Agro-Pastoral Development Project FR
Agro-Pastoral Development Project FR
Agro-Pastoral Development Project FR
REPUBLIQUE DE GUINEE
RAPPORT D’ACHEVEMENT
1. INTRODUCTION .........................................................................................................1
3. EXECUTION DU PROJET...........................................................................................3
3.1 Entrée en vigueur du prêt, lancement et démarrage du projet ...........................3
3.2 Modifications .....................................................................................................3
3.3 Calendrier d’exécution.......................................................................................4
3.4 Rapports .............................................................................................................4
3.5 Passation des marchés........................................................................................4
3.6 Sources de financement et décaissements..........................................................5
6. DURABILITE DU PROJET........................................................................................10
Le présent rapport a été rédigé à la suite d’une mission d’achèvement effectuée en décembre
2006 par M. T. Bedingar, Agroéconomiste et un consultant, expert en production animale et
finalisé en mai 2009 par M. H. Fellah, Agronome supérieur. Pour tous renseignements,
s’adresser aux auteurs ou à Monsieur Dougou Keita, Chef de Division, OSAN.2 (2086) ou à
Monsieur Aly Abou-Sabaa, Directeur, OSAN (2037).
i
SIGLES ET ABREVIATIONS
EQUIVALENCES MONETAIRES
A l’évaluation A l’achèvement
er
(1 trimestre 1993) (4ème trimestre 2006)
POIDS ET MESURES
Système métrique
ANNEE FISCALE
1er Janvier – 31 décembre
C. INDICATEUR DE PERFORMANCE
1. Reliquat en % : 0%
2. Retard/avance par rapport au calendrier
- Décalage par rapport à l’entrée en vigueur : 8,5 mois
- Décalage par rapport à la date d’achèvement : 5 ans
- Prorogation de la date limite au dernier décaissement : 5 ans
3. Etat d’exécution du projet : Achevé
v
4. Performance institutionnelle : S
5. Performance de l’emprunteur : S
6. Performance des consultants : S
7. Taux de rentabilité économique (%) : 18.9% à l’évaluation :
: ND à l’achèvement :
8. Taux de rentabilité financière (%) : ND
D. MISSIONS
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 TOTAL
Réel 0,27 0,58 0,38 1,03 1,59 0,67 0,33 0,73 0,76 1,94 0,09 8,37
vi
F. PRINCIPAUX MARCHES
6. - Nom : EGCM-TP
- Responsabilité : Construction 4 marchés bétail
- Date de signature du contrat : 27 mai 1998
- Date d’expiration du contrat : 27 novembre 1998
- Durée du contrat : 6 mois
vii
REPUBLIQUE DE GUINEE
3. Résultats
A) Appui à la production
agricole
3.1 Mise en culture des 3.1.1 21.954 ha de riz de coteau, 3.1.1 35.194 ha de riz de 3.1 Les conditions
superficies vivrières avec apport 1000 ha de riz de bas-fonds (en 2 coteau, 1990 ha de riz de bas- climatiques sont
de semences sélectionnées, cultures), 1780 ha de maïs, 1070 ha fond, 2566 ha de maïs, 2566 ha stables et se
d’engrais et de produits de niébé, 2500 ha d’arachide, 1070 ha de niébé, 2715 ha d’arachide, dégradent pas
phytosanitaires d’igname, 1070 ha de patate douce, 4613 ha d’igname, 13330 ha de
3920 ha de fonio, 4300 ha de manioc Patate douce, de 9308 ha fonio,
et 250 ha de légumes en bas-fonds 6278 ha de manioc et 4580 ha
sont emblavés en année 5du projet. de légumes en 2003
3.1.2 Les semences sélectionnées, les 3.1.2 un montant total de 1,63 3.1.2 Les agriculteurs
engrais et les produits phytosanitaires milliards de GNF a été octroyé et les éleveurs
sont vendus à crédit court terme et les aux agriculteurs au titre de acceptent les paquets
charrues et autres outils agricoles sont crédit agricole moyen terme et techniques
vendus à crédit à moyen terme aux long terme en 2003.
