Statuts SARL MODELE EFL 2019
Statuts SARL MODELE EFL 2019
Statuts SARL MODELE EFL 2019
STATUTS
Ont établi ainsi qu'il suit les statuts d'une Société à responsabilité limitée devant exister entre
eux.
ARTICLE 1 - Forme
La Société est une Société à responsabilité limitée. Elle est régie par les dispositions du livre
deuxième du Code de commerce, par toutes autres dispositions légales et réglementaires en vigueur et
par les présents statuts.
ARTICLE 2 - Objet
Si le siège social ne peut être transféré que par décision collective extraordinaire
Le transfert du siège social est décidé par décision extraordinaire des associés.
ARTICLE 5 - Durée
La durée de la Société est fixée à ”Durée de la société” ans à compter de la date d'immatriculation au
Registre du Commerce et des Sociétés. Cette durée viendra donc à expiration en ”Année
d'expiration”, sauf les cas de prorogation ou de dissolution anticipée.
ARTICLE 7 - Apports
Apport en numéraire
Aux termes d'un Contrat d'apport en date du ”Date” ci-annexé, ”Nom de l'associé apporteur d'un
fonds de commerce” a fait apport sous les garanties ordinaires de fait et de droit à la Société, de
l'ensemble des éléments corporels et incorporels d'un fonds de commerce de ”Nature du fonds” sis
et exploité ”Adresse du fonds de commerce apporté ”.
En rémunération de cet apport évalué à ”Montant (en lettres)” euros (”Montant (en chiffres) ” euros),
”Nom de l'associé apporteur d'un fonds de commerce” se voit attribuer ”Nombre” parts de ”Valeur
nominale” euros chacune, intégralement libérées.
Apports en nature
Aux termes d'un acte d'apport ci-annexé, ”Nom de l'associé apporteur en nature” fait apport à la
Société de ”Désignation de l'apport” évalué à ”Montant (en lettres)” euros, ci ”Montant (en
chiffres)” euros
Apports en industrie
Dispositions spécifiques pour les apporteurs mariés sous le régime de la communauté des biens
ou pacsés
Aucun associé n'étant marié sous le régime de la communauté des biens, les dispositions de l'article
1832-2 du Code civil n'ont pas trouvé application.
Si certains associés sont mariés sous le régime de la communauté des biens et dont
les conjoints sont aussi associés de la Société
”Nom du conjoint”, ”Numéro et rue” ”Code postal” ”Ville”, conjoint commun en biens de ”Nom
de l'associé apporteur”, soussignésoussignée , apporteur de deniersbiens en nature dépendant de la
communauté existant entre eux.
Mariés sous le régime de la communauté de biens et apporteurs de deniers dépendant de leur
communauté, ils se donnent mutuellement acte de l'avertissement prévu par l'article 1832-2 du Code
civil, la qualité d'associé étant reconnue à chacun des époux.
”Nom du conjoint”, ”Numéro et rue” ”Code postal” ”Ville”, conjoint commun en biens de ”Nom
de l'associé apporteur”, soussignésoussignée , apporteur de deniersbiens en nature dépendant de la
communauté existant entre eux.Il reconnaît avoir été avertiElle reconnaît avoir été avertie,
conformément aux dispositions de l'article 1832-2 du Code civil, de l'apport envisagé et de la
faculté de revendiquer la qualité d'associéassociée de la Société pour la moitié des parts souscrites.
IlElle déclare vouloir que la qualité d'associé lui soit reconnue pour la moitié des parts souscrites par
son conjoint, ce que les autres associés soussignés acceptent. En conséquence, chacun des époux sera
associé pour la moitié des parts souscrites, soit ” Nombre” parts chacun, les droits patrimoniaux sur
les dites parts resteront, en tout état de cause, communs.
”Nom du conjoint”, ”Numéro et rue” ”Code postal” ”Ville”, conjoint commun en biens de ”Nom
de l'associé apporteur”, soussignésoussignée , apporteur de deniersbiens en nature dépendant de la
communauté existant entre eux.Il reconnaît avoir été avertiElle reconnaît avoir été avertie,
conformément aux dispositions de l'article 1832-2 du Code civil, de l'apport envisagé et de la
faculté de revendiquer la qualité d'associéassociée de la Société pour la moitié des parts souscrites.
IlElle déclare ne pas vouloir revendiquer à ce jour la qualité d'associéassociée mais se réserve le droit
de notifier à la Société avant la dissolution de la communauté, son intention de se voir reconnaître la
qualité d'associé pour la moitié des parts souscrites par son conjoint, sous réserve de l'agrément prévu
aux présents statuts, étant précisé que les droits patrimoniaux sur les dites parts resteront, en tout état
de cause, communs.
”Nom du conjoint”, ”Numéro et rue” ”Code postal” ”Ville”, conjoint commun en biens de ”Nom
de l'associé apporteur”, soussignésoussignée , apporteur de deniersbiens en nature dépendant de la
communauté existant entre eux. Il reconnaît avoir été avertiElle reconnaît avoir été avertie,
conformément aux dispositions de l'article 1832-2 du Code civil, de l'apport envisagé et de la
faculté de revendiquer la qualité d'associéassociée de la Société pour la moitié des parts souscrites.
Il Elle déclare ne pas vouloir être associé associée et renonce définitivement à revendiquer cette
qualité, reconnaissant exclusivement la qualité d'associé à son conjoint pour la totalité des parts
souscrites, étant précisé que les droits patrimoniaux sur les dites parts resteront communs.
Réponse du conjoint
”Nom du conjoint”, ”Numéro et rue”, ”Code postal” ”Ville”, conjoint commun en biens de
”Nom de l'associé apporteur”, soussignésoussignée , apporteur de deniersbiens en nature
dépendant de la communauté existant entre eux, a été avertiavertie de cet apport, conformément
aux dispositions de l'article 1832-2 du Code civil, par lettre recommandée avec demande d'avis de
réception en date du ”Date”, l'informant de la faculté qui lui est offerte de revendiquer la qualité
d'associéassociée pour la moitié des parts souscrites par son conjoint.
Il est précisé que ”Nom du conjoint” n'a pas notifié son intention de devenir associé.
En conséquence, les parts sociales créées pour rémunérer l'apport de ”Nom de l'associé apporteur”
sont attribuées en totalité à ce dernier.
Le conjoint informé a répondu et revendique la qualité d'associé
”Nom du conjoint”, ”Numéro et rue”, ”Code postal” ”Ville”, conjoint commun en biens de
”Nom de l'associé apporteur”, soussignésoussignée , apporteur de deniersbiens en nature
dépendant de la communauté existant entre eux, a été avertiavertie de cet apport, conformément
aux dispositions de l'article 1832-2 du Code civil, par lettre recommandée avec demande d'avis de
réception en date du ”Date”, l'informant de la faculté qui lui est offerte de revendiquer la qualité
d'associéassociée pour la moitié des parts souscrites par son conjoint.
”Nom du conjoint de l'apporteur”, a déclaré vouloir être personnellement associéassociée à
concurrence de la moitié des parts souscrites par son conjoint, ce qui a été accepté par les autres
associés.
En conséquence, chacun des époux sera associé pour la moitié des parts souscrites, soit ”Nombre”
parts chacun, les droits patrimoniaux sur les dites parts resteront, en tout état de cause, communs.
Liste des conjoints n'intervenant pas à l'acte et renonçant provisoirement à la qualité d'associé
”Nom du conjoint”, ”Numéro et rue”, ”Code postal” ”Ville”, conjoint commun en biens de
”Nom de l'associé apporteur”, soussignésoussignée , apporteur de deniersbiens en nature
dépendant de la communauté existant entre eux, a été avertiavertie de cet apport, conformément
aux dispositions de l'article 1832-2 du Code civil, par lettre recommandée avec demande d'avis de
réception en date du ”Date”, l'informant de la faculté qui lui est offerte de revendiquer la qualité
d'associéassociée pour la moitié des parts souscrites par son conjoint.
