Trousse Offre Educative
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#ÉtudierauQuébec
Ce document peut être consulté sur le site Web du Ministère :
education.gouv.qc.ca.
© Gouvernement du Québec
Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur
ISBN 978-2-550-82730-6 (PDF)
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LISTE DES ACRONYMES
DRE : Direction des relations extérieures SRAM : Service régional d’admission du Montréal
métropolitain
ENAP : École nationale d’administration publique
SRASL : Service régional de l’admission des cégeps
ETS : École de technologie supérieure du Saguenay–Lac-Saint-Jean
1 D
ans la présente trousse, en considérant le fait que, dans la majorité des systèmes éducatifs, la formation à l’exercice d’un métier ou d’une profes-
sion en milieu scolaire se donne à l’enseignement supérieur, le vocable étudiants désignera à la fois les élèves de la formation professionnelle et les
étudiants à l’enseignement supérieur.
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SYSTÈME D’ÉDUCATION
DU QUÉBEC
Le système d’éducation du Québec comprend l’éducation préscolaire et l’enseignement primaire, l’enseignement
secondaire (qui inclut la formation générale des jeunes, la formation générale des adultes et la formation profession-
nelle), l’enseignement collégial préuniversitaire et technique, ainsi que l’enseignement universitaire et la formation
postdoctorale. Le système d’éducation public du Québec est laïque. Il est établi sur une base linguistique francophone
et anglophone, selon la langue d’enseignement en usage dans les écoles. Le système d’éducation comprend égale-
ment un réseau d’établissements privés et d’écoles gouvernementales qui offrent les mêmes types de programmes
que les établissements publics. La fréquentation scolaire est obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans. La
mixité des classes (garçons et filles) est la norme dans tous les ordres d’enseignement.
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Le secondaire offre une formation générale de cinq ans, divisée en deux cycles. Le premier cycle, de deux ans,
consolide la formation reçue au primaire et permet aux élèves de commencer à s’orienter sur le plan professionnel.
À partir du deuxième cycle, soit en troisième année du secondaire, les élèves se voient offrir une diversité de parcours
scolaires : formation générale des jeunes, formation générale des adultes et formation professionnelle ou axée sur
l’emploi. Au terme des cinq années du secondaire, les élèves obtiennent un diplôme d’études secondaires (DES), qui
leur donne accès à l’enseignement professionnel ou aux études collégiales. Ils peuvent également obtenir un certificat
de formation préparatoire au travail ou un certificat de formation à un métier semi-spécialisé, qui leur donne directe-
ment accès au marché du travail.
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FORMATION GÉNÉRALE DES ADULTES
La formation générale des adultes (FGA) vise les personnes âgées de 16 ans et plus qui ne sont plus assujetties à
la fréquentation scolaire obligatoire. Elle leur offre la possibilité de terminer leurs études secondaires et d’obtenir
leur DES ou de suivre les préalables nécessaires à la formation professionnelle ou aux études postsecondaires.
La FGA offre également d’autres services de formations : alphabétisation, francisation aux personnes immi-
grantes, préparation à des métiers semi-spécialisés, et cours en intégration sociale pour des adultes présentant
des difficultés d’adaptation sur les plans psychique, intellectuel, social ou physique.
De plus, la FGA offre des services de reconnaissance des acquis extrascolaires. Tout adulte ayant des expériences
extrascolaires notables de vie ou de travail qui lui ont permis de faire les apprentissages exigés pour franchir
une étape de formation, peut se voir reconnaître les unités d’un cours préalable à une autre formation ou obtenir
le DES.
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FORMATION PROFESSIONNELLE OU AXÉE SUR L’EMPLOI
Ce type de formation s’adresse aux jeunes et aux adultes qui souhaitent intégrer le marché du travail. Elle prépare
généralement à des métiers spécialisés. Relevant de l’enseignement secondaire, la formation professionnelle est
offerte par des commissions scolaires et des établissements privés. Dans certains cas, l’élève peut y accéder après
la réussite de la troisième ou de la quatrième année du secondaire (9e ou 10e année de scolarité). Les programmes
sont structurés de façon à ce que leur application soit souple, tienne compte de cheminements diversifiés et facilite
l’évaluation et la reconnaissance des acquis.
Tous les programmes d’études offerts conduisent à un diplôme officiel : le diplôme d’études professionnelles (DEP),
l’attestation de spécialisation professionnelle (ASP) ou l’attestation d’études professionnelles (AEP).
Le DEP est d’une durée variable, et peut être offert en alternance travail-études ou être jumelé à un diplôme d’études
collégiales (DEP-DEC). L’ASP est un programme de perfectionnement qui fait suite à un DEP (par exemple, l’ASP
en secrétariat juridique offert après le DEP en secrétariat) et qui peut aussi être offert à des personnes possédant
l’expérience et les compétences jugées équivalentes au DEP. Finalement, l’AEP est un programme de courte durée,
développé et mis en œuvre par les commissions scolaires, qui vise à répondre rapidement et avec souplesse aux
besoins régionaux de formation de la main-d’œuvre. L’AEP est décernée par les commissions scolaires, alors que
le DEP et l’ASP sont délivrés par le MEES.
De plus, les centres de formation professionnelle offrent des services de reconnaissance des acquis et des compé-
tences (RAC). La RAC permet de reconnaître et de valoriser les compétences acquises sur le marché du travail ou
par le biais de différentes expériences de vie. Elle facilite le rehaussement de la qualification des travailleurs et
réduit le temps requis pour l’obtention d’un diplôme. La RAC est également une façon de reconnaître les compé-
tences des travailleurs issus de l’immigration et de faciliter leur intégration sur le marché du travail.
ENSEIGNEMENT COLLÉGIAL
Le niveau collégial constitue l’une des particularités du système d’éducation du Québec. C’est un ordre d’enseignement
qui se situe entre l’éducation obligatoire, constituée du primaire et du secondaire, et les études universitaires, et qui
fait partie de l’enseignement supérieur.
Les collèges offrent une formation de deux ans qui prépare aux études universitaires et mène à l’obtention du DEC. Ils
offrent également une formation technique qui prépare au marché du travail, et qui permet aux étudiants d’accéder à
l’université à certaines conditions. Les programmes d’études techniques peuvent avoir une durée de trois ans et mener
à l’obtention du DEC, ou une durée moindre et mener à l’obtention d’une attestation d’études collégiales (AEC).
Le DEC est un préalable obligatoire à l’université, bien qu’il soit possible pour un candidat adulte d’y accéder
en répondant à d’autres critères.
Le Québec compte 48 collèges d’enseignement général et professionnel (cégeps), qui sont des établissements publics,
61 établissements d’enseignement collégial privés, dont environ le tiers est subventionné, et 11 écoles gouvernemen-
tales publiques (Collège Macdonald de l’Université McGill, Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, 2 instituts de
technologie agroalimentaire et 7 conservatoires de musique et d’art dramatique).
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ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE
Le Québec compte 18 établissements universitaires. Pour connaître la liste exhaustive des établissements universi-
taires du Québec, voir l’ annexe 1 qui présente notamment leurs créneaux d’excellence en recherche.
Ces établissements sont répartis dans huit régions, ce qui favorise l’accès de l’ensemble des Québécoises et des Québécois
aux études universitaires. Ce sont des entités juridiques indépendantes qui jouissent d’une très grande autonomie.
Toutes les disciplines sont offertes sur le territoire québécois et certaines universités et écoles professionnelles ont
développé des spécialités (hautes études commerciales, génie, etc.). La structure des études universitaires est proche
de celle qui a cours en Amérique du Nord en général, à cette exception près que les baccalauréats exigent générale-
ment trois années d’études plutôt que quatre, ce qui tient compte de l’amorce de spécialisation faite au niveau collégial.
Les études universitaires comprennent des programmes de baccalauréat (premier cycle), de trois ou de quatre années
selon la discipline; des programmes de maîtrise (deuxième cycle), d’une ou de deux années; et des programmes de
doctorat (troisième cycle), de trois années ou plus. La plupart des établissements offrent également des programmes
courts (certificats, diplômes d’études supérieures spécialisées, etc.) à durée variable. Il est aussi possible d’effectuer
des études postdoctorales après la formation universitaire.
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POURQUOI ÉTUDIER
AU QUÉBEC?
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POUR UNE CULTURE DYNAMIQUE
• Le Québec se démarque par la richesse et l’unicité de sa culture francophone en Amérique.
• La société québécoise est diversifiée et ouverte sur le monde.
• Une multitude d’événements interculturels et internationaux de grande envergure ont lieu au cours de l’année :
festivals, carnavals, manifestations artistiques et événements sportifs, entre autres.
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PRINCIPAUX CRÉNEAUX D’EXCELLENCE
EN ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Le site Web de chacune des universités du Québec présente l’ensemble des programmes de formation offerts ainsi que
les activités de recherche poursuivies.
Les créneaux d’excellence en enseignement et en recherche dans le réseau universitaire québécois proposent un large
éventail de domaines du savoir. En voici quelques exemples, à titre indicatif2 :
• Intelligence artificielle (Université de Montréal, McGill, Polytechnique, Université Laval)
• Aéronautique et aérospatiale (Concordia, Université Laval, Polytechnique, Université de Sherbrooke)
• Matériaux et nanotechnologie (Université Laval, Université de Sherbrooke)
• Sciences de la vie (Université de Montréal, McGill, Université Laval)
• Sciences de la mer (UQAR)
• Sciences de la forêt (Université Laval, UQAT, UQO)
• Mines (Polytechnique, UQAT)
• Aluminium (UQAT)
• Cybersécurité (Concordia)
• Génie biomédical (Polytechnique)
• Environnement et eau (INRS)
• Beaux-arts et arts visuels (Concordia, UQAM)
• Comptabilité, gouvernance et finance (HEC)
• Télécommunications (INRS, McGill)
Pour plus d’informations sur les créneaux d’excellence en recherche des 18 universités québécoises, voir l’ annexe1.
2 Ces créneaux d’excellence ne sont donnés qu’à titre indicatif seulement. Ils peuvent être amenés à changer. Le cas échéant, la liste donnée pourra
être reconsidérée.
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PROGRAMMES BILATÉRAUX
D’ÉCHANGES ÉTUDIANTS
ET DOUBLE DIPLÔME
Cette section du document porte sur les programmes d’échanges étudiants et le double diplôme.