paysans
3.1.3 60 aires de séchage et 8 3.1.3 70 aires et 5 magasins ont 3.1.3 Les agriculteurs
magasins villageois sont construits été construits 2000. ont le niveau
technique adéquat et
3.1.4 750 ha de bas-fonds sont 3.1.4 338,13 ha ont été réalisés acceptent les
aménagés par le BTGR avec l’aide en régie par BTGR et 424,25 itinéraires techniques
des populations bénéficiaires ha réalisés par appel d’offres proposés par la
national en 2002 vulgarisation
3.1.5 60% des 22.700 exploitations 3.1.5 117.312 exploitations ont
agricoles sont touchées par le système été touchées par le système de 3.1.4 Les agriculteurs
d’encadrement en 5 année vulgarisation en 2003 sont motivés par des
prix incitatifs
3.2.1 4 aires d’abattage, 30 points 3.2.1 25 puits busés et 10
d’eau et 4 marchés à bétail sont forages avec abreuvoirs, soit
ix
3.3 Le système de vulgarisation 3.3.1 Le personnel d’encadrement 3..3.1 Le personnel 3.2.1 Le personnel
permet l’amélioration des agricole et d’élevage (COA, TS, d’encadrement est doté en d’encadrement est
systèmes culturaux et de Superviseurs, vulgarisateurs et agents moyens de travail : 10 motivé pour effectuer
l’élevage d’élevage) est équipé en moyens de véhicules, 62 motos, 60 son travail
travail cyclomoteurs et 50 vélos
3.4 La Recherche/Développe- 3.4.1 Une U.E.P est installée dans 3.4.1 182 unités
ment permet d’améliorer les chaque préfecture, soit 6 au total d’expérimentation paysannes
variétés et techniques culturales et 2 points d’essai ont été
installés
3.5 Les mesures anti-érosives et 3.5.1 200 ha de boisement sont 3.5.1 1061,5 ha reboisés dont 3.5.1 Les paysans
de protection de l’environnement reboisés 363,5 ha en essences sont conscients des
sont mises en place forestières et 698 ha en risques de détério-
essences fruitières ration de l’environne-
ment
3.6 Le programme de formation 3.6.1 Les différents agents et les 3.6.1 90 cadres, 111 agents, 3.6.1 Les formations
est réalisé dans les centres groupements de producteurs reçoivent 342 éleveurs et 4836 sont adaptées au
spécialisés les formations prévues agriculteurs ont reçus les niveau des
formations prévues participants
3.7 Le Crédit Rural, la DPRE et 3.7.1 Le Crédit Rural ouvre 3 caisses 3.7.1 10 caisses ont installées 3.7.1 Le crédit est
le BTGR ont exécuté les actions par préfecture et distribue le crédit dont 6 Beyla et 4 à Kerouané et recouvré à un taux
qui leur reviennent opérationnelles avec un taux de supérieur à 90%
recouvrement de 98%
3.8 La zone est désenclavée 3.8.1 318 km de pistes sont 3.8.1 499 km de pistes rurales 3.8.1 L’entretien des
réhabilités et entretenus réhabilités, 120 km de pistes pistes est assuré
entretenus et 2 ponts construits
dont l’un sur le Dion et l’autre
sur le Dougbéla
3.9 La Coordination et le suivi 3.9.1 la Cellule de gestion est 3.9.1 Cellule de gestion créée 3.9.1 Le Comité de
sont assurés par la Cellule de installée à Beyla avec une antenne à et opérationnelle à Beyla avec pilotage se réunit
gestion Conakry antenne à Conakry régulièrement
RESUME ANALYTIQUE
1. Introduction
1.1 La Guinée est un pays à forte potentialité agro-pastorale avec 8 millions d’hectares
dont 1,6 million ha exploité chaque année, d’importantes ressources en eau et bénéficie d’un
climat favorable. Le cheptel bovin, estimé à 1,6 million de têtes composé de race Ndama. Le
secteur agricole constitue la principale activité économique pour 70% de la population. En
1990, le secteur agricole a contribué pour environ 30% à la formation du PIB.
1.2 Ceci étant, la Guinée est importatrice nette de denrées alimentaires et animales,
notamment le riz avec 200.000 tonnes par an. Afin d’accroître la production agricole
nationale, les autorités guinéennes avaient favorisé le financement de plusieurs projets
agricoles avec le concours des bailleurs de fonds dont le Groupe de la Banque pour le
financement du Projet de Développement Agro-pastoral de Beyla-Kérouané.
1.3 Le PRODABEK, qui fait l’objet du présent rapport d’achèvement, a été approuvé par
le Conseil du FAD en septembre 1993 et conjointement financé avec la Banque Islamique
Développement (BID) et la Guinée. Ce rapport a été préparé suite à une mission en Guinée
du 07 au 23 décembre 2006 et finalisé en mai 2009. Il est basé sur le rapport d’achèvement de
l’Emprunteur, le rapport post-évaluation de la BID et les données de la mission.
2. Objectifs du projet
L’objectif du projet est d’augmenter la production agropastorale tout en sauvegardant
l’équilibre agro-écologique des terroirs, avec la participation active de la population. Il
s’inscrivait dans la politique du Gouvernement qui vise à assurer la sécurité alimentaire et à
améliorer les revenus et les conditions de vie de la population. Au plan quantitatif, il devait se
traduire par une production vivrière de 72.000 tonnes par an et une production additionnelle
de viande de 5.380 tonnes par an à partir de la cinquième année.
3. Performance du projet
3.1 En plus de retard dans la satisfaction des conditions des prêts, le projet a connu un
démarrage difficile et des perturbations dus aux suspensions répétées imposées par les
bailleurs de fonds à la Guinée pour non paiement des arriérés et à la reprogrammation des
pistes sur financement BID. Cela a valu une lenteur et un arrêt de ses activités, notamment en
termes d’acquisition, de réalisation et de décaissement. Malgré ce retard, le projet dans son
exécution a pus atteindre la plupart des objectifs de façon relativement satisfaisante.
3.2 Malgré l’important retard accusé (5 ans), le PRODABEK a réalisé, voire dépassé la
plupart des objectifs visés à l’évaluation. En effet, (i) 762 ha ont été aménagés, soit 102% des
objectifs fixés à l’évaluation ; (ii) 500 km des pistes rurales ont été réhabilitées, soit 157%
des objectifs (263 km financés par le FAD); (iii) la construction de deux ponts dont celui de
Dougbela financé par le FAD ; (iv) Campagne de vaccination, de création de points d’eau,
(v) marchés de bétail et aires d’abattage ; (vi) la formation des agriculteurs et éleveurs ; et (v)
mise en place système de financement du crédit rural durable.
