Ec 6eme

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PROGRAMME E.C.

6e

CHAPITRE I : LE MILIEU PROCHE


Leçon 1 : La famille, cellule de base de la société : évolution et problèmes 2 H
Leçon 2: Le quartier : historique, description et organisation 2 H
Leçon 3 : Le village : historique, description et organisation 2 H
Leçon 4 : L’établissement scolaire : Historique, Organisation et fonctionnement (insister sur
le Règlement Intérieur, le Conseil de gestion, le Projet d’Etablissement, le partenariat) 3 H
A.C. Dossier sur l’Association Sportive et Culturelle du quartier ou du village 2 H
A.C. Dossier sur le foyer socio-éducatif et les clubs de l’établissement 2 H

CHAPITRE II : LES STRUCTURES DECENTALISEES DE LA LOCALITE


Leçon 5 : La Commune Rurale : structure et fonctionnement 1 H
Leçon 6 : La Commune de plein exercice : structure et fonctionnement 1 H
Leçon 7 : La commune : historique et fonctionnement (étudier la commune la plus proche)
A.C. Enquête sur la mairie d’arrondissement, la mairie de ville ou la communauté rurale 2 H

CHAPITRE III : NATION, PATRIE ET CITOYENNETE


Leçon 8 : La nation : définition, symboles 2 H
Leçon 9 : Patrie et patriotisme 2 H
Leçon 10 : La notion de citoyenneté 1 H
Leçon 11 : Droits et devoirs du citoyen 2 H
L1 LA FAMILLE CELLULE DE BASE DE LA FAMILLE EVOLUTION ET
PROBLEMES

INTRODUCTION
Contrairement à d’autres civilisations comme celle des Européens où l’individu est parfois
seul, au Sénégal chaque citoyen se définit et se rattache par rapport à une famille.

I. L’organisation de la famille au Sénégal


La famille est un groupe social uni par les liens de parenté ou du mariage, présent dans toutes
les sociétés humaines. Idéalement, la famille fournit protection, sécurité et socialisation à ses
membres. La structure de la famille et les besoins auxquels elle correspond varient d'une
société à l'autre.
Au Sénégal toutes les personnes qui portent souvent le même nom appartiennent à la même
famille. Elles forment un cadre qui peut alors prendre le nom de famille. Exemple :
Ndiayène, Ndiobène, Thiamène, etc.
La solidarité des différentes familles se manifeste à l’occasion de cérémonies telles que le
mariage, une naissance, un décès. La communauté d’origine, l’usage du même nom, le devoir
de solidarité fondent ce qu’on appelle la solidarité qui est extrêmement importante au
Sénégal. Ainsi on distingue la famille naturelle fondée sur les liens du sang et la famille par
alliance liée au mariage, et la parenté proche de la parenté éloignée. C’est ce qui fait qu’au
Sénégal la famille est étendue, et un parent est un autre moi-même que je dois respecter.
II. Les devoirs au sein de la famille sénégalaise
Après le devoir de solidarité, il faut noter d’autres devoirs qui sont :
le devoir de respect : il consiste d’abord à respecter le nom que je porte afin de préserver
le prestige et la dignité du nom ;
le devoir d’assistance : chacun doit contribuer financièrement ou matériellement en cas de
joie ou de malheur pour trouver une solution aux problèmes ;
le devoir d’accueil et d’hospitalité : il consiste à recevoir les parents chez soi, avoir la
patience, de partager les repas avec eux et surtout de les écouter,
le devoir de présence : la participation matérielle doit s’accompagner d’une présence
physique. C’est la chose à laquelle la société africaine attache la plus haute importance («
l’homme est le remède de l’homme » dit le proverbe wolof), Ces devoirs qui s’imposent à la
famille évitent l’anarchie, le désordre, la paresse, et instaurent la paix et l’entente.
III. Evolution
La composition de la famille dans les sociétés modernes a subi de profondes modifications.
Les familles élargies sont remplacées par des familles nucléaires. Ces changements sont liés
à la transformation du rôle des femmes dans la société. Avec les méthodes de contraception et
la crise économique, les familles se réduisent de plus en plus. Il faut y ajouter les phénomènes
mondiaux tels l’homosexualité, le concubinage et le lesbianisme qui portent atteinte à la
structure traditionnelle de la famille.
Cependant, la famille a beau être aujourd'hui éclatée, dispersée et en crise, elle reste une
structure fondamentale des sociétés. À cet égard, un des paradoxes inattendus de la crise
économique aura été la revalorisation de la famille comme structure d'aide et de soutien lors
des études et de la rentrée des enfants dans le monde adulte. Il n'est pas rare, de nos jours, de
voir des jeunes vivant encore chez leurs parents après vingt-cinq ans.
CONCLUSION
Tous les membres d’une même famille sont tenus de respecter le même code d’honneur, c’est-
à-dire de respecter les mêmes engagements, de s’imposer la même rigueur morale, les mêmes
interdits.
L2 LE QUARTIER

