Chapitre03 Hydraulique Dans Les Sols
Chapitre03 Hydraulique Dans Les Sols
Chapitre03 Hydraulique Dans Les Sols
L’étude de l’écoulement de l’eau à travers les sols est très importante du point de vue de connaissance des
propriétés des sols. Cette eau peut être responsable de beaucoup de perte dans les résistances surtout
(cisaillement) causée par les pressions interstitielles capable de crier des conditions critiques de stabilité.
Aussi cette eau peut provoquer des changements de volumes qui donnent naissance à des tassements
imprévisibles.
Par sa position, la pression qu’elle subit et la vitesse à la quelle elle s’écoule, l’eau en un point donné du
sol porte une quantité d’énergie « h » en mètres d’eau (charge hydraulique), donnée par l’équation de
Bernoulli :
v : Vitesse de l’eau.
g : Accélération de la pesanteur.
u : Pression de l’eau
z : Cote du point considéré par rapport à une surface de référence, peut être négatif ou positif
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
On aura alors :
4 Perméabilité
On dit qu’un matériau est perméable si les vides qu’il contient sont continus. La majeure partie des
matériaux utilisés en génie civil (hormis les matériaux métalliques) sont perméables y compris le granite
sain ou les bétons. Les lois qui décrivent l’écoulement dans les milieux poreux sont toujours les mêmes,
ce qui différenciera les cas sera l’intensité du débit (toutes autres choses étant égales par ailleurs).
La qualification d’imperméabilité qui est associée souvent aux argiles est simplement liée au fait que nous
ne « voyons » pas l’eau qui passe au travers de ces matériaux. Cela n’implique pas l’absence
d’écoulement et surtout l’absence de forces liées à cet écoulement.
La perméabilité est définie soit par la grandeur dite perméabilité intrinsèque notée K (m2 ), soit par le
coefficient de perméabilité k associé à la loi de Darcy qui est mesurée en m/s. C’est cette grandeur qui est
utilisée par les ingénieurs en mécanique des sols : elle est improprement mais couramment appelée
« perméabilité ».
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
Il s’agit d’une vitesse apparente car d’une part l’eau ne circule que dans les pores et la section réelle
disponible n’est que S.n ( n porosité) d’autre part les pores ne sont pas rectilignes et l’eau fait de
nombreux détours et ce qu’on appelle le phénomène de TURTUOSITE du milieu
5 Perte de Charge
Entre deux points A et B, ∆h représente la variation de la charge hydraulique subie par l’eau lors de son
mouvement de A vers B. C’est une perte d’énergie (perte de charge).
• écoulement d'un fluide parfait (incompressible et non visqueux) : la charge reste constante entre 2
points le long de l'écoulement
Figure 3 : Ecoulement de l'eau dans un sol (a) et valeurs des charges correspondantes (b)
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
En considérant la fig. 3, on peut supposer que l’écoulement se fait de A vers B, dans un sol homogène et
isotrope, le gradient est alors uniforme et suivant la direction AB, sa valeur (son module) est :
On appellera surface équipotentielle une surface sur laquelle la charge hydraulique totale est constante : il
n’y a pas d’écoulement suivant une surface équipotentielle ; le vecteur du gradient hydraulique est normal
à la surface équipotentielle.
Une surface sur laquelle la pression de l’eau est constante est appelée surface isopièze ; dans une nappe
sans écoulement, les surfaces isopièzes sont des horizontales.
Fig 4 Piézomètre
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7 Caractéristiques de l'écoulement
L’eau qui percole à travers les grains d’un sol ne se déplace pas avec des trajectoires linéaires, elle contourne les
« obstacles », cependant si l’on regarde à une échelle suffisante, on peut définir une trajectoire moyenne (fig. 4).
Fig.0 6
De plus, les écoulements ne se font qu’à travers les vides alors que l’on sera amené à considérer un débit
global Q s’écoulant à travers une section totale donnée S, ce qui aboutit à la définition d’une vitesse
moyenne apparente v.
v’ = De plus, les écoulements ne se font qu’à travers les vides alors que l’on sera amené à considérer un
débit global Q s’écoulant à travers une section totale donnée S, ce qui aboutit à la définition d’une vitesse
moyenne apparente v.
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On définira une vitesse moyenne « vraie » v’ en prenant en compte la porosité n :
v’ = , v’ est supérieur à v.
