Les Médicaments en Pneumologie

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LES MEDICAMENTS UTILISES

EN PNEUMOLOGIE
Pneumologie
Plan (1)
• Bronchodilatateurs
Asthme
• Antileucotriènes

• Mucolytiques
• Analeptiques respiratoires Bronchite
Oxygénothérapie chronique
Pneumologie
Plan (2)
Médicaments de l’HTAP hypertension
artérielle pulmonaire

Les antitussifs La toux non


productive
PNEUMOLOGIE

TRAITEMENT DE L’ASTHME
Asthme -Epidémiologie
• Prévalence en France : 6 à 8 %
• 1500 à 2000 décès par an
• Facteur génétique
• Causes : Allergie (80% des cas)
Asthme -Définition
• Définition clinique : accès de dyspnée
intermittentes, sibilantes à prédominance
nocturne, associé à un syndrome
fonctionnel caractérisé par une hyper-
réactivité bronchique.
Asthme – Symptômes (1)

Oppression Toux

Essoufflement Sifflement
Asthme – Symptômes (2)
• Sur le plan clinique , on distingue :
• la crise simple :
– brutale et nocturne
– dyspnée avec ralentissement expiratoire
– toux et les sifflements.

• L’asthme d’effort :
– Toux + gène respiratoire +/- sibilance
– Effort bref et violent
– Isolé
Asthme – Symptômes (3)
• Asthme à dyspnée continue :
– sujet en permanence essoufflé.

• Attaque d'asthme :
– Succession de crises.
– Évolution vers l'état de mal Asthmatique
( Asthme aigu grave: AAG ) = forme grave de
l'asthme qui nécessite hospitalisation
Asthme – Physiopathologie (1)
Agression allergique

Formation d’Ac IgE Complexe Ag +Ac

activation des mastocytes bronchiques

libération histamine, kinine etc…

Spasmes des bronches


Œdème de la muqueuse
Hypersécrétion
Réaction inflammatoire
Asthme – Physiopathologie (2)

Bronche saine . Elle est Inflammation et hypersécrétion de


entourée par des la bronche. c'est ici qu'agissent les
muscles ici en rouges corticoides ( ex :bécotide )

Bronchoconstriction : les
muscles entourant la bronche
se resserrent . C'est ici
qu'agissent les
broncodilatateurs ( ex :
ventoline, maxair )
Asthme - Traitement

ALLERGIE : antihistaminique , antileucotriène


Les bronchodilatateurs
bêta-2 stimulants (1)
– Activité +++
– Mode d’action : Agoniste spécifique des
Récepteurs Bêta -2 adrénergique des
muscles lisses des bronches
– Indications :
• Traitement de la crise d’asthme
• Prévention de l’asthme d’effort
• Traitement de fond de l’asthme en association
avec un corticoïde inhalé
Les bronchodilatateurs
bêta-2 stimulants (2)
– EI : nervosité, céphalées, vertiges,
palpitations, tachycardie sinusale, crampes
musculaires, bronchospasmes, hypokaliemie
pour forme systemique

– Précaution d’emploi : ne pas dépasser 15


inhalations /jour modification du
traitement.
Les bronchodilatateurs
bêta-2 stimulants (3)
– Spécialités action brève-aerosol doseur :
Délai d’action : quasi immédiate
Durée d’action : 4 à 8 heures

– VENTOLINE (salbutamol) 100 µg : 1 à 2 bouffées au


moment de la crise ou en prévention de l’asthme d’effort.
Traitement de fond 1 à 2 bouffées x 3 à 4/j

– BRICANYL (terbutaline) 250 µg : idem

– BEROTEC (fenoterol) 100 µg : idem

– MAXAIR (pirbuterol) 200 µg : système autohaler réservé


à l’adulte
Les bronchodilatateurs
bêta-2 stimulants (4)
– Spécialités action brève-poudre pour
inhalation :
Délai d’action : quasi immédiate
Durée d’action : 4 à 8 heures

