Livre SVT MR Ignace 3ème
Livre SVT MR Ignace 3ème
Livre SVT MR Ignace 3ème
1- Actions de la température :
a) Le froid :
Les microbes résistent aux basses températures, le froid ne les tue par 0°C la
multiplication microbienne est arrêtée et les microbes prennent leur forme de résistance : La
sporulation.
Le froid est donc un moyen précieux pour maintenir à l’abri de l’action et du développement
microbien, les matières alimentaires aisément altérables. Entre 18°C et 40°C la multiplication
bactérienne est très accélérée.
b) La chaleur :
Les microbes sont très sensibles aux températures élevées :
A partir de 60°C, les microbes non sporulés sont presque tous tués. Les spores résistent à
cette température et ne sont détruite qu’à l’ébullition, certain même au-delà de 100°C.
Aussi pour tuer tous les spores, il faut une température de 160°C (chaleur sèche) ; et de 120°C
(chaleur humide) pendant 20mn à 30mn.
2- Action de la lumière :
Les microbes sont très sensibles à la lumière solaire, qui n’agit pas ses rayons ultra- violets ;
éminemment microbicides.
Cette action bactéricide assure dans une certaine mesure la purification spontanée de l’air et
des eaux courantes.
Le rayon ultra- violet est d’ailleurs utilisé pour la stérilisation des eaux de boissons.
5- Sécrétions de toxines :
De nombreuses microbes pathogènes secrètent, outre les diastases et les déchets habituels de
la nutrition, des poisons très actifs qu’on appelle : TOXINE.
Une toxine est caractéristique de l’espèce bactérienne. Parmi les toxines bactériennes, on peut
distinguer :
- Les exotoxines :
Toxines engendrées par les bactéries vivantes, et rejetées aussitôt formées dans le
milieu ambiant, ces substances sont doués d’une haute toxicité. (Ex : Toxines diphtériques,
tétaniques, botuliniques).
- les endotoxines :
Toxines qui ne sont libérées qu’après la mort des bactéries ; quand leurs cadavres se
dissolvent. Elles sont moins toxiques que les exotoxines. (Ex : toxine typhiques, cholériques).
Introduction
L’étude des microbes dans leur milieu naturel, on en culture a permis de connaître leur façon
de vivre, et de juger de l’influence des agent extérieurs sur leur activité.
Pour étudier les microbes, il faut les cultiver et les isoler.
Les microbes se cultivent : sur des milieux liquides (bouillon de viandes ou de légumes,
liquides physiologiques) – sur des milieux solides (géloses- gélatines …) préalablement privés
de germes (stérilisation à l’autoclave)
I- DIGESTION
La plupart des microbes sont incapables de fabriquer leurs propres substances nutritives, ils
sont obligés d’utiliser les produits fabriqués par d’autres organismes animaux ou végétaux.
Les microbes élaborent des diastases. Par ces diastases qu’ils élaborent, les
microbes transforment et solubilisent les matières sur lesquelles ils se développent et les
absorbent par toute leur surface.
II- RESPIRATION
Selon leur mode de vie, on peut distinguer :
- Les microbes aérobies :
Ce sont des microbes qui ne peuvent vivre et se multiplier qu’en présence d’oxygène.
Exemple : bacille subtile – bacille acétique
- Les microbes anaérobies :
Ce sont des microbes qui ne peuvent pas supporter le contact de l’air, et pour qui l’oxygène
est un poison.
Exemple : bacille tétanique
1- Définition
On appelle « fermentation » la décomposition (transformation chimique) d’une substance
organique sous l’action des microbes.
2- Exemples de fermentation
a) Fermentation alcoolique :
Sous l’action de la levure, le glucose est transformé en alcool.
b) Fermentation lactique :
Les bacilles lactiques provoquent, la transformation du lactose (sucre du lait) en acide
lactique, d’où la saveur acide de ce lait.
Remarque : les bacilles lactiques s’opposent dans une certaine mesure au développement des
microbes de la putréfaction dans notre intestin.
c) Fermentation butyrique :
Les bacilles amylobacter décomposent le sucre, l’acide lactique, l’amidon, la cellulose en
donnant l’acide butyrique du gaz carbonique et de l’hydrogène, l’acide butyrique est
facilement reconnaissable par son odeur de beurre rance.
d) Fermentation putrides ou putréfaction :
La décomposition des cadavres est assurée par l’action des microbes. Cette fermentation est
appelée PUTREFACTION.
