Journal de Bord
Journal de Bord
Journal de Bord
Le journal de mathématique
Par
Marianne Séguin
Présenté à
Titre du cours
Sigle du cours
DID1923
Groupe
01
19 avril 2015
La nature des mathématiques
1. Résumé du cours 2
Il existe trois approches par objectivation. Avec l’approche 1, nous sommes axés
sur le travail de l’élève, avec l’approche 2, nous sommes axés sur l’enseignante (c’est elle
qui travaille à la place de l’élève) et avec l’approche 3, nous sommes axés sur la
mémorisation des procédures. C’est toujours les élèves qui doivent faire des
mathématiques.
Les mathématiciens et les élèves sont des constructeurs de modèles parce qu’ils
construisent des savoirs mathématiques dans le but de réussir à comprendre le monde qui
les entoure et de résoudre les problèmes de la vie quotidienne.
La compréhension de concepts
Pour ce faire, il faut utiliser le langage mathématique. Celui-ci est constitué d’objets
mathématiques et de règles. Les trois objets qui décrivent la réalité physique sont les
nombres, les grandeurs et les formes.
La conceptualisation
La conceptualisation idéalise, prolonge la réalité et est une forme d’abstraction parce que
la mathématique met l’accent sur des choses qui n’existent pas dans la réalité (par
exemple, les formes géométriques), et que nous avons inventé des nombres à l’infini.
Utilité de l’apprentissage des mathématiques
Apprendre les mathématiques sert à découvrir des stratégies pour organiser, analyser et
faire la synthèse d’information ou de données (et résoudre des problèmes).
Les élèves doivent réussir à comprendre par eux-mêmes que les mathématiques
c’est de la logique. Les élèves apprennent et comprennent les mathématiques grâce au
constructivisme. La compréhension dépend de l’existence de connaissances antérieures
sur les nouveaux concepts que les élèves essaient d’assimiler afin qu’ils puissent créer
des liens entre leurs connaissances antérieures et leurs nouvelles connaissances. Plus que
les élèves réussissent à créer des liens et plus ils comprennent. La classe peut avoir une
influence sur l’apprentissage de l’élève grâce à la pensée réflexive, aux interactions
sociales et à l’utilisation de modèles ou d’outils pour l’apprentissage. La pensée réflexive
est une activité mentale, un effort actif et non passif qui consiste à chercher à faire des
liens entre des idées. Piaget et Vigotsky ont chacun leur perception de l’utilité des
interactions entre les élèves. Piaget propose des théories constructivistes au niveau
cognitif alors que Vigotsky propose des théories basées sur le constructivisme social.
Piaget est plutôt centré sur la pensée réflexive alors que pour Vigotsky, l’interaction
sociale est l’élément central de l’acquisition des connaissances. « La zone de
développement proximal de Vigotsky est l’endroit où se rencontrent les nouvelles idées
venues de l’extérieur et celles que possède déjà l’élève. » (L’enseignement des
mathématiques, p.5). Selon l’ouvrage Making Sense (Hiebert et Collab., 1997), les quatre
caractéristiques d’un apprentissage productif qui est axé sur les interactions sociales et
sur la pensée réflexive, sont, premièrement, qu’aucune idée est inutile (stupide),
deuxièmement, qu’un partage des idées des élèves doit absolument ce faire au saint du
groupe et ce, de manière respectueuse, troisièmement, que les élèves aient confiance l’un
envers l’autre et qu’ils comprennent tous que tout le monde peut se tromper, et
quatrièmement, que les élèves doivent apprendre que les mathématiques c’est de la
logique. La connaissance conceptuelle (ou logico-mathématique, comme l’appelait
Piaget) est un ensemble d’idées mathématiques qui ont été créées, dans l’esprit, par des
relations logiques. Un modèle mathématique est un dessin, une image ou un objet qui
représente un concept mathématique et qui y est relié par des relations. La manière dont
les élèves construisent des modèles mathématiques se fait grâce aux interactions en classe
qui leur offre des occasions de réfléchir, d’explorer, de raisonner et de s’exprimer. Un
concept valide peut se former, chez l’élève, lorsqu’il a une idée qui se rapproche de la
réalité. Les trois règles à suivre, en tant qu’enseignante, pour bien se servir des modèles
mathématiques sont, premièrement, de les présenter en les expliquant, deuxièmement, en
laissant la liberté aux élèves de choisir les modèles qu’ils ont envie d’utiliser et
troisièmement, d’encourager les élèves qui ont des difficultés à se servir des modèles afin
de les aider. La pire erreur que l’on peut faire concernant l’utilisation des modèles et qui
celle que la plupart des enseignants font est de vouloir à tous prix que les élèves suivent à
une démarche qui est trop structurée dans leur enseignement. Cela conduit les élèves à
apprendre simplement par cœur la démarche à suivre pour obtenir les réponses sans la
comprendre.
Le langage mathématique
1. Résumé du cours 3
La démarche inductive est celle qui permet de rendre les élèves curieux, de leurs
faire faire des expériences et de leur transmettre une formation scientifique. La différence
entre la démarche déductive et la démarche inductive est qu’avec la démarche déductive,
l’élève est inactif, il écoute son enseignant en silence, sans participer à son apprentissage
et en ne se fiant qu’à ce que l’enseignant dit. La démarche déductive est sécurisante pour
l’enseignante. Alors qu’avec la démarche inductive, l’élève est actif sur le plan réflexif,
dans son apprentissage. Des problèmes lui sont posés et il découvre grâce à la
manipulation en essayant de comprendre le monde. La démarche inductive est
insécurisante pour l’enseignante.
L’apprentissage guidé
Avec l’approche par exploration, les élèves construisent et utilisent des concepts,
des processus et des procédures à l’aide de la résolution de problèmes, de la recherche, du
raisonnement et de la preuve, de la communication et de l’objectivation. L’apprentissage
par exploration se créer, chez les élèves grâce à la résolution de problèmes et la
socialisation. C’est une approche qui tient compte du développement des élèves. Lors de
l’approche par exploration, les élèves explorent les concepts et cherchent des réponses
aux problèmes en travaillant ensemble, tandis que l’enseignante aide les élèves en
difficulté, encourage la discussion entre les élèves et les évalue.
Enseignement direct
L’enseignement par la résolution de problème vient du fait que l’on considère que
la résolution de problème est la manière la plus efficace d’apprendre à faire des
mathématiques et que les mathématiques sont un processus de résolutions de problèmes.
Dans la théorie des situations de G. Brousseau (1986), on dit que la notion, la
consolidation et l’évaluation, dans l’enseignement des mathématiques, ne se font pas
toujours dans le même contexte. La notion se fait plutôt dans une situation d’action, la
consolidation se fait plutôt dans une situation de formulation et l’évaluation se fait plutôt
dans une situation de validation. Il y a aussi la situation d’institutionnalisation par
laquelle « « on fixe conventionnellement et explicitement le statut d’une connaissance ou
d’un savoir » (Brousseau, 1981) » (Les mathématiques à l’école primaire, tome 1, p.33)
La dialectique « objet-outil » de R. Douady complète la théorie des situations en
apportant une nouvelle perception de ce qu’il y a à tenir compte dans le choix d’une
situation. Le théorème en acte de G. Vernaud (1981) consiste en la capacité de l’élève
d’expliquer et de justifier ce qu’il a compris d’un concept mathématique. Les quatre
étapes de la résolution de problèmes sont l’analyse de la situation, la résolution, la
validation et la communication de la démarche ainsi que des résultats. Il existe deux types
d’activités : l’activité d’apprentissage notionnel et l’activité d’apprentissage de
démarches. Dans les apprentissages notionnels, il existe deux types de démarches : la
démarche déductive et la démarche inductive. La démarche déductive se fait par
l’enseignement guidé tandis que la démarche inductive se fait par l’apprentissage par
l’exploration. Les différences entre la démarche déductive et les démarches inductives
sont que premièrement, dans la démarche déductive, l’élève est inactif dans ses
apprentissages alors que dans les démarches inductives, il est actif. Deuxièmement, dans
la démarche déductive, l’élève n’a pas de but à atteindre et il n’y a que l’enseignant qui
comprend la démarche alors que dans les démarches inductives, l’élève est devant un but
à atteindre et il est vraiment motivé. Troisièmement, dans la démarche déductive, la
manipulation sert à constater et à vérifier alors dans les démarches inductives, elle set à
découvrir. Quatrièmement, dans la démarche déductive, on ne fait que nommer les
caractéristiques alors que dans les démarches inductives, on nomme les caractéristiques à
partir d’exemples. Cinquièmement, la démarche déductive est sécurisante pour
l’enseignant alors que les démarches inductives sont insécurisantes pour l’enseignant.
Pour que l’élève réussisse à apprendre par la démarche inductive, il faut que la situation-
problème soit difficile, qu’elle soit juste au-dessus de son niveau de connaissances
actuelles, qu’elle puise dans l’environnement de l’enfant, elle doit mettre l’enfant sur la
piste de la solution ainsi que des savoirs essentiels à maîtriser et les consignes doivent
expliquer clairement l’objectif à atteindre. Les six procédés principaux de la résolution de
problème sont la classification, la sériation (mettre en ordre), la construction ou la
recherche empirique (recherche par essai et erreurs), la recherche de similitudes,
l’association d’éléments de différentes collections et la validation d’une affirmation ou
d’une hypothèse. L’approche par la résolution de problème qui se fait dans de bonnes
conditions apporte une certitude que le contenu soit bien assimilé par les élèves, qu’ils
construisent leur savoir, qu’ils soient motivés à apprendre, qu’ils soient contextualisés,
qu’ils prennent confiance en eux et qu’ils soient préparés à confronter la réalité. Dans les
apprentissages de démarches, l’élève doit non seulement apprendre à s’adapter à une
nouvelle situation-problème, mais il doit aussi apprendre à formuler correctement un
problème, à lire un énoncé, à s’informer, à poser les bonnes questions, à comprendre un
but, à faire varier de l’information, à accepter qu’il existe des problèmes auquel il n’y a
pas de solution, à critiquer une solution et à intégrer les valeurs d’une solution. Les
problèmes ouverts sont des problèmes auquel les informations ne sont pas toutes
énoncées dans le problème et il existe plusieurs façons de les résoudre. Les quatre
grandes étapes de la résolution d’un problème sont l’analyse de la situation, la résolution,
la validation et la communication. Pour résolution des problèmes, il existe plusieurs
démarches qui peuvent être proposées aux élèves comme la méthode empirique, la
méthode scientifique et la méthode systématique. L’enseignement de notions et de
démarches n’a de sens que s’ils sont associés à des situations de la vie quotidienne. Les
trois types de difficultés que l’élève peut ressentir lors de la démarche sont des difficultés
reliées à l’habillage, c’est-à-dire que la situation présentée à l’élève soit placée dans un
contexte inconnu pour celui-ci, des difficultés reliées au paramétrage de la situation,
c’est-à-dire à l’information de la situation-problème et des difficultés reliées à la
complexité de la situation en lien avec le niveau auquel l’élève est rendu dans sa
progression des apprentissages. Les quatre niveaux de difficultés qu’on peut observer
chez un élève sont, premièrement, que l’élève ne comprend pas le problème ou l’objectif
du problème, deuxièmement, que l’élève n’arrive pas à trouver l’information utile dans la
situation-problème, troisièmement, que l’élève n’arrive pas à agencer les donner et
quatrièmement, que l’élève fait des erreurs de calculs ou n’arrive pas trouver la solution.
