LE DIACONAT - Notre Dame de La Paix

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« Ce que vous avez fait à l’un des plus petits de mes frères, c’est à moi que

vous l’avez fait »


Matthieu 25, 40

LE DIACONAT
( Actes des apôtres Chapitre 6 Versets 1 à 7)

L’institution de sept
En ces jours là comme le nombre des disciples augmentait, il y eut des murmures chez
le Hellénistes contre les Hébreux. Dans le service quotidien, disaient-ils, on négligeait
leurs veuves. Les Douze convoquèrent alors l’assemblée des disciples et leur dirent :
« Il ne sied pas que nous délaissions la Parole de Dieu pour servir aux tables. Cherchez
plutôt parmi vous, frères, sept hommes de bonne réputation, remplis de l’esprit de
sagesse, et nous les proposerons à cet office ; quant à nous, nous resterons assidus
à la prière et au service de la Parole. » La proposition plut à toute l’assemblée, et l’on
choisit Etienne, homme rempli de foi et de l’Esprit Saint, Philippe, Prochore, Nicanor,
Timon, Parméas et Nicolas, prosélyte d’Antioche. On les présenta aux apôtres et,
après avoir prié, ils leur imposèrent les mains.
Et la Parole de Dieu croissait ; le nombre des disciples augmentait considérablement
à Jérusalem, et une multitude de prêtres obéissait à la foi.
C’est dans le livre des Actes des apôtres qu’il est fait mention pour la première
fois, d’hommes ordonnés pour le service de leurs frères.
Le diacre est alors un homme choisi par les chrétiens et qui, après l’imposition
des mains par l’un des apôtres, est appelé à s’occuper des plus démunis de la
communauté.
Rapidement, les diacres seront appelés à gérer les biens matériels de l’Église
naissante.

Ainsi, furent désignés selon les écritures, les sept


premiers diacres de l’Église primitive :

ÉTIENNE
(Premier martyr de la Chrétienté)

PHILIPPE PROCHORE

NICANOR TIMON

PARMéNAS NICOLAS
Au cours des âges, la fonction de diacre va peu à peu évoluer,
en particulier dans l’Église latine :

Il semble que le besoin se fait moins sentir d’avoir des hommes dévoués
au seul service, les laïcs étant souvent en mesure d’assurer les tâches
matérielles diaconales.

Peu à peu, le diaconat permanent disparaît et l’ordre des diacres ne devient


qu’une étape vers l’ordination presbytérale. Toutefois, saint François d’Assise,
fondateur des Franciscains au XIIIe siècle, était diacre et l’est resté. Pour autant,
ces cas se raréfient à la fin du Moyen-Age.

Dans les Églises catholiques orientales, le diaconat garde son


caractère permanent pour ceux qui le souhaitent.

Suite aux propositions du Concile Vatican 2, l’Église catholique


romaine rétablit pour sa partie latine, par le «Motu proprio» de
Paul VI « Sacrum Diaconatus Ordinem » du 18 juin 1967,

Le diaconat permanent ainsi


que l’ordination au diaconat d’hommes
mariés.
En théologie catholique, il est le signe du Christ, tête de
l’Église, son rôle est celui d’un rassembleur.

Il est signe du Christ serviteur. Son rôle dans l’Église


catholique romaine, est défini par la constitution
dogmatique « Lumen Gentium » :

 Selon les dispositions prises par l’autorité qualifiée, il


appartient aux diacres de :

De conserver et de distribuer l’Eucharistie

D’assister, au nom de l’église, au mariage

De porter le viatique au mourants

De donner lecture aux fidèles de la Sainte


Écriture

D’être ministre des sacramentaux


De présider aux rites funèbres et à la
sépulture

être miséricordieux, zélés et marcher selon


la vérité

L’âge minimum requis par le Droit Canon (CIC §1031-2) est de vingt-cinq ans
pour le célibataire.