ÉCHANGES ÉTUDIANTS
Plusieurs programmes d’échanges étudiants sont offerts entre différents pays et le Québec. Ils offrent à l’étudiant
inscrit dans un établissement d’enseignement étranger l’occasion de poursuivre une partie de ses études dans un
établissement d’enseignement québécois pour une durée maximale d’un an, pendant qu’un étudiant québécois part
étudier dans l’établissement d’enseignement étranger. L’étudiant demeure inscrit à son établissement d’origine et y
acquitte ses droits de scolarité. Dans ce cadre d’échange, l’étudiant international n’obtient pas de diplôme québécois,
puisqu’il reste attaché à son établissement d’origine.
Les programmes d’échanges étudiants s’avèrent une excellente occasion de promouvoir le Québec comme destination
d’études, car ils permettent aux étudiants internationaux d’acquérir une première expérience du système éducatif
québécois, et de découvrir le Québec de façon plus générale.
Ces échanges sont souvent effectués dans le cadre d’ententes signées entre des établissements d’enseignement québécois,
de tous les niveaux, et des établissements d’enseignement étrangers. Ces échanges d’étudiants se font au sein de certaines
facultés ou pour un programme en particulier. Au total, les établissements québécois ont signé environ 760 ententes qui
concernent la mobilité étudiante, dont environ 400 au niveau universitaire et 360 au niveau collégial.
Par ailleurs, les établissements universitaires du Québec, grâce au Bureau de coopération interuniversitaire (BCI), ont
établi un Programme d’échanges étudiants (PÉÉ) avec des établissements universitaires à l’extérieur du Canada. À
l’heure actuelle, le BCI a conclu des ententes avec plus de 450 établissements universitaires dans les pays suivants :
Allemagne, Argentine, Autriche, Belgique, Brésil, Chili, Chine, Colombie, Corée du Sud, Danemark, Espagne, États-Unis,
Finlande, France (incluant l’Île de La Réunion, la Guadeloupe, la Martinique et la Nouvelle-Calédonie), Italie, Japon,
Lituanie, Luxembourg, Mexique, République tchèque, Royaume-Uni, Suède, Suisse et Taïwan.
Le BCI est un organisme à but non lucratif privé qui regroupe, sur une base volontaire, tous les établissements univer-
sitaires québécois. Onze des dix-huit établissements universitaires québécois participent aux programmes d’échanges
du BCI.
Pour plus d’informations sur le PÉÉ, voir le site du BCI.
Un autre programme d’échanges, North2North, offre aux étudiants internationaux l’occasion d’effectuer un séjour d’études
ou de recherche dans l’un des trois établissements québécois membres du réseau international de l’Université de l’Arctique :
l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et l’Université Laval.
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PROGRAMMES À DOUBLE DIPLÔME
Plusieurs établissements collégiaux et universitaires québécois ont signé des ententes avec des établissements étran-
gers concernant des programmes à double diplôme.
Très répandu en Europe, le double diplôme est l’aboutissement d’un cheminement qui offre à un étudiant la possibilité de
suivre sa formation dans deux établissements (ou plus), et ainsi d’acquérir deux diplômes (ou plus) délivrés séparément par
chacune des institutions impliquées dans le programme. Ce cheminement, offert en collaboration par deux établissements
d’enseignement supérieur (ou plus) situés dans des pays différents, comporte généralement un programme d’études élabo-
ré conjointement et une reconnaissance de crédits. Il enrichit la formation de l’étudiant qui, une fois diplômé, augmente son
employabilité. À la fin du programme d’études, l’étudiant international qui a fait une partie de ses études au Québec reçoit
donc un diplôme d’un établissement québécois et un autre de son établissement d’origine.
Ainsi, plusieurs universités québécoises ont signé une entente avec des établissements partenaires en France. Au
niveau collégial, des ententes de partenariats ont été signées notamment entre des lycées agricoles français et trois
cégeps québécois, et permettront aux étudiants d’obtenir un double diplôme en techniques agricoles.
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ÉTAPES À SUIVRE
POUR ÉTUDIER AU QUÉBEC
À noter que l’étudiant pourrait devoir effectuer un stage obligatoire et contributoire à son programme d’études
québécois. Dans ce cas, en plus d’être titulaire d’un permis d’études valide et être inscrit à temps plein, il devra
obtenir un permis de travail de type « stage/coop » avant d’effectuer un stage à temps complet.
La liste des établissements d’enseignement désignés se trouve sur le site d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté
Canada (IRCC).
Pour ce qui est du choix d’un programme, il n’existe pas pour l’instant de source centralisée de renseignements sur
l’ensemble des programmes d’études offerts au Québec. L’étudiant est donc invité à faire ses recherches en s’infor-
mant directement auprès des établissements qui l’intéressent.
Cependant, en ce qui concerne la formation professionnelle et technique, le site Inforoute FPT s’avère la principale
ressource pour les étudiants internationaux qui désirent connaître l’ensemble des programmes d’études offerts par les
commissions scolaires. Diverses informations y sont aussi disponibles.
Ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la formation professionnelle peuvent visiter le site Québec métiers d’avenir
d’Éducation internationale, qui recense les possibilités d’études en français et en anglais, et dispose d’un moteur de
recherche permettant aux élèves de sélectionner le programme d’études qui leur convient.
Pour la formation collégiale, le site CégepsduQuébec de la Fédération des cégeps dispose d’un moteur de recherche
par secteur d’études, programme et région.
2- DEMANDE D’ADMISSION
Dans le cas d’une demande d’admission en formation professionnelle, dans un collège privé ou à l’université, l’étudiant
doit s’adresser directement à l’établissement envisagé pour connaître les conditions d’admission, les délais prévus
pour le traitement des demandes et les dates limites à respecter. Chaque établissement assume l’entière responsabi-
lité de déterminer les exigences relatives à l’admission et à l’inscription des étudiantes et étudiants en fonction de ses
programmes.
Dans le cas d’une demande dans un cégep, l’étudiant doit faire parvenir sa demande d’admission dûment remplie,
les documents et le paiement requis au service régional d’admission compétent : le Service régional d’admission au
collégial de Québec (SRACQ), le Service régional d’admission du Montréal métropolitain (SRAM) ou le Service régional
de l’admission des cégeps du Saguenay–Lac-Saint-Jean (SRASL). L’étudiant doit se renseigner auprès du cégep choisi
pour connaître le service régional d’admission auquel il doit faire parvenir sa demande d’admission.
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3- OBTENTION D’UN CAQ POUR ÉTUDES AUPRÈS DU MIDI
Dès la réception de sa lettre d’admission, l’étudiant doit déposer une demande de CAQ pour études auprès du MIDI,
document obligatoire pour tout séjour d’études de plus de six mois.
L’obligation d’obtenir un CAQ pour études s’applique, sauf exception, à tous les étudiants internationaux et pour tous
les niveaux d’enseignement. Toutefois, certaines catégories d’étudiants ne sont pas tenues d’en obtenir un. Pour dépo-
ser une demande ou connaître la liste des exemptions, l’étudiant peut consulter le site du MIDI.
Les délais d’obtention du CAQ pour études sont d’environ quatre (4) semaines, délais postaux exclus. Le certificat
est valide pour toute la durée du programme d’études indiqué dans la lettre d’admission délivrée par l’établissement
d’enseignement désigné, jusqu’à un maximum de 49 mois. Les frais de traitement de la demande sont de 112 $ CAN
en date du 1er janvier 2018.
Parmi les conditions requises pour l’obtention d’un CAQ, l’étudiant doit acquitter les frais exigés pour le traitement de
sa demande, être admis dans un établissement d’enseignement du Québec, s’engager à respecter toutes les conditions
de délivrance de son CAQ, et avoir la capacité financière pour couvrir tous les frais liés à ses études au Québec.
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5- ASSURANCE MALADIE ET HOSPITALISATION
L’étudiant doit posséder une assurance maladie et hospitalisation valide pour toute la durée de son séjour d’études
au Québec.
Certains étudiants internationaux sont visés par une entente de sécurité sociale. La liste des pays signataires d’une
entente de sécurité sociale est disponible sur le site de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). L’étudiant
visé par une entente de sécurité sociale conclue entre son pays d’origine et le Québec doit, avant son départ pour
le Québec, s’adresser à l’organisme de santé dont il relève pour obtenir une attestation d’affiliation. Ce document,
accompagné du CAQ ainsi que d’une preuve d’inscription à temps plein dans un établissement d’enseignement recon-
nu, lui permettra de bénéficier gratuitement de la protection du régime québécois d’assurance maladie durant ses
études au Québec.
Les étudiants qui ne sont pas visés par une entente de sécurité sociale doivent être couverts par une assurance mala-
die et hospitalisation du Québec. Les coûts d’une telle assurance sont établis par divers assureurs privés et peuvent
varier selon les services offerts. La RAMQ ne dispose pas d’information sur ces coûts. Si l’étudiant est inscrit au niveau
collégial, il doit s’informer auprès de son établissement d’enseignement pour savoir s’il est couvert par une assurance
collective ou s’il doit souscrire une assurance privée, et pour connaître les coûts qui y sont associés. À l’université, il est
automatiquement couvert par l’assurance collective de son établissement d’enseignement.
Il faut souligner qu’un étudiant qui possède déjà sa propre assurance dans son pays d’origine doit quand même
souscrire une assurance québécoise.
Note : Pour obtenir un traitement accéléré aux bureaux de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) de l’aéro-
port international Pierre-Elliott-Trudeau, à Montréal, en août et en septembre, les étudiants internationaux sont invités
à s’inscrire sur le site d’Accueil Plus.
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FRAIS LIÉS AU
SÉJOUR D’ÉTUDES
Pour étudier au Québec, l’étudiant international doit démontrer qu’il dispose des ressources financières suffisantes
pour couvrir les droits de scolarité et les autres frais liés à son inscription (frais afférents, frais de matériel pédago-
gique, cotisations aux associations étudiantes, prime d’assurance maladie et hospitalisation), les frais de transport
(aller-retour depuis le pays d’origine), les frais d’installation pour la première année (environ 500 $) et les frais de
subsistance pour toute la durée de son séjour. Il doit aussi prévoir les coûts administratifs liés aux demandes du CAQ
pour études et du permis d’études (qui sont de respectivement 112 $ et 150 $ CAN en date du 1er janvier 2018).
Il faut souligner que les droits de scolarité varient en fonction du nombre de crédits auxquels l’étudiant s’inscrit, du
cycle d’études, du programme d’études et de l’établissement d’enseignement choisi. Ils sont prévus dans les règles
budgétaires élaborées par le MEES et sont sujets à changement chaque année. Pour l’année scolaire 2018-2019, les
droits de scolarité pour les étudiants internationaux, selon les ordres d’enseignement et les cycles, sont les suivants :
Pour l’enseignement primaire public : 5 827 $ par année.