Les trois types principaux de situations-problèmes sont les situations-problèmes qui
apportent un apprentissage notionnel, celles qui apportent un apprentissage d’une
démarche de résolution et celles qui apportent l’application de notions et de démarches.
Crahay, M., Verschaffel, L., de Corte, E. et Grégoire, J. (2005). Enseignement et
apprentissage des mathématiques : chapitre 1
La planification
Une bonne situation-problème est une situation qui présente un défi réaliste pour
l’élève, qui lui permet d’utiliser beaucoup de stratégies, qui peut avoir plusieurs solutions
(si possible), qui oblige l’élève à utiliser la pensée réflexive et qui favorise la
collaboration.
Les statistiques
1. Cerner la situation
clarifier le problème
formuler une ou plusieurs questions auxquelles des données peuvent
répondre.
2. Faire une collecte de données
concevoir un plan pour recueillir des données pertinentes et appropriées
faire la collecte des données selon le plan et les enregistrer dans un
tableau approprié.
3. Organiser les données
choisir une représentation appropriée
construire une représentation appropriée.
4. Analyser les données et interpréter les résultats
comparer et combiner les données
donner un sens aux données
faire le lien entre l’interprétation et la situation initiale afin de prendre
une ou des décisions.
Une bonne question est une question qui propose un choix limité de réponses ou de
catégories, qui tient compte de toutes les réponses possibles, qui tient compte des
réponses inattendues et qui est formulée en fonction des gens ciblés. Des erreurs
fréquentes que les enseignants font dans la formulation de questions sont de poser des
questions vagues, pas claires et auquel les catégories ne sont pas discrètes.
Des sujets d’enquêtes qu’on peut utiliser avec des élèves du primaire et qui peuvent
intéresser les enfants sont : les anniversaires, les histoires, les contes, les activités
pratiquées par les élèves, les activités parascolaires, leurs auteurs préférés, leurs
émissions de télévision ou leurs films préférés, les résultats d’une expérience, le
changement du coût d’un produit avec les années, la température, les jeux vidéo, les
gens provenant de différents pays, de différentes régions, de différentes villes et le
sport.
Ce qui influence les résultats d’une enquête c’est le type de personnes auquel on fait
l’enquête, le nombre de personnes auquel on fait l’enquête, le moment et le lieu où on
fait l’enquête.
Du matériel qu’on peut utiliser pour faire une collecte de données en faisant de la
manipulation est des pinces à linges, des cubes emboitables, des rangées de
gommettes, des tasses de carton emboitables, des images magnétiques, des bâtonnets
à placer dans des gobelets étiquetés, une planche à pince et par l’informatique, il y a
le traitement de texte, les tableaux, les courriels, les tableurs, le site Internet de «
Statistique Canada » et de « Guinness World Record ».
Avec les plus petits, lorsqu’on fait enseigne les statistiques, il faut les amener à trier,
classer et classifier en reconnaissant des attributs ainsi que les caractéristiques.
Le tableau des effectifs sert à dénombrer les données recueillies et noter le nombre de
fois qu’une donnée se présente.
Chat Chien
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Types de diagrammes :
3) Diagramme à pictogrammes
Exemple :
Daniel
Sonia
Chantal
Léo
4) Diagramme à bandes
Exemple : Combien de fois par semaine les élèves mangent des céréales?
Il faut toujours qu’il y ait un titre, le nom des catégories et l’échelle numérotée dans le
diagramme à bandes. C’est un diagramme qui sert à représenter des quantités. Il y a une
continuité naturelle dans ce type de diagramme.
5) Histogramme
Exemple :
Léo (50%)
Chantal (100%)
Sonia (28,57%)
Daniel (57,14%)
0 1 2 3 4 5 6 7
Nombre fois qu’ils mangent des céréales par semaine
Exemples :
Combien de frères ou/et des sœurs les élèves ont-ils dans la classe?
Nombre d’élèves
34 11
32 10
30 9
25 8
22 7
17 6
12 5
3 4
Âge
Exemple :
Gourmandise
Croustilles
Friandises
Crème glacée
Gâteau
1 2 3 4 Nombre d’élèves
Le diagramme à ligne brisées est utile pour illustrer des tendances ou une relation.
Il est commode dans le sens où il procure des données discrètes. Il peut servir à
déterminer un changement au fil du temps et les données sont continues.
8) Diagramme circulaire
Français Sciences
Histoire
Cours 6 :
Il y a quatre phases de progression des apprentissages des élèves en ce qui concerne leur
habileté à interpréter des diagrammes. Dans la phase 1, l’élève peut lire certaines
informations du diagramme. Dans la phase 2, l’élève peut comparer et combiner
l’information. Dans les phases 3 et 4, l’élève peut tirer des inférences du diagramme.
Dans la phase 2, on peut montrer des diagrammes aux enfants auquel il manque de
l’information et leur demander ce que ces diagrammes pourraient représenter comme
données pour leur apprendre l’utilité de chacun des diagrammes. Par exemple :
3
1
L’inférence est la capacité de « lire entre les lignes ». C’est la capacité de dire ce que l’on
pense du diagramme en disant des faits qui sont « vrais » sur le diagramme, en se fiant à
nos connaissances antérieures. Il faut être capable de faire des inférences en faisant des
généralisations réalistes.
Exemple :
Explication : Ce diagramme est trompeur puisque non seulement il est mal construit, mais
en plus, il manque de l’information (on ne sait pas combien de filles et de garçons il y a
en tout) et l’information n’est pas claire. De plus, dans le diagramme, on voit que
certaines filles et certains garçons ont plus d’une crème glacée préférée. D’ailleurs, il
existe aussi un type de crème glacée qui est à la fraise, à la vanille et au chocolat, alors on
pourrait même dire que pour certaines filles et certains garçons, la crème glacée à la
fraise, à la vanille et au chocolat (crème glacée napolitaine) est leur crème glacée
préférée. Ce diagramme ne permet pas d’arriver à tirer des conclusions précises de cette
collecte de données.
Une statistique est une valeur numérique qui décrit un ensemble de données. À la phase
4, les élèves apprennent trois types de mesures de tendance centrale : la moyenne, la
médiane et le mode. (Une tendance centrale est une mesure qui revient le plus souvient
dans un ensemble de données). Les élèves voient aussi l’étendu, mais l’étendu est la
dispersion et la distribution.
La moyenne peut se percevoir de deux façons. Elle peut être vue comme une égalisation
et comme le point d’équilibre d’une distribution. La moyenne se calcul en additionnant
toutes les données d’une enquête et divisant la somme par le nombre de données.
4, 2, 3, 1, 6, 2, 3, 0, 8, 5, 12, 20
La médiane est le nombre qui se situe au centre d’une liste de données. Pour découvrir la
médiane, je fais met d’abord toutes les données en ordre croissant. Puis, je fais un trait
sur chaque nombre, en partant de l’extrémité gauche, puis de l’extrémité droite et en
variant de gauche à droite jusqu’à ce que j’arrive à un nombre au centre de la liste.
4, 2, 3, 1, 6, 2, 3, 0, 8, 5, 12, 20
Ordre croissant :
0, 1, 2, 2, 3, 3, 4, 5, 6, 8, 12, 20
0, 1, 2, 2, 3, 3, 4, 5, 6, 8, 12, 20
On arrive à deux chiffres au centre de la liste parce que le nombre de données est un
nombre pair. Dans ce cas-ci, il faut déterminer la moyenne de ces deux chiffres pour
réussir à déterminer la médiane de l’ensemble de données.
Exemple :
7, 3, 1, 2, 9, 15, 6, 2, 8, 4, 10
…on arriverait à un seul nombre au centre de la liste de données lorsqu’on ferait les
traits.
Exemple :
7, 3, 1, 2, 9, 15, 6, 2, 8, 4, 10
Le mode est le nombre (ou le chiffre) qui apparait le plus souvent dans une liste de
données. Le truc pour s’en rappeler est qu’il faut chercher le nombre ou le chiffre qui est
« le plus à la mode ». Attention ! Une liste de données peut ne pas avoir de modes. Elle
peut en avoir un ou plusieurs.
Exemple :
1, 6, 3, 8, 9, 0, 2, 4, 7, 5
7, 3, 1, 2, 9, 15, 6, 2, 8, 4, 10
Le mode de cette série est le chiffre 2 parce qu’il apparait deux fois dans la liste.
1, 0, 3, 1, 9, 0, 2, 8, 0, 4, 1, 7
Cet ensemble de données a deux modes : le chiffre 0 et 1 parce qu’ils apparaissent chacun
trois fois dans la liste.
L’étendue est la différence entre le plus petit nombre et le plus grand nombre de la liste
de données.
Exemple :
4, 2, 3, 1, 6, 2, 3, 0, 8, 5, 12, 20
Ordre croissant :
0, 1, 2, 2, 3, 3, 4, 5, 6, 8, 12, 20
20-0=20
Ordre croissant :
2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
9-2=7
La progression des apprentissages des élèves, en ce qui concerne leurs habiletés à faire de
la statistique, se par le passage de quatre phases.
Cours 5 :
1) On peut présenter des glyphes complexes à des élèves de deuxième année et leur
demander de les lire ainsi que de les classifier pour voir l’interprétation que les
élèves font des glyphes. (Un glyphe est une manière d’organiser et de représenter
des données).
2) On peut faire l’activité du clown !
L’activité du clown consiste à présenter une image d’un clown (à colorier) aux élèves
et à leur poser des questions pendant toute l’activité pour les guider dans leur
coloriage. Les questions peuvent être, par exemple : « As-tu déjà vu un clown dans la
vraie vie? Si oui, colore les cheveux de ton clown en orange. Sinon, colore les
cheveux de ton clown en vert. Préfères-tu les chats ou les chiens? Si tu préfères les
chats, fait des lunettes carrées à ton clown. Si tu préfères les chiens, fait des lunettes
triangulaires à ton clown. » etc.
4) On peut faire faire un diagramme circulaire géant aux élèves (un diagramme
circulaire humain)! On peut, par exemple, leur demander à quelle saison ils sont
nés et leur demander de se regrouper en cercle, à côté de ceux qui sont nés
pendant la même saison qu’eux et leur demander de prendre des ficelles pour voir
le diagramme circulaire.
5) On peut faire une activité avec la technologie en leur faisant faire un traitement de
texte avec clip art (en s’assurant qu’ils ont bien compris les concepts avant de
faire ce genre d’activité) ou en leur faisant construire un tableau dans Word où ils
devront y mettre des images.
6) On peut faire une activité en faisant construire un carré aux élèves, puis le
reproduire et leur faire faire un pictogramme ou un tableur…
Cours 6 :
Des exemples d’activités didactiques dont on peut se servir pour le processus d’enquête
sont :
1) On peut placer les élèves en différents petits groupes dont le nombre d’élèves varie par
groupes. Ensuite, on demande aux élèves de déterminer la moyenne d’élèves par groupe
en leur interdisant d’utiliser la formule.