”Nom du conjoint” a, par lettre recommandée en date du ”Date”, notifié sa décision de ne pas vouloir
être personnellement associéassociée de la Société lors de sa constitution. IlElle a indiqué qu'ilelle se
réservait la faculté de notifier à la Société avant la dissolution de la communauté, son intention de se
voir reconnaître la qualité d'associé pour la moitié des parts souscrites par son conjoint, sous réserve
de l'agrément prévu aux statuts. ilelle a précisé que tant que la qualité d'associé ne lui serait pas
reconnue, son conjoint serait personnellement associé pour la totalité des parts souscrites et que les
droits patrimoniaux sur lesdites parts resteraient communs.
Liste des conjoints n'intervenant pas à l'acte et renonçant définitivement à la qualité d'associé
”Nom du conjoint”, ”Numéro et rue”, ”Code postal” ”Ville”, conjoint commun en biens de
”Nom de l'associé apporteur”, soussignésoussignée , apporteur de deniersbiens en nature
dépendant de la communauté existant entre eux, a été avertiavertie de cet apport, conformément
aux dispositions de l'article 1832-2 du Code civil, par lettre recommandée avec demande d'avis de
réception en date du ”Date”, l'informant de la faculté qui lui est offerte de revendiquer la qualité
d'associéassociée pour la moitié des parts souscrites par son conjoint.
”Nom du conjoint” a, par lettre recommandée en date du ”Date”, notifié sa décision de ne pas vouloir
être personnellement associéassociée et celle de renoncer définitivement à revendiquer cette qualité
d'associéassociée, laquelle doit être reconnue à son conjoint pour la totalité des parts souscrites,
précisé que les droits patrimoniaux sur lesdites parts resteraient communs.
Dispositions spécifiques pour les apporteurs liés par un Pacs sous le régime de la séparation des
patrimoines
Liste des apporteurs liés par un PACS sous le régime de la séparation des biens
”Nom de l'apporteur lié par un PACS” et ”Nom du (ou de la) partenaire” déclarent se soumettre
au régime patrimonial de la séparation des patrimoines et qu'en conséquence, l'apport effectué par
”Nom de l'apporteur lié par un PACS” est fait en vue d'être rémunéré par des parts sociales qui
seront la propriété exclusive de ”Nom de l'apporteur lié par un PACS”.
Dispositions spécifiques pour les apporteurs liés par un Pacs sous le régime de l'indivision
”Nom de l'apporteur lié par un PACS” et ”Nom du (ou de la) partenaire” déclarent se soumettre
au régime patrimonial de l'indivision et qu'en conséquence la souscription qu'ils effectuent est faite
en vue d'être rémunérée par des parts sociales indivises entre eux par moitié dans la proportion de
”Taux” % pour ”Nom de l'apporteur lié par un PACS” et de ”Taux” % pour ”Nom du
partenaire”.
Si des associés mariés sous le régime de la communauté ont effectué ensemble leur apport
Liste des associés mariés sous le régime de la communauté ayant effectué ensemble leur apport
Si des associés mariés sous le régime de la communauté n'ont pas effectué ensemble leur
apport
Liste des associés sous le régime n'ayant pas effectué ensemble leur apport
Si des associés sont dans des situations matrimoniales n'ayant pas d'impact sur la répartition
des titres
Liste des associés dans des situations matrimoniales n'ayant pas d'impact sur la répartition des
titres
Le capital social peut, en vertu d'une décision extraordinaire des associés, être augmenté, en une ou
plusieurs fois, en représentation d'apports en nature ou en numéraire, ou par incorporation de tout ou
partie des bénéfices ou réserves disponibles, au moyen de la création de parts sociales nouvelles ou de
l'élévation de la valeur nominale des parts existantes.
Les parts nouvelles peuvent être créées au pair ou avec prime ; dans ce cas, la collectivité des associés,
par la décision extraordinaire portant augmentation du capital, fixe le montant de la prime et
détermine son affectation.
Le capital social doit être intégralement libéré avant toute souscription de nouvelles parts à libérer en
numéraire.
En cas d'augmentation de capital par souscription de parts sociales en numéraire, les fonds provenant
de la libération des parts sociales doivent faire l'objet d'un dépôt à la Caisse des dépôts et
consignations, chez un notaire ou dans une banque.
Si l'augmentation de capital est réalisée en tout ou partie au moyen d'apports en nature, l'évaluation de
chaque apport en nature doit être faite au vu d'un rapport établi sous sa responsabilité par un
Commissaire aux apports désigné à l'unanimité des associés ou à défaut par ordonnance du Président
du Tribunal de Commerce à la requête de l'un des Gérants.
Remarque
La Loi n°2012-387 relative à la simplification du droit et à l'allégement des démarches
administratives étend aux augmentations de capital des SARL réalisées au moyen d'apports en nature
la possibilité (déjà prévue pour la constitution de la SARL) de procéder à la désignation du
Commissaire aux apports à l'unanimité des associés (article L223-33 du Code de commerce).
9-1-3 . Rompus
Les augmentations de capital sont réalisées nonobstant l'existence de rompus ; les associés disposant
d'un nombre insuffisant de droits de souscription ou d'attribution pour obtenir la délivrance d'un
nombre entier de parts sociales nouvelles devront faire leur affaire personnelle de toute acquisition ou
cession nécessaire de droits.
9-1-4 . Apporteurs ou acquéreurs communs en biens
En cas d'apport de biens communs ou d'acquisition de parts au moyen de fonds communs, le conjoint
de l'apporteur ou de l'acquéreur peut revendiquer la qualité d'associé à concurrence de la moitié des
parts souscrites ou acquises.
A cet effet, il doit être informé de cet apport ou de cette acquisition ; justification de cette information
doit être donnée dans l'acte d'apport ou d'acquisition.
L'acceptation ou l'agrément des associés vaut pour les deux époux si la revendication intervient lors de
l'apport ou de l'acquisition.
Si cette revendication intervient après la réalisation de l'apport ou de l'acquisition des parts, le conjoint
doit être agréé dans les conditions ci-après prévues sous l'article «Cessions de parts sociales», l'associé
époux de ce conjoint étant exclu du vote et ses parts n'étant pas prises en compte pour le calcul de la
majorité.
En cas d'apport de biens indivis ou d'acquisition de parts par un tiers souscripteur lié par un PACS,
l'acte d'apport ou d'acquisition devra mentionner les dispositions retenues dans le cadre de l'article
515-5 du Code civil.
Le (La) partenaire de l'apporteur ou de l'acquéreur lié(e) par un PACS devra être agréé selon les
conditions ci-après prévues sous l'article «Cessions de parts sociales».
En cas d'augmentation du capital par voie d'apport en numéraire, chacun des associés a,
proportionnellement au nombre de parts qu'il possède, un droit de préférence à la souscription des
parts sociales nouvelles représentatives de l'augmentation de capital.
Le droit de souscription attaché aux parts anciennes peut être cédé, sous réserve de l'agrément du
cessionnaire, dans les conditions prévues par l'article «Cession et transmission des parts sociales» des
présents statuts.
Tout associé peut également renoncer individuellement à son droit préférentiel de souscription, soit en
avisant la Société par lettre recommandée avec demande d'avis de réception, qu'il renonce à l'exercer,
soit en souscrivant un nombre de parts inférieur au nombre de parts qu'il aurait pu souscrire.
De même, les associés peuvent, par décision collective extraordinaire, supprimer le droit préférentiel
de souscription.
Le droit préférentiel de souscription institué ci-dessus sera exercé dans les formes et les délais fixés
par la gérance.