Pour l’enseignement collégial public : entre 6 119 $ et 9 486 $ par session, selon les programmes.
Pour l’enseignement collégial privé : entre 3 671 $ et 5 698 $ par session, selon les programmes (dernières données
disponibles pour l’année 2016-2017).
Pour la formation universitaire, les montants sont composés de droits de scolarité de base, devant être payés
par l’ensemble des étudiants inscrits dans une université québécoise, ainsi que d’un montant forfaitaire exigé des
étudiants canadiens non-résidents du Québec et des étudiants internationaux. Par conséquent, ces droits de scolarité
supplémentaires s’ajoutent aux droits de base qui sont d’environ 1 228 $ par session. Les montants présentés ci-dessous
prennent en compte une session d’études à temps plein de 15 crédits, pour les étudiants internationaux :
• 1 228 $ en droits de scolarité de base par session, peu importe le cycle d’études;
• Un montant forfaitaire de 6 527 $ à 7 421 $ par session pour des études de 1er cycle;
• Un montant forfaitaire de 6 527 $ par session pour des études de 2e cycle;
• Un montant forfaitaire de 5 745 $ par session pour des études de 3e cycle;
• Au niveau universitaire, aux droits de base et au montant forfaitaire il faut ajouter les frais afférents (frais obliga-
toires imposés par les universités pour maintenir les services para-universitaires), les frais de gestion, les frais
technologiques et tous autres frais exigés par l’université. En sus de ces montants, l’établissement universitaire
peut exiger un montant forfaitaire facultatif correspondant au maximum à 10 % du montant forfaitaire;
• Ces montants ne prennent pas en compte les modalités de déréglementation des droits de scolarité exigés des
étudiants internationaux inscrits à l’université, qui ont été annoncées en mai 2018. Les étudiants visés par cette
déréglementation sont ceux qui sont assujettis au montant forfaitaire pour une inscription aux 1er et 2e cycles,
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exception faite de ceux inscrits à la maîtrise dans les formations orientées vers la recherche. Les nouvelles
modalités doivent entrer graduellement en fonction sur une période de trois ans à compter de l’année universitaire
2019-2020. Ainsi, dorénavant, ce seront les établissements qui détermineront toute hausse des droits de scolarité.
À titre informatif, les frais de subsistance en dollars canadiens pour l’année 2018 s’élèvent à un minimum annuel de
6 270 $ pour un mineur, de 12 538 $ pour un adulte, de 18 388 $ pour deux adultes, de 16 849 $ pour un adulte et un
enfant, de 20 598 $ pour deux adultes et un enfant, et de 22 231 $ pour deux adultes et deux enfants. Les frais de subsis-
tance incluent entre autres, pour la première année de séjour au Québec : le logement, la nourriture, le transport sur
place et les vêtements.
Pour plus d’informations sur les frais liés au séjour d’études, l’étudiant peut consulter le site du MIDI.
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BOURSES
D’EXCELLENCE
Le Programme de bourses d’excellence pour les élèves et étudiants internationaux est offert en formation profession-
nelle, en formation collégiale technique et au niveau universitaire. Il a pour objectif d’attirer les meilleurs candidats
internationaux dans le réseau québécois de l’enseignement et d’encourager le recrutement dans des programmes où
les perspectives d’emploi et de recherche sont favorables.
Le Programme de bourses d’excellence permet aux candidats sélectionnés de se prévaloir :
• d’une bourse offrant un soutien financier pendant les études;
• d’une exemption des droits de scolarité supplémentaires normalement applicables aux étudiants internationaux;
• d’une protection d’assurance maladie offerte par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).
EN FORMATION PROFESSIONNELLE
Clientèle admissible
Pour être admissible, l’étudiant doit poursuivre des études à temps plein dans un programme de formation profession-
nelle menant à l’obtention :
• soit d’un diplôme d’études professionnelles (DEP);
• ou d’une attestation de spécialisation professionnelle (ASP).
S’il s’inscrit dans un programme d’études présentant des perspectives d’emploi favorables, sa candidature sera privi-
légiée. De plus, la priorité sera donnée aux élèves internationaux des marchés porteurs de l’Asie (Chine, Inde et Japon),
des Amériques (Brésil et Mexique) et des pays en développement de la Francophonie.
Veuillez noter que les élèves français ne sont pas admissibles à ce programme, car ils bénéficient d’un régime particulier
en vertu d’une entente entre le Québec et la France.
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EN FORMATION COLLÉGIALE TECHNIQUE
Clientèle admissible
Pour être admissible, l’étudiant doit poursuivre des études à temps plein dans un programme de formation collégiale tech-
nique menant à l’obtention d’un diplôme d’études collégiales (DEC). L’établissement collégial, public ou privé, doit être agréé
aux fins de financement et situé dans une région du Québec hors de la Communauté métropolitaine de Montréal.
L’étudiant doit également être citoyen d’un des pays de l’espace francophone.
Veuillez noter que les élèves français ne sont pas admissibles à ce programme, car ils bénéficient d’un régime particu-
lier en vertu d’une entente entre le Québec et la France.
EN FORMATION UNIVERSITAIRE
Clientèle admissible
Pour être admissible, l’étudiant doit poursuivre des études ou des activités de recherche dans une université du Québec.
Des bourses existent pour :
• les programmes de doctorat;
• les études postdoctorales;
• un court séjour de recherche ou de perfectionnement.
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AUTRES BOURSES
Plusieurs autres programmes de bourses visant les étudiants internationaux sont disponibles. En voici une liste non
exhaustive :
• Le programme de bourses de doctorat en recherche pour étudiants étrangers du Fonds de recherche du Québec
- Nature et technologies (FRQNT) a pour objectifs de stimuler l’intérêt des étudiants internationaux à entre-
prendre ou à poursuivre des études doctorales au Québec, et d’aider financièrement les meilleurs candidats
étrangers désirant réaliser un doctorat dans les domaines des sciences naturelles, des sciences mathéma-
tiques et du génie.
• Le programme de stages internationaux du FRQNT a pour objectif de favoriser la mobilité internationale d’étudiants
dont les activités de recherche s’inscrivent dans la programmation scientifique des regroupements stratégiques
financés par le Fonds. Le stage est un outil supplémentaire mis à la disposition des regroupements stratégiques
pour renforcer leur action sur la scène internationale dans le cadre de projets ou de partenariats de recherche
établis ou en voie de développement.
• Le programme Samuel-De Champlain regroupe l’ensemble des appels à projets de coopération scientifique et
universitaire financés par la Commission permanente de coopération franco-québécoise. Ce programme est
administré par le Conseil franco-québécois de coopération universitaire et comprend deux parties : un volet
« formation » et un volet « recherche » (ce dernier, quoiqu’ouvert à toute thématique, vise, pour une partie de
l’appel à projets, des thématiques en lien avec les priorités des gouvernements québécois et français).
• Programme Accélération du MITACS : Pour renforcer des collaborations internationales de recherche, Mitacs
Globalink facilite la mobilité étudiante bilatérale entre le Canada et les pays partenaires de Mitacs. Les étudiants
participants acquièrent de l’expérience de recherche internationale, découvrent une nouvelle c¬ulture et élar-
gissent leur réseau professionnel.
• L’Association internationale des études québécoises, qui cherche à promouvoir et à développer les études québé-
coises hors de nos frontières, offre deux programmes de bourses pour attirer des étudiants internationaux.
La bourse Gaston-Miron permet à des étudiants du 3e cycle universitaire, aux études ou en début de carrière
universitaire, de faire un stage de recherche en littérature et culture québécoises au Québec, et la bourse McGill
vise à faire connaître la culture québécoise à un étudiant universitaire hors Québec.
• D’autres bourses, offertes par des établissements d’enseignement eux-mêmes, existent grâce, notamment, à
des fondations. Pour plus d’informations, l’étudiant peut consulter le site Web de chaque université.
• Le programme canadien de bourses de la Francophonie, géré par Affaires mondiales Canada, offre des bourses
d’études au Canada pour des étudiants de pays de la francophonie, bourses qui sont accordées pour une forma-
tion universitaire de 2e ou de 3e cycle et pour une formation technique et professionnelle.
• Affaires mondiales Canada offre aussi les bourses suivantes mises à la disposition des étudiants étrangers :
programme de bourses (leadership) Canada-CARICOM, programme de leadership pour le personnel ensei-
gnant Canada-CARICOM, bourses d’échange (leadership) Canada-Chili, programme des futurs leaders dans
les Amériques, bourses et programmes d’échanges éducationnels pour le développement Canada-ANASE,
programme d’échanges universitaires Canada-Chine, programme de bourses de l’Université virtuelle Canada-
CARICOM, et bourses Canada-Brésil - Projets de recherche conjoints.
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EXEMPTIONS DES DROITS
DE SCOLARITÉ SUPPLÉMENTAIRES
EXIGÉS DES ÉLÈVES ET DES
ÉTUDIANTS INTERNATIONAUX
Les exemptions des droits de scolarité supplémentaires permettent aux élèves et étudiants internationaux sélectionnés
d’être exemptés des droits de scolarité supplémentaires normalement exigés pour la poursuite d’études au Québec. Cette
mesure leur permet de bénéficier des mêmes droits de scolarité que les élèves et étudiants québécois pour les études en
formation professionnelle, en formation collégiale technique et en formation universitaire.
Clientèle admissible
Les catégories de personnes qui peuvent, à certaines conditions, être exemptées des montants supplémentaires sont:
• les élèves et étudiants exemptés en vertu des quotas d’exemptions, qui sont gérés à la formation professionnelle par
l’organisme Éducation internationale et au collégial par la Fédération des cégeps [collégial public] et l’Association des
collèges privés du Québec (ACPQ) [collégial privé];
• les bénéficiaires de bourses d’excellence du gouvernement du Québec;
• les étudiants en formation universitaire provenant d’un pays où une entente est signée entre le gouvernement du
Québec et leur gouvernement ou une organisation internationale;
• les étudiants inscrits à des cours en langue et littérature françaises ou en études québécoises et qui étudient à temps
plein dans un programme de grade universitaire (baccalauréat, maîtrise et doctorat);
• les membres du personnel des missions diplomatiques, leur conjoint et leurs enfants;
• le personnel d’une organisation internationale gouvernementale ou non gouvernementale établie au Québec;
• les élèves et étudiants ressortissants de la France et de la Communauté française de Belgique, visés par une entente
signée par le gouvernement du Québec qui prévoie des dispositions particulières;
• les réfugiés, les personnes protégées ou à protéger, titulaires d’un certificat de sélection du Québec;
• les conjoints et enfants de certains travailleurs temporaires;
• certaines personnes autorisées à déposer au Canada une demande de résidence permanente et qui sont titulaires d’un
certificat de sélection du Québec.