2) On peut présenter différents jouets et dire leurs prix. Puis, on demande aux élèves la
moyenne du prix des jouets.
Exemple :
4) On peut demander aux élèves de placer en équipe, puis de mesurer la longueur de leurs
pieds sur une bande de papier chacun. Puis, on leur demande d’inscrire la mesure de leurs
pieds sur chaque bande de papier ainsi que leurs noms et on leur demande d’attacher
toutes les bandes de papier de leur équipe ensemble pour réussir à former une grande
bande de papier. Ensuite, on leur demande de réussir à trouver la moyenne de la longueur
des pieds des membres de leur équipe.
Toutou : 6 $ T
Poupée : 5 $ P
Petite automobile : 3 $ A
Yoyo : 2 $ Y
Barbie : 1 $ B
Jouets 1 2 3 4 5 6 7
Prix
Une fois que le tableau est fait, on peut demander aux élèves de réussir à trouver la
moyenne du prix des jouets en replaçant le symbole (les papillons) vers le centre jusqu’à
ce qu’ils se retrouvent tous sur le même nombre. Ce nombre sera la moyenne.
Jouets 1 2 3 4 5 6 7
Prix
D’autres activités didactiques dont on peut se servir pour le processus d’enquête (qui ont
été tirées de L’enseignement des mathématiques, tome 1 et Les mathématiques à l’école
primaire, tome 1 sont :
1) On peut demander aux élèves d’empiler des cubes ou des legos selon le prix de chaque
jouet. (Un cube ou un lego correspondra à 1$). Ensuite, on peut leur demander de trouver
la moyenne du prix des jouets. Cette activité est une introduction au diagramme à bandes.
2) On peut utiliser différents logiciels pour demander aux élèves de construire des
diagrammes (même des diagrammes circulaires simples pour les élèves du préscolaire à
la 3e année). Par exemple, il y a le logiciel TableTop (Broderbund, 1995b) qui est utile
pour créer des schémas de classification ou des diagrammes de Venn.
3) On peut aller faire une exploration de la cours de récréation avec les élèves et leur
demander de prendre des photos des insectes qu’ils voient. Puis, une fois que les photos
seront développées (ou numérisées) sur l’ordinateur, on peut leur demander de classer les
photos des insectes dans un diagramme de Venn.
4) On peut faire une activité sur des intrus à trouver en demandant aux élèves de réussir à
trouver les intrus dans des groupes d’éléments pour leur apprendre la classification.
5) On peut écrire sur des bouts de papier toutes sortes d’attributs et les placer dans une
boîte. Les élèves devront piger les bouts de papier dans la boîte et les classer dans un
diagramme de Venn.
6) On peut créer un diagramme de Venn géant en placant des cordes sur le plancher de
manière à former des cercles. Puis, on peut demander aux élèves de se placer sur le
diagramme en se classant selon différents attributs et catégories. Par exemple, on peut
créer une catégorie sur le bas du corps avec comme sous-catégories les jeans, les leggins,
les pantalons simples ou les robes; une autre catégorie sur le haut du corps avec comme
sous-catégorie le gilet à manche courte, le chandail ou une robe et une autre d’accessoires
avec comme sous-catégorie une montre, un collier, un bracelet, une bague...
7) On peut demander aux élèves de placer des objets dans un diagramme de Venn.
8) On peut demander aux élèves de classer différents objets. Cette activité peut être
une entrée vers la reconnaissance d’attributs.
Sur le plan de la différenciation pédagogique, il est bon de faire des activités avec
l’approche par exploration (pour les élèves plus forts) et avec l’approche guidée (pour les
plus faibles). Mais, il est important de ne pas utiliser toujours la même approche dans
notre enseignement des statistiques. Il faut utiliser toutes les approches. On peut évaluer
les difficultés des élèves selon les différents concepts et adapter notre approche à leurs
difficultés.
Cours 5 :
Van de Walle, J. (2007). L’enseignement des mathématiques, tome 1 : chapitre 11
On peut aussi poser des questions sur le monde extérieur, c’est-à-dire, sur la société. Cela
peut permettre de faire des liens avec les sciences humaines. On peut, par exemple, poser
des questions sur les restaurants, les magasins, les policiers, les pompiers, les infirmières,
les médecins, les élus municipaux, les entreprises… La science est domaine auquel on
peut trouver des centaines de sujets à parler en statistiques.
Les élèves peuvent poser des questions à leurs parents pour faire une collecte de données
et ils peuvent aussi faire une enquête dans les médias.
Une technique pour aider les élèves à passer du niveau du questionnement à celui de la
comparaison est de les aider à faire des comparaisons entre les données de leur collecte et
d’autres données qu’ils pourraient trouver dans la société qui seraient en lien avec ce
même sujet.
Exemple :
Nombre d’heures de travail que les enseignants de 1ère année de l’école La source font par
semaine
Nous savons maintenant que la moyenne d’heures de travail que les enseignants de 1 ère
année de l’école La source font par semaine est 40 heures. Maintenant, les infirmiers et
les infirmières de l’Hôpital de Gatineau travaillent combien d’heures, en moyenne, par
semaine?
Des exemples de sites Internet où l’on peut trouver beaucoup de données intéressantes
pour faire des enquêtes pour nos leçons sur les statistiques sont :
U.S. Census Bureau (www.census.gov). Ce site est rempli de données sur l’État,
le comté et le district électoral.
The World Factbook (www.odci.gov/cia/publications/factbook/index.html). Ce
site procure des données sur la population, la distribution des âges, le taux de
décès, de naissance, l’économie, la structure politique, le transport et la
géographie et des cartes.
Internet Movie Database (www.imdb.com). Ce site apporte de l’information sur
les films.
www.statcan.ca/francais/reference/international_f.htm
www.bibl.ulaval.ca (collection « Statistiques » du centre Géo/Stat)
La classification est très importante dans l’analyse de données parce qu’elle sert à
déterminer comment on va organiser les données dans l’ensemble. En plus, en organisant
les données, cela permet de faire une présentation plus claire des données pour l’analyse.
Pour réussir à apprendre aux élèves comment classer des données, il faut d’abord leur
apprendre les attributs des données par de nombreuses activités.
Le matériel qu’on peut utiliser pour faire des activités sur les attributs de données peut
être du matériel structuré ou non structuré. Le matériel structuré est un ensemble
d’objets qu’on peut trier ou classer et dont chaque objet a une caractéristique particulière.
Par exemple : la couleur bleu, vert, jaune, rouge, orange, mauve… Le matériel non
structuré est du matériel qu’on peut trier ou classer, mais dont chaque objet n’a pas de
caractéristique particulière. Par exemple : des cheveux noirs avec des mèches blondes,
des cheveux roux avec des mèches blondes, des cheveux bruns avec des mèches noirs,
des cheveux bruns avec des mèches blondes, des cheveux blonds avec des mèches noirs,
des cheveux blonds avec des mèches rousses… Les avances d’utiliser du matériel
structuré sont qu’ils permettent de déterminer clairement les attributs et les valeurs, les
élèves ont moins de difficulté à les décrire et il y a moins de confusion.
Pour réussir à évaluer les élèves sur leur capacité à classer des données lors de leurs
premières tentatives, il faut les observer lorsqu’ils travailleront en petits groupes et
écouter ce qu’ils disent en se posant des questions : « Sont-ils capables de trier des
éléments par catégories, une fois que celles-ci ont été définies? Peuvent-ils expliquer
pourquoi ils ont placé tel élément dans une catégorie plutôt qu’une autre? Formulent-ils
des idées pour la construction de schèmes de classification? Comprennent-ils que des
schèmes de classification différents produisent une organisation différente des éléments à
trier? Par exemple, réalisent-ils qu’ils peuvent classer les noms de leurs camarades
d’après le nombre de lettres qu’ils contiennent, mais aussi selon que la première lettre
appartient à une partie ou une autre de l’alphabet (par exemple, la première ou la seconde
moitié) et que ces deux schèmes donneront des classements différents? Utilisent-ils
correctement des catégories qui se chevauchent et classent-ils sans se tromper des
éléments appartenant simultanément à deux groupes différents? Utilisent-ils
correctement les connectifs et et ou, de même que l’adverbe non quand ils construisent
des classifications? » (L’enseignement des mathématiques, tome 1, p. 338). Lorsqu’on
évalue les élèves, il faut leur poser des questions précises et leur demander de préciser
leurs réponses. Il ne faut pas se contenter d’une simple réponse. En exigeant de la
précision, on obtiendra beaucoup plus d’information sur la compréhension de l’élève.
Il existe le diagramme de Venn qu’on peut utiliser pour réussir à représenter des relations
entre les données. Un diagramme de Venn peut être composé de deux ou de plusieurs
cercles qui se regroupent. Mais, il peut aussi être composé de deux cercles séparés. Il est
particulièrement utile dans le cas où on doit faire de la classification des données.
Exemples :
Chloé Jérémy
sorcière
Le bus magique
Natalie
Les diagrammes à barres ou à bandes sont extrêmement utiles pour les élèves du
préscolaire jusqu’à la fin de la 1ère année.
Moyenne académique d’un élève en fonction de la moyenne qu’il a eu au fil des années
Années
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Moyenne académique d’un élève en fonction de la moyenne qu’il a eu au fil des années
Années
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Moyenne académique d’un élève en fonction de la moyenne qu’il a eu au fil des années
Années
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Lorsqu’on veut évaluer les élèves à propos de leur construction de diagramme, il ne faut
pas les évaluer en fonction de l’esthétique de leurs diagrammes, mais plutôt en fonction
du choix du diagramme qu’ils ont fait selon la situation donnée. Il faut que les élèves
soient capables d’expliquer leurs choix et qu’on en tienne compte dans notre évaluation.
Lorsqu’on présente les différents types de diagrammes qui existent aux élèves, il est très
important de faire des comparaisons avec eux sur ces types de diagrammes pour qu’ils
apprennent les différences entre chacun d’eux selon leurs utilisés qui leurs sont propres.
Ainsi, les élèves apprendront dans quelles situations il est approprié d’utiliser tel ou tel
type de diagramme pour faire la représentation d’une collecte de données.
En statistique, au primaire, on voit surtout l’étendue, la moyenne, la médiane et le mode.
Peu importe le type d’activité qu’on fera pour présenter l’étendue, la moyenne, la
médiane ou la mode, il est important d’expliquer aux élèves ce que représente chacun des
nombres. Il faut éviter de leur demander de faire ces calculs à l’aide d’une quantité trop
grande de données (c’est inutile). Il est plus important de discuter avec eux de la valeur
de l’étendue, la moyenne, de la médiane ou du mode. À force d’en parler, les élèves
finiront par réaliser que l’étendue, la moyenne, la médiane et le mode ne disent pas tout
sur ce qu’on aimerait savoir.
Pour réussir à bien évaluer les élèves sur la moyenne, la médiane et le mode, il faut
mettre l’accent sur l’interprétation qu’ils font de ces concepts. Autrement dit, il faut
porter plus d’attention à ce que représente l’étendue, la moyenne, la médiane ainsi que le
mode pour eux et non sur le calcul lui-même.
