Le Point de Bascule
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Le Point de Bascule
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Développement personnel
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santé
par=culier.
Tout
traitement
médical
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son
suivi
restent
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votre
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responsabilité.
Chaque
individu
est
en=èrement
et
totalement
libre
d’agir
selon
sa
volonté
et
sa
conscience.
Sommaire
Le tournant! 13
L’appel du héros! 37
Le seuil et l’escalier! 50
Ma maman et moi! 61
De la souffrance à la délivrance! 96
Un pan de leurs vies qui les a transformés à tout jamais. Ils ont très
généreusement accepté de raconter leur expérience de vie, sachant qu’elle
pourrait contribuer à transformer positivement et à améliorer favorablement votre
propre histoire.
De plus, si vous souhaitez aller encore plus loin dans votre démarche
personnelle, tous ces intervenants ont cocréé une boite à outils remplie de mille
et une solutions qui contribueront à vous accompagner sur le chemin de votre
propre développement personnel.
Je souhaite que ce grand Télésommet vous offre des repères de vie. Que ces
lectures et ces témoignages vous fassent le plus grand bien. Et que les outils
proposés contribuent à transformer votre vie positivement, harmonieusement et
dans la plus grande liberté !
Participez en grand nombre et faites connaître ce magnifique Télésommet autour
de vous.
Annie Laforest
Fondatrice de http://conversationpapillon.com
« Réapprendre à vivre,
c'est vivre mieux avec soi-même et retrouver confiance en l'avenir.»
Chaque jour qui passe, je ne peux m’empêcher de me dire que si la vie ne tient
qu'à un fil, elle est la chose la plus merveilleuse qui soit. Pourtant, nous la
consumons sans même en avoir conscience. Tout est si naturel… Notre corps
fonctionne sans qu’il ne nous soit nécessaire de réfléchir ou de commander notre
respiration ou nos fonctions vitales. Pris dans nos quotidiens, nous ne nous
rendons plus compte de ce système extraordinaire qui nous maintient. C’est le
souffle léger de la vie, celui qui nous transporte et qui nous ouvre les portes de
Je suis aux portes de l’enfer, mais je ne les ai pas encore franchies. Tout est
comme suspendu, au ralenti. Une sensation irréelle durant laquelle mon âme a
quitté mon corps pour éviter d’être éclaboussée par une scène trop pénible. Je
ne le savais pas encore, mais l’inévitable était déjà en marche... Le point de non-
retour était atteint. Une scène qui va, en fait, durer des années et m’entraîner sur
une voie que je n’avais pas envisagée ni prévue.
Tant que mes agresseurs n’étaient pas allés au bout de leur petite affaire, je
savais que je ne risquais pas de mourir. Du moment que j’accédais à leur
fantasme, je bénéficiais d’un sursis. Mais qu’allait-il ensuite se produire ? Cette
question m’a littéralement taraudée pendant les trois heures qu’ont duré les
assauts. Comment se terminerait mon calvaire ? Comment serai-je mise à mort
lorsque leurs pulsions seront assouvies ?
Une balle dans la tête ou un coup de couteau en plein cœur. Quelque chose qui
ne ferait pas mal. Les minutes les plus longues et les plus terribles de toute mon
existence.
Un réveil brutal
Pourquoi moi ? Qu’avais-je fait pour susciter cette haine ? Le corps endolori, les
idées à l’envers, des images brutales qui surgissent comme dans un film
d’horreur. La voiture des agresseurs s’est éloignée me laissant seule avec moi-
même, en larmes, meurtrie, n’osant pas croire que j’avais survécu au pire.
Survivre au pire… Je ne savais pas que le pire serait à venir.
Héler une voiture qui passait, être emmenée vers la ville, le commissariat, n’être
qu’une ombre sur les quelques kilomètres qui me séparaient d’un peu de
réconfort. Quelques kilomètres qui s’étirèrent durant quinze ans pour former un
cheminement que je n’imaginais pas et qui, si je l’avais seulement soupçonné,
m’aurait poussée à mettre fin à mes jours tant il serait comparable à un chemin
de croix à multiples stations.
Mais aujourd’hui, lorsque je regarde derrière moi, je suis fière de ce que j’ai
accompli. Fière et pleine d’amour pour celles et ceux qui un jour ou l’autre ou
durant tout le processus m’auront aidée et soutenue.
Dans mon dernier témoignage paru en 2014 chez City Édition : « Une vie à
reconstruire », je détaille avec précision les différentes étapes qui mènent à la
L’aide médicale est indispensable. Pour ma part, il s’est agi d’un viol et il est bien
évident que je devais passer par la case médecine pour réparer le corps. Mais
cette médecine n’est que la première marche à gravir. Il faut, après avoir traité
l’urgence, se pencher sur l’âme. J’ai entamé différentes thérapies : psychologie,
psychiatrie, Eye movement desensitization and reprocessing (EMDR),
méditation, coaching personnel, sport de combat pour regagner confiance en
moi…
En conclusion, l'amour et le pardon m'ont fait réaliser avec le temps que la survie
ne suffisait plus à me rendre heureuse. Pourquoi moi aussi n’aurais-je pas droit à
vivre ma vie? J’ai mis du temps à comprendre tout ceci. Et mon plus grand
bonheur, aujourd’hui, est de parler de mon histoire pour clamer haut et fort que la
vie est bien plus forte que vous ne vous l’imaginez.
La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Elle est pleine de surprises bonnes ou
moins bonnes, qui sont autant de manières qu’elle emploie pour nous ramener
sur notre route. Cela nous le comprenons souvent longtemps plus tard... et nous
l’en remercions.
Le tour du monde
Depuis mon enfance, je rêvais de voyage. Aussi dès que le temps et l’argent
étaient au rendez-vous je partais à l’aventure avec le sac à dos. Mais cela ne me
suffisait pas, j’avais envie de voir le monde en toute liberté. Alors à la fin de mes
études, je décidais d’effectuer de nombreux remplacements de médecins afin de
me faire un petit pécule pour aller à l’aventure...
Je partis un beau matin avec mon sac à dos comme seul bagage. Le voyage
dura presque un an et demi. Il m’emmena dans des endroits incroyables comme
le mur de Berlin, le Transsibérien des soviets, l’ouverture de la Chine aux
voyageurs occidentaux, l’Inde mythique, l’Australie à plein poumon, etc. Les
rencontres furent nombreuses et les échanges merveilleux. Je découvris le
monde. Je compris surtout que même si tous les êtres humains n’avaient pas les
mêmes modes de vie, ils avaient tous en commun le désir d’être en paix, d’être
heureux avec leur famille, d’avoir un toit sur la tête et de quoi manger dans leur
assiette… et qu’en fait les divisions entre les peuples étaient fomentées par les
politiques et les religieux.
Médecin de famille
À mon retour en France, je me suis rapidement installé en tant que médecin de
famille avec déjà une forte orientation vers les médecines naturelles. Ainsi,
l’homéopathie, l’acupuncture et la sophrologie furent mes premières spécialités.
Être médecin de famille en cette époque - pourtant pas si lointaine – était très
agréable parce que l’on soignait des familles entières du grand-père aux arrières
petits-enfants. On était souvent invité aux mariages, aux communions ou aux
baptêmes… Bref, le médecin faisait partie intégrante de la famille. Et surtout il y
avait un respect mutuel très important entre les patients et leur médecin.
Durant cette période, nombre d’entre eux m’indiquèrent des remèdes, des
thérapies, des livres, des protocoles naturels que je ne connaissais pas et qui
m’ont ouvert les yeux sur des aspects novateurs de la médecine.
De nombreuses formations
Comme je l’ai dit précédemment, la maladie de ma mère m’a permis de voir les
bénéfices, mais aussi les insuffisances de la médecine conventionnelle. Aussi je
décidais de me former en de nombreuses thérapies - naturelles surtout, mais
aussi conventionnelles - afin de tenter de combler ces lacunes pour mes
patients. Ainsi, pendant plus de 20 ans j’ai suivi tous les ans au moins deux
Aussitôt apprises, j’appliquais ces approches sur les malades qui l’acceptaient
afin d’en juger les bénéfices et de mieux cerner leurs indications et leurs limites.
« Ne croyez rien que vous n’ayez expérimenté par vous-même » est une parole
rapportée à Bouddha et qui me semble tout à fait justifiée.
À la suite de toutes ces formations, je me suis rendu compte que ces approches
n’étaient pas opposées entre elles, mais au contraire qu’elles étaient
complémentaires, ce qui est très différent. La faiblesse des unes était la force
des autres. Le problème venait surtout de la médecine conventionnelle qui
occupe toute la place et ne veut pas regarder du côté des autres médecines au
grand détriment des personnes malades.
Dans le giron familial, cela bougeait aussi. Mes absences prolongées à cause de
mon travail n’étaient pas appréciées de ma femme et de mes enfants. Ma famille
aussi m’imposait une place que je ne désirais pas.