25
ÉTUDIANTS FRANÇAIS
En vertu de l’entente signée entre le gouvernement du Québec et celui de la France en matière de mobilité étudiante, les
étudiants français de niveau universitaire de 1er cycle (baccalauréat) peuvent se prévaloir du tarif canadien non-résident du
Québec. Les Français étudiant dans un programme de 2e ou de 3e cycle (maîtrise et doctorat), de même que ceux qui étudient
en formation professionnelle ou au niveau collégial technique, ont, quant à eux, accès au tarif québécois.
26
Important à savoir à propos de la demande
En vertu des ententes, le pays de l’étudiant est responsable de la sélection des candidatures. Toute demande d’exemp-
tion doit être acheminée par l’intermédiaire des autorités officielles de son pays, c’est-à-dire le représentant désigné
à titre de responsable de la gestion des exemptions. Il n’est pas possible, ni pour l’étudiant ni pour le gouvernement
du Québec, de contourner cette formalité. Aucune demande envoyée directement par les étudiants au ministère de
l’Éducation et de l’Enseignement supérieur ne sera considérée.
Durée de l’exemption
Chaque exemption des droits de scolarité supplémentaires est accordée pour une inscription à temps plein à des
cours crédités dans le programme pour lequel l’exemption est demandée. La durée de l’exemption varie en fonc-
tion du cycle d’études :
• Au programme de baccalauréat (1er cycle) : la durée maximale est de 3 années consécutives pour un programme
de 90 crédits et de 4 années consécutives pour un programme de 120 crédits.
• Au programme de maîtrise (2e cycle) : la durée maximale est de 2 années consécutives.
• Au programme de doctorat (3e cycle) : la durée maximale est de 3 années consécutives.
Les études libres et les programmes courts de tous les niveaux sont exclus (ex. : certificat, microprogramme,
diplôme d’études supérieures spécialisées, etc.).
Pour plus d’informations au sujet des conditions et des obligations liées à l’exemption, l’étudiant peut consulter
le site du MEES.
27
9
POSSIBILITÉS D’EMPLOI
PENDANT ET APRÈS LES ÉTUDES
Différentes possibilités s’offrent aux étudiants pour qu’ils puissent travailler pendant et après leurs études.
Même si la formation professionnelle n’est pas considérée comme de niveau postsecondaire, les permis d’études
accordés pour des programmes de ce type portent la mention postsecondaire. Cette particularité existe pour
que ces étudiants puissent eux aussi profiter du privilège lié à la poursuite d’un travail à temps partiel sans
avoir à obtenir un permis de travail.
Par ailleurs, un étudiant peut être amené à effectuer un stage obligatoire et contributoire à son programme d’études
québécois. Dès qu’il projette d’effectuer un stage à temps plein, l’étudiant, en plus d’être titulaire d’un permis d’études
valide et d’être inscrit à temps plein dans un programme de formation professionnelle, collégiale ou universitaire d’un
établissement désigné, doit obtenir un permis de travail de type « stage/coop ». Il faut préciser qu’un stage d’observa-
tion où l’étudiant ne prend pas part aux tâches n’exige pas de permis de travail « stage/coop ». Pour plus d’informations
au sujet du permis de travail « stage/coop », l’étudiant peut consulter le site d’IRCC.
Dans le cas où l’étudiant est inscrit dans un établissement étranger et souhaite venir faire un stage au Québec, il doit
obtenir une évaluation d’impact sur le marché du travail (EIMT), un certificat d’acceptation du Québec pour emploi
ainsi qu’un permis de travail. Il existe certains cas de dispense d’EIMT, dont le programme Expérience internationale
Canada (EIC) offert dans certains pays ayant signé une entente avec le Canada. Pour plus d’informations au sujet d’EIC,
l’étudiant peut consulter le site d’IRCC. Un étudiant venant d’un pays qui n’a pas signé d’entente avec le Canada et qui
souhaite bénéficier d’EIC peut faire appel à l’une des organisations reconnues pour les jeunes étrangers.
28
Possibilité de demeurer au Québec à titre permanent
Pour demeurer au Québec à titre permanent après l’obtention d’un diplôme québécois, l’étudiant doit procéder en
deux étapes :
2. Faire une demande de résidence permanente auprès du gouvernement du Canada, délivrée par IRCC
Après l’obtention de son CSQ, le candidat doit faire une demande de résidence permanente auprès du gouvernement
du Canada, sur le site d’IRCC.
29
Plusieurs programmes de formation collégiale et universitaire obtiennent des taux de placement très élevés. Les
formations dans les domaines de la santé et des sciences appliquées offrent des perspectives d’insertion en emploi
particulièrement favorables depuis plusieurs années et pour l’avenir prévisible. Bien que cette liste ne soit pas exhaus-
tive, en voici plusieurs exemples3 :
Sciences infirmières
Médecine
Techniques de l’informatique
Sciences de l’informatique
Universitaire
Génie électrique, électronique et des communications
Universitaire Actuariat
Pour la formation professionnelle, plusieurs programmes présentent également de bonnes perspectives d’emploi. Les
cinq domaines les plus prometteurs sont :
• Entretien d’équipement motorisé;
• Fabrication mécanique;
• Mécanique d’entretien;
• Métallurgie;
• Santé.
Pour connaître l’ensemble des programmes en formation professionnelle ainsi que les débouchés professionnels pour
chacun d’eux, l’étudiant peut consulter le site Québec métiers d’avenir, qui présente les formations aux perspectives
acceptables et positives au Québec.
3 Ces exemples ne sont donnés qu’à titre indicatif seulement. Cette liste de programmes qui obtiennent des taux de placement élevés peut être amenée
à évoluer. Le cas échéant, la liste pourra être reconsidérée.
30
10
APPRENTISSAGE
DU FRANÇAIS
MILIEU FRANCOPHONE
Phare de la francophonie au cœur des Amériques, le Québec offre aux étudiants l’occasion de vivre et d’étudier en fran-
çais. La plupart des universités et des collèges proposent des cours de français langue étrangère et langue seconde
toute l’année.
11
COMPARABILITÉ
DES DIPLÔMES
La reconnaissance de crédits obtenus à l’étranger relève de chaque établissement, qui assume l’entière respon-
sabilité de déterminer les exigences relatives à la reconnaissance des crédits et à l’admissibilité des étudiantes et
étudiants à un de ses programmes. L’étudiant doit donc communiquer directement avec l’établissement de son choix
pour connaître les différentes modalités liées à la reconnaissance de ses acquis à l’étranger et à son admissibilité au
programme québécois souhaité.
Il faut préciser qu’une fois le programme québécois terminé, la reconnaissance à l’extérieur du Québec du diplôme
obtenu ne dépend pas du gouvernement du Québec.
Par ailleurs, le MIDI offre un service d’évaluation comparative des études effectuées hors du Québec. Il indique à quels
repères scolaires (ou principaux diplômes) et à quels domaines de formation du Québec peuvent être comparées les
études effectuées à l’extérieur du Québec.
L’évaluation comparative n’est ni un diplôme ni une équivalence de diplôme.
Il s’agit d’un avis d’expert émis à titre indicatif seulement. Elle ne crée aucune obligation de la part des établissements
d’enseignement, des employeurs, des ordres professionnels ou des autres organismes de réglementation, qui s’en
servent toutefois régulièrement.
L’étudiant qui souhaite faire une demande d’évaluation comparative de ses études effectuées hors Québec, ou qui
souhaite se renseigner davantage sur la démarche, peut consulter le site de Services Québec – Citoyens.
31
12
QUESTIONS
FRÉQUEMMENT POSÉES
Cette section de la trousse porte sur les questions les plus fréquemment posées par les personnes intéressées par des études
au Québec et les réponses qu’il est pertinent de fournir. Cette liste de questions et de réponses a été conçue en collaboration avec
les représentations du Québec à l’étranger, les pupitres du ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF),
la Direction des relations extérieures du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) ainsi que ses secteurs
concernés, et le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI).
Certaines réponses aux questions ciblent plus particulièrement les ressortissants de la France, de la Chine, du Mexique, du
Maghreb, de la Belgique, des États-Unis, de l’Inde, du Brésil et de l’Afrique subsaharienne. Elle répond en cela à la Stratégie
de promotion internationale de l’offre éducative québécoise, qui prévoit que les démarches de prospection et d’attraction
d’élèves et d’étudiants soient menées sur ces neuf territoires prioritaires.
Pour la formation professionnelle et technique, le site Inforoute FPT se présente comme la principale ressource pour
les étudiants internationaux qui désirent connaître l’ensemble des programmes d’études offerts par les commissions
scolaires et les établissements d’enseignement collégial. Ceux qui souhaitent en apprendre plus sur la formation
professionnelle peuvent aussi visiter le site Québec métiers d’avenir, qui recense les programmes d’études en français
et en anglais et dispose d’un moteur de recherche offrant la possibilité de sélectionner le programme désiré.
Pour la formation collégiale, le site CégepsduQuébec présente un moteur de recherche par secteur d’études,
programme et région.
Pour la formation universitaire, l’étudiant est invité à faire ses recherches directement auprès des établissements
qui l’intéressent.
32
Les universités, quant à elles, offrent l’enseignement universitaire, qui suit la formation collégiale préuniversitaire. Les
études universitaires comprennent les programmes de baccalauréat (premier cycle), de trois ou de quatre années selon
la discipline; les programmes de maîtrise (deuxième cycle), d’une ou de deux années; et les programmes de doctorat
(troisième cycle), de trois années ou plus. La plupart des établissements offrent également des programmes courts
(certificats, diplômes d’études supérieures spécialisées, etc.) à durée variable.
HEC Montréal est la première école de gestion au Canada et l’un des établissements québécois les plus ouverts sur
l’international. Elle offre des programmes à dominante internationale comme son baccalauréat en administration des
affaires, trilingue.
L’ÉTS s’est spécialisée dans le génie et le transfert technologique. Pendant leur cursus, les étudiants doivent effectuer
trois stages en industrie. L’ÉTS offre des programmes de baccalauréat en génie créés spécifiquement pour les diplômés
de niveau collégial technique qui désirent se doter d’une formation universitaire.
L’ENAP est spécialisée en administration publique. Elle accompagne les individus, les organisations et les gouvernements
dans le développement et le renouvellement d’une administration publique. Ses domaines de recherche sont liés à la
gestion publique.
