FSSC 22000 Scheme Version 5.1 - FR
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COPYRIGHT
TRADUCTIONS
Veuillez noter qu'en cas de divergence entre la version française et la version anglaise des
documents du Protocole de certification FSSC 22000, la version anglaise prévaut.
INTRODUCTION 4
PARTIE 2 EXIGENCES POUR LES ORGANISATIONS QUI VONT FAIRE L'OBJET D'UN AUDIT 18
ANNEXE 1 DÉFINITIONS 73
ANNEXE 2 RÉFÉRENCES 84
INTRODUCTION
Face à l'augmentation de la population mondiale, on observe un besoin croissant de produits
alimentaires abordables, sûrs et de bonne qualité. Pour répondre à cette demande, le FSSC 22000
fournit une plateforme d'assurance de marque reconnue pour l'industrie agroalimentaire. L'un
des éléments clés de cette mission est la mise à disposition du Protocole de certification
FSSC 22000 pour les systèmes de management de la sécurité des aliments. Ce document contient
la nouvelle version 5.1 du Protocole de certification FSSC 22000, publiée en novembre 2020. Les
principaux facteurs à l'origine de l'élaboration de cette version sont :
• l'intégration des exigences de la Global Food Safety Initiative (GFSI) en matière d'analyse
comparative (GFSI Benchmarking Requirements) version 2020.1
• le renforcement du processus d'octroi de licence et du Programme d'intégrité
• des modifications d'ordre rédactionnel ou amendements mineurs au Protocole de
certification V5.
2.9 APPENDICES
Neuf Appendices reprennent les documents obligatoires et nécessaires pour la bonne exécution
du Protocole de certification :
PARTIE 1
PRÉSENTATION DU
PROTOCOLE DE
CERTIFICATION
1 Introduction ............................................................................................................................. 8
1.1 Protocole de certification .......................................................................................................... 8
1.2 Responsabilité et gouvernance.................................................................................................. 8
1.3 Langue ...................................................................................................................................... 9
1 INTRODUCTION
1.1 PROTOCOLE DE CERTIFICATION
Le protocole de certification FSSC 22000 (ci-après le Protocole de certification) définit les exigences
relatives à l'audit et à la certification des systèmes de management de la sécurité des aliments
(SMSDA) ou des SMSDA et des systèmes de management de la qualité (SMQ) des organisations de
la filière agroalimentaire. Ce certificat confirme que les SMSDA (FSSC 22000) ou les SMSDA et SMG
(module FSSC-Qualité) des organisations sont conformes aux exigences du Protocole de
certification.
Si la Fondation décide que des mises à jour ou des modifications du Protocole de certification sont
nécessaires, les exigences en matière de communication et de mise en œuvre seront publiées
séparément.
Le Protocole de certification fournit un modèle de certification volontaire qui peut être appliqué
dans toute la filière agroalimentaire. Il peut couvrir des secteurs de la chaîne logistique dans
lesquels des programmes prérequis spécifiques (PRP) ont été élaborés et validés. La description
des catégories de la chaîne alimentaire utilisées dans ce Protocole de certification est définie
conformément à l'ISO/TS 22003:2013 (voir Chapitre 3).
Depuis février 2010, le Protocole de certification a fait l'objet d'une analyse comparative et a été
reconnu par la Global Food Safety Initiative (GFSI), ce qui vient confirmer la reconnaissance et
l'acceptation par l'industrie agroalimentaire mondiale.
1.3 LANGUE
La version anglaise est la version officielle du Protocole de certification, c'est elle qui fait foi.
2 CARACTÉRISTIQUES
2.1 BUT ET OBJECTIFS
Le but de ce Protocole de certification est de répondre en permanence aux exigences du secteur
agroalimentaire international, à l'aide d'une certification qui garantit que les organisations
fournissent des denrées alimentaires sûres à leurs clients.
a) Élaborer et conserver un registre précis et fiable des organisations certifiées qui ont
démontré qu'elles remplissaient les critères du Protocole de certification ;
b) Promouvoir l'application précise des systèmes de sécurité des denrées alimentaires et de
gestion de la qualité ;
c) Promouvoir la reconnaissance nationale et internationale et l'acceptation générale de la
sécurité des aliments et des systèmes de management de la qualité des denrées
alimentaires ;
d) Fournir des informations et organiser des campagnes sur la sécurité des denrées
alimentaires et les systèmes de management de la qualité ;
e) Fournir une assistance pour la certification des systèmes de management de la sécurité
des aliments dans le domaine de la sécurité et de la qualité des denrées alimentaires.
Le Protocole de certification :
a) Intègre les normes ISO, les spécifications techniques spécifiques à chaque secteur pour
les PRP, les impératifs supplémentaires dictés par le marché ainsi que les exigences
statutaires et règlementaires ;
3 CHAMP D'APPLICATION
Le Protocole de certification a été élaboré pour l'audit, la certification et l'enregistrement des
organisations pour les catégories et sous-catégories de la chaîne alimentaire suivantes
(conformément à l'ISO/TS 22003:2013 ; voir également Tableau 1) :
d'un matériau
d'emballage pour
denrées
alimentaires/aliments
pour animaux ;
production d'étiquettes
pour contact alimentaire
direct.
a) Production d'aliments à partir d'une source alimentaire unique ou mixte, destinés aux
animaux producteurs de denrées alimentaires.
b) Production d'aliments pour animaux de compagnie (chiens et chats uniquement).
Production d'aliments à partir d'une source alimentaire unique ou mixte, destinés aux
animaux non producteurs de denrées alimentaires.
c) Production d'aliments pour animaux de compagnie (autres que chiens et chats).
On entend par commerce de détail le fait de vendre des marchandises au client final (c.-à-d. le
consommateur), en petites quantités, pour sa consommation et non pour la revente. Les
détaillants doivent disposer d'établissements et d'installations physiques (c.-à-d. des magasins).
Le détaillant peut proposer de la vente sur Internet ou des livraisons à domicile qui peuvent être
comprises dans le champ d'application uniquement si elles sont liées à l'établissement physique
de détail et non si elles sont des activités autonomes.
On entend par commerce de gros le fait d'acheter des marchandises à des producteurs ou
d'autres vendeurs et de les vendre à d'autres entreprises telles que les détaillants, les industries
et parfois les consommateurs finaux. Le grossiste peut proposer de la vente sur Internet ou des
livraisons qui peuvent être comprises dans le champ d'application uniquement si elles sont liées
à l'établissement physique de gros et non si elles sont des activités autonomes.
Les grossistes sont systématiquement responsables des produits et les activités peuvent
comprendre les denrées alimentaires, les aliments pour animaux et/ou les produits d'emballage
pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux.
Pour le détail comme pour le gros, les activités en magasin qui servent uniquement à soumettre
des denrées alimentaires préparées à l'avance à une étape de transformation finale peuvent être
comprises (p. ex. faire cuire de la viande, faire cuire du pain, découper de la viande ou du poisson).
Les fabricants, les traiteurs ou les détaillants/grossistes qui ne font que stocker et/ou transporter
leur(s) propre(s) produit(s) et qui ne fournissent pas un service à d'autres doivent être audités
dans la catégorie associée à leurs activités de production.
a) Les surfaces ou les matériaux pour contact alimentaire direct (c.-à-d. qui touchent
physiquement les denrées alimentaires ou qui sont en contact avec l'espace de tête) qui
sont en contact avec les denrées alimentaires dans le cadre de l'utilisation normale de
l'emballage alimentaire et/ou ;
b) Les surfaces ou les matériaux pour contact alimentaire indirect qui ne sont pas en contact
direct avec les denrées alimentaires dans le cadre de l'utilisation normale de l'emballage
alimentaire, mais pour lesquels il existe un transfert possible des substances aux denrées
alimentaires.
Les matériaux d'emballage utilisés pour les produits de soins personnels, la pharmacie ou à
d'autres fins ne sont pas compris dans le champ d'application de la norme. La vaisselle jetable ne
peut être certifiée que lorsqu'elle est vendue avec le (et en tant que partie du) produit alimentaire.
Par exemple, les cuillères sont emballées avec les yaourts, les fourchettes ou les baguettes avec
les plats préparés. L'utilisation prévue, y compris si l'élément de vaisselle jetable est vendu avec
et en tant que partie du produit alimentaire, doit être clairement indiquée dans l'énoncé du champ
d'application.
Les exigences pour l'élaboration, la mise en œuvre et le maintien d'un système de management
de la qualité sont définies dans la norme ISO 9001:2015 « Systèmes de management de la qualité
– Exigences ».