Le capital social peut être réduit, pour quelque cause et de quelque manière que ce soit, par décision
extraordinaire de l'assemblée générale des associés. En aucun cas, cette réduction ne peut porter
atteinte à l'égalité des associés.
9-3 - Perte ayant pour effet de ramener les capitaux propres à un montant inférieur à la moitié
du capital social
Si, du fait de pertes constatées dans les documents comptables, le montant des capitaux propres de la
Société devient inférieur à la moitié du capital social, la gérance est tenue, dans les quatre mois qui
suivent l'approbation des comptes ayant fait apparaître ces pertes, de consulter les associés à l'effet de
décider, dans les conditions prévues ci-après pour les décisions collectives extraordinaires, s'il y a lieu
de prononcer la dissolution de la Société. Si la dissolution n'est pas prononcée à la majorité exigée
pour la modification des statuts, la Société est tenue, au plus tard à la clôture du deuxième exercice
suivant celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue, et, sous réserve des dispositions
relatives au montant minimum du capital, de réduire son capital d'un montant au moins égal à celui
des pertes qui n'ont pu être imputées sur les réserves si, dans ce délai, les capitaux propres n'ont pu
être reconstitués à concurrence d'une valeur au moins égale à la moitié du capital. Que la dissolution
soit ou non décidée, la résolution adoptée par les associés est publiée dans un journal habilité à
recevoir les annonces légales dans le département du siège social, déposée au Greffe du tribunal de
commerce du lieu du siège social, et inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés.
A défaut par la gérance ou le Commissaire aux comptes de provoquer une décision, ou si les associés
n'ont pu valablement délibérer, tout intéressé peut demander au tribunal de commerce la dissolution de
la Société. Il en est de même si les dispositions du deuxième alinéa ci-dessus n'ont pas été appliquées.
Dans tous les cas, le tribunal peut accorder un délai maximal de six mois pour régulariser la situation.
Il ne peut prononcer la dissolution si, au jour où il statue sur le fond, cette régularisation a eu lieu.
En cas d'apport de biens communs ou d'acquisition de parts au moyen de fonds communs, le conjoint
de l'apporteur ou de l'acquéreur peut revendiquer la qualité d'associé à concurrence de la moitié des
parts souscrites ou acquises.
A cet effet, il doit être informé de cet apport ou de cette acquisition ; justification de cette information
doit être donnée dans l'acte d'apport ou d'acquisition.
L'acceptation ou l'agrément des associés vaut pour les deux époux si la revendication intervient lors de
l'apport ou de l'acquisition.
Si cette revendication intervient après la réalisation de l'apport ou de l'acquisition des parts, le conjoint
doit être agréé dans les conditions ci-après prévues sous l'article «Cessions de parts sociales» pour les
cessions à des personnes étrangères à la Société, l'associé époux de ce conjoint étant exclu du vote et
ses parts n'étant pas prises en compte pour le calcul de la majorité.
ARTICLE 11- Application des dispositions concernant les associés liés par un PACS
En cas d'apport de biens indivis ou d'acquisition de parts par un tiers souscripteur lié par un PACS,
l'acte d'apport ou d'acquisition devra mentionner les dispositions retenues dans le cadre de l'article
515-5 du Code civil.
Le (La) partenaire de l'apporteur ou de l'acquéreur lié(e) par un PACS devra être agréé selon les
conditions ci-après prévues par les cessions de parts.
Remarques :
En vertu de l'article L 223-11 du Code de commerce, les SARL légalement tenues d'avoir un
Commissaire aux comptes (dépassant 2 au moins des 3 seuils suivants : Total du bilan supérieur ou
égal à 1.550.000 euros, chiffre d'affaires supérieur ou égal à 3.100.000 euros, nombre de salariés
supérieur ou égal à 50) et dont les comptes des 3 derniers exercices de 12 mois ont été régulièrement
approuvés par les associés, peuvent désormais émettre des obligations nominatives alors qu'il leur
était auparavant interdit d'émettre des valeurs mobilières.
Elles ne peuvent, pour ces émissions, procéder à une offre au public, ni émettre ces titres dans le
public en recourant à la publicité, au démarchage, à des établissements de crédit ou à des
prestataires d'investissement.
En outre, les obligations nominatives émises par les SARL ne peuvent être admises aux négociations
sur un marché réglementé. Elles peuvent, en revanche, être diffusées auprès d'investisseurs qualifiés
(banques ou sociétés de capital risque, notamment) ou dans un cercle restreint d'investisseurs (moins
de 100 personnes).
L'émission doit être décidée dans les conditions de majorité applicables aux assemblées ordinaires.
Il est interdit de déléguer au Gérant le pouvoir de procéder à l'émission si le capital social n'est pas
entièrement libéré.
Comme précédemment, il demeure interdit aux SARL de garantir une émission de valeurs mobilières,
sauf si l'émission est effectuée par une SDR ou s'il s'agit d'une émission d'obligations bénéficiant de
la garantie subsidiaire de l'Etat.
Le décret 2006-1566 du 11 décembre 2006, dont les dispositions sont entrées en vigueur le 13
décembre 2006 et qui modifie les dispositions du décret du 23 mars 1967, désormais codifiées dans la
partie réglementaire du Code de Commerce, précise le contenu de la notice et du document
d'information qui doivent être établi préalablement à toute souscription et qu'il convient de remettre
ou d'envoyer à toute personne dont la souscription est sollicitée. L'émission d'obligations par une
SARL est donc désormais possible.
Si la Société est légalement tenue d'avoir un Commissaire aux comptes et que les comptes des trois
derniers exercices de 12 mois ont été régulièrement approuvés, elle pourra émettre des obligations
nominatives, dans les conditions et sous les réserves édictées par la réglementation en vigueur, sans
pour autant procéder à une offre au public.
L'émission des obligations nominatives est décidée par l'assemblée générale des associés, dans les
conditions de majorité requises pour les décisions ordinaires. Si le capital de la Société est entièrement
libéré, l'assemblée générale peut déléguer au Gérant le pouvoir de procéder à l'émission des
obligations nominatives.
Une notice relative aux conditions de l'émission et un document d'information, conformes aux
dispositions des articles R 223-7 et R 223-9 du Code de commerce, sont mis à la disposition des
souscripteurs lors de chaque émission.
Pour la défense de leurs intérêts, les obligataires sont regroupés en une masse dotée de la personnalité
morale et représentée par une ou plusieurs personnes physiques ou morales, sans que les représentants
puissent être plus de trois, et sont appelés à se réunir en assemblée générale, dans les conditions et
selon les modalités fixées par la réglementation en vigueur.
13-1 - Cessions
Forme de la cession
La transmission des parts s'opère par un acte authentique ou sous seing privé. Elle est rendue
opposable à la Société dans les formes de l'article 1690 du Code civil. Toutefois, la signification peut
être remplacée par le dépôt d'un original de l'acte de cession au siège social contre remise par le
Gérant d'une attestation de ce dépôt.
Pour être opposable aux tiers, doit en outre avoir été déposé au Greffe du tribunal de commerce, en
annexe au Registre du Commerce et des Sociétés, les statuts modifiés.
Attention :
En vertu des dispositions de l'article L 223-14, alinéa 1 du Code de commerce, le consentement des
associés à une cession de parts au profit d'un tiers étranger à la Société est valablement accordé à la
majorité des associés représentant la moitié au moins des parts sociales (et non plus les trois-quarts),
sauf si les statuts prévoient une majorité plus forte.
En outre, les cessions au profit de conjoints, ascendants et descendants des associés continuent à
pouvoir faire l'objet d'un agrément, mais dans les mêmes conditions que celles définies pour les
cessions à un tiers alors que ces conditions pouvaient auparavant être différentes, selon les termes
des statuts. Les délais accordés pour l'agrément de ces cessions ne peuvent être plus longs que ceux
prévus à l'article L 223-14 du Code de commerce, ni la majorité exigée pour le consentement des
associés plus forte que celle fixée audit article (la moitié au moins des parts sociales). Comme
auparavant, il semble toutefois possible de prévoir dans les statuts un délai plus court et une majorité
plus forte si celle-ci est également celle applicable, aux termes des statuts, aux cessions à des tiers.