– BRICANYL Turbuhaler (terbutaline) 500 µg : 1 inhalation


au moment de la crise ou en prévention de l’asthme
d’effort. Inhalation répétée 2 à 3 x /jour pour traitement
de fond

– VENTODISK (salbutamol) 200 µg : idem


Les bronchodilatateurs
bêta-2 stimulants (5)
– Spécialités action prolongée-poudre pour
inhalation :
» Délai d’action : 1 minute à 15 minutes
» Durée d’action : 12 heures

Intérêt dans la préventions des crises nocturnes


mais non utilisés pour crise
Jamais prescrit seul, sans corticostéroïdes +++

– FORADIL (formoterol) 12 µg : 1 à 2 inhalations en


prévention de l’asthme d’effort. Idem pour traitement de
fond
– SEREVENT (salmeterol) 200 µg : idem
– SYMBICORT (formoterol 12 µg + budesonide 200 µg)
Les bronchodilatateurs
bêta-2 stimulants (6)
– Spécialités solution pour générateur
d’aérosol
» Délai d’action : quasi immédiate
» Durée d’action : 4 à 8 heures

Traitement d’urgence des crises d’asthme aigues


sévères en milieu hospitalier
Si diminution de l’effet = aggravation de l’asthme

– VENTOLINE (salbutamol) 50 mg : 2.5 à 10 mg

– BRICANYL ( terbutaline) 5 mg : idem


Les bronchodilatateurs
bêta-2 stimulants (7)
– Spécialités forme orale action prolongée
» Durée d’action : 12 à 24 heures

-BRICANYL LP ( terbutaline) 5 mg : 1 cp x 2 /jour

- OXEOL ( bambutérol) 10 mg : 1 cp /jour


Les bronchodilatateurs
bêta-2 stimulants (8)
– Spécialités forme orale action brève

- VENTOLINE ( salbutamol) 2 mg / mesure : forme pédiatrique

ATTENTION : forme orale contre-indiquée dans infarctus


du myocarde, angor instable et sévère
Les bronchodilatateurs
bêta-2 stimulants (9)
– Spécialités forme injectable
» Délai d’action : immédiat
» Durée d’action : 4 à 6 heures

- BRICANYL (terbutaline) 0.5 mg : 0.5 mg x 3 à 6 /jour SC

-VENTOLINE (salbutamol) 0.5 mg : idem

-SALBUMOL fort (salbutamol) 5 mg : Perf IV 0.1 à


0.2/µg/kg/min

ATTENTION : forme injectable contre-indiquée dans infarctus


du myocarde, angor instable et sévère
Les bronchodilatateurs
anticholinergiques (1)

– Mode d’action : Antagoniste des Récepteurs


muscariniques M3 des muscles lisses des
bronches : inhibe la bronchoconstriction par
diminution du tonus bronchique

– Délai d’action : 30 à 90 minutes (tardif)


– Durée d’action : 4 à 10 heures
Les bronchodilatateurs
anticholinergiques (2)
– Indications :
• Traitement de la crise d’asthme en association
avec Bêta 2
• Traitement de fond de l’asthme

– EI : bouche sèche et irritation pharyngée diminuées


par la prise d’un verre d’eau après chaque bouffée
Les bronchodilatateurs
anticholinergiques (3)
– Spécialités aérosol-doseur :
• ATROVENT (ipratropium bromure) 20 µg :
2 bouffée x 3 à 4 /jour

• TERSIGAT (oxitropium bromure) 100 µg :


2 bouffées x 2 à 3 /jour
Les bronchodilatateurs
anticholinergiques (4)
– Spécialités solution pour aérosol :

• ATROVENT (ipratropium bromure) 0.5 mg :


1 dose dans sérum physiologique à utiliser dans
un nébulisateur.
Les bronchodilatateurs
anticholinergiques (5)
– Association Anticholinergique + bêta-2
stimulant :
• COMBIVENT 20 µg ipratropium + 100 µg
salbutamol : 2 bouffées x 4 /jour en aerosol doseur