4. Enseignements et recommandations
(iii) La plantation d’arbres fruitiers (anacardiers) dans les zones de reboisement est très
efficace non seulement en terme de protection de la nature, mais aussi pour leur
contribution à l’amélioration des revenus, de la situation nutritionnelle et de
l’amélioration du cadre de vie des populations vivant près des zones de plantation.
(vi) La mise en place d’un réseau viable de distribution d’intrants agricoles (semences
améliorées, engrais, pesticides…) dans les zones de production peut faciliter son
utilisation par les producteurs en vue d’accroître leurs productions et de la
productivité.
vii) La réussite d’une opération de crédit rural dépend en premier lieu de la rareté des
sources de financement et de l’appui des autorités administratives aux institutions de
crédit dans la zone du projet. Les bons résultats enregistrés par le Crédit Rural Guinée
(CRG) dans la zone du projet sont étroitement à une absence totale des institutions
bancaires dans la région et le CRG constitue la seule source de financement pour les
populations bénéficiaires et les fonctionnaires des deux préfectures.
(viii) La sélection des entreprises contractantes doit être basée sur des critères rigoureux tels
que les capacités financière et technique afin d’éviter des retards dans l’exécution des
marchés.
5. Recommandations
à la Banque :
(i) envisager la mise en œuvre d’une seconde phase, en tenant compte du potentiel
agricole de la région, afin de consolider les acquis du projet et d’initier un nouvel élan
pour le développement d’une zone longtemps délaissée à son triste sort ;
(ii) de prendre en compte l’expérience réussie du PRODABEK en matière de crédit rural
de façon à reproduire cette expérience dans les zones similaires ;
xiii
(iii) renforcer l’implication des populations bénéficiaires dans la mise en œuvre, la gestion
et l’entretien des infrastructures sociocommunautaires de bases afin d’assurer les
conditions nécessaires de durabilité des acquis du projet ;
(iv) considérer certaines espèces fruitières dans les activités de reboisement et de
protection de la nature afin de renforcer les actions visant l’amélioration des revenus,
de la situation nutritionnelle et de l’amélioration du cadre de vie des populations
vivant près des zones de plantation ;
à l’Emprunteur :
(i) prendre les dispositions nécessaires en vue de la réalisation d’une étude préliminaire
relative à la deuxième phase du projet dont le rapport pourra être transmis à la Banque
pour considération ;
(ii) mettre en place un dispositif d’entretien avec les bénéficiaires et les services
compétents de l’Etat pour assurer dans les meilleurs délais l’entretien des points
critiques des pistes rurales qui n’ont bénéficié d’aucun entretien depuis leur réception
en 2001 ;
(iii) prendre les dispositions nécessaires pour protéger le patrimoine du projet, notamment
en ce qui concerne l’entretien des bureaux, des logements, des équipements ainsi que
le gardiennage y afférent ;
(iv) continuer à assurer sur le terrain, par le biais des services techniques décentralisés le
suivi des activités du projet et l’accompagnement des producteurs, de façon à
maintenir la dynamique engagée et renforcer la durabilité des différentes actions
initiées par le projet ;
(v) promouvoir l’agroforesterie en vue de pérenniser les actions de reboisement
indispensable dans les zones dénudées dans le cadre de la lutte contre la
désertification et d’améliorer le cadre de vie des populations bénéficiaires;
(vi) veillez à la mise en place de système de suivi-évaluation et des dispositifs adéquats de
collectes de données afin de lieux évaluer les résultats et les impacts socio-
économiques et environnementaux des projets de développement,
(vii) continuer l’appui au Crédit Rural en Guinée en vue de poursuivre la pérennisation
engagée pour le volet crédit du PRODABEK à travers l’application et le suivi
rapproché du protocole d’accord établis avec ce dernier ;
(viii) renforcer la capacité technique et financière des entreprises locales.
1
1. INTRODUCTION
1.2 Le PRODABEK, qui fait l’objet du présent rapport d’achèvement, a été approuvé par
le Conseil du FAD en septembre 1993 et conjointement financé par le FAD, la BID et la
Guinée. Le présent rapport d’achèvement a été préparé suite à une mission effectuée en
Guinée du 07 au 23 décembre 2006 et finalisé en mai 2009. Il tient compte sur le rapport
d’achèvement de l’Emprunteur etdu rapport post-évaluation de la BID.
2.2.1 Les activités ont été mises en œuvre sous six (6) composantes comme suit :
2.2.5 Réhabilitation des pistes rurales Au titre de cette composante, le projet devait
réhabiliter 318 km de pistes dont 116 km sur le prêt FAD et réaliser un programme dégressif
d’entretien de 350 km sur une période de 5 ans. Les études, le contrôle et la supervision des
travaux devaient être effectués par BTGR de N’Zérékoré et de Kankan et les frais y afférents,
y compris les moyens logistiques et équipement, devaient être pris en charge par le projet.
2.2.6 Crédit agricole Le projet devait à travers la ligne de crédit promouvoir : (i) la
distribution des intrants et de matériels agricoles, (ii) l’artisanat rural, (iii) la privatisation de
la profession vétérinaire, (iv) l’élevage intensifs privés. La gestion devait être confiée au
« Crédit Agricole et Rural » à travers l’ouverture de six (6) caisses dont 4 dans la préfecture
de Beyla et 2 dans la préfecture de Kérouané. Il était prévu des crédits à court terme et des
crédits à moyen terme.