Le quartier est une subdivision de la ville.


Mon quartier s’appelle…………………………………………………………………….
Il est créé en ……….. par …………………..…………… et est situé dans la
zone/localité…………………………………………………………………………..
La population composée en grande majorité de ……………..……… et est estimée à
………………………….d’habitants. Elle s’adonne à des activités de
……………………………………………………………………………………………… .
L’habitat est de type ………………………………… On y trouve (équipements et
infrastructures). ………………………………………………… Les principaux acteurs de
développement sont
……………………………………………………………………………………………..
Notre quartier est dirigé par un délégué de quartier qui s’appelle
……………………………………… Sa mission consiste à
………………………………............................................................................................. Il est
choisi parmi les populations résidentes du quartier et nommé par …………………. Il assure
plusieurs fonctions : il délivre le certificat de domicile, il est chargé des mesures d’hygiène,
des opérations de redistribution du courrier, de perception de certains impôts, de recensement
administratif, etc. Dans le quartier interviennent des ONG, des associations, des services
publics dans les domaines suivants :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………
Les problèmes du quartier sont :
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………
L3 LE VILLAGE

INTRODUCTION
Un village est un groupe d’habitations peu nombreuses. Les villages sont différents selon les
régions. Les plus nombreux regroupent des concessions familiales groupées en quartiers.

I. L’importance du village
Les villages sont nombreux au Sénégal et regroupent 70 % de la population. Un village est
donc un lieu d’habitation d’un groupe restreint d’hommes. Les villageois appartiennent en
général à la même ethnie, au même clan ou à la même famille traditionnelle.

II. L’activité économique


Les villageois sont surtout des cultivateurs, des éleveurs, des pêcheurs. Dans la plupart des
régions, ils associent plusieurs activités (pêche, agriculture et élevage dans les îles du Saloum,
pêche et agriculture dans la vallée du fleuve Sénégal). Ces activités sont essentiellement
vivrières.
Le développement des activités artisanales féminines (broderie, couture, tissage, etc.)
augmente les revenus ruraux.

III. Le chef de village


Le chef de village est choisi parmi les plus anciens au sein d’une famille déterminée. Il a pour
rôle de diriger les débats qui réunissent les anciens. Lorsque les décisions sont à prendre, il est
l’intermédiaire entre l’administration et les populations.
Le chef de village est chargé de faire appliquer les décisions de l’autorité. Le chef de village
est un agent d’exécution chargé d’appliquer et de faire appliquer la politique définie par le
gouvernement et l’administration.

CONCLUSION
Le chef de village joue un rôle important entre l’administration et les administrés. Son
autorité est reconnue par tous ; il représente la tradition dans l’administration moderne
L4 MON ETABLISSEMENT SCOLAIRE

INTRODUCTION
Mon établissement s’appelle……………… il est situé dans le quartier de………., dans la
localité de ………. Il est limité (donner les limites géographiques de l’établissement). Le plan
de mon établissement est un plan en …. Il abrite (nombre de bâtiments) disposés en …….
Chaque bâtiment comporte ………..de classes. Mon établissement dispose aussi d’un CDI, un
réfectoire, Au centre de l’établissement se trouve un terrain de sport….

