Garniture de Forage.
Garniture de Forage.
Garniture de Forage.
1-2 Le pétrole
1.2.1 Définition :
Du latin Petra et oleum, soit « huile de pierre », est une huile minérale naturelle utilisée
comme source d’énergie. Il est issu d’un mélange variable d’hydrocarbures (molécules
composées d’atomes de Carbone et d’Hydrogène) associé à d’autres atomes principalement de
soufre, d’Azote et d’oxygène. [2]
Le pétrole peut être visqueux ou liquide, et cette différence réside dans la forme de ses
composants (liquides, gazeux et parfois solides) qui varie dépendamment de la température et
de la pression. La figure I.1 nous montre à quoi ressemble le pétrole.
Figure I.1.Pétrole
Cette méthode consiste à utiliser des trépans à dents type tricônes ou des trépans monoblocs
comme les outils diamant ou PDC. Sur lesquels on applique une force procurée par un poids
tout en les entrainant en rotation. L’avantage de cette technique est de pouvoir injecter en
continu un fluide au niveau de l’outil destructif de la formation pour emporter les débris hors
du trou grâce au courant ascensionnel de ce fluide vers la surface. [3]
Le processus de forage rotary est composé de deux parties :
L’installation de Forage.
La garniture de Forage.
Chapitre - 1- Généralité sur le forage pétrolier
Installation de forage
Le système de suspension
La tâche dédiée au système de suspension réside dans les déplacements du processus de
forage (montée, descente) et dans le contrôle du poids appliqué sur l’outil. Il dispose
d’un derrick, pouvant présenter une hauteur de plus de 80m, un crochet et un treuil motorisé.
Le derrick représente le point culminant de la plateforme. C’est une tour métallique qui
soutient une tige au bout de laquelle se situe le trépan. La tige est rallongée au fur et à mesure
que le trépan opère. [4]
Le système d’alimentation
Les moteurs électriques ou hydrauliques sont les sources d’alimentation les plus fréquentes
dans l’industrie pétrolière.
Chapitre - 1- Généralité sur le forage pétrolier
L’énergie produite est transmise sous forme électrique ou mécanique vers les différents
constituants de l’installation : pompe de rotation, treuil, et la table de rotation. [4]
Le système de rotation
Pour faire tourner l’outil, on visse au sommet des tiges, de forme cylindrique, une autre de
section carrée ou hexagonale, appelée tige d’entrainement, et on l’introduit dans un moyeu
appelé table de rotation.
Cette table est placée sur un carré d’entrainement, qui comporte des rouleaux épousant la
forme de la tige d’entrainement.
Ce carré est entrainé par la table de rotation. Il permet de transmettre le mouvement de
rotation de la table à la tige d’entrainement, ainsi que sa translation sans risquer de frotter sur
les côtés et s’user.
Cette table sert aussi de calage de la garniture de forage lors de sa manœuvre dans le puits
Le système hydraulique
Cette fonction est assurée par une pompe de circulation. La boue est fabriquée dans des
bassins de grande capacité. Elle est ensuite aspirée par des pompes et refoulée dans des tiges
creuses. Elle descend le long de la garniture de forage, sort par les orifices de l’outil, remonte
dans l’espace annulaire entre la garniture de forage et le puits jusqu’en surface
Chapitre - 1- Généralité sur le forage pétrolier
Là, elle est recueillie dans un tube vertical, puis acheminé par un autre horizontal vers des
tamis vibrants pour être débarrassée des déblais (cutters), avant d’être réinjectée dans le puits.
[5]
4.1. Classification des appareils de forage
La classification des appareils de forage se fait en première approche par la capacité de
profondeur de forage maximale (figure 2.1). Les appareils de forage peuvent être classés
comme suit :
Appareils léger
Appareils moyen
Appareils lourd
Appareils ultra lourd
Ces performances de profondeur se traduisent par un poids au crochet de levage compte tenu
des poids des garnitures. En prenant en compte les temps de manœuvre, on peut évaluer la
puissance maximale que devra développer le treuil de forage.
La puissance du treuil est donc une caractéristique primordiale pour déterminer un appareil
de forage (10 HP de puissance au treuil pour chaque 100 pied de forage). Pour les catégories
d’appareils cités précédemment, on peut les classer selon la puissance de levage.
L'appareil de forage est constitué d'un ensemble d’équipements, des techniques opératoires et
un personnel très qualifié. La (figure 2. 2) montre les différents organes constituants un
appareil de forage standard.
a) La tour
C’est la plus ancienne forme qui dérive de la tour construite en bois. Elle est en forme de
pyramide très pointue, dont les quatre pieds s'appuient sur les sommets d'un carré, cette
surface sera le plancher de travail.
b) Le mât
Le mât est une structure en forme de A très pointu. Il a la particularité d'être articulé à sa base
ce qui lui permet d'être assemblé ou démonté horizontalement puis relevé en position verticale
en utilisant le treuil de forage et un câble de relevage spécial.
d) Substructures
Ces constructions répondent au besoin de surélévation du planché de forage pour laisser la
place aux empilages de tête de puits ainsi que pour l’obturateur (BOP). Elles pouvant être
indépendantes du mât de levage. La substructure comprend quatre supports métalliques
principaux destinés à recevoir les quatre fers d’angle du mat et qui reposent sur le sol par des
plaques métalliques. Ces quatre supports sont reliés entre eux par des fers horizontaux et des
cornières entrecroisées.