• BRONCHODUAL 20 µg ipratropium + 50 µg
fenoterol : idem en aerosol doseur

• BRONCHODUAL 40 µg ipratropium + 100 µg


fenoterol : 1 inhalation x 3 à 4 /jour en poudre
pour inhalation
Asthme
Les dispositifs d’inhalation (1)
L’aerosol-doseur :

• Agiter le spray doseur


• Enlever le capuchon protecteur du spray
• Expirer à fond
• Mettre l'embout dans la bouche en serrant les lèvres autour, le fond
de la cartouche doit être vers le haut
• Appuyer une seule fois sur la cartouche en inspirant lentement et
profondément par la bouche
• Bloquer 10 secondes la respiration puis expirer lentement
• Recommencer en fonction du nombre de bouffées prescrites
• Faire toujours les broncodilatateurs ( ex: ventoline ) avant les
corticoides ( ex: bécotide )
• Se rincer la bouche après la prise des corticoides.

Difficulté d’utilisation quand mauvaise coordination entre main et


respiration : cas de l’enfant
Asthme
Les dispositifs d’inhalation (2)
Les systèmes poudre pour inhalation : turbuhaler ,
diskhaler :

• Enlever le capuchon
• Charger la dose à inhaler (disque ou molette)
• Expirer à fond
• Inspirer profondement en mettant l'embout dans la bouche en
serrant les lèvres autour,
• Bloquer 10 secondes la respiration puis respirer normalement

Facilite l’utilisation car la délivrance du PA est déclenchée par


l’inspiration : pas de pb de coordination main-inspiration
Asthme
Les dispositifs d’inhalation (3)

Les chambres d’inhalation

• Introduire le nombre de bouffées prescrites dans la chambre par


l’orifice prévu à cet effet.
• Inspirer et expirer durant 30 secondes dans la chambre
• Ne pas mélanger les produits, faire toujours les broncodilatateurs
avant les corticoides
• La chambre doit être maintenue propre

système adapté à l’enfant et au malade très dyspnéique


Asthme
Les dispositifs d’inhalation (4)

La nébulisation

• La solution est placée dans la chambre de nébulisation qui doit


rester en position verticale
• L’aérosol est délivré par embout buccal ou masque
• Le patient doit être en position semi assise et respirer lentement
Les bronchodilatateurs
theophylline (1)
– Mode d’action :
• inhibition de la phosphodiesterase : relaxation des
muscles lisses bronchiques.
• Effet anti-inflammatoire
• action analeptique respiratoire centrale et
psychostimulant
• effet diurétique, chronotrope + et inotrope+
– Pharmacocinétique :
• bonne absorption par voie orale, variable par voie
rectale, élimination hépatique (interactions
medicamenteuses)
Les bronchodilatateurs
theophylline (2)
– indications :
• Forme orale :crise asthme chez enfant, traitement
de fond
• Forme rectale :crise d ’asthme modérée et
traitement de fond
• Forme injectable : crise d ’asthme aigue et mal
asthmatique

moins utilisées beaucoup plus difficiles à manipuler,


beaucoup moins efficaces et effets secondaires importants.
Les bronchodilatateurs
théophylline (3)
– EI dose-dépendant : troubles gastriques,
tachycardie, céphalée, nervosité,
tremblements, convulsions à haute doses
• suivi thérapeutique important – adaptation
posologique

– Interactions médicamenteuses :
• contre-indiquée : enoxacine (ENOXOR), viloxacine
(VIVALAN) : risque de surdosage en théophylline
Les bronchodilatateurs
théophylline (4)
– Spécialités orales forme LP :
• DILATRANE LP gélule 50, 100, 200 ou 300 mg
• THEOSTAT LP cp séc. 100, 200 ou 300 mg
• DILATRANE sirop 10 mg/ml
Posologie : 10 mg/kg/jour
– Spécialités rectales :
• DILATRANE 350 mg
Les bronchodilatateurs
théophylline (5)
– Spécialités injectables :
• AMINOPHYLLINE (aminophylline) 250 mg perf IV