I. L’école et les élèves


Un établissement scolaire est un milieu conçu et organisé pour transmettre aux élèves des
connaissances, des attitudes et des aptitudes. Les élèves doivent veiller à la propreté de
l’école, à son embellissement, à sa bonne réputation en cultivant l’excellence. Ils doivent
surtout respecter le règlement intérieur qui est un ensemble de règles ou d’articles propres à
chaque établissement pour garantir son bon fonctionnement et sa bonne discipline.

II. L’administration de l’école


L’école est dirigée par un principal qui coiffe l’ensemble du personnel. Il organise les
enseignements (emploi du temps, service....), préside les conseils et fait appliquer le
règlement intérieur. Il est assisté par un ou des surveillants. Qui s’occupe des tâches
administratives. Les professeurs ont la charge du travail pédagogique. Leur première mission
est l’enseignement qui peut être accompagné par des tâches d’animation ou d’éducation
(foyer, clubs divers....).

III. Conseils et réunions


1. Le conseil de classe.
À la fin du premier semestre, le principal, les surveillants et les professeurs de la classe se
retrouvent pour se prononcer sur le travail des élèves (tableau d’honneur, encouragement,
avertissement, blâme). À la fin de l’année ils se concertent de nouveau pour décider de
l’orientation de l’élève (passage, redoublement, exclusion).

2. Le conseil de discipline.
Il ne se réunit qu’en cas de faute grave reconnue de l’élève. Il prononce des sanctions pouvant
aller jusqu’à l’exclusion.

3. Les rencontres Parents-Ecole.


Elles sont l’occasion pour les parents de prendre contact avec chaque professeur. Ils
engrangent des informations sur le travail, le comportement et les progrès de l’enfant.
C’est la rencontre entre l’école et la famille.

CONCLUSION
Le collège, lieu de travail, de rencontres, permet d’acquérir des connaissances, de
développer des compétences, et de nous épanouir.

ACTIVITES DE CONSOLIDATION

Dossier sur l’Association Sportive et Culturelle du quartier ou du village


Dossier sur le foyer socio-éducatif et les clubs de l’établissement
L5 LA COMMUNE RURALE

INTRODUCTION
La Communauté rurale est une division administrative créée pour permettre la
décentralisation et la participation des populations à leur développement.

I. Structures.
La Communauté Rurale est créée par la loi de 1972 et modifiée par la loi de
1992 portant sur la décentralisation. Aujourd’hui, avec l’acte III de la
décentralisation, on ne parle plus de Communauté rurale mais de Commune
Rurale.
La Commune Rurale « est constituée par des villages appartenant au même
terroir, unis par une solidarité résultant notamment du voisinage, possédant des
intérêts communs et capables ensemble de trouver les ressources nécessaires à
leur développement ».

II. Fonctionnement.
La Communauté Rurale ou Commune Rurale est administrée par un Conseil
Rural dont les membres sont élus au suffrage universel direct. Les conseillers
ruraux élisent en leur sein un Maire qui est l'organe exécutif de la
Communauté Rurale. Il est aidé dans sa mission par des Adjoints, un secrétaire
et d’autres agents.
Le Maire est un officier d’état-civil. Il est chargé d'exécuter les délibérations du
conseil rural qui sont approuvé par le sous-préfet, représentant de l’Etat.
Le conseil rural s’occupe du développement économique, social et culturel de la
communauté rurale à travers des plans locaux de développement.

CONCLUSION
La Commune Rurale est un démembrement de l’Etat crée pour permettre aux
populations de participer pleinement au développement de leurs localités.
L6 LA COMMUNE DE PLEIN EXERCICES

INTRODUCTION
La Commune de Plein Exercice correspond à l’Arrondissement qui est une subdivision
administrative venant après le département.

I. Structure de la commune de plein exercice.


L’arrondissement est la division administrative qui vient juste après le département. Il
correspond aux anciens cantons de l’époque coloniale. Il est formé par un ensemble de
communes et de communes rurales.
Les Arrondissements du Sénégal sont au nombre de 133 depuis 2008. Aujourd’hui, avec
l’Acte III de la décentralisation, on parle de Commune de Plein Exercice.