L’INRS a un mandat particulier de recherche : il forme aux cycles supérieurs des étudiants qui doivent participer à la
recherche. L’Institut a développé des créneaux liés à la santé, à l’environnement et aux télécommunications.
L’Université Concordia se distingue dans les domaines des arts et de l’aéronautique, et offre notamment plusieurs
programmes d’échanges internationaux.
L’Université Laval offre plus de 400 programmes d’études, dont plusieurs formations sur mesure, continues et à
distance. Elle se distingue notamment en neuro-photonique, en agriculture-alimentation et en océanographie nordique.
Elle est aussi la seule à former des ingénieurs forestiers et des ingénieurs du bois jusqu’au doctorat.
L’Université McGill est l’une des plus reconnues en Amérique du Nord, notamment pour ses activités de recherche dans
les domaines de la médecine, des sciences de la santé et de la chimie verte.
L’Université de Montréal est une université généraliste connue pour ses programmes de formation dans tous les
secteurs. Elle est un leader mondial dans le domaine de la recherche en intelligence artificielle.
Polytechnique Montréal, un des plus importants établissements d’enseignement et de recherche au Canada, est
la première école dans son domaine au Québec en raison de l’ampleur des fonds alloués à la recherche. Le génie
biomédical, un de ses fers de lance, est un domaine en émergence.
L’UQAT est un établissement régional enraciné dans son milieu. Elle se distingue en formation et en recherche dans les
domaines des mines et de la forêt.
L’UQAC est aussi une université régionale. Ses chercheurs en technologies de l’aluminium, en études sur le givrage, en
géologie et en histoire des populations sont particulièrement bien reconnus.
L’UQAM forme des professionnels dans les domaines de l’art, de l’éducation, de la communication, de la gestion, de
la science politique, des sciences et du droit. Elle se distingue par ses services aux étudiants et par ses activités de
recherche souvent axées sur les préoccupations sociales.
L’UQO contribue au développement scientifique, notamment par son Institut des sciences de la forêt tempérée.
33
L’UQAR propose des formations sur les sciences de la mer, le développement régional et la nordicité. Elle jouit d’une
notoriété mondiale dans le domaine de l’océanographie. On y trouve le siège du Réseau Québec maritime (RQM), qui
regroupe l’ensemble des chercheurs québécois en sciences de la mer.
L’UQTR se distingue pour l’originalité de ses programmes spécialisés et bien adaptés au marché du travail. En recherche,
l’UQTR a développé les créneaux de la biologie médicale, des arts et de l’électronique industrielle.
L’Université de Sherbrooke a comme spécificité les programmes coopératifs, alternance entre stages rémunérés et
sessions d’études dans 30 programmes. En recherche, elle se distingue dans les domaines des matériaux et de la
physique quantique.
5. Quelles sont les meilleures universités québécoises? Existe-t-il un classement des meil-
leures universités et écoles au Québec?
Il n’existe pas à proprement parler de classement des meilleures universités au Québec. Cependant, selon le Times
Higher Education World Rankings 2018, qui liste les 1 000 meilleures universités à l’échelle mondiale, six sont des
universités québécoises (McGill au 42e rang, l’Université de Montréal au 108e, l’Université Laval au 276e, Concordia au
501e, le réseau de l’Université du Québec au 574e et l’Université de Sherbrooke au 580e).
De plus, Research Infosource inc., qui est une division de la firme de consultation industrielle The Impact Group, publie
chaque année un palmarès des 50 meilleures universités en recherche au Canada, parmi lesquelles se démarquent
avantageusement les universités québécoises (notamment McGill en 2e position, l’UdeM en 4e et l’Université Laval en 6e
selon les dernières données disponibles pour 2016).
En 2018, selon le QS Best Student Cities 2018, Montréal figure comme la meilleure ville où étudier en Amérique du Nord,
et se place 4e dans le monde après Londres (1re), Tokyo (2e) et Melbourne (3e). Le QS Best Student Cities s’appuie sur six
catégories : le classement des universités; le bassin d’étudiants; la désirabilité; l’activité des employeurs; le coût de
la vie et des études et, nouveau critère cette année, l’expérience étudiante.
7. Une famille s’apprête à immigrer au Québec; comment peut-elle inscrire son enfant
à une école primaire ou secondaire?
L’étudiant doit se référer à l’information qui se trouve sur le site du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de
l’Inclusion (MIDI) afin de trouver une école qui lui convient selon différents critères (proximité géographique, municipalité,
commission scolaire, etc.).
8. Y a-t-il des examens de sélection à passer pour être admis dans un établissement
de formation professionnelle, d’enseignement collégial ou universitaire?
Cela dépend de chaque établissement, ainsi que du programme d’études envisagé. L’étudiant doit contacter
l’établissement choisi et vérifier les modalités d’admission qui s’appliquent.
34
9. Quels sont les documents à fournir pour être admis dans un établissement québécois?
Pour étudier au Québec, un étudiant international doit d’abord être admis dans l’établissement d’enseignement désigné
de son choix situé au Québec. Pour ce faire, il doit présenter une demande d’admission. Pour connaître les différentes
modalités liées à sa demande d’admission, l’étudiant est invité à communiquer directement avec l’établissement de
son choix.
Par la suite, il devra obtenir un certificat d’acceptation du Québec (CAQ) pour études auprès du MIDI, ainsi qu’un permis
d’études délivré par IRCC. Cette obligation s’applique pour tout programme d’études de plus de six mois. Certains
ressortissants étrangers doivent aussi se procurer un visa de résident temporaire pour entrer au Canada. Dans ce cas,
c’est le Bureau canadien des visas qui le délivrera en même temps que le permis d’études.
Finalement, l’étudiant doit obtenir une assurance maladie et hospitalisation du Québec valide pour toute la durée de
son séjour d’études au Québec, sauf si son pays d’origine est visé par une entente de sécurité sociale conclue avec le
Québec.
Pour plus d’information sur les documents à obtenir, voir la section 5 portant sur les Étapes à suivre pour étudier au
Québec.
Parmi eux, l’avantage linguistique distingue l||e Québec des autres provinces canadiennes : on y vit et on y étudie en
français, ce qui représente un plus dans la vie des étudiants francophones. Les étudiants bénéficient également d’un
coût de la vie accessible et très compétitif, en plus d’étudier dans des établissements d’enseignement reconnus
internationalement.
La réussite des étudiants est au cœur des priorités de l’enseignement québécois. Les établissements offrent un
encadrement exceptionnel pour que les étudiants internationaux réussissent leurs études, se logent décemment,
s’intègrent à la vie locale et organisent le mieux possible leur vie étudiante au Québec.
Les étudiants peuvent savourer la convivialité chaleureuse des Québécois et tirer profit de plusieurs belles rencontres
internationales et de multiples activités culturelles et sportives. Dans toutes les villes du Québec, été comme hiver, de
nombreux festivals et des célébrations variées sont organisés.
De plus, des projets pilotes d’apprentissage accru en milieu de travail sont mis en œuvre depuis 2015. Ils visent une plus
grande présence des élèves en entreprise. Les heures de formation en entreprise peuvent correspondre à plus de 50 %
des heures prévues au programme d’études.
Au niveau collégial, dans les programmes techniques, plusieurs établissements proposent des stages, de l’alternance
travail-études et des apprentissages en milieu de travail. En 2015-2016, en réponse à un sondage de la Fédération des
cégeps, 37 cégeps ont déclaré offrir des stages dans 80 % de leurs programmes.
Au niveau universitaire, presque tous les établissements offrent des programmes en alternance, dont les plus connus
sont ceux de l’Université Laval, de l’Université de Sherbrooke et de l’ÉTS.
À noter que dans certains cas, l’étudiant, en plus d’être titulaire d’un permis d’études valide et être inscrit à temps plein,
devra obtenir un permis de travail de type « stage/coop ».
35
12. Existe-t-il des programmes à double diplôme?
Plusieurs établissements collégiaux et universitaires québécois ont signé des ententes avec des établissements
étrangers concernant des programmes à double diplôme. Très répandu en Europe, le double diplôme offre aux
étudiants de 2e cycle la possibilité d’acquérir deux diplômes, un premier d’un établissement québécois et un deuxième
d’un établissement d’un pays étranger. L’étudiant est invité à contacter l’établissement de son choix pour en apprendre
davantage sur les possibilités de suivre un programme à double diplôme.
Voir la section 4 pour plus de détails sur les programmes à double diplôme.
13. Peut-on faire un doctorat directement après le baccalauréat, sans passer par la maîtrise, au
Québec?
C’est possible, mais cela ne s’applique que dans certains programmes. L’étudiant est invité à se renseigner directement
auprès de son établissement pour connaître ces programmes.
14. Quelles sont les équivalences entre les diplômes étrangers et québécois?
On ne parle pas d’équivalence des diplômes, mais plutôt d’évaluation comparative des études.
L’Évaluation comparative des études effectuées hors du Québec donne lieu à un document qui indique à quels repères
scolaires (ou principaux diplômes) et à quels domaines de formation du Québec peuvent être comparées les études
effectuées à l’extérieur du Québec. L’évaluation comparative n’est ni un diplôme ni une équivalence de diplôme. C’est
un avis d’expert émis à titre indicatif seulement. Elle ne crée aucune obligation pour les employeurs, les ordres
professionnels ou les autres organismes de réglementation.
15. Existe-t-il des ententes entre collèges étrangers et universités québécoises qui
permettent aux étudiants internationaux d’entrer directement en première année d’un
programme de baccalauréat au Québec, sans devoir effectuer des cours de transition ou de
mise à niveau?
Bien que des projets aient été mis en place durant les dernières années par le biais d’initiatives de certains établissements,
il ne s’agit pas d’un modèle fréquent. De plus, il s’agit plutôt d’une année préparatoire suivie au collège d’origine et qui
mène par la suite à une admission garantie dans l’université québécoise partenaire. L’étudiant est invité à se renseigner
auprès de son établissement d’origine ainsi qu’auprès de l’établissement québécois de son choix.
16. Une formation effectuée à l’étranger est-elle reconnue au Québec? Les diplômes d’un
étudiant lui permettent-ils de s’inscrire directement aux programmes d’études universi-
taires du Québec?
L’étudiant est invité à contacter directement l’établissement d’enseignement qui l’intéresse, car ce sont les
établissements d’enseignement qui déterminent les conditions et procédures d’admission aux programmes ainsi que
la reconnaissance des diplômes.
17. Comment faire reconnaître au Québec des études réalisées à l’étranger, et auprès
de quel organisme, en vue d’une inscription à un programme d’études?