Chapitre - 1- Généralité sur le forage pétrolier
A. Tambour de manœuvre
Les tambours cannelés permettent un enroulement correct, ce qui réduit le risque d'écrasement
du câble si la charge est trop importante. Le diamètre d'un tambour doit être égal au moins à
20 fois le diamètre du câble et la longueur minimale du fût d'un tambour ne doit pas permettre
au brin actif un angle de déflexion supérieur à 1°30'.
bouts à la barre d’équilibrage (7) à l’aide du boulon (5) et par l’autre bout, à la manivelle (3)
de petit arbre de frein (4). La barre d’équilibrage sert pour distribuer régulièrement l’effort
entre les bandes.
Les bandes de freins portent du coté intérieur des sabots en matériau de friction qui adhèrent
aux jantes de frein.
L’arbre de frein porte à gauche le levier de frein (8).
Les bouts des bandes attachés aux barres d’équilibrage restent fixes pendant le freinage. Les
bouts attachés à la manivelle de l’arbre de frein sont tendus lorsqu’on actionne le levier, alors
que les patins serrés contre les jantes freinent le tambour.
Les jantes de frein doivent être refroidies à l’eau pour éviter les surchauffes pendant la
descente du train de tiges lors du freinage.
Le frein auxiliaire doit être refroidit par un débit d’eau d’aspiration égal à celui de retour pour
assurer un bon refroidissement et maintenir la température d’eau pour éviter la formation des
vapeurs dans le frein. L’eau de refroidissement doit être traitée car l’eau salée contenant du
calcaire provoque une cavitation et la restriction entre le rotor et le stator.
D. Cabestans
Situés de part et d’autre du tambour de curage, les cabestans servent au blocage, déblocage,
vissage et dévissage de la garniture de forage, et à la manutention des charges sur le plancher.
E. Boite à vitesses
Elle peut être indépendante sur certains appareils de grande puissance, mais en général,
elle est intégrée au treuil et est constituée de deux arbres dont les paliers de roulement sont
fixés sur le châssis même du treuil, voir (figure 2.7).
1
2
3
4
F. Embrayages pneumatiques
Les deux embrayages pneumatiques à disque sont placés sur l’arbre secondaire pour entraîner
les poupées de vissage et dévissage des tiges de forage.
H. Circuit pneumatique
Dans le treuil, on a besoin de l’air comprimé pour faire actionner les embrayages du tambour,
les embrayages des poupées, les vérins pneumatique utilisés pour le freinage de secours, le
vérin pneumatique utilisé pour le changement des vitesses des transmissions (pour certains
treuils) et le frein d’inertie. Pour cela, on alimente le pupitre de commande du treuil par l’air
comprimé à travers un filtre, un régulateur et un huileur.
Pour actionner un des composants du treuil, on utilise des manettes pour envoyer l’air
comprimé à l’intérieur du composant pour le faire fonctionner et si on lâche la manette, l’air
Chapitre - 1- Généralité sur le forage pétrolier
sera échappé par une soupape à décharge rapide. En générale, le circuit pneumatique du treuil
comprend les composants suivants : un filtre, un régulateur, un huileur , une vanne à trois
voies, des manettes de commande, des vannes à relais, des soupapes à décharge rapide, un
système de sécurité (crown and floor saver système , twin stop, manette de sécurité).
4.3.2.2. Mouflage
a) Moufle fixe
Il est composé d'une série de poulies montées généralement sur un même axe. Ces poulies
sont montées folles, c'est-à-dire qu'elles peuvent tourner librement et indépendamment autour
de cet axe.
b) Moufle mobile
Il est composé également d'une série de poulies montées en parallèle et folle sur un même
axe. Le nombre de poulie est égale la moitie du nombre de brins.
c) Câble de forage
Les câbles utilisés sur l'installation de sondage sont des câbles en acier mais dont l'âme peut
par fois être en chanvre. Autour de l’âme sont enroulés des torons, chacun de ces torons étant
composés d'un certain nombre de fils d'acier.
d) Crochet de levage
Se trouve suspendu directement au moufle mobile. Un système de roulement à billes permet
la rotation du crochet autour de son axe sans entrainer celle du moufle mobile. Cette rotation
est néanmoins limitée en partie par un système de verrouillage. Un ressort puissant permet à
chaque opération de dévissage des éléments de train de sonde un dégagement vers le haut de
la partie supérieure, ce qui évite la détérioration de filetage.
a) Elévateurs
Sont des élévateurs à butée, le tool-joint venant buter sur la partie supérieur de l’élévateur
l’lorsque celui-ci soulève un élément de train de tige.
b) Coins de retenue
Sont destinés à maintenir le train de sonde suspendu à la table de rotation pendant le
dévissage de chaque longueur.
c) Clés de serrage à mâchoires
Les clés sont au nombre de deux. Elles sont destinées à bloquer le filetage des joints après
chaque vissage ou les débloquer avant chaque dévissage.
Chapitre - 1- Généralité sur le forage pétrolier