Exposé Ville Cruelle Ezo Boto Nioko

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INTRODUCTION

L’œuvre Ville Cruelle se situe dans le passé colonial où beaucoup de peuples


africains se sont vus coloniser par de grandes puissances européennes comme la
France, le Portugal, l’Angleterre, etc.
L’œuvre ville cruelle est située dans un contexte colonial. C’est une œuvre dans
laquelle l’auteur relate les fatalités de la domination coloniale.

I – PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE
1/Le titre de l’œuvre
Ville cruelle est une œuvre littéraire publié en 1954. Cette œuvre littéraire est
de genre romanesque (Roman).
2/ Editeur et date de publication
Cette œuvre a été publiée en 1954 par la maison d’édition PRESENCE
AFRICAINE.
3/ Structure de l’œuvre
L’œuvre comprend 223 pages dont 13 chapitres et trois grandes parties :
La première partie parle de Banda et de sa mère (amour filial).
La deuxième partie parle des tribulations de Banda dans la ville et les rencontres
avec Odilia et Koumé
La troisième partie parle de la réalisation des vœux de Banda et son épilogue.
II/ PRESENTATION DE L’AUTEUR
1/Biographie

Né à Mbalmayo dans le sud du Cameroun, Eza Boto sous le pseudonyme de


Mongo Béti s’appelle de son vrai nom Alexandre BIYIDI.
Renvoyé de l’école ctholique qu’il fréquentait, il travaille quelque fois dans la
plantation de ses parents avant de retourner au lycée à Yaoundé. Il a été titulaire
au baccalauréat en 1951 et détient une bourse pour continuer ses études en
France où il participe à plusieurs revues d’étudiants
Alexandre BIYIDI est un professeur de lette de lycée Rouen en France. Il n’est
rentré au Cameroun qu’au moment de sa retraite. Mongo BETI est l’un des
écrivains africains qui, avant les indépendances à aspirer à distinguer
l’engagement politique et l’écriture.
Il est hospitalisé à Yaoundé le 1er octobre 2001 pour une insuffisance hépatique
et rénale aiguë qui reste sans soin faute de dialyse. Transporté à l’hôpital général
de Douala le 6 octobre, il y meurt le 7 octobre 2001 à l’âge de 69 ans

2/ Bibliographie
Alexandre BAYIRI a publié plusieurs œuvres très important telles que :

 Sans haine et sans amour, 1953


 Ville cruelle (publié sous le pseudonyme Eza Boto), 1954
 Le Pauvre Christ de Bomba, 1956.
 Mission terminée, 1957.
 Le Roi miraculé : chronique des Essazam, 1958.
 Main basse sur le Cameroun : autopsie d’une décolonisation, 1972.
 Perpétue et Biographie du malheur, 1974.
 Remember Ruben, 1974.
 Peuples noirs, peuples africains, 1978 - 1991
 La Ruine presque cocasse d’un polichinelle : Remember Ruben 2, 1979.
 Les Deux Mères de Guillaume Ismaël Dzewatama, futur camionneur,
1983.
 La Revanche de Guillaume Ismael Dzewatama, 1984.
 Lettre ouverte aux Camerounais, ou, La deuxième mort de Ruben Um
Nyobé, 1986
 Dictionnaire de la négritude avec Odile Tobner et la participation de
collab. de la revue Peuples noirs - Peuples africains, 1989
 La France contre l’Afrique : retour au Cameroun, 1993
 L’Histoire du fou, 1994.
 Trop de soleil tue l’amour, 1999
 Branle-bas en noir et blanc, 2000.
 Mongo Beti à Yaoundé, textes réunis et présentés par Philippe Bissek,
2005
 Africains si vous parliez, 2005
 Mongo Beti parle : Testament d'un esprit rebelle, 2006

II/ PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE

1/ Résumé global de l’œuvre


L’œuvre Ville cruelle raconte l’histoire d’un jeune homme appelé Banda.
Orphelin de père, Banda fût élevé par sa mère à Bamila. Il voulait se marier pour
satisfaire le vœu de sa mère presque mourante. Mais il lui fallait de l’argent pour
la dot de sa fiancée. C’est ainsi qu’il décida de vendre son cacao en ville. Mais
là, l’homme fut confronté aux terribles réalités de la ville marquées par la
cruauté, l’exploitation, le vol, le crime, une infraction très grave qui porte
atteinte à autre.