Le diacre, clerc, est astreint aux charges cléricales :

Lecture de l’office divin


Célibat
Port d’un habit liturgique distinctif

Pour les diacres mariés, l’âge requis est 35 ans. En


cas de veuvage, le marié-diacre est alors soumis à la
règle du célibat.
Dans la liturgie catholique, le diacre tient une place

Il porte une étole, mise en travers sur l’épaule gauche (Monsieur le


Maire porte l’écharpe sur l’épaule droite), symbolisant ainsi, la charge
de la Croix du Christ. Il peut être revêtu d’une dalmatique, dont
l’origine remonte au IVe siècle, symbole du service.

A la messe, le diacre a la charge de :

proclamer l’Évangile et il peut prêcher

Il est par excellence


Le rôle du diacre est d’aider le prêtre:

En versant dans le calice vin et eau

En incitant les fidèles au geste de paix lors de la communion

En distribuant le Saint Sacrement au fidèles

Et enfin, c’est lui qui envoie les fidèles avec ces paroles :

Allez dans la paix (et la joie) du Christ.

(Extrait du Site Web Wikipédia)


Pour devenir diacre, il faut pour cela avoir reçu avoir reçu deux appels :

Celui de Dieu en notre coeur


Celui de son évêque

Le diaconat pour moi, Vincent, c’est d’abord :

Me mettre au service de l’Église, puis de mes frères et


soeurs en Christ.

Dans la charité et l’amour fraternel, et sous la douce


houlette d’un prêtre, servir tous ceux que le Seigneur
met sur ma route.

En l’absence du curé, accompagner les familles en deuil


et les aider à préparer les obsèques.
Mais aussi, diacre, c’est d’être
Auprès des malades, des personnes âgées,
des jeunes en difficulté et de bien d’autres
encore, être un témoin vivant de ma foi.

Le service de mes frères et soeurs commence


à la maison et dans ma famille. Mon épouse,
mes enfants et ma famille élargie.

MA VOCATION
J’ai ressenti l’appel du Christ lors d’une réunion avec notre ancien curé.
Il nous parlait de la Sainte Consécration et dans ses paroles il nous a dit :
«  Quand je prononce les Saintes Paroles de la Consécration, je
ressens toujours, depuis mon ordination (50 ans) toujours la
même émotion. Savoir que au Nom du Saint Esprit je demande
au Christ de devenir par le pain et le vin, le Saint Corps et le
Saint Sang de Jésus Notre Seigneur. »

Et en même temps j’ai vu son visage changé comme s’il avait vu réellement
le Seigneur.
Alors ce fut pour moi comme un très grand choc, car à ce moment là, j’ai
entendu au plus profond de moi cet appel pressant :

Viens et suis-moi...
Depuis, je ressens de plus en plus fort cet Appel et j’ai contacté
le prêtre chargé des vocations dans mon diocèse, il m’a dit de
bien réfléchir et de surtout invoquer la sainte Trinité et La
Très Sainte Vierge Marie.

L’appel se fait de plus en plus fort depuis plusieurs mois et ma réponse


est :

«  Seigneur, je veux te servir le mieux que je peux


malgré mes défauts et mon invalidité. Je veux être
ton témoin auprès de mes frères sans regarder sa
couleur politique ou religieuse. »
Pour le moment, et à la demande de notre nouveau et jeune curé, je me prépare
à servir les familles dans le deuil en allant leur rendre visite, à préparer avec
des personnes déjà engagées dans cette mission, les cérémonies d’obsèques
tant à l’église qu’au cimetière.

Il est très heureux qu’un de ses paroissiens ait reçu cet appel pour le service
de l’Église, le diaconat. Il pense que cela est un don de l’Esprit-Saint et
qu’il faut le cultiver, beaucoup prier et surtout bien réfléchir. De lui même,
il s’est proposé à me servir de guide spirituel si je le voulais.