Procédure d'agrément
Dans le cas où l'agrément des associés est requis et lorsque la Société comporte plus d'un associé, le
projet de cession est notifié par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandée avec demande d'avis de
réception à la Société et à chacun des associés.
Dans les huit jours à compter de la notification qui lui a été faite en application de l'alinéa précédent,
la gérance doit convoquer l'assemblée des associés pour qu'elle délibère sur le projet ou consulter des
associés par écrit sur ce projet.
La décision de la Société est notifiée au cédant par lettre recommandée avec demande d'avis de
réception.
Si la Société n'a pas fait connaître sa décision dans le délai de trois mois à compter de la dernière des
notifications prévues au premier alinéa ci-dessus, le consentement à la cession est réputé acquis.
Attention :
L'article L 223-14, alinéa 3 du Code de commerce, rend désormais possible de prévoir un autre mode
de fixation du prix que le recours à l'article 1843-4 du Code civil et de prévoir, par exemple, que le
prix sera déterminé par accord unanime des associés. Il est également précisé que les frais
d'expertise sont à la charge de la Société. En cas d'expertise, enfin, le cédant a désormais la
possibilité de renoncer à la cession en cas de désaccord sur le prix fixé par l'expert.
Si la Société a refusé de consentir à la cession, les associés sont tenus, dans les trois mois à compter
de ce refus, d'acquérir ou de faire acquérir les parts à un prix payable comptant et fixé conformément
aux dispositions de l'article 1843-4 du Code civil, les frais d'expertise étant à la charge de la Société,
ou fixé par accord unanime des associés
En cas d'expertise dans les conditions définies à l'article 1843-4 du Code civil, le cédant peut renoncer
à son projet de cession à défaut d'accord sur le prix fixé par l'expert.
A la demande de la gérance, ce délai de trois mois peut être prolongé une ou plusieurs fois, par
décision du Président du Tribunal de Commerce statuant par ordonnance sur requête non susceptible
de recours, sans que cette prolongation puisse excéder six mois.
La Société peut également, avec le consentement de l'associé cédant, décider dans le même délai de
réduire son capital du montant de la valeur nominale des parts de cet associé et de racheter ces parts
au prix déterminé conformément à l'article 1843-4 du Code civil. Un délai de paiement, qui ne saurait
excéder deux ans, peut, sur justification, être accordé à la Société par ordonnance du Président du
Tribunal de Commerce du lieu du siège social, statuant par ordonnance de référé non susceptible de
recours. Les sommes dues portent intérêt au taux légal en matière commerciale.
Toutefois, l'associé cédant qui détient ses parts depuis moins de deux ans ne peut se prévaloir des
dispositions du paragraphe précédent, à moins qu'il ne les ait reçues par voie de succession, de
liquidation de communauté entre époux ou de donation à lui faite par son conjoint, un ascendant ou un
descendant.
Attention :
L'article L 223-13, alinéa 3 du Code de commerce, dispose que les modalités de l'agrément éventuel
des héritiers (lorsque celui-ci est prévu dans les statuts) sont celles applicables aux cessions à un
tiers. Il est également possible de prévoir qu'en cas de décès de l'un des associés, la Société
continuera avec les seuls associés survivants, ou avec le conjoint survivant ou avec un seulement ou
plusieurs des héritiers, ou encore avec toute autre personne désignée dans les statuts, ou, si ceux-ci
l'autorisent, par voie de dispositions testamentaires.
En cas de transmission de parts libre seulement pour les héritiers directs et le conjoint ou le
partenaire pacsé
En cas de décès d'un associé, la Société continue entre les associés survivants et les héritiers directs, et
éventuellement le conjoint survivant ou le partenaire pacsé survivant de l'associé décédé, lesquels ne
sont pas soumis à l'agrément des associés survivants.
Dans le cas où les héritiers ou ayants droit ne sont ni des héritiers directs, ni le conjoint survivant ou le
partenaire pacsé survivant, ceux-ci doivent, pour devenir associés, être agréés par la majorité des
associés représentant au moins la moitié des parts sociales, dans les conditions fixées pour l'agrément
d'un tiers non encore associé.
Lesdits héritiers et ayants droit, pour exercer les droits attachés aux parts sociales de l'associé décédé,
ou pour permettre la consultation des associés sur leur agrément, s'ils ne sont pas héritiers directs ou
conjoint ou partenaire pacsé, doivent justifier de leurs qualités héréditaires par la production de
l'expédition d'un acte de notoriété ou d'un extrait d'intitulé d'inventaire, sans préjudice du droit, pour la
gérance, de requérir de tout notaire la délivrance d'expéditions ou d'extraits de tous actes établissant
lesdites qualités.
Dans le cas où des héritiers ou ayants droit ne sont pas des héritiers directs, la gérance adresse à
chacun des associés survivants, dans les huit jours qui suivent la production ou la délivrance des
pièces précitées, une lettre recommandée avec demande d'avis de réception, lui faisant part du décès,
mentionnant les qualités des héritiers et ayants droit de l'associé décédé et le nombre de parts
concernées, et lui demandant de se prononcer sur l'agrément desdits héritiers et ayants droit.
La gérance peut également consulter les associés lors d'une assemblée générale extraordinaire qui
devra être convoquée dans le même délai de huit jours que celui prévu ci-dessus.
La décision prise par les associés n'a pas à être motivée. Elle est notifiée aux héritiers et ayants droit
dans le délai de trois mois à compter de la production ou de la délivrance des pièces héréditaires. A
défaut de notification dans ledit délai, le consentement à la transmission des parts est acquis.
Si les héritiers ou ayants droit ne sont pas agréés, les associés survivants sont tenus de racheter ou de
faire racheter leurs parts dans les conditions prévues ci-dessus pour les transmissions entre vifs, la
valeur desdites parts étant déterminée, au jour du décès, conformément aux dispositions de l'article
1843-4 du Code civil.
Tant qu'il n'aura pas été procédé entre les héritiers, ayants droit et conjoint ou partenaire pacsé au
partage des parts dépendant de la succession de l'associé décédé, et éventuellement de la communauté
de biens ayant existé entre cet associé et son conjoint ou son partenaire pacsé, les droits attachés
auxdites parts seront valablement exercés par l'un des indivisaires, ainsi qu'il est indiqué sous l'article
«Indivisibilité des parts sociales» des présents statuts.
En cas de continuation de la Société entre les seuls associés survivants ou toute autre personne
désignée dans les statuts ou par dispositions testamentaires
En cas de décès d'un associé, la Société continue entre les seuls associés survivants et avec la (ou les)
personne(s) désignée(s) à l'annexe des présents statuts ou par dispositions testamentaires de l'associé
décédé.
Les associés survivants à la personne désignée à cet effet, à l'annexe à des présents statuts ou la (ou
les) personne(s) désignée(s) par dispositions testamentaires de l'associé décédé sont tenus de racheter
les parts de l'associé décédé dans les conditions prévues ci-dessus pour les transmissions entre vifs, la
valeur desdites parts étant déterminée, au jour du décès, conformément aux dispositions de l'article
1843-4 du Code civil.
En cas de liquidation par suite de divorce, séparation de corps, séparation judiciaire de biens ou
changement de régime matrimonial, de la communauté légale ou conventionnelle de biens ayant existé
entre une personne associée et son conjoint, l'attribution de parts communes à l'époux ou ex-époux qui
ne possédait pas la qualité d'associé, est soumise au consentement de la majorité des associés
représentant «au moins la moitié» des parts sociales, dans les mêmes conditions que celles prévues
pour l'agrément d'un tiers non encore associé.