Remarque : Les substances appelées FERMENTS sont des microbes utilisés pour provoquer
des fermentations.
3- Reproduction
Ex : Cas du bacille subtil
Les deux formes de la reproduction bactérienne sont :
- La multiplication
- La sporulation
3.1 La multiplication :
C’est une simple division du corps bactérien par cloisonnement ou par étranglement. Dans les
conditions les plus favorables (température entre 20°C et 40°C, abondance de substances
nutritives). Les bactéries se multiplient activement.
3.2 La sporulation :
quand les conditions deviennent défavorables, les bactéries sporulent. Les spores sont des
formes de résistance, ces spores peuvent rester très longtemps à l’état de vie ralentie ; mais
I/ Culture du bacille :
1- Faisons une infusion en immergeant pendant 15mn dans l’eau bouillante une poignée
de foin coupé en menus morceaux.
2- En filtrant, on obtient un bouillon limpide et jaunâtre débarrassé des brincilles.
3- Abandonnons ce bouillon de foin, dans un cristallisoir recouvert de lame de verre et
plaçons-le dans un endroit assez chaud (température compris entre 15°c et 20°c)
Après 2 ou 3 jours, le liquide se trouble puis à sa surface apparaît une fine pellicule irisée
« LE VOILE » qui s’étend progressivement jusqu’aux parois du vase et se plisse en rides
nombreuses. Au bout d’un certain temps le voile tombe au fond du cristallisoir et se
désorganise.
1- Nutrition :
Le bacille subtil se nourrit de matières organiques du bouillon, il respire aussi au dépens de
l’air dissout par le bouillon lors de sa filtration.
Le bacille subtil n’est pas pathogène. Mais il doit disposer de matières organiques déjà
préparées.
Plongé dans l’infusion de foi, il y absorbe par toute la surface de son corps, les matières
organiques en décomposition qui y sont dissoutes, donc le bacille subtil est un saprophyte.
FONCTION DE RELATION
1- Expérience :
- Poser une grenouille sur la table
- Remarquer sa position
- Que fait-elle
2- Résultat :
La grenouille présente une tête dressée puis elle saute
3- Conclusion :
Ce mouvement de saut est un mouvement volontaire (ou mouvement spontané) car il n’est pas
provoqué par une excitation.
grenouille :
- les centres nerveux de la grenouille :
Matériel Dissection
nécessaire
Dissection du système nerveux
- Détruire le cerveau de la grenouille en introduisant une aiguille montée dans la boîte
crânienne : on obtient alors une grenouille décérébrée.
- Déposer la grenouille décérébrée sur la table.
- remarquer sa position.
1-Définition :
Une grenouille spirale est une grenouille dont le seul centre nerveux intact est la moelle
épinière.
2- Expérience 1 :
- Pincer la patte de la grenouille spirale avec les doigts
- Que fait- elle
- Résultat : Elle bouge
- Conclusion : Ce mouvement est un mouvement réflexe car il est provoqué par une
excitation (la pincée)
grenouille :
- Accrocher l’animal à une potence
- Préparer une solution d’acide de concentration croissante
- Exciter une patte postérieure de la grenouille spirale avec cette solution d’acide
Résultat :
Solution d’acide Eau Pure Eau + une goutteEau + deuxEau + trois
de concentration d’acide gouttes d’acide gouttes d’acide
croissante
V/- Mise en évidence des différents organes mise en jeu lors d’un mouvement réflexe :
1/ Le récepteur :
Expérience :
- Tromper une patte postérieure de la grenouille spirale dans un anesthésique (ex :
chloroforme)
- Puis exciter avec la solution d’acide précédente cette patte.
Réponse :
Pas de réponse
Conclusion :
La peau anesthésiée ne reçoit pas donc le message nerveux ou l’influx nerveux par
l’excitation donc la peau est un récepteur.
Définition :
Un récepteur est un organe qui reçoit ce message nerveux ou l’influx nerveux naît par une
excitation.
Message nerveux ou influx nerveux : c’est une onde de dépolarisation naît au niveau d’un
récepteur lors d’une excitation puis transporter parles nerfs vers les centres nerveux ou vers le
muscle.
2/ Le conducteur :
a) Expérience :
- Dégager le nerf sciatique de la patte postérieure de la grenouille spirale puis sectionner
3/ L’effecteur:
L’excitation de la patte postérieure de la grenouille provoque sa flexion. Cette flexion est
due à la contraction du muscle gastronémien de la jambe : ce muscle est un effecteur.