L’étudiant est invité à contacter directement l’établissement d’enseignement qui l’intéresse, car ce sont les
établissements d’enseignement qui déterminent les conditions et procédures d’admission aux programmes ainsi que
la reconnaissance des diplômes.
36
18. Peut-on commencer un programme d’études universitaires à l’étranger
(p. ex., baccalauréat) et le finir au Québec?
La reconnaissance de crédits obtenus à l’étranger relève de chaque établissement, qui assume l’entière responsabilité
de déterminer les exigences relatives à la reconnaissance des crédits et à l’admissibilité des étudiantes et étudiants à un
de ses programmes. L’étudiant doit donc communiquer directement avec l’établissement de son choix pour connaître
les différentes modalités liées à la reconnaissance de ses acquis à l’étranger et à son admissibilité au programme
québécois souhaité.
Il faut préciser qu’une fois le programme québécois terminé, la reconnaissance à l’extérieur du Québec du diplôme
obtenu ne dépend pas du gouvernement du Québec.
Par ailleurs, une personne titulaire d’un DEC peut minimalement poursuivre des études supérieures en France, comme
le présente le site du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en France.
L’étudiant peut aussi s’informer auprès du Centre ENIC-NARIC France, autorité française compétente en matière de
reconnaissance des diplômes étrangers.
PROCESSUS MIGRATOIRES
L’étudiant doit choisir un programme d’études et un établissement d’enseignement désigné par le gouvernement du
Québec.
Dès la réception de la lettre d’admission, il doit déposer une demande de CAQ pour études auprès du ministère de
l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion pour tout séjour de plus de six mois.
À cette fin, l’étudiant doit remplir une demande de CAQ en ligne disponible sur le site Web du MIDI et transmettre les
documents papier exigés.
Il peut aussi déposer une demande par la poste en téléchargeant le formulaire papier de demande de CAQ à partir du
site Web du MIDI. Le candidat n’aura toutefois pas accès à un dossier électronique pour suivre l’état de sa demande et
recevoir les documents par voie électronique.
37
Si la demande est acceptée, une lettre d’acceptation est versée au dossier électronique du candidat et la copie du CAQ
est expédiée par la poste.
Voir la section 5 pour plus de détails sur les étapes à suivre pour étudier au Québec.
22. Un étudiant peut-il faire une demande de CAQ pour études et une demande d’immigration
permanente simultanément?
Non, car en demandant un CAQ, l’étudiant signifie aux autorités son intention de demeurer sur le territoire de façon
temporaire. La double intention n’est pas permise. Ce n’est qu’à la fin de son programme d’études que l’étudiant peut
demander à rester sur le territoire à titre de travailleur qualifié permanent.
Voir la section 9 pour plus de détails sur les possibilités d’emploi après les études.
Le permis d’études n’est pas un visa. La plupart des étudiants internationaux ont également besoin d’un visa de résident
temporaire ou d’une autorisation de voyage électronique (AVE) pour se rendre au Canada. Ces documents sont délivrés
automatiquement avec le permis d’études. Il n’est pas nécessaire de présenter une demande distincte ni de payer
d’autres frais.
25. Comment obtenir un visa de résident temporaire pour étudier au Canada et quelles sont
les conditions à respecter pour l’obtenir?
Certains ressortissants étrangers doivent se procurer un visa de résident temporaire pour entrer au Canada. Dans ce
cas, c’est le Bureau canadien des visas qui le délivre en même temps que le permis d’études. Voir la question 27.
L’étudiant international qui est déjà au Canada et en est à sa première demande de CAQ pour études doit vérifier auprès
d’IRCC où déposer sa demande de permis d’études.
L’étudiant international qui a la citoyenneté américaine ou la résidence permanente aux États-Unis, la citoyenneté
danoise et réside au Groenland, ou la citoyenneté française et réside à Saint-Pierre-et-Miquelon peut obtenir son
permis d’études du gouvernement du Canada à son arrivée au point d’entrée. Dans tout autre cas, l’étudiant doit
déposer une demande auprès du Bureau canadien des visas qui couvre son pays de résidence ou de nationalité. Si c’est
requis, il doit aussi obtenir un visa de résident temporaire ou une AVE. Ces documents sont délivrés automatiquement
avec le permis d’études.
38
27. Un étudiant peut-il partir au Québec avant d’avoir obtenu sa lettre d’introduction, et faire
valider son permis d’études une fois sur place?
Non. Le candidat doit se présenter à la frontière avec la lettre d’introduction (lettre délivrée par le bureau des visas qui
confirme l’approbation de la demande de permis d’études) et son CAQ. Sous réserve de présenter ces deux documents,
son permis d’études peut lui être délivré à la frontière par l’agent d’immigration.
28. Un étudiant mineur peut-il étudier au Québec? Y a-t-il des démarches particulières?
Les exigences varient en fonction de la situation de l’enfant mineur :
• Enfant mineur accompagné;
• Enfant mineur non accompagné;
• Enfant mineur accompagné d’un seul parent.
29. La famille d’un étudiant peut-elle l’accompagner durant ses études? Si oui, comment
doit-il procéder?
C’est possible. Un formulaire de demande de CAQ pour études doit alors être rempli par chaque personne qui fera des
études au Québec. L’étudiant accompagné par sa famille doit démontrer qu’il peut assumer tous les frais de subsistance,
de transport, d’installation et de scolarité, les siens et ceux des membres de sa famille. Il doit aussi posséder une
assurance maladie et hospitalisation qui les couvre, lui et les membres de sa famille qui l’accompagnent.
30. Quelle catégorie de visa les enfants d’un étudiant recevront-ils s’ils l’accompagnent,
s’ils sont majeurs et ont déjà fini leurs études à l’étranger?
Tout dépend de leur âge et de leurs intentions au Québec.
Par définition, un enfant à charge est un enfant de moins de 22 ans, qui n’est ni marié ni conjoint de fait, ou un enfant
de 22 ans ou plus qui, depuis le moment où il a atteint l’âge de 22 ans, n’est pas en mesure de subvenir à ses besoins et
doit dépendre du soutien financier de ses parents en raison de son état physique ou mental. L’enfant du demandeur âgé
de 22 ans ou plus n’est pas considéré comme un enfant à charge.
Les enfants qui ne sont pas des enfants à charge peuvent présenter une demande pour venir au Canada, fondée sur leur
propre situation, à titre d’étudiants internationaux ou dans le cadre de divers programmes d’immigration économique.
31. Est-il possible d’obtenir des bourses pour étudier au Québec? Si oui, à qui l’étudiant
doit-il s’adresser?
La section Bourses d’excellence cible ce sujet. Plusieurs bourses sont offertes pour qu’un étudiant international étudie
au Québec, notamment des bourses d’excellence pour le 3e cycle universitaire et pour la formation professionnelle.
Certaines bourses sont aussi offertes au niveau collégial aux étudiants de l’espace francophone. Le gouvernement
du Canada offre également des bourses aux étudiants étrangers. L’étudiant international est invité à contacter
l’établissement d’enseignement auquel il envisage de s’inscrire pour vérifier quelles bourses sont proposées.
39
32. Existe-t-il des aides financières pour faire un stage professionnel au Québec?
L’étudiant international n’est pas admissible à l’aide financière aux études (AFE) du Programme de prêts et bourses
du régime québécois d’aide financière aux études, administré par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement
supérieur (MEES).
En effet, pour bénéficier du Programme de prêts et bourses, un étudiant doit respecter certains critères d’admissibilité,
notamment détenir la citoyenneté canadienne ou un autre statut légal au Canada. Les aides financières offertes dans le
cadre de ce programme ne s’appliquent pas de facto aux étudiants internationaux.
33. Existe-t-il des bourses pour apprendre le français ou l’anglais (cours de langues)?
Une recension de toutes les bourses offertes aux étudiants internationaux pour l’apprentissage du français ou de
l’anglais sera publiée.
Pour plus d’informations sur les frais liés au séjour d’études, voir la section 6.
36. À combien s’élèvent les droits de scolarité par année (université, cégep, école secondaire)?
Les droits de scolarité d’un étudiant international sont prévus dans les règles budgétaires élaborées par le MEES et
sont sujets à changement chaque année. Pour plus d’informations sur les frais liés au séjour d’études, voir la section 6.
39. L’étudiant bénéficie-t-il de droits de scolarité moins élevés s’il a la double citoyenneté
(p. ex., américaine et canadienne, ou canadienne et française)?
L’étudiant qui a une double citoyenneté, dont la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente au Canada, est
traité, au regard des droits de scolarité, comme un Canadien. Exceptionnellement, s’il est concerné par une entente
intergouvernementale signée par le Québec en matière de droits de scolarité, il est traité selon les termes de cette
entente, à la condition toutefois que le lieu de sa dernière résidence ne soit pas dans une autre province du Canada.
40
Il convient de préciser que, en vertu d’une entente avec la France, tous les étudiants titulaires d’un passeport français
valide sont identifiés comme faisant partie de l’entente. En ce qui concerne les autres pays, seuls les étudiants dont le
nom apparaît sur la liste envoyée par le MEES aux registraires (deux fois par année, soit pour le trimestre d’automne et
les trimestres d’hiver et d’été) sont identifiés comme faisant partie de l’entente.
Les élèves bénéficiant de privilèges liés à leur double citoyenneté ne sont pas considérés comme des résidents du
Québec, mais sont exemptés des droits de scolarité supplémentaires normalement exigés des élèves canadiens
non-résidents du Québec.
40. Les droits de scolarité offerts aux étudiants belges seront-ils bientôt les mêmes
que ceux offerts aux étudiants français?
En vertu de l’entente en matière de mobilité étudiante signée entre le gouvernement du Québec et celui de la
Communauté française de Belgique, les étudiants belges francophones inscrits dans une université québécoise
bénéficieront, dès la session d’automne 2018, du tarif canadien non-résident du Québec pour le niveau universitaire de
1er cycle (baccalauréat) et du tarif québécois pour les programmes de 2e et 3e cycles (maîtrise et doctorat).
41. L’étudiant doit-il obtenir une assurance maladie et hospitalisation? Combien cela lui
coûtera-t-il?
L’étudiant qui n’est pas visé par une entente de sécurité sociale doit effectivement obtenir une assurance maladie et
hospitalisation du Québec. Les frais pour bénéficier d’une telle assurance sont établis par divers assureurs privés et
peuvent varier selon les services offerts. La Régie de l’assurance maladie du Québec ne dispose pas d’informations sur
ces coûts.
L’étudiant visé par une entente de sécurité sociale peut être inscrit au régime d’assurance maladie du Québec et
bénéficier gratuitement de la couverture offerte.
42. L’étudiant peut-il bénéficier d’une assistance médicale pendant son séjour d’études au
Québec?