En cas de résiliation d'un PACS soumis au régime de l'indivision (d'un commun accord par les deux
partenaires ou unilatéralement), la liquidation des parts indivises sera effectuée conformément aux
règles applicables au partage (application de l'article 832 du Code civil par renvoi de l'article 515-6),
avec possibilité d'attribution préférentielle des parts sociales à l'autre partenaire, moyennant le
paiement d'une soulte.
A défaut d'accord amiable, la demande d'attribution préférentielle sera portée devant le juge
compétent qui, si chaque partenaire réclame l'attribution du même bien, statuera en tenant compte des
aptitudes de chacun à gérer l'entreprise et à s'y maintenir et de la durée de leur participation
personnelle à l'activité de l'entreprise.
Les parts sociales sont indivisibles à l'égard de la Société qui ne reconnaît qu'un seul propriétaire pour
chacune d'elles.
Les copropriétaires indivis sont tenus de désigner l'un d'entre eux pour les représenter auprès de la
Société ; à défaut d'entente, il appartient à l'indivisaire le plus diligent de faire désigner par justice un
mandataire chargé de les représenter.
En cas de démembrement du droit de propriété, le droit de vote appartient à l'usufruitier pour les
décisions ordinaires et au nu-propriétaire pour les décisions extraordinaires.
Toutefois, le nu-propriétaire doit être convoqué à toutes les assemblées générales.
Chaque part donne droit à une fraction des bénéfices et de l'actif social proportionnellement au
nombre de parts existantes.
Sauf disposition contraire de l'acte d'apport, les droits attachés aux parts d'industrie sont égaux à ceux
de l'associé ayant le moins apporté.
Les droits et obligations attachés aux parts les suivent dans quelque main qu'elles passent. La
propriété d'une part emporte de plein droit adhésion aux statuts et aux résolutions régulièrement prises
par les associés.
Les représentants, ayants droit, conjoint et héritiers d'un associé ne peuvent, sous quelque prétexte que
ce soit, requérir l'apposition des scellés sur les biens et valeurs de la Société, ni en demander le
partage ou la licitation.
La Société n'est pas dissoute par le décès ou l'incapacité frappant l'un des associés.
Attention :
Les statuts peuvent autoriser l'exclusion et le rachat forcé des titres d'un associé. Mais cette clause
n'est valable que si elle figure dans les statuts d'origine ou si elle y a été introduite en cours de vie
sociale par décision unanime des associés (CA Paris 27-3-2001 : RJDA 10/01 n ° 973). Les statuts
doivent fixer avec précision les conditions du rachat (motifs du rachat, organe compétent, procédure
à suivre), lesquelles doivent être objectivement déterminées et ne comporter aucun risque d'exclusion
arbitraire. En particulier, le prix de rachat doit, à défaut d'accord entre les parties, être fixé par un
expert (cf. C. civ. art. 1843-4). En outre, si les statuts subordonnent la mesure à une décision
collective, ils ne peuvent pas priver l'associé dont l'exclusion est envisagée de son droit de participer
à cette décision et de voter sur la proposition (Cass. com. 23-10-2007 n° 06-16.537 : RJDA 1/08 n°
50 et rapport de B. Petit p. 9).
Les causes objectives permettant de mettre en œuvre la procédure de rachat forcé peuvent notamment
correspondre à la disparition des conditions particulières requises pour l'admission dans la société
(telles que, par exemple, exercer telle ou telle activité professionnelle, fabriquer une gamme de
produits déterminés, présenter une certaine surface financière, être associé d'une société déterminée,
être salarié de la société, etc.) sous réserve que ces conditions soient nécessaires pour la réalisation
de l'objet social ou pour le bon fonctionnement de la société.
L'exclusion d'un associé peut également être prononcée pour juste motifs, et notamment en cas de :
- manquement grave aux obligations découlant des présents statuts,
- comportement de nature à porter préjudice à la Société et/ou à ses associés,
- exercice direct ou indirect d'une activité concurrente de celle exercée par la Société ;
- révocation d'un associé de ses fonctions de mandataire social ;
- condamnation pénale pour crime ou délit prononcée à l'encontre d'un associé ;
- ”Autres motifs”
La décision d'exclusion ne peut intervenir que sous réserve d'une notification à l'associé concerné, par
lettre recommandée avec demande d'avis de réception adressée ”Nombre de jours nécessaires pour
notifier à l'associé la décision de statuer sur son exclusion” jours avant la date prévue pour statuer sur
son exclusion, de la mesure envisagée, des motifs de celle-ci et de la date retenue pour statuer sur
l'exclusion afin de lui permettre de faire valoir ses arguments en défense soit par lui-même, soit par
l'intermédiaire de ses représentants.
Prononcé de l'exclusion
17-3 . Dispositions communes à l'exclusion de plein droit et à l'exclusion pour justes motifs
La décision d'exclusion prend effet à compter de son prononcé. Elle est notifiée à l'associé exclu par
lettre recommandée avec demande d'avis de réception.
L'exclusion de plein droit et l'exclusion pour justes motifs entraînent dès le prononcé de la mesure la
suspension des droits non pécuniaires attachés à la totalité des parts sociales de l'associé exclu.
La totalité des parts sociales de l'associé exclu doit être cédée aux acquéreurs désignés par la société
lors du prononcé de la décision d'exclusion ou, à défaut, lui être remboursée dans les ”Délai de
remboursement de la totalité des titres à l'associé exclu” jours de la décision d'exclusion. En cas de
cession, il n'est pas fait application de la clause d'agrément prévue aux présents statuts.
En cas de cession comme en cas de remboursement, le prix de rachat des parts sociales de l'associé
exclu est déterminé d'un commun accord ou, à défaut, à dire d'expert dans les conditions de l'article
1843-4 du Code civil.
Si les conditions et modalités des avances en compte courant sont déterminées d'un commun
accord avec le détenteur de titres intéressé
ATTENTION
Dans cette hypothèse, les conditions et modalités des avances ainsi déterminées ne s'appliquent qu'à
l'associé.
Les conditions et modalités de ces avances, et notamment leur rémunération et les conditions de retrait
sont déterminées d'un commun accord entre l'associé intéressé et La Gérance.
Si les conditions et modalités des avances en compte courant sont déterminées par décision
collective des détenteurs de titres
Les conditions et modalités de ces avances, et notamment leur rémunération et les conditions de
retrait, intervenant en cours de vie sociale sont déterminées par décisions collective des associés,
statuant dans les conditions précisées à l'article «Assemblée générale ordinaire» des statuts étant
précisé que si la décision emporte augmentation des engagements des associés, elle devra être adoptée
à l'unanimité.
Si les conditions et modalités des avances en compte courant sont déterminées dans les statuts
Les conditions et modalités de ces avances, et notamment leur rémunération et les conditions de retrait
sont déterminées à l'annexe «Conditions et modalités des avances en compte courant» des présents
statuts et en font partie intégrante.
Les avances en compte courant sont, le cas échéant, soumises à la procédure d'autorisation et de
contrôle prévue par la loi.
La Société est gérée et administrée par un ou plusieurs Gérants, associés ou non associés, personnes
physiques, avec ou sans limitation de durée de leur mandat, désignés par les associés.
”Nom du co-gérant” ”Numéro et Rue” ”Code postal” ”Ville” nommé pour une durée
indéterminéede ”Nombre” ans, présent et intervenant, qui déclare accepter cette fonction et qu'il
n'existe de son chef aucune incompatibilité, ni aucune interdiction pouvant faire obstacle à cette
nomination.
Le ou les Gérants sont tenus de consacrer le temps et les soins nécessaires aux affaires sociales.