Origine du projet
3. EXECUTION DU PROJET
3.1.2 L’Emprunteur devait en outre réaliser les conditions suivantes : (i) soumettre au
Fonds un programme annuel des travaux d’aménagement des bas-fonds et de pistes rurales ;
(ii) soumettre à l’approbation préalable du Fonds, trois mois après la mise en vigueur, les
projets de convention avec la Direction Nationale de Génie Rural (DNGR), l’Institut de
Recherche Agronomique de Guinée (IRAG), le Centre de Famoïla, le Crédit Agricole Rural
(CAR), les Directions Préfectorales du Développement Rural et de l’Environnement
(DPDRE); (iii) conclure l’accord de rétrocession d’un montant de 900.000 UCF (828.947
UC) avec le CAR aux-mêmes conditions et modalités que celles du prêt du Fonds; (iv)
affecter au projet le personnel national de soutien nécessaire à sa réalisation, trois mois après
la mise en vigueur de l’Accord de prêt. Toutes ces conditions ont été satisfaites en juin 1994 à
l’exception de l’accord de rétrocession avec le CAR. Compte tenu de la délicatesse de la
question du crédit, il a été décidé d’un commun accord avec le FAD de conclure d’abord un
protocole d’accord permettant le démarrage du volet crédit dans la zone du projet pour la
période du 1995 au 1997. Le solde de l’enveloppe affectée au crédit a été rétrocédé au CRG
(ex-CAR) par un accord de rétrocession approuvé en 2000 par le Ministère de Finances et le
FAD.
3.2 Modifications
3.3.1 La mis en vigueur a eu lieu le 27 mai 1994, soit 9 mois après l’approbation du projet
et le démarrage effectif du projet en janvier 1995. Le projet a bénéficié de trois prorogations,
a été achevé au 30 juin 2004, soit 5 ans de plus que la date initiale fixée au 31 décembre
1999. Les retards trouvent leurs explications dans : (i) le retard dans la satisfaction des
conditions du prêts et la lenteur dans l’exécution des activités (ii) les suspensions répétées
imposées par les bailleurs de fonds à la Guinée pour non paiement des arriérés (19 mois au
total) ; (iii) la reprogrammation de la composante réhabilitation pistes rurales ; (iv) les retards
dans l’approbation des documents techniques et les demandes de décaissements par les
bailleurs de fonds (BID et BAD) ; (v) la lenteur de la réaction par les parties prenantes
guinéennes aux commentaires des bailleurs; (vi) l’implication de plusieurs parties guinéennes
dans la négociation et la signature des contrats; (vi) la non maîtrise des règles et procédures
de la Banque par les membres de la CEP ; et (vii) les faibles capacités financières et
techniques des entreprises, ce qui a entraîné des retards considérables et des manquements,
menant parfois à la résiliation de certains contrats.
3.4 Rapports
3.4.1 Selon les Conditions Générales, l’Emprunteur devait soumettre à la Banque des
rapports trimestriels sur l’état d’avancement des réalisations et des rapports annuels de
vérification des comptes du projet. Au total 12 rapports trimestriels et 10 rapports annuels ont
été transmis à la Banque. Ainsi que les rapports d’audit des comptes pour les exercices de
1995 à 2002. L’audit des comptes des exercices 2003 et 2004 n’a pu être réalisé et la Banque
a demandé aux autorités guinéennes de les réaliser avant toute considération d’une deuxième
phase du projet. L’Emprunteur a également élaboré un rapport d’achèvement du projet, bien
que le format n’ait pas été respecté. Globalement, il convient de noter que l’Emprunteur a
rempli ses obligations en matière d’élaboration des rapports requis et de bonne qualité.
3.6.1 Le coût total du projet était estimé à l’évaluation à 17,07 millions UC et devait être
financés par le FAD (54 %), soit 10 millions UCF ou 9,21 millions UC, la BID (30 %), soit
5,18 millions UC, et le Gouvernement de la République de Guinée (16%). Le tableau 3.1
présente les décaissements du projet par catégorie et par source de financement.
3.6.2 Le décaissement des ressources du FAD, prévu à l’évaluation du projet sur 5 ans de
1994 à 1999, ont été effectués sur une période de 11 ans de 1994 à 2004. Le premier
décaissement des ressources du FAD a été effectué le 01 juillet 1994 et le dernier
décaissement a été enregistré le 20 avril 2004. Les décaissements au titre du FAD s’élèvent
au 30 juin 2004 à 8,37 millions UC, soit 90,88% du montant total du prêt FAD. Le reliquat du
prêt FAD, d’un montant de 0,84 million UC (9,12 %) a été annulé. Le prêt BID a été décaissé
à hauteur de 5,13 millions UC et la contribution du Gouvernement guinéen a été décaissée à
hauteur de 4,75 millions UC, soit un surcoût de 2,07. Le tableau 3.2 présente l’état comparatif
des décaissements prévisionnels et réels des ressources du projet.
3.6.3 Le taux de décaissement annuel par rapport au prévisionnels sont trop faible sous
l’effet des lenteurs de démarrage d’exécution et sous l’effet des différentes suspensions que le
projet a connu. Ce constat a été enregistré aussi bien pour les fonds FAD que ceux de la BID.