Bref, tout bougeait et tout se transformait autour de moi… mais pas dans un
sens favorable. Et surtout je ne me sentais pas heureux ce qui était une
sensation nouvelle pour moi.
L’astrologue
Par l’intermédiaire d’une patiente, j’eus l’occasion d’entrer en contact avec une
vieille femme astrologue qui réalisa pour moi mon thème astral. Elle était
spécialisée dans ce qu’elle appelait le « but supérieur » de la vie,
Devant la justesse de ses écrits, je décidais d’aller la voir. Elle habitait au fond de
la Corrèze dans un endroit merveilleux, mais avec un confort très précaire. Nous
avons tout de suite sympathisé et effectué de nombreux échanges sur tous les
sujets qui nous passionnaient.
Elle me fit comprendre que dans la vie, il y avait toujours deux routes : celle de la
vie moderne avec sa recherche des plaisirs faciles, de la richesse, voire du
pouvoir ; et celle plus aride de l’évolution personnelle, des aspirations profondes
et de la découverte de soi-même. Chacun avait le choix. Chacun a toujours la
possibilité de changer de route à chaque instant de sa vie.
Aujourd’hui
Aujourd'hui, je n'exerce toujours plus et je n'ai pas l'intention de recommencer. Je
continue au contraire à explorer de nouvelles voies : la musique, la peinture, la
méditation, l’écriture de romans… ainsi que la compréhension du sens de la Vie
et de l’Univers. Car je sais maintenant que l’Univers ne désire que notre bonheur.
Pour terminer, à vous ami lecteur, je poserai une question : « Votre cœur est
libre. Si vous l’écoutez, il vous mènera au bonheur. Aurez-vous le courage de le
suivre ? »
En termes de bascule, je m’y connais. J’en ai fait trois importantes dans les
douze dernières années qui, chacune à leur façon, m’ont propulsée un peu plus
loin dans mon évolution. Cela ne s’est pas fait sans heurt, par contre, mais m’a
apporté le cadeau du réel bonheur!
Pendant cet été béni à ne rien faire du tout à part méditer et jouer dans la nature,
j’ai assisté en parallèle à l’explosion des facultés psychiques d’Anne-Marie. Un
matin, après la méditation, elle s’est mise spontanément à canaliser des guides
d’une autre dimension qui s’étaient déjà présentés à nous quelques années
auparavant par son écriture inspirée. On n’avait bien sûr aucune façon de vérifier
la provenance de ces énergies subtiles, mais les enseignements que j’ai reçus
pendant les mois qui ont suivi étaient d’une grande précision et d’une sagesse
universelle.
À la fin de l’été, j’ai ressenti une grande effervescence en moi, comme si quelque
chose de gros allait se produire. En prenant mon stylo un matin de septembre,
on m’a transmis que je devais « me préparer pour les conférences et ateliers que
j’aurais à donner en grand nombre sous peu! ». J’ai répondu : « Ateliers de
quoi??? » Je n’avais sincèrement aucune idée de ce que j’allais transmettre,
croyant que seuls des « médiums accomplis » pouvaient enseigner ce genre de
concepts. Quelques semaines plus tard, j’avais bâti mon équipe et je remplissais
Troisième bascule
Enfin, j’ai vécu une troisième transmutation à l’été 2013 en accompagnant Anne-
Marie dans sa guérison d’un cancer utérin rare et agressif qui lui laissait peu de
chance de survie à long terme. Encore une fois, je n’avais pas les moyens
financiers de mettre toutes mes activités professionnelles en suspens pour être à
ses côtés pendant plusieurs mois, mais l’élan de le faire était plus fort que mes
peurs de manquer de quoi de que ce soit. J’en suis ressortie transformée après
avoir connu une grande phase de « désidentification ». L’expérience de mettre
de côté mon personnage, comme si je m’étais départie d’un déguisement qui ne
me servait plus, m’a permis de toucher de plus en plus concrètement à la 5e
dimension, celle du pur amour et de la pure compassion. L’image la plus juste
pour décrire ce nouvel état intérieur est l’impression d’avoir été éjectée d’un
bocal dans lequel je tournais en rond depuis des millénaires, à travers mes
différentes incarnations, et de regarder dans ce même bocal avec bienveillance
dans la conscience que je n’y retournerai pas.
Toutes ces transmutations m’ont amenée à conclure que le Paradis sur Terre est
accessible à tous, ici maintenant. Suffit d’accepter de se laisser emporter par une
petite bascule de temps à autre!
L’auteure
France Gauthier
France Gauthier est animatrice et auteure de plusieurs
bestsellers sur la spiritualité, dont «On ne meurt pas», «Le
maître en soi», «C'est quoi l'Amour?» et «Vivre et Mourir...
Guéri!». Ancienne journaliste à la télévision, elle a connu un
éveil en 2002 après avoir été mise en contact avec son
père décédé grâce à l'écriture automatique d'une médium
reconnue. Depuis 2010, elle offre des conférences et
ateliers très courus sur des sujets audacieux tels que
l’élévation de la conscience, la maîtrise, l’alchimie et la
connexion avec l’invisible, des concepts qu’elle se plaît à
démystifier et à retransmettre avec simplicité et légèreté.
Mon nom est Pierre Lessard. Je veux aujourd’hui vous raconter une partie de
mon histoire de vie, celle d’une grande bascule. C’est avec joie que je désire
vous la partager, car cette grande bascule a sauvé ma vie. Elle m’a mené vers
un bonheur profond et aussi dans une voie qui me permet d’enseigner, de
transmettre, de guider les Êtres humains à accueillir certaines bascules et même
à les provoquer pour se retrouver au cœur de leur essence.
Dans ce monde de la gestion, je sentais que pour gravir les échelons, il me fallait
obtenir plus de diplômes. Tout en travaillant à temps complet le jour, soit
quarante heures semaine, j’ai décidé de m'inscrire au premier cycle universitaire
en administration, donc trois années d’études à temps complet le soir. Je
combinais travail et études.
Durant cette période, mon orientation humaniste m’amena aussi à faire partie
d’un groupe explorant les sciences mentales: Quelle est la puissance du
subconscient? Quelles sont les facultés mentales, les capacités de manifester ou
de transformer quelque aspect dans sa vie? Ainsi, pendant dix ans, j'ai entrepris
Puis arriva un événement fatidique : une des banques qui nous avait consenti
un prêt nous a demandé de rembourser la somme prêtée, et comme nous avions
signé tous solidaires, ce fut la faillite totale, la perte de tout, complètement tout
ce que mon statut d'administrateur avait créé: ma réputation, mes biens, etc. Une
sensation de grande trahison m'envahit.
Toutefois, ce n’est pas le fruit du hasard que cela se soit produit à ce moment-là,
car depuis quelques années, par période je mettais en doute mon travail — je
devrais dire, j'éprouvais la sensation de ne pas aimer cela. C’était un monde de
performance, de concurrence qui ne me correspondait pas, même si je
réussissais. En fait, j'ai constaté que la réussite des quinze années précédentes
a fait en sorte que j’ai continué, me leurrant, en pensant que j’aimais ça. En fait
l’euphorie générée par la création de mégaprojets, les visions utopiques
nourrissantes et les reconnaissances professionnelles et financières furent de
véritables leurres. Sans m’en rendre compte, tout cela était compensations qui
m’aveuglaient de moi-même, jusqu’au jour où la faillite dissout les
compensations et m’éclairât.
J’avais l’habitude d’enseigner, car j’enseignais depuis dix ans à cette époque.
J’avais l’habitude de préparer un cours, d’être inspiré. Et pour cette première
conférence, aucune inspiration ne m'était venue. Je n’arrivais pas à préparer le
cours. Je me suis dit que je connaissais très bien le sujet dont j'allais parler, et
que ça allait bien se passer. Je me suis présenté devant les dix-huit personnes
venues assister à la conférence, et je n’arrivais pas à avoir une idée claire de ce
Deux semaines plus tard, j'ai présenté une autre conférence, cette fois sur la
méditation. Le même phénomène s'est produit : j'étais dans une confusion totale,
j’avais l’impression de perdre la carte. Je n’avais aucune idée de ce qui se
passait, et cela m’inquiétait profondément. J’ai abandonné le cabinet, les soins
énergétiques, et ma voie spirituelle qui, je croyais, me faisait dérailler. Je croyais
que j’allais devenir fou. Je n’avais plus la maîtrise de ma pensée ni de mes
paroles. Et même si tous autour de moi reconnaissaient la beauté et la
profondeur du discours, moi, je n’en connaissais pas la source!
jour, par exemple, sans chercher cette rencontre, je me suis retrouvé seul avec
Amma, ‘divine mother’. Elle m’accueillit avec tant d’amour, elle semblait me
connaître o du moins me reconnaître. Elle me proposa de travailler avec elle
auprès pour les gens qui souffraient. Elle me disait des choses si étonnantes sur
moi-même. Par exemple, que ma vie était celle d’un guérisseur et que j'étais
vraiment investi d’un maître non incarné qui me guidait. Le gestionnaire
cartésien, qui avait quand même fait un grand parcours en méditation depuis les
quinze dernières années et dans des domaines parallèles, était renversé. Je ne
savais pas ce qui se passait, je ne savais pas ce qu’était un médium, et qui était
le maître non incarné. J'étais secoué, plus encore que lorsque j’avais tout perdu,
trahi par mes copains qui m’avaient mené à la faillite et qui avaient fait en sorte
que je m'étais retrouvé dans la rue. Cette fois, j’étais décontenancé. Qu’est-ce
que tout cela signifiait?