La vitesse réelle de l’eau est, compte tenu des trajectoires réelles non linéaires, encore supérieure à v’.
Dans la pratique courante, on utilisera la vitesse moyenne apparente v.
La vitesse v est une grandeur vectorielle et on appelle ligne de courant, une courbe tangente en tout point
au vecteur vitesse. Il s’agit, rappelons le, d’une trajectoire moyenne. Les lignes de courant sont
perpendiculaires aux surfaces équipotentielles dans le cas d’un sol isotrope.
En un point d’un massif de sol homogène, il ne passe qu’une ligne de courant. Si les lignes de courant
sont parallèles entre elles, on parle d’écoulement linéaire.
En considérant les lignes de courant jointes par une surface fermée, on définit un tube de courant, espèce
de tuyau virtuel, duquel l’eau ne peut sortir que par les extrêmités. On verra que l’on peut utiliser cette
notion pour calculer les débits. , v’ est supérieur à v.
8 Gradient hydraulique
Le gradient hydraulique critique (ic), est celui qui va provoquer un état de boulance appelé phénomène de
renard
Gs gravité spécifique
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- sans unité
- dans le sens de l'écoulement
•charge au point B
hB= BC + AB = AC
• charge au point D
hD= -CD + CD = 0
• perte de charge
Δh = hB–hD= AC
• gradient hydraulique
i =Δh/ΔL = AC/BD
Fig. 07
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9 Loi de Darcy
Nous avons indiqué que les conditions d’écoulement de l’eau dans le sol dépendent à la fois de la
perméabilité du sol et des différences de charge hydraulique.
La relation entre la vitesse d’écoulement (le débit) et la charge hydraulique a été établie
expérimentalement par Darcy dans le cas de tubes remplis de sable (fig. 8)
Très schématiquement, Darcy a montré qu’en considérant un sable donné, le débit s’écoulant dans un tube
de section constante était proportionnel au rapport h/L où h est la différence de charge hydraulique
entre l’entrée et la sortie et L la longueur de l’échantillon considéré, soit :
v=ki;
k : étant le coefficient de perméabilité du sol qui varie en fonction de la nature du sol et qui peut être
déterminé soit à partir des essais de laboratoire ou à partir d’essais en place.
Pour un sol donné, la vitesse « v » reste proportionnelle au gradient hydraulique « i » selon la loi de
DARCY :
Cette loi a été généralisée au cas d’un écoulement tridimensionnel sous la forme :
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En régime permanent, le temps n’intervient pas.
Fig. 09
10 Mesure de la perméabilité
Principe :
- relier le débit q traversant un échantillon cylindrique de sol saturé
- à la charge h sous laquelle se produit l'écoulement
- utilisation de la loi de Darcy
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
Le schéma du dispositif expérimental utilisé est présenté sur la figure 10. Il est constitué d’un tube de
section A rempli de sable sur une hauteur donnée. Ce tube est alimenté de préférence à la base pour
pouvoir éliminer l’air dans l’échantillon, avec une alimentation à niveau constant. Il est équipé de 2
piézomètres qui permettent de mesurer la charge imposée h sur un parcours de longueur l
On mesure la quantité Q d’eau percolant dans l’échantillon pendant un temps donné t. Ceci donne le débit
unitaire q = Q/t et le coefficient de perméabilité k est donné par :
L’effet de la température de l’expérience et de l’eau peut être pris en compte grâce à la correction de
viscosité (fig. 11). On peut également déterminer la densité du sol à partir de son poids sec et de la densité
des grains.
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Figure 12 : Permèamétre à charge variable : a : Dispositif expérimental, b : Relation entre log ho/ht et le temps
dans l’échantillon :
Par intégration, on obtient en considérant à la fin de l’expérience que le niveau hf est atteint au temps tf :
Si l’on trace dans un graphique (fig. 8.b) la variation de t en fonction de log10 (ho /ht ), on obtient une droite
dont la pente est proportionnelle au coefficient de perméabilité.
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On considère généralement que le perméamètre à charge constante permet de mesurer des coefficients de
perméabilité inférieurs à 10-5 ou 10-6 m/s et que le dispositif à charge variable est utilisé au dessous de ces
valeurs.
On retiendra que dans tous les cas, ces dispositifs demandent beaucoup de soins expérimentaux et que les
mesures peuvent être perturbées par des problèmes liés au piégeage de l’air, au colmatage ou à
l’entraînement de particules ; de plus, les gradients appliquées sont en général beaucoup plus élevés que
ceux rencontrés dans la réalité.