Définition de l’effecteur : c’est l’organe au niveau duquel s’effectue les réponses à une
excitation tous les muscles sont des effecteurs.
b- Résultat :
Pas de réponse.
c- Conclusion :
La moelle épinière est donc le centre nerveux du réflexe médullaire de la grenouille.
Moelle épinière :
Arc réflexe du réflexe médullaire de la grenouille
Un arc réflexe est un schéma simplifié qui met en évidence les différents organes mis en jeu
lors d’un mouvement réflexe.
Remarques :
Il existe d’autres groupes d’existants :
I/ Infection :
L’infection microbienne est la pénétration et le développement des microbes à l’intérieur de
l’organisme.
Bien que ces microbes abondent partout ; notre organisme possède des moyens de défenses
pour se préserver des infections. Il y a deux lignes de défenses :
a) La défense extérieure
b) La défense du milieu intérieur
1- La défense extérieure
a) La peau :
La couche superficielle de l’épiderme imprégnée de kératine avec laquelle cornées empêche
la pénétration des microbes. Il est vrai que la pénétration des virus est plus facile car certains
virus comme de la poliomyélite peuvent traverser la peau. Malgré tout, le franchissement de
la barrière cutanée s’avère difficile et rare, même après un contact infectant, d’autant plus que
les soins de propreté éliminent la plus grande partie des microbes déposés à la surface de la
peau.
b) Les muqueuses :
Les muqueuses possèdent des moyens de défense :
- Le mucus qu’elles secrètent est capable de tuer les microbes.
- Les cils volatils de leurs cellules arrêtent et rejettent constamment les microbes.
1- Les streptocoques :
Les streptocoques se trouvent partout dans l’air, dans l’eau, dans le sol.
Parasites habituels de la bouche et très fréquent sur la peau, les streptocoques peuvent
provoquer des phlegmons et des septicémies très graves et souvent mortelles ; ils peuvent
aussi s’associer à d’autres microbes pathogènes, augmentant ainsi la gravité de diverse
maladie infectieuse, c’est pourquoi on l’appelle « microbe à tout faire ».
4- Le bacille tétanique :
Il vit dans la terre et les fumiers (surtout le fumier de cheval), c’est un bacille anaérobie. Il ne
pense passe pas dans le sang ; mais produits des toxines qui s’attaquent au centre nerveux et
détermine une toxémie.
La toxine du bacille tétanique s’appelle : tétano- spamine.
1/ Antisepsie :
C’est l’ensemble de méthodes et procédés permettant de détruire les microbes qui se trouvent
dans les plaies, sur la peau ou sur les instruments chirurgicaux, à l’aide des SUBSTANCES
CHIMIQUES MICROBICIDES dites ANTISEPTIQUES.
L’antisepsie n’empêche pas totalement l’apport microbien ; elle réalise la destruction sur
place des microbes transportés sur la plaie.
Ex : Les antisepsies sont des substances chimiques microbicides comme l’acide
phénique(phénol) employé par LISTER en 1867 (Lister : créateur de la méthode aujourd’hui,
on peut employer : alcool, éther, teinture d’iode, mercurochrome, permanganate de potassium,
eau oxygénée …
2/ Asepsie :
L’asepsie est plutôt une méthode préventive contre tout apport microbien dans la plaie ; par
une propreté méticuleuse et l’emploi d’agents physiques. Ainsi l’asepsie consiste à
supprimer les microbes, avant même l’opération à réaliser au préalable un milieu opératoire
sans microbes.
3/ Conclusion :
L’antisepsie consiste à réaliser, par procédés chimique, la destruction sur des microbes
transportés sur la plaie.
L’asepsie : vise à réalise par procédés surtout physiques, un milieu opératoire sans microbes.
V/ L’antibiogramme :
Il est très utile de bien déterminer les genres d’antibiotiques à employer pour lutter contre les
microbes donnés pour éviter l’apparition de souches résistantes. D’où l’utilité de bien choisir
l’antibiotique le mieux adapté à chaque cas par l’antibiogramme.
Réalisation de l’Antibiogramme :
- On cultive sur gélose le microbe prélevé sur le malade.
- On dépose sur la culture des disques de papier de couleurs différentes, imbibés chacun
d’un des antibiotiques réputés actifs sur l’espèce microbienne. Après un séjour dans une
étuve à 37°C, on mesure les auréoles d’inhibition apparues autour des confettis.
- La plus large correspond à la substance la plus active à utiliser.