Cours 6 :
Rogiers, X. (2011). Les mathématiques à l’école primaire, tome 1 : pp.94 à 103
Il existe beaucoup de types de représentations qu’on peut utiliser pour organiser des
objets mathématiques entre eux.
Exemple :
Les tableaux à double entrée qui se caractérisent par la lecture double obligatoire à la
compréhension du tableau, c’est-à-dire, à la lecture verticale et horizontale du tableau.
Les tableaux à double entrée peuvent indiquer deux choses. Premièrement, ils peuvent
indiquer la relation qu’il existe entre les données. Deuxièmement, ils peuvent indiquer le
résultat de la liaison de données. Le tableau à double entrée est un tableau dichotomique.
Voici un exemple de tableau à double entrée :
X 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 33 36
4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48
5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60
6 12 18 24 30 36 42 48 54 60 66 72
7 14 21 28 35 42 49 56 63 70 77 84
8 16 24 32 40 48 56 64 72 80 87 94
9 18 27 36 45 54 63 72 81 90 99 108
10 20 30 40 50 60 70 81 90 100 110 120
11 22 33 44 55 66 77 90 99 110 121 132
12 24 36 48 60 72 84 98 108 120 132 144
Les diagrammes en arbre servent à classer les données. Les avantages du diagramme en
arbre sont qu’il peut tenir compte de plus de critères, comparativement au tableau à
double entrée et il met en évidence la démarche de construction. Toutefois, les
désavantages du diagramme en arbre sont qu’il est compliqué et qu’il répartie mal
l’information que l’on souhaite représenter (donc, l’information n’est pas claire et
difficile à comprendre avec ce type de diagramme). Le diagramme en arbre est un arbre
dichotomique. Il est pratique pour les questionnaires de réponses à « oui / non ». Voici un
exemple de diagramme en arbre :
Chat
Simonne Chat
Mégan Poissons
Francis Chien
Xavier Souris
Les diagrammes cartésiens qui représentent une relation entre deux grandeurs. Il sert à
mettre en relation pleins de couples d’une relation sur l’axe des abscisses (X) et sur l’axe
des ordonnées (Y). Le diagramme cartésien est utile pour présenter des relations dans une
situation de problème à résoudre. Ils servent particulièrement à montrer une évolution. Ils
sont une forme de représentation statique. Voici un exemple de diagramme cartésien :
Été
Automne
Hiver
Printemps
X 1,5
X2
X 2,5 X3
Les valeurs numériques peuvent être écrites dans le tableau puisqu’elles sont toutes de la
même nature.
Les graphiques proportionnels qui servent à faire une visualisation d’une répartition. Ils
sont une forme de représentation dynamique. Les graphiques sont …
Les histogrammes
Coût 140
130
120
110
100
0 1 2 3 4 Semaines
Spaguetti Poutine
Hambourgeois
Les graphiques rectangulaires offrent une vision globale, mais moins évidente que les
graphiques circulaires. Mais, ils présentent l’avantage d’être plus facile à construire pour
les élèves.
Le sens spatial est la conscience intuitive que l’on a des objets à caractères géométriques
qui se trouvent dans notre entourage. Cela nous sert à mieux interpréter, comprendre et
apprécier la géométrie.
Les grandes idées que l’on doit enseigner en géométrie sont les formes géométriques, la
position et le déplacement, les propriétés, le raisonnement déductif informel, les
transformations et les systèmes de repérage.
Les grandes idées en géométrie et en sens spatial sont que, premièrement, connaitre les
formes géométriques et leurs attributs permet de faire de la mathématisation.
Deuxièmement, apprendre les concepts des positions et du déplacement permet de
développer le sens du 2D et du 3D.
Au niveau 1 (analyse), les élèves sont capables d’associer les objets géométriques selon
leurs propriétés.
Au niveau 2 (déduction informelle), les élèves sont capables d’ordonner des objets selon
leurs propriétés, de reconnaitre une vraie propriété d’un objet géométrique d’une fausse,
de construire des définitions abstraites et de comprendre les déductions simples.
Au niveau 3 (déduction), les élèves sont capables de comprendre les relations entre les
propriétés et de faire des démonstrations originales ou de les comprendre.
Au niveau 4 (rigueur), les élèves sont capables de travailler instinctivement sur des
géométries variés.
Le développement de la pensée géométrique selon Van Hiele est composé des niveaux 0
(où l’élève fait de la visualisation), 1 (où l’élève fait de l’analyse) et 2 (où l’élève fait de
la déduction informelle). On peut savoir si un élève se trouve dans tel ou tel type de
niveau en écoutant ses arguments sur la reconnaissance de formes géométriques. Par
exemple :
« C’est un triangle parce qu’il a trois côté. Deux côtés sont congrus et il y a un angle
droit. » : niveau 1
« C’est un triangle rectangle, mais c’est aussi un polygone, un demi carré ou un demi
rectangle et un demi losange. » : niveau 2
Lorsque l’élève se situe au niveau 0 (visualisation), des comportements que l’on peut
observer chez lui sont qu’il utilise un vocabulaire géométrique, qu’il reconnaît, nomme,
compare et reproduit des figures à partir de leur apparence générale, mais qu’il a de la
difficulté à percevoir les figures mentalement.
Lorsque l’élève se situe au niveau 1 (l’analyse), des comportements que l’on peut
observer chez lui sont qu’il reconnait certaines propriétés communes et distinctes en
observant, en manipulant et en explorant, qu’il reconnait certains attributs, qu’il
généralise, qu’il classe, qu’il résout des problèmes à partir des propriétés et qu’il peut
créer des classes à partir des propriétés.
Lorsque l’élève se situe au niveau 2 (déduction informelle), des comportements que l’on
peut observer chez lui sont qu’il établit ou déduit des propriétés d’une figure, qu’il
reconnait les classes de figures, qu’il résout des problèmes à partir des propriétés ou des
classes de figures et qu’il fait de la déduction en utilisant les mots « si, alors, donc… ».
*Les élèves peuvent dire des arguments qui les placeraient dans des niveaux différents
selon les contextes. Certains arguments peuvent les placer dans deux niveaux à la fois. Le
passage d’un niveau à l’autre peut prendre des années (même des adultes peuvent se
situer encore au niveau 0).*
Pour réussir à intégrer les éléments du cours 7 à mon enseignement, je compte préparer
des activités qui permettront aux élèves de faire beaucoup de manipulation, en
exploration, pour qu’ils puissent apprendre à élaborer des relations entre les concepts. Je
compte aussi les aider à apprendre à construire des idées vraiment signifiantes pour les
aider à passer d’un niveau à l’autre.
Pour enseigner au niveau 1, je compte faire des activités qui seront axées sur les attributs
plutôt que simplement sur la reconnaissance d’attributs, les attributs s’appliqueront à des
classes entières de formes (par exemple, tous les triangles, tous les quadrilatères…) plutôt
qu’à des modèles isolés et l’analyse de classes de figures servira à découvrir de nouvelles
propriétés.
Un exemple d’activité que je pourrais faire avec les élèves pour intégrer la matière du
cours 7 à mon enseignement serait de faire découper une forme géométrique à chaque
élève avec du carton de construction, puis de leur demander de venir les coller au tableau
avec de la gommette et de décrire ainsi que de comparer toutes les figures. Ensuite, je
pourrais demander aux élèves de classer les figures selon leurs ressemblances, leurs
différences et leurs propriétés dans un tableau ou un diagramme de Venn. Cela aiderait
les élèves à passer du niveau 1 au niveau 2.
Les grands thèmes de géométrie sont les figures et les propriétés, les transformations, les
positions, la visualisation et la représentation mentale. Lorsqu’on parle de
transformations, on parle de translation (glissement), de réflexion (rabattements), de
rotation et de symétrie. Lorsqu’on parle de visualisation et de représentation mentale, on
parle de la reconnaissance de la géométrie dans l’environnement, l’élaboration de
relations entre des objets en 2D ou 3D et la capacité de représenter ou de reconnaitre des
figures géométriques.
Des études ont démontrés que la théorie de Van Hiele (sur les niveaux de la pensée
géométrique) est efficace. La théorie de Van Hiele permet de passer à travers tous les
concepts de la géométrie, mais sa force est dans les figures et les propriétés. Donc, le rôle
des enseignants du primaire et du secondaire est d’aider les élèves à passer d’un niveau à
l’autre. Idéalement, pour que les élèves réussissent à bien performer au secondaire, en
géométrie, il faut qu’ils aient au moins réussis à atteindre le niveau 2 à la fin de leur 6e
année. Pour réussir à faire passer les élèves d’un niveau à l’autre, il faut adapter notre
enseignement au niveau auquel les élèves sont rendus. On peut facilement réussir à faire
passer les élèves d’un niveau à l’autre avec une même activité en changeant simplement
la façon dont on la présente.
Pour réussir à évaluer à quel niveau un élève est rendu dans son évolution, il faut
l’observer pendant qu’il exécute une activité sur la géométrie en se posant des questions :
« Parlent-ils des figures en tant que classes? Discutent-ils, par exemple, des « rectangles »
ou seulement d’un rectangle en particulier? Généralisent-ils certaines propriétés à un type
donné de figures ou les appliquent-ils uniquement à la figure qu’ils ont sous les yeux?
Comprennent-ils que les figures ne changent pas, même si on modifie leur orientation? »
(L’enseignement des mathématiques, tome 1, p.201). Grâce à ces informations, on peut
constater si un élève se situe au niveau 0 ou au niveau 1.
Roegiers, X. (2011). Les mathématiques à l’école primaire, tome 2 : pp.11 à 13
La géométrie est simplement l’étude des figures dans l’espace, tandis que l’apprentissage
de la géométrie vise quatre buts principaux : être capable de situer et de repérer dans
l’espace, être capable de maîtriser le monde des figures de l’espace, être capable de
développer l’esprit de recherche et être capable de développer la décision et la rigueur.
L’utilité des systèmes de repérage avec coordonnées est de préciser la position d’un
élément dans l’espace.
Un réseau est un plan constitué d’un ensemble de lignes structurées qui sont droites ou
non.
Exemple :
Exemple :
La frontière est une ligne qui délimite deux régions dans l’espace.
Le vecteur est le déplacement d’un point dans un plan cartésien de l’horizontal (axe des
X) à la verticale (axe des Y).
Exemple :
6 AB = (6;1)
La principale difficulté des élèves du primaire est de passer du concept d’une région à
celui d’une case, puis à celui d’un point.
Le sens de l’espace est la conscience intuitive des objets géométriques qui se trouvent
dans notre environnement. Il y a deux habiletés qui se rattachent au sens de l’espace :
l’orientation spatiale et la visualisation.
L’orientation spatiale est l’habileté de reconnaître les attributs des objets dans l’espace,
peu importe leur position ou les déplacements que l’on peut effectuer sur ces objets.
Avant d’être capable de visualiser, les élèves doivent d’abord être capables de …
Pour réussi à intégrer les éléments du cours 8 à mon enseignement, je compte faire
des activités didactiques qui me permettront d’aborder le concept des transformations
par le glissement, le rabattement et la rotation avec les élèves. Exemple :
1) Je pourrais utiliser une forme comme un bonhomme qui aurait été découpé deux
fois avec du carton (et dont les deux bonhommes seraient identiques). Puis, de
montrer aux élèves qu’on peut prendre ce bonhomme et le déplacer dans toutes
sortes de directions (pour former un glissement, un rabattement et une translation)
afin de leur enseigner le concept de translation, de réflexion et de rotation.
