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EOLIENNE

1) Introduction
L’énergie renouvelable c’est l’énergie provient de la source naturelle
L’énergie éolienne (du mot grec Eole, le Dieu du vent ou le maitre du vent) est
l’énergie produite par le vent. Une éolienne est une machine permettant de convertir l’énergie
cinétique du vent en énergie mécanique de type éolienne
L’énergie éolienne est une forme indirecte de l’énergie solaire : les rayons solaires
absorbés dans l’atmosphère entraînent des différences de température et de pression. De ce
fait les masses d’air se mettent en mouvement et accumulent de l’énergie cinétique (Le soleil
chauffe inégalement la Terre, ce qui crée des zones d’air chaud et d’autre ’air froid qui
possèdent également des différences de pressions atmosphérique. Ces différences de
pressions engendrent des mouvements d’air nommés vent.
Vent : mouvement de l’air atmosphérique produit par le rayonnement solaire non uniforme à
la surface de la terre.

2) Types d’éolienne
Il y a 2 types d’éoliennes

THEYNHOT Clé D’or 1

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 Eolienne à axe verticale

 Eolienne à axe horizontale

a) Eolienne à axe verticale (arbre principale verticale)

b) Eolienne à axe horizontale (arbre principale horizontale)

La plus parts des éoliennes installées sont à axe horizontale

THEYNHOT Clé D’or 2

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Deux types de configuration peuvent être rencontrés :

Les éoliennes « amont », sur lesquelles les pales sont situées du côté de la tour exposé au
vent, et les éoliennes « aval ».

3) Modélisation des éoliennes à axe horizontale

Eolienne à axe horizontale est constitué principalement par trois 03 grande partie :
La tour (le mat), La nacelle, Le pale (l’éolienne moderne sont composée de 2 à 3 ailes)

4) Principe de fonctiontionnement d’un centre éolienne

Le principe de fonctionnement de l’énergie éolienne est relativement simple :
Le vent fait tourner des pales qui font elles même tourner le générateur de l’éolienne

THEYNHOT Clé D’or 3

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Les éoliennes permettent de convertir l’énergie cinétique du vent en énergie électrique. Cette
conversion se fait en deux étapes :
- au niveau de la turbine, qui reçoit une partie de l’énergie cinétique du vent disponible
pour la convertir en énergie mécanique ;
- au niveau de la génératrice, qui reçoit l’énergie mécanique et la convertit en énergie
électrique qui est transmise ensuite sur le réseau électrique ou vers des batteries de stockage
d’électricité éolienne.

(fig2)

L'électricité produite sera stockée dans des batteries (en courant continu) puis utilisée
directement avec des appareils électriques spéciaux fonctionnant en courant continu ou bien
transformée, via un onduleur (transformateur continu / alternatif), en courant alternatif 220 V
identique à celui délivré par le réseau JIRAMA.
Le procédé de transformation de l’énergie cinétique en énergie mécanique ou électrique
produite par une éolienne dépend de trois paramètres : La forme et la longueur des pales, la
vitesse du vent et enfin la température qui influe sur la densité de l’air.

5) Action du vent sur les pales de la turbine

L’action de l’air en mouvement produite des forces en chaque points de la surface. Du fait de
la rotation de la pale, le « tronçon » situé à une distance r du moyeu est soumis à la fois au
vent incident de vitesse ⃗V et à un vent relatif de vitesse ⃗
U dirigée dans le sens contraire de

la rotation de vitesse
U r *
La vitesse résultante ⃗
W du vent « apparent » s’écrit donc :
W ⃗
⃗ V ⃗U
Elle fait un angle d’attaque avec le plan de rotation. Cet angle s’écrit :

THEYNHOT Clé D’or 4

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V
 = Arc tan( U ¿ 
On introduit alors l’angle dit d’incidence, noté entre l’axe de référence de la pale et la
direction du vent apparent :

Angle de calage (inclinaison de l’axe de référence par rapport au plan de rotation). 


Direction du vent sur un tronçon de pale
L’action du vent relatif sur un profil aérodynamique engendre sur le tronçon de pale dr et de
longueur de corde l à une distance r de l’axe de rotation crée une force résultante ⃗
dF :

THEYNHOT Clé D’or 5

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Figure 1.5. Forces appliquées sur un élément de pale

On peut décomposer la force résultante ⃗ dFde la manière suivante :

- la portance (« Lift ») ⃗dL , normale à la direction du vent apparent,
dD , parallèle à la direction du vent,
- la force de traînée (« drag ») ⃗

On peut aussi la décomposer d’une autre manière :

dFa perpendiculaire au plan de rotation,
- la poussée axiale ⃗
dFt dans la direction de rotation.
- la poussée tangentielle ⃗

On déduit les expressions de la poussée axiale et tangentielle en fonction de la portance et de

la traînée à partir du schéma précédent :

dFt dL *sin() dD*cos()

dFa dL * cos() dD*sin()

