Elkachkachy Maryam Résist
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I. la résistance fiscale
III. Les actions de l’Etat pour la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale
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Introduction
Dans tous les pays du monde, l’impôt n’a pas une bonne réputaton, eee
ara téristque est d’autant plus a entuée par e que l’impôt représente un
prélèvement efe tué sur le revenu , par voie de ontrainte, sans ontreparte
apparente, immédiate et bien déterminé, de e fait il se présente omme un fait
déplaisant pour le ontribuable, e dernier essaye par tous les moyens de renon er à
le payer ,et dans e as-là on parle de la résistan e fs ale . Ceee dernière onsttue
un vrai problème que l’Etat onfronte ave tous types de ontribuables sous forme
d’une fraude, qui est une pratque illégale ou évasion fs ale ayant une pratque légale
onsiste à utliser les la unes de textes de loi pour réduire les montants de l’impôt.
La résistan e fs ale est un phénomène qui apparaissant omme une limite au pouvoir
d’imposer et ontrariant la olle te des ressour es étatques, e qui infuen e
négatvement les dépenses publiques et par onséquent, elle infuen e l’é onomie
natonale et son développement.
Cela exige l’Etat de lueer ontre e omportement pour limiter es pratques
illégales. Alors, omment peut-on défnir la résistan e fs ale ? et quelles sont les
moyens pour la luee ontre l’évasion et la fraude fs ale ?
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I. La résistance fscale
Elle s’illustre par des omportements, individuels et olle tfs, qui tendent à minimiser, voire à
annihiler la harge fs ale qui pèse sur l’individu ou sur le groupe. Ceee résistan e peut se
manifester dans la légalité. C’est e qu’on appelle tout d’abord l’évasion fs ale, qui onsiste à
utliser au mieux les règles de l’impôt pour en payer le moins possible. Contrairement à la fraude,
eee évasion n’est pas répréhensible, sauf à faire preuve de trop d’habileté, don à s’appro her
trop près de la fraude
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- La résistance déclarée : ’est l’œuvre des groupes plus ou moins organisés
ou de puissants lobbies préservant les intérêts de leurs omposantes ou
en ore du ontribuable qui onteste une impositon qu’il estme sans
rapport ave ses fa ultés ontributves en empruntant des voies
ontenteuses.
- La résistance cachée : elle reste le fait du ontribuable (ave ou sans
ompli es) qui se livre à une exploitaton habile des dispositons fs ales
(évasion fs ale), voire à une transgression ouverte et volontaire de la loi
fs ale en vue d’éluder l’impôt (fraude fs ale).
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Est elui qui refuse de reverser l’impôt retenu invoquant le fait que les atégories
so iales pour lesquels il doit opérer des prélèvements méritent des exonératons.
d. Le contribuable « solliciteur »
En permanen e se distngue par ses demandes in essantes d’exonératons
fs ales au motf qu’il fournit des biens et servi es olle tfs devant être pris en
harge normalement par l’Etat.
Ceee typologie du ontribuable provient du fait que la personnalité du redevable
moderne, omme l’a avan é le Professeur Pierre BELTRAME, « se trouve s indée
en deux : d’un oté, en tant que- itoyen- bénéf iaire des servi es publi s, il
ré lame toujours plus à l’Etat et de l’autre, en tant que ontribuable, il re higne à
ontribuer ».
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L’évasion fs ale orrespond aux moyens légaux mis en œuvre par un
ontribuable, professionnel ou part ulier, visant à éviter ou à réduire
l’impôt dont il est redevable
L’évasion fs ale est te hniquement défnie omme l’ensemble des
omportements du ontribuable qui visent à réduire le montant des
prélèvements dont il doit normalement s’a quieer
moyens de l’évasion fscale
L’évasion fs ale onsiste souvent à se tourner vers les paradis fs aux, là où la
fs alité est très avantageuse voire nulle.
Le ontribuable utlise plusieurs méthodes pour éviter ou réduire l’impôt à
savoir :
La fraude fs ale : « C'est une infra ton à la loi ommise dans le but
d'é happer à l'impositon ou bien d'en réduire le montant ». ... Contrairement
à la fraude fs ale, l'évasion fs ale est, dans le prin ipe, tout à fait légal. Elle
onsiste à utliser les moyens "légaux" pour ne pas soumeere ses revenus aux
impôts.
Conséquences de la fraude fscale
La fraude fs ale onsttue un fa teur de dysfon tonnement des stru tures
é onomiques et un blo age sérieux à l’amélioraton des ressour es de l’Etat alors
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que les exigen es, en termes de dépenses publiques pèsent lourdement sur les
moyens de fnan ement de l’Etat.
C’est au niveau des onséquen es qu’on s’aperçoit aisément des efets no ifs de
la fuite devant l’impôt. On distngue des efets qui se manifestent
immédiatement et d’autres sont font observer ultérieurement
Parmi les efets immédiats de la fraude fs ale, on retendra les efets sur
les re eees fs ales, et les efets sur la just e fs ale.
a- Le rendement de l’impôt :
Il est lair que la prin ipale onséquen e de la fraude fs ale est le manque à
gagner pour le trésor publi ; l’importan e de e manque varie
proportonnellement à elle de la fraude fs ale dans un pays donné. Dés lors,
quand on sait à quel niveau stupéfant se situe la dimension de la fraude
fs ale dans les pays en voie de développement, on n’a pas du mal à imaginer
l’ampleur de l’hémorragie ausée aux fnan es publiques au sein de es pays
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b-La justice fscale :
Bien avant les efets de la fraude, tout impôt omporte un élément d’injust e. L’introdu ton
du phénomène de la fraude fs ale ne fait qu’a entuer l’injust e, en e sens que les
ontribuables qui ne fraudent pas supportent une harge fs ale plus lourde puisqu’ils doivent
ompenser pour eux qui s’adonnent à la fraude.
Les efets diférés de la fraude fs ale ont trait à l’impôt en tant qu’instrument de
politque, é onomique et so iale, et en tant que fa teur agissant sur des stru tures
é onomiques ou so iales.
a- La concurrence économique
Dans une é onomie de mar hé, la fraude fs ale porte aeeinte au libre jeu de la
on urren e. En efet, les entreprises qui s’adonnent à la fraude fs ale mènent une
on urren e déloyale à elles qui ne fraudent pas. En faussant les onditons de la
on urren e loyale, la fraude « permet la survie non pas des plus aptes, des plus
utles à la olle tvité, des mieux équipés et des mieux organisés, mais des plus
fraudeurs ».
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Ce i est vrai dans la mesure où toutes les entreprises appartenant à un même
se teur, et ayant des dimensions semblables ne s’adonnent pas toutes à la fraude.
Or généralement, lorsqu’il existe au sein d’un se teur une manie de frauder elle – i
est généralement pratquée par toutes les entreprises.
A e niveau il est plus dif ile de savoir si e manque de rigueur morale fs ale est
la ause ( ause psy hologique) ou la onséquen e de la fraude fs ale. En efet, les
premiers ontribuables à entreprendre des a tes frauduleux, ouronnés de su ès
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ave l’assuran e d’une impunité, s’ofrent en exemple, aux autres ontribuables. La
voie est alors fa ile à la prolifératon du phénomène : « la fraude appelle à la
fraude ». Bien plus, il n’est pas étonnant de onstater le renversement des hoses,
la morale veut maintenant que tout ontribuable soit un fraudeur.
III. Les actions de l’Etat pour la lute contre l’évasion et la fraude fscale
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- Les remèdes à l’évasion internationale :
Pour ontourner e phénomène, les Etats élaborent des onventons qui ontennent,
pour la plupart, une lause d’assistan e administratve et juridi tonnelle destnées
fa iliter la oopératon entre eux en matère de luee ontre l’évasion fs ale de apitaux
ou de personnes.
- Le contrôle fscal : Le législateur a onféré l’administraton fs ale de larges
prérogatves d’investgaton destnées à prévenir la fuite devant l’impôt. Le
meilleur moyen et non du moindre reste le ontrôle fs al à travers ses moyens
Les sanctions prévues : il y a les san tons fs ales et Les san tons pénales
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ontribuable ou au paiement de l'impôt ou en vue d'obtenir des dédu tons
ou remboursements indus
Le non dé laraton du transfert du siège so ial est punie d’une amende de 50
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Conclusion
A l’instar de nombreux pays en voie de développement, la résistan e fs ale
au Maro est un phénomène très présent et elle a des efets négatfs sur
l’é onomie, elle onsttue un obsta le pour son développement, puisque la fraude
et l’évasion fs ale ontribuent à réduire les re eees de l’Etat, les pouvoirs publi s
doivent envisager une luee urgente ontre e phénomène à travers le ontrôle
fs al et les san tons pour ouvrir les harges publiques et réer des
investssements, e qui rée aussi des empois et réduire le hômage.
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Mémoire :
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