2) Je pourrais faire des activités de repérage d’axes de symétrie dans des formes.
3) Je pourrais faire des activités avec du papier pointé ou des géoplans afin
d’apprendre le concept de symétrie aux élèves.
4) Je pourrais faire construire des solides aux élèves avec des cubes en leur exigeant
que leurs solides aient un axe de symétrie.
7) Je pourrais utiliser l’informatique pour faire faire des activités aux élèves sur les
tangrams ou les mosaïques géométriques, par exemple, Shape up (Sunburt, 1995),
Shapes (Clements et Sarama, 1995) et les Principles and Standards. Faire des
activités de ce type pourra grandement aidé les élèves souffrant de problèmes de
motricité fine parce qu’il est plus facile de faire des activités sur les
transformations sur l’ordinateur et cela les aidera à développer leur confiance en
eux.
Pour réussir à apprendre aux élèves le concept de repérage, je pourrais faire des activités
didactiques comme :
1) Faire jouer les élèves au jeu des positions secrètes. C’est exactement comme le
jeu de Battleship sauf qu’à la place de chercher des bâteaux, les joueurs cherchent
des formes géométriques dans un tableau à carreaux (comme le Tic tac toe).
2) Je pourrais utiliser du papier quadrillé et un retroprojecteur (ou le TBI) pour
montrer deux points aux élèves sur le papier quadrillé (deux couples). Ensuite, je
pourrais demander aux élèves de trouver le vecteur de ces deux coordonnées en
leur demandant de trouver la distance entre ces deux points en partant de
l’horizontal pour aller vers la verticale. (Je pourrais introduire cette activité en
racontant une histoire sur un taxi qui veut se rendre d’un point A à un point B, par
exemple). Puis, je leur donnerai des explications sur la trajectoire du point A au
point B en leur faisant tracer les deux points sur leur papier quadrillé et en leur
faisant tracer la même trajectoire que moi sur leur papier quadrillé.
4) Je pourrais leur faire jouer à un jeu qui s’appelle la bataille navale et qui
ressemble beaucoup à l’activité 1 ainsi qu’au jeu de Battleship, mais dont la
différence est que plutôt que placer des bateaux ou des formes géométriques sur
un plan, on place nos initales sur cinq points du plan (plan cartésien). Chaque
joueur doit réussir à trouver les points où son adversaire a écrit ses initiales et
lorsque son adversaire « tire » quelque part, il faut qu’il écrive un O s’il a raté ses
cibles ou un X s’il a atteint l’une de ses cibles.
6) Je pourrais faire écouter des dessins animés aux élèves ou leur montrer des
animations de dessins dans des livres (dessins animés créés par le feuilletage
rapide des pages du livre) pour leur apprendre que pour réussir à faire un dessin
animé, il faut simplement faire des changements dans la position des coordonnés
de chaque forme du dessin.
7) Je pourrais faire faire des exercices sur les labyrinthes au plus jeunes.
8) Je pourrais faire déplacer les élèves sur des parcours fléchés ou dans la salle de
gymnase (sur les lignes qui sont au sol) en leur indiquant comment se déplacer en
leur disant, par exemple : « déplace-toi de cinq pas vers la droite, puis de deux pas
vers le haut… ». Je pourrais même ajouter des panneaux de « sens interdit ». Le
but sera de faire en sorte qu’aucun élève ne se retrouve coincé en étant face à
face.
9) Je pourrais faire une activité dans la salle de classe sur le repérage en faisant un
plan cartésien sur le sol à l’aide du ruban collant et en demandant aux élèves de
déterminer à quelle distance est un objet de la classe se situe un autre objet
comme un pupitre, le tableau, le bureau de l’enseignante…
10) Je pourrais aussi raconter une histoire aux élèves d’une personne qui se déplace
en ville et leur dire que cette ville correspond au diagramme cartésien qu’ils
auront sous la main. En leur racontant l’histoire, les élèves devront écouter les
directions que prendra ce personnage pour se rendre d’un endroit à l’autre.
Chaque fois que le personnage fera un arrêt à une destination, l’enfant devra
dessiner, sur son plan cartésien une forme correspondant à la bâtisse auquel le
personnage se sera arrêté.
11) Je pourrais raconter une histoire aux élèves (par exemple, celle du petit chaperon
rouge) et leur montrant un diagramme cartésien auquel j’aurai deux lignes brisées
qui correspondront aux deux chemins que le petit chaperon rouge aura le choix de
prendre pour arriver le plus vite possible chez sa grand-mère. Ensuite, je pourrais
leur dire de m’expliquer pourquoi tel chemin est plus long ou plus court qu’un
autre. L’histoire pourrait aussi être celle d’un personnage qui a le choix de
prendre plusieurs chemins pour se rendre à une destination, mais qui ne sait pas
quel prendre pour arriver plus vite. Les élèves devront écrire une lettre à ce
personnage pour expliquer quel chemin ce personnage devrait prendre et
pourquoi.
12) Pour aider les élèves à surmonter leur difficulté de compréhension du repérage ou
du passage d’une région à une case et à un point, je pourrais leur faire jouer à la
marelle, faire des activités sur le voyage d’un métro (ou d’un autobus ou d’un
train) en observant sa trajectoire. Je pourrais aussi les pratiquer à localiser le plus
de points possible sur un plan cartésien.
13) Je pourrais aussi leur faire faire l’activité sur la mouche. La préparation de cette
activité demande de tracer un plan cartésien sur le sol avec du ruban collant et de
tracer des plans cartésiens sur de grandes feuilles que l’on collera sous les
pupitres. (Faire le plan cartésien peut se faire avec les élèves, ce sera plus long,
mais plus efficace pour leur apprendre comment on construit un plan cartésien.)
Attention ! Il ne faut pas oublier que l’axe des abscisses et l’axe des ordonnées
doivent être faits avec une couleur différente de celle des carreaux, avec un ruban
d’une couleur différente. Les étapes de cette activité sont :
2. Il faut apprendre aux élèves comment on fait pour repérer un point dans un
plan cartésien
3. Il faut faire pratiquer les élèves au repérage de points dans un plan cartésien
en les faisant aller sur le plan cartésien chacun leur tour en leur donnant des
couples, tout en leur expliquant que chaque point correspondra à l’endroit où
se situe une mouche dans l’histoire
4. Il faut leur faire tracer les points sur le plan cartésien qui est sous leur pupitre
en leur demandant comment ils aimeraient changer l’histoire de façon à ce
qu’ils tracent les points où ils veulent sur le plan en indiquant ses coordonnées
6. Il faut faire résoudre un problème sur cette même histoire auquel Descartes (le
personnage principal de l’histoire) leur aurait écrit une lettre pour leur
demander de l’aide parce qu’il ne comprend pas. Il y a une mouche qui est
située au milieu d’une case du diagramme cartésien (pas sur une ligne). Il
aimerait avoir de l’aide pour savoir comment réussir à déterminer les
coordonnées de cette mouche. Les élèves devront répondre à la lettre de
Descartes.
7. Il faut faire un retour sur l’activité en faisant une révision du vocabulaire avec
les élèves ainsi que des concepts et des procédures. Puis, on leur fait écrire ce
qu’ils ont aimés et apprit pendant cette activité.
Pour réSussir à apprendre aux élèves le concept de la visualisation, je pourrais faire des
activités didactiques avec les élèves comme :
1) Je pourrais faire découvrir aux élèves combien de solides on peut créer à l’aide de
pentominos par une recherche, une réflexion et une discussion.
2) Je pourrais faire faire aux élèves des batailles de pentominos en leur demandant
de mélanger tous les pentominos (qui auront été découpés avec du carton) et de
leur dire de les placer l’un après l’autre, sur une feuille quadrillée, en leur disant
qu’il est interdit qu’un pentominos ne soit par-dessus un autre et de déplacer les
pentominos. Le dernier joueur à placer une pièce est le gagnant.
4) Pour aider les élèves à apprendre à visualiser les solides, je pourrais utiliser des
cartes dont il y aurait une figure plane qui serait dessinée dessus et qu’ils
devraient retourner l’un à la suite de l’autre pour réussir à déterminer quel type de
solide on peut former avec cette figure plane.
5) Pour aider les élèves à apprendre à visualiser les solides, je pourrais utiliser ces
cartes dont il y aurait une figure plane qui serait dessinée dessus et leur dire de
chercher la carte qui correspond à un solide qu’ils auraient choisi en les
retournant.
6) Je pourrais faire des chasses aux formes géométriques, par exemple, en leur
donnant une liste de solides à trouver en ayant dessiné simplement une face de ce
solide et en apportant le concept de reconnaissance des formes géométriques. Je
pourrais aussi donner une carte aux trésors aux élèves en ayant tracé sur la carte le
chemin à parcourir pour trouver le trésor (les formes géométriques). Ce chemin
serait indiqué par des vecteurs (le déplacement qu’ils devraient faire d’un point à
un autre). Il pourrait y avoir des lignes tracées sur le planché à l’aide d’un ruban
collant. Cela introduirait non seulement le concept de la géométrie, mais aussi du
repérage.
7) Je pourrais donner une feuille à chaque élève et leur montrer comment la plier de
différentes façons (en utilisant une caméra de lecture), tout en leur demander de
m’imiter. Ensuite, je leur demanderais de dessiner, sur une feuille pointée, la
forme qu’ils voient après l’avoir pliée, en traçant les plies.
8) Je pourrais demander aux élèves de tracer une forme géométrique sur une feuille.
Ensuite, je pourrais leur demander ce qu’ils remarquent sur ce cette figure et
comment ils ont procédés pour la tracer.
9) Je pourrais donner des feuilles auquel il y aurait des figures planes qui seraient
dessinées dessus et des tangrams. Je pourrais leur demander de placer les
tangrams sur chaque forme de manière à reproduire la forme et leur demander s’il
est possible de recouvrir ces formes avec les tangrams de plusieurs façons.
10) Je pourrais dire aux élèves de se mettre en équipe de deux et de se mettre dos à
dos. Chacun leur tour, ils devront décrire une figure à l’un coéquipier et leur
coéquiper devra dessiner cette figure sur une feuille. Ensuite, je pourrais leur
demander pourquoi c’est facile ou difficile de faire cette activité.
11) Je pourrais montrer aux élèves des images, par exemple de soleil, de nuage,
d’éclair… ou des formes géométriques qui seraient dans un tableau, pendant dix
secondes (avec le TBI), en leur demandant d’essayer de mémoriser la position de
chacun de ces objets. Puis, je pourrais leur cacher la position de ces objets et leur
demander de retracer chacun de ces objets dans leur tableau qui sera sur leur
feuille afin de comparer les réponses une fois qu’ils auront fini.
En résumé, pour aider les élèves à développer leur visualisation, je pourrais leur faire
faire toutes sortes d’activités sur la coordination oculomotrice, par exemple, leur faire
tracer de chemin à l’intérieur d’un labyrinthe, leur faire colorier l’intérieur des lignes,
leur faire joindre des points, leur faire attacher leurs souliers, leur faire découper, coller,
etc.