C’est le couple résultant de l’ensemble des forces tangentielles qui va provoquer la rotation
de la turbine.
Les modules des forces dL et dD s’expriment en fonction de deux coefficients, le coefficient
de portance CL et le coefficient de traînée CD :

1
dL¿ 2 * * W2 * dA*CL

1
dD ¿ 2 * * W 2 *dA*CD

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Avec :
dA= l( r )dr : surface du <<tronçon >> de pale
l( r ) : longueur de la corde à la distance r de l’axe de rotation
CL : coefficient de portance (sans dimension)
CD : coefficient de traînée (sans dimension)

Ces coefficients CL et CD dépendent fortement de l’angle d’incidence  faibles,

l’écoulement de l’air, le long de la pale est laminaire et est plus rapide sur l’extrados que sur
l’intrados. La dépression qui en résulte à l’extrados, crée la portance. C’est cette force qui
soulève un avion et qui lui permet de voler. Ici elle « aspire » la pale vers l’avant. Si 
augmente, la portance augmente jusqu’à un certain point puis l’écoulement devient turbulent.
La portance résultant de la dépression sur l’extrados disparaît. Ce phénomène s’appelle le
décrochage aérodynamique.

6) Les méthodes de quantification des performances d’une éolienne

a) L’énergie disponible

On considère une colonne d’air de longueur dl, de section S, de masse volumique

animée d’une vitesse V conformément à la figure suivante :

Colonne d’air

L’énergie cinétique de cette colonne d’air est donc :

1
dWc = 2 dmV 2 ,avec dm = S dl

dl
Or nous savons que dl = V dt car V = dt
D’où :

THEYNHOT Clé D’or 7

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1
dWc = 2  SV 3dt

On en déduit ainsi l’expression de la puissance disponible :

dW c 1
Pd = dt = 2 S
V3

b) Energie récupérable

A cause des vitesses non nulles de l'air derrière l’éolienne, la puissance récupérée sur une
éolienne est inferieure a la puissance du vent ou puissance cinétique du vent. Donc l’énergie
cinétique ne peut pas être entièrement récupérée.

On définit alors, ce qu’on appelle un coefficient de puissance comme étant le rapport de la

puissance d’éolienne divisé par la puissance du vent

P (éolienne)
CP ¿ P(vent )
1
,avec P(vent ou cinétique du vent) = Pd = V 3
2  S1 0
 : Masse volumique de l’air (air atmosphérique environ 2 ,25 Kg.m à 15°C et à
−3

pression atmosphérique 10132 bar)

S : La surface balayée par le rotor notée S1(en m2)
V : La vitesse du vent en amont(avant) du rotor, notée Vo (en m /s)
CP : Le coefficient de puissance ou rendement aérodynamique de la machine
c) La théorie du Betz

La production d’énergie se fait par prélèvement d’énergie cinétique à la traversée de

l’aéromoteur

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Veine de vent à la traversée de l’aéromoteur

On supposera l’air incompressible (le volume occupé par une masse donnée ne varie pas en
fonction de pression extérieure), ce qui permettra d’écrire la conservation du débit volumique
:

S0 V0 = S1 V1 = S2 V2

Le théorème d’Euler (variation de la quantité de mouvement de la veine de vent entre

l’amont et l’aval de l’hélice) permet d’écrire que la force F s’exerçant sur les pales de
l’aéromoteur est donnée par l’expression :

F =  S1 V1(V0 − V2)
On obtient ainsi l’expression de la puissance mécanique fournie à l’aéromoteur :

P = F. V1 =  S1 V 1 (V0 − V2)
2

De plus, la masse d’air dm élémentaire dm traversant l’éolienne pendant le temps dt est :

dm =  S1 V1 dt

THEYNHOT Clé D’or 9

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La variation d’énergie cinétique de cette masse dm lorsque la vitesse passe de la valeur V0 à

la valeur V2 est définit par :

1 1
dWc = 2 dm ( V 02 − V 22) = 2  S1 V1( V 02 − V 22) dt

La variation de l’énergie cinétique par seconde de la masse d’air est :

dW c 1
=  S1 V1( V 02 − V 22),
dt 2

dW c
On sait que
dt
= P , on note Pc , Pc = 12  S1 V1( V 02 − V 22)

En égalisant la relation de puissance P et puissance Pc, on a :

1
V1 ¿ 2 (V0 + V2)
En remplaçant l’expression de V1 sur la force F et puissance Pc , on a :

1
F¿ 2  S1( V 0
2 2
− V2 )

1
P¿ 4 S1( V 02 − V 22) (V0 + V2)

On suppose que V1 est constant et calculons la variation de puissance

En fonction V2

dP 1
= S1( V 02 − 2 V0V2 − 3 V 22)
dV 2 4

En égalisant cette relation en 0, on a deux 02 racines distincte :