PARTIE 2
1 Objet ....................................................................................................................................... 20
2 Exigences ................................................................................................................................ 20
2.1 Généralités .............................................................................................................................. 20
2.2 ISO 22000................................................................................................................................ 20
2.3 ISO 9001.................................................................................................................................. 20
2.4 Programmes prérequis ........................................................................................................... 21
2.5 Exigences supplémentaires du FSSC 22000 ............................................................................. 21
1 OBJET
Cette Partie définit les exigences du Protocole de certification sur la base desquelles les
organismes de certification doivent auditer le système de management de la sécurité des aliments
(SMSDA) ou le SMSDA et le système de management de la qualité (SMQ) de l'organisation afin
d'obtenir ou de conserver la certification FSSC 22000 ou FSSC-Qualité.
2 EXIGENCES
2.1 GENERALITES
Les organisations doivent élaborer, mettre en œuvre et maintenir toutes les exigences soulignées
ci-dessous et seront auditées par un organisme de certification agréé afin de recevoir un certificat
valide.
Les exigences en matière d'audit pour la certification FSSC 22000 sont les suivantes :
Les exigences en matière d'audit pour la certification FSSC 22000-Qualité sont les suivantes :
La liste de décisions du Conseil des parties prenantes (CPP) est un document dans lequel figurent
les décisions applicables au Protocole de certification FSSC 22000. Ces décisions annulent ou
fournissent des précisions supplémentaires sur les règles existantes du Protocole de certification
et doivent être mises en œuvre et appliquées pendant la période de transition définie. Il s'agit
d'une liste dynamique qui peut être ajustée par le CPP si nécessaire.
2.5.3.2 PLAN
a) L'organisation doit disposer d'un plan de défense alimentaire documenté indiquant les
mesures d'atténuation couvrant les processus et les produits entrant dans le cadre du
champ d'application du SMSDA de l'organisation.
b) Le plan de défense alimentaire doit être soutenu par le SMSDA de l'organisation.
c) Le plan doit se conformer à la législation en vigueur et être mis à jour régulièrement.
2.5.4.2 PLAN
L'utilisation du logo en noir et blanc est autorisée lorsque tous les autres textes et images sont en
noir et blanc.
a) L'organisation certifiée n'est pas autorisée à utiliser le logo du FSSC 22000 ou toute
déclaration ni à faire référence à son caractère certifié sur :
i. un produit ;
ii. ses étiquettes ;
iii. ses emballages (primaires, secondaires ou toute autre forme) ;
iv. de toute autre manière qui implique que le FSSC 22000 approuve un produit, un
processus ou un service.
a) l'évaluation des risques couvrant toutes les sources potentielles de contamination croisée
des allergènes et ;
b) les mesures de contrôle visant à réduire ou éliminer le risque de contamination croisée.
PARTIE 3
EXIGENCES
RELATIVES AU
PROCESSUS DE
CERTIFICATION
1 Objet ....................................................................................................................................... 28
2 Généralités............................................................................................................................. 28
3 Ressources ............................................................................................................................. 28
1 OBJET
Cette partie définit les exigences relatives à l'exécution du processus de certification par les
organismes de certification agréés (OC).
Partout où il est fait référence aux exigences du FSSC 22000, les mêmes exigences s'appliquent
pour le module FSSC-Qualité, sauf indication contraire.
2 GENERALITES
L'OC doit gérer son système de gestion de la certification conformément aux exigences des
normes ISO/IEC 17021-1:2015 et ISO/TS 22003:2013, et aux exigences du FSSC 22000, y compris
toute décision du Conseil des parties prenantes du FSSC.
L'OC doit contrôler toute la documentation et les dossiers liés au Protocole de certification en
fonction de ses propres procédures.
L'OC doit avoir mis en place des procédures de certification qui confirment la conformité des
organisations certifiées.
3 RESSOURCES
L'OC doit fournir des ressources suffisantes pour garantir la fiabilité de son service de certification
au FSSC 22000.
4 PROCESSUS CONTRACTUEL
4.1 APPLICATION
L'OC doit recueillir et documenter les informations de l'organisation demandeuse dans un
formulaire de demande qui détaille les informations minimales telles qu'elles sont requises dans
les normes ISO/IEC 17021-1 et ISO/TS 22003, et dans les exigences supplémentaires du Protocole
de certification.
a) La durée d'une journée d'audit est généralement de huit (8) heures ; la durée effective de
l'audit n'inclut pas la pause déjeuner (sauf si c'est contraire à la législation locale) ;
b) Le calcul de la durée de l'audit pour le FSSC 22000 doit être documenté par l'OC, y compris
les justifications pour la réduction ou l'allongement de la durée en fonction de la durée
minimum d'audit ;
c) La durée de l'audit doit être indiquée en heures travaillées par l'auditeur et préciser la
durée effective de l'audit en fonction du plan d'audit. Les écarts par rapport aux durées
d'audit et au plan d'audit doivent être consignés (motifs compris) ;
d) La durée de l'audit ne comprend pas les activités de planification, de reporting ou de
déplacement, mais uniquement le temps d'audit effectif ;
e) La durée de l'audit ne s'applique qu'aux auditeurs qualifiés et enregistrés dans le cadre du
protocole FSSC 22000 ;
f) Lorsque l'audit FSSC 22000 est effectué en association avec d'autres audits de sécurité
alimentaire, ou avec intégration d'autres audits de sécurité alimentaire, dans le cadre d'un
audit combiné, la durée de l'audit indiquée dans le rapport doit être celle de l'ensemble
de l'audit et doit correspondre au plan d'audit. La durée totale de l'audit est alors plus
longue que celle du FSSC 22000 seul. On considère cela comme une augmentation de la
durée de l'audit et, à ce titre, le motif doit être justifié.
Lorsqu'elle est correctement documentée et justifiée, une réduction de la durée d'audit Ts peut
être faite conformément à l'ISO/TS 22003:2013, Annexe B. La réduction de la durée d'audit Ts ne
peut en aucun cas dépasser 0,25 journée auditeur (2 heures travaillées) et Ts ne peut pas être
réduite à moins d'une journée. La réduction ne peut pas être appliquée à TFSSC.
a) Au moins 0,25 journée auditeur (2 heures travaillées) doit être ajoutée à la durée de l'audit
de site FSSC 22000 pour la préparation de l'audit.
b) Au moins 0,5 journée auditeur (4 heures travaillées) doit être ajoutée à la durée de l'audit
de site FSSC 22000 pour le reporting de l'audit.
Si le résultat du calcul est un nombre décimal, le nombre d'heures exact peut être utilisé ; en
revanche, si la règle de l'arrondi est appliquée au nombre de jours, celui-ci doit être arrondi à la
demi-journée la plus proche (p. ex. 5,3 jours d'audit seront transformés en 5,5 jours).
Des audits (spécifiques) supplémentaires peuvent être effectués, mais en aucun cas pour
remplacer les audits de contrôle/recertification annuels. Ces audits spécifiques doivent être
documentés et téléchargés sur le Portail.
a) Pour les organisations dotées de processus simples, disposant de 5 FTE ou moins et d'une
étude HACCP au maximum, des réductions supplémentaires sont autorisées, mais la
durée totale Ts+ TFSSC doit être d'une journée au minimum pour tous les types d'audit.
b) Pour les organisations des catégories C, D, I ou K disposant de processus simples, de
moins de 20 FTE et d'une étude HACCP au maximum, des réductions supplémentaires
sont autorisées, avec une durée minimum d'audit de 1,5 jour pour tous les types d'audit.
c) Pour la sous-catégorie A, l'ISO/TS 22003:2013 indique une durée minimum d'audit de
0,5 jour ; la durée minimum de l'audit FSSC 22000 pour cette catégorie doit être d'une
journée.
Si l'une des exceptions ci-dessus s'applique, l'OC doit s'assurer que la durée de l'audit permet la
réalisation d'un audit performant, répondant à l'ensemble des exigences du protocole
FSSC 22000.
Pour le stockage hors site : Un délai d'audit supplémentaire d'au moins 0,25 journée
auditeur (2 heures travaillées) doit être ajouté à la durée de l'audit FSSC 22000 pour
chaque installation de stockage hors site.
Le cross docking est considéré comme une activité hors site, couverte par le point 5.2.2 de
la Partie 3 du protocole FSSC, à l'exclusion de la dernière phrase du point 5.2.2, 1, qui a
trait à l'exigence au sujet de la relation unique entre le récepteur et le client. Les exigences,
y compris les calculs de durée d'audit liés aux activités hors site, peuvent s'appliquer au
cross docking. Le transbordement n'est pas couvert par cette exigence.
4.4 CONTRAT
Un contrat de certification doit être mis en place entre l'OC et l'organisation faisant la demande
de certification, détaillant le champ d'application du certificat et faisant référence à toutes les
exigences pertinentes du Protocole de certification.