• TRENTADIL (bamifylline) 300 mg perf IV

ATTENTION : ne pas utiliser en IM ou IV directe =


douloureux
Les anti-inflammatoires
corticoïdes inhalés (1)
– Mode d’action :anti-inflammatoire puissant
au niveau bronchique.
– Peu d’effet systémique
– indication :
• Traitement de fond de l’asthme persistant
– EI : irritation locale transitoire, candidose oro-
pharyngée
– Contre-indication : tuberculose pulmonaire
non traitée, ulcère gastro-intestinal non traité
Les anti-inflammatoires
corticoïdes inhalés (2)
• Spécialités non associées
– BECOTIDE (beclometasone)
– PULMICORT (budésonide)
– FLIXOTIDE (fluticasone)
• Spécialités associées
– SERETIDE (salmeterol + fluticasone)

Forme galénique : Aérosol doseur, poudre pour


inhalation
Les anti-inflammatoires
cromones
– Mode d’action : action locale, inhibe la
libération des agents bronchoconstricteurs,
pro-inflammatoires et chimiotactiques

– Indications : traitement préventif de l’asthme


allergique et de l’asthme d’effort
Alternative aux corticoïdes dans les formes mineures

– EI : rares bronchospasmes modérés, toux


irritative, bronchospasmes sévères
exceptionnellement
– Spécialité :

– LOMUDAL (Cromoglycate disodique) : 20 mg solution


pour nébulisation : 1 amp x 3 à 4/jour
Traitement de l’allergie
les antileucotriènes (1)
– Mode d’action : antagoniste sélectif des
récepteurs aux cystéinyl-leucotriène
(médiateurs pro-asthmatique)

– Pharmacocinétique : absorption modérée,


élimination hépatique (interactions
médicamenteuses)
Traitement de l’allergie
les antileucotriènes (2)
– Indications :
• traitement additif chez patient contrôlé par
corticoïdes et Beta-2 inhalés.
• Prévention de l’asthme d’effort

– EI : céphalées, syndrome grippal, troubles


digestifs
Traitement de l’allergie
les antileucotriènes (3)
– Spécialité :
• SINGULAIR (montelukast) 5 et 10 mg.

Alternative de traitement quand mauvaise compliance


aux spray, notamment pour les enfants

Tous les malades ne répondent pas aux


antileucotriènes : il ne s'agit donc pas d'un traitement
universel dans l'asthme.
Traitement de l’allergie
les antihistaminiques (1)
– Mode d’action : antagoniste des récepteurs à
l’ à l’histamine H1. Inhibition de la
bronchoconstriction.

– Pharmacocinétique : absorption rapide,


élimination hépatique en dérives conjugués
Traitement de l’allergie
les antihistaminiques (2)
– Indications :
• Traitement prophylactique de l’asthme allergique

– EI : somnolence
Traitement de l’allergie
les antihistaminiques (3)

– Spécialité :

• ZADITEN (ketotifene) 1mg gelule ou solution


buvable

• ZADITEN LP
Asthme – Nouveau traitement
• XOLAIR omalizumab : Ac monoclonal
recombinant humanisé dirigé contre les
IgE pour les empêcher de se fixer sur leur
cible.
Indiqué dans les asthmes sévères,
résistants aux autres traitements.

Médicament sous ATU


Asthme
Stratégie thérapeutique (1)
• Les paliers de l'asthme vont guider la thérapeutique
Pallier 1 : intermittent

Critères Traitement de Traitement des


fond symptomes

Symptômes non - b2-adrénergiques


- crises courtes < 1 h inhalés courte durée
- rares < 1/ semaine - b2-adrénergiques
- nocturne < 1/mois ou cromones avant
exercice ou allergène
Asthme
Stratégie thérapeutique (2)
Pallier 2 : persistant léger