6
4.1.1 Le projet a connu un démarrage difficile et des suspensions répétées affectant les
acquisitions, les réalisations et les décaissements. Ceci étant, le projet a atteint la plupart des
objectifs de façon relativement satisfaisante. La stratégie de réalisation consistait à sous-
traiter l’exécution des activités du projet avec les services techniques décentralisés des
ministères concernés.
4.1.3 Le matériel roulant mis à la disposition des agents a contribué au transfert des résultats
des essais d’adaptation variétale obtenue par la recherche. Dans le domaine des infrastructures
socio-économique, la construction des aires de séchage, magasins, et décortiqueuses contribue
à réduire les pertes post-récoltes et facilite le traitement des produits agricoles par les femmes.
4.1.4 Le projet a réalisé le reboisement de 1062 ha sur 200 ha prévus, dont 364 ha en essences
forestières et 698 en espèces fruitières. Pour ce faire, 17 pépinières dont 10 villageoises et 7
agro-forestière on été installé. L’utilisation des espèces fruitières permet la génération des
revenus complémentaires. Les actions réalisées non prévues à l’évaluation sont : la mise en
place de 13 groupements forestiers et l’installation et la réhabilitation de 22 postes
pluviométriques. D’une manière générale, les actions entreprises se sont traduites par une
augmentation significative de la production et des rendements (cf. matrice du projet).
4.1.6 Pour l’amélioration de l’alimentation, 41,3 ha de pâturages ont été installés dans 24
villages pour la production des semences et deux agents ont été formés en complémentation
minérale. Le projet a réalisé 25 puits busés et 10 forages avec abreuvoirs contre 30 points
d’eau prévus. La promotion de l’embouche à travers le fonds de crédit pour un montant total
de 566.130.000 millions de francs guinéens pour la période 1995-2003 et la création 16
groupements. En plus, 678 coqs de race améliorée ont été distribués pour la promotion de
l’aviculture villageoise. Les actions prévues dans le domaine de l’amélioration de la
commercialisation du bétail ont été réalisées à 100%.
7
4.1.7 Les structures d’encadrement (SPRA, Vétérinaires privés) ont bénéficié des moyens
logistiques et équipements, et en produits et vaccins pour la réalisation des campagnes de
prémunition contre des maladies. La formation de 50 auxiliaires d’élevage équipés et de 1201
éleveurs a porté sur la santé animale de base. Deux éleveurs ont également reçu la formation
sur la fabrication de pierres à lécher ainsi que 31 femmes en matière de transformation
laitière (yaourt, beurre et fromage).
4.1.10 La culture du riz dans les bas-fonds aménagés a suscité un engouement du fait des
rendements meilleurs (4 à 5 tonnes/ha contre 1 tonne/ha en pluvial). Ceci s’est traduit par la
constitution de 124 groupements avec 4.147 exploitants pour la gestion des aménagements, la
maintenance des ouvrages et la commercialisation des produits agricoles. La promotion de
l’utilisation de la fumure organique à permis l’’intégration agriculture-élevage.
4.1.11 Le projet a réhabilité 500 km contre 318 km prévus, soit 157% par apport aux
prévisions et l’entretien de 120 km, soit 34%. Du fait de l’enclavement de la zone, Des
actions complémentaires non prévues à l’évaluation ont été réalisées avec l’accord du FAD et
de la BID. Elles ont porté sur ; la reconstruction de 181 km de pistes rurales et la construction
du pont de Dougbela (45 ml) à la frontière avec la Côte d’Ivoire sur le prêt FAD et le pont
Dion (72,18 ml) sur le prêt BID. Il a été constaté que la construction des pistes rurales et des
ponts a permis de désenclaver plusieurs villages. Cependant, les autorités guinéennes ont été
invitées à faire une allocation budgétaire pour l’entretien de ces pistes suite à l’utilisation
accrue par les véhicules de poids lourd.
4.1.12 Sur la base d’une convention, la mise en œuvre a été confiée au Crédit rural de Guinée
(CRG). A l’achèvement, 10 caisses ont été ouvertes et sont opérationnelles contre 6 prévues.
De 1995 à 2003, les crédits distribués ont évolué de 62,56 millions FG à 5,76 milliards de FG
en faveur de 24.056 bénéficiaires et l’épargne collecté est d’environ 1,25 milliards FG. Malgré
l’arrêt des activités du projet en décembre 2003, Elles continuent à octroyer les crédits et le
8
taux de recouvrement s’établit autour de 98%. Les caisses de crédit ont initiées un dynamisme
de développement et leur viabilité reste liée au fait elles constituent la seule source de crédit de
proximité pour les populations bénéficiaires.
4.1.13 La CEP été mise en place et dotée d’un Directeur du projet assisté par quatre cadres
nationaux. Ils ont bénéficiés de plusieurs stages de formation et participé à plusieurs
séminaires organisés par les bailleurs de fonds et de l’appui d’une assistance technique de 3
ans par le bureau SCET-TUNISIE. Les cadres nationaux ont été appuyés sur le terrain par les
structures décentralisées chargées de l’exécution des composantes du projet.
4.1.14 Tous les travaux de construction des bureaux de la CEP et des services préfectoraux à
Beyla et à Kérouané, les sept (7) logements à Beyla, l’antenne du projet à Conakry, ont été
réalisés et équipés conformément au rapport d’évaluation. Ces bâtiments nécessitent un
entretien et les autorités guinéennes ont été invitées à prendre les dispositions nécessaires.