Pourtant, j'ai continué à méditer jour après jour. Alors que je méditais un jour
auprès de ma copine, je suis entré dans un curieux état, qu’aujourd’hui je
nommerais état de conscience et d’amour expansif et altéré, et j’ai entendu une
voix qui parlait à travers moi, qui n’avait pas le même timbre, pas le même
vocabulaire. Je m’entendais parler. Ce fut ma première expérience de
channeling. Je ne savais même pas ce que c’était. J’entendais la voix qui disait :
« Que voulez-vous savoir que vous ne sachiez déjà? » Et voilà que le processus
de canalisation a débuté. J'ai laissé place à la voix, bien qu’intrigué, renversé,
parce qu’intérieurement, je savais ce que j’avais ressenti à l’adolescence, la
partie du moi qui voulait collaborer à des changements du monde, à des
éclairages réels. Cette partie-là était toujours vivante, et cette partie-là était
guidée.
lorsque je revins de mon long périple. La voix qui parlait à travers moi s’exprimait
continuellement et ses propos étaient sans aucun doute ceux d’un maître
ascensionné. Il me demanda d’accueillir tout son enseignement et de choisir de
l’intégrer en moi et dans ma vie. Il m’éclairait sur tout et tout le temps. Sa
connaissance était infinie. Un jour, à la suite d’un channelling public, je réalisai
que les propos que j’entendais intérieurement n’étaient plus les mêmes que ceux
qu’il transmettait par ma voix. Je recevais des connaissances différentes afin de
pouvoir un jour les enseigner moi-même. Les messages étaient grandioses sur
une multitude de sujets.
Je quittais donc mon nid familial à l’aube de mes 17 ans. Peu d’argent en poche,
j’enfourchais mon vélo avec quelques vêtements, une tente et un sac de
couchage pour parcourir les États-Unis. Je voulais découvrir le monde et j’ai
trouvé bien plus; mes territoires intérieurs, la méditation, le bouddhisme et
quelques clefs du bonheur. Je vous partage ici quelques récits de ce voyage qui
fût mon premier grand rite de passage. Les moments que j’ai choisis d’écrire
sont ceux dont les enseignements de vie ne m’ont jamais quitté depuis près de
20 ans.
Je ne me souviens plus très bien si c’était davantage une fuite qu’une aspiration
à l’aventure et au dépassement. Peut-être était-ce justement un peu des deux.
Je ressentais à cette époque un immense vide en moi. Dans ce vide, un cri de
l’âme me réveilla de mon sommeil. Vous savez, c’est ce genre de pulsion
intérieure qui provient du plus profond de soi et qui se manifeste souvent dans
Je quitte alors les rives du Lac-Saint-Jean au début de juin pour parcourir à vélo
les États-Unis. Dès les premiers jours, un univers intérieur apparaît. Au début, je
me parle tout seul pour enterrer le « bruit » envahissant et oppressant du silence.
Face à ce silence qui tente toujours de s’imposer, je résiste. Je fredonne une
chanson, je me rappelle des souvenirs, je compte les lacs que je passe, pense à
mon prochain arrêt, etc. Il est déjà clair que c’est moi qui vais perdre cette lutte
contre cet ennemi qui deviendra bientôt un ami loyal et fidèle pour le reste de ma
vie, le silence. Après quelques jours, quelque chose s’apaise en moi. J’ai moins
peur du silence et de la solitude. Je réalise que la solitude ici n’est pas une
punition. Je l’avais souvent perçue souvent ainsi dans ma recherche constante
d’être aimé. Être seul a souvent voulu dire être rejeté ou ne pas avoir d’amis.
Aujourd’hui, j’ai choisi cette solitude et cela me permet d’en retirer quelque chose
de complètement différent.
Je pédale en moyenne 140 km par jour dans les montagnes, les plaines et la
nature sauvage de la Nouvelle Angleterre. Enfin seul, je déguste toutes ces
minutes de silence solitaire. Au rythme de ma respiration, je m’entends enfin
penser. Je progresse sur l’élévation de ces montagnes et chaque jour je
descends de plus en plus en moi-même. La nature semble faire écho à mes
Toutes ces rencontres m’ont fait reprendre confiance en l’humanité à travers ces
gestes de pure générosité et bonté de cœur. Depuis ce temps, je fais toujours
confiance aux gens même si parfois ils n’ont pas des intentions aussi pures que
David et Karen. La plupart du temps, je rencontre des êtres de pure compassion
partout dans le monde. J’ai aussi décidé que dans ma propre vie, la peur de
l’ « autre » ne serait jamais plus grande que mon désir de solidarité et d’entraide.
La rencontre de Bouddha
Dans cette aventure parsemée de multiples rencontres, une personne m’a remis
un livre sur le bouddhisme d’Alexandra David Néel. Nous discutions du sens de
la vie, de la souffrance et de nos rêves d’avenir. J’étais habité par une soif
immense de comprendre et cette personne a certainement été la plus signifiante
Dans cette lecture j’ai retrouvé la vision que j’avais du monde, une réponse à
mon pressenti sur l’essence sacrée de la vie et le même regard d’amour et de
compassion que je voulais porter sur les autres. Dès cet instant, je me suis mis à
la pratique de la méditation de manière quotidienne. Cette voie spirituelle est
devenue une religion et cette religion est devenue un art de vivre. Mon parcours
bouddhiste m’a amené à suivre un cheminement dans plusieurs centres
bouddhistes ainsi que des retraites et initiations partout dans le monde.
Aujourd’hui, j’ai le bonheur de partager cette passion dans mes formations et de
guider des retraites sur toutes les formes de médiation. Je manifeste ainsi mon
désir d’être un instrument de sagesse et de guérison pour tous les êtres
sensibles.
Depuis cette première lecture, j’ai dévoré tous les ouvrages de cette auteure très
prolifique ainsi que ceux des grands maîtres de la méditation. À l’instant où le
bouddhisme est entré dans ma vie, mon âme a commencé à être nourrie et je
n’ai plus jamais perdu contact avec mon essence véritable. Je ne pense pas que
le bouddhisme soit l’unique voie. Pour moi, ce fut la réponse, mais je souhaite à
tout le monde de trouver une tradition spirituelle qui offre à la fois des réponses
sur le sens de la vie et un chemin d’éveil et de transcendance.
Le retour
Dans toute cette aventure, j’avais découvert certaines clefs pour une vie plus
riche de sens et j’ai trouvé des sources de bonheur durables :
- La fin de quelque chose est toujours le début de quelque chose de plus grand
encore
L’auteur
Martin Bilodeau
Martin Bilodeau est formateur, conférencier et thérapeute
depuis près de 10 ans au Québec et en France. Il anime
essentiellement des événements et des retraites de
méditation active, tantrique et contemplative. Il offre
également des programmes de gestion de stress et
d’initiation à la pleine conscience en entreprise. Diplômé
universitaire en psychosociologie des communications,
c’est avec optimisme et vision qu’il a œuvré dans le
domaine du développement social et organisationnel.
Tour à tour, il a été intervenant, formateur, responsable
régional dans le secteur de la jeunesse et de l’éducation comme à la Conférence
régionale des élus et à l’instance Réunir Réussir de la Fondation Chagnon.
Passionné de méditation depuis plus de 15 ans, il a complété un programme de
6 ans sur la psychologie et la mystique bouddhiste tibétaine. Son cheminement
l’a amené à vivre plusieurs retraites et initiations en orient comme en occident
dont une retraite fermée d’un mois un Népal. Suite à sa diplomation en
psychologie sacrée et rites de passage à l'École Ho, il a poursuivi un
cheminement auprès de Jean Houston en Californie, fondatrice de nouvelles
approches en leadership social et psychologie sacrée. C’est avec beaucoup
d’émerveillement, d’ouverture, et d’enthousiasme qu'il partage et enseigne ses
passions.
La vie nous réserve plein de défis à relever et cela commence dès notre
naissance quand nous avons à nous adapter à ce grand changement qu’est
notre venue en ce monde. Mais n’est-ce pas là le propre de l’être humain que je
suis de savoir m’adapter? Il en est ainsi depuis des milliers d’années et c’est
pour cela que nous nous retrouvons aujourd’hui sur une planète qui contient aux
alentours de sept milliards d’individus.