Critères Traitement de Traitement des


fond symptomes

Symptômes Corticoïdes inhalés - b2-adrénergiques


- crises > 1 / semaine 200 - 500 µg inhalés courte durée
- mais < 1/ jour ou cromones
- nocturne < 2/mois Si crises nocturnes
- théophylline action
longue
- b2-adrénergiques
longue action
Asthme
Stratégie thérapeutique (3)
Pallier 3 : Persistant modéré
Critères Traitement de Traitement des
fond symptomes
- symptômes quotidiens Corticoïdes inhalés - - b2-adrénergiques
- b2 court pluri quotidien 500 - 1500 µg inhalés courte durée
- nocturne > 1/mois Si insuffisant +/ - anticholinergique
- soit théophylline inhalés
action longue
- soit b2-
adrénergiques longue
action surtout si
nocturne
Si insuffisant
- Flixotide® (1000 µg)
Asthme
Stratégie thérapeutique (4)
Pallier 4 : Persistant sévère
Critères Traitement de Traitement des
fond symptomes
- Symptômes Corticoïdes inhalés - - b2-adrénergiques
permanents 1500-2000 µg inhalés courte durée
- b2 court pluri quotidien Bronchodialatateurs +/ - anticholinergique
- nocturne fréquents - b2-adrénergiques inhalés
longue action
- +/ - théophylline
action longue
Si insuffisant
- corticoïdes oraux
(courtes cures)
- Flixotide® (2000 µg)
Asthme
Stratégie thérapeutique (5)
• Si prise > 10 bouffées par jour de beta-2 adrenergique >
20 bouffées par jour de corticoides modification
de traitement

• Critères de gravité : mesure de débit expiratoire de pointe


vitesse à laquelle l’air peut circuler dans les voies
aeriennes (< 65 % signe de gravité)

Peak flow
PNEUMOLOGIE

Traitement de la bronchite chronique


et bronchite chronique obstructive
(hors anti-infectieux)
Epidémiologie -Etiologies (1)
• La bronchite chronique touche 2,5 millions
de personnes en France et
12 500 meurent chaque année de ses
complications. La cause la plus fréquente
est le tabac.
• Autres causes : gaz toxiques, ciment,
solvants, produits de la mine, poussières
de silice (professionnelles)
Epidémiologie (2)
• Les fumeurs considèrent à tord comme
normal de tousser, cracher et d’être plus
essoufflés que les non-fumeurs.
• Or derrière ces symptômes peut se cacher
le début d’une bronchite chronique
obstructive.
Définitions (1)
• La bronchite chronique : toux grasse
avec expectoration (crachats) tous les
matins pendant au moins trois mois de
suite dans l’année et au moins deux
années consécutives. C’est la
conséquence d’une augmentation des
sécrétions par les grosses bronches.
Définitions (2)
• Bronchite chronique obstructive :
complication principale de la bronchite
chronique avec rétrécissement des
bronches d’où un essoufflement d’abord à
l’effort, puis au repos. Peut s’y associer
une destruction progressive des poumons
(emphysème).
Evolution de la maladie
Bronchite chronique simple

Bronchite chronique obstructive

Insuffisance respiratoire et infections


bronchopulmonaires
plus de 60 % des malades sont dépendants d’une
bouteille d’oxygène pendant 15 heures par jour !
Traitements (1)

ARRET DU TABAC OU ARRÊT DE


L’EXPOSITION TOXIQUE !!!
Traitements (2)
Bronchite chronique simple

– kinésithérapie
– Mucorégulateurs

Les antitussifs sont contre-indiqués.


Traitements (3)
Bronchite chronique obstructive

– bronchodilatateurs par voie inhalée

– Les corticoïdes dans les formes plus graves

Les bêta-bloquants sont contre-indiqués


Traitements (4)
Insuffisance respiratoire

– Analeptiques respiratoires

– oxygénothérapie
les sédatifs et les somnifères sont contre-indiqués
Les mucorégulateurs (1)
• Mode d’action : agents fluidifiant par
diminution de la viscosité du mucus par
rupture des liaisons chimiques au niveau
des mucines
• EI : risque de liquefaction brutale des
sécretions bronchiques avec formes
locales et injectables
Les mucorégulateurs (2)

• Mode d’utilisation :

– incompatibilité chimique avec le caoutchouc


et certains métaux.