Pour aider les élèves à développer leur perception de la figure et du fond, je pourrais
leur faire faire toutes sortes d’activités comme leur faire identifier une figure parmi un
ensemble de figures, compléter la partie manquante d’une figure pour qu’elle soit
identique à un modèle, etc.
Pour aider les élèves à développer leur compréhension de la constance des figures, je
pourrais leur faire faire des activités comme l’association de figures de même famille (de
mêmes ou de différentes grandeurs), etc.
Pour les aider à développer leur perception des positions, je pourrai leur faire faire des
activités telles que chercher à reconnaître des objets congruents et de même orientation,
reconnaître des figures et leur image, effectuer des transformations, etc.
Pour aider les enfants à développer leur perception des relations spatiales, je pourrais
leur faire faire des activités comme la reproduction de modèles (2D vers le 3D, par
exemple, avec le jeu d’Architek), compléter des suites non numériques, etc.)
Pour aider les élèves à développer leur discrimination visuelle, je pourrais faire des
activités auquel il faudra trouver l’erreur, trouver l’intrus, trier, classer, classifier des
objets, associer des figures identiques, etc.
Pour aider les élèves à développer leur mémoire visuelle, je pourrais faire des activités
comme sur la reproduction d’objets géométriques, avec le géoplan, le papier à points, des
objets et leur position, etc.
Je pourrais aussi faire des activités auxquels ils devront reproduire, construire,
reconstruire, des modèles, des maquettes, en utilisant des blocs, des solides, des Lego,
des bâtons, dessiner, tracer, tracer, relier, reproduire, se souvenir de modèles lorsqu’ils ne
sont plus visibles, défaire, déplacer, les figures mentalement, observer des éléments
individuels d’une figure, reconnaître les ressemblances et les différences entre les figures,
reconnaître si un développement fonctionne ou pas, plier, couper sur une feuille de
papier, anticiper la forme une fois dépliés, faire de l’origami, couvrir des surfaces avec
des formes géométriques, des pentominos et jouer à des jeux de déplacement avec des
logiciels.
Pour aider les plus jeunes du préscolaire à la 3 e année à comprendre les concepts de
l’addition, de la soustraction, de la multiplication et de la division (sans nécessairement
qu’ils aient besoin de faire de calculs), je pourrais utiliser des formes, des symboles ou
des images pour qu’ils comprennent mieux. Il ne faut pas oublier que c’est toujours plus
facile pour les enfants d’apprendre un concept nouveau en ayant le plus d’aspect visuel
possible!
Pour faciliter la compréhension des élèves du préscolaire de la géométrique dans
l’espace, j’utiliserai les termes « au-dessus », « en dessous », « près de », « loin de »,
« entre », « à gauche » et « à droite » et je les encouragerai à vérifier leurs réponses
lorsque je leur poserai des questions en m’expliquant leurs réponses.
Pour aider les élèves à comprendre comment structurer l’espace, je suivrais trois étapes
de progression des apprentissages. Premièrement, je leur apprendrais le concept de
l’espace « topologique » en commençant par leur apprendre les différentes parties de leur
corps ainsi que les relations entre ces parties, puis en leur apprenant à se positionner et à
positionner des objets. Deuxièmement, je leur apprendrais le concept de l’espace
« géométrique » en leur apprenant les formes, le parallélisme et la perpendicularité.
Troisièmement, je leur apprendrais le concept de l’espace « métrique » en leur apprenant
la mesure des grandeurs.
On peut utiliser les termes « glissement », « rabattement » et « rotation » avec les élèves
du préscolaire à la 3e année. Le but est de leur faire maitriser ces concepts.
L’axe de symétrie est parfois aussi appelé l’axe axial. C’est l’axe qui sépare la moitié
d’une figure dont les deux moitiés sont superposées de manières identiques, mais
inversées comme un miroir.
La symétrie de rotation, qui est parfois aussi appelée symétrie par rapport à un point,
correspond à lorsqu’une figure qui est identique à une autre peut effectuer une rotation de
360° autour d’un axe (qui est appelé axe de symétrie de rotation) et toujours correspondre
à la figure initiale.
Pour évaluer les élèves sur la géométrie, il est préférable de le faire en prenant en
considération de la progression des apprentissages avec le temps et pas juste sur les
compétences pour éviter de négliger le sens de l’exploration des concepts de l’élève. Il ne
faut pas oublier qu’il ne faut pas évaluer les élèves selon les méthodes traditionnelles en
évaluant simplement ce qu’ils auront mémorisés!
* Cette lecture était à faire pour le cours 8, mais elle était aussi à faire pour les cours
11 et 13. Elle va non seulement dans la partie sur les systèmes de repérage, mais
aussi dans la partie sur la déduction informelle et sur les transformations
géométriques. *
Exemple : Lorsqu’un enfant joue avec de la pâte à modeler, il peut prendre une boule,
l’aplatir pour en faire un serpent et regrouper les deux bouts pour en faire un anneau. La
transformation est continue parce que la boule, le serpent et l’anneau correspondent à la
même figure de départ!
A D
A D BC
BC
A D BC
Des situations où les élèves étudient la typologie (sans le savoir) sont lorsqu’ils étudient
les frontières et les labyrinthes ainsi que lors du repérage de coordonnées (points) dans un
plan cartésien.
Une frontière est une ligne qui sépare deux régions d’une forme, la région intérieure et la
région extérieure de la forme.
Une frontière est dite connexe lorsque la figure plane qu’elle créée (grâce à sa ligne) ne
comporte pas de « trous ». Sinon, la frontière est appelée non connexe.
Exemple :
Les buts de l’enseignement du repérage dans un plan sont d’apprendre aux élèves à se
situer dans un plan, à situer des objets dans un plan et à les situer les uns par rapport aux
autres. Pour parvenir à attendre ces objectifs, il y a quatre étapes de la progression des
apprentissages. Premièrement, l’élève doit apprendre à se déplacer dans un sens donné
par les parcours fléchés (cela renvoi à la notion de sens, de direction et de flèche).
Deuxièmement, il doit apprendre à agir et exprimer un déplacement en 2D (cela renvoi à
la notion de réseau, de quadrillage du plan et de déplacement). Troisièmement, il doit
apprendre à comparer différents déplacements entre deux points en rendant un
déplacement minimal (cela renvoi à la notion de vecteur, d’abscisse et d’ordonnée).
Quatrièmement, il doit apprendre à se localiser dans le plan et à localiser des points (cela
renvoi à la notion d’origine, de système d’axes orientés et de graduation par les nombres
entiers).
Il ne faut pas confondre le sens et la direction en géométrie. Le sens est un vecteur, c’est-
à-dire qu’il est déterminé par une flèche alors que la direction est l’angle qui délimite
cette flèche.
Sens
Exemple :
Direction
Un quadrillage est un ensemble de lignes qui s’entrecroisent et qui forment des carrés
isométriques.
Un vecteur est le déplacement linéaire d’un point A à un point B dans un quadrillage qui
se déplace d’abord à l’horizontal sur l’axe des abscisses, puis à la vertical sur l’axe des
ordonnées. Au primaire, on peut introduire le concept du vecteur, mais il ne faut jamais
employer le terme « vecteur ».
2 AB= 2 + 3 = 6
3 B
Lorsqu’on fait une taxidistance et qu’on obtient la forme d’un carré dont il y a un point O
central, ce carré est appelé taxicercle centré en O.
La connaissance des formes géométriques (les solides et les figures planes) sert à
mathématiser le monde qui nous entoure. Les concepts de position et de déplacement, en
géométrie permettent de développer les concepts du 2D et du 3D.
En géométrie, le but est d’apprendre aux élèves à reconnaître, nommer, classer, classifier,
comparer, assembler, décomposer, créer, développer leur compréhension des propriétés
et développement leurs habiletés de la pensée en lien avec le raisonnement informel.
L’utilité de la géométrie est qu’on peut faire toutes sortes de lien entre la géométrie et
d’autres concepts, le monde, la vie quotidienne… Par exemple, on peut faire des liens
entre la géométrie et d’autres concepts des mathématiques, ainsi que d’autres concepts de
d’autres matières ou d’autres domaines.
Pour aider les élèves à développer leur pensée géométrique, leur faire faire pleins
d’activités n’est pas suffisant. Il faut aussi avoir une écoute active, faire du
questionnement, de la rétroaction, de l’échange et du l’objectivation.
La rétroaction est l’action d’essayer d’aller plus loin dans l’apprentissage des élèves en
réagissant aux réponses qu’ils donnent à nos questions en leur posant d’autres questions,
en leur suggérant de nouvelles étapes et en leur proposant de retourner à une étape
précédente.
L’objectivation est l’action d’imposer des objectifs pour avoir plus de facilité à faire un
bilan des acquis des élèves, de les aider à mettre en ordre leurs pensées et de mettre des
mots sur leurs pensées.
La différence entre une surface plane et une surface courbe est qu’une surface plane a
tous les points qui appartiennent au même plan tandis qu’une surface courbe n’a pas tous
les points qui sont sur le même plan.
Directrice et génératrices
Directrice
• Ligne simple fermée sur laquelle s’appuie constamment une droite mobile, appelée
génératrice, qui engendre une surface.
Génératrice
• Droite dont les déplacements suivant une ligne simple fermée, appelée directrice
engendre une surface.
Apex
Apexe
Base
• Paire de bases:
Faces sont parallèles entre elles.
Avoir une partie de frontière en commun
avec chacune des autres faces du
polyèdre.
Base unique:
Une face a une partie de frontière en
commun avec chacune des autres faces.
Cette face est alors la base.
Une figure plane est une ligne fermée (pas ouverte) et qui est constituée de lignes droites
ou d’une ligne courbe. Une figure plane est une ligne qui forme une figure et dont tous
les points se rejoignent.
Exemple :
Ceci est une figure plane : Ceci n’est pas une figure plane :
Il existe trois catégories de figures planes : les figures convexes et non convexes, les
figures symétriques et non symétriques, les polygones et les non polygones.
On peut classer les triangles selon leurs côtés et leurs angles. Avec le classement des
triangles par leurs côtés, il y a le triangle équilatéral, le triangle isocèle et le triangle
scalène. Avec le classement des triangles seront leurs angles, il y a le triangle acutangle,
rectangle et obtusangle. Un triangle équilatéral est un triangle auquel tous ses côtés sont
de la même longueur (congru). Un triangle isocèle est un triangle qui a deux côtés qui
sont de la même longueur (congrus). Un triangle scalène est un triangle qui a trois côtés
qui sont de longueur différente (non-congru).