LA PESTE
LA TOXICOMANIE
II/ Causes :
- Chômage
- Recherche d’une aventure
- Curiosité
- Pour vaincre les complexes et la solitude
III/ Méfaits :
1- Méfaits physiques :
- Amaigrissement
- Affaiblissements de la résistance de l’organisme aux maladies
- Asténie
- Arrêt respiratoire suivi de coma en cas d’overdose
- Trouble gastrique
2- Méfaits psychiques :
- Délirium tumiens
- Hallucination
- Anxiété et angoisse
- Etat de somnolence et rêverie
- Folie
- Indifférence affective
- Trouble des organes de sens
- Pensée pauvre
Définition de la drogue :
La drogue est une substance toxique ayant une action lisible sur le fonctionnement du système
nerveux.
LA VUE
L’œil est l’organe de la vue
3/ Le nerf optique:
Il se fixe au niveau des membranes de l’œil
- La partie où pénètre le nerf optique dans l’œil est appelée « point aveugle » car elle
est très sensible à la lumière
- Au dessus du point aveugle, il y a une petite dépression appelée « tâche jaune »
douée d’une très grande sensibilité
- C’est le nerf optique qui transmet la lumière et les images reçues par la rétine vers
l’encéphale.
COUPE DE L’ŒIL
Les milieux transparents surtout le cristallin jouent le rôle d’une lentille convergente ou
lentille biconvexe dont le centre optique est la rétine. Ces milieux transparents transmettent
vers la rétine les images réelles mais renversées et plus petites.
2/ L’hypermétropie :
a- Définition :
C’est une anomalie de la vision due au défaut de convergence du cristallin.
b- Correction :
On corrige cette anomalie par le port des verres correcteurs convergents ou biconvexes.
3/ La presbite :
C’est la diminution du pouvoir d’accommodation du cristallin empêchant de voir des objets
très proches.
4/ Le daltonisme :
C’est l’incapacité de discuner certains couleurs comme le vert et le rouge
LA SYPHILIS :
C’est une maladie vénérienne due à un spirochète du 15u de long sur 0,5 de large appelé
TTEPONEME DE CHAUDIN.
Evolution de la maladie :
On peut diviser l’évolution de la syphilis en trois périodes :
1/ Période primaire :
Elle est caractérisée par une période d’incubation qui dure 25 jours en moyenne, et une autre
marquée par l’apparition d’une lésion initiale appelée CHANCRE SYPHYLITIQUE. Le
chancre se situe habituellement sur les parties génitales, mais il peut se trouver aussi sur les
lèvre, la langue, l’amygdale ou sur la muqueuse anale. Le chancre est une ulcération non
suivante, légèrement saillante ; dure à la base. Son diamètre varie entre 5 à 20mm. Le chance
dure 4 à 6 semaines puis se cicatrise spontanément.
2/ Période secondaire :
Elle est marquée par l’apparition de la ROSEOLE. La roséole est formée par des tâches
cutanées, rougeâtres ou rosées.
Ces tâches sont reparties sur le ventre, le cou, la poitrine et le dos. Après la roséole
apparaissent les syphilis papuleuses qui sont des sortes de bourgeonnement atteignant le front,
la nuque, la poitrine et les plis de flexion. La période secondaire peut durer entre 6 mois à un
an. Elle apparaît 6 semaines après le chancre.
3/ Périodes tertiaires :
Les accidents tertiaires sont le fait des syphilis mal traitées. Ils sont favorisés par la sénilité
ou la toxicomanie (alcoolisme, tabagisme). Ils se manifestent par des sortes de tumeurs sur la
peau, la muqueuse ou dans certains organes (foie, rate) appelés GOMMES ou encore par des
sortes de nodules de la taille d’un petit pois anuchasses dans le derme.
Ils peuvent se produire 20 à 30 ans après l’accident initial.
Traitement :
* Une syphilis traitée dès le début peut parfaitement guéri, on évitant au malade toutes les
graves séquelles secondaires et tertiaires.
* Le médicament insuffisant est bien pire qu’une absence de traitement puisqu’il peut
réactiver une syphilis atténuée ou la rendre définitivement résistance à n’importe quel autre
traitement .
LA BLENNORAGIE
Manifestation de la maladie :
* La blennorragie se manifeste comme une urétrite qui apparaît 2 à 5 jours après le contact
infectant. L’urétrite est accompagnée par des brûlures à la miction, bientôt suivies par un
écoulement urétral, d’abord clair puis épais et jaune verdâtre. Au bout de 8 à 15 jours,
l’écoulement devient blanc et filant.
