Commissaire Aux Comptes
Commissaire Aux Comptes
Commissaire Aux Comptes
:
L’audit légal : Commissariat aux
comptes
Encadré par :
Conclusion
Introduction
Pour aborder notre thématique, on va prêter une expression qui revient à
l’économiste PESQUEUX : « C’est tout l’environnement politique et social de
l’entreprise qui demande aujourd’hui des comptes ». Donc cette citation
renvoie à la nécessité du contrôle des résultats des firmes, d’où l’essor de
l’audit qui est, en effet, la maison mère de tout ce qui est relatif au contrôle des
informations éditées par ces firmes.
Pour ce faire, toute une série de lois régissant les entités économiques et
financières dont les entreprises procèdent à assurer la crédibilité et
l’authenticité de l’information issue de l’entreprise, d’où l’exigence, par la loi
bien évidemment, d’un commissaire aux comptes. Cette personne, ayant des
qualités singulières, et désignée légalement, a pour mission, tout en étant un
acteur extérieur de l’entreprise, de contrôler la sincérité et la régularité des
comptes annuels établis par une société ou autres institutions, et cela pour
faire un audit comptable et financier.
A cet égard, et avant de désigner le commissaire aux comptes, toute une série
de parcelles doivent être reliées, à savoir le mécanisme de désignation, le profil
auquel il doit correspondre, les responsabilités qu’il va assumer, en plus des
missions à accomplir, la durée de validité jusqu’à arriver à la cessation. Tout
cela va être explicité davantage tout au long de ce rapport, sans oublier de
préciser le processus de certification ainsi que toutes ses étapes.
1èr Partie: LE COMMISSAIRE AUX COMPTES
Définition du CAC :
Le commissaire aux comptes est une personne exerçant à titre libéral une
profession réglementée avec le rôle de contrôler la régularité des écritures
comptables des sociétés et la véracité de leurs constatations au regard des
documents qui les justifient.
- Le commissaire aux comptes doit être désigné dans chaque société anonyme,
un ou plusieurs commissaires aux comptes chargés d'une mission de contrôle
et du suivi des comptes sociaux dans les conditions et pour les buts déterminés
par la présente loi.
-Toutefois, les sociétés faisant appel public à l'épargne sont tenues de désigner
au moins deux commissaires aux comptes ; il en est de même des sociétés de
banque, de crédit, d'investissement, d'assurance, de capitalisation et
d'épargne.
-Dans le même contrat, il est évident de signaler que pour les autres formes
juridiques des sociétés, à savoir la SARL, la SNC et la SCS, cette obligation est
applicable lorsque le chiffre d’affaires hors taxe dépasse le seuil de 50.000.000
DH
2. LES QUALITÉS DU COMMISSAIRE AUX COMPTES :
-Il doit être inscrit au tableau de l’ordre des experts comptables. C’est ce qui
stipule l’article 160 de la loi 17-95.
-L’incompatibilité de sa fonction avec les cas cités par l’article 161 de la même
loi, qui sont :
1. RESPONSABILITÉ CIVILE :
Cette responsabilité reste non générale et se prescrit par cinq ans à compter du
fait dommageable ou de sa date de révélation.
Pour faire face à cette responsabilité, la loi réglementant la profession d’expert
comptable a prévu la souscription d’une police d’assurance.
2. RESPONSABILITÉ PÉNALE :
- La non révélation des faits délictueux (mêmes sanctions que dans le deuxième
cas)
Le CAC est sanctionné aussi en application du code pénal pour les motifs ci-
après :
- Il peut être suivi lorsqu’il se trouve complice des dirigeants pour escroquerie
ou abus de confiance (article 540 et 547 du code pénal).
3. RESPONSABILITÉ DISCIPLINAIRE :
- L’avertissement ;
- Le blâme ;
Les premières sanctions peuvent être assorties par une amende allant de
10.000 à 100.000 DH.
Le CAC certifie que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent
une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la
situation financière et du patrimoine de l’entité. A ce niveau, il doit s’assurer
que la comptabilité a été tenue conformément aux principes comptables
prévus par le code de normalisation comptables. Cette certification reste un
engagement personnel fondé sur l’accomplissement des diligences normales
du métier.
Certains aspects des objectifs du contrôle des comptes ont déjà été indiqués, il
s’agit ici de résumer l’état d’esprit dans lequel le législateur souhaite que cette
tâche s’accomplisse. Pour cela, il faut souligner que les commissaires aux
comptes doivent certifier que « les comptes annuels sont réguliers et sincères
et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé
ainsi que la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet
exercice.
La notion d’image fidèle, bien que relevant d’une idée comparable à celles de
régularité et de sincérité, est difficile à appréhender. Il n’existe pas de véritable
définition légale ou réglementaire de ce concept.
L’image fidèle est un principe utilisé si les règles sont inexistantes ou
insuffisantes pour traduire la réalité économique
Le commissaire aux comptes doit donc accomplir sa mission, guidé par ces
différents éléments dont l’interprétation n’est pas toujours évidente. Il doit, en
fait, s’efforcer de contrôler la bonne foi et l’objectivité de la présentation des
comptes sociaux.
3. L’EXPRESSION DE LA CERTIFICATION :
IV/ La prévention :
1. LA PRÉVENTION AVEC LE DEVOIR D'ALERTE ET LA LOI DE SAUVEGARDE
2. UN ACCOMPAGNEMENT ACTIF
Cette procédure, qui peut aller jusqu'à la communication d'un rapport spécial à
l'assemblée générale, s'inscrit dans le cadre de la prévention des difficultés des
entreprises.
Bibliographie
Les ouvrages :
- L’audit financier ; Didier De Menonville, Jean Raffegeau et Pierre Dufils ; Edition Safir.
- Collection REMALD : Les lois sur les sociétés ; 6ème édition ; 2006