Chacun d'eux peut, sous sa responsabilité personnelle, déléguer temporairement ses pouvoirs à toute
personne de son choix pour un ou plusieurs objets spéciaux et limités.
Le ou les Gérants sont expressément habilités à mettre les statuts de la Société en harmonie avec les
dispositions impératives de la loi et des règlements, sous réserve de ratification de ces modifications
par décision des associés représentant plus des trois-quarts des parts sociales.
La Gérance dispose des pouvoirs les plus étendus pour la gestion des biens et affaires de la Société et
pour faire et autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet.
Dans ses rapports avec les tiers, la Gérance est investie des pouvoirs les plus étendus pour représenter
la Société et agir en son nom en toute circonstance, sans avoir à justifier de pouvoirs spéciaux.
21-1 . Durée
La durée des fonctions du ou des Gérants est fixée, au cours de la vie sociale, par la décision
collective qui les nomme.
Remarque :
Comme pour la nomination du Gérant, les statuts peuvent désormais prévoir une majorité plus forte
que celle de plus de la moitié des parts sociales pour la révocation du Gérant (article L 223-18,alinéa
2 du Code de commerce).
En outre, la mention du nom du Gérant peut désormais être supprimée des statuts, à la suite de la
cessation des fonctions, pour quelque cause que ce soit, à la majorité simple des associés
représentant plus de la moitié des parts sociales (article L 223-18,alinéa 2 du Code de commerce)
Le ou les Gérants sont révocables par décision des associés représentant ”plus de la moitié” des parts
sociales. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à des dommages-intérêts.
Enfin, un Gérant peut être révoqué par le Président du Tribunal de Commerce, pour cause légitime, à
la demande de tout associé.
Les fonctions du ou des Gérants cessent par décès, interdiction, déconfiture, faillite personnelle,
incompatibilité de fonctions ou révocation. Le Gérant peut également démissionner de ses fonctions,
mais il doit en informer par écrit chacun des associés trois mois à l'avance.
La cessation des fonctions du ou des Gérants n'entraîne pas dissolution de la Société.
En cas de cessation des fonctions du Gérant, pour quelque cause que ce soit, la collectivité des
associés est habilitée à modifier les statuts en vue de supprimer le nom du Gérant, à la majorité simple
des associés représentant plus de la moitié des parts sociales
La collectivité des associés procède au remplacement du ou des Gérants sur convocation, soit du
Gérant restant en fonction, soit du Commissaire aux comptes s'il en existe un, soit par un Mandataire
de justice à la requête de l'associé le plus diligent. Un ou plusieurs associés représentant le quart du
capital peuvent demander la réunion d'une assemblée.
En cas de décès du Gérant unique, tout associé ou le Commissaire aux comptes de la Société peut
convoquer l'assemblée des associés, à la seule fin de remplacer le Gérant décédé dans les conditions
de forme et de délai précisées par la réglementation en vigueur. Dans ce cas, le délai de convocation
de l'assemblée générale est réduit de 15 à 8 jours.
Chacun des Gérants a droit, en rémunération de ses fonctions, à un traitement fixe ou proportionnel,
ou à la fois fixe et proportionnel à passer par frais généraux.
Les modalités d'attribution de cette rémunération ainsi que son montant sont fixés par décision
ordinaire des associés. La gérance a droit, en outre, au remboursement de ses frais de représentation et
de déplacements.
Remarque :
Le gérant associé d'une SARL peut participer à la décision fixant sa rémunération car celle-ci ne
constitue pas une convention réglementée (Cass. Com. 4 mai 2010 n°09-13.205).
Le Gérant ou, s'il en existe un, le Commissaire aux comptes, présente à l'assemblée générale ordinaire
annuelle un rapport sur les conventions intervenues directement ou par personne interposée entre la
Société et l'un de ses Gérants ou associés.
L'assemblée statue sur ce rapport, étant précisé que le Gérant ou l'associé intéressé ne peut pas prendre
part au vote et que ses parts ne sont pas prises en compte pour le calcul de la majorité.
S'il n'existe pas de Commissaire aux comptes, les conventions qu'un Gérant non associé envisage de
conclure avec la Société sont soumises à l'approbation préalable de l'assemblée.
Les conventions que l'assemblée désapprouve produisent néanmoins leurs effets, à charge pour le
Gérant et, s'il y a lieu, pour l'associé contractant, de supporter individuellement ou solidairement,
selon les cas, les conséquences du contrat préjudiciables à la Société.
Les dispositions du présent article s'appliquent aux conventions passées avec toute Société dont un
associé indéfiniment responsable, Gérant, Administrateur, Directeur Général, membre du Directoire
ou du Conseil de surveillance, est simultanément Gérant ou associé de la Société.
Elles ne sont pas applicables aux conventions courantes conclues à des conditions normales (article L
223-20 du Code de commerce).
A peine de nullité du contrat, il est interdit aux Gérants ou aux associés autres que les personnes
morales de contracter, sous quelque forme que ce soit, des emprunts auprès de la Société, de se faire
consentir par elle des découverts en compte courant ou autrement, ainsi que de faire cautionner ou
avaliser par elle leurs engagements envers des tiers.
Cette interdiction s'applique également aux représentants légaux des personnes morales associées, aux
conjoints, ascendants et descendants des Gérants ou associés personnes physiques, ainsi qu'à toute
personne interposée.
Le ou les Gérants sont responsables envers la Société ou envers les tiers, soit des infractions aux
dispositions législatives et réglementaires, soit des violations des statuts, soit des fautes commises
dans leur gestion.
Les associés peuvent, soit individuellement, soit en se groupant, intenter l'action en responsabilité
contre la gérance, dans les conditions fixées par l'article L 223-22 du Code de commerce.
En cas d'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire à l'encontre de la Société, le Gérant ou
l'associé qui s'est immiscé dans la gestion peut être tenu de tout ou partie des dettes sociales ; il peut,
en outre, encourir les interdictions et déchéances prévues par l'article L 223-24 du Code de commerce.
ARTICLE 25 - Modalités
Attention :
L'assemblée ne peut valablement délibérer, sur première convocation, que si les associés présents ou
représentés possèdent au moins le quart des parts sociales. A défaut de quorum, une deuxième
assemblée doit être convoquée dans les deux mois de la première assemblée, le quorum est alors du
cinquième des parts sociales.
Les modifications statutaires sont décidées à la majorité des deux tiers (et non plus des trois quarts)
des parts détenues par les associés présents ou représentés. Les statuts peuvent toutefois prévoir des
quorums ou une majorité plus élevés sans pouvoir toutefois exiger l'unanimité.
Ces dispositions sont applicables aux SARL constituées après la publication de la loi 2005-882 du 2
août 2005, mais les SARL constituées antérieurement à cette date peuvent adopter ces nouvelles
règles par voie de décision unanime des associés
Les décisions collectives peuvent être prises selon des modalités diverses ou qu'en assemblée
Si les décisions collectives peuvent être prises selon des modalités diverses
Les décisions collectives statuant sur les comptes sociaux sont prises en assemblée générale.
Sont également prises en assemblée générale les décisions soumises aux associés, à l'initiative soit de
la gérance, soit du Commissaire aux comptes s'il en existe un, soit d'associés, soit enfin d'un
mandataire désigné par justice, ainsi qu'il est dit à l'article 'Assemblées générales' des présents statuts.
Toutes les autres décisions collectives peuvent être prises par consultation écrite des associés ou
peuvent résulter du consentement de tous les associés exprimé dans un acte.
Une deuxième consultation n'est pas possible pour la nomination ou la révocation du Gérant
Si une deuxième consultation n'est pas possible pour la nomination ou la révocation du Gérant
Toutefois, les décisions relatives à la nomination ou à la révocation de la gérance doivent être prises
par des associés représentant ”plus de la moitié” des parts sociales, sans que la question puisse faire
l'objet d'une seconde consultation à la simple majorité des votes émis.