2/ Résumé de chaque chapitre de l’œuvre


a/ Chapitre I : Départ de Banda pour Tanga Vendredi.
- A Bamila, son village, Banda rompt avec sa maitresse. Il évoque ses rapports
avec sa mère, ses espoirs et ses inquiétudes. Ce chapitre comporte la plupart des
éléments que le reste de l'œuvre développera : la mère et le mariage de Banda,
l'école et la religion, les commerçants grecs et les villageois, l'appel de la ville.

b/ Chapitre II : Les deux mondes de Tanga

La ville se répartit en deux univers, antithétiques par leur site, leur démographie,
leurs modes de vie.

c/ Chapitre III : Koume et Odilia Samedi.

Koume, un jeune mécanicien, médite auprès de sa sœur Odilia sur la journée qui
commence. Avec ses camarades ouvriers, il prépare un coup de force contre
M.T..., leur patron, qui refuse arbitrairement de les payer. Odilia a fait un songe
prémonitoire qui laisse planer une menace de mort sur Koume.

d/ Chapitre IV : La vente du cacao

Banda s'apprête à vendre sa récolte de deux cents kilos de cacao dont il


escompte l'argent nécessaire pour se marier. Mais les contrôleurs l'en dépouillent
sans pitié : il n'a pas su leur ≪ mouiller la barbe ≫. Une bagarre s'ensuit, à la fin
de laquelle Banda se retrouve au commissariat.

e/ Chapitre V : Mystères et tragédies de Tanga

Banda rapporte son malheur a son vieil oncle maternel. Celui-ci l'instruit des
mystères de la ville, une jungle ou le plus fort l'emporte sur le plus faible. Banda
part pour Moko, un quartier de Tanga-Nord. Il assiste a deux scènes tragiques :
un accident de la circulation qui coute la vie a un petit garçon, une émeute ou
des ouvriers - Koume et ses camarades - infligent une sévère correction
à leur patron.

f/ Chapitre VI : Rencontre de Banda et Odilia


Surpris par la pluie, Banda entre dans une case qui tient lieu de buvette. Il y
rencontre Odilia dont le frère Koume est recherche : l'action qu'il a menée aurait
couté la vie a M.T... Banda se promet de porter assistance a Koume le dur et a
Odilia qui ne le laisse pas indiffèrent.

g/ Chapitre VII : Fuite de Banda, Koume et Odilia ; mort de


Koume

Banda rencontre Koume et lui propose de se réfugier à Bamila. Il organise leur


fuite dans la nuit, par la foret, au-delà du fleuve. Mais Koume se tue en
traversant le fleuve dans l'obscurité. Le songe d'Odilia s'est réalisé.

h/ Chapitre VIII : Arrivee de Banda et Odilia a Bamila

Banda et Odilia éplorée poursuivent leur route vers Bamila. A leur arrivée, une
altercation oppose Banda a son oncle paternel, le vieux Tonga, heureux des
ennuis de son neveu. La mère de Banda est désespérée : sans argent, Banda ne
pourra jamais se marier.

i/ Chapitre IX : Retour de Banda a Tanga

Banda confie Odilia a sa mère et repart dans l'intention de retrouver le corps de


Koume afin qu'il ait une sépulture. Il découvre une forte somme d'argent dans
les poches du mort qu'il ramené et abandonne sur la berge près du pont. Cet
argent providentiel lui redonne espoir : peut-être pourra-t-il se marier?

j/ Chapitre X : A la messe Dimanche.