On peut chercher la valeur moyenne de perméabilité ou perméabilité équivalente dans le sens horizontal
khe ou dans le sens vertical kve suivant les conditions hydrauliques que l’on impose.
Si l’écoulement se fait horizontalement, les vitesses d’écoulement seront différentes dans chaque couche
et proportionnelles à la perméabilité de chaque couche.
Si l’écoulement se fait verticalement, les vitesses d’écoulement seront identiques dans chaque couche,
mais la perte de charge (la dépense d’énergie) sera supérieure dans les couches de perméabilité plus
faible..
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Dans tous les cas on a khe >> kve ; retenir que khe = 10 kve est un ordre de grandeur couramment
rencontré dans un dépôt stratifié.
La même condition de continuité utilisée dans le cas de l’écoulement vertical (perpendiculaire aux
interfaces) reste valide. Cela signifie que si l’on considère un tube de courant limité par AB à l’interface
arrivant de la première couche, il produit un débit qui sera intégralement transmis au tube de courant de la
2ème couche limité également par AB : q1 = q2 . Si l’on appelle respectivement vn1 et vn2 , les
composantes normales de la vitesse à l’interface, on a :
vn1 = vn2 .
Soit ;
avec k1 (n) et k2 (n), les coefficients de perméabilité dans la direction normale à l’interface,
h1 et h2 , les charges hydrauliques dans les 2 couches,
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
n la direction normale à l’interface.
Si les sols des deux couches en contact sont respectivement isotropes, alors les pentes des lignes de
courant de part et d’autre de l’interface sont dans le rapport inverse des coefficients de perméabilité :
(équation).
Les pertes de charge dans le milieu le moins perméable sont évidemment plus élevées et donc les
équipotentielles plus proches les unes des autres.
Pour démontrer la relation précédente, on peut tracer sur la figure 10 un réseau d’écoulement simple, en
supposant que les équipotentielles dans les deux sols sont distantes du même incrément de charge
hydraulique h (distance a1 , b1 , dans la couche 1 et a2 b2 dans la couche 2).
; .
; avec , et .
Fig. 15
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
Fig. 16
La construction de ces réseaux a pour but d’étudier les écoulements dans un massif, c’est-à-dire de
connaître en tout point du massif, la charge hydraulique, la vitesse et de déterminer les valeurs des forces
d’écoulement ou des débits percolant dans une section donnée.
Dans un sol soumis à un écoulement permanent et si le sol a un volume constant, la combinaison de la loi
de Darcy et de la condition de continuité permet d’écrire :
; ;
Soit .
Cette équation différentielle à laquelle satisfait la charge hydraulique est l’équation de Laplace. Dans de
nombreux cas pratiques, on considérera un écoulement bidimensionnel, cette équation se réduit alors à :
L’écoulement a lieu dans un volume (ici une surface) déterminé. Aux limites, on impose soit des
conditions d’écoulement, soit des conditions de charge hydraulique. Il s’agit donc de déterminer une
fonction h(z,x) satisfaisant à l’équation de Laplace. Cette détermination peut se faire par un calcul
mathématique, ou par méthode graphique.
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
Un réseau d’écoulement est constitué par deux types de lignes :
On fera en sorte que les lignes équipotentielles soient tracées de manière à ce que la perte de charge dh
entre deux équipotentielles successives soit constante.
Dans le cas simple de l’écoulement dans un tube (fig. 17), les lignes de courant seront parallèles aux
parois du tube et les équipotentielles seront perpendiculaires. Comme le sol est homogène, la perte de
charge sera proportionnelle à la distance parcourue.
On a représenté sur la figure 18, un élément d’un réseau d’écoulement. On peut voir que deux points A et
B situés sur la même équipotentielle possède la même charge qui se traduit par le même niveau
piézométrique. Par contre, 2 points situés à la même côte géométrique (A et C) mais sur 2 équipotentielles
différentes n’ont pas la même charge : le point amont montre une charge supérieure.
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
On rappelle aussi qu’en chaque point d’une ligne de courant, le vecteur vitesse est tangent à la ligne de
courant (voir point B).
a vitesse moyenne ;
le gradient moyen ;
le débit dq = db ki.