26-1 . Convocation
Les assemblées générales d'associés sont convoquées par la gérance ; à défaut, elles peuvent
également être convoquées par le Commissaire aux comptes s'il en existe un.
La réunion d'une assemblée peut être demandée par un ou plusieurs associés représentant au moins la
moitié des parts sociales, ou par 10 % des associés détenant au moins 10% des parts sociales.
Tout associé peut demander au Président du Tribunal de Commerce statuant par ordonnance de référé,
la désignation d'un mandataire chargé de convoquer l'assemblée et de fixer son ordre du jour.
Les associés sont convoqués, quinze jours au moins avant la réunion de l'assemblée, par lettre
simplerecommandéerecommandée avec demande d'avis de réceptionenvoyée par voie électronique
comportant l'ordre du jour. Dans le cas du décès du Gérant unique, le délai de convocation de
l'assemblée générale est réduit de 15 à 8 jours.
Toute assemblée irrégulièrement convoquée peut être annulée. Toutefois, l'action en nullité n'est pas
recevable lorsque tous les associés étaient présents ou représentés, et sous réserve qu'ait été respecté
leur droit de communication prévu à l'article «Information des associés» des présents statuts.
L'assemblée appelée à statuer sur les comptes doit être réunie dans le délai de six mois à compter de la
clôture de l'exercice.
Lorsque le Commissaire aux comptes convoque l'assemblée des associés, il fixe l'ordre du jour et peut,
pour des motifs déterminants, choisir un lieu de réunion autre que celui éventuellement prévu par les
statuts mais situé dans le même département. Il expose les motifs de la convocation dans un rapport lu
à l'assemblée.
L'ordre du jour de l'assemblée, qui doit être indiqué dans la lettre de convocation, est arrêté par
l'auteur de la convocation.
Sous réserve des questions diverses qui ne doivent présenter qu'une minime importance, les questions
inscrites à l'ordre du jour sont libellées de telle sorte que leur contenu et leur portée apparaissent
clairement sans qu'il y ait lieu de se reporter à d'autres documents.
Tout associé a le droit de participer aux décisions et dispose d'un nombre de voix égal à celui des parts
qu'il possède.
Si le recours à la visioconférence est autorisé par les statuts (pour certaines assemblées
seulement)
Les associés sont autorisés à participer aux assemblées par visioconférence, dans les conditions
prévues par la loi et les règlements en vigueur, pour les décisions suivantes uniquement :
”Enumérer l'ensemble des décisions”
Les associés participant ainsi à distance à ces assemblées sont réputés présents pour le calcul du
quorum et de la majorité.
26-4 . Représentation
Chaque associé peut se faire représenter par son conjoint ou par un autre associé, à moins que la
Société ne comprenne que les deux époux, ou seulement deux associés. Dans ces deux derniers cas
seulement, l'associé peut se faire représenter par une autre personne de son choix.
Un associé ne peut constituer un mandataire pour voter du chef d'une partie de ses parts et voter en
personne du chef de l'autre partie.
Les représentants légaux d'associés juridiquement incapables peuvent participer au vote, même s'ils ne
sont pas eux-mêmes associés.
Le mandat de représentation d'un associé est donné pour une seule assemblée. Il peut cependant être
donné pour deux assemblées tenues le même jour ou dans un délai de sept jours.
Le mandat donné pour une assemblée vaut pour les assemblées successives convoquées avec le même
ordre du jour.
A l'appui de la demande de consultation écrite, le texte des résolutions proposées ainsi que les
documents nécessaires à l'information des associés sont adressés à ceux-ci par lettre recommandée.
Les associés doivent, dans un délai de quinze jours à compter de la date de réception des projets de
résolutions, émettre leur vote par écrit. Pendant ledit délai, les associés peuvent demander à la gérance
les explications complémentaires qu'ils jugent utiles.
Chaque associé dispose d'un nombre de voix égal à celui des parts sociales qu'il possède.
Pour chaque résolution, le vote est exprimé par 'OUI' ou par 'NON'. Tout associé qui n'aura pas
adressé sa réponse dans le délai fixé ci-dessus sera considéré comme s'étant abstenu.
ARTICLE 28 - Procès-verbaux
Toute délibération de l'assemblée générale des associés est constatée par un procès-verbal établi et
signé par la gérance et, le cas échéant, par le Président de Séance.
Le procès-verbal indique la date et le lieu de la réunion, les nom, prénoms et qualités du Président de
Séance, les nom et prénoms des associés présents et représentés avec l'indication du nombre de parts
détenues par chacun d'eux, les documents et rapports soumis à l'assemblée, un résumé des débats, les
textes des résolutions mises aux voix et le résultat des votes.
En cas de consultation écrite, il en est fait mention dans le procès-verbal auquel est annexée la réponse
de chaque associé.
Les procès-verbaux sont établis sur un registre spécial tenu au siège social, et cotés et paraphés soit
par un juge du tribunal de commerce, soit par un juge du tribunal d'instance, soit par le maire de la
commune du siège social ou un adjoint au maire, dans la forme ordinaire et sans frais.
Toutefois, les procès-verbaux peuvent être établis sur des feuilles mobiles numérotées sans
discontinuité, paraphées dans les conditions prévues à l'alinéa précédent et revêtues du sceau de
l'autorité qui les a paraphées. Dès qu'une feuille a été remplie, même partiellement, elle doit être jointe
à celles précédemment utilisées. Toute addition, suppression, substitution ou interversion de feuilles
est interdite.
Les copies ou extraits des délibérations des associés sont valablement certifiés conformes par un
Gérant.
Au cours de la liquidation de la Société, leur certification est valablement effectuée par un seul
Liquidateur.
Le ou les Gérants doivent adresser aux associés, quinze jours au moins avant la date de l'assemblée
générale appelée à statuer sur les comptes d'un exercice social, le rapport de gestion, ainsi que les
comptes annuels, le texte des résolutions proposées et, le cas échéant, le rapport du ou des
Commissaires aux comptes.
A compter de cette communication, tout associé a la faculté de poser par écrit des questions
auxquelles le ou les Gérants sont tenus de répondre au cours de l'assemblée.
Pendant le délai de quinze jours qui précède l'assemblée, l'inventaire est tenu au siège social à la
disposition des associés, qui ne peuvent en prendre copie.
En cas de convocation d'une assemblée autre que celle appelée à statuer sur les comptes d'un exercice,
le texte des résolutions, le rapport de la gérance, ainsi que, le cas échéant, celui du ou des
Commissaires aux comptes sont adressés aux associés quinze jours au moins avant la date de la
réunion. En outre, pendant le même délai, ces mêmes documents sont tenus, au siège social, à la
disposition des associés qui peuvent en prendre connaissance ou copie.
Tout associé a le droit, à toute époque, de prendre, par lui-même et au siège social, connaissance des
documents suivants, concernant les trois derniers exercices : comptes annuels, inventaires, rapports
soumis aux assemblées et procès-verbaux de ces assemblées. Sauf en ce qui concerne l'inventaire, le
droit de prendre connaissance emporte celui de prendre copie.
Une expertise sur une ou plusieurs opérations de gestion peut être demandée par un ou plusieurs
associés représentant au moins le dixième du capital social. Le ministère public et le Comité
d'entreprise sont habilités à agir aux mêmes fins.
Tout associé non Gérant peut poser, deux fois par exercice, des questions au Gérant sur tout fait de
nature à compromettre la continuité de l'exploitation. La réponse du Gérant est communiquée, le cas
échéant, aux Commissaires aux comptes.
La nomination d'un Commissaire aux comptes titulaire et d'un Commissaire aux comptes suppléant
est obligatoire dans les cas prévus par la loi et les règlements. Elle est facultative dans les autres cas.