– Utiliser avec appareil compatible


Les mucorégulateurs (3)
• Spécialités voie locale : instillations
trachéale
– MUCOMYST (N-acétyl-cystéine)
– MUCOFLUID (Mesna)
• Spécialités voie injectable : IM ou IV
– SURBRONC (ambroxol)
Les mucorégulateurs (4)
• Spécialités voie orale :
– MUCOMYST (N-acétyl-cystéine) forme
sachet, cp, susp buvable.
– SURBRONC (ambroxol) forme cp, sachet,
susp buvable
– BRONCHOKOD (carbocystéine) forme sirop
Les analeptiques respiratoires (1)
• Mode d’action :augmentation de la PaO2
et diminution de la PaCO2

• Pharmacocinétique : bonne absorption


par voie orale, métabolisme hépatique
Les analeptiques respiratoires (2)
• EI : hyperventilation transitoire, perte de
poids

• Précaution d’emploi : faire un test


d’efficacité préalable.
Les analeptiques respiratoires (3)
• Spécialités :

– VECTARION (almitrine) : forme orale et


injectable
Oxygénothérapie
• Indiquée quand PaO2<60 mm hg
• Traitement 8 à 16 heures par jour
• Faible débit : 0.5 à 3l /min

Ne pas augmenter le débit si aggravation : risque


de pause respiratoire et hypoventilation
aboutissant au coma respiratoire
Pneumologie

Traitement de la toux non


productive gênante
Les antitussifs opiacés (1)
• Action centrale
• Référence = codéine
• Dextrométhophane à utiliser de préférence

Codéine Dextrométhorphane Noscapine Pholcodine


Néo-codion Nodex, drill, dexir Tussisédal Respilène
Depression +++ - - +
respiratoire
analgésie +++ - - -

toxicomanogèn +++ - + +
e
Les antitussifs opiacés (2)
• Pharmacocinétique : absorption rapide et
complète, élimination hépatique (dérivés
conjugués), passage transplacentaire

• EI :
– constipation, somnolence, nausées
– Dépression respiratoire avec codéine
– Dépendance avec codéine principalement
Les antitussifs opiacés (3)
• Contre-indications :
– Toux productives
– Toux de l’asthme
– Insuffisance respiratoire
• Interactions médicamenteuses :
– Agoniste-antagoniste morphiniques
– IMAO non selectif (ex iproniazide) et IMAO A
(moclobemide)
Les antitussifs non opiacés,
non antihistaminiques (1)
• Spécialité : SILOMAT clobutinol

• Mode d’action :
– action centrale sans effet depresseur
respiratoire.
– Action antitussive équivalente à la codéine

• Pharmacocinétique : absorption rapide et


complète, élimination urinaire
Les antitussifs non opiacés,
non antihistaminiques (2)

• EI :

– Nausées, vomissements
– Action antitussive équivalente à la codéine
– Convulsions à forte dose
Les antitussifs non opiacés,
non antihistaminiques (2)
• Contre-indications :
– Toux productive
– Toux de l’asthme
– Insuffisance respiratoire
– Antécédent convulsion
– Épilepsie
Les antitussifs antihistaminiques (1)

• Spécialité : FLUISEDAL promethazine

• Mode d’action :
– Antihistaminique
– Propriétés sédatives et anticholinergiques
• EI : somnolence, effet atropinique
(secheresse buccale, rétention urinaire)
Les antitussifs antihistaminiques (2)
• Contre-indications :
– Toux productive
– Toux de l’asthme
– Insuffisance respiratoire
– glaucome
– Adénome prostatique
Pneumologie