Pour ma part, dès mon plus jeune âge, je ressentais des choses que les
personnes autour de moi ne semblaient pas sentir. J’avais l’impression de
pouvoir connaître les choses simplement en portant mon attention dessus, ce qui
me donnait l’impression de les ressentir au-dedans de moi. Donc, très jeune, j’ai
commencé à me poser des questions et à investiguer cette « petite voix » à
l’intérieur de moi qui me disait des choses.
C’est en 1988, toujours à la recherche de moi-même, que j’ai connu les ateliers
de développement personnel. J’ai alors vécu, au cours des deux années
suivantes, des moments de transformations positives qui, même si je trouvais
difficiles toutes ces remises en question, m’amenaient plus de liberté dans ma
vie et me permettaient de développer le courage nécessaire pour continuer ce
travail sur moi qui me conduisait vers plus de bien-être.
Depuis bon nombre d’années déjà, je m’intéressais à la santé, d’abord pour moi-
même, car j'avais connu bien des difficultés durant ma période collégiale et
même universitaire. Après avoir œuvré environ 10 ans en vitaminothérapie, je
me retrouvais donc en développement personnel. C’est alors que j’ai été mis en
contact avec l’approche métaphysique des malaises et des maladies. J’ai pu
remarquer plusieurs personnes qui regardaient dans un livre, puis un autre, pour
trouver la meilleure explication à ce qu’ils vivaient en rapport avec leurs malaises
et leur maladie. C’est ainsi que j’ai eu l’intuition de créer un livre qui répondrait le
plus adéquatement à l’information dont les gens avaient besoin dans ce
domaine.
C’est en 1990 que m’est venue l’idée de rédiger un dictionnaire traitant des
causes métaphysiques des malaises et des maladies. Et l’année suivante, au
moment où je me suis mis à la tâche, ma vie s’est transformée. À ce moment, je
ne me doutais pas de la somme de travail qui m’attendait. Heureusement, car, si
Ce fut pour moi tout un défi à relever sous bien des aspects. D’abord développer
la discipline de travailler régulièrement pour qu'avance la rédaction d’un tel
manuscrit. Puis aller au-delà de la déception ou du découragement lorsque je
perdais plusieurs jours de travail à cause d'une mauvaise manœuvre sur mon
ordinateur et qu'alors, je devais reprendre toute une partie, car à l’époque, je ne
savais pas que l’ordinateur fait des sauvegardes automatiques à intervalles
prédéfinis. Lorsque cela m’arrivait et que j’avais envie de tout laisser tomber, je
me disais : « Veux-tu réellement que ce dictionnaire sorte un jour? » Et ceci me
permettait de reprendre le travail perdu et de continuer.
J’ai dû mettre des balises quant à l’information que je désirais proposer dans ce
Ce que je peux dire ici est que, pour moi, ce livre était de nature essentiellement
« spirituelle » sous le couvert d’aborder la métaphysique des malaises et des
maladies. En effet, il devait montrer aux gens qui le liraient qu’il existe un lien
entre « l’invisible » (pensées, sentiments, émotions) et le « tangible » (tumeurs,
haute tension, diabète, etc.), qui correspond à des données mesurables et
quantifiables d’un point de vue scientifique. Ainsi, le cerveau enregistre cette
notion qu’il existe un lien entre l’invisible et la matière. Voici, en un sens, une
grande porte ouverte sur mon champ d’investigation, qui pourra nous diriger vers
bien d’autres aspects de la vie, incluant le domaine spirituel.
Un jour, j’avais expliqué au premier graphiste avec lequel j’ai fait affaire pour le
Dictionnaire qu’il m’arrivait d’écrire « n’importe quoi », et il avait pris cette
information au premier degré, ce qui veut dire qu'il pensait que je me foutais des
gens. Et même si j’avais pris le temps de lui expliquer ce que je viens de dire, il
ne concevait pas que je puisse fonctionner par intuition ou ce que certains
appellent l’écriture automatique. Il a donc été soulagé lorsque je lui ai proposé
d’enlever le nom de son entreprise sur les premières pages d’informations qui
mentionnaient avec quel graphiste nous avions fait affaire.
L’important à retenir de toute cette aventure est que lorsque l’on a un projet, il
convient de demander à être guidé et protégé, que ce projet soit réalisé pour le
bien de tous y compris le nôtre et celui de nos proches, et de garder
constamment notre attention sur le but à atteindre, tout en sachant que la vie
nous a préparés pour cette tâche. Bien sûr, ce qui vient d’être écrit est mon
aventure personnelle; mais n’en est-il pas de même pour d’autres projets que
nous avons, ne serait-ce que celui d’élever une famille avec tout ce que cela
comporte de défis à relever?
Garder mon ATTENTION fixée sur mon but me permettra de trouver mon chemin
pour sa réalisation, de faire se produire les situations ou d’attirer les gens qui
pourront m’aider dans sa réalisation. Car la loi spirituelle dit : « Je deviens ce sur
quoi je porte mon attention ». Alors si je porte mon attention sur CELA, je
deviendrai CELA, le témoin vivant de ce but que je poursuis. Mon récent livre
« Le Pouvoir de l’ENGAGEMENT… ou comment agir en GAGNANT ! » explique
bien aussi la façon d’atteindre ses buts et nous donne des exercices pratiques
pour ce faire. Il met en évidence pourquoi l‘engagement me permet de me
connecter davantage à mon pouvoir intérieur.
Il est certain que, dans le monde physique, nous aimons avoir une certaine
reconnaissance pour tout le travail effectué. Cependant, il est important de
Afin de m’aider dans la prise de décision face à un projet, je peux mettre celui-ci
dans la Lumière blanche et regarder si le projet change ou non. Je peux
également faire l’exercice des « petits bonshommes allumettes » tel que décrit
dans le livre : ATMA, le pouvoir de l’Amour (ou dans la vidéo sur le site des
Éditions ATMA internationales).
L’auteur
Jacques Martel
Jacques Martel est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont
«Le grand dictionnaire des malaises et des maladies», un
best-seller lu par déjà plus de 1 million de lecteurs.
Jacques Martel est aujourd’hui un auteur, formateur et
conférencier de renommée internationale. Jacques est
président et fondateur de ATMA Inc. qui regroupe les
Éditions (livres) et Productions (CD musique et vidéos)
ATMA Internationales.
« Nous sommes soumis à un conditionnement que j’appelle ‘la domestication’ et nous oublions
de reconnaître qui nous sommes vraiment. »
Don Miguel Ruiz
J'essayais de voyager dans le temps aussi loin que je pouvais, et j'eus soudain
l'impression de passer « de l'autre côté », d'entrer dans un autre univers où toute
question était vaine et ma parole s’arrêta sur mes lèvres, suspendue, car sans
objet; pendant quelques instants, j'eus l'expérience de l'infini, de l'éternel, où
toute activité mentale s'arrête. Un sentiment d'émerveillement me remplit. Je sus
alors tout ce que l'on peut être vraiment. Depuis, je n'ai eu de cesse de retrouver
cet espace-temps ineffable.
Mais voilà, ensuite, ce n’est pas si simple; en effet, on est plongé dans une
acculturation nécessaire sans doute pour vivre en société, mais pas forcément
en harmonie avec l’ espace de vérité qu’est l’évidence d’être; commence alors
les : ‘il faut ‘ et ‘on doit” auxquels il est demandé de se conformer sous peine de
punitions diverses dont la plus signifiante est le retrait éventuel d’amour – même
si cela n’est pas dit expressément de cette manière. Tout le monde s’y met: la
famille bien sûr, l’école, la religion, les lois civiles, la mode, etc.
Don Miguel Ruiz, auteur des Quatre Accords Toltèques, qui a été un de mes
enseignants et qui a sa manière à la fois simple et directe d’expliquer les choses,
développe cette idée dans ses livres. Nous sommes, dit-il, soumis à un
conditionnement qu’il appelle ‘la domestication’, et nous oublions de reconnaître
qui nous sommes vraiment”. Lors de mon enfance, je savais donc que je venais
de cet univers si vaste et en même temps si familier et évident même si je ne
savais pas encore que j’étais moi-même cet univers. Ce qui m’était proposé ou
Je me sentais donc assez seule dans ma perception de cet univers infini que je
pouvais retrouver aisément dans le contexte de la nature. En faisant de la voile,
j’ai appris à comprendre les cycles des marées, les alternances du plein et du
vide, du féminin et du masculin; le vent m’a donné la conscience des directions
que l’on appelle dans notre culture la “ Rose des Vents” et qui s’appelle la Roue
de Médecine dans la culture amérindienne;
Pendant les années qui suivirent, j’absorbais comme une éponge leur manière
de se relier à l’univers, cette cosmologie, le Cercle de Vie qui, depuis, à été ma
référence comme est la boussole pour un navigateur; c’est ce que je présente
dans mes audio et vidéo. Ce fut donc des retrouvailles profondes avec un monde
sauvage qui m’habitait et que j’ai retrouvé en découvrant mon animal totem. Je
viens d’ailleurs de faire un voyage de 7500 km dans la nature sauvage des
Montagnes Rocheuses et sur la côte Nord-Ouest américaine tout en
photographiant les animaux que je rencontrai : bisons, cerfs, élans, aigles, ours,
etc. Vous les verrez sur mon blogue.