Ce contrat doit détailler ou faire référence aux accords entre l'OC et l'organisation, qui doivent
comprendre, sans y être limité, les éléments suivants :
1) la propriété du certificat et le contenu du rapport d'audit doivent être détenus par l'OC ;
2) les conditions dans lesquelles le contrat de certification peut être résilié ;
3) les conditions dans lesquelles le certificat peut être utilisé par l'organisation certifiée ;
4) les conditions de confidentialité en lien avec les informations recueillies par l'OC lors du
processus de certification ;
5) l'organisation certifiée permet à l'OC de partager des informations relatives à la
certification et au processus d'audit avec la Fondation, la GFSI et les autorités
gouvernementales, le cas échéant ;
6) les procédures de gestion des non-conformités ;
7) les procédures de réclamation et d'appel ;
8) l'inscription des informations relatives au statut certifié de l'organisation sur le site du
FSSC 22000 et sur le Portail ;
9) la coopération pour permettre l'audition de superviseurs par l'OA et/ou la Fondation si
nécessaire ;
10) les obligations de communication des organisations certifiées envers l'OC dans un délai
de 3 jours travaillés en ce qui concerne les éléments suivants :
a) tout changement significatif qui altère la conformité aux exigences du Protocole
de certification et obtient des conseils de la part de l'OC dans les cas où il y a un
doute sur la signification d'un changement ;
b) les événements graves qui impactent le SMSDA ou le SMQ, la légalité et/ou
l'intégrité de la certification, qui comprend les procédures judiciaires, les
poursuites et les situations qui représentent une grave menace pour la sécurité
des aliments, la qualité ou l'intégrité de la certification résultant de catastrophes
naturelles ou causées par l'homme (p. ex. la guerre, les manifestations, le
terrorisme, la criminalité, les inondations, les séismes, le piratage informatique
malveillant, etc.) ;
c) les événements de sécurité alimentaire publics (tels que les rappels publics, les
catastrophes, les crises liées à la sécurité alimentaire, etc.) ;
d) les modifications apportées au nom de l'organisation, à l'adresse des contacts et
aux coordonnées des sites ;
e) les modifications apportées à l'organisation (p. ex. le statut juridique, commercial,
organisationnel ou la responsabilité) et à la gestion (p. ex. le personnel
d'encadrement, dirigeant ou technique) ;
f) les modifications apportées au système de management, au champ opérationnel
et aux catégories de produits couvertes par le système de management certifié ;
g) toute autre modification qui rend inexactes les informations présentes sur le
certificat.
3) L'audit doit se dérouler sur plusieurs jours consécutifs, conformément à la durée d'audit
calculée. Si l'audit réalisé est un audit des technologies de l'information et de la
communication, les exigences de l'Appendice 9 s'appliquent.
4) L'audit doit être effectué dans une langue mutuellement convenue. L'OC peut adjoindre
un interprète à l'équipe pour soutenir les membres de l'équipe d'audit.
5) L'OC doit agir avec discrétion en cas d'urgence (p. ex. le feu, une catastrophe majeure ou
un autre audit en cours).
6) L'OC doit effectuer les audits d'étape 1 et 2 de la certification initiale en respectant les
exigences de l'ISO/IEC 17021-1.
7) L'intervalle de temps entre l'audit d'étape 1 et l'audit d'étape 2 ne doit pas dépasser
6 mois. Si un intervalle plus long s'avère nécessaire, l'audit d'étape 1 doit être renouvelé.
8) Le cycle de certification de 3 ans (ISO/IEC 17021-1 § 9.1.3) doit être respecté.
différentes adresses fassent partie de la même entité juridique, partagent le même SMSDA
et soient le seul récepteur/client les unes des autres.
2) Les installations de stockage situées dans un autre endroit doivent également être
couvertes par le même audit, sous réserve de satisfaire aux exigences mentionnées plus
haut.
3) L'énoncé du champ d'application doit indiquer les sites audités et les activités pratiquées
sur chaque site (sur le certificat ou dans une annexe au certificat).
4) Le rapport d'audit doit comprendre toutes les exigences pertinentes sur tous les sites et
permettre aux résultats d'audit d'être identifiés comme spécifiques à chaque site.
c) Une fois tous les 3 ans, l'audit annuel doit être effectué de façon inopinée, comme indiqué
au paragraphe 5.4.2 de la Partie 3, y compris les audits de la fonction centrale et des sites.
5.4.2 EXÉCUTION
1) L'OC fixe la date de l'audit inopiné, dans le cadre du programme d'audit.
2) Le site ne doit pas être notifié à l'avance de la date de l'audit inopiné et le plan d'audit ne
doit pas être communiqué avant la réunion d'ouverture. Dans des cas exceptionnels où
des restrictions spécifiques s'appliquent en matière de visa, un contact avec l'organisation
certifiée peut être nécessaire dans le cadre du processus de demande de visa. Toutefois,
les dates exactes de l'audit inopiné ne doivent pas être confirmées et seule une fenêtre de
temps peut être donnée.
3) L'audit inopiné a lieu pendant les heures de travail normales, y compris pendant le service
de nuit si nécessaire.
4) Des jours non autorisés peuvent être convenus à l'avance entre l'OC et l'organisation
certifiée.
5) L'audit commencera par une inspection des installations de production, 1 heure après
l'arrivée de l'auditeur sur le site. Si le site est composé de plusieurs bâtiments, l'auditeur
doit, en fonction des risques, décider quels sont les bâtiments/installations qu'il souhaite
inspecter et dans quel ordre.
6) Toutes les exigences du Protocole de certification doivent être traitées, y compris les
processus de production ou de service en fonctionnement. Si certaines parties du plan
d'audit ne peuvent être vérifiées, un audit de suivi (planifié) doit être prévu dans un délai
de 4 semaines.
7) L'OC décide quels sont les audits de surveillance qui doivent être choisis pour l'audit
inopiné, en prenant en compte le fait que des audits inopinés doivent avoir lieu au moins
une fois tous les 3 ans et en respectant les exigences de l'année civile.
8) Si l'organisation certifiée refuse de participer à l'audit inopiné, le certificat doit être
suspendu immédiatement, et l'OC doit retirer le certificat si l'audit inopiné n'est pas
effectué dans un délai de six mois après la date du refus.
9) L'audit des sièges sociaux séparés contrôlant certains processus du SMSDA pertinents
pour la certification distincte du ou des sites (voir point 5.2.1) doit être annoncé. Si les
activités du siège social sont intégrées à un audit de site, elles doivent être inopinées.
10) Les sites secondaires (activités hors site) et le stockage hors site, les entrepôts et les
installations de distribution doivent également être audités pendant l'audit inopiné.
1) Pour réaliser des entretiens et réviser les politiques, les procédures ou les dossiers dans
le cadre de l'audit sur site ;
2) Lors de l'utilisation de l'approche d'audit fondée sur les TIC, telle que définie à
l'Appendice 9.
L'OC doit :
1) Suivre les exigences en matière de mise à niveau, comme indiqué par la Fondation ;
2) S'assurer que l'ensemble du personnel et des auditeurs connaissent le processus de mise
à niveau ;
3) La durée d'audit supplémentaire doit être recalculée et conseillée aux clients si
nécessaire ;
4) Après la validation de l'audit de mise à niveau (résolution des non-conformités comprise),
le certificat sera délivré à nouveau si nécessaire, dans le cadre des exigences de mises à
niveau.
6 RAPPORT D'AUDIT
6.1 RAPPORT ECRIT
L'OC doit fournir un rapport écrit pour chaque audit.
a) Le rapport d'audit doit être traité de manière confidentielle par l'OC, mais doit être rendu
accessible aux autorités de sécurité des aliments après l'approbation de l'organisation.
b) Le rapport d'audit doit confirmer que toutes les exigences du Protocole de certification
sont évaluées et reportées et qu'une déclaration de (non) conformité est délivrée. En
outre, il doit satisfaire à toutes les exigences pertinentes de l'ISO/IEC 17021-1. Le contenu
doit satisfaire aux exigences de l'Appendice 2 ou de l'Appendice 3 dans le cas du protocole
FSSC 22000-Quality.
c) Les conditions procédurales et opérationnelles du système de management de la sécurité
des denrées alimentaires doivent être vérifiées afin d'évaluer l'efficacité du système de
management de la sécurité des denrées alimentaires qui répond aux exigences du
Protocole de certification, et faire l'objet d'un rapport.
d) Dans des cas exceptionnels, une exigence peut être dite sans objet. Dans ce cas, une
justification appropriée doit être consignée dans la partie concernée du rapport d'audit.
e) Les exclusions du champ d'application doivent être évaluées et justifiées dans le rapport
d'audit.
f) Les écarts par rapport au plan d'audit doivent être motivés dans le rapport.
g) Les auditeurs doivent signaler toutes les non-conformités (NC) de tous les audits. Pour
chaque non-conformité, une déclaration claire de l'exigence, la NC, la catégorie de la NC
et la preuve objective doivent être rédigées.
h) Les corrections, les plans d'actions correctives et leur approbation doivent être inclus
conformément à l'Appendice 2 ou à l'Appendice 3 dans le cas du protocole FSSC 22000-
Quality.
i) Un rapport sur le siège social doit contenir au minimum les NC observées au siège social.
