Exposé Ville Cruelle Ezo Boto Nioko
Exposé Ville Cruelle Ezo Boto Nioko
Exposé Ville Cruelle Ezo Boto Nioko
I – PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE
1/Le titre de l’œuvre
Ville cruelle est une œuvre littéraire publié en 1954. Cette œuvre littéraire est
de genre romanesque (Roman).
2/ Editeur et date de publication
Cette œuvre a été publiée en 1954 par la maison d’édition PRESENCE
AFRICAINE.
3/ Structure de l’œuvre
L’œuvre comprend 223 pages dont 13 chapitres et trois grandes parties :
La première partie parle de Banda et de sa mère (amour filial).
La deuxième partie parle des tribulations de Banda dans la ville et les rencontres
avec Odilia et Koumé
La troisième partie parle de la réalisation des vœux de Banda et son épilogue.
II/ PRESENTATION DE L’AUTEUR
1/Biographie
2/ Bibliographie
Alexandre BAYIRI a publié plusieurs œuvres très important telles que :
La ville se répartit en deux univers, antithétiques par leur site, leur démographie,
leurs modes de vie.
Koume, un jeune mécanicien, médite auprès de sa sœur Odilia sur la journée qui
commence. Avec ses camarades ouvriers, il prépare un coup de force contre
M.T..., leur patron, qui refuse arbitrairement de les payer. Odilia a fait un songe
prémonitoire qui laisse planer une menace de mort sur Koume.
Banda rapporte son malheur a son vieil oncle maternel. Celui-ci l'instruit des
mystères de la ville, une jungle ou le plus fort l'emporte sur le plus faible. Banda
part pour Moko, un quartier de Tanga-Nord. Il assiste a deux scènes tragiques :
un accident de la circulation qui coute la vie a un petit garçon, une émeute ou
des ouvriers - Koume et ses camarades - infligent une sévère correction
à leur patron.
Banda et Odilia éplorée poursuivent leur route vers Bamila. A leur arrivée, une
altercation oppose Banda a son oncle paternel, le vieux Tonga, heureux des
ennuis de son neveu. La mère de Banda est désespérée : sans argent, Banda ne
pourra jamais se marier.
Tanga était divisé en deux : Tanga Nord ou Tanga indigènes et Tanga Sud, ville
coloniale marquée par la présence de l’administration, des forces de l’ordre, les
centres commerciaux des grecs, boutiques et comptoirs d’achats de cacao, des
usines.
2/ Thèmes secondaires
La violence : La ville est caractérisée par la violence sur les Noirs. On a mis le
cacao de Banda au feu et il a été victime de plusieurs bastonnades (illustration
page 44 à 47).
L’exploitation : Les blancs exploitaient les Noirs dans la vente du cacao. Puis
M.T employaient les jeunes mécaniciens et ne les payaient pas.
La corruption : pour accéder à la ville, il fallait être au côté des Blancs (page
54).Il fallait ‘’graisser des pattes. ‘’
L’injustice : Le cacao de Banda fut mis au feu (page 44). Les Blancs avaient
plus de privilèges que les Noirs. Ils faisaient ce qu’ils voulaient et si l’on posait
plainte contre eux, la plainte n’avait pas de suite.
L’amour filiale : La mère de Banda l’aimait beaucoup et elle s’est battue pour
lui (page 9)
La solidarité : Les cinq femmes ont aidé Banda à porter son cacao jusqu’en
ville et venaient chaque fois rendre visite à sa mère (page 47).
V/ TEMPS ET ESPACE
1/ Le temps
2/ L’espace
Mais, d’un autre côté, il y a tous ces Anciens qui rendent la vie impossible à
Banda. Le village est donc perverti, souillé : « on ne peut pas vivre dans un
grand village, comme Bamila dont tous les anciens te détestent et dont tu
détestes tous les anciens. Non, on ne peut même pas vivre dans un village des
environs, leur haine t’y suivrait… » Aussi, Bamila est-il décrit par opposition à
Tanga ou Fort-Nègre.
Il semble que l’espace a été d’une utilité incommensurable à l’auteur pour mieux
décrire les actions de son héros : Banda. Mais toutes les actions de ce dernier ne
pourront être perçues qu’à travers un schéma des actions, un schéma actantiel.
CONCLUSION
L’œuvre Ville Cruelle a révélé l’atrocité des pratiques des Blancs en Afrique.
Dans cette œuvre, il est aussi question de Banda qui était animé d’un grand
espoir en pensant vendre son cacao, mais il sera plongé dans un gouffre car les
grecs vont lui voler tout son cacao en lui faisant croire qu’il est mauvais.
sources :
- www.wikipedia.org
- Lecture du roman
10 CITATIONS AVEC LES RÉFÉRENCES
1/ Il est difficile de concevoir une humanité aussi méprisable autrement que
marchant rapidement vers un destin moins féroce, traversant fébrilement la
nuit pour déboucher sur la clarté âcrée du jour.
Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 2, p. 16
Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 5, p. 54
Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 5, p. 55
Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 6, p. 74
5/ C'est que de deux serpents, je préfère être piqué par le moins vénéneux.
Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 6, p. 74
Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 6, p. 81
7/ On ne peut pas maltraiter les vivants pour une faute qu'on reproche à un
mort.
Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 8, p. 113
Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 8, p. 115
9/ On peut à la rigueur deviner quelle douleur inflige à un être humain une
plaie, un abcès, ou tout ce qui est visible. Mais la douleur qui est logée au
fond d'un homme, dans son cœur, qui pourrait l'évaluer ?
Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 8, p. 119
Ville cruelle, Mongo Béti, éd. Présence Africaine, 1971, chap. 8, p. 120