On distinguera les écoulements confinés pour lesquels la ligne phréatique (surface supérieure de l’eau
dans le sol) est connue (par exemple écoulement sous des palplanches), et les écoulements non confinés
dans lesquels la ligne phréatique est inconnue au départ et doit être déterminée par une construction ou un
calcul (cas d’un écoulement à travers un barrage en terre).
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
définition des limites perméables : quand un sol perméable est en contact avec le niveau extérieur
de l’eau, cette limite constitue une ligne équipotentielle : par exemple, infiltration dans le sol à
l’amont d’un barrage ou à travers un barrage en terre (fig. 19.c). Il faut noter que cette ligne
(surface) phréatique n’est pas connue a priori : elle peut être construite comme on le verra dans les
barrages en terre par exemple ;
contact entre deux sols de perméabilité différente : nous avons illustré les changements de
direction des lignes de courants;
dans le cas d’un sol de perméabilité anisotrope, on construira les réseaux d’écoulement avec une
transformation d’échelle : on garde l’échelle verticale et on multiplie l’échelle horizontale par
.
La figure 20 donne un exemple de construction de réseau d’écoulement dans le cas d’une coupure étanche
partielle avec un sol à perméabilité homogène et isotrope. L’écoulement est restreint à une couche de
sable.
Suivant ces indications de départ, on peut noter que les lignes de courant sont à l’entrée perpendiculaires
à AB et à la sortie perpendiculaires à CD. Quant aux équipotentielles, elles sont perpendiculaires à EF et à
BGC.
A partir de ces constatations initiales, on peut esquisser le réseau et en respectant les règles de
construction définies ci-dessus, le terminer.
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
Une fois le réseau construit, on peut l’utiliser (avec un réseau bidimensionnel on considère des éléments
de largeur unité). Si l’on note nf le nombre total de « tubes » d’écoulement et nd le nombre
14-Écoulements bidimensionnels
Réseaux d’écoulement
1 Généralités
Réseaux d'écoulement →application importante de l'hydraulique des sols
-barrage en terre
- mur de palplanches (retenue, batardeau)
- barrage en béton
Fig. 21
4- écoulement permanent
Équation de Laplace
Pertes d'énergie à l'intérieur d'un milieu résistant
2 Milieu isotrope
Tracer dans le sol (ou l'ouvrage) un réseau ou un maillage orthogonal délimité par deux types de
lignes
• lignes de courant (ou d'écoulement)
Fig. 22
Réseau d'écoulement
• réseau formé par ces deux types de lignes
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
- orthogonal
- quadrilatères curvilignes (formes aussi carrées que possible)
• deux lignes de courant : tube de courant
- l'eau circule sans sortir
- débit constant et identique entre deux tubes
• deux lignes équipotentielles
- perte de charge constante
Chaque quadrilatère
- subit la même perte de charge
- est traversé par le même débit d'eau
Fig. 23
Fig. 24
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
2/2 Conditions aux limites Exemple d'un barrage en terre
Fig. 25
•en F, h=0
Résolution graphique
Pour résoudre un problème d’écoulement plan dans un sol saturé, il faut connaître en tout point du sol la
charge hydraulique. En se basant sur le principe de continuité du débit et en supposant le sol homogène et
isotrope vis-à-vis de la perméabilité K, on obtient l’équation de conservation du débit :
Cette équation admet une solution lorsque les conditions limites et initiales sont définies pour
l’écoulement. L’integration de cette équation nous donne deux familles de courbes orthogonales. Par
construction de ces courbes, on obtient un réseau d’écoulement orthogonal constitué de lignes
équipotentielles ϕ (même charge hydraulique sur une même ligne) et des lignes de courant ψ (tangeantes
au gradient hydraulique). La connaissance de ce réseau nous fournit en tout point la vitesse de l’eau « v
», la charge hydraulique « h », la pression interstitielle « u », et le débit « q ».
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
La résolution de l’équation de Laplace peut se faire soit par la méthode graphique, soit par la méthode
analytique par traitement numérique ou bien par la méthode par analogie électrique.
Fig. 26
Calcul du débit
Le débit traversant un quadrilatère est donné par :
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Hydraulique dans le sol Chapitre 03
Fig. 27
Si on appelle :
q = nc . qi = nc . k .Δh. a/b
Le débit total de fuites du coté amont vers le coté aval est donné par la relation :
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Q= ½ . h . K
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