Ce rapport doit être téléchargé. Lors de chaque audit de site, la mise en place des actions
correctives doit être vérifiée et faire l'objet d'un rapport.
j) Le rapport d'audit complet satisfaisant aux exigences minimales, telles que définies par le
Protocole de certification, doit être envoyé à l'organisation (certifiée) dans un délai de
2 semaines après la décision de certification pour l'ensemble des audits effectués.
k) La Fondation demande à ce que les rapports d'audit soient rédigés en anglais. Dans le cas
où une organisation demanderait à ce que le rapport soit rédigé dans la langue dans
laquelle l'audit a été effectué (autre que l'anglais), une dérogation est possible, dans la
mesure où elle repose sur un accord mutuel entre l'OC et l'organisation. Toutefois, les
champs obligatoires sur le portail doivent être remplis en anglais. En cas de traduction des
rapports d'audit par les OC, ceux-ci doivent mettre en place des procédures de vérification
pour s'assurer que les traductions sont fidèles.
6.2 NON-CONFORMITES
Conformément aux définitions du Protocole de certification et telles que définies ci-dessous, l'OC
doit appliquer ces critères comme une référence permettant de déterminer le niveau des non-
conformités pour les conclusions. Il existe trois niveaux de non-conformités :
a) non-conformité mineure ;
b) non-conformité majeure ;
c) non-conformité critique.
Les non-conformités doivent obligatoirement être rédigées par rapport à l'exigence la plus
pertinente du Protocole de certification, liée au critère d'audit spécifique de l'ISO 22000:2018, de
la norme PRP spécifiée ou de l'exigence supplémentaire du FSSC.
Les non-conformités identifiées lors d'un audit de siège social sont supposées avoir un impact sur
les procédures équivalentes applicables à tous les sites. Les actions correctives doivent donc
traiter les questions de communication de tous les sites certifiés et les actions appropriées pour
les sites impactés. Ces non-conformités et actions correctives doivent être clairement identifiées
dans la section concernée du rapport d'audit de site et doivent être résolues conformément aux
procédures de l'OC avant de délivrer le certificat du site.
4) L'efficacité de la mise en œuvre du plan d'actions correctives doit être passée en revue au
plus tard lors de l'audit suivant. En cas d'absence de correction d'une non-conformité
mineure identifiée lors de l'audit précédent, la non-conformité mineure concernée peut
devenir une non-conformité majeure lors du prochain audit prévu.
1) L'organisation doit fournir à l'OC la preuve objective d'une recherche des facteurs de
causalité et des risques exposés, et la preuve de la mise en œuvre effective ;
2) L'OC doit passer en revue le plan d'actions correctives et procéder à un audit de suivi sur
site, afin de vérifier la mise en œuvre de l'AC pour résoudre la non-conformité majeure.
Dans les cas où la preuve documentaire est suffisante pour résoudre la non-conformité
majeure, l'OC peut décider de procéder à un examen sur dossiers. Ce suivi doit être
effectué dans un délai de 28 jour calendaire après le dernier jour de l'audit ;
3) La non-conformité majeure doit être résolue par l'OC dans un délai de 28 jours calendaires
après le dernier jour de l'audit ; Lorsque la non-conformité majeure ne peut pas être
résolue dans ce délai, le certificat doit être suspendu ;
4) Si la mise en œuvre des actions correctives est susceptible de prendre plus de temps, le
PAC doit inclure tous les contrôles ou les mesures temporaires nécessaires pour réduire
le risque avant que l'action corrective permanente ne soit mise en œuvre.
1) Lorsqu'un avis de non-conformité critique est émis au sein d'une organisation certifiée, le
certificat doit être suspendu dans un délai de 3 jours travaillés après l'émission, pour une
période de six (6) mois maximum ;
2) Lorsqu'un avis de non-conformité critique est émis lors d'un audit, l'organisation doit
fournir à l'OC la preuve objective d'une recherche des facteurs de causalité et des risques
exposés, et le PAC proposé. Ces éléments doivent être fournis à l'OC dans un délai de
14 jours calendaires après l'audit ;
3) Un audit distinct doit être effectué par l'OC entre six (6) semaines et six (6) mois après
l'audit classique, afin de vérifier la mise en œuvre effective des actions correctives. Cet
audit doit être un audit entièrement sur site (avec une durée d'une journée minimum sur
le site). Après un audit de suivi couronné de succès, le certificat et le cycle d'audit en cours
seront restaurés et l'audit suivant devra avoir lieu comme prévu initialement (l'audit de
suivi est complémentaire et ne remplace pas un audit annuel). Cet audit doit être
documenté et le rapport téléchargé ;
4) Le certificat doit être retiré lorsqu'une non-conformité critique n'est pas résolue de
manière effective dans un délai de six (6) mois ;
5) En cas d'audit de certification (initial), la certification complète doit être renouvelée.
7 PROCESSUS DE DECISION DE LA
CERTIFICATION
7.1 GENERALITES
1) L'OC doit procéder à une révision technique pour tous les audits, afin de se conformer au
contenu et aux conclusions du rapport d'audit, aux non-conformités (preuve objective et
niveau) et à l'efficacité des corrections et des plans d'actions correctives. Après chaque
révision technique, l'OC doit prendre une décision relative au statut de certification de
l'organisation (p. ex. accorder la certification, prolonger la certification, la suspendre ou la
retirer).
2) L'OC doit conserver des informations documentées sur les décisions prises relatives au
statut de certification et sur les personnes qui les ont prises. Ces informations doivent
comprendre : le nom des personnes qui ont pris chaque décision et la date à laquelle la
décision a été prise.
3) Note : toutes les décisions peuvent ne pas conduire à l'émission d'un nouveau certificat.
4) La période de validité maximum du certificat est de 3 ans à partir de la date de la décision
initiale de la certification, avec des cycles ultérieurs de 3 ans.
8 DONNEES ET DOCUMENTATION DU
PORTAIL
8.1 PROPRIÉTÉS DES DONNÉES
a) L'organisation (certifiée) est propriétaire d'un rapport d'audit, tandis que l'OC est
responsable des données du rapport.
b) L'organisation (certifiée) est titulaire, et non propriétaire, du certificat. L'OC est le
propriétaire des données du certificat.
a) Exhaustivité : toutes les données obligatoires ont été enregistrées dans le portail ;
b) Respect des délais : toutes les données ont été enregistrées dans le portail dans les délais
prévus ;
c) Validité : les valeurs des données enregistrées satisfont aux exigences du Protocole de
certification ;
d) Exactitude : les données constituent une représentation fidèle des faits réels liés à l'audit
complet et au processus de certification ;
e) Cohérence : les données enregistrées sur le portail constituent une représentation fidèle
des données stockées dans le ou les systèmes internes des OC.
PARTIE 4
EXIGENCES POUR
LES ORGANISMES
DE CERTIFICATION
1 Objet ....................................................................................................................................... 46
3 Compétences ......................................................................................................................... 51
3.1 Généralités ..........................................................................................................................................51
3.2 Réviseur technique et décideur en matière de certification ..........................................................52
3.3 Expert technique .................................................................................................................................52
3.4 Superviseur..........................................................................................................................................52
3.5 Processus de qualification des auditeurs ........................................................................................53
1 OBJET
Cette Partie définit les exigences à respecter par les organismes de certification (OC) agréés qui
souhaitent fournir des services de certification au Protocole aux organisations.
Partout où il est fait référence aux exigences du FSSC 22000, les mêmes exigences s'appliquent
pour le module FSSC-Qualité, sauf indication contraire.
Lorsque le terme « Exigences du Protocole de certification » est utilisé, cela fait référence aux
exigences du Protocole de certification FSSC 22000, à l'ISO/IEC 17021-1, à l'ISO/TS 22003 et à la
liste de décisions du Conseil des parties prenantes (CPP).
2.1.2 LICENCES
2.1.2.1 ACCORD DE LICENCE (STATUT PROVISOIRE)
1) L'OC doit soumettre une demande à la Fondation en précisant les catégories et sous-
catégories de la chaîne alimentaire pour lesquelles il souhaite fournir des services de
certification. Pour satisfaire aux exigences de la demande, l'OC doit soumettre la
documentation requise par le Programme d'intégrité dans le cadre du processus
d'intégration.
Une fois que les critères du point 2.1.2.1 ont été remplis, l'OC doit envoyer à la Fondation :
Après avoir validé avec succès les étapes concernées du Programme d'intégrité, la Fondation doit
émettre et/ou modifier le statut de la liste de l'accord de licence dans la liste des OC sur le site web
du FSSC 22000 et sur le Portail.
a) Disposer d'au moins cinquante (50) certificats enregistrés sur le Portail, avec au minimum
une organisation pour chaque catégorie de la chaîne alimentaire sous licence. Pour les
nouveaux OC, cela doit être effectué après réception de la licence complète : quinze
(15) certificats en 12 mois, trente-cinq (35) certificats en 24 mois et cinquante
(50) certificats en 36 mois.
b) Satisfaire aux exigences du Protocole de certification FSSC 22000 relatives aux OC ;
c) Satisfaire aux obligations financières de la Fondation.