II. Fonctionnement
La Commune de plein exercice est dirigée par un Sous-préfet qui représente l'État. Il
coordonne les services civils dans l'arrondissement et contrôle l'action des présidents de
conseils ruraux.
Le Comité Local de Développement (CLD) est un organe consultatif présidé par le sous-
préfet ; il regroupe tous les acteurs intervenant dans l’arrondissement.
Le Centre d’Appui au Développement Local (CADL) est un service public qui a pour rôle
d’étudier tous les projets d’équipements sociaux (exemple : case de santé, école, etc.)

CONCLUSION
La commune de plein exercice est une petite société qui a son existence propre. Elle participe
à l’amélioration du cadre de vie de sa population.
L7 LA COMMUNE EVOLUTION ET FONCTIONNEMENT

INTRODUCTION
La commune est une collectivité locale qui regroupe autour du périmètre d'une même
localité, des habitants unis par une solidarité résultant du voisinage et désireux de traiter de
leurs propres intérêts.

I. L’évolution des communes au Sénégal.


Pour créer une commune, il faut remplir deux conditions : l'existence d'une de ressources
propres nécessaires à l'équilibre du budget et d’une population d’au moins 1 000 habitants.
Depuis leur création les communes ont considérablement évolué. Au Sénégal les premières
communes ont été créées à la fin du XIXe siècle par l'administration coloniale, notamment
celles qui sont désignées par l'appellation « Quatre communes » – c'est-à-dire Saint-Louis,
Gorée, Dakar et Rufisque. Les habitants des quatre communes étaient considérés comme des
citoyens français.
Entre 1904 et 1955 se sont développées les communes mixtes. Une commune mixte est une
commune qui est dirigée par une commission municipale (maire) et une commission
administrative.
En 1960 toutes les autres communes du Sénégal deviennent à leur tour des communes de
plein exercice. Actuellement le Sénégal compte 115 communes.

II. Fonctionnement des communes.


La commune est administrée par le Conseil Municipal et par le Maire, assisté de ses adjoints
et d'un Secrétaire municipal.

1) Le Conseil municipal
C’est l’organe délibérant de la Commune. Il a pour mission d'assurer à l'ensemble de la
population, les meilleures conditions de vie possibles.

2) Le Maire
Il est l’organe exécutif de la commune, il est élu parmi les membres du Conseil Municipal
pour une durée de 5 ans. Le Maire est responsable de la mise en œuvre de la politique de
développement économique et social définie par le Gouvernement. Le maire prépare et
propose le budget de la commune, il ordonne les dépenses. Le maire apporte assistance aux
lieux de culte et aux nécessiteux, il veille aussi à la protection de l’environnement ; il joue le
rôle d’officier de l’état civil. L’école est placée sous la responsabilité de la commune et la
mairie octroie des bourses et aides scolaires aux élèves et des secours aux indigents.
3) Le représentant de l'État
Le Préfet, représentant de l'État dans la commune, veille à la sauvegarde des intérêts
nationaux, au respect des lois et de l'ordre public dans le territoire de la commune.
4) Les Délégués de quartier
La commune est subdivisée en plusieurs quartiers à la tête desquels se trouvent les délègues
de quartiers nommés par le Maire. Ils exercent le double rôle de représentant de l'État et de la
commune.
CONCLUSION
La commune est devenue aujourd’hui un cadre de lutte pour le développement socioculturel
et économique de ses populations.

ACTIVITES DE CONSOLIDATION
Enquête sur la mairie d’a
rrondissement, la mairie de ville ou la communauté rurale

L7 LA NATION

INTRODUCTION
La nation se définit comme un ensemble de personnes vivant sur un même territoire, lié par
la même histoire et ayant le commun vouloir de vivre en commun.

I. Les fondements de la nation sénégalaise.


La nation sénégalaise a une origine commune. La vallée du fleuve Sénégal est considérée
comme le premier foyer de peuplement du Sénégal et le berceau de la nation sénégalaise.
L’entente, la coexistence pacifique et la solidarité entre les membres de notre nation
s’expliquent par les liens fraternels entre les ethnies. En plus l’islam et le christianisme
enseignent la tolérance et l’amour du prochain. Après l’indépendance du Sénégal en 1960, les
différentes ethnies ont décidés de vivre ensemble sur un même territoire en élaborant une
constitution, en choisissant un gouvernement et des symboles (drapeau, hymne, devise,
sceaux).