Mais je veux aussi rassurer ceux qui ont eu un point de bascule important dans
leur vie, soit sous la forme d’une compréhension profonde d’une partie d’eux-
mêmes, de leur place dans l’univers, ou d’un éveil spontané; il est important de
savoir que même si l’on a ces moments de découverte ou de rencontre qui
changent profondément notre perspective, nous avons aussi des sortes de
rechutes, ou des retours en arrière provoqués par nos anciennes habitudes;
nous remettons en question notre expérience et nous questionnons notre
réalisation; un peu comme dans une mauvaise connexion WiFi où de temps à
autre, nous ne sommes plus ‘branchés’. Il ne faut pas s’affoler ni prendre cela au
sérieux; il s’agit d’une panne momentanée; cela a même été appelé de manière
plus dramatique ‘la nuit noire de l’âme ‘ comme en ont témoigné certains
mystiques.
Ce sont des passages tout à fait normaux comme ces promenades où, dans un
passage forestier ou au fond d’une gorge, l’on perd de vue le sommet vers lequel
on se dirige; en continuant tranquillement nos pas sur le chemin nous
retrouverons la vue de la montagne peut-être d’un point de vue différent.
L’essentiel est de continuer de se purifier, comme disent les Amérindiens, ce que
veut dire enlever les obstacles qui nous empêchent de voir notre propre vérité,
questionner les croyances installées qui nous masquent notre vraie nature; plus
L’auteure
Maud Séjournant
Maud Séjournant est arrivée en 1985 aux États-Unis et
vit à Santa Fe, au Nouveau-Mexique. Elle a été plongée
dans la culture amérindienne et chamanique et a étudié
aussi les nouvelles approches de thérapies somatiques
et brèves issues d’Amérique. Psychothérapeute et
coach, elle offre depuis 25 ans des stages et formations
basés sur les enseignements secrets de la Roue des
Boucliers des Femmes et sur la tradition toltèque de
don Miguel Ruiz qu’elle a introduit en France. Elle est
l’auteure du «Cercle de Vie» et de «La spirale
initiatique» publiés aux éditions Albin Michel.
Nous avons tous une histoire de vie, la mienne est chargée de situations qui
peuvent être décrites comme dramatiques et traumatisantes. En fait, en vous
partageant certaines parties de ma vie, l’importance ici est de mettre de la
lumière sur ce que nous pouvons faire avec notre vécu, et non pas l’histoire elle-
même.
Je souhaite que vous receviez le cadeau de la vie… avec votre histoire de vie!
Mon frère s’est fait tirer. Je l’ai vu tomber devant mes yeux… C’est pour donner
les soins médicaux à mon frère que nous sommes venus au Canada. Je me
sentais lâche de quitter mon peuple; je voulais protéger et sauver!
À mon arrivée dans ma nouvelle terre, le Canada, j’avais l’impression que j’étais
une jeune femme qui fonce, qui n’a peur de rien. Je ne savais pas dans le temps
que c’était un personnage que j’avais développé, car je vivais dans la survie.
Être mère me ramenait toujours vers moi et mon regard sur les situations de ma
vie. J’avais des choix importants à faire qui concernaient la réalité de mes
enfants et ce que je voulais leur transmettre : est-ce que je voulais leur léguer la
guerre? NON! C’est pourquoi j’ai choisi de marcher sur le chemin de la paix, pour
moi et pour eux!
Le temps que j’ai pris pour «Me recréer» m’a aussi offert le privilège de créer
pour les autres. Je partage donc mes apprentissages et mes enseignements par
la parole, la pratique et l’écriture. J’enseigne le Yoga Chi, la méditation et le Chi
Danse qui sont tous des moyens pour libérer les mémoires et cultiver les états
d’expansion et d’épanouissement par le mouvement du corps. J’enseigne aussi
l’Approche de l’Architecture Humaine (AHH) et la Communication C.O.E.U.R. à
travers une formation professionnelle et le cours ‘Connais-toi, réalise-toi dans ta
vie et tes relations’. J’ai écrit plusieurs livres et j’ai développé plusieurs cours et
ateliers. Ma quête de la paix m’a amené à comprendre que c’est dans l’amour
que je trouve la clé. L'écriture de mon livre «Les dix clés de l’amour» (Éditions
Québec-Livres) m’a aidé à poursuivre mon parcours sur ce chemin.
Ambassadrice de paix
Aujourd’hui, je suis la représentante de la mission paix pour la Fédération
francophone de yoga. En 2011, j’ai été une invitée d’honneur à un
rassemblement mondial pour la paix en Europe où j’ai donné une conférence sur
la paix. En mars 2014, j’ai été une invitée d’honneur en Inde, comme
ambassadrice de paix pour un rassemblement mondial. Ma visite pour l’Inde a
fait la une dans le journal L’Éveil et aussi en France, dans le journal de yoga.
L’auteure
Antoinette Layoun
Conférencière chevronnée et ambassadrice mondiale de
paix, Antoinette est la fondatrice du Centre Universcité
Antoinette Layoun. Avec une formation universitaire en
psychologie et diverses formations connexes, elle a
développé une approche globale dans l’union Âme, Corps et
Esprit: Approche Architecture Humaine(AAH) et la
Communication C.O.E.U.R. Elle pratique l’accompagnement
thérapeutique psychologique en individuel et couple, ainsi
que le coaching professionnel. Chroniqueuse et auteure du
best-seller, Les dix clés de l’amour. Yogacharya (maître en yoga) elle enseigne
le Yoga Chi, méditation et mouvement thérapeutique par le corps, Chi Danse.
Animatrice de plusieurs cours et ateliers depuis plus de 17 ans, elle accompagne
également des groupes dans des voyages initiatiques. Le 18 août 2014,
Antoinette a été nommée Swami Shantiananda.
« Je me suis rendue compte que j’avais été hospitalisée 20 ans jours pour jour
après une première hospitalisation. À cette époque, j’avais 26 ans.
Je venais de devenir maman pour la première fois. »
J’avais un peu plus de 46 ans quand cet événement est survenu dans ma vie.
Cela faisait déjà près de quinze ans que je travaillais dans le développement
personnel. J’étais persuadée à ce moment-là que rien d'important, ou du moins
rien de grave, ne pouvait m'arriver physiquement. Avec tout le travail que j'avais
déjà fait sur moi, je me pensais à l'abri de tout. Pourtant voici ce qui m’est
arrivé…
Encore une nuit sans dormir. Une douleur m’accompagne depuis deux jours,
comme un coup de poignard, juste sous la poitrine. Moi qui croyais que cela allait
Mon entourage s’inquiète, les médecins aussi. Ils ne comprennent pas. Je suis
trop jeune pour souffrir de cette pathologie et le risque est tellement grand… Moi
je me dis : « J’accueille ce qui est là, je ne sais pas comment cela va finir, mais
j’accepte ma situation. » Je suis en paix et sereine.
Avais-je besoin de passer par là pour m’en rendre compte? C’est comme si je
devais juste me reposer et me laisser choyer. Évidemment, l’hôpital n’est peut-
être pas le lieu idéal, mais c’est celui qui était nécessaire pour moi à ce moment-
là. Quelques jours après mon admission, je passe un scanner afin que les
chirurgiens décident vraiment de la teneur de l’intervention. Entre les heures
passées à attendre de passer l’examen et le temps de recevoir le verdict du
chirurgien, une bonne et grande journée se passe.
Miracle! Tout va bien, très bien même. Il n’en revient pas. Moi non plus d’ailleurs.
Mais je connais par expérience la magie de la vie. Wow! Je suis « Gai RI »!!! Ce
qui veut dire que dans deux jours, je pourrai sortir de l’hôpital après avoir
recommencé progressivement à m’alimenter. Après cette semaine à l’hôpital, je
ressors donc en pleine forme.
J’ai par la suite passé de nombreux examens, vu des spécialistes afin de pouvoir
expliquer ce qui s’était produit. Aucune réponse. Pas de fragilité ou
problématique n’a été découverte.
Que dire de plus? Merci la vie! Merci à tous ceux qui ont été présents
physiquement ou par la pensée. Merci à moi d’avoir toujours été sereine et
positive dans ma tête. Merci à ma maman d’avoir été très présente. Une belle
preuve pour moi que les outils de travail, que j’utilise ou que je fais utiliser aux
gens, fonctionnent magnifiquement bien.