2.1.5.1 SUSPENSION
1) Si une licence d'OC est suspendue par la Fondation, la Fondation déterminera dans quelle
mesure l'OC sera autorisé à maintenir ses activités d'audit et de certification pendant un
intervalle de temps défini. La Fondation publiera les suspensions sur le site web du
FSSC 22000 et l'organisme d'accréditation en sera informé.
2) La Fondation restaurera la licence suspendue lorsque l'OC aura démontré que le problème
qui a entraîné la suspension a été résolu et que les conditions nécessaires pour lever la
suspension ont été remplies.
3) En cas d'incapacité à résoudre les problèmes qui ont entraîné la suspension dans un délai
défini par la Fondation, la licence sera résiliée ou son champ d'application sera réduit
conformément au Programme d'intégrité et à la Politique des sanctions.
2.1.5.2 RÉSILIATION
1) Lorsque la licence d'un OC est résiliée par la Fondation, l'OC ne peut pas demander de
nouvelle licence pendant toute la durée du délai fixé par la Fondation.
2) L'OC doit s'accorder avec la Fondation sur le transfert de ses organisations certifiées,
conformément aux exigences mentionnées dans l'accord de licence.
2.2 ENGAGEMENT
2.2.1 COMMUNICATION
1) L'OC doit nommer une personne-ressource pour le FSSC 22000 : cette personne
maîtrisera les exigences du Protocole de certification et sera chargée de maintenir le
contact avec la Fondation.
2) Elle sera responsable de tous les aspects de la mise en œuvre du Protocole de certification
et garantira que les responsabilités suivantes sont définies et mises en place dans le cadre
de l'OC :
a) Nommer une personne-ressource pour les systèmes informatiques du FSSC 22000 ;
b) Nommer un responsable pour gérer le Programme d'intégrité ;
c) Nommer un représentant pour assister à la Conférence sur l'harmonisation ;
d) Se maintenir à jour des évolutions du Protocole de certification, et notamment des
évolutions informatiques ;
e) Gérer les informations supplémentaires requises par la Fondation ;
f) Communiquer les nouvelles informations ou les modifications relatives aux exigences
du Protocole de certification aux parties impliquées dans un délai d'un mois, sauf
indication contraire de la Fondation.
3) L'OC doit attribuer la responsabilité du développement, de la mise en œuvre et du
maintien du système qualité des OC en lien avec le Protocole de certification FSSC 22000.
L'employé désigné sera également chargé de rédiger des rapports sur les performances
du système qualité pour les besoins des revues de direction et de l'amélioration continue.
2.2.2 RESPONSABILITÉS
1) L'OC doit répondre à toutes les demandes de la Fondation visant à lui signaler les
informations relatives à la performance et à l'intégrité du Protocole de certification.
2) Dans le cas où l'éventail des services de certification de l'OC est plus large que ceux qui
sont accrédités, l'OC doit s'assurer que les limites et le champ d'application de
l'accréditation sont clairs et accessibles au public, tandis que toutes les ambiguïtés
relatives au champ d'application des services proposés par l'OC pour le Protocole de
certification doivent être résolues avec la Fondation et que les services de certification qui
2.3.1 NON-CONFORMITÉ
1) Le Programme d'intégrité de la Fondation définit une non-conformité comme tout
manquement aux exigences du Protocole de certification.
2) Les non-conformités (« NC ») exigeant une réponse de l'OC doivent être soulevées par la
Fondation en réponse à :
a) tout écart relevé par le Programme d'intégrité ;
b) les retours des utilisateurs du Protocole de certification ;
c) les retours des organisations certifiées ;
d) les retours des organismes d'accréditation ;
e) les retours des autorités gouvernementales ;
f) les retours des médias ; et
2.3.2 SUIVI
1) Après réception d'une non-conformité, l'OC doit :
h) Enregistrer et gérer la non-conformité dans son système interne ;
i) Répondre dans le délai imparti et agir pour :
i. Restaurer la conformité (c.-à-d. mettre en œuvre des corrections) ;
ii. Enquêter pour identifier les facteurs de causalité ;
iii. Effectuer une analyse d'impact ;
iv. Fournir un Plan d'actions correctives (PAC) documenté détaillant la non-
conformité, son niveau, l'analyse des causes, la correction, l'action corrective
prévue, la personne responsable, l'échéance, les mesures d'efficacité et la date de
clôture ;
2) Puis :
a) mettre en place des actions correctives pour gérer les facteurs de causalité identifiés,
de telle sorte que les risques encourus par la récurrence soient réduits à un niveau
acceptable, fournir une preuve objective ;
b) profiter de cette opportunité pour chercher à identifier comment et où une non-
conformité semblable peut se produire ;
c) mettre en place des actions préventives pour gérer ces facteurs de causalité, de telle
sorte que les risques encourus par l'occurrence soient réduits de la même manière à
un niveau acceptable.
3) Le non-respect des délais pour les non-conformités entraînera le déclenchement du
Programme d'intégrité et de la Politique de sanctions.
2.3.3 SANCTIONS
1) Les OC qui persistent à ne pas respecter les exigences du Protocole de certification ou qui
mettent en danger l'intégrité du Protocole de certification doivent être soumis au
Programme d'intégrité et à la Politique de sanctions de la Fondation.
2) Les sanctions contre les OC défaillants peuvent comprendre :
a) la suspension de la licence autorisant l'émission de certifications dans le cadre du
Protocole de certification, jusqu'à ce que les écarts soient corrigés de façon
satisfaisante ;
b) la résiliation de la licence autorisant l'émission de certifications dans le cadre du
Protocole de certification.
L'OC doit réagir aux sanctions comme indiqué dans la notification de la sanction.
3 COMPÉTENCES
3.1 GENERALITES
1) L'OC doit suivre les exigences décrites à l'Annexe C de l'ISO/TS 22003 pour définir les
compétences requises afin de mener les opérations d'examen de la demande, de sélection
de l'équipe d'audit, de planification de l'audit et de prise de décision de certification.
3.4 SUPERVISEUR
1) Les audits de supervision doivent être organisés par un auditeur qualifié dans le cadre
d'un programme de certification reconnu par la GFSI et pouvant démontrer une maîtrise
des exigences du Protocole de certification FSSC 22000, ou par un technicien FSSC 22000
de l'OC de compétences et d'expérience équivalentes. Les superviseurs doivent être
évalués par l'OC et jugés aptes à effectuer des audits de supervision.
2) Le superviseur doit avoir reçu une formation aux techniques de l'audit de supervision.
3) Le superviseur ne joue aucun rôle actif dans l'audit.
4) Les superviseurs doivent avoir, au minimum, une compétence équivalente à la fonction en
cours d'évaluation (voir Annexe C de l'ISO/TS 22003:2013).
5) Un audit de supervision effectué par l'OC ne peut être remplacé que par un audit de
supervision effectué par l'OA, s'il s'agit du premier audit de supervision dans le cadre d'une
licence provisoire.
1) Expérience professionnelle
a) De l'expérience dans l'industrie agroalimentaire ou un secteur associé, dont au moins
2 ans de travail à temps complet à un poste d'assurance qualité ou de sécurité
alimentaire en production ou fabrication agroalimentaire, distribution, inspection ou
exécution, ou équivalent.
2) Études
a) Études : diplômé dans une discipline agroalimentaire ou en biosciences ou, au
minimum, ayant suivi avec succès une formation d'enseignement supérieur dans une
discipline agroalimentaire ou en biosciences ou équivalent.
3) Formation
a) Session de formation pour les responsables d'audit pour le SMSDA ou le SMQ :
40 heures minimum, examen compris ;
b) Formation HACCP : 16 heures minimum, examen compris ;
c) Norme ISO 22000 : 8 heures minimum, examen compris (s'il n'est pas inclus dans le
cadre de la formation pour les responsables d'audit) ;
d) Formation à la défense alimentaire couvrant la méthodologie d'évaluation des
menaces en matière de défense alimentaire et les mesures d'atténuation possibles
(examen compris) ;
e) Formation à la fraude alimentaire couvrant la méthodologie d'évaluation de la
vulnérabilité à la fraude alimentaire et les mesures d'atténuation possibles (examen
compris) ;
f) Normes : toutes les exigences pertinentes du Protocole de certification (examen
compris) ; ISO/TS 22003 (Annexe C), ISO 19011 et ISO/IEC 17021-1 (telles
qu'applicables aux processus d'audit de l'OC, examen compris) ;
g) Formation au référentiel des PRP concerné (examen compris).