II. Les symboles de la nation sénégalaise.


a. la Devise.
Elle se résume en trois mots simples : Un peuple, un but, une foi. Nous formons un peuple
uni dans la joie et dans la peine, conscient d’avoir fait de grandes choses ensemble. Ce qui
nous lie est largement supérieur de ce qui nous singularise et nous divise.
Un but parce que nous aspirons tous à un bien-être et projetons ensemble des lendemains
meilleurs et un avenir à construire ensemble dans la paix, la justice, la solidarité et l’égalité
sans distinction de race d’ethnie ou de religion. Enfin notre foi en l’être suprême est un de nos
atouts et nous ne ratons jamais l’occasion de le démontrer à l’occasion des fêtes religieuses.
b. le Drapeau National.
Il est le symbole de notre indépendance, elle traduit l’unité et la cohésion de tous les fils de la
nation. Il est composé de trois bandes verticales d’égales dimensions et de couleur vert jaune
et rouge frappé d’une étoile verte au milieu du jaune.
Chaque couleur est chargée de représentations symboliques, plus ou moins imaginaires :
 Le vert symbolise la nature la fécondité, c’est aussi la couleur de l’islam et de l’espoir
chrétien.
 Le jaune évoque le bonheur la prospérité la joie de vivre en paix.
 Le rouge rappelle le sang versé par nos ancêtres dans plusieurs circonstances pour
l’honneur de notre patrie.
c. L’hymne National.
L’hymne national du Sénégal est composé de 5 couplets comprenant chacune des strophes.
Les paroles sont l’œuvre de feu Léopold Sédar Senghor et la musique Herbert PEPPERT.
Plusieurs thèmes y sont évoqués : la joie née de l’indépendance, celui de l’union nationale,
l’enracinement dans nos valeurs et l’ouverture aux autres, la générosité la paix le travail le
dialogue l’unité.
CONCLUSION
La nation sénégalaise est unie par plusieurs valeurs dont la solidarité et la téranga. Nous
devons conserver ces valeurs et être des patriotes.
L8 PATRIE ET PATRIOTISME

INTRODUCTION
Chaque citoyen, au sein d’une nation, doit aimer sa patrie et être de ce fait un patriote.

I. Définitions.
La patrie est le pays dans lequel l'on naît ou dont on est citoyen et auquel on se sent attaché,
considéré comme l'incarnation des valeurs nationales.
Le patriotisme est le sentiment d’attachement à la communauté nationale à laquelle on
appartient, par naissance ou par choix ; ce sentiment s’exprime notamment au travers de la
volonté de défendre cette communauté contre les agressions extérieures. Le terme patriotisme
fait d’abord référence à la patrie, le « pays du père », c’est-à-dire un territoire défini par des
frontières, auquel nous lie un sentiment d’appartenance, qui puise moins dans la raison que
dans l’émotion.
Le patriotisme exalte la citoyenneté, l’ensemble des droits civiques qui permettent de
participer à la gestion des affaires publiques, mais également les devoirs que chaque citoyen a
envers un pouvoir qui émane de lui et le représente.

II. Comment se manifeste le patriotisme ?


Être un patriote c’est être toujours prêt à défendre les couleurs de sa nation, de sa patrie.
Plusieurs exemples sont possibles :
- Le soldat qui va à la guerre et qui risque d’y laisser la vie pour défendre l’honneur de son
pays est un patriote. La devise des forces armées c’est « on nous tue, on ne nous déshonore
pas » ;
- Le sapeur-pompier qui brave les flammes pour sauver des citoyens est un grand patriote. Sa
devise est « sauver ou périr ».
- Les sportifs qui participent à des compétitions internationaux sont des patriotes et
représentent leur pays à l’étranger.

CONCLUSION
Tous les citoyens doivent être des patriotes. Ce fort sentiment d’appartenance à la même
patrie doit être cultivé en chacun de nous.
L8 LA NOTION DE CITOYENNETE

INTRODUCTION
Tout individu qui vit dans une nation donnée, s’il remplit certaines conditions, en est un
citoyen.