4.1.15 L’établissement de la situation de référence et la mise en place du SIG ont été réalisés
en octobre 2000, soit 5 ans après le démarrage. En outre, la collecte périodique des données
fiables par composante n’a pu être réalisée et le dispositif de suivi-évaluation n’est pas
fonctionnel. Les données disponibles au niveau du Service National de Statistiques Agricoles
(SNSA) ne font aucune distinction entre les données du projet et les données nationales, ce
qui ne permet pas d’apprécier la contribution du PRODABEK dans l’économie nationale.
4.2.1 Le projet a été exécuté, par une CEP placée sous la Direction nationale de l’élevage,
(Agence d’exécution), relevant du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MAE) et dotée
du personnel prévu. Contrairement aux projets antérieurs, la stratégie de la CEP est de faire
exécuter les activités par les services techniques régionaux, disposant de l’expertise
nécessaires pour l’obtention de bons résultats en termes de performance et de durabilité. Cette
approche s’est avérée efficace et pourrait être utilisée à l’avenir pour l’exécution des projets
financés par la Banque, particulièrement dans le secteur du développement rural. La
programmation, et la gestion administrative et financière ont été globalement maîtrisées par
la Cellule et les différents audits n’ont pas décelé d’anomalies. Toutefois, le dispositif de
suivi-évaluation n’a pas été fonctionnel pour permettre le suivi des indicateurs du projet.
4.3.1 Les besoins du projet en personnel national ont été satisfaits dès le démarrage du
projet en 1995. L’Etat a mis à la disposition du projet 46 fonctionnaires, 7 cadres
intermédiaires et agents de bases et agents contractuels permanents et temporaires qui ont su
prendre en main leurs responsabilités. Un programme de renforcement des capacités a été
organisé à l’intention de la CEP et des structures impliquées dans l’exécution du projet. ils
ont permis au PRODABEK d’assurer de manière autonome son exécution à terme.
9
4.3.2 L’exécution des activités par les services techniques a contribué au renforcement des
capacités des services nationaux en termes de techniques de vulgarisation, d’appui à
l’agriculture et à l’élevage, d’aménagement des bas-fonds, de réhabilitation et d’entretien des
pistes rurales. 9 techniciens de la Direction Nationale du Génie Rural (DNGR) on été formés
par l’Assistance technique.
4.5.1 Il est prévu d’accroître les revenus des populations à travers une augmentation
substantielle de la production agricole. Ainsi, la recette par hectare de riz de bas-fonds devait
passer de 300.000 FNG à plus de 1.200.000 FNG à partir de la 3ème année. L’établissement
des comptes d’exploitation a donné les recettes brutes par type d’exploitation suivantes : (i)
riz de côte ou riz pluvial (1.500.000 FNG/ha) ; (ii) riz de bas-fonds avec semis direct
(2.500.000 FNG) ; et (iii) riz de bas-fonds repiqué (3.500.000 FGN). Ceci confirme la
rentabilité financière des exploitations après aménagement des bas-fonds
4.6.1 Le taux de rentabilité économique interne à l’évaluation est estimé à 19,40%. Ce taux
était basé sur les productions agricoles et animales additionnelles et les avantages générés par
la réhabilitation des pistes rurales. L’estimation du taux de rentabilité à l’achèvement n’a pas
été possible à cause de non disponibilité de données spécifiques au projet. Cependant, sur la
base des interviews organisées avec les populations bénéficiaires, les avantages économiques
des activités mises en œuvre peuvent répondre aux projections de la mission d’évaluation.
4.6.2 En outre, les activités du projet ont suscité le développement d’importantes activités
en amont et en aval du secteur agricole dont le commerce, le transport, la formation, les
services et le crédit.
10
5.1.1 L’impact du Projet sur la réduction de la pauvreté est très significatif dans la zone qui
n’a connu aucune intervention depuis l’indépendance du pays en 1958. Les incidences
sociales ont été constatées lors de la mission d’achèvement à travers les différents
témoignages des populations lors des visites de terrain. Ces effets ont également été analysés
lors de la mission post-évaluation de la BID. La réhabilitation des pistes rurales et la
construction de deux ponts ont permis le désenclavement des villages et l’intensification des
échanges entre les différentes zones du projet, entraînant une nette amélioration des conditions
de vie des bénéficiaires.
5.1.2 En dépit de l’absence d’activités spécifiques, le projet a eu des impacts positifs directs
et indirects sur les conditions de vie de la femme. En effet, l’appui aux activités d’embouche
de l’aviculture et du développement des cultures maraîchères constituent essentiellement des
activités féminines. Le Projet a aussi contribué à la satisfaction des besoins alimentaires grâce
à l’accroissement des productions agricoles et animales et à l’amélioration de l’alimentation
en eau potable pour plus de 16.000 personnes, permettant un allègement des tâches
domestiques et amélioration de la santé des populations bénéficiaires. Le Projet a
indéniablement eu des incidences sociales importantes, à travers les actions de renforcement
des capacités de plus de 400 organisations structurées avec plus de 5.168 membres encadrés.