4) Autre
a) Audits : un minimum de dix (10) journées d'audit, composées d'au moins
cinq (5) audits de sécurité alimentaire indépendants qui couvrent des éléments des
exigences en matière de SMSDA, HACCP et PRP dans le secteur industriel concerné.
Les cinq (5) audits doivent comprendre au moins deux (2) audits FSSC 22000 sous la
supervision d'un auditeur certifié FSSC et un (1) audit de supervision FSSC 22000. Si un
auditeur déjà certifié FSSC 22000 intègre l'OC en provenance d'un autre OC, les
deux (2) audits sous la supervision d'un auditeur certifié FSSC ne sont pas nécessaires
et seul l'audit de supervision FSSC 22000 est obligatoire.
b) L'examen de la GFSI n'est plus obligatoire.
c) Pour la catégorie I : une qualification élémentaire, un diplôme ou un certificat de
niveau supérieur en technologie d'emballage et un certificat pertinent en technologie
agroalimentaire, hygiène agroalimentaire ou dans une discipline scientifique connexe
1) Chaque auditeur doit effectuer au moins cinq (5) audits FSSC 22000 dans différentes
organisations par année calendaire, soit en tant que responsable d'audit, soit en tant que
membre de l'équipe d'audit. Dans ce contexte, les audits indépendants d'étape 1 et les
audits spécifiques ne comptent pas.
2) Si cette exigence ne peut être respectée, l'OC doit s'assurer que l'auditeur a effectué au
moins cinq (5) audits basés sur un référentiel approuvé par la GFSI (en aval de la
production primaire, sauf catégorie A de la chaîne alimentaire), parmi lesquels au moins
un (1) audit FSSC 22000 en tant que responsable d'audit ou membre de l'équipe d'audit.
L'OC doit indiquer sur le Portail que cet auditeur travaille dans le cadre d'une dérogation
temporaire avec une justification appropriée. Une dérogation peut être utilisée dans les
cas suivants :
a) maladie de longue durée de l'auditeur ;
b) congé prolongé (p. ex. maternité, paternité, sabbatique) ;
c) manque de clients dans la région/le pays*
d) événement grave
3) Si un auditeur a démontré qu'il/elle a effectué des audits FSSC 22000 pour un autre OC,
ceux-ci peuvent également être inclus. Dans le cas des points 2 ou 3 ci-dessus, l'OC doit
télécharger la preuve des audits sur le Portail.
1) Les auditeurs doivent participer à toutes les formations annuelles pertinentes, y compris
celles indiquées par la Fondation, p. ex. formation, conférence, séminaire et/ou réunion
de réseau, afin de se tenir à jour des exigences du Protocole de certification, des bonnes
pratiques du secteur et des évolutions technologiques et de la sécurité des aliments.
2) Les auditeurs doivent avoir accès à et être en capacité d'appliquer la législation et la
règlementation en vigueur. L'OC doit conserver une trace écrite de toutes les formations
pertinentes suivies.
1) Au moins un (1) audit de supervision FSSC 22000 doit être effectué tous les trois (3) ans
pour confirmer les performances de l'auditeur. Les audits de supervision doivent être
effectués lors d'un audit de certification FSSC complet. Les audits d'étape 1, les audits de
suivi et les audits spécifiques ne peuvent faire office d'audits de supervision.
2) Un rapport d'évaluation de l'audit de supervision doit être rédigé par le superviseur pour
confirmer, au minimum, la réalisation des éléments décrits pour les activités d'audit dans
le tableau C1 de l'ISO/TS 22003:2013.
1) La performance globale de l'auditeur doit être évaluée tous les trois (3) ans afin de
confirmer le maintien des compétences de l'auditeur. Les aspects suivants doivent être
évalués par le superviseur nommé par l'OC avant la requalification :
a) le journal d'audit de l'auditeur ;
b) le journal de formation de l'auditeur ;
c) le résultat de l'audit de supervision.
2) L'évaluation doit prendre en considération la performance globale de l'auditeur, y compris
les réclamations des clients.
3) L'approbation documentée de l'exécution satisfaisante du processus de requalification
entier doit être téléchargée sur le Portail.
Note : seul un audit de supervision est nécessaire, quel que soit le nombre de catégories/sous-
catégories dans lesquelles l'auditeur est qualifié.
PARTIE 5
EXIGENCES POUR
LES ORGANISMES
D'ACCRÉDITATION
1 Objet ....................................................................................................................................... 59
1.1 Adhésion à l'IAF ....................................................................................................................... 59
1.2 Communication et responsabilités .......................................................................................... 59
2 Accréditation ......................................................................................................................... 59
2.1 Accord de licence..................................................................................................................... 59
2.2 Processus d'accréditation ....................................................................................................... 60
2.3 Programme d'intégrité ............................................................................................................ 61
1 OBJET
Cette Partie définit les exigences sur la base desquelles la Fondation va approuver les organismes
d'accréditation (OA) qui fournissent des services d'accréditation aux organismes de certification
agréés.
2 ACCREDITATION
2.1 ACCORD DE LICENCE
1) L'OA doit vérifier que l'OC a signé un accord de licence (provisoire) avec la Fondation afin
de certifier une sous-catégorie (ou catégorie en l'absence de sous-catégorie) de la chaîne
alimentaire ISO/TS 22003:2013 prédéfinie, comme indiqué dans l'Appendice 5, et/ou pour
le module FSSC 22000-Qualité.
2) En l'absence de licence (provisoire) signée avec la Fondation, l'OA ne doit pas émettre de
certificat d'accréditation pour une catégorie ou sous-catégorie ; cela comprend les
extensions de champ d'application pour les nouvelles sous-catégories (ou catégories en
l'absence de sous-catégorie).
PARTIE 6
EXIGENCES POUR
LES ORGANISMES
DE FORMATION
1 Objet ....................................................................................................................................... 64
5 FORMATEURS ......................................................................................................................... 70
5.1 Compétences des formateurs.................................................................................................. 70
5.2 Maintien de la qualification des formateurs ........................................................................... 71
1 OBJET
Cette Partie définit les exigences à respecter par les organismes de formation agréés (OF) qui
souhaitent fournir des stages de formation agréés sur le Protocole de certification FSSC 22000.
2.1.1 DEMANDE
1) L'OF doit soumettre une demande à la Fondation précisant le type de formation au
FSSC 22000 qu'il souhaite fournir. Le formulaire de demande est disponible sur le site web
du FSSC 22000. Les informations requises comprennent notamment :
a) les coordonnées ;
b) le fonctionnement de l'OF ;
c) l'activité régionale ;
d) les types de formations au FSSC 22000 proposées ;
e) les formateurs FSSC 22000.
2) Le formulaire de demande fournit des informations détaillées sur les documents qui
doivent être transmis pour chaque étape du processus (accord de licence provisoire et
complet).
1) Pour modifier le statut provisoire de l'accord de licence en statut complet, l'OF doit :
a) soumettre le matériel de formation et les qualifications des formateurs à des études
documentaires dans le cadre du Programme d'intégrité (PI) du Protocole de
certification. Les fichiers transmis doivent concerner toutes les sessions indiquées
dans la demande (une par type de formation, cf. section 3). Un échantillon des dossiers
des formateurs sera également demandé pour évaluer leurs compétences. Tous les
dossiers doivent être en format numérique ;
b) clôturer de manière satisfaisante les non-conformités émises pendant les études
documentaires en démontrant des actions correctives efficaces (voir 2.3.2).
2) Après examen et validation, la Fondation doit modifier le statut de l'accord de licence en
« complet » et inclure les informations de l'OF et ses sessions sur le site web du
FSSC 22000.
3) Avec un accord de licence complet, l'OF est autorisé à utiliser le logo du FSSC 22000 sur
ses certificats de formation, son matériel de formation, ses brochures et son site web (les
exigences d'utilisation sont définies dans la Partie 2) et à fournir les formations
approuvées mentionnées sur le site web du FSSC 22000.
4) Si le statut complet n'est pas accordé 12 mois après la signature de l'accord de licence
(provisoire), la licence sera résiliée (voir 2.1.5). L'OF peut faire une nouvelle demande en
suivant la procédure de demande ci-dessus.
a) les coordonnées ;
b) les modifications d'organisation ;
c) les mises à jour des programmes de formation.
Le PI comprend également les activités liées au suivi des réclamations et/ou des non-conformités
signalées à la Fondation.
2.3.1 NON-CONFORMITÉ
1) Le Programme d'intégrité de la Fondation définit une non-conformité comme tout
manquement aux exigences du Protocole de certification.
2) Les non-conformités (« NC ») exigeant une réponse de l'OF doivent être soulevées par la
Fondation par rapport à :
a) tout écart relevé par le Programme d'intégrité ;
b) les retours des participants aux formations ;
c) tout autre retour jugé crédible.
