Déf Matériau Organique

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Définition d’un matériau organique 

:
Les matériaux organiques sont l'ensemble des composants chimiques formés par des
molécules organiques, ils sont constitués d'atomes de carbone. La plupart du temps, ces
derniers sont en association avec des atomes d'hydrogène et d'oxygène. Autres atomes
peuvent entrer dans leur composition (comme l’azote, chlore....).

Lorsqu’on parle d’un matériau organique, deux types des matériaux viennent à l’esprit: les
petites molécules et les polymères, La différence entre ces deux catégories des matériaux
provient essentiellement de la taille de la molécule. Ces deux types sont des systèmes π-
conjugués, c’est-à-dire présentant une alternance de simples et de doubles liaisons. Cette
alternance est à l’origine du caractère d’un matériau organique que nous détaillerons plus
loin.

Définition d’un polymère :


Les polymères sont des macromolécules organiques ou inorganiques, résultant de l’enchaînement
covalent de motifs de répétition identiques (les monomères), ils ont souvent une bonne stabilité
thermique et ils sont surtout réputés pour leur aptitude à être facilement déposés (à la tournette) sur
de grandes surfaces ; en contrepartie, ils nécessitent l’usage de solvants, qui rendent délicat la
réalisation de structures multicouches polymères de bonne qualité.

Les petites molécules :


Elles sont généralement déposées par évaporation sous vide. Le contrôle des conditions de
dépôt, telles que la température du substrat et la vitesse d’évaporation, permet d’obtenir des
films minces relativement ordonnés facilitant le transfert intermoléculaire des charges. , il
est quelque fois également possible de déposer ces petites molécules par voie soluble par le
biais d’un précurseur .comme c’est le cas pour le pentacène1. L’élément principal de
l’ossature des matériaux organiques est le carbone. Il convient donc, de détailler ses
caractéristiques et son rôle.

Le carbone :
Le carbone est un élément très peu abondant dans l’écorce terrestre, où il est classé 19ème (0,2% en
masse). Il doit son importance au fait qu’il forme à lui seul plus de composés que tous les éléments réunis
car il peut se lier à d’autres atomes de carbone pour former des chaînes et des cycles complexes. Les
composés du carbone sont innombrables.

Le carbone est un élément absolument nécessaire à l’existence des êtres vivants et à la synthèse de très
nombreuses molécules dans l’industrie chimique. Dans la classification de Mendeleïev, il se trouve sur la
deuxième ligne, en sixième colonne, et porte le numéro atomique Z = 6. Sa configuration électronique est
donc : 1s2 2s2 2p2 . Ceci implique que 4 électrons non appariés peuvent créer des liaisons : le carbone est
tétravalent. Sa masse molaire est de 12, 0107g/mol. Dans la nature, le carbone existe sous trois formes
allotropiques : amorphe (suie), graphite et diamant. Les scientifiques ont cependant réussi à créer de
nouveaux types de carbone, les fullerènes et les nanotubes, dont les propriétés diffèrent de celles du
carbone naturel.
Figure 1 : structure de l’atome de carbone

Figure 2 : la configuration électronique de l’atome de carbone

Les orbitales :
Les orbitales atomiques s et p :

Les orbitales atomiques sont des fonctions qui donnent la probabilité de trouver un électron
dans un état donné en chaque point de l'espace. Dans l’approximation qui conduit à la
configuration atomique (décrite par les nombres quantiques (n, l, m…), on considère que
chaque électron de l'atome étudié se déplace dans un potentiel à symétrie sphérique qui
résulte :

• du potentiel du noyau qui varie en 1/r ;

• du potentiel supposé sphérique en première approximation et qui représente globalement


l’action des autres électrons.

L’état électronique est alors représenté par une fonction d'onde ψ n ,l , m qui dépend des trois
nombres quantiques n, l, m alors que l’énergie ne dépend que de n et de l (le degré de
dégénérescence est alors égal au nombre de valeurs que peut prendre m).

Orbitales s :

Pour l = 0, les orbitales atomiques sont appelées orbitales s et les fonctions d'onde ne
dépendent que de n : ψ n ,l , m = R(r) Θ(θ) ϕ(φ) = Rn , l Θl , m ϕm= Rn , 0 Θ 0,0 ϕ 0
2 1
Avec : Θ0,0 = √ et ϕ 0= .
2 √2 π
Ces fonctions d'onde ne dépendent ni de θ, ni de φ ; seul R(r)prend des valeurs différentes
lorsque le nombre quantique principal n varie. L'orbitale S possède donc la symétrie
sphérique

Figure 3 : Représentation des orbitales s.

Orbitales p :

Pour l = 1, m = –1, 0, 1 et les orbitales sont appelées orbitales p :

Si R(r)représente la fonction Rn , l , invariable lorsque m varie, les fonctions d'onde décrivant


les trois états p précédents sont de la forme :

Avec :
rf
2
R(r) = R(rf )telle que r f ait une valeur définie par la relation ∫|R(r )| r 2 dr =95 % , ces fonctions
0

(1), (2), (3) représentent conventionnellement les orbitales.


Figure 4 : la représentation tridimensionnelle conventionnelle de l’orbitale atomique P

Figure 5 : Forme de l’orbitale p z. ; Les signes + Figure 6 : Choix habituel
et -correspondent au signe de ψ 0qui est celui de θ. des coordonnées sphériques.

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