I. Définition.
La citoyenneté désigne l’appartenance à une communauté politique, qui est organisée
autour de l’État. Elle implique des droits et des devoirs. L’ensemble des citoyens partage en
effet un objectif commun : agir collectivement pour améliorer les conditions de vie de tous.
La première condition pour être citoyen sénégalais est d’avoir la nationalité sénégalaise.
La citoyenneté fournit une identité collective, qui est alimentée par une histoire commune,
l’usage d’une même langue, la soumission aux mêmes lois, le partage des mêmes valeurs
démocratiques. La fierté d’appartenir à cette communauté (le sentiment national) est sans
cesse alimentée par l’affirmation régulière de la volonté de vivre ensemble. Cette volonté se
concrétise lors des élections ou lors de l’acquittement des impôts par exemple.

II. Que renferme la notion de citoyenneté ?


La citoyenneté implique un certain nombre de valeurs et de comportement : la discipline,
l’honnêteté, la tolérance, la persévérance, la solidarité etc. Les droits du citoyen découlent de
sa participation à la vie politique. Parce qu’un citoyen possède le droit de vote et qu’il peut
être élu, il contribue à l’élaboration des lois.
En contrepartie, il a l’obligation de se plier à ces mêmes lois, qui expriment la volonté
collective (celle de la majorité) et non les intérêts de chacun en particulier. Les droits du
citoyen sont donc indissociables des obligations envers l’État et envers les autres.
Toutefois, s’il faut être citoyen pour avoir des droits politiques, tout homme a, par nature, des
droits fondamentaux. Ces droits concernent la liberté sous tous ses aspects (liberté d’aller et
de venir, de pensée, d’opinion, d’expression, d’association, de la presse, etc.). On parle de
droits-liberté pour désigner ces droits de faire quelque chose. Le droit à l’instruction fait
également partie de ces droits fondamentaux : l’instruction est en effet indispensable pour que
l’individu et le citoyen puissent exercer les libertés dont il dispose. La notion de citoyenneté
s’étend bien au-delà de la participation à la vie politique et l’obéissance à la loi. Un citoyen se
doit à tout moment de se sentir pleinement responsable du bon fonctionnement de la société
dans laquelle il vit. C’est pourquoi la notion de citoyenneté est indissociable de celle de
civisme. Faire preuve
de civisme au nom de la solidarité et de l’intérêt général est un devoir : respecter
l’environnement, ne pas abîmer les biens communs (dans les trains, à l’école, dans les jardins
publics ou les forêts) ou encore être solidaire des citoyens les plus fragiles, comme les
personnes âgées ou les personnes handicapées.
L9 DROITS ET DEVOIRS DU CITOYEN

INTRODUCTION
La nation ne peut exister si ses composants, autrement dit si les populations ne sont pas fixées
sur leurs droits et leurs devoirs. Au Sénégal, les droits et devoirs de chaque citoyen sont
garantis par la Constitution.

I. Les droits.
Le citoyen sénégalais bénéficie d’un certain nombre de droits qui lui garantissent les libertés
fondamentales : Les principaux droits sont :
 La liberté d’opinion c'est-à-dire, dire ce que l’on pense librement sans craindre poursuivie ;
 Le droit à l’information, c’est savoir ce qui se passe dans le pays et hors du pays ;
 Le droit à la liberté d’association ;
 La liberté de déplacement ;
 Liberté de culte, c’est le droit de choisir sa propre religion en âme et conscience ;
 Le doit à la santé ;
 Le droit à l’éducation etc.

II. Les devoirs.


Le citoyen est aussi assujetti à un certain nombre de devoirs.
 Le devoir de respecter sa patrie ;
 Le devoir de respecter les institutions mises en place par l’autorité ;
 C’est aussi un devoir pour le citoyen de participer à la vie politique du pays ;
 Il doit aussi participer au développement économique du pays et à la prospérité du pays.

CONCLUSION
Chaque citoyen est conscient aussi de son appartenance à la nation sénégalaise ce qui
implique aussi le respect des droits et des devoirs définis par la constitution

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