Comme à l’habitude, lorsque quelque chose se passe dans ma vie, je vais voir
plus loin. Je cherche à analyser la situation afin de mieux comprendre pourquoi
cela s’est passé. L’important, pour moi, c’est le message qui accompagne
chaque événement.
Le tronc cœliaque est une petite artère qui a la forme d'un arbre à trois branches.
Quand on dit « tronc », on peut penser « arbre », donc « arbre généalogique »,
une section dans l'arbre. L'arbre représente la famille. Que s'était-il passé avec
ma famille quelque temps avant que tout cela ne m’arrive?
Eh bien voilà. Un mois auparavant, j'avais appris que mon premier livre allait être
édité. Quelle joie intense, j'étais fière de moi. Mais, plus important encore, quand
j'ai annoncé la nouvelle à mes parents, ils ont fait preuve d’une grande fierté. Je
me suis sentie enfin reconnue professionnellement par eux. Trop de joie, c'est
comme pas assez, ça fait quelquefois « péter des durites ». Il y avait aussi
d'autres explications du côté de la généalogie. Mais le plus important, tout de
suite, c'était ma relation avec mes parents.
Quelques semaines plus tard, je me suis rendue compte que j’avais été
hospitalisée 20 ans jours pour jour après une première hospitalisation. À cette
époque, j’avais 26 ans. Je venais de devenir maman pour la première fois. Un
mari que j’aimais, un beau bébé, en plus, un garçon. C'était génial! Je venais de
Ce que je ne savais pas à ce moment, c’est que les souffrances du corps ne sont
qu’un reflet des souffrances du cœur, de l’âme. Les maux du corps sont les mots
non exprimés. Curieusement, c'est mon médecin généraliste qui, à la suite de
tous ces échecs médicaux, m’a dit qu'il avait déjà entendu dire que les
problèmes physiques pouvaient être en lien avec un problème psychique.
C’est à ce moment que j’ai rencontré des personnes importantes, qui m’ont
enseigné une autre vision de la vie. J’ai appliqué ce que j’ai appris et cela a été
le début d’une nouvelle vie. Les douleurs de l’époque ont duré jusqu’au moment
où j’ai pu accepter que ma mère était comme elle était et que je n’avais pas à
craindre d’être une maman à mon tour. Cela n’a pas été facile, loin de là. Mais
une grande remise en question a commencé dès ce moment.
Ce jour-là, une graine de transformation avait été semée en moi. Elle continue de
grandir encore aujourd’hui. Ma relation à maman s’est complètement
transformée et c’est pour cela d’ailleurs, 20 ans plus tard, qu’elle a été aussi
présente lors de mon hospitalisation; cela m’a confortée dans ma certitude que
tout peut changer. Pourtant, depuis ma plus tendre enfance, j’étais persuadée
Je suis heureuse et fière de pouvoir à mon tour guider des personnes sur ce
même chemin, celui de la joie et du bonheur.
Je remercie la vie pour ces moments de conscience et ces expériences
fabuleuses. Quel beau chemin parcouru! Quel beau chemin j’ai et à parcourir
encore…
Ce que je pensais impossible était devenu possible. J'ai appris à ne plus dire «
jamais »…
Jamais je n'y arriverai… Jamais je n’aurai une belle relation avec mes parents…
Jamais je ne pourrai lui pardonner… Jamais il ne me regardera… Jamais je ne
serai riche...
L’auteure
Dominique Georges
Dominique est thérapeute, conférencière, formatrice,
animatrice d’ateliers et de constellations. Elle est l’auteure
du livre « Ouvrez la porte à une vie gagnante » (Éditions
Guy Trédaniel). C’est après être devenue maman que la
santé de Dominique se dégrade. Après plusieurs
interventions chirurgicales sans résultat, c’est en
guérissant sa relation avec sa mère, en y mettant des
mots, qu’elle guérit de ses maux. Cette expérience lui fait
quitter le monde pharmaceutique pour l’amener à se
spécialiser dans l’accompagnement relationnel. Par des
outils simples, elle guide chacun à améliorer et à transformer ses relations à ses
parents, enfants, amis, connaissances et surtout avec soi-même. En partant de
l’histoire de naissance pour poursuivre par le vécu dans le clan, revenir là où
chacun peut agir le présent et faire en sorte de devenir maitre de son futur.
Hélas, pas assez à mon goût. J’avais un drôle de sentiment qui diminuait
continuellement tout ce que j’avais accompli. J’avais sombré dans le ‘ce n’est
pas assez’. Ou le ‘je m’ennuie’. Je n’arrivais pas à retrouver l’étincelle qui, un
jour, m’avait donné l’envie de me lancer sur ma voie. Et pourtant… Du côté privé
aussi, j’avais une vie aisée et facile : une famille joyeuse, une maison et une
Cette question me taraudait. J’y pensais sans cesse, et n’arrivais plus à ‘pivoter’
vers une pensée de mieux-être. C’était comme si mon âme m’encourageait à
sortir du confort du ‘bien-être’ pour entrer dans l’inconfort de la remise en
question.
Pour cela, j’ai compris qu’il me fallait redéfinir le but de mon âme et l’ajuster au
nouveau Moi que je voulais devenir. Ce but étant de servir et d’aider un
maximum de personnes à élever leur niveau de conscience de l’abondance, le
puzzle commençait à prendre forme en moi. Une nouvelle forme… plus alignée
sur mes nouvelles valeurs et mes nouveaux rêves et désirs de réalisation
professionnelle et personnelle.
Quelle nouvelle vision voulais-je créer dans cette nouvelle spire, plus consciente,
plus délibérée et plus authentique que la précédente ? Car c’est là le cadeau de
ce parcours constant, de ce voyage infini vers de nouvelles plates-formes de
Oui, mais, comment faire ce saut ? Comment oser lâcher l’ancien pour accueillir
le nouveau ? Allais-je devoir lâcher mon site chéri loi-d-attraction.com et ses
visiteurs et clients adorés ? Allais-je devoir faire table rase pour pouvoir recevoir
ce nouveau public qui attend de vivre sa transformation afin de pouvoir lui aussi
accéder à sa nouvelle spire ? Devais-je apprendre à oser sauter sans filet ?
Sauter, prendre un nouvel envol, tel était mon besoin à ce moment. Un besoin
primordial et crucial. Mais pour oser sauter, j’ai vite compris qu’il me faudrait de
l’aide. Que je n’y arriverais pas toute seule.
J’ai décidé d’investir en moi-même à un plus haut niveau. J’ai décidé d’adopter
l’attitude d’une nouvelle Grandeur et de cette grande Présence et Puissance que
je sentais vibrer en moi, prête à se révéler et se manifester dans mon monde.
L’Univers et mon mentor m’ont apporté les outils et exercices – ou jeux, comme
j’aime les appeler – qui m’ont aidé et m’aident encore aujourd’hui à élever mon
image de moi-même, et à ENFIN reconnaître ma vraie valeur !
Ce mentor me montre la voie chaque jour, par son aura, son expertise et surtout
L’auteure
Marcelle della Faille
Marcelle della Faille, «La Reine de l’Attraction», est une
Auteure, Mentor et Formatrice de Coachs de la Loi
d’Attraction, dont le premier livre «Le Secret de la Loi
d’Attraction» est vite devenu un bestseller en 2005.
Récompensée de plusieurs prix, Marcelle aide les coachs
et les entrepreneurs du service à suivre la voie de
l’entrepreneuriat spirituel, afin de créer la vie et l'activité
qu’ils désirent. Ses écrits et ses programmes de
formation vous encouragent à développer votre passion
en une activité prospère et épanouissante.
Toute une gageure, car avec le recul, je vois des racines très profondes à ce
tournant dans ma vie. Ce sont elles qui m’ont permis de changer de cap qui m’y
ont naturellement conduite.
Soulager la souffrance est quelque chose qui s’est imposé à moi, très jeune, et
c’est tout naturellement que je me suis dirigée vers les études de Médecine dans
la belle ville de Toulouse.
Premier patient que le destin m’envoie, premier « hors cadre »... je n’avais donc
pas fini de tomber sur des situations « hors normes »
Mes explorations
Diplômée en médecine, très vite, ma curiosité étant toujours le « vilain défaut »
dont personne n’avait réussi à me libérer, je reprends mes investigations dans
les autres voies de la médecine. Je m’inscris tout en commençant ma pratique
de médecin généraliste dans les disciplines post-universitaires d’homéopathie et
de médecine traditionnelle chinoise.
En effet seule dans un cabinet de ville, alors que l’on m’amenait un jeune homme
du lycée voisin qui s’était blessé à la tête et saignait abondamment, j’entrepris
de lui faire des points après une légère anesthésie locale comme c’est de
coutume.