6. DURABILITE DU PROJET
7.2.2 Les rapports trimestriels d’avancement ont été régulièrement fournis à la Banque ainsi
que les rapports d’audit pour les exercices de 1995 à 2002 à l’exception des exercices 2003 et
2004. A cet égard, les autorités ont pris l’engagement lors de la mission d’achèvement de
réaliser l’audit des comptes pour les deux exercices et de transmettre les rapports y afférents à
la Banque. L’Emprunteur a également fourni le rapport d’achèvement en 2004 et a honoré
tous ses engagements auprès de tous les prestataires de services, les entrepreneurs et les
fournisseurs sur la base des contrats et conventions dûment signés avec le Projet. Au terme du
projet aucune réclamation n’est à déplorer aussi bien sur le prêt FAD que le prêt BID. La
performance de l’Emprunteur a été globalement satisfaisante.
Malgré l’important retard accusé (5 ans) dans son exécution et au vu des résultats
enregistrés, le PRODABEK peut être considéré comme un projet réussi. Il a réalisé, voire
dépassé la plupart des objectifs visés à l’évaluation. Ainsi, les réalisations du Projet ont jeté
les bases d’un développement durable à consolider. Enfin, la stratégie du projet d’impliquer
fortement les services techniques décentralisés dans l’exécution a énormément contribué à la
réussite du projet. La performance globale du projet moyenne à satisfaisante (2,62/4).
12
9.1 Conclusions
9.1.1 Le projet PRODABEK a connu cinq ans de retard dans son exécution. La date de
clôture du projet initialement fixée au 31 décembre 1999, a été prorogée trois fois suite au retard
enregistré dans la satisfaction des conditions, mais essentiellement aux suspensions répétées (19
mois en tout) et à la reprogrammation des pistes rurales. La date du dernier décaissement est
intervenue le 30 juin 2004. En dépit de ce retard, les objectifs du projet ont été atteints voir même
dépassés grâce à une participation active des services décentralisés de l’Etat et des populations
bénéficiaires. Les principales actions prévues ont été réalisées, notamment la construction des
infrastructures diverses, le reboisement, la protection sanitaire animale, l’aménagement des bas-
fonds, la réhabilitation des pistes rurales et la construction des deux ponts de Dougbela et de
Dion, la mise en place d’un système de crédit et la formation du personnel et des bénéficiaires.
(vii) La sélection des entreprises doit être basée sur les capacités financières et techniques
afin d’éviter des retards dans l’exécution des marchés.
9.3 Recommandations
à la Banque :
(i) envisager la mise en œuvre d’une seconde phase, en tenant compte du potentiel
agricole de la région, afin de consolider les acquis du projet et d’initier un nouvel élan
pour le développement d’une zone longtemps délaissée à son triste sort ;
(ii) de prendre en compte l’expérience réussie du PRODABEK en matière de crédit rural
de façon à reproduire cette expérience dans les zones similaires ;
(iii) renforcer l’implication des populations bénéficiaires dans la mise en œuvre, la gestion
et l’entretien des infrastructures sociocommunautaires de bases afin d’assurer les
conditions nécessaires de durabilité des acquis du projet ;
(iv) considérer certaines espèces fruitières dans les activités de reboisement et de
conservation afin de renforcer les actions visant l’amélioration des revenus, de la
situation nutritionnelle et de l’amélioration du cadre de vie des populations ;
à l’Emprunteur :
(i) prendre les dispositions nécessaires en vue de la réalisation d’une étude préliminaire
relative à la deuxième phase du projet dont le rapport pourra être transmis à la Banque
pour considération ;
(ii) mettre en place un dispositif d’entretien avec les bénéficiaires et les services
compétents de l’Etat pour assurer dans les meilleurs délais l’entretien des points
critiques des pistes rurales qui n’ont bénéficié d’aucun entretien depuis leur réception
en 2001 ;
(iii) prendre les dispositions nécessaires pour protéger le patrimoine du projet, notamment
en ce qui concerne l’entretien des bureaux, des logements, des équipements ainsi que
le gardiennage y afférent ;
(iv) continuer à assurer sur le terrain, par le biais des services techniques décentralisés le
suivi des activités du projet et l’accompagnement des producteurs, de façon à
maintenir la dynamique engagée et renforcer la durabilité des différentes actions
initiées par le projet ;
(v) promouvoir l’agroforesterie en vue de pérenniser les actions de reboisement
indispensable dans les zones dénudées dans le cadre de la lutte contre la
désertification et d’améliorer le cadre de vie des populations bénéficiaires;
(vi) veillez à la mise en place de système de suivi-évaluation et des dispositifs adéquats de
collectes de données afin de lieux évaluer les résultats et les impacts socio-
économiques et environnementaux des projets de développement,
(vii) continuer l’appui au Crédit Rural en Guinée en vue de poursuivre la pérennisation
engagée pour le volet crédit du PRODABEK à travers l’application et le suivi
rapproché du protocole d’accord établis avec ce dernier ;
(viii) renforcer la capacité technique et financière des entreprises locales.