2.3.2 SUIVI
1) Lorsqu'une NC est émise par la Fondation, l'OF doit :
a) mettre en place des mesures correctives pour gérer les facteurs de causalité
identifiés, de telle sorte que les risques encourus par la récurrence soient réduits
à un niveau acceptable ;
b) profiter de cette opportunité pour chercher à identifier comment et où une non-
conformité semblable peut se produire ;
c) mettre en place des actions préventives pour gérer ces facteurs de causalité, de
telle sorte que les risques encourus par l'occurrence soient réduits de la même
manière à un niveau acceptable.
3) Le non-respect des délais relatifs aux non-conformités entraînera le déclenchement de la
Politique de sanctions de la Fondation.
2.3.3 SANCTIONS
1) Un OF qui persiste à ne pas respecter les exigences du Protocole de certification ou qui
met en danger l'intégrité du Protocole de certification doit être soumis au Programme
d'intégrité et à la Politique de sanctions de la Fondation.
2) L'OF doit réagir aux sanctions conformément à ce qui a été déterminé par la Fondation.
Le non-respect des sanctions entraînera la résiliation de la licence de l'OF.
3 TYPES DE FORMATION
Il existe quatre (4) catégories générales de formation pour le FSSC 22000. Les spécifications pour
ces formations sont détaillées à la section 4.2 et dans l'Appendice 6. Les webinaires en ligne sont
autorisés pour les types 3.1 et 3.2 d'une durée équivalente et sont considérés comme de la
formation en ligne. La formation d'auditeur interne peut être dispensée sous la forme de
formation pilotée par un instructeur virtuel (VILT) et la formation de responsable d'audit sous la
forme d'une formation mixte. Les exigences, telles que définies dans l'Appendice 8, s'appliquent
à l'ensemble des formations en ligne dispensées par l'OF.
4 PROCESSUS OPERATIONNELS
4.1 OBJECTIFS DE FORMATION
1) Avant chaque formation, l'OF doit déterminer le public visé ainsi que les objectifs de
formation connexes.
2) L'OF doit indiquer les prérequis à la formation en précisant le niveau minimum de
formation et d'expérience nécessaires pour participer à la formation.
2) Le matériel de formation doit fournir une explication claire des exigences du Protocole de
certification FSSC 22000 :
a) ISO 22000 (SMSDA, contrôle des risques) ;
b) PRP, OPRP et CCP ;
c) Exigences complémentaires spécifiques au Protocole de certification ;
d) Liste de décisions du Conseil des parties prenantes.
5 FORMATEURS
5.1 COMPÉTENCES DES FORMATEURS
5.1.1 EXPÉRIENCE
1. Le formateur doit avoir au moins 3 ans d'expérience professionnelle dans les systèmes de
management de la sécurité des aliments (SMSDA) en tant qu'auditeur, consultant ou
responsable qualité/sécurité alimentaire.
2. Il doit avoir dispensé au moins 3 sessions de formation, totalisant 10 jours de formation
(une journée est constituée de huit heures). Un journal démontrant que la formation
concernait le domaine de la sécurité des aliments doit être fourni (par exemple :
ISO 22000, autres normes de sécurité alimentaire de la GFSI, HACCP, etc.).
3. L'expérience en tant que formateur peut être obtenue en participant à des sessions de
formation sous supervision.
5.1.2 QUALIFICATIONS
1) Le formateur doit avoir les connaissances adéquates suivantes, démontrées au moyen de
dossiers de formation et/ou de l'expérience :
a) Formateurs qualifiés pour fournir des cours d'introduction et de mise en application :
i. Exigences du Protocole de certification, documents normatifs appropriés,
documents d'orientation du FSSC 22000 avec une durée minimum de
16 heures.
b) Formateurs qualifiés pour donner des formations d'audit :
i. Exigences du Protocole de certification, documents normatifs appropriés,
documents d'orientation du FSSC 22000 avec une durée minimum de
16 heures ;
ii. Principes, pratiques et techniques d'audit (formateurs d'auditeurs internes)
avec une durée minimum de 8 heures ;
iii. Principes, pratiques et techniques d'audit (formateurs de responsables
d'audit) avec une durée minimum de 40 heures.
5.1.6 ARCHIVES
Les archives de l'expérience professionnelle, des qualifications et de la formation doivent être
conservées par l'OF pour chaque formateur FSSC 22000.
6 SYSTEME DE MANAGEMENT
1) L'OF doit disposer d'un système de management pour élaborer et donner la formation, et
notamment :
a) demande d'inscription à une formation ;
b) acceptation des participants ;
c) sélection et qualification des formateurs ;
d) élaboration du matériel de formation ;
e) ressources de formation ;
f) prestation de la formation ;
g) évaluation des participants ;
h) évaluation des formations ;
i) émission des attestations/certificats.
2) L'OF doit mettre en œuvre au minimum les éléments fondamentaux suivants au sein de
l'organisation :
a) satisfaction du client ;
b) procédure de réclamation ;
c) revue de direction ;
d) amélioration continue ;
e) audit interne ;
f) gestion des changements.
ANNEXE 1
DÉFINITIONS
ANNEXE 1 : DÉFINITIONS
Les définitions suivantes s'appliquent à la terminologie utilisée dans toute la documentation du
Protocole de certification.
ACCRÉDITATION
Attestation indépendante se rapportant à un organisme de certification constituant la preuve
formelle qu'il possède les compétences requises pour effectuer des tâches spécifiques
d'évaluation de la conformité (ISO/IEC 17011:2004).
ADDITIF
Toute substance habituellement non consommée comme aliment en soi et non utilisée comme
ingrédient caractéristique dans l'alimentation, possédant ou non une valeur nutritive, et dont
l'adjonction intentionnelle aux denrées alimentaires, dans un but technologique (y compris
organoleptique), au stade de leur fabrication, transformation, préparation, traitement,
conditionnement, emballage, transport ou entreposage a pour effet, ou peut raisonnablement
être estimée avoir pour effet, qu'elle devient elle-même ou que ses dérivés deviennent,
directement ou indirectement, un composant de ces denrées alimentaires ou en affectent d'une
autre façon les caractéristiques. Ce terme ne s'applique ni aux contaminants ni aux substances
ajoutées aux denrées alimentaires dans le but d'en maintenir ou d'en améliorer les propriétés
nutritives (Codex Alimentarius).
APPEL
Demande de réexamen d'une décision rendue sur une réclamation déposée, consécutive à une
suspension ou à une résiliation de la licence.
AUDIT
Processus systématique, indépendant et documenté visant à obtenir des informations
probantes et à les évaluer de façon objective afin de déterminer dans quelle mesure les
exigences spécifiques au Protocole de certification sont remplies.
AUDIT DE SUIVI
Audit qui complète un audit principal pour lequel une visite supplémentaire a été requise si
l'audit n'a pas pu être terminé dans le délai imparti et/ou si le plan d'audit n'a pas pu être
respecté dans sa totalité. Le suivi faisant partie intégrante de l'audit principal, cet audit de suivi
doit être effectué dans un délai assez bref après l'audit principal. Un audit de suivi comprend
également la résolution sur site des non-conformités.
AUDIT DE SUPERVISION
Observation périodique des performances d'un auditeur pendant un audit effectué par un
responsable compétent appelé le superviseur.
AUDIT INOPINÉ
Audit effectué au sein des installations de l'organisation certifiée sans notification préalable de
la date.
AUDIT SPÉCIFIQUE
Audit effectué au sein d'une organisation certifiée, en plus des audits de
surveillance/recertification annuels.
AUDITEUR
Personne qui effectue un audit (ISO/IEC 17021-1:2015).
CERTIFICAT D'ACCRÉDITATION
Document formel ou jeu de documents attestant que l'accréditation a été accordée pour
le champ d'application défini (ISO/IEC 17011:2004).
CERTIFICATION
Procédure par laquelle les organismes de certification agréés donnent l'assurance que la
sécurité alimentaire et/ou le système de management de la qualité et sa mise en œuvre par
l'organisation auditée sont conformes aux exigences du Protocole de certification.
CHAMP D'APPLICATION
Étendue et limites applicables des activités, d'audit, de certification, d'accréditation ou de
Protocole de certification par exemple (ISO 9000:2015).
COMITÉ CONSULTATIF
Groupe de parties prenantes dans le champ d'action du Protocole de certification qui conseille
le Conseil des parties prenantes.
COMPÉTENCE
Aptitude à mettre en pratique des connaissances et des savoir-faire pour obtenir les résultats
escomptés (ISO 9000:2015).
CROSS DOCKING
Processus par lequel les biens (denrées alimentaires, aliments destinés à l'alimentation des
animaux, aliments pour animaux domestiques et emballages) sont déchargés, triés, regroupés,
chargés puis expédiés vers la destination suivante.