L’étudiant international doit détenir une assurance maladie et hospitalisation valide pour toute la durée de ses études
au Québec pour bénéficier d’une assistance médicale.
41
FRANCISATION
L’étudiant peut également suivre des cours de langues hors des établissements reconnus par le MEES (écoles de
langues privées, organismes communautaires, cours particuliers, autoformation, etc.).
44. Quelles sont les meilleures options pédagogiques (d’écoles, de cours) pour apprendre
le français?
Le choix des options dépend des besoins de l’étudiant. Voir la question 53 pour les différentes options.
46. Que peut faire un étudiant s’il n’a pas une connaissance parfaite de la langue française,
mais qu’il souhaite étudier au Québec?
Le Québec étant une province francophone, il est nécessaire de parler français autant dans la vie professionnelle que
dans la vie sociale. Il est donc recommandé aux personnes non francophones de suivre des cours de français avant leur
arrivée au Québec et, au besoin, de se perfectionner une fois sur place.
Si la connaissance du français est une condition d’admission de l’établissement d’enseignement dans lequel l’étudiant
souhaite s’inscrire, il existe, partout dans le monde, des centres offrant des cours et des tests de français reconnus par
le Québec : les centres agréés TEF et TEFaQ et les centres agréés TCF et TCFQ.
De plus, le MIDI a signé des ententes de service avec certaines Alliances françaises et certains instituts hors Québec
pour que les personnes désireuses d’immigrer au Québec apprennent ou perfectionnent le français. L’étudiant peut
consulter la liste des ententes signées avec des écoles de langues sur le site Web du MIDI.
47. Si l’étudiant ne comprend pas la langue française, peut-il d’abord suivre des cours
en anglais, et étudier la langue française en même temps?
Cela dépend des conditions d’admission propres à chaque établissement d’enseignement. L’étudiant est invité à
consulter l’établissement dans lequel il souhaite s’inscrire.
42
49. Existe-t-il des programmes bilingues en anglais-français dans les universités ou les
collèges?
Bien qu’assez limitée, une offre de programmes d’études bilingue existe dans certains domaines. L’étudiant doit
s’informer auprès de l’établissement d’enseignement dans lequel il souhaite s’inscrire pour en apprendre plus sur ces
programmes.
53. Peut-on suivre des programmes d’études en anglais en dehors des établissements
anglophones?
Bien qu’assez limitée, une offre de programmes d’études en anglais existe en dehors des universités anglophones. De
plus, plusieurs collèges publics et privés offrent des programmes de formation en anglais. L’étudiant doit s’informer
auprès de l’établissement de son choix pour en apprendre plus à ce propos.
Par ailleurs, l’étudiant qui doit effectuer un stage, rémunéré ou non, faisant partie intégrante de son
programme d’études québécois, doit obtenir un permis de travail propre à une démarche de stage auprès des
autorités canadiennes.
Pour plus d’informations sur les possibilités d’emploi pendant les études, voir la section 9.
55. Quels documents un étudiant doit-il obtenir s’il effectue un stage au Québec pendant
sa formation?
Pour effectuer un stage au Québec dans le cadre d'un programme d'études québécois, il faut :
• Être titulaire d’un permis d’études valide et être inscrit à temps plein dans un programme de formation
professionnelle, collégiale ou universitaire d’un établissement désigné;
43
• Être titulaire d’un permis de travail de type « stage/coop » pour un stage à temps complet. Il faut préciser
qu’un stage d’observation où l’étudiant ne prend pas part aux tâches ne nécessite pas la possession d’un
permis de travail « stage/coop ». Pour plus d’information au sujet du permis de travail « stage/coop », l’étu-
diant peut consulter le site d’IRCC. Certains programmes d’études exigent une expérience de travail.
Pour effectuer un stage au Québec dans un programme d'études effectué à l'étranger, il faut :
• Obtenir une évaluation d’impact sur le marché du travail (EIMT). Il faut souligner qu’il existe certains cas de
dispense d’EIMT, dont le programme Expérience internationale Canada (EIC) offert dans certains pays ayant
signé une entente avec le Canada. Pour plus d’information au sujet d’EIC, l’étudiant peut consulter le site
d’IRCC. Un étudiant venant d’un pays qui n’a pas signé d’entente avec le Canada et qui souhaite bénéficier
d’EIC peut faire appel à l’une des organisations reconnues pour les jeunes étrangers, comme le précise IRCC;
• Être titulaire d’un CAQ pour emploi;
• Être titulaire d’un permis de travail de type « stage/coop ».
Pour plus d’informations sur les possibilités de stages au Québec, voir la section 9.
56. Est-il possible d’aller faire un stage au Québec en tant qu’étudiant international?
Oui, voir la question précédente.
57. Un étudiant peut-il créer une entreprise au Québec, durant ses études, en ayant
un permis d’étudiant?
Oui, mais l’étudiant doit se conformer aux exigences du programme des étudiants à cet égard. Il doit vérifier les règles
de travail hors campus, et celles de travail sur le campus sur le site d’IRCC.
Le conjoint ou la conjointe qui l’accompagne peut-il créer une entreprise avec son permis de travail temporaire ouvert?
Le conjoint ou conjoint de fait de l’étudiant peut demander un permis de travail ouvert, qui est valide pour la même
période que celle de son permis d’études, selon les conditions suivantes :
Un permis de travail ouvert est un permis de travail qui n’est pas lié à un emploi donné. Les documents suivants pour
présenter une demande de permis de travail ne sont donc pas exigés :
• une étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) ou;
• une preuve qu’un employeur a présenté une offre d’emploi par l’intermédiaire du Portail des employeurs et
qu’il a payé les frais relatifs à la conformité de l’employeur.
44
TRAVAIL APRÈS LES ÉTUDES
58. Une fois sa formation terminée, l’étudiant peut-il rester au Québec et y travailler?
Un étudiant diplômé peut demander un permis de travail post-diplôme pour travailler à temps plein à la suite de ses
études. Le permis de travail post-diplôme s’obtient après avoir satisfait à toutes les exigences d’un programme d’études
de plus de 8 mois à temps plein dans un établissement d’enseignement désigné. Ce statut temporaire remplace son
permis d’études.
Si l’étudiant fait le choix de rester au Canada de façon définitive après l’obtention d’un diplôme québécois, il doit
procéder en deux étapes : obtenir un CSQ délivré par le MIDI, et faire une demande de résidence permanente auprès du
gouvernement du Canada.
Pour plus d’informations sur les possibilités de rester au Québec après ses études, voir la section 9.
59. Est-il possible, lorsque l’on n’est plus inscrit dans un établissement désigné, de faire
un stage professionnel au Québec, une fois son programme d’études terminé?
En vertu de la réglementation fédérale, un stage, rémunéré ou non, est généralement considéré comme du travail.
Les étudiants internationaux qui souhaitent effectuer un stage au pays, sont donc assujettis aux règles applicables aux
travailleurs étrangers temporaires du gouvernement du Canada, indiquées sur le site d’IRCC.
60. Quels sont les programmes d’avenir pour pouvoir facilement trouver un emploi au Québec
après avoir obtenu un diplôme d’études québécois?
Plusieurs programmes de formation professionnelle, collégiale et universitaire obtiennent des taux de placement très
élevés. Les formations dans les domaines de la santé et des sciences appliquées offrent des perspectives d’insertion
en emploi particulièrement favorables depuis plusieurs années et pour l’avenir prévisible. Voici les domaines les plus
prometteurs pour chaque niveau d’enseignement :
À la formation professionnelle
• Entretien d’équipement motorisé
• Fabrication mécanique
• Mécanique d’entretien
• Métallurgie
• Santé
À la formation collégiale
• Soins infirmiers
• Techniques de génie mécanique
• Techniques de l’informatique
• Technologie de la mécanique du bâtiment
• Technologie de l’électronique industrielle
À la formation universitaire
• Génie électrique, électronique et des communications
• Génie informatique et de la construction des ordinateurs
• Génie mécanique
• Sciences de l’informatique
• Sciences infirmières
Pour plus d’informations, voir la section 9 sur les possibilités d’emploi après les études.
45
61. Quels programmes de formation, préuniversitaires et universitaires, donnent accès
au Programme de l’expérience québécoise (PEQ)?
Les diplômes qui donnent accès au PEQ sont :
• le diplôme d’études professionnelles (DEP), qui sanctionne 1 800 heures ou plus de formation professionnelle;
• le DEP suivi d’une attestation de spécialisation professionnelle (ASP), qui sanctionne 1 800 heures ou plus
de formation continue (ce qui correspond généralement à deux ans d’études à temps plein) dans la mesure
où le parcours scolaire offre une formation menant à l’exercice d’un métier donné, ce qui exclut les DEP de
plus courte durée et le cumul de deux DEP dont chaque programme dure moins de 1 800 heures, le diplôme
d’études secondaires (DES) général et les attestations d’études professionnelles (AEP);
• le diplôme d’études collégiales (DEC) de formation technique, ce qui exclut le DEC général et les attestations
d’études collégiales (AEC);
• le diplôme d’études universitaires de 1er cycle, qui sanctionne un baccalauréat, ce qui exclut les programmes
de 1er cycle de courte durée tels que les certificats ou les majeures;
• le diplôme d’études universitaires de 2e cycle, qui sanctionne une maîtrise, ce qui exclut les programmes de courte
durée tels que les microprogrammes de 2e cycle et les diplômes d’études supérieures spécialisées (DESS);
• le diplôme d’études universitaires de 3e cycle, qui sanctionne un doctorat.
l’appartenance à la sous-catégorie des travailleurs qualifiés (âge du candidat, intention de s’établir et d’occuper un
emploi au Québec);
• le respect des conditions de séjour au Québec;
• le type d’emploi occupé et ses caractéristiques (rémunération, temps plein, durée, niveau de compétence, etc.);
• la connaissance requise du français oral;
• la capacité d’autonomie financière du candidat.
63. Quelles sont les perspectives de travail de l’étudiant après l’obtention d’un diplôme
d’un établissement québécois?
Tout d’abord, il doit disposer d’un statut de travailleur temporaire ou de résident permanent pour travailler au Québec
(voir la question 60). Les étudiants internationaux diplômés au Québec ont l’avantage de posséder un diplôme reconnu
au Québec. De plus, certains d’entre eux possèdent déjà une expérience professionnelle acquise dans le cadre des
stages. Pendant la durée des études, ils ont déjà entamé leur processus d’intégration à la société québécoise. Tous ces
facteurs leur facilitent l’accès au marché du travail québécois.