V2 = − V0 (aucune sens physique)

1
V2 = V0 (correspond au maximum de puissance)
3
En rapportant cette valeur en équation de puissance P, on a :
16 1 16 8
P = 27  * 2 S1 V 03 = 27  * Pvent = 27  S1 V 03 , C’est la puissance mécanique
Maximale récupérable sur une éolienne,

THEYNHOT Clé D’or 10

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8
P max 27 16
Donc CPmax = P vent = 1  = 27 = 0,593 ce qui signifie que la puissance maximale
2
16
récupérable ne pourra jamais représenter plus de
27
*100 = 59 ,3% de la puissance
disponible due au vent ,c’est la limite de Betz

Donc
16
Pmax = CPmax * Pvent = 27  *Pvent
En sortie de la chaine de génération d’énergie, la puissance électrique fournie par
l’aérogénérateur est la puissance mécanique récupérée sur l’arbre de la turbine après
déduction de pertes

1
Pélec =  2 CP S1 V 03
Le rendement global de la machine de conversion électromécanique ( turbine , boite de
vitesse , alternateur,… .)

Avec proche de 1

1
¿ V 03
Pélec  Pméc 2 CP S1

 La valeur de CP indique mieux le pourcentage de l’énergie du vent que

peux récupérer d’une éolienne, sa valeur d’une éolienne réelle serra compris entre 0 à 0 ,593

L’évolution du coefficient de puissance CP en fonction de la vitesse du vent caractérise

la turbine et il dépend fondamentalement du l’angle du vecteur de la vitesse du vent
relativement au plan des pales. Il peut ainsi s’exprimer en fonction du rapport de la vitesse
tangentielle en bout de pale sur la composante normale au plan de la turbine de la vitesse du
vent. On appelle ce rapport la vitesse de rotation normalisée ou « Tip Speed Ratio » (TSR)
noté généralement λ avec :

r∗Ω U
λ= V =V  
Ω : Vitesse angulaire de rotation de la pale (rad. s-1 )
r   : Rayon de la pale (en m)
V : Vitesse moyenne axiale du vent amont(avant) du rotor (en m.s-1)

 Classement des éoliennes à partir de λ.

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Si λ ˂ 3 ou 4 (éolienne lent)
Si λ ˃ 3 ou 4 (éolienne rapide)

 En augmente l’angle d’inclinaison ou l’angle de calage , on diminue le

CP, donc la puissance. Cette technique est utilisée pour réguler la puissance. Lorsqu’elles
sont à 90° (face au vent) on dit qu’elles sont en drapeau. L’éolienne est arrêtée

7) Avantages et Inconvénients pour les centrales éoliennes

Avantages

 Energie renouvelable et gratuite

 Energie modulable, adapté au capital disponible et aux besoins en énergie
 Grande fiabilité et frais de fonctionnement limités
 Installation (et donc démontage aussi) très rapide et relativement simple

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Inconvénients

 Lorsque la production dépasse la consommation le stockage est encore onéreux. Mais

en cas de raccordement au réseau électrique, 100% de l'énergie éolienne est utilisée et
le stockage n'est pas nécessaire.
 Effets sur le paysage : les turbines sont une présence verticale frappante dans le
paysage. Il convient donc de prendre soigneusement en compte l'emplacement, la
couleur et la forme des aérogénérateurs.
 Le bruit est considéré comme négligeable (comme le vent dans les feuilles d'un arbre)
si les habitations sont situées à plus de 300m.
 Les éoliennes sont encore un investissement important.
 Les démarches administratives sont très lourdes pour l'installation des grandes
éoliennes

8)Exercice d’applications.

A-Une éolienne a les caractéristiques suivantes :

 Diamètre de rotor :100m avec 3pales
 Coefficient d’efficacité CP = 0,44
Calculer la puissance captée par l’éolienne pour une vitesse du vent 7m.s-1 puis pour une
vitesse du vent 10m. s-1
La masse volumique de l’air  = 1,225kg.m-3

B-Une éolienne a fourni au cours d’une année 970MWh, avec un Cp=0.3, et de pales de 77m
de diamètre.
-En considérant une vitesse moyenne du vent tout au long de l’année, déterminer cette vitesse
qui permet de fournir ces 970MWh.
-Pour cette même vitesse (~5m/s), calculer la puissance cinétique du vent disponible, puis la
puissance maximale productible par l’éolienne,

Réponses
A-calculons la puissance captée par l’éolienne :
Pour une vitesse du vent 7m. s-1

1
P ¿ 2 CP S1 V 03

CP = 0,44
kg.m-3
V0 ou V = 7m.s-1
D2
S1 ou S = r2 Avec r = d /2 .S= *
4
Donc
2
1
P ¿ 2 CP * D4 V3

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1 (100)2
P = 2 *0,44*1,225* * * 7 = 
4

- Pour une vitesse du vent

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