Surfactant pulmonaire
Surfactant pulmonaire (1)
• Mode d’action : réduit la tension de
surface au niveau des alvéoles
pulmonaires, facilite les échanges gazeux,
prévient le collapsus alvéolaire
• EI : hemorragie intrapulmonaire,
obstruction du tube endotrachéal par les
sécrétions muqueuses
Surfactant pulmonaire (2)
• Précaution d’emploi :
– réservé en néonatalogie chez enfants intubés
– Vérification radiologique du bon
positionnement de la sonde intra-trachéale
– Vérification continue de la PaO2
• Indication : en instillation endo-trachéale
chez nouveaux nés présentant un
syndrome de détresse respiratoire et dont
le poids de naissance est > 700g
Surfactant pulmonaire (3)
• Spécialités :
– SURVANTA (colfoscéril palmitate)
Pneumologie

Traitement de l’hypertension
artérielle pulmonaire (HTAP)
Epidémiologie
• Maladie rare, sévère, mortelle dans un
délai moyen de 2.8 ans sous traitement
conventionnel
• 1 à 2 cas /millions
• Sujet jeune (36 ans en moyenne)
• Sexe féminin
Symptomatologie
• Symptomatologie peu spécifique : délai
entre 1er symptomes et diagnostique = 20
mois

• Dyspnée, fatigue, douleurs thoraciques,


syncopes (stade 1 à 4)
Définition-physiopathologie
• Définie par l’élévation de la pression
artérielle pulmonaire moyenne supérieure
à 20 mmHg au repos, et 30 mmHg à
l’effort (chez le sujet sain 10 et 15 mmHg)

• Augmentation des résistances vasculaires


pulmonaires évoluant vers l’insuffisance
cardiaque et la mort. Implication de
l’endothéline et des récepteurs ETA et ETB
Stratégie thérapeutique
• Traitement de référence : oxygénothérapie
• Pronostic amélioré par Flolan : mais
utilisation difficile cathéter central à
demeure
• Développement d’un traitement voie orale
Tracleer
• Alternative au tracleer : Ventavis
Traitements
FLOLAN epoprostenol perf IV (1)

– Mode d’action :
• prostaglandine vasodilatatrice directe
pulmonaire et systémique
• Anti-agrégant plaquettaire
– EI :hypotension, bradycardie, céphalées ,flush
Traitements
FLOLAN epoprostenol perf IV (2)

– Contre-indications :
• Insuffisance cardiaque gauche
• Œdème pulmonaire
• Maladies veino-occlusive (ex : phlébite)
• Maladies hémorragiques
– EI :hypotension, bradycardie, céphalées ,flush
Traitements
TRACLEER bosentan cpr (1)

– Mode d’action : antagoniste des R ETA et


ETB avec diminution des résistances
vasculaires

– Pharmacocinétique : absorption moyenne,


métabolisme hépatique, inducteur
enzymatique (induit son propre métabolisme
et celui des médicaments associés =
interactions médicamenteuses)
Traitements
TRACLEER bosentan cpr (2)
– Posologie : 62.5 mg x 2/jour 4 semaines,
augmentation à 125 mg x 2/jour
(cf pharmacocinétique)

– EI : céphalées, bouffées de chaleur,


perturbation de la fonction hépatique
surveillance ALAT et ASAT tous les mois
Traitements
TRACLEER bosentan cpr (3)

– Contre indications :
• Insuffisance hépatique
• ALAT et ASAT > 3 fois la normale
• grossesse
– Intéractions médicamenteuses :
• cyclosporine +++
Traitements
VENTAVIS iloprost inhalation (1)

– Mode d’action :
• prostaglandine vasodilatatrice directe
pulmonaire et systémique
• Anti-agrégant plaquettaire

– EI :hypotension, bradycardie, céphalées,


flush, majoration de la toux (mode
d’administration)
Traitements
VENTAVIS iloprost inhalation (2)

– Contre-indications :
• Maladies hémorragiques
• Coronaropathie sévère, angor instable
• Maladies veino-occlusive (ex : phlébite)

– EI :hypotension, bradycardie, céphalées ,flush


Traitements
VENTAVIS iloprost inhalation (3)

– Utilisation :

• Utilisation d’un nébuliseur particulier :


nébuliseur prodose (à louer par le service)

• 6 à 9 inhalations par jour

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