DÉCISION DE CERTIFICATION
Accorder, poursuivre, étendre ou réduire le champ d'application, suspendre, rétablir, retirer ou
refuser la certification par un organisme de certification (GFSI v7.2:2018).
DÉFENSE ALIMENTAIRE
Processus visant à garantir la sécurité des aliments et des boissons de toutes les formes
d'attaque malveillante intentionnelle, y compris les attaques commises pour des motifs
idéologiques entraînant une contamination ou des produits non sûrs (GFSI v7.2:2018).
DENRÉES ALIMENTAIRES
Toute substance (ingrédient), transformée, partiellement transformée ou non transformée,
destinée à la consommation, et qui englobe les boissons, le chewing-gum et toutes les
substances utilisées dans la fabrication, la préparation ou le traitement des aliments, à
l'exclusion des cosmétiques, du tabac ou des substances (ingrédients) employées sous forme
de médicaments (ISO 22000:2018). Les denrées alimentaires sont destinées à la consommation
par les humains et les animaux, et comprennent deux types d'aliments pour animaux :
— les aliments pour animaux destinés à l'alimentation des animaux producteurs de denrées
alimentaires ;
— les aliments pour animaux destinés à l'alimentation des animaux non producteurs de
denrées alimentaires, comme les animaux domestiques.
DÉSINFECTION
Réduction, au moyen d'agents chimiques et/ou de méthodes physiques, du nombre de
microorganismes dans l'environnement, à un niveau qui ne compromet pas la sécurité des
aliments.
DONNÉES DU PORTAIL
Élément d'information qui décrit un Fait lié au Protocole de certification qui peut être un
ensemble de caractères et de nombres représentant un texte et/ou des fichiers et des pièces
jointes compréhensibles et lisibles par les humains.
ÉTUDE HACCP
Analyse des risques pour une famille de produits/services ayant des risques similaires et une
technologie de production similaire et, le cas échéant, une technologie de stockage similaire
(ISO/TS 22003:2013).
ÉVÉNEMENT GRAVE
Circonstance qui échappe au contrôle de l'organisation, communément appelée « Force
majeure » (IAF ID3:2011) qui empêche un audit prévu d'avoir lieu. On citera comme exemples
la guerre, les manifestations, les émeutes, l'instabilité politique, les tensions géopolitiques, le
terrorisme, la criminalité, les pandémies, les inondations, les séismes, le piratage informatique
malveillant ou toute autre catastrophe naturelle ou non.
FABRICATION/TRANSFORMATION
Transformation des matières premières, par des moyens physiques, microbiologiques ou
chimiques, en un produit final.
FRAUDE ALIMENTAIRE
Terme collectif englobant la substitution, l'ajout, l'altération ou la dénaturation, délibérée et
intentionnelle, de denrées alimentaires, d'ingrédients alimentaires ou d'emballages
alimentaires, d'étiquetage, d'informations sur le produit ou de fausse déclaration ou de
déclaration trompeuse effectuée au sujet d'un produit, pour en tirer un avantage économique,
qui pourrait impacter la santé des consommateurs (GFSI v7.2:2018).
HYGIÈNE
Ensemble des actions liées au nettoyage ou au maintien de bonnes conditions sanitaires dans
un établissement, allant du nettoyage et/ou de la désinfection des équipements spécifiques aux
activités de nettoyage périodique dans l'établissement (y compris les activités de nettoyage des
bâtiments, des structures et des terrains).
LOGO DU FSSC
Logo émis par la Fondation qui peut être utilisé par les OC agréés, les organisations certifiées et
les OF agréés conformément aux exigences du Protocole de certification FSSC 22000.
MARQUE D'ACCRÉDITATION
Marque émise par un organisme d'accréditation afin d'être utilisée par les OC accrédités pour
indiquer la conformité directe d'une entité par rapport à un ensemble d'exigences.
MATIÈRES PREMIÈRES
Produits, pièces ou substances qui sont assemblés ou transformés pour former un produit fini.
MENACE
Sensibilité ou exposition à un acte de défense alimentaire (tel qu'un sabotage, une altération
malveillante, un employé mécontent, un acte terroriste, etc.) considérée comme une lacune ou
une faille qui pourrait avoir une incidence négative sur la santé des consommateurs si elle n'est
pas traitée.
NON-CONFORMITÉ CRITIQUE
Circonstance au cours de laquelle on observe une défaillance du système avec un impact direct
sur la sécurité alimentaire sans action appropriée de l'organisation, ou lorsque la légalité et/ou
l'intégrité de la certification sont en jeu.
NON-CONFORMITÉ MAJEURE
Non-conformité qui a une incidence négative sur la capacité du système de management à
obtenir les résultats prévus (ISO/IEC 17021-1:2015).
NON-CONFORMITÉ MINEURE
Non-conformité qui a une incidence négative sur la capacité du système de management à
obtenir les résultats prévus (ISO/IEC 17021-1:2015).
ORGANISATION
Entité juridique pouvant couvrir plusieurs sites et disposant de ses propres fonctions et des
responsabilités, autorités et relations nécessaires pour satisfaire aux exigences du Protocole de
certification.
ORGANISME D'ACCRÉDITATION
Organisme faisant autorité chargé de l'accréditation (ISO/IEC 17011:2004).
ORGANISME DE CERTIFICATION
Organisme fournissant des services d'audit et de certification (ISO/IEC 17021-1:2015).
PORTAIL
Principale plateforme numérique fournie par la Fondation soutenant les processus clés du
Protocole de certification et les besoins en matière d'échanges de données.
PROCESSUS
Ensemble d'activités corrélées et interdépendantes qui transforment les intrants en production
(ISO 22000:2018).
PRODUIT
Production qui est le résultat d'un processus. Un produit peut être un service (ISO 22000:2018).
PRODUIT PÉRISSABLE
Produit qui perd sa qualité et sa valeur avec le temps, même s'il est manipulé correctement tout
au long de la chaîne logistique, et qui exige d'être stocké et/ou transporté avec un contrôle de
la température de façon à empêcher toute détérioration, dégradation et contamination.
PROGRAMME DE NETTOYAGE
Programme conçu pour l'élimination des souillures, des résidus d'aliments, de la saleté, de la
graisse ou de toute autre matière indésirable, visant à garantir que les équipements de
transformation et l'environnement sont maintenus dans de bonnes conditions d'hygiène. Les
méthodes utilisées comprennent, sans toutefois s'y limiter, l'hygiène publique et la désinfection.
PROTOCOLE
Ensemble de règles et de procédures qui définit les objectifs de l'évaluation de la conformité,
identifie les exigences spécifiées pour l'objectif d'évaluation de la conformité et fournit la
méthodologie pour procéder à l'évaluation de la conformité.
PROTOCOLE DE CERTIFICATION
Système d'évaluation de la conformité lié aux systèmes de management pour lequel les mêmes
exigences stipulées, règles et procédures spécifiques s'appliquent (ISO/IEC 17021-1:2015).
RAPPEL DE PRODUIT
Rappel, par le fournisseur, d'un produit de la chaîne logistique jugé dangereux, vendu au
consommateur final et disponible à la vente (GFSI v7.2:2018).
RÉCLAMATION
Expression d'une insatisfaction adressée à une entreprise, liée à ses produits ou services, ou au
processus de gestion des réclamations lui-même, pour laquelle une réponse ou une solution
est explicitement ou implicitement requise (ISO 9000:2015).
REPRISE
Processus qui vise à reconditionner des produits finis ou semi-finis afin d'obtenir un produit fini
qui répond aux exigences du client. Ce terme peut également faire référence à un matériau
dans un état transformé ou semi-transformé qui est destiné à être réutilisé lors d'étapes de
fabrication ultérieures.
RETRAIT DE PRODUIT
Retrait, par le fournisseur, d'un produit de la chaîne logistique qui a été jugé dangereux et qui
n'a pas été mis sur le marché pour être acheté par le consommateur final (GFSI v7.2:2018).
RETRAIT DU CERTIFICAT
Désactivation finale d'un certificat à la suite d'une décision de certification.
RISQUE
Conséquence de l'incertitude (ISO 22000:2018).
SOUS-TRAITANCE
Arrangement dans lequel une organisation externe effectue une partie des fonctions ou des
processus d'une autre organisation (ISO 22000:2018).
SUIVI ENVIRONNEMENTAL
Programme visant à évaluer l'efficacité des contrôles afin d'empêcher la contamination de
l'environnement de production.
SUSPENSION DE CERTIFICAT
Déclaration d'invalidité temporaire du statut du certificat.
VAISSELLE
Biens de consommation jetables en contact avec les denrées alimentaires et les matériaux
d'emballage des denrées alimentaires.
VULNÉRABILITÉ
Sensibilité ou exposition à tout type de fraude alimentaire, considérée comme une lacune ou
une faille qui peut avoir une incidence négative sur la santé des consommateurs si elle n'est pas
traitée.
ANNEXE 2
RÉFÉRENCES