Pour créer des liens entre la géométrie et d’autres concepts, je peux leur faire mesurer des
longueurs de côtés, comparer des tailles, déterminer l’aire et le périmètre formes
géométriques (pour créer un lien avec la mesure). Je peux leur faire compter les côtés, les
sommets, le nombre de triangles des formes géométriques ou illustrer des fractions (pour
créer un lien avec l’arithmétique). Je peux leur faire construire des diagrammes à bandes
ou des pictogrammes, classifier des figures à l’aide de diagrammes de Venn, comparer,
trier, classifier les figures (pour créer un lien avec la statistique). Je peux leur faire décrire
les figures en utilisant des mots de probabilités, exemple : « un triangle a toujours 3
côtés » (pour créer un lien avec la probabilité). Je peux leur faire prolonger et créer des
suites non numériques, trouver des régularités, représenter des égalités (pour créer un lien
avec l’algèbre). Je peux aussi leur lire des histoires à caractères mathématiques (lien avec
la littérature et la vie réelle).
2) Je découvre tes propriétés : les élèves doivent classer des solides avec leurs
définitions en les comparants, les nommant et les classifiant.
3) Question de perception! : les élèves doivent dessiner chacun un cylindre sans voir
le solide. Puis, ils doivent comparer leurs cylindres avec le dessin des autres.
Ensuite, ils doivent le comparer avec un vrai cylindre.
4) Je pourrais leur faire classer des objets de la vie quotidienne selon leurs
ressemblances et leurs différences.
5) Leur faire classer des objets de la vie quotidienne ou des formes géométriques
dans des boites ou des tiroirs selon leurs ressemblances et leurs différences.
1) C’est ma charpente : les élèves doivent construire des solides avec des pailles et
de la plastine.
2) Les faces secrètes : les élèves doivent associer les cartes qui montrent des faces
de solides avec les solides correspondants.
3) L’architecte en herbe : les élèves doivent piger des cartes de couleurs auquel ils
voient des constructions géométriques et ils découvrent des solides. Puis, ils
doivent deviner le but du jeu (construire la même chose que ce qui est sur la
carte).
4) Je pourrais utiliser l’informatique pour leur faire faire des activités sur le géoplan
(par exemple avec le logiciel Standard)
1) Un bingo de solides
3) Description des suites : les élèves doivent observer une suite de solides et essayer
de comprendre la logique de cette suite ainsi que d’imaginer la suite de cette suite.
4) Je pourrais leur faire dessiner les faces des solides que je nommerais.
6) Je pourrais leur faire dessiner le patron d’un dé (pour les plus avancés).
*Je peux aussi faire l’activité du carrousel : des postes d’activités sont placés partout dans
la classe et les élèves ont peuvent aller ces activités en équipe. Ils doivent changer de
poste à tous les dix minutes et c’est l’enseignante qui leur dit quand changer de poste.*
Pour aider les élèves à passer du niveau 0 au niveau 1, je ferai des activités qui leur
permettront de reconnaître, de nommer, de visualiser, de construire, d’assembler, de
transformer, de comparer, trier et de classifier différentes formes géométriques.
Pour être efficaces, mes activités seront conçues pour atteindre un but didactique précis,
permettront à l’élève de cheminer sa pensée géométrique, elles seront engageantes,
ouvertes si possible, elles favoriseront la discussion et elles entraineront la réflexion.
1) Oui ou non : les élèves doivent chercher à reconnaître si les figures planes d’une
liste sont des gaulichs ou pas en expliquant pourquoi.
2) Qui suis-je : un élève cache une figure plane dans un cartable et les autres joueurs
doivent deviner quelle est la forme cachée (de façon à ce que le joueur qui tient le
cartable la révèle petit à petit en la tirant sur le côté).
3) Bien classer : les élèves doivent classer les figures planes dans les diagrammes de
Venn.
4) Des indices bien utiles : un élève pige une carte avec la description d’une figure et
il doit dit cette description aux autres joueurs. Ils doivent essayer de deviner de
quel type de figure il s’agit en créant cette figure avec de la ficelle.
5) Trier des figures : un élève cache une figure dans son cartable et les autres
doivent essayer de deviner de quel type de forme il s’agit en lui posant des
questions sur les propriétés de la figure.
6) Trouver les figures secrètes : un élève doit piger une carte avec une figure plane
qui est dedans et les autres joueurs doivent essayer de deviner quelle est cette
figure qui est cachée dans la carte en posant des questions à l’élève sur ses
propriétés.
1) Des indices bien utiles : un élève pige une carte avec la description d’une figure et
il doit dit cette description aux autres joueurs. Ils doivent essayer de deviner de
quel type de figure il s’agit en créant cette figure avec de la ficelle.
2) Je suis cachée : les élèves doivent observer des formes sur du papier pointé et
chercher combien de figures planes se rattachent à chaque figure.
3) Des morceaux bien utiles : les élèves doivent résoudre des problèmes en
construisant des figures planes avec des tangrams.
Pour faire développer leur visualisation je pourrais leur faire faire des activités comme :
2) Trier des figures : un élève cache une figure dans son cartable et les autres
doivent essayer de deviner de quel type de forme il s’agit en lui posant des
questions sur les propriétés de la figure.
*Je peux aussi faire l’activité du carrousel : des postes d’activités sont placés partout dans
la classe et les élèves ont peuvent aller ces activités en équipe. Ils doivent changer de
poste à tous les dix minutes et c’est l’enseignante qui leur dit quand changer de poste.*
(Cette lecture se situe autant dans la partie sur les solides que dans la partie sur les
figures planes.)
Lorsqu’on évalue les élèves, il faut prendre considération qu’au niveau 0, les élèves
classent les figures selon leur apparence. Ils ne les classes pas selon leurs propriétés.
Ce fait n’est pas nécessairement une mauvaise chose puisqu’il démontre tout de
même l’habileté de l’élève à classer les figures, même s’il ne connait pas leurs
propriétés. C’est au niveau 1 qu’il commencera à les connaitre et leur langage
mathématique aura évolué.
*Le tableau suivant est directement tiré de L’enseignement des mathématiques, p.213.*
Figures Description
Courbes fermées simples
Concaves, convexes Une définition intuitive de concace
pourrait être : « qui est creux ». Si une
courbe fermée simple n’est pas concave,
alors elle est convexe. Il peut être
intéressant d’essayer de définir le terme
concave de façon plus précise avec les
élèves les plus âgés.
Triangles
Triangles Polygones à trois côtés.
Classement en fonction des côtés
Équilatéraux Tous les côtés sont congruents.
Isocèles Au moins deux côtés sont congruents.
Scalènes Aucune paire de côtés sont congruents.
Classement en fonction des angles
Droits Possède un angle droit.
Acutangles Tous les angles sont plus petits qu’un
angle droit.
Obtusangles Un des angles est plus grand qu’un angle
droit.
Quadrilatères convexes
Quadrilatères Polygones convexes à quatre côtés.
Convexes
Cerf-volant Deux paires opposées de côtés adjacents
congruents.
Trapèzes Au moins une paire de côté parallèle
Isocèles Une paire de côté opposés congruents.
Parallélogrammes Deux paires de côtés parallèles.
Rectangles Parallélogramme ayant un angle droit
Losanges Parallélogramme dont tous les côtés sont
congruents.
Carrés Parallélogramme ayant un angle droit et
dont tous les côtés sont congruents.
Catégories de solides
Figures Description
Classement en fonction des arêtes et des
sommets
Sphère et figures « en forme d’œuf » Figures n’ayant pas d’arêtes ni de sommet
(coin).
Figures ayant des arêtes, mais pas de
sommet (ex. : une soucoupe volonte).
Figures ayant des sommets, mais pas
d’arêtes (ex. : un ballon de football).
Classement en fonction des faces et des
surfaces
Polyèdres Figures entièrement composées de faces.
(Une face est une surface plane d’un
solide.) Si toutes les surfaces sont des
faces, alors toutes les arêtes sont des
segments de droites.
Tous les objets de notre environnement sont des solides. Tous ce que nous pouvons voir,
toucher, frotter et caresser est une frontière. L’objet peut être en 2D, cela s’appelle une
surface. Le bord de cet objet est une ligne. Les extrémités de cet objet sont des points.
Ce n’est pas de dimension est un point. Le déplacement de ce point s’appelle une ligne et
la ligne a une dimension. Lorsqu’on déplace un point vers le haut, la distance entre le
point et son ancien lieu d’origine s’appelle l’abscisse curviligne. Une figure de l’espace
peut être symbolisée par une majuscule et une minuscule. Un objet peut être en 3D, il
s’agit dans ce cas d’un solide.
Pour réussir à construire un solide, on peut faire des déplacements de points d’une figure
plane.
Le terme « semi concret » fait souvent référence aux dessins, aux tracés et constructions.
« Les arêtes d’un polyèdre sont chacun des segments de droite situés au croisement de
deux faces, et joignent deux sommets du polyèdre. » (Les mathématiques à l’école
primaire, tome 2, p.100)
Il y a deux conditions auquel les polyèdres peuvent avoir des bases. Ils peuvent avoir une
seule base ou avoir des paires de bases. Lorsqu’un polyèdres a une base qui est parallèle a
une autre, il a une paire de bases. Dans les deux cas, les faces non-bases sont appelées
faces latérales.
Exemple :
Un polygone est une figure plane constituée d’une ligne brisée fermée. Un non-polygone
est une figure plane constituée d’une ligne courbe et qui peut être ouverte.
Un polygone régulier est un polygone qui ne présente pas de particularité alors qu’un
polygone irrégulier est un polygone qui présente une particularité.
Le polygone semi-régulier est celui dont tous les côtés sont de la même longueur.
L’apothème est la distance entre le point central d’un polygone régulier et l’un de ses
côtés.
Le rayon d’un polygone régulier est la distance entre son point central et l’un de ses
côtés.
La différence entre le « disque » et le « cercle » est qu’un cercle n’est que la ligne
contour de la forme alors que le disque comprend la ligne du contour ainsi que la surface
de la forme.
Le rayon du disque est n’importe quel segment qui rejoint le point central du disque.
Un secteur circulaire est la région qui est délimitée par un angle et des segments dans un
disque.
« On appelle médiane d’un triangle chacune des trois droites passant par un sommet et le
milieu opposé. » (Les mathématiques à l’école primaire, tome 2, p.78)
« On appelle bissectrice du triangle chacune des trois demi-droites issues du sommet de
cet angle et le partageant en deux angles de même amplitude. » (Les mathématiques à
l’école primaire, tome 2, p.78)
« On appelle médiatrice d’un triangle chacune des trois droites coupant
perpendiculairement un côté en son milieu. » (Les mathématiques à l’école primaire,
tome 2, p.78)
« L’hypoténuse d’un triangle rectangle est son plus grand côté. C’est le côté opposé à
l’angle droit. » (Les mathématiques à l’école primaire, tome 2, p.78)
a2+b2=c2
Les habiletés qui sont liées au raisonnement déductif informel se développent grâce à
l’analyse de propriétés de formes géométriques.
Nuance en mathématique?
implication – si … alors
- s’il a quatre angles droits, alors il est rectangle (vrai)
- s’il n’est pas rectangle, alors il n’a pas quatre angles droits (vrai)
- s’il a quatre angles droits, alors il est carré (faux)
- s’il n’est pas carré, alors il n’a pas quatre angles droits (faux)
- s’il a quatre angles droits, alors il peut être carré (vrai) et
- s’il n’est pas carré, alors il n’a pas toujours quatre angles droits (vrai)
Remarque didactique
La déduction formelle ne relève pas des objectifs du primaire.