Voir la section 9 pour plus d’informations sur les possibilités d’emploi après les études.
46
13
PERSONNES-RESSOURCES
La section suivante présente les coordonnées des personnes-ressources qui pourront aider les étudiants en répondant
à leurs questions.
Centre de renseignements,
Pour des questions
ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur :
générales d’étudiants
internationaux qui 1035, rue De La Chevrotière
planifient un séjour Québec (Québec)
d’études au Québec ou G1R 5A5
qui sont déjà au Québec Téléphone : 418 643-7095
Sans frais : 1 866 747-6626
Télécopieur : 418 646-6561
L’étudiant peut aussi formuler une demande à l’adresse suivante :
https://joindre.education.gouv.qc.ca/fr/index_fr.php
47
Pour transmettre Direction de l’accès aux services
une demande de Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion
renseignements ou 800, boulevard De Maisonneuve Est, bureau 301
des documents en Montréal (Québec) H2L 4L8
lien avec les services
de francisation
48
14
RÉFÉRENCES INTERNET
Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur
Section « Étudier au Québec » :
Processus migratoire
Pour obtenir de l’information générale sur les séjours d’études pour les étudiants internationaux : http://www.immi-
gration-quebec.gouv.qc.ca/fr/immigrer-installer/etudiants/index.html
Pour demander un CAQ et connaître la liste des exemptions : www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/demande-caq-etudes.
Pour demander un permis d’études et, le cas échéant, un visa de résident temporaire : www.cic.gc.ca/francais/etudier/
etudier.asp.
Possibilité d’emploi
Pour la possibilité de demeurer au Québec après les études : www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/peq-etudiants
Assurances et hospitalisation
Pour connaître la liste des pays signataires d’une entente de sécurité sociale : http://www.ramq.gouv.qc.ca/fr/immi-
grants-travailleurs-etudiants-etrangers/assurance-maladie/Pages/admissiblite.aspx
Soutien à la francisation
Francisation en ligne (FEL) : http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/langue-francaise/apprendre-ligne/index.html
Service d’intégration en ligne (SIEL) : http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/services/siel/index.html
49
15
ANNEXES
50
École nationale d’administration publique
Seule université francophone spécialisée en administration publique en Amérique du Nord, l’École nationale d’adminis-
tration publique (ENAP) accompagne depuis près de 50 ans les individus, les organisations et les gouvernements dans
le développement et le renouvellement d’une administration publique moderne et efficace. Ses activités de recherche
portent notamment sur le management public, le développement et l’évaluation des politiques et des programmes
publics, le management du réseau de la santé et ses politiques, la gouvernance publique et ses nouvelles formes, la
gestion et les politiques internationales.
L’ENAP offre seulement des programmes d’études supérieures.
Université Bishop’s
L’Université Bishop’s, fondée en 1843, est située à Sherbrooke. Elle accueille environ 2 500 étudiants dans cinq pôles de
formation : administration, éducation, sciences humaines, sciences sociales et mathématiques. La petite taille de l’uni-
versité favorise une interaction de qualité entre étudiants et professeurs. Quatre secteurs de recherche sont priorisés :
santé et bien-être psychologique, astrophysique stellaire et relativité, changements climatiques et environnementaux,
et identités sociales et culturelles.
Bishop’s offre des programmes de 2e cycle en éducation, en physique, en informatique, en études environnemen-
tales, en administration et en science brassicole.
Université Concordia
Située à Montréal et offrant un enseignement en anglais, Concordia accueille plus de 36 000 étudiants, dont
5 500 étudiants internationaux. La recherche occupe une place importante dans ses facultés. Concordia dispose en
effet de 18 unités de recherche, se distingue dans les domaines des arts visuels et de l’aéronautique et offre plusieurs
programmes d’échanges internationaux.
Concordia offre plusieurs programmes de 2e et de 3e cycle, notamment en administration, en génie, en environne-
ment, en science et en arts.
Université Laval
Première université francophone d’Amérique, l’Université Laval est établie dans la ville de Québec. Elle accueille dans
ses 38 pavillons plus de 40 000 étudiants, dont 5 500 étudiants internationaux venus de 120 pays à travers le monde.
L’Université Laval offre plus de 400 programmes d’études, dont une multitude de formations sur mesure, continues et
à distance. Au 6e rang des universités canadiennes au chapitre des fonds de recherche, elle se distingue dans plusieurs
domaines de recherche, dont les études nordiques, l’optique-photonique et l’alimentation.
L’Université Laval offre plusieurs programmes de 2e et de 3e cycle, notamment en architecture, en droit, en fores-
terie, en médecine, en administration et en sciences sociales.
51
Université McGill
Fondée à Montréal en 1821, l’Université McGill est mondialement reconnue pour l’excellence de ses programmes d’en-
seignement et de recherche. McGill compte 2 campus, 10 facultés, 12 écoles professionnelles, 300 programmes d’études
– en majorité en anglais – et accueille près de 41 000 étudiants, dont plus de 9 700 dans les cycles supérieurs. McGill
accueille 12 000 étudiants originaires de près de 150 pays, ce qui représente près de 30 % de sa population étudiante.
McGill offre plusieurs programmes de 2e et de 3e cycle dans divers domaines. De plus, elle dispose de chercheurs
de pointe, notamment dans les domaines des neurosciences, de l’épigénétique, du développement durable et de
l’intelligence artificielle.
Université de Montréal
L’Université de Montréal offre près de 250 programmes au 1er cycle. Il s’agit d’une des plus importantes universités
francophones d’Amérique du Nord avec près de 46 000 étudiants, dont plus de 9 000 étudiants internationaux. C’est
la première université francophone canadienne dans les classements internationaux. L’Université de Montréal a deux
écoles affiliées : l’École Polytechnique et HEC Montréal.
L’Université de Montréal offre plus de 400 programmes de 2e et de 3e cycle. Elle est un leader mondial dans le
domaine de la recherche en intelligence artificielle.
52
Université du Québec à Montréal
Située au centre-ville de Montréal, l’Université du Québec à Montréal (UQAM) accueille plus de 41 000 étudiants, dont
plus de 6 000 au 2e cycle et près de 1 900 au doctorat. Plus de 3 500 de ses étudiants sont originaires de 90 pays. L’UQAM
offre 305 programmes d’études dans 40 départements répartis dans six facultés (arts, communication, science poli-
tique et droit, sciences, sciences de l’éducation et sciences humaines) et une école des sciences de la gestion.
L’UQAM offre plusieurs programmes de 2e et de 3e cycle dans divers domaines. Elle dispose de chercheurs qui se
démarquent par leur approche interdisciplinaire axée sur l’innovation sociale et les partenariats.
Université de Sherbrooke
L’Université de Sherbrooke accueille plus de 40 000 étudiants, dont près de 2 500 originaires de 97 pays et territoires
étrangers. Elle compte plusieurs facultés (droit, éducation, génie, lettres et sciences humaines, médecine et sciences
de la santé, sciences, sciences de l’activité physique) et une école de gestion. L’Université de Sherbrooke a comme
spécificité ses 30 programmes coopératifs, soit l’alternance entre des stages rémunérés et des sessions d’études.
L’Université de Sherbrooke offre plus de 260 programmes de 2e et de 3e cycle. Elle se distingue notamment dans
les domaines des matériaux et de la physique quantique.
Télé-université
La Télé-université du Québec (TELUQ), installée à Québec et à Montréal, offre uniquement de la formation à distance
dans ses 80 programmes et ses plus de 400 cours. La TÉLUQ a développé des méthodes pédagogiques adaptées à la
formation à distance. Elle a quatre départements : éducation, science et technologie, sciences de l’administration et
sciences humaines, lettres et communications.
La TÉLUQ offre plusieurs programmes de 2e et de 3e cycle dans les domaines de l’environnement, de la santé
mentale, de l’éducation, des technologies de l’information et de l’informatique cognitive.
53
ANNEXE 2 - LISTE DES PAYS SIGNATAIRES D’UNE ENTENTE EN MATIÈRE DE MOBILITÉ
ÉTUDIANTE AU NIVEAU UNIVERSITAIRE
Liste des pays signataires d’une entente en matière de mobilité étudiante au niveau
universitaire
Algérie 83 31 42 10
Allemagne 5 1 3 1
Agence universitaire
20 0 0 20
de la francophonie
Bavière 5 1 3 1
Berlgique (Flandre) 10 1 6 3
Bénin 10 5 5 0
Brésil 20 0 0 20
Burkina Faso 22 11 10 1
Burundi 6 3 2 1
Cameroun 16 8 8 0
Catalogne 10 1 6 3
Colombie 8 0 4 4
Congo 6 3 2 1
Corée 12 3 6 3
Côte d'Ivoire 43 21 19 3
Égypte 20 10 5 5
Gabon 27 13 12 2
Guinée 15 7 7 1
Haïti 34 11 19 4
54
Israël 5 2 2 1
Italie 10 1 6 3
Liban 47 23 20 4
Luxembourg 10 1 6 3
Madagascar 12 6 5 1
Mali 16 8 8 0
Maroc 90 45 34 11
Maurice 5 2 2 1
Mauritanie 6 3 3 0
Mexique 50 0 30 20
Niger 14 7 7 0
Pérou 9 0 5 4
R.D. Congo 12 6 5 1
Rwanda 7 3 3 1
Sénégal 52 25 25 2
Togo 8 4 4 0
Tunisie 65 7 39 19
Vietnam 11 2 5 4
*Le chiffres dans la colonnes « Quota total » indiquent le nombre maximal d'exemptions des droits de scolarité supplé-
mentaires auquel chacun des pays et l'organisation internationales a droit.
** À partir du trimestre d'hiver 2016, les nouveaux étudiants chinoiss au 1er cycle seront exemptés au tarif canadien non
résident du Québec.
55
Entente avec la Communauté française de Belgique
En vertu d'une entente entre le Québec et la Communauté française de Belgique, tous les étudiants universitaires de
1er cycle titulaires d'un passeport valide du Royaume de Belgique et qui sont identifiés comme belge francophone
sont exemptés des droits de scolarité supplémentaires au tarif canadien non-résident du Québec. Tous les étudiants
universitaires de 2e et 3e cycle titulaires d'un passeport valide du Royaume de Belgique et qui sont identifiés comme
belge francophone sont exemptés des droits de scolarité supplémentaires au tarif québécois. (Voir les conditions d'ad-
missibilité au titre II de l'annexe I disponible sur le site Internet du ministère des Relations internationales et de la
Francophonie à http://www.mrif.gouv.qc.ca/content/documents/fr/ententes/2018-06.pdf)
56
education.gouv.qc.ca