En dehors des cas prévus par la loi, la nomination d'un Commissaire aux comptes peut être décidée
par décision ordinaire des associés. Elle peut aussi être demandée en justice par un ou plusieurs
associés représentant au moins le dixième du capital.
Le Commissaire aux comptes exerce ses fonctions dans les conditions prévues par la loi.
Il est tenu une comptabilité régulière des opérations sociales, conformément à la loi et aux usages du
commerce.
A la clôture de chaque exercice, la gérance dresse l'inventaire des divers éléments de l'actif et du
passif existant à cette date. Elle dresse également le bilan, le compte de résultat et l'annexe, en se
conformant aux dispositions légales et réglementaires.
Elle établit également un rapport de gestion exposant la situation de la Société durant l'exercice
écoulé, l'évolution prévisible de cette situation, les événements importants intervenus entre la date de
clôture de l'exercice et la date d'établissement du rapport et enfin les activités en matière de recherche
et de développement.
Les produits nets de l'exercice, déduction faite des frais généraux et autres charges de la Société, y
compris tous amortissements et provisions, constituent le bénéfice.
Il est fait sur ce bénéfice, diminué, le cas échéant, des pertes antérieures un prélèvement d'un
vingtième au moins pour doter la réserve légale. Ce prélèvement cesse d'être obligatoire lorsque la
réserve légale a atteint une somme égale au dixième du capital social. Ce prélèvement reprend son
cours lorsque la réserve légale est descendue au-dessous du dixième du capital social.
Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l'exercice, diminué des pertes antérieures et
des sommes portées en réserve en application de la loi ou des statuts, et augmenté du report à nouveau
bénéficiaire.
Ce bénéfice est réparti entre les associés proportionnellement au nombre de leurs parts sociales.
L'assemblée générale a la faculté de constituer tous postes de réserves générales ou spéciales dont elle
détermine l'emploi, s'il y a lieu.
Les dividendes sont prélevés par priorité sur le bénéfice distribuable de l'exercice. Ils doivent être mis
en paiement dans les neuf mois de la clôture de l'exercice, sauf prolongation par décision de justice.
Les pertes de l'exercice, s'il en existe, sont inscrites au report à nouveau pour être imputées sur les
bénéfices des exercices ultérieurs jusqu'à apurement complet.
ARTICLE 33 - Dissolution
Un an au moins avant la date d'expiration de la Société, la gérance doit provoquer une réunion de la
collectivité des associés à effet de décider si la Société doit être prorogée ou non.
La dissolution anticipée peut être prononcée par décision collective extraordinaire des associés.
L'existence de pertes ayant pour effet de réduire les capitaux propres à un montant inférieur à la moitié
du capital social, peuvent entraîner la dissolution judiciaire de la Société dans les conditions prévues
par les articles L 223-2 et L 223-42 du Code de commerce.
Si le nombre des associés vient à être supérieur à cent, la Société doit, dans l'année, être transformée
en une Société d'une autre forme ; à défaut, elle est dissoute.
ARTICLE 34 - Liquidation
La Société entre en liquidation dès l'instant de sa dissolution. Sa dénomination doit alors être suivie
des mots «Société en liquidation». La personnalité morale de la Société subsiste pour les besoins de sa
liquidation et jusqu'à clôture de celle-ci. Le ou les Liquidateurs sont nommés par la décision qui
prononce la dissolution.
La collectivité des associés garde les mêmes attributions qu'au cours de la vie sociale, mais les
pouvoirs du ou des Gérants, comme ceux des Commissaires aux comptes s'il en existe, prennent fin à
compter de la dissolution.
Le ou les Gérants peuvent être désignés en qualité de Liquidateurs par la collectivité des associés.
Le ou les Liquidateurs sont investis des pouvoirs les plus étendus, sous réserve des dispositions
légales, pour réaliser l'actif, payer le passif et répartir le solde disponible entre les associés.
Les associés sont convoqués en fin de liquidation pour statuer sur les comptes définitifs, sur le quitus
du ou des Liquidateurs et la décharge de leur mandat et pour constater la clôture de la liquidation.
Si toutes les parts sociales sont réunies en une seule main, la dissolution de la Société entraîne, mais
seulement lorsque l'associé est une personne morale, la transmission universelle du patrimoine à
l'associé unique, sans qu'il y ait lieu à liquidation, conformément aux dispositions de l'article1844-5 du
Code civil. Lorsque l'associé est une personne physique, la réunion de toutes les parts sociales en une
seule main n'entraîne pas la dissolution de la Société ; celle-ci continue d'exister avec l'associé unique
qui exerce les pouvoirs dévolus à l'assemblée des associés.
ARTICLE 35 - Contestations
Si l'avis de conciliation n'est pas ratifiée : résolution du litige par les tribunaux ou mise en
oeuvre d'une clause de rachat
Dans l'hypothèse où l'avis de conciliation ne serait pas ratifié, chacun des associés concernés pourra
alors :
- soit offrir aux autres associés de leur céder l'intégralité de sa participation dans la
Société sur la base d'un prix déterminé comme suit : ”Détermination du prix”déterminé
à dire d'expert dans les conditions de l'article 1843-4 du Code civil ;
- les autres associés disposeront alors d'un délai d'un mois à compter de la réception de la
lettre pour décider de racheter ou non les parts sociales de associé (des associés)
sortant(s) au prix susvisé. S'ils ne rachètent pas lesdites parts sociales, ces associés
seront tenus de vendre leur participation, au même prix, au(x) demandeur(s) qui sera
(seront) tenu(s) de les acheter ; ces opérations devront être effectuées et le prix payé
dans le mois suivant l'expiration du délai ci-dessus.
Contestations réglées par l'arbitrage
Toutes contestations qui pourront s'élever pendant le cours de la Société ou de sa liquidation, soit
entre les associés, soit entre la Société et les associés eux-mêmes, concernant l'interprétation ou
l'exécution des présents statuts, ou généralement au sujet des affaires sociales, seront soumises à
l'arbitrage.
A défaut d'accord sur la désignation d'un arbitre unique, chacune des parties devra nommer, dans les
quinze jours de la constatation de leur désaccord sur ce choix, un arbitre et notifier cette désignation
par lettre recommandée avec demande d'avis de réception aux autres parties.
Les arbitres ainsi désignés doivent choisir un tiers arbitre.
A défaut d'accord sur cette désignation, dans un délai d'un mois à compter de l'acceptation de leur
désignation ; il y sera procédé par voie d'ordonnance du Président du Tribunal de Commerce du lieu
du siège social, saisi comme en matière de référé par une des parties ou un arbitre.
Les arbitres ainsi désignés statuent comme amiables compositeurs et en dernier ressort.
Un état des actes accomplis au nom de la Société en formation, avec l'indication pour chacun d'eux de
l'engagement qui en résulte et annexé aux présents statuts pour la Société, a été présenté aux associés
avant la signature des statuts.
Liste des engagements pris pour le compte de la Société avant son immatriculation au RCS
ARTICLE 39 - Frais
Les frais, droits et honoraires des présentes et de leurs suites seront supportés par la Société, portés au
compte des «Frais d'établissement» et amortis sur les premiers exercices avant toute distribution de
dividendes.
En autant d'originaux que nécessaire pour le dépôt d'un exemplaire au siège social et l'exécution des
diverses formalités légales.
ATTENTION
Pour la jurisprudence, les comptes courants sont remboursables à tout moment, sauf stipulation
expresse contraire. De telles stipulations peuvent s'avérer opportunes et les statuts peuvent
valablement soumettre le remboursement à la condition que la situation de trésorerie de la société le
permette ou prévoir le blocage des sommes mises à disposition sous forme d'avances en compte
courant, pendant une certaine durée.
Si une évaluation de l'apport en nature est réalisée par un Commissaire aux apports