A l'aube, Banda suit le mouvement de plusieurs groupes de personnes qui vont
dans la même direction et il se retrouve dans l'église de la mission. Les fonctions
et les gestes du prêtre et du suisse lui semblent ridicules. Apres la messe, il
apprend que les autorités viennent de découvrir le corps de Koume. Banda
reprend le chemin de Bamila.

k/ Chapitre XI : Retour de Banda a Bamila

En route vers Bamila, Banda se replonge dans le charme de la foret. Mais sa


conscience lui reproche de garder l'argent trouve dans les poches de Koume et
qui, cependant, lui permettrait d'épouser Odilia. Il apprend que Demetropoulos a
perdu une valise précieuse et qu'il a promis une forte récompense a qui la lui
rapporterait. Or, il vient de la trouver sur le bas-côté de la route.

l/ Chapitre XII : L'entente entre la mère de Banda et Odilia


Odilia et la mère de Banda sympathisent. L'une fait des avances, l'autre des
aveux. Le mariage d'Odilia et Banda est envisagé sans attendre la confirmation
du jeune homme. L'absence prolongée de celui-ci préoccupe Odilia et ravive en
son esprit le souvenir de l'accident de son frère défunt. Enfin, Banda arrive.

m/ Chapitre XIII : La réalisation des vœux de Banda

Odilia a déjà pris en main le train de la maison. Banda montre à sa mère et a


Odilia la valise de Demetropoulos et il s'apprête à recevoir la récompense
promise. Celle-ci et la confirmation de son mariage lui font envisager un avenir
optimiste.

III – ETUDE DES PERSONNAGES


1/ Personnage principal
Banda : C’était un pauvre garçon misérable et souffrant. Il avait un caractère
généreux et plein de tendresse.
2/ Personnages secondaires
Odilia : C’était une jeune fille belle, aimable et dévouée.
Koumé : C’était un jeune homme qui travaillait chez M.T., il était dur,
courageux
et aimable.
Tonga : (oncle de Banda) C’était presque un vieillard inoffensif autrement
qu’en paroles, hâbleur, menteur, hypocrite et passablement rancunier.
Mère de Banda : Pauvre et misérable, toujours régulière à la messe. Elle s’est
sacrifiée afin d’élever son Banda.
IV/ ETUDE THEMATIQUE
1/ Thème principale: les pratiques coloniales

Tanga était divisé en deux : Tanga Nord ou Tanga indigènes et Tanga Sud, ville
coloniale marquée par la présence de l’administration, des forces de l’ordre, les
centres commerciaux des grecs, boutiques et comptoirs d’achats de cacao, des
usines.

2/ Thèmes secondaires
La violence : La ville est caractérisée par la violence sur les Noirs. On a mis le
cacao de Banda au feu et il a été victime de plusieurs bastonnades (illustration
page 44 à 47).
L’exploitation : Les blancs exploitaient les Noirs dans la vente du cacao. Puis
M.T employaient les jeunes mécaniciens et ne les payaient pas.

La corruption : pour accéder à la ville, il fallait être au côté des Blancs (page
54).Il fallait ‘’graisser des pattes. ‘’

L’injustice : Le cacao de Banda fut mis au feu (page 44). Les Blancs avaient
plus de privilèges que les Noirs. Ils faisaient ce qu’ils voulaient et si l’on posait
plainte contre eux, la plainte n’avait pas de suite.

L’amour filiale : La mère de Banda l’aimait beaucoup et elle s’est battue pour
lui (page 9)

La solidarité : Les cinq femmes ont aidé Banda à porter son cacao jusqu’en
ville et venaient chaque fois rendre visite à sa mère (page 47).

V/ TEMPS ET ESPACE

1/ Le temps

Dans Ville Cruelle, la chronologie ne semble guère avoir d’importance puisque


Eza Boto se contente de situer l’action dans les années trente : « une matinée de
février 193… »P.7. De même, il refuse toute linéarité et il ne respecte pas non
plus la succession des faits rapportés. D’où les retours en arrière par lesquels il
ramène le lecteur à la vie antérieur de Banda. Ce refus de la linéarité s’observe
également par de multiples anticipations. Par ces deux procédés, l’auteur
manifeste sa volonté d’échapper à la chronologie et au temps. Cependant, il
accorde une place prépondérante à l’espace dans lequel évolue son héros.