Par contre il est nécessaire d’exiger précision et rigueur dans l’expression des
propriétés.
Pour aider les élèves à cheminer de la visualisation à l’analyse, je pourrais faire beaucoup
d’activités en leur présentant une grande variété de figures géométriques et en utilisant
des contre-exemples, pour les aider à développer leur compréhension de ce qu’est une
forme géométrique. Je pourrais leur poser beaucoup de questions pour m’assurer de leur
compréhension. Par exemple, je pourrais leur demander : « Est-ce que tous les triangles
ont un angle droit? Que remarques-tu au sujet des faces latérales de tous ces prismes? »
Pour aider les élèves à cheminer de l’analyse à la déduction informelle, je pourrais faire
des activités en faisant réfléchir les élèves en leur posant beaucoup de questions, par
exemple, sur les familles de formes géométriques pour les amener à faire de la
comparaison.
Pour intégrer le contenu du cours à mon enseignement je compte faire des activités sur
les habiletés de la pensée géométrique relatives au niveau 2 :
2. Dresser une liste de propriétés qui suffisent à définir une forme géométrique :
Un carré est un losange avec 4 angles droits.
Un cube est un prisme dont les faces sont des carrés congruents.
Carré
4 côtés congrus
5. Formuler un argument mathématique à l’aide des termes de causalité tels que : si…
alors, parce que, puisque… donc…
« Si un solide est un solide de révolution ayant un apex, alors il est un cône.»
1. Je pourrais leur donner une propriété et leur demander à quelle figure on peut
associer cette propriété.
2. Je pourrais leur donner des cartes avec des figures géométriques qui seraient
dessus et leur demander de les classer dans un tableau.
4. Je pourrais leur demander de me faire une liste de propriétés qui serait suffisante
pour définir une forme géométrique que j’aurais choisie.
5. Je pourrais faire une activité sur un logo à triangle. Les étapes de cette activité
sont les suivantes :
Avant : Dire que le comité organisateur du projet exige les critères suivant : le logo doit
être composé de trois différents triangles, les trois triangles doivent tous être construits
avec le même nombre de bâtonnets et les bâtonnets ne doivent pas se superposer.
Pendant : Je demanderais aux élèves combien de bâtonnets que je dois utiliser pour
chaque triangle si je veux respecter ces critères.
Après : Les élèves présenteraient leurs solutions au groupe. Il y aurait une discussion sur
leurs solutions. J’exigerais qu’ils justifient leurs solutions en leur posant des questions.
Puis, je leur demanderais ce qu’ils auraient appris en mathématique aujourd’hui.
7. Je pourrais leur faire faire des activités avec du papier de soi qui serait découpé en
forme de figures planes. Ils devront placer les formes les unes par-dessus les
autres, selon mes indications, pour voir d’autres figures planes apparaître à travers
le papier de soi. Exemple :
*La première lecture qui était à faire pour le cours 11 était la même que celle qu’il y avait
à faire pour le cours 8 (Van de Walle, J. (2007). L’enseignement des mathématiques,
tome 1 : pp. 220-234).
Une quadrilatère est une figure a quatre côtés dont la somme des angles mesure 360° et
qui possède des médianes. La médiane est le segment de droite qui joint deux côtés du
quadrilatère en son milieu. Lorsque deux sommets sont en communs, les deux côtés sont
appelés adjacents.
Les angles
Pour aider les élèves à développer leur compréhension des propriétés des formes
géométriques, on peut faire beaucoup d’activités sur l’exploration et la construction
d’angles ainsi que de formes géométriques.
Pour aider les élèves à développer les habiletés de la pensée liées au raisonnement
déductifs informel, on peut faire beaucoup d’analyse sur les propriétés des formes
géométriques.
Le but de l’enseignement des angles qui sont les intentions pédagogiques reliées aux
activités est de clarifier la notion d’angle chez les élèves, les aider à construire le sens du
concept des angles et à établir une distinction entre le concept d’angle et celui de sa
mesure.
Un angle peut avoir plusieurs définitions. On peut dire qu’un angle est déterminé par
deux demi-droites de même origine, par deux demi-plans sécants (qui se coupent, se
croisent) et par des rotations autour d’un plan.
Flash géométrique!
Une droite AB A B
Une demi-droite A A
Un segment de droite AB A B
Flash géométrique!
La mesure est comprise entre 0° et 90° La mesure est comprise entre 90° et 180°
Angle saillant
Angle rentrant
A O B
L’angle plat est définit par deux demi-droites de même direction, de même sommets et de
sens différents.
Des exemples d’activités que je pourrais faire sur les angles pour intégrer le contenu du
cours à mon enseignement seraient …
2) Méli-mélo d’unité : Je pourrais demander aux élèves de tracer une droite avec une
unité de mesure sur leur feuille, puis de faire une rotation avec cette unité de
mesure pour tracer une autre droite, puis une autre, puis une autre… jusqu’à ce
qu’ils aient atteint l’autre côté de la droite.
3) Je pourrais animer une discussion avec les élèves sur leurs difficultés par rapport
aux angles comme l’angle rentrant.
Pour aider les élèves à estimer l’amplitude d’angles sans unités de mesure (comparaison
du plus grand au plus petit), je pourrais leur faire faire les activités suivantes :
1) Je pourrais donner plusieurs angles (qui auraient été découpés dans du carton) à
une équipe et qui correspondraient au même angle, mais avec des droites de
différentes longueurs. Puis, je pourrais leur demander de mettre ces angles en
ordre croissant. Le piège est que c’est toujours le même angle. La leçon est qu’il
faut toujours bien observer un angle avant d’en tirer des conclusions.
2) Je pourrais montrer aux élèves une assiette « cassée » en morceau sur le TNI et
leur demander de la remettre intacte en retraçant la fissure qui sépare les deux
morceaux de l’assiette. La fissure est composée d’angles droits, d’angles aigus,
d’angles obtus…
Pour aider les élèves à explorer le concept de l’angle en décrivant les angles dans le
contexte de figures planes, je pourrais faire les activités suivantes :
1) Je pourrais proposer aux élèves de mesurer des angles à partir d’un disque.
2) Je pourrais demander aux élèves de fabriquer une corde égyptienne (voir sur
Internet).
La limitation de la droite est l’endroit où la droite se poursuit après sa limite (après ses
deux extrémités).
La différence entre un segment et une droite est que ce sont ce sont tous les deux la
distance entre deux points, mais avec le segment, on compte les points et avec la droite
on exclut les points.
Une droite orientée est une droite auquel le point A vient avant le point B.
Une demi-droite est une droite qui se situe à l’extrémité d’une droite et qui est limitée.
Les droites sécantes sont des droites qui s’entrecroisent et qui ont un point en commun.
Une bande est l’ensemble de points qui se situent entre deux droites parallèles.
Des angles adjacents sont des angles qui partagent le même point et qui ont une droite en
commun.
La bissectrice est la demi-droite qui provient des extrémités d’un angle qui a été formé
par l’union de deux angles.
Un angle plein est un angle de 360° (ses deux droites sont une par-dessus l’autre.
Un angle aigu est inférieur à 90° (plus petit qu’un triangle rectangle).
Exemple :
Un angle obtus est supérieur à 90° (plus grand qu’un triangle rectangle).
Exemple :
Une frise est une bande continue et ordonnée sur laquelle un motif se répète
régulièrement. Une frise correspond à une figure figée dans son mouvement.
Un dallage est un plan recouvert de polygones et n’ayant aucun espace libre entre les
polygones ni aucune superposition des figures. Un dallage correspond à une figure figée
dans son mouvement.
Pour faire comprendre aux élèves les concepts du 2D et du 3D, on peut leur faire étudier
les concepts de position et de déplacement en géométrie.
Figures
Solides
planes
Concret
Lignes
et
angles
Semi concret
Solides Figures
planes
Abstrait
La translation est la transformation d’une figure par son déplacement. Pour pouvoir
tracer une translation, il faut avoir les informations suivantes : la direction, le sens et la
distance de la translation.
La réflexion est la transformation d’une figure selon laquelle tous les points de la figure
obtenue par la figure initiale sont à égaux à la distance de l’axe de réflexion qui les
sépare. Pour pouvoir faire une réflexion, il faut les informations suivantes : l’axe de
réflexion et toutes les coordonnées de la figure.
Le calquage est la reproduction d’une figure. Pour pouvoir calquer, il faut avoir
l’information suivante : le point de référence sur l’axe de réflexion.
La rotation est la transformation d’une figure lorsqu’on la « tourne » dans le sens des
aiguilles d’une montre (ou inversement). Pour pouvoir faire une rotation, il faut avoir les
informations suivantes : le point de référence, toutes les coordonnées de la figure, les
angles de rotation et la direction donnée.
La différence entre l’axe de symétrie et l’axe de réflexion est que l’axe de symétrie est
une droite qui sépare une figure en deux parties inversées au milieu de la figure, alors que
l’axe de réflexion est une droite qui sépare une figure d’une autre figure qui a été obtenue
par l’inversement de la figure initiale.
Pour bien définir une rotation, il faut définir le centre de la rotation, la fraction de tour et
le sens de la rotation.
Pour intégrer les éléments du cours à mon enseignement, je pourrais faire des activités
didactiques dans le but d’aider les élèves à apprendre les transformations géométriques.
1) Je pourrais leur faire faire des activités pour les préparer à l’étude des figures
géométriques en les faisant toucher, couper ou superposer des objets.
2) Je pourrais faire des activités pour les aider à passer au niveau semi-concret en les
faisant dessiner, construire, reproduire et décrire des lignes, des angles ainsi que
des figures planes.
10) Je pourrais faire des activités en leur faisant utiliser des miras.
11) Chez les enfants de 8 à 12 ans, je pourrais leur faire faire des activités de pliages.
13) Je pourrais les faire déplacer dans la classe, dans la salle de gymnase ou dans la
cours en leur donnant des directions à suivre (par exemple, avance de cinq pas
vers le Nord, puis de trois pas vers l’Ouest…)
14) Je pourrais faire des activités en leur faisant utiliser du papier à coordonnées
polaires et la rotation.
15) Je pourrais faire des activités en leur faisant utiliser un compas et une équerre
pour faire de la rotation.
17) Chez les 8 à 12 ans, je pourrais leur faire construire des rosaces avec du papier
calque un quadrillage.
18) Je pourrais demander aux élèves d’identifier les 13 axes de symétries d’un cube.
20) Je pourrais montrer plusieurs images d’un même dessin qui aurait subi différentes
transformations (par exemple, une poule) et leur demander de m’identifier la
transformation qu’aurait subie chaque image de la poule.
*La première lecture qu’il y avait à faire pour le cours 13 était la même que celle qu’il y
avait à faire pour le cours 8 (Van de Walle, J. (2007). L’enseignement des
mathématiques, tome 1 : pp.220 à 234)
« La symétrie centrale de centre O est la transformation du plan qui, à tout point A du
plan, fait correspondre le point A’ tel que le point O soit le milieu de [AA’]. On dit que le
A et A’ soit symétriques par rapport à O. » (Les mathématiques à l’école primaire, tome
2, p.56).
Composé
isométriques
Ce schéma est tiré directement de Les mathématiques à l’école primaire, tome 2, p.62