Alors certes, oui, j’ai accompli les gestes précis appris et avec une énergie hors
norme, j’ai réussi à le réanimer tout en percevant de façon évidente que cela se
faisait à travers moi. Il est revenu à lui, et j’ai pu finir les points de suture à peine
commencés. J’avais en même temps le sentiment d’avoir été un des
instruments de sa guérison, mais certainement pas le seul.
Cette certitude a été pour moi quelque chose qui confortait la phrase de Lao
Tseu : on accompagne au mieux de nos compétences : et c’est important…mais
Le tournant
Mes études en MTC, en homéopathie et naturopathie mettent l’accent sur le
terrain des patients, sur l’approche préventive de la médecine : on va certes
s’appliquer à faire disparaître les symptômes, mais on s’appliquera encore plus à
comprendre pourquoi on en est arrivé là, et on essaiera de corriger cet arrêt de
circulation du QI.
La maladie, le symptôme, c’est quelque chose qui s’est arrêté, créant des
dommages certes dont il est urgent de s’occuper, mais une fois l’incendie calmé,
il faut en chercher les causes et tenter de les éradiquer.
Donc cette vision de la santé associée au fait que la force de Vie à l’œuvre en
chacun de nous est le véritable thérapeute me fait me questionner sur ma
pratique quotidienne où je vois défiler une trentaine de patients avec qui je n’ai
pas le temps de bien travailler comme je le souhaiterai… et j’ai des journées
épouvantablement longues, et je suis mal dans cette situation qui ne me convient
plus du tout
Or l’univers dans ces cas-là vous envoie des patients phares, comme cette
femme atteinte d’une récidive de cancer du sein avec des métastases pour qui la
médecine classique ne donnait que quelques mois à vivre, et qui me dit « Vous
savez Dr Angelard, je ne vais pas mourir, j’ai trop de choses à faire ». Cette
patiente consultait dans tous les domaines possibles de la médecine et de la
psychologie pour se faire aider. Et cette patiente contre « toute attente » a vécu
une très longue rémission…alors que les statistiques l’enterraient dans les 3
mois.
Il est évident maintenant pour moi que j’ai la conscience d’être traversée par
quelque chose sur laquelle je n’ai aucune prise, qui est intime au patient et que
j’essaie de suivre au mieux avec mes compétences. Cela n’exclut absolument
pas les prescriptions classiques, mais j’essaie de me syntoniser sur ce qui se
passe dans le patient, et de l’aider à cheminer du mieux possible dans ce chemin
de croissance qu’est toute maladie
Il existe parallèlement une autre avenue qui consiste à aller chercher le vivant, à
redonner du souffle à ce qui va bien dans l’individu, cela lui permettra de mieux
tolérer les médications lourdes s’il en a et de mieux traverser l’épreuve. C’est
cela que je m’applique à faire avec mes patients ; les accompagner sur la route,
sachant que ce voyage amènera toujours une transformation chez le patient.
En étant nous-mêmes alignés, centrés, nous aidons nos patients à aller trouver
en eux cet espace de lumière, de sacré où la Vie circule et c’est toujours de là,
de cette intériorité-là que jaillira le début d’un renouveau.
Mais cela implique de l’écoute, de l’attention, et du non-vouloir !
Prendre soin de l’être c’est cela accompagner son patient au mieux de ses
compétences et être conscient que c’est le patient qui trouvera Sa voie grâce
aux différents éclairages, différents thérapeutes qui seront nécessaires à son
évolution : La guérison véritable part toujours de l’intériorité, même si bien sûr
elle est aussi relayée par les médicaments.
On ne s’habitue jamais à voir partir pour l’autre monde son patient, on ne peut
qu’être juste un peu apaisé de savoir que le nœud de souffrances, de chagrins
de douleurs bloqués depuis des lustres s’est enfin dénoué. Et ainsi même si la
physiologie ne pouvait plus suivre, l’âme elle s’est libérée.
Nos patients nous font grandir et cette voie que je suis depuis 20 ans, d’écoute,
d’accompagnement a définitivement développé une ouverture du cœur qui
j’espère est utile dans ma pratique, mais m’est aussi vitale comme chemin de
croissance.
J’ai l’habitude de dire que dans nos consultations nous ne sommes pas deux : le
thérapeute et le patient, mais trois : le patient, le thérapeute et l’espace. L’espace
de la relation entre les deux ; de la qualité de cette relation, de la qualité de cet
espace dépendra l’efficacité des remèdes. Cela paraissait fort il y a 20 ans, cela
m’a pas mal perturbée jusqu’à ce que je l’accepte. Actuellement la physique
quantique et l’épigénétique nous expliquent le bien-fondé de cette théorie…
L’auteure
Christine Angelard
De formation médicale classique en France (Université de
médecine de Toulouse) diplômée en homéopathie,
naturopathie et médecine traditionnelle chinoise, Christine
Angelard consulte en santé globale et donne des formations
et des ateliers sur la santé des femmes et la santé au travail
principalement.
Formée à la symbolique du corps humain, (Me De Souzenelle, Jean Yves
Leloup), elle participe aussi à des rencontres Santé et Spiritualité
J’avais alors 27 ans. Sans le savoir, je m’apprêtais à vivre les derniers mois de
ma petite vie d’étudiante en France. J’étais bien loin de me douter que le jour où
je devais passer le concours auquel je m’étais inscrite quelque temps plus tôt,
j’allais plutôt prendre l’avion en direction des États-Unis. J’ignorais aussi que,
contre toute attente, j’allais être rapidement propulsée dans une nouvelle vie à
des milliers de kilomètres de chez moi.
Il faut se méfier de ce que l’on demande à l’univers, car l’univers est très attentif
à nos demandes. Mon éducation bouddhiste m’avait alors appris à ne rien limiter,
à ne pas faire intervenir ma raison, à ne pas refouler ou ignorer mes émotions…
Une astrologue amatrice m’avait fait remarquer que je profitais alors d’une
conjoncture planétaire unique : ou bien j’agissais dans les deux semaines à venir
et ma vie serait transformée, ou bien rien ne se passerait. Devinez ce qui s’est
passé ?
C’est là que mon meilleur ami me proposa de le rejoindre à San Francisco pour
me changer les idées. Malgré ma phobie de l’avion et mon manque d’attraction
pour les États-Unis, je décidai de me lancer. Je partirais 6 semaines puis je
rentrerais sagement à la maison. J’avais tout faux !
Hong Kong, une ville qui ne dort pas et où l’on rencontre des gens des quatre
coins du monde. Je me demande d’ailleurs encore quel est le meilleur creuset
culturel : Hong Kong ou New York ? Quoi qu’il en soit, c’est à Hong Kong que ces
personnes, provenant de partout à travers le monde, ont provoqué le point de
bascule qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
C’est cet endroit fabuleux qui m’a fait découvrir ce que l’éducation classique ne
dévoile jamais : mes réelles dispositions naturelles, celles qui allaient m’amener
à changer ma vie et à contribuer au changement de la vie des autres.
À cette époque, je ne sais rien en dehors de ce que m’a appris mon second
degré de Reiki. Mais la médecine vibrationnelle me fait littéralement vibrer !
Il faut savoir que la pâtisserie était ma passion depuis mon enfance, au point que
je m’étais amusée à obtenir en France, après mon baccalauréat, les diplômes
qui me donnaient le titre de Chef de cuisine, en cuisine classique française de
surcroit. Très très éloigné d’une approche où le sucre, la crème et la farine n’ont
J’abandonne donc avant d’avoir vraiment essayé. Je fais mon pain, mes
viennoiseries, mes gâteaux, mes confiseries depuis aussi longtemps que je m’en
souvienne et là, subitement, je devrais tout oublier pendant deux semaines !
Vous pensez peut-être que deux semaines, c’est bien peu ? Mais à cette
époque, sans mode d’emploi, cela me paraissait insurmontable. Soyez rassurés,
j’ai depuis longtemps trouvé mes petits remèdes personnels pour survivre à cette
maladie…
Je découvre entre autres que la nutrition alliée à la chimie des huiles essentielles
se transforme en une arme redoutable contre les maladies fongiques et certains
déséquilibres énergétiques. Mieux encore, je réalise que la solution est simple,
qu’il n’y a rien de sorcier et qu’elle est facile à appliquer au quotidien. (Je
découvrirai plus tard que malgré tout, elle aura besoin d’être individualisée, ce
qui m’amènera à écrire d’autres livres complémentaires.)
Je ne peux pas garder tout cela pour moi, car la majorité de mes clients a besoin
de ces informations. Je m’empresse donc de rassembler tous ces trésors et de
les ajouter aux nombreuses pages que j’ai créées sur mon site d’information.
J’allai aider encore davantage. Mieux encore, sans le savoir, je venais d’écrire
mon premier livre : l’Équilibre anti-candida.
Ce petit livre m’a forcée à sortir de ma coquille et à tourner la page sur un avenir
que je n’aurais pas cru possible. Sa concrétisation m’a amené à écrire d’autres
livres, à réaliser des séminaires en ligne, des vidéos, à donner des cours de
cuisine. Et aujourd’hui, à m’exposer à des lecteurs anglophones.