2/ L’espace

Si l’auteur ne se soucie guère de dater son récit, il ne manque pas en revanche de


le situer dans un espace. Cet espace qui n’est pas limité, présente plusieurs
degrés d’ouverture qui laissent le héros libre d’aller et venir. Ainsi, l’action se
déroule en plusieurs endroits, à la ville mais aussi au village en l’occurrence
Bamila qui se présente comme un espace simple sous forme de « deux
interminables rangées de cases des deux côtés et le long de la route. » Cette
disposition est emblématique, elle est à l’image des habitants de  Bamila. D’un
côté, il y a Régina, Sabina, et « toutes ces femmes généreuses et dévouées » qui
adoucissent l’image du village aux yeux de Banda. D’ailleurs, cette description
correspond fort bien à la perception de certains apôtres de la Négritude qui font
du village un espace mythique puisque c’est le lieu qui recèle les valeurs
africaines authentiques. 

Mais, d’un autre côté, il y a tous ces Anciens qui rendent la vie impossible à
Banda. Le village est donc perverti, souillé : « on ne peut pas vivre dans un
grand village, comme Bamila dont tous  les anciens te détestent et dont tu
détestes tous les anciens. Non, on ne peut même pas vivre dans un village des
environs, leur haine t’y suivrait… » Aussi, Bamila est-il décrit par opposition à
Tanga ou Fort-Nègre.

Contrairement  au village où la vie est plus ou moins communautaire, il y a la


ville, notamment Tanga décrit par l’auteur comme un espace à deux versants :
Tanga nord, Tanga sud : « deux Tanga… deux mondes… deux destins ! Le jour,
le Tanga du versant sud, Tanga commercial, Tanga de l’argent et du travail
lucratif, vidait l’autre Tanga de sa substance humaine. »P.20. Comme l’illustre
cet énoncé, entre autochtones et Blancs, existent, à Tanga, des clivages de tous
ordres. Ainsi, l’auteur appréhende la ville et le village comme des espaces où
habitent les Hommes avec tout ce qu’ils ont de bon ou de mauvais.

Il semble que l’espace a été d’une utilité incommensurable à l’auteur pour mieux
décrire les actions de son héros : Banda. Mais toutes les actions de ce dernier ne
pourront être perçues qu’à travers un schéma des actions, un schéma actantiel.

CONCLUSION
L’œuvre Ville Cruelle a révélé l’atrocité des pratiques des Blancs en Afrique.
Dans cette œuvre, il est aussi question de Banda qui était animé d’un grand
espoir en pensant vendre son cacao, mais il sera plongé dans un gouffre car les
grecs vont lui voler tout son cacao en lui faisant croire qu’il est mauvais.

sources  :
- www.wikipedia.org
- Lecture du roman
10 CITATIONS AVEC LES RÉFÉRENCES
1/ Il est difficile de concevoir une humanité aussi méprisable autrement que
marchant rapidement vers un destin moins féroce, traversant fébrilement la
nuit pour déboucher sur la clarté âcrée du jour.

 Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 2, p. 16

2/ Les contrôleurs, il faut leur mouiller la barbe.

 Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 5, p. 54

3/ Si tu n'as pas la force, essaie de ruser.

 Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 5, p. 55

4/ Peut-être que tu ferais mieux de te renseigner d'abord sur toi-même


avant d'articuler des griefs contre ta femme.

 Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 6, p. 74

5/ C'est que de deux serpents, je préfère être piqué par le moins vénéneux.

 Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 6, p. 74

6/ Un homme, ça n'a jamais été une femme ou un enfant : ça ne se perd


pas ; ça se retrouve toujours.

 Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 6, p. 81

7/ On ne peut pas maltraiter les vivants pour une faute qu'on reproche à un
mort.

 Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 8, p. 113

8/ L'amour, en tant que caractéristique de l'homme le prenait à l'improviste


et le laissait pantois.

 Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 8, p. 115
9/ On peut à la rigueur deviner quelle douleur inflige à un être humain une
plaie, un abcès, ou tout ce qui est visible. Mais la douleur qui est logée au
fond d'un homme, dans son cœur, qui pourrait l'évaluer ?

 Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 8, p. 119

10/ À chaque fois qu'il t'arrive un malheur, cherches-en la cause en toi-


même, d'abord en toi-même.

 Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 8, p. 120

CENT (100) MOTS BIEN EXPLIQUÉS


1- Mélancolie : état de tristesse, accompagné de rêveries
2- Chuintant : qui chuinte, se dit des sons
3- Branlant : qui branle, ce qui est instable
4- Dégingandées : qui est disproportionné dans sa haute taille et
déséquilibré dans sa démarche
5- Olivâtre : qui tire vers le vert olive.
6- Paternaliste : relatif au paternalisme ; qui en a le caractère
7- Vociféraient : parlaient en criant et avec colère.
8- Frénésie : ardeur ou violence externe
9- Dédaigneux : qui a ou exprime du dédaigne
10- Levantin : qui est d’origine du levant
11- Triomphal : qui a le caractère d’un triomphe, qui est accompagné
d’honneur
12- Escrocs : personne qui escroque, qui a l’habitude d’escroquer.
13- Oisifs : personne qui a beaucoup de loisirs
14- Mesquin : un certain pensant qui est attaché à ce qui est petit, médiocre
15- Expédiait : faisait rapidement sans attendre
16- Pléthorique : trop abondant, surcharge
17- Vantardise : caractère ou propos de vantard
18- Spontanéité : caractère de ce qui est spontané, qualité d’une personne
spontanée
19- Sbires : policiers, hommes de main
20- Proéminent : qui est plus en relief que ce qui l’environne
21- Opiniâtreté : caractère de celui qui est opiniâtre ; trop grand attachement
à son opinion, à sa volonté.
22- Scintillant : qui scintille, briller, jeter des éclats par intermittence
23- Monceau : tas, amas fait en forme de petit mont
24- Docile : qualité de celui , de celle ou de ceux qui sont dociles ; c’est-à-
dire qui a de la disposition à se laisser conduire et diriger.
25- Hargne : ténacité, coléreuse et acharnement.
26- Essaim : groupe d’abeilles qui a quitté la ruche et s’agglutine en boule ;
grand multitude d’autres insectes ensemble nombreux qui se déplacent.
27- Scrupules : doute ou hésitation que l’on éprouve à la peur de mal faire ou
d’être importun
28- Godillots : matelots ou batelier qui godille
29- Molletières : guêtres de cuir ou d’étoffe qui recouvre la jambe depuis le
bas jusqu’en dessous du genou.
30- Glauques : de la couleur verte moyenne tirant sur le bleu comme la mer
31- Diapason : étendue des sons qu’une voix ou un instrument peut parcourir,
depuis le ton le plus bas jusqu’au plus haut
32- Exubérance : production excessive
33- Blafarde : qui est d’une couleur ou d’un éclat pâle, terne
34- Dément : qui est dans l’état de démence, c’est-à-dire aliénation mentale.
35- Amont : côté où vient un cours d’eau, sa partie supérieure apposée à la
partie
36- Lalus : pente, inclinaison
37- Avorton : fœtus sorti avant terme du ventre de la mère
38- Décharné : dépouillé de chair
39- Humecta : rendit humide
40- Pantois : qui est déconnecté par l’inattendu.
41- Cordialement : d’une manière cordiale c’est-à-dire qui est propre à
ranimer le fonctionnement du cœur
42- Hâbleur : qui hâble, qui parle avec exagération ; emphase et vantardise.
43- Sardonique : qui révèle une pensée, une intention méchante
44- Mimique : qui concerne les mimes
45- Lassitude : sensation de fatigue causée par une mauvaise disposition de
santé.
46- Submerger : recouvrir d’eau, faire disparaitre sous les eaux , recouvrir
entièrement
47- Peccadilles : petits péchés, fautes légères
48- Cannibales : celui ou celle animal ou humain qui mange la chair de ses
congénères
49- Data : échange de données par téléphone mobile
50- Plaidoyer : discours prononcé à l’audience pour défendre le droit d’une
partie
51- Calomnier : attaquer , blesser quelqu’un par des calomnies
52- Ostentatoire : affectation des qualités ou des avantages dont on veut faire