Par ailleurs, je suis en contact avec un diacre permanent et le prêtre chargé des
vocations sur mon diocèse. Pour le diacre, c’est une vieille connaissance. Nous
étions ensemble au Petit Séminaire, il y a bien longtemps maintenant.

D’après ce que m’ont dit un évêque et plusieurs prêtres de mes amis, mon
handicap ne constitue en aucun cas un obstacle au diaconat.

Pour moi le rôle du diacre permanent commence


chez lui en famille

Il y a peu de temps, c’est-à-dire samedi 18 janvier, j’avais une réunion


avec les personnes du Groupement paroissial auquel j’appartiens, sous la
douce houlette de notre jeune curé.

Ce fut une rencontre très belle où chacun des participants a donné


sa façon d’améliorer le fonctionnement des 19 paroisses que dessert notre
prêtre. J’ai fait la connaissance de personnes dévouées et disponibles,
pleines d’humour et de joie, qui m’ont beaucoup marqué.

Nous avons commencé par étudier les différents livres des cérémonies
religieuses, puis le père nous a invité à partager nos idées et à faire la
synthèse de ce que nous savions.

Il nous a demandé qui voulait participer davantage à la vie du groupement,


et j’ai dit :

moi...
Alors maintenant me voila directement impliqué dans la vie paroissiale. J’ai
reçu la charge de me préparer à être délégué du curé pour l’accompagnement
des familles dans le deuil. Cela commence par la rencontre avec ces familles,
la préparation avec elles de la cérémonie, puis l’accueil à l’église et au
cimetière.

Cet engagement sur ma paroisse m’apporte tant de belles choses. Tout


dernièrement l’on nous a confié à un paroissien et moi même, le secrétariat
du groupement paroissial.
Tous les quinze jours, les Franciscains du Couvent Saint Antoine de Brive
la Gaillarde me reçoivent pour la formation diaconale.

Dans cet appel, je me sens épaulé et soutenu par mon curé, et jamais homme
ne fut plus heureux que lui (mis à part son prédécesseur) à la nouvelle de ma
vocation. Ses premiers mots ont été :

« Je prierai le Seigneur pour qu’il t’éclaire et te


guide. »
Comme sa prière a été vite exaucée, comme le Seigneur l’a entendu, car le soir
même, au cours d’une cérémonie de Confirmation

Il y avait au Couvent Saint Antoine de Brive la Gaillarde, vingt


jeunes du Groupement Scolaire Edmond Michelet de Brive qui recevaient
des mains de notre évêque le sacrement de la Confirmation.
Mon épouse et moi même y étions, car l’une de nos nièces était
confirmante.

La première partie de la cérémonie a été consacrée à la remise de l’aube


et de la croix aux nouveaux petits chanteurs de la Maîtrise de l’Ensemble
Scolaire, tout cela béni par notre évêque.

Là, j’ai commencé à sentir une sorte de douceur


descendre en moi, une joie qui devenait de plus
en plus grande. C’était comme une présence
intérieure et extérieure qui devenait de plus en
plus forte.

Après a eu lieu la le Sacrement de Confirmation. Notre évêque a marqué


le front de chaque confirmant du signe de la croix et a prononcé les paroles
sacrées.
A chaque fois qu’il faisait ce geste et prononçait les saintes Paroles,
je sentais descendre en moi le feu de l’Esprit. Une voix intérieure qui me
disait :

VIENS ET SUIS-MOI
J’ai alors pris conscience que le Seigneur me parlait. J’ai répondu :

SEIGNEUR QUAND TU VEUX ET Où


TU VEUX...
Voilà mon appel, ma toute nouvelle expérience. Je confie à vos prières
ce merveilleux chemin de service, de partage et de charité qu’est cette belle
route qui mène au diaconat. Je me confie moi même à votre intercession sur
ce chemin là... Et comme le disait le pape Jean-Paul II :

Vincent

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