Chez l’homme :
La blennorragie se manifeste par une urétrite antérieure aigue, caractérisée par un écoulement
purulent et de vives douleurs au moment de l’émission des urines.
1- Définition :
Le SIDA est une maladie provoquée par un virus appelé V.I.H ou virus de l’Immune
déficience humaine qui s’attaque au système de défense de l’organisme et le détruit.
La personne infectée par le virus n’a plus alors les moyens de se défendre. Son organisme
s’affaiblit et est en état de moindre résistance, il est assailli par d’autres virus, des microbes et
va développer de multiples maladies. La mort surviendra plus ou moins rapidement.
2- Origine du SIDA :
Le premier virus du SIDA a été isolé en 1983 à l’Institut Pasteur de Paris par le Professeur
MONTAGNIER et son équipe. En 1984, les travaux du professeur GALLO (U.S.A) viennent
confirmer cette découverte. Les premiers cas sont apparus à la fin des années 1970.
3- Mode de transmission :
Il y a trois modes de transmission :
- Par des rapports sexuels
- Par le sang
- De la mère enceinte à l’enfant à naître
3.1 Transmission par voie sexuelle :
Le VIH se trouve dans le sperme ou les sécrétions vaginales de la personne infectée. C’est la
cause de la rapide diffusion de l’infection à travers le monde aujourd’hui. Il est logique de
considérer l’infection à VIH comme une authentique maladie sexuellement transmissible
(MST) à 8%.
5- Destruction du VIH :
Le VIH est tué ou inactivé (comme celui de l'hépatite B) par :
- Un contact de 15 minutes avec de l'eau de Javel fraîche à 12° n'ayant pas dépassé sa
date de péremption et diluée à 10% (soit 1 volume d'eau de Javel pour 9 volumes d'eau) ;
- Un contact de 4 minutes avec de l'alcool à 70° ;
- Un contact de 30 minutes avec de l'eau oxygénée à 6 % ;
- Un contact de 15 minutes avec de l'eau bouillante.
LES MICROBES
I/ Définitions :
On appelle Microbes ou micro-organismes des êtres vivants : animaux ou végétaux
extrêmement petits et qu’on ne peut observer qu’au microscope
La microbiologie est l’étude des microbes
II/ Définitions :
Selon leur mode de vie, les microbes peuvent être :
a- LIBRES (ex : amibe)
b- PARASITES : Microbes qui vivent au détriment d’autres êtres vivants appelés
« hôtes »
c- SAPROPHYTES : Microbes qui vivent sur des matières organiques en décomposition
Selon leur utilité on peut distinguer :
- Les bons microbes : microbes utiles (ex : levure)
- Les mauvaises microbes : agents de maladies infectieuses de l’homme et des animaux.
Ce sont les « microbes pathogènes ».
a) Microbes animaux :
En général, seul les protozoaires provoquant des maladies sont considérés comme microbes
animaux.
Les protozoaires sont des microbes animaux formés par une seule cellule.
Exemple :
A.1 : La paramécie : Elle vit dans les eaux des lacs et des marais
b) Microbes végétaux :
1 - Les champignons microbiens :
Ces champignons sont des microbes végétaux sans chlorophylle. Ils se forment sur les
aliments, sur le cuir, sur le bois, sur la peau …
a- Les levures :
Champignons ferments : Ce sont des champignons unicellulaires sans noyaux. Elles se
multiplient par simple bourgeonnement, lorsque les conditions sont favorables.
b- Les champignons pathogènes
Ces champignons peuvent parasiter les végétaux :
(ex : mildiou de la vigne ; rouille du blé : Ergot du seigle) Mais quelques champignons
peuvent aussi parasiter les animaux et l’homme, les affections qu’ils causent sont
appelées « MYCOSE ».
Exemple :
Le muguet :
se développe en plaques blanchâtres dans les bouches des nourrissons à salive acide et des
personnes affaiblies.
L’Aspergille :
peut se développer dans les poumons de l’homme et des animaux à sang chaud et y
déterminent une maladie simulant la tuberculose : « L’Aspergillose pulmonaire ».
Le champignon de la teigne tendant :
peut se développant sur les cheveux et les font tomber par plaques.
2 - Les bactéries :
Les bactéries sont le plus importants et les plus nombreux des microbes.
Leurs études constituent la bactériologie.