parade
53- Palinodie : rétraction de ce qu’on a dit
54- Elucubration : réflexion laborieuses ; s’emploie surtout de manière
ironique pour souligner un résultat peu convaincant
55- Anathèmes : sentence de malédiction qui retranche de la communion de
l’église
56- Bru : la femme du fils de quelqu’un, gendresse, belle-fille
57- Taré : qui a été comparé à une référence
58- Dupes : celui ou celle qui a été trompé, ou qui est facile à tromper.
59- Censure : examen qu’un gouvernement fait faire des livres, journaux,
pièces de théâtre , etc. la publicité ou représentation avant d’en permettre.
60- Perspicacité : pénétration d’esprit
61- Vantes : c’est louer, exalter
62- Légitimes : qui a les conditions, les qualités requises par la loi.
63- Firmament : apparence de voûte circulaire appelé communément voûte
céleste, qui environne la terre et à laquelle les unes choses semble
attacher.
64- Parsemé : semer, jeter ça et là, répandre
65- Mamie : nom affectueux donné par les petits enfants à leur grand-mère
66- Palpa : toucher avec la main doucement à plusieurs reprises et en pressant
légèrement.
67- Bougre : personne méprisable
68- Rictus : contraction de la bouche, grimace des lèvres et des joues.
69- Côtoyer : aller tout le long de
70- Scieries : usine où des scies, mises en mouvement quelques agents naturel
ou mécanique scient en long la pierre, le bois, marbre.
71- Gratifier : favoriser quelqu’un en lui faisant quelque dons quelque
libération.
72- Canif : petit couteau formé d’une ou plusieurs lames d’acier
73- Chevauchait : aller à cheval
74- Hébétude : engourdissement des facultés des facultés cérébrales dans
certaines maladies, l’anémie cérébrale par exemple
75- Tracasser : aller et venir, se tourmenter pour peu de choses.
76- Endimanchés : mettre ses habits du dimanche ; ses beaux habits, il se dit
ordinairement, par plaisanterie, d’une personne du peuple qui a un luxe.
77- Mutume : qui est espiègle, qui aime à badiner, à se moquer.
78- Las : qui éprouve trop de fatigue pour continuer une chose commencée ou
même pour commencer
79- Mollir : devenir mou
80- Désinvolture : tournure, tenue pleine d’aisance et de laisser-aller.
81- Inéluctablement : d’une manière inéluctable
82- Dodelinant : se balancer doucement.
83- Derechef : une seconde fois, de nouveau ; employé de façon emphatique
pour insister
84- Tantinet : très petite quantité.
85- Anxiété : pénible embarras, vive inquiétude.
86- S’esclaffant : en éclatant de rire bruyamment.
87- Besogne : travail qu’exige de chacun sa profession, action par laquelle on
fait œuvre
88- Xylophone : instrument de musique à percussion composé de lamelles de
tailles et d’épaisseurs variables qui forme un clavier sur lequel on frappe
avec une mailloche.
89- Matraques : bâton qui sert de canne aux conducteur d’animaux en
Afrique.
90- Menottes : main d’un enfant, lien de fer ou de corde qu’on met aux
poignets d’un prisonnier, d’un malfaiteur pour lui ôter l’usage de ses
mains.
91- Amertume : saveur de ce qui est amer.
92- Clan : tribu formée d’un certain nombre de famille chez les celtes.
93- Ebriété : fonctionnement anormal du cerveau provoqué par la
consommation d’alcool.
94- Contorsion : mouvement violent qui précède d’une cause intérieure et qui
tord les muscles, les membres d’une personne.
95- Godillots : chaussures de l’armée française.
96- Maugréer : manifester une très mauvaise humeur en parlant ou plus
souvent en grommelant.
97- Pucelle : jeune fille, vierge.
98- Lancinante : qui fait sentir par élancement , il n’est guère utile que dans
cette locution.
99- Susurrer : murmurer doucement.
100- Nonchalamment : d’une manière nonchalante.

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