L’auteure
Cécile Ellert
Cécile se consacre à l'éducation du grand public et de ses
clients aux diverses possibilités qu'offre l'usage holistique des
huiles essentielles pour éviter la surmédicalisation, la toxicité
interne et la dépendance chimique, mères de l'inflammation et
de la plupart des maux chroniques de ce siècle. Il s'agit de
toute une approche qui vise à promouvoir la prévention et
l’autorégénération de l’organisme, rééduquer ceux dont le
corps a été bâillonné à coup de médicaments, qu'on a habitués
à n’écouter que les résultats d’examens et d’analyses… pour finalement ne pas
pouvoir entendre l’essentiel : leur voix intime, ce que leur besoin d’équilibre
réclame. La spécialité de Cécile se situe au niveau de la détoxification physique
et émotionnelle via la gestion et le contrôle de la candidose chronique.
C’est cette phrase de Annie Laforest qui a retenu mon attention pour partager
avec vous, non pas un, mais une multitude de points de bascule, pouvant se
Au cours de cette phase cruciale, je fis tout d’abord une rencontre majeure avec
Martin Broffman, dont découla une série de « coïncidences ». Alors que j’étais
encore étudiante à la Parsons School of Design de New York, celui-ci me posa
une simple question : « Architecte d’Intérieur dis-tu ? N’as-tu jamais envisagé de
devenir plutôt « une architecte de l’intérieur ? »
Non. Pas encore…
Je vivais alors dans la ferveur fiévreuse du Manhattan des années 80. J’étais
une jeune fille sage, introvertie, qui ne s’aimait ni ne s’appréciait guère. Mon
enfance et certaines expériences particulières m’avaient enseigné très tôt à me
taire pour me protéger du monde extérieur. Ne rien laisser transparaître de mes
sentiments.
Dès l’âge de 14 ans, je savais ce que je voulais devenir. Ma résolution était prise.
Pour y accéder, je m’étais installée aux États-Unis. Pour ce faire, je dus me
séparer de ma famille et quitter la ville où je suis née. Tout ce qui constituait ma
sécurité. Je dus apprendre l’anglais en un temps record afin de pouvoir
m’adapter à mon nouvel environnement. Mais je me sentais enfin vivante, libre.
Je me dévouai corps et âme à mes études et, après deux ans de familiarisation,
je partis de Baltimore pour m’installer à New York.
Notre classe comptait une soixantaine d’élèves, dont une dizaine d’Européens.
Nous devions sans cesse nous montrer plus originaux et plus créatifs. Une idée
toute simple me permit d’y parvenir. Nos présentations de projets à l’encre
étaient ternes et tristes. Trop conventionnelles. Et si j’y ajoutais de la couleur ?
Le succès rencontré me révéla que prendre des risques et y croire aboutissait
nécessairement. Le directeur de mon département, un professionnel célèbre,
connu pour sa fantaisie et son sens de l’humour architectural, me convoqua dans
son bureau. Il me montra comment constituer un « book », élément
indispensable pour obtenir un premier emploi. Il ajouta : « N’aie pas peur de voir
haut. Feuillette les journaux de décorations et choisis ceux pour lesquels tu
aimerais travailler. Ne te laisse pas choisir. En d’autres termes, “ focalise ” ! »
Une fois introduite dans le monde du travail, je commençai à gravir avec une
facilité déconcertante les différentes étapes et épreuves se dressant devant moi.
Cependant mon insatisfaction perdurait. Je désirais toujours plus. Toujours
mieux. J’étais en proie à un idéal ambitieux que je comptais atteindre, quoi qu’il
m’en coûte. Je cultivais la vision illusoire (et égotique) que si je réussissais, je
resterais en paix avec l’image que je voulais donner de moi-même. Je ne
saisissais pas que construire cette image contenait nécessairement un prix à
payer : s’oublier soi-même pour devenir conforme. Qu’est-ce qu’une image sans
Je me vois encore, cet après-midi-là, assise, écoutant sans réaction des paroles
déjà connues. Envahie par un subtil mélange de déception et de soulagement, je
constatai qu’une page majeure de ma vie se tournait. Je ne fis rien pour la
retenir. Ce pour quoi j’avais tant œuvré filait entre mes doigts. À quoi bon réagir ?
Ma décision était claire. Je ne retournerai pas dans ce milieu, du moins pas
professionnellement, et ce durant de longues années.
Cette retraite dura deux mois. Deux longs mois de face à face avec moi-même.
Une priorité s’imposa. Redéfinir mon avenir. Je ne prenais en compte jusque-là
qu’une seule réalité : celle du « faire ». Mais comment s’y prenait-on pour
«être» ?
Toute mon attention se concentrait sur une cible fixe : réussir ce que
j’entreprendrais. Je n’envisageais pas encore que réussir pouvait rimer avec
plaisir. Qu’avais-je fait de la joie d’accomplir ? Comment pouvais-je associer
l’expression de mes capacités avec celle de l’amour ? D’ailleurs étais-je bien
capable de saisir la totale définition de ce mot : Amour ?
Et s’ils n’avaient jamais réellement disparu ? Et s’ils soutenaient encore une fois
mon action ? Mais une action consciente, volontaire. Une action qui ne pourrait
voir le jour que si je changeais d’attitude. Et pour changer d’attitude, il me fallait
entreprendre un pèlerinage dans les fondations mêmes de mon âme. J’établis
alors un contrat avec moi-même. Je relèverais mon propre défi…
Ce qui devait arriver arriva. Je déjeunai quelques jours plus tard avec un ancien
employeur. Elle me laissait organiser mon emploi du temps à ma guise. Pour le
reste, je m’en remettrais à la providence. Si tel était mon destin, des signes se
présenteraient…
Deux mois plus tard, après un voyage exceptionnel au Pérou, je méditais une
nuit de manière « anarchique » ; instinctivement, sans suivre de technique
particulière. J’implorai mes « éclaireurs », ou mes guides, de bien vouloir me
conduire plus avant. J’étais prête…
Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’un appel m’arracha de mon sommeil de très
bonne heure. Une voix espiègle me donnait la réponse. Une voix qui provenait
de mon pays natal, une amie de longue date. Elle me parlait avec vivacité d’une
école. Une école perdue dans les montagnes géorgiennes où je serais en
mesure de déterminer si je suivais la bonne route. Quelques jours de congé
bienvenu facilitèrent l’occasion de m’y rendre.
L’auteure
Karène Le Drian
Docteur en Ro-Hun Thérapie, architecte d’intérieur,
auteure de 4 livres, enseignante, conférencière, Ka Ren
(son nom d’auteure) explore depuis toujours la richesse
des réalités multidimensionnelles, dans l’optique
d’associer science et métaphysique. Elle entreprend des
recherches personnelles dès l’âge de 14 ans sur la
psyché humaine, la psychologie, les vies antérieures, la
conscience, l’âme, le corps, les phénomènes
paranormaux, les états modifiés de conscience, etc.
Depuis plus de 25 ans, elle participe activement à la
délivrance des différentes stratégies, limitatives et contraignantes, mises en
place par l'ego, à l’abandon du rôle de victime, à la réalisation de notre propre
responsabilité dans la manifestation des circonstances et évènements de notre
existence, à la guérison de l’âme, à la progression de notre conscience, à
l'épanouissement et à la libération de notre force d'amour. Elle est l’auteure de
l’ouvrage autobiographique : Le cœur a des raisons que la raison ignore, Le
Syndrome de Séparation et des ouvrages de la série Intégration, dont La Chimie
de la Conscience publié aux éditions Ariane.
« J’ai compris à travers les épreuves et la souffrance ce que la vie voulait m’offrir,
mais mes résistances ont souvent retardé l’accès à ce qu’elle avait de plus merveilleux.
En lâchant mes résistances, j’ai fait la connaissance de gens extraordinaires
qui mon permis de devenir l'homme que je suis aujourd'hui.
J'ai réalisé que j’étais beaucoup plus grand que je ne le pensais! »
Je suis né en février 1955, je suis le deuxième de trois enfants, j’ai une sœur
ainée et une sœur cadette.
J’ai grandi dans une famille dysfonctionnelle, mon père était un homme
alcoolique et ma mère croyait pouvoir le sauver en l’aimant. L’environnement
était empreint de disputes, d’exaspération, d’incompréhensions et de violences
verbales et physiques.
Étant un enfant hypersensible et curieux je cherchais à comprendre ce qui se
passait dans mon corps, dans ma tête et mon cœur, mais surtout, je voulais faire
disparaitre la tension intérieure.
Les sports ont sauvé ma vie, je suis devenu un « sportolique » presque tout mon
temps était investi dans les sports, cela faisait beaucoup de bien, je revenais
délesté, mais ce que je fuyais existait malheureusement toