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Université Pierre et Marie Curie - Master d'Informatique – M1

Saison février - juin 2018

4I803
Bases de Données Réparties (BDR)

TD - Partie 2

Stéphane GANCARSKI, Hubert NAACKE

URL : www-bd.lip6.fr/wiki/doku.php/site/enseignement/master/bdr/start

TABLE DES MATIERES


Conception des BD réparties
Requêtes réparties
Requêtes parallèles
Transactions réparties
JDBC : accès à des données réparties

1
UPMC - UFR 919 - Master d’informatique - M1 4I803

Exercice 1a (ref 1-17): Conception de BD réparties pts

Soit la base de données AutoRoul d’une chaîne de garages automobiles qui contient les tables suivantes :

Personne (idpers, nom, prenom, age, tél) /* un mécanicien ou un client */


Garage (idgarage, nom, ville, jourdefermeture)
Habilite (idgarage, marque) /* le garage peut réparer des véhicules de la marque */
Mecanicien (idpers, idgarage, niveau) /* un mécanicien travaille dans un garage */
Client (idpers, taille)
Possede (immat, marque, modele, idclient) /* marque, modèle et immatriculation du véhicule possédé */
Reparation (idmecanicien, immat, date, intervention) /* immat est un entier entre 1 et 10000 */
Tarif (intervention, prix)

Question 1. Il y a un site informatique par ville. L’allocation des fragments se fait donc selon la ville. Par exemple,
Personnev représente le fragment de la relation Personne stocké sur le site Sv de la ville v.
Définir les fragments de la base de données AutoRoul et leur allocation. Personnev, Garagev...
Question 2. La fragmentation que vous proposez est-elle disjointe ? Sinon, quelles sont les tables dont la
fragmentation n’est pas disjointe ?

Question 3. On suppose maintenant qu’il y a un site informatique par marque, et non plus par ville. L’allocation
des fragments se fait donc selon la marque. Par exemple, Clientm représente le fragment de la relation Client
stocké sur le site Sm de la marque m.
Compléter le tableau suivant afin de définir les fragments de la base de données AutoRoul et leur allocation.

Exercice 1b (ref 2-17) : Evaluation de requêtes réparties pts


Soit la requête R suivante sur la base AutoRoul de l’exercice 1.
Select p.marque
from Reparation r, Tarif t, Possede p
where r.intervention = t.intervention and t.prix < 100 and r.immat = p.immat
and p.immat < 6000;

Question 1. Exprimer en français la requête R


Question 2. Donner l’expression algébrique de la requête R telle que les sélections sont effectués avant les
opérateurs binaires quand c’est possible (dans tout l’exercice, on ne se préoccupe pas des projections). Joindre
d’abord les réparations et les tarifs, puis joindre le résultat avec Possede.
On suppose maintenant que les relations sont réparties sur deux sites, S1 et S2 tel que TableSi est le fragment de
Table alloué au site Si. On a :
PossedeS1 = σimmat<7000 Personne et PossedeS2 = Personne – PersonneS1.
ReparationS1 = σimmat<7000 Reparation et ReparationS2 = Reparation – ReparationS1.
TarifS1 = TarifS2 = Tarif = TarifS1S2

Question 3. Exprimer la requête R sur les fragments ainsi définis. Pour cela, reprendre l’expression de la
question 2, remplacer les relations par leur expression en termes de fragments, puis appliquer les sélections le
plus tôt possible. Répondre en dessinant un arbre avec la racine en haut du cadre et les feuilles en bas du
cadre. Entourer le(s) sous-arbre(s) inutile(s) à supprimer.

Question 4. Appliquer la distributivité de la jointure sur l’union puis supprimer à nouveau le(s) sous-arbre(s)
inutile(s). Répondre en dessinant l’arbre obtenu et en entourant le(s) sous-arbre(s) inutile(s).

Question 5. On suppose que la requête est posée sur le site S1. Quelles données doivent être transférées sur le

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réseau pour exécuter le plan d’exécution trouvé à la question 4. Que peut-on en conclure sur l’efficacité des
simplifications faites aux questions 3 et 4 ?

Exercice 2a (ref 1-16) Conception de BD réparties pts


Soit la base de données CoifPlus d’une chaîne de salons de coiffure. La chaîne gère plusieurs marques, dans
plusieurs villes :
Personne (idpers, nom, prenom, age, couleurcheveux, tél) /* un coiffeur ou un client */
Salon (idsalon, marque, ville, surface, jourdefermeture)
Coiffeur (idpers, idsalon, niveau) /* un coiffeur travaille dans un seul salon */
Client (idpers, coupefavorite)
RDV (idcoiffeur,idclient, jour, heure, coupe) /* rendez-vous passés et futurs */
Tarif (coupe,marque, prixbase)
Promo (heure, coef) /* coef à appliquer au prixbase selon l’heure */

Chaque marque possède un site informatique dans chaque ville, qui doit stocker les données nécessaires aux salons
de cette marque dans la ville. L’allocation des fragments se fait donc selon la marque et la ville. Par exemple,
Personnem,v représente le fragment de la relation Personne stocké sur le site Sm,v de la marque m dans la ville v.

Question 1. Compléter le tableau suivant afin de définir les fragments de la base de données CoifPlus et leur
allocation. On précise qu’un site doit stocker non seulement les coiffeurs qui travaillent dans les salons
correspondants, mais aussi tous les coiffeurs de la ville correspondante car ils peuvent être appelés d’urgence pour
un remplacement imprévu.
Question 2. La fragmentation que vous proposez est-elle disjointe ? Sinon, quelles sont les tables dont la
fragmentation n’est pas disjointe ?

Exercice 2b (ref 2 – 16) Evaluation de requêtes réparties pts


Soit la requête R suivante sur la base CoifPlus de l’exercice 1.
select coif.nom, coif.prénom,
from Personne coif, RDV r, Personne cli
where coif.idpers=r.idcoiffeur and r.idclient=cli.idpers and coif.age > cli.age
and coif.couleurcheveux = ‘brun‘ and r.heure = 15 and cli.age > 45;

Question 1. Exprimer en français la requête R


Question 2. Donner l’expression algébrique de la requête R telle que les sélections sont effectués avant les
opérateurs binaires quand c’est possible (dans tout l’exercice, on ne se préoccupe pas des projections). Joindre
d’abord les clients et les RDVs, puis joindre le résultat avec les coiffeurs.
On suppose maintenant que la relation Personne est répartie sur deux sites, S1 et S2 tel que PersonneSi est le
fragment de Personne alloué au site Si. On a :
PersonneS1 = σage<30 Personne et PersonneS2 = Personne – PersonneS1.
De même, on a RDVS1 = σheure<12 RDV et RDVS2 = RDV – RDVS1.

Question 3. Exprimer la requête R sur les fragments ainsi définis. Pour cela, reprendre l’expression de la
question 2, remplacer les relations par leur expression en termes de fragments, puis appliquer les sélections le
plus tôt possible. Répondre en dessinant un arbre avec la racine en haut du cadre et les feuilles en bas du
cadre. Entourer le(s) sous-arbre(s) inutile(s) à supprimer.

Question 4. Appliquer la distributivité de la jointure sur l’union puis supprimer à nouveau le(s) sous-arbre(s)
inutile(s). Répondre en dessinant l’arbre obtenu.

Question 5. On suppose que la requête est posée sur le site S1. Quelles données doivent être transférées sur le
réseau pour exécuter le plan d’exécution trouvé à la question 4. Que peut-on en conclure sur l’efficacité des
simplifications faites aux questions 3 et 4 ?

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Exercice 3 (ref 1-15) : Conception de bases de données réparties

EDF maintient une base de données pour surveiller et gérer la consommation d’électricité en Île de France. Le
schéma est composé de 4 tables (les clés primaires sont soulignées) :

— Client (idCli, nom, adresse, departement, idCompt)


— Consommation (idCompt, annee, trimestre, consKWh)
— Tarif (annee, trimestre, tarifKWH, tarifAbo)
— Facture (idFacture, idClient, annee, trimestre, somme)
La table Client contient pour chaque client un identifiant, son nom, son adresse, son département et l’identifiant
du compteur installé chez le client (il y a au maximum un client par compteur). L’historique de la
consommation de chaque compteur est stocké dans la table Consommation qui contient pour chaque trimestre
d’une année la consommation en KWh (trimestre 1 = janvier à mars, trimestre 2= avril à juin, ... trimestre 4=
octobre à décembre). Les tarifs d’abonnement et de consommation par KWh valables pour chaque trimestre sont
stockés dans la table Tarif. Les factures sont générées et stockées dans la table Facture à la fin de chaque
trimestre. Le montant à payer est la somme consKWh*tarifKWh + tarifAbo pour le compteur et le trimestre
correspondant.
La base de données est répartie sur 3 sites : l’un (PA) correspond à Paris, c’est-à-dire au département 75, le
deuxième (PC) à la petite couronne qui comporte les départements 92, 93 et 94, le troisième (GC) à la grande
couronne et comporte les départements 91, 77, 78 et 95.
Donner la définition des différents fragments ainsi que leur allocation, en utilisant les opérateurs de l’algèbre
relationnelle. Pour allouer un fragment, il suffit de l’indicer en utilisant la variable i dont la valeur est dans {PA,
PC, GC}. Justifier vos réponses.
EDF décide d’envoyer des informations publicitaires à ses abonnées par courrier postal. C’est le site PA qui gère
ces envois pour Paris, alors que le site PC gère les envois pour tous les autres départements. Quel(s) fragment(s)
faut-il ajouter à la fragmentation précédente ? Utiliser les fragments déjà existant pour définir le ou les nouveaux
fragments.

Exercice 4 (ref 3-15) : Optimisation de requêtes réparties


Soit la base de données répartie sur les sites S1 et S2 telle que :

Sportif (ids, nom) est sur S2,


Performance (ids, comp, classement) est sur S1.

L’attribut comp identifie une compétition sportive auquel un sportif obtient un classement. Seuls 10% des sportifs
de la base ont déjà participé à une compétition, les autres ne pratiquent le sport qu’en tant que loisir. On suppose
que la distribution des valeurs des attributs est uniforme.

Soit t(attr) la taille en octets d’un attribut, on a :


t(ids) = 5, t(nom) = 20, t(comp) = 10, t(classement) = 10
Soit T(R) la taille d’une relation R, exprimée nombre de pages.
On pose T(Sportif) = N.
La valeur de T(Performance) n’est pas connue.
Soit Card(R) la cardinalité d’une relation, on a Card(Sportif) = 10 000, Card(Performance)=100 000.

Le coût d’un plan d’exécution d’une requête est composé d’un coût de transfert (unité tt) et d’un coût d’accès au
disque (unité tio), tous deux en nombre de pages.
Sportif (respectivement Performance) est indexée par un arbre-B+ de hauteur 2 (respectivement 3) sur ids. Le
coût d’accès à un n-uplet de Sportif connaissant la valeur de ids est donc de 2 tio (respectivement 3 tio). On
suppose que tous les nuplets de Performance correspondant à une valeur de ids tiennent dans une seule page.

Soit la requête R1 posée sur S3 (le résultat doit être délivré sur S3)

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R1 : select s.ids, nom, comp, classement


from Sportif s, Performance p
where p.ids = s.ids ;

On considère le plan d’exécution de R1 suivant :


P1 : transférer Sportif sur S1, faire la jointure sur S1 par boucle imbriquée en utilisant l’index puis
transférer le résultat sur S3.

a) Que vaut T(Performance) en fonction de N ?


b) Quelle est la taille d’une page en octets, en fonction de N ?
c) Que vaut Card(R1) ? Que vaut T(R1) en fonction de N ? Rappel : T(R1) est exprimée en nombre de pages.
d) Détailler le plan P1 en calculant les coûts (tt et tio) à chaque étape. Certains coûts peuvent être fonction de N.

Exercice 5 (ref 1-01) : Conception de BD réparties


Le but de ce TD est l’étude de la conception d’une base de données répartie. Dans la première partie, une base
dont le schéma conceptuel a été défini est distribuée sur plusieurs sites. Le but principal de la distribution est de
maximiser les accès locaux par rapport aux accès répartis. Dans la seconde partie, une base préexistante est
intégrée au système. Dans ce cas, l’intégration doit être réalisée sans modification de la base locale qui possède
ses propres applications locales déjà écrites, sous la forme d’une vue répartie. La troisième partie est une étude
quantitative du coût de traitements des requêtes sur une BD répartie. Enfin, la dernière partie est une étude de
cas.

Schéma global de la base


La base de données hospitalière de la région Alsace a le schéma suivant :
Service (Snum, nom, hôpital, bât, directeur)
le directeur d’un service est un docteur désigné par son numéro
Salle (Snum, SAnum, surveillant, nbLits)
le numéro de salle est local à un service, i.e., il peut y avoir des salles avec le même numéro
dans des services différents d'un même hôpital.
nbLits est le nombre total de lits d’une salle,
un surveillant de salle est un infirmier désigné par son numéro
Employé (Enum, nom, adr, tél)
Docteur (Dnum, spéc) -- spéc est la spécialité du médecin
Infirmier (Inum, Snum, rotation, salaire)
Un employé est soit infirmier soit docteur (Inum et Dnum font référence à Enum).
Patient (Pnum, Snum, SAnum, lit, nom, adr, tél, mutuelle, pc)
L'attribut pc est la prise en charge par la mutuelle
Acte (Dnum, Pnum, date, description, coef) -- coef est le coefficient de l'acte médical

Question 1
Exprimer en SQL la question suivante: “Donner le nom des cardiologues qui ont traité un ou plusieurs patients
hospitalisés dans un service de gérontologie.”

Répartition des données


La base est répartie sur trois sites informatiques, “Strasbourg”, “Colmar” et “Régional”, correspondant aux valeurs
“Ambroise Paré”, “Colmar” et "autre" de l’attribut hôpital de Service.

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Question 2
Proposer (et justifier) une bonne décomposition de la base hospitalière sur ces trois sites. On pourra utiliser la
fragmentation horizontale et/ou verticale ainsi que la réplication des données, en se basant sur les hypothèses
suivantes (H1 à H5) :
• H1: Les sites Strasbourg et Colmar ne gèrent que les hôpitaux correspondants.
• H2 : Les infirmiers sont employés dans un service donné.
• H3 : Les docteurs travaillent le plus souvent sur plusieurs hôpitaux (ou cliniques).
• H4 : La gestion des lits d’hôpitaux est locale à chaque hôpital.
• H5 : On désire regrouper la gestion des frais d’hospitalisation au centre régional.
Pour chaque fragment, on donnera sa définition en algèbre relationnelle à partir du schéma global.

Question 3
Indiquer comment se calcule chaque relation de la base globale à partir de ses fragments.

Question 4
Proposer un plan d’exécution réparti pour la requête SQL vue en Question 1, sachant maintenant que les données
sont réparties sur les trois sites selon la décomposition proposée à la Question 2.

Question 5 : Conception de BD fédérée par intégration


On suppose que l’hôpital de Belfort est rattaché à la base de données hospitalière de la région Alsace après son
implémentation répartie. L’hôpital de Belfort possède donc son propre site de traitement qui doit être connecté
aux autres sites.
Le schéma de la base à Belfort avant l’intégration est le suivant:
B_Service (Snum, Nom, Bâtiment, Directeur)
B_Salle (Snum, SAnum, Surveillant, NbLits)
B_Docteur (Dnum, Nom, Adresse, Téléphone, spécialité)
B_Infirmier (Inum, Nom, Adresse, Téléphone, Snum, Salaire)
B_Patient (Pnum, Snum, SAnum, Lit, Nom, Adresse, Téléphone, Mutuelle, PriseEnCharge)
B_Acte (Dnum, Pnum, Date, Description, Code)
Discuter les problèmes et proposer des solutions pour l'intégration de la base Belfort au système réparti déjà
défini. L’intégration devra se faire sans transfert d’information et sans modification de des bases existantes, mais
uniquement par définition de vues.

Question 6
Définir le nouveau schéma global intégrant la base Belfort.
Chaque relation du schéma global (Service2, Salle2, …Acte2) est définie en fonction des fragments sur les 4
sites.

Question 7
L’hypothèse H5 est-t-elle toujours respectée après l’intégration de la base Belfort ?
Si non, quelles sont les modifications de schéma nécessaires pour respecter H5 ?

Question 8
Proposer une décomposition et un plan d’exécution pour la question SQL précédente après l’intégration de la
base “Belfort”.

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Exercice 6 (ref 1-02) : Evaluation de requêtes réparties


On considère la base de données répartie de schéma suivant :
Employés (#emp, #serv, salaire)
Service ( #serv, #dir, budget)
L’attribut #dir représente l’identificateur de l’employé dirigeant le service.
La relation Employés est stockée à Naples, la relation Service est stockée à Berlin.
La taille des n-uplets de ces deux relations est de 20 octets. La taille de #emp et de #dir est de 10 octets. Les
attributs salaire et budget contiennent des valeurs uniformément réparties dans l’intervalle [0, 1 000 000]. La
relation Employés comprend 100 000 pages, la relation Service comprend 5000 pages. Chaque processeur a
400 pages de buffer. La taille d’une page (du buffer et du disque) est de 4000 octets. Le coût d’entrée/sortie d’une
page est tIO, le coût de transfert d’une page d’un site à un autre est tT. L’unité de transfert est la page. On suppose
qu’il n’y a pas d’index.
On considère la requête suivante :
SELECT *
FROM Employés E, Service S
WHERE E.#emp = S.#dir
La requête est envoyée de Londres, et on sait que 1% des employés sont des directeurs.

Question 1.
a) Calculer la taille d’un tuple du résultat.
b) Calculer la cardinalité du résultat.
c) Calculer la taille (en nombre de pages) du résultat de cette requête.

Question 2.
On suppose que toutes les jointures sont faites en utilisant l’algorithme de tri-fusion, dont le coût dépend du
nombre de pages (noté p()) des relations participant à la jointure. On a :
Par exemple, pour une jointure entre 2 relations locales non triées et lorsque le tri nécessite de stocker
temporairement les morceaux de R et S triés, on a :

Coût(R⋈a S ) = 3 * (p(R) + p(S)) * tIO


Pour une jointure entre 2 relations locales déjà triées, on a :

Coût(R⋈a S ) = (p(R) + p(S)) * tIO


Si R est déjà trié et est transmise depuis un site distant. Si S est locale non triée et que son tri nécessite de
stocker temporairement les morceaux de S triés, on a

Coût(R⋈a S ) = coût(R) + (3*p(S)) * tIO

On demande de calculer le coût de l’exécution de cette requête pour les différents plans d’exécution suivants :
Plan P1: On calcule la requête à Naples en envoyant la relation Service à Naples ; le résultat est envoyé à
Londres.
Plan P2: On calcule la requête à Berlin en envoyant la relation Employés à Berlin ; le résultat est envoyé à Londres
Plan P3: On calcule la requête à Londres, en envoyant les deux relations à Londres.
Plan P4: On calcule la requête à Berlin puis à Naples, en utilisant une semi-jointure à Berlin ; on envoie le résultat
final à Londres. (attention, la semi-jointure peut amener à créer des relations temporaires qu'il faudra intégrer
dans le coût)
Plan P5: On calcule la requête à Naples puis à Berlin en utilisant une semi-jointure à Naples ; on envoie le résultat
à Londres.

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Question 3.
D’après vos réponses, quel est le plan qui minimise les transferts ? Est-ce forcément le plan le plus intéressant ?
Quel est le meilleur plan ?

Exercice 7 :ref (3-2004) Requêtes réparties pts


On considère la relation
Employé (E, nom, D, salaire)
Un n-uplet représente un employé identifié par son numéro E. Le numéro D fait référence au directeur de
l'employé. Le directeur est aussi un employé.
Soit la requête R1 :
select a.nom
from Employé a, Employé b
where a.D = b.E
and a.salaire > b.salaire
Question 1. Traduire la requête R1 en une phrase, en français :
Question 2. Donner l'expression algébrique de la requête R1 en fonction de la relation globale Employé, et telle
que les opérations les plus réductrices sont traitées le plus tôt possible.
Question 3. La relation Employé est fragmentée en 2 fragments E1 et E2 tels que:
E1 contient tous les employés dont le salaire est inférieur ou égal à 1000,
E2 contient tous les employés dont le salaire est supérieur à 1000.
Donner l'expression algébrique de la requête R1, en fonction des fragments E1 et E2, et telle que l'expression
soit de la forme :

R1  nom (T1  T2  …  Tn)


où les sous expressions Ti ne contiennent pas d'union et peuvent ne pas être
vides,
les opérations les plus réductrices sont traitées le plus tôt possible.
Préciser combien il y a de sous expressions Ti.

Exercice 8 (ref R 21.8a): Requêtes réparties pts


On considère le schéma relationnel suivant :

EMPLOYES (#emp, #service, salaire)


SERVICES (#service, #chef, budget)
Les valeurs de l’attribut #chef sont des valeurs de #emp. La relation EMPLOYES contient 100000
pages, la relation SERVICES contient 5000 pages.Les n-uplets des deux relations ont 20 octets. Les
valeurs des attributs salaire et budget contiennent des valeurs uniformément réparties entre 0 et 1000000.
La taille des pages est de 4000 octets.
Les relations sont réparties sur 10 sites, de la façon suivante : la relation SERVICES est partitionnée
horizontalement sur les 10 sites par #service, avec le même nombre de n-uplets sur chaque site. La
relation EMPLOYES est partitionnée horizontalement en fonction du salaire. Les n-uplets dont le salaire
est <= 100000 sont stockés sur le site 1, ceux dont le salaire est compris entre 100000 et 200000 sont
sur le site 2, etc. La partition des n-uplets dont le salaire est inférieur à 100000 est fréquemment lue, et
très peu souvent mise à jour. Elle est donc répliquée sur tous les sites. Aucune autre partition de la
relation EMPLOYE n’est dupliquée.
Décrivez le plan d’exécution des requêtes suivantes, et donnez leur coût, sachant que le coût de transfert
d’une page est Ct, et le coût d’un accès disque est Cd.

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Question 1. Calculer la jointure naturelle entre EMPLOYES et SERVICES, en utilisant la stratégie qui
consiste à envoyer tous les fragments de la plus petite relation vers les sites contenant les n-uplets de la
plus grande relation. L’algorithme de jointure utilisé est le trifusion, dont le coût est de 3(M+N)Cd, M
et N étant les tailles des relations (N et M sont exprimées ici en nombre de pages) participant à la jointure.
Question 2. Quel est l’employé le mieux payé ? (en cas de dupliqués, la requête doit renvoyer tous les
n-uplets répondant au critère).

Question 3.Quel est le chef le mieux payé ?

Exercice 9 (ref R 21-3): Requêtes parallèles et réparties


On considère un SGBD parallèle dans lequel chaque relation est stockée par partitionnement horizontal
des n-uplets sur tous les disques. On a la relation suivante :

Joueurs (joueur-id : integer, eq-id : integer, salaire : real)


On suppose que l’attribut salaire contient des valeurs dans l’intervalle [0, 1 500 000] uniformément
distribuées. La relation a 150 000 pages. Une page a une taille de 4K octets, et comprend 200 n-uplets
(un n-uplet a une taille de 20 octets). Le coût de lecture d’une page du disque (ou d’écriture sur le disque)
est td, et le coût d’envoi d’une page d’un processeur vers un autre est ts. On suppose que la relation a été
partitionnée suivant l’algorithme round-robin, et qu’il y a 15 processeurs.

Question 1. Décrivez brièvement le plan d’évaluation de la requête R1, et calculez son coût en termes
de temps d’accès (td) et temps d’envoi (ts). On donnera le coût total de la requête, ainsi que le coût en
temps écoulé (si plusieurs opérations sont effectuées en parallèle, le temps écoulé est le maximum du
temps pris par chacun des processeurs pour faire son travail).
R1 . Quel est le joueur le mieux payé ?

Question 2. La relation Joueurs est maintenant stockée dans un SGBD réparti comprenant 15 sites. Elle
est partitionnée horizontalement sur les 15 sites, selon les valeurs de l’attribut salaire, en stockant les n-
uplets vérifiant la condition salaire <=100000 sur le premier site, les n-uplets vérifiant la condition
100000 <salaire<=200000 sur le second site, et ainsi de suite. La base est complétée par la relation
Equipes suivante :
Equipes (eq-id : integer, cap-id : integer, pays: string)
Le champ cap-id de la relation Equipes est le joueur-id du capitaine de l’équipe. La relation Equipes
comprend 4500 pages, et est répartie horizontalement selon l’attribut eq-id. On suppose que la répartition
est uniforme (on a le même nombre de n-uplets sur chaque site), et aléatoire (il n’y a pas de critère pour
répartir les n-uplets sur les sites). Les n-uplets de la relation Equipes ont une taille de 20 octets.
Décrivez brièvement les plans d’exécution des requêtes R1 et R2, et donnez leur coût en fonction de td
et ts.
R1. Quel est le joueur le mieux payé ?
R2. Faire la jointure naturelle des relations Joueurs et Equipes en utilisant la stratégie qui consiste à
envoyer tous les fragments de la plus petite relation sur chaque site contenant les n-uplets de la plus
grande relation.

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Exercice 10 (ref 5-16): Requêtes parallèles pts


On considère le fichier rdv.txt des rendez-vous de clients chez des coiffeurs. Chaque ligne a 5 valeurs séparées
par un espace.
idCoiffeur idClient année mois jour
Le fichier est découpé pour être stocké sur les machines M1 à M12 en fonction du mois. Les rendez-vous de janvier
sont sur M1, ceux de février sur M2 et ainsi de suite.
a) On considère la requête : « En 2015, quel est le mois avec le plus de rendez-vous ? » Le résultat doit s’afficher
sur M1. Décrire les étapes du traitement de cette requête : quelle machine fait quelle tâche ? Quelles sont les
tâches effectuées en parallèle ?
b) Chaque machine Mi dispose de 4 processeurs, expliquer comment calculer la liste des identifiants distincts de
clients, en parallélisant au mieux le calcul. Le résultat ne doit pas avoir de doubles et doit s’afficher sur M1.

Exercice 11 (ref 2-05) Allocation de fragments, réplication pts


On considère l'architecture répartie suivante :
Appli A1 Appli A2
charge charge

Réplicateur Réplicateur
SGBD SGBD

Site S1 Site S2

Chaque site héberge un SGBD et une application. Une application produit une charge constituée de lectures et
d'écritures. Pour maintenir les sites à jour, on ajoute un module de gestion des répliques (intergiciel appelé
réplicateur). Si une donnée est répliquée sur plusieurs sites, une écriture doit être traitée sur toutes les répliques.
Une lecture est traitée localement si possible.

Soit un fragment F et deux sites S1, S2. Le coût pour lire (resp. écrire) un nuplet vaut 1 (resp. 2). Le coût pour
transférer un nuplet vaut 3. Ainsi, on a le modèle de coût suivant :
Lecture locale : LL = 1
Ecriture locale : EL = 2
Lecture distante, depuis Si, d'un nuplet de Sj (avec ij) : LD = 4
Ecriture distante, depuis Si, d'un nuplet de Sj (avec ij) : ED = 5
On souhaite allouer F sur un ou plusieurs sites de manière à minimiser le coût de traitement des applications.

Question 1
Une application Ai produit, sur le site Si , une charge valant 6*n lectures et n écritures de F (toutes les applications
produisent la même charge). On veut calculer, en fonction de n, la quantité de lectures et d’écritures traitées par
les SGBD des sites S1 et S2.
1.1) On suppose que F est seulement sur S1. Quel est le coût des traitements sur chaque site ?
1.2) On suppose maintenant que F est répliqué sur S1 et S2. Quel est le coût des traitements sur chaque site ?

Question 2
On complète l'architecture initiale avec un troisième site S3 et son application A3. Les applications produisent la
charge suivante : A2 produit 3 fois plus de traitements que A1, A3 produit 4 fois plus de traitements que A1.
Chaque application produit 10 fois plus de lectures que d'écritures. A1 produit n écritures et 10*n lectures.
On veut savoir s’il est intéressant d’allouer F sur S3 ; plus précisément, dans le cas où F ne serait pas alloué sur
S3, quelle serait l'augmentation (ou la diminution) du coût que cela induirait pour les traitements de A3.
2.1.a) Quelle est, en fonction des 3 variables n, L (lecture) et E (écritures) la charge produite par chaque
application.
2.1.b) Est-il nécessaire d'allouer F sur S3 pour minimiser globalement le coût des traitements ? Justifier
brièvement.

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2.1.c) Le fait d’allouer F sur S3 a-t-il un impact sur le coût de traitement des lectures de A3 ? Si oui, quelle est la
différence de coût pour traiter les lectures de A3 en comparaison avec une configuration où F n’est pas sur S3 ?
Donner une réponse en fonction de n.
2.1.d) Quelle est l’allocation pour laquelle F n’est pas sur S3 et les écritures sont minimisées ? Dans ce cas, quel
est en fonction de n, le coût de traitement des écritures produites par A3 ?
2.1.e) Quelle est l’allocation pour laquelle F est sur S3 et les écritures sont maximisées ? Dans ce cas, quel est
en fonction de n, le coût de traitement des écritures produites par A3 ?
2.1.f) Finalement, quelle est, en fonction de n, la plus petite augmentation (ou la plus forte diminution) de coût
apportée par une configuration où F n’est pas sur S3.
2.2) Quel est le coût des traitements si F est seulement sur S3 ?
2.3) Quel est le coût des traitements si F est répliquée sur S2 et S3 ?
2.4) Quel est le coût des traitements si F est répliquée sur S1, S2 et S3 ?
2.5) Quelle allocation minimise globalement le coût des traitements ?

Transactions
Exercice 1 : (ref 1-01) Verrouillage réparti de données répliquées
1. Quel est le problème posé lorsqu’on veut verrouiller une donnée répliquée ?
2. Qu’est ce qu’un verrou global , un verrou local ?
3. On suppose qu’un gestionnaire de verrou centralise les demandes de verrou et d’accès aux données. Expliquer son
fonctionnement en cas de données répliquées. Quels sont les avantages et défauts d’une telle approche ?
Pour accéder à une réplique, il faut avoir le verrou global sur la donnée. Il faut donc s’adresser au gestionnaire de verrou global. L’avantage est la simplicité :
dès que le gestionnaire global me donne le verrou, j’ai automatiquement les verrous sur les répliques. Le défaut est lié à la centralisation : il faut mettre en
œuvre ce gestionnaire et y accéder sans cesse, risque de goulot d’étranglement et risque en cas de panne de ce site.

4. On cherche maintenant à ne pas mettre en place de gestionnaire centralisé, mais de tirer parti des gestionnaire de verrous
et d’accès locaux. Pour cela, les transactions doivent respecter le protocole suivant :
lorsqu’elles ont réussi à verrouiller un certain nombre de répliques d’une donnée, les transactions peuvent déduire qu’elle ont
accès à la donnée. On dit qu’elle obtiennent un verrou logique sur la donnée grâce aux verrous physiques qu’elles ont obtenus
sur les répliques. On suppose qu’une donnée d est répliquée sur n sites.
a. On suppose que n=3. Montrer qu’en obtenant au moins 2 verrous physiques exclusifs, une transaction peut avoir
un verrou logique exclusif sur d et donc accès en écriture à d, donc à toutes ses répliques.
b. Soit k (resp. k’) le nombre de verrous physiques exclusifs (resp. partagés) à obtenir pour en déduire un verrou
logique exclusif (resp. partagé). Donner la valeur minimale de k (resp. k’) en fonction de n que le protocole doit
respecter pour que le verrouillage logique fonctionne.

Exercice 2 : (ref 2-01) Sérialisation globale et locale


On suppose les objets x et y stockés sur le site S1, et les objets z et w sur le site S2. Déterminer pour chacune des
exécutions suivantes de deux transactions Ti et Tj les graphes de précédence locaux et global et dire si elle est
sérialisable ou non.
1) Exécution 1 :
S1 : Li(x), Lj(x), Ej(x), Ei(x)
S2: Li(w), Lj(z), Ej(w), Ei(w)
2) Exécution 2 :
S1 : Li(x), Ei(x), Lj(x), Ej(x), Li(y), Ej(y)
S2 : Lj(z), Ej(z), Li(z), Ei(w)
3) Exécution 3 :
S1 : Li(y), Lj(x), Ej(x)
S2 : Ei(z), Li(w), Lj(w), Ej(w)

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Exercice 3 : (ref 3-01) détection d’interblocage


A et B sont stockés sur S1, C et D sur S2. On utilise un verrouillage en deux phases. On exécute les transactions
T1 à T9. Les demandes d’accès sur les différents granules sont les suivants :
S1 A : L7, E3, E2, L1
B: L3, L4, E6, L9
S2 C: L9, E8
D : E8, L7, L5
1) Quelles sont les transactions globales ?
2) Décrire l’évolution de la table des verrous dans le cas où une demande de verrou partagé sera toujours
satisfaite si possible. Représenter la table avant la première libération de verrou possible. Rappeler quel est
l’inconvénient d’une telle gestion.
3) Proposer une autre politique permettant de résoudre le problème précédent et montrer l’état des tables de
verrous dans ce cas.
4) Construire les graphe d’attente locaux et le graphe d’attente global. Est-il nécessaire d’utiliser les premiers en
entier pour construire le dernier ? Que concluez-vous du résultat obtenu ?
5) On centralise la détection d’interblocages sur S1. Comparer deux solutions : dans la première, chaque
modification du graphe local d’attente de S2 est communiqué à S1. Dans la seconde, la copie complète du
graphe local de S2 est communiqué périodiquement à S1.

Exercice 4 (ref 3-17) Transactions réparties 4 pts


Soit une base de données répartie telle que :
 les granules x et z sont sur le site S1
 les granules y et t sont sur le site S2
Soit la séquence Seq suivante des transactions T1, T2, T3, T4. Li(g) signifie lecture du granule g par la transaction
Ti, Ei(g) signifie écriture par la transaction Ti du granule g, Vi signifie validation de la transaction Ti.

Seq : L1(y), L3(z), L2(z), E3(z), L3(t), L1(t), L1(z), E4(t), L2(t), L3(x), L4(y), E1(x)

Question 1 : On suppose un contrôle de concurrence optimiste où le graphe de précédence global de l’exécution


est construit sur S1, progressivement, à chaque nouvelle précédence générée sur l’un ou l’autre des sites. Les
messages sont de la forme (Ti, Tj, g) si Ti précède Tj sur le granule g.
Représenter ce graphe à la fin de Seq. L’exécution sera-t-elle validée ? Justifiez votre réponse. Cette décision
aurait-elle pu être prise en ne considérant que les graphes de précédences locaux ? Quels messages ont-été envoyés
par S2 jusqu’à ce moment ?

Question 2 : On suppose maintenant un contrôle de concurrence par verrouillage deux-phases strict sur la
séquence Seq : une demande de verrou se fait juste avant l’opération correspondante, le relâchement des verrous
se fait juste après la dernière opération de la transaction. Les transactions lectrices obtiennent toujours le verrou
partagé sur un granule si c’est possible, même si des transactions écrivaines sont en attente sur le granule.
Assiste-t-on à un interblocage ? Si oui, montrez l’état de la table des verrous à l’instant où se produit l’interblocage
(en indiquant quelle est l’opération de Seq qui génère l’interblocage). Sinon, montrez l’ordre produit par le
contrôleur de concurrence (noter Vi pour la validation de la transaction Ti).
Remarque : la promotion de verrou est possible. Rappel : lorsqu’une transaction T demande un verrou exclusif
sur un granule g, qu’elle possède déjà un verrou partagé sur g, et qu’aucune autre transaction ne verrouille g, alors
le verrou partagé est promu en verrou exclusif afin de satisfaire la demande de T.

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JDBC
Exercice 1 (4-17): Requêtes réparties avec JDBC pts
Soit la base de données répartie sur les sites S1 à S4 :
Sur S1
Mécanicien (idpers, idgarage, niveau) // un mécanicien travaille dans un garage
Garage (idgarage, nom, ville, jourdefermeture)

Sur S2 :
Réparation (idmecanicien, immat, date, intervention) // le mécanicien a réparé le véhicule immat
Habilité (idgarage, marque) // le garage peut réparer des véhicules de la marque

Sur S3 :
Personne (idpers, nom, prenom, age, tél) // un mécanicien ou un client
Possède (immat, marque, modele, idclient) // le véhicule immat (avec sa marque et son modèle) appartient
à idclient

Les autres tables (Tarif et Client) sont sur S4. Tous les programmes JDBC s’exécutent sur S0 et peuvent se
connecter au site Si avec l’URL urli.
Question 1 : Soit la requête globale R1:
select v.marque, m.nom, m.prénom
from Personne m, Réparation r, Possède v
where m.idPers = r.idMecanicien and v.immat = r.immat
and r.intervention = ‘remplacement moteur’ and r.date = ‘16/5/2017’
On traite cette requête avec JDBC en faisant des jointures par boucles imbriquées et en commençant par traiter
les sélections sur les sites concernés.
a) Quelle(s) requête(s) non paramétrée(s) faut-il exécuter ? Pour chacune, donner son code SQL et préciser sur
quel site elle s’exécute.
b) Quelle(s) requête(s) paramétrée(s) faut-il exécuter ? Pour chacune, donner son code SQL et préciser sur quel
site elle s’exécute.
Question 2 : Soit la requête globale R2 affichant le jour de fermeture du Garage central d’Aix s’il est habilité
pour la marque du modèle Medusa. Le résultat ne contient aucun doublon.
select distinct g.idgarage, g.jourdefermeture
from Garage g, Habilité h, Possède v
where g.idgarage = h.idgarage and h.marque = v.marque
and v.modèle = ‘Medusa’
and g.nom = ‘Garage central’
and g.ville = ‘Aix’
On traite cette requête avec JDBC en faisant des jointures par boucles imbriquées et en commençant par pousser
les sélections sur les sites concernés.
a) Quelle(s) requête(s) non paramétrée(s) faut-il exécuter ? Pour chacune, donner son code SQL et préciser sur
quel site elle s’exécute.
b) Quelle(s) requête(s) paramétrée(s) faut-il exécuter ? Pour chacune, donner son code SQL et préciser sur quel
site elle s’exécute.
Question 3 : Soit la requête globale R3 : « les garages (idgarage, nom, ville) qui ne sont PAS habilités pour
réparer la marque ‘Carapid’ ». Ecrire la procédure J3 pour qu’elle affiche le résultat de R3 en transférant le moins
de données possible vers S0.
1 void J3() {
2 s1 = DriverManager.getConnection(url1); // site S1
3 (…) idem pour les connexions s2, s3 et s4

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4 Statement S = ...... .createStatement();


5 PreparedStatement P = …
Question 4. Soit la requête globale R4:
Le résultat affiche les couples (idgarage, nbMeca) où nbNeca est le nombre de mécaniciens. Le résultat est trié
par ordre croissant de idgarage. La requête R4 est :
select m.idgarage, count(distinct m.idPers) as nbMeca
from Mecanicien m, Reparation r, Possede v
where m.idpers = r.idmecanicien and r.immat = v.immat
and r.idmecanicien = v.idclient
group by idgarage order by idgarage;
Proposer une solution pour traiter R4 de telle sorte que le nombre de nuplets transférées vers S0 soit minimal.
Préciser les requêtes à traiter (les nommer A, B, C, ...). Préciser si elles sont paramétrées ou non, préciser le site
traitant chaque requête. Préciser les itérations « pour chaque nuplet de la requête A .... fin pour». Indenter les
itérations pour montrer les imbrications.

Exercice 2: (ref 4-16) Requêtes réparties avec JDBC 6 pts


Soit la base de données répartie sur les sites S1 et S2 telle que :
Pers (idPers, nom, âge) est sur S1. // certaines personnes n’ont pas de rendez-vous.
Coiffeur (idPers, idSalon, niveau) est sur S1
Salon (idSalon, ville) est sur S2
RDV (idCoiffeur, idClient, jour, heure, coupe) est sur S2
Les programmes java, proposés par la suite, sont des extraits de programmes complets, suffisants pour comprendre
ce que fait le programme. Tous les programmes JDBC s’exécutent sur S0 et peuvent se connecter au site Si avec
l’URL urli.

Question 1 : Qu’affiche la procédure A1 ?


1 void A1(int X, int Y) {
2 s1 = DriverManager.getConnection(url1); // site S1
3 s2 = DriverManager.getConnection(url2); // site S2
4
5 PreparedStatement q1 = s1.prepareStatement("select idPers, nom, age,
6 from Pers where age < ?");
7 PreparedStatement q2 = s2.prepareStatement("select count(*) as n from
8 RDV where idClient = ?");
9 q1.setInt(1, X);
10 ResultSet r1 = q1.executeQuery();
11 while(r1.next()) {
12 q2.setInt(1, r1.getInt(1);
13 ResultSet r2 = q2.executeQuery();
14 while(r2.next()) {
15 if(r2.getInt(1) >= Y)
16 out.println(r1.getString(2) + " " + r1.getInt(3));
17 }
18 }
19 }

Question 2 : Soit la requête globale R1 affichant l’identifiant, le nom et le niveau des coiffeurs ayant des rendez-
vous à 8h du matin :
select distinct p.idPers, p.nom, c.niveau,
from Coiffeur c, RDV r, Pers p
where r.idCoiffeur = c.idPers and c.idPers = p.idPers
and r.heure=8 ;

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a) On suppose que R1 contient 10 coiffeurs parmi les 1000 coiffeurs existants. Compléter la procédure J1 pour
qu’elle affiche le résultat de R1 en transférant le moins de données possible vers S0.
1 void J1() {
2 s1 = DriverManager.getConnection(url1); // site S1
3 s2 = DriverManager.getConnection(url2); // site S2
4
5 Statement S = ________.createStatement();
6
7 PreparedStatement P =
b) On veut traiter R1 en faisant une jointure par fusion des résultats d’une requête posées sur S1 et d’une autre
posée sur S2. Ecrire en SQL les requêtes que le programme JDBC pose sur chaque site.
Question 3 : Soit la requête globale R2:
select * from RDV r
where r.idCoiffeur in ( select c.idPers
from Coiffeur c, Salon s
where c.idSalon = s.idSalon and s.ville = ‘Aix’)
On traite cette requête avec JDBC en faisant des jointures par boucles imbriquées et en poussant les sélections sur
les sites S1 ou S2.
a) Combien de requêtes non paramétrées sont nécessaires ? Pour chacune, donner son code SQL et préciser sur
quel site elle s’exécute.

b) Combien de requêtes paramétrées sont nécessaires ? Pour chacune, donner son code SQL et préciser sur quel
site elle s’exécute.

Exercice 3 (ref 5-15) : Requêtes réparties avec JDBC


Soit la base de données répartie sur les sites S1 et S2 telle que :

Perf (ids, comp, rang) est sur S1.


// le sportif ids est classé à la position rang pour la compétition comp.
Si un sportif participe à une compétition sans être classé, son rang vaut 0.
Tous les sportifs ne font pas de compétition.

Sportif (ids, nom) est sur S2.


// ids est le numéro d’identification du sportif (nombre entier)

Les programmes java, proposés par la suite, sont des extraits de programmes complets, suffisants pour
comprendre ce que fait le programme. Ils s’exécutent sur S0 et accèdent aux sites S1 et S2. Seul le site S0 peut
accéder à S1 et S2 par JDBC (connexion avec l’url1 pour S1 et l’url2 pour S2).

Question 1 : Qu’affiche la procédure A1 ?


1 void A1(int X, int Y) {
2 s1 = DriverManager.getConnection(url1); // site S1
3
4 PreparedStatement q1 = s1.prepareStatement("select comp, rang from
5 Perf where ids = ? order by comp, rang");
6 q1.setInt(1, X);
7 ResultSet r1 = q1.executeQuery();
8
9 while(r1.next()) {
10 if(r1.getInt(2) < Y)
11 out.println(r1.getString(1) + “ “ + r1.getInt(2));
12 }
13 q1.close(); s1.close();
14 }

Question 2 : Qu’affiche la procédure A2 ?


1 void A2(int X) {
2 s1 = DriverManager.getConnection(url1); // site S1

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3
4 PreparedStatement q1 = s1.prepareStatement("select ids from Perf
5 group by ids having count(*) >= ? ");
6 q1.setInt(1, X);
7 ResultSet r1 = q1.executeQuery();
8 int c=0;
9 while(r1.next()) { c = c+1; } // fin du while
10 out.println(c);
11 q1.close(); s1.close();
12 }

Question 3 : Définir A3(int X) qui affiche le numéro des sportifs qui ont été classés au moins 2 fois au rang X
(dans 2 compétitions différentes).

Question 4 : Compléter la procédure J1 pour qu’elle affiche le résultat de la jointure :


J1 = Perf ⋈ids Sportif.
Le schéma du résultat de J1 est (ids, comp, rang, nom)

Question 5 : Compléter la procédure J2 pour qu’elle affiche le résultat de la requête :


SELECT p.ids, s.nom, p.comp
FROM Sport s, Perf p
WHERE s.ids = p.ids
AND p.rang >10
ORDER BY s.nom

Le traitement utilise des semi-jointures.


On utilise les tables auxilliaires T1(a int, b varchar) et T2(a int). T1 et T2 sont vides initialement.
Lorsqu’un PreparedStatement représente une insertion SQL, alors il est exécuté avec la méthode execute().

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