La taille des bactéries varie de quelques dixièmes de microns à 4 microns. Les bactéries
montrent toujours des formes très simples, et on peu les classer en 4 types :
- Les sarcines :
- Virus :
Les virus sont des infra- microbes, si ténus qu’ils sont invisibles au microscopes optiques.
Leur taille varie de 10 à 200 millicrons (millicron : 10-9m)
Les virus sont des parasites intracellulaires obligatoires, ils ne peuvent se multiplier qu’à
l’intérieur des cellules vivantes.
Les virus sont la cause de nombreuses maladies, tant de l’homme, des animaux que des
végétaux et mêmes des bactéries.
Ex : Les virus sont responsables des maladies contagieuses:
- de l’homme : la variole, la rougeole, oreillons.
- des animaux : fièvre aphteuse, variole aviaire
- des végétaux : mosaïque du tabac
Un virus qui détruit les bactéries est dénommé un bactériophage
A- LES VACCINS
I/ Définition :
On désigne sous le nom de « vaccin » toute culture microbienne atténuée dont l’inoculation
donne une maladie bénigne qui immunise contre la maladie virulente.
b - Emploi du vaccin :
Les vaccins peuvent être introduits dans l’organisme de différentes façons :
B- SERUM
2- Préparation du sérum :
On se sort du cheval qui supporte bien le traitement et qui fournit de fortes quantités de
sérum.
On peut obtenir des sérums normaux sans anticorps appelés aussi des sérums physiologiques.
Il est plus important d’obtenir des sérums contenant des anticorps ou antitoxines. Pour cela on
procède comme suit :
a) Immunisation du cheval :
On injecte à un cheval en bonne santé le vaccin à dose croissante pendant plusieurs jours
(vaccin, l’anatoxine diphtérique).
b) Récolte du sérum :
Un ou deux mois après la dernière injection, on recueille le sang de ce cheval. On laisse
coaguler le sang et on recueille le sérum. Le sérum recueille, riche en anticorps sera purifié,
concentré, vérifié. Ensuite il peut être utilisé pour guérir le malade.
Cette nouvelle méthode (Sérothérapie) a été appliquée à d’autres maladies et divers autres
sérums ont été par la suite réalisés de la même façon. (Ex : Sérum antitétanique)
AINSI, A PARTIR DES VACCINS EXISTANTS, ON PEUT OBTENIR UN SERUM
CORRESPONDANT.
Observez la structure de ce sol forestier : la rondeur de ses agrégats, surtout dans la partie
supérieure (la plus sombre) indique leur origine biologique.
Vu depuis la surface, un sol vivant présente de très nombreux pores en surface qui assurent
une bonne infiltration de l’eau de pluie ou d’irrigation.
Les champignons ont également un impact majeur sur la structure du sol, en effet leur
mycélium forme un réseau dense de filaments qui emprisonne des particules de terre,
favorisant et stabilisant ainsi une structure aérée. De plus, ils sécrètent souvent des composés
collant ont un rôle majeur dans la stabilisation de la structure du sol. C’est notamment le cas
des champignons mycorhiziens, qui vivent symbiose avec les végétaux (lire l’article qui leur
Agrégat de terre « emprisonné » et stabilisé par le mycélium blanc bien visible sur la photo
Une structure aérée et stable couplée à tout un réseau de galerie est une caractéristique
essentielle d’un sol fertile. En effet, l’aération de surface et les galeries facilitent l’infiltration
de l’eau et donc l’alimentation hydrique des cultures, ceci a pour conséquences, non
seulement de réduire la nécessité d’irriguer, mais aussi de diminuer le ruissellement de
surface et donc la sensibilité du sol à l’érosion ! De plus la stabilité de la structure en surface
évite la formation de croûte de battance sous l’effet des pluies violentes et de l’irrigation, ce
qui, là encore, est favorable à la réduction du ruissellement. L’aération du sol facilite
également la circulation de l’air et donc de l’oxygène, ce qui est favorable à la bonne santé
des racines de végétaux, racine dont le développement est aussi plus facile dans un sol aéré !
Sol dégradé par un travail du sol inadapté : la partie inférieure (claire et compacte) est une
semelle de labour, alors que l’horizon supérieur est structuré uniquement mécaniquement et
présente des agrégats anguleux et instables
L’impact des gouttes de pluies sur un sol à la structure instable créé une croûte superficielle
dite de battance. L’eau pénètre mal à travers cette croûte et tend à ruisseler voire à provoquer
de l’érosion. Un sol structuré biologiquement est moins sensible à ce type de problème qu’un
sol structuré mécaniquement et pauvre en activité biologique.