Annexe 1
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REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET DE DEVELOPPEMENT AGROPASTORAL DE BEYLA-KEROUANE
Rapport d’Achèvement
Carte de Localisation de la Zone du projet
Mise en culture des superficies 21.954 ha de riz de coteau, 1000 ha de 35.194 ha de riz de coteau, Plus de 100%.
vivrières avec apport de semences riz de bas-fonds (en 2 cultures), 1780 1990 ha de riz de bas-fond,
sélectionnées, d’engrais et de ha de maïs, 1070 ha de niébé, 2500 ha 2566 ha de maïs, 2566 ha de
produits phytosanitaires d’arachide, 1070 ha d’igname, 1070 niébé, 2715 ha d’arachide,
ha de patate douce, 3920 ha de fonio, 4613 ha d’igname, 13330 ha de
4300 ha de manioc et 250 ha de Patate douce, de 9308 ha fonio,
légumes en bas-fonds sont emblavés 6278 ha de manioc et 4580 ha
en année 5du projet. de légumes en 2003
L’élevage est intensifié avec 4 aires d’abattage, 30 points d’eau et 4 25 puits busés et 10 forages 10 forages ont été
apport d’intrants et meilleure marchés à bétail sont construits avec abreuvoirs, soit 35 points réalisés à la
gestion des troupeaux d’eau et 4 marchés à bétail demande des
bénéficiaires sans
1.000 bœufs de labour et 1.000 poules 28.613 bœufs de labour ont été point d’eau potable
pondeuses sont achetés à crédit par les identifiés. 60 paires de bœufs avec l’accord du
éleveurs dressés aux techniques de FAD, soit plus de
culture attelée méconnues des 100
paysans (hersage, binage, semis
et transport). 678 coqs de race Le dressage des
améliorée ont été distribués aux bœufs à la culture
paysans en remplacement des attelée a été
poules abandonné car la
technique est bien
3.2.3 Des intrants d’élevage sont Un montant total de 566 connue des paysans,
vendus à crédit aux éleveurs millions GNF a été octroyé en l’expérience n’a pas
crédit aux éleveurs entre 1995 été concluante
et 2003 pour les activités
d’embouche bovine et ovine
La Recherche/Développement Une U.E.P est installée dans chaque 182 unités d’expérimentation Plus de 100%
permet d’améliorer les variétés et préfecture, soit 6 au total paysannes et 2 points d’essai
techniques culturales ont été installés
Les mesures anti-érosives et de 200 ha de boisement sont reboisés 1061,5 ha reboisés dont 363,5 Plus de 100%
protection de l’environnement ha en essences forestières et
sont mises en place 698 ha en essences fruitières
Le programme de formation est Les différents agents et les 90 cadres, 111 agents, 342 Objectif non fixé à
réalisé dans les centres groupements de producteurs reçoivent éleveurs et 4836 agriculteurs l’évaluation
spécialisés les formations prévues ont reçus les formations
prévues
Le Crédit Rural, la DPRE et le Le Crédit Rural ouvre 3 caisses par 10 caisses ont été installées 167%
BTGR ont exécuté les actions qui préfecture et distribue le crédit dont 6 Beyla et 4 à Kerouané et
leur reviennent opérationnelles
La zone est désenclavée 318 km de pistes sont réhabilités et 500 km de pistes rurales
entretenus réhabilités, 120 km de pistes 157%
entretenus et 2 ponts construits
dont l’un sur le Dion et l’autre
sur le Dougbéla
La Coordination et le suivi sont La Cellule de gestion est installée à La Cellule de gestion créée et 100%
assurés par la Cellule de gestion Beyla avec une antenne à Conakry opérationnelle à Beyla avec
antenne à Conakry
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET DE DEVELOPPEMENT AGROPASTORAL DE BEYLA-KEROUANE
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET DE DEVELOPPEMENT AGROPASTORAL DE BEYLA-KEROUANE
Performance de l’exécution du projet
Performance de la Banque
Résultats du projet
3. Durabilité 2,75
i) Engagement continu de 3 Le gouvernement est engagé à soutenir
l’emprunteur et développer les acquis du projet, mais a
besoin d’être accompagné par les
partenaires.
ii) Politique environnementale 4 Appropriée car très bonne prise en
charge des questions environnementales
par la mise en place comités de gestion
environnementale villageoise et de
reboisement.
iii) Cadre institutionnel 2 Le cadre institutionnel moyennement
approprié.
iv) Viabilité technique et dotation en 3 Modèle très efficient d’exploitation des
effectifs sols et protection de l’environnement
v) Viabilité financière et mécanismes 3 Les aménagements de bas-fonds ont
de recouvrement des coûts permis des cultures de contre saison sur
près de 762 ha, notamment. le riz et
l’horticulture. Le Projet a pu ainsi créer
des emplois et générer un accroissement
des revenus annuels variant de 1.500.000
à 3.500.000 FGN par hectare.
vi) Viabilité économique 2 Le Projet est économiquement viable. Il
a permis l’accroissement des productions
céréalières et animales et des revenus
monétaires des populations bénéficiaires.
Mais en l’absence des donnes fiables, le
TRE à l’achèvement ne peut être calculé
vii) Viabilité environnementale 3 Optimale
viii) Continuité de l’exploitation et de 2 Les comités de gestion des ouvrages ont
l’entretien (disponibilité des fonds été créés et formés. Cependant, les
pour couvrir les charges récurrentes, moyens financiers font défaut surtout
des devises, des pièces de rechange, pour l’entretien des pistes et ponts. La
des ateliers, etc.) durabilité est assurée pour le crédit rural
et les ouvrages de la riziculture des bas-
fonds.
4. Taux de rentabilité économique 2 Estimé à 19,40% à l’évaluation, ce taux
ne peut pas être évalué à l’achèvement
par manque de données pertinentes.
TOTAL 10,5
Evaluation globale des résultats 2,62 Satisfaisante
Annexe 5
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PROJET DE DEVELOPPEMENT AGROPASTORAL DE BEYLA-KEROUANE
Rapport d’Achèvement
Matrice des recommandations et des mesures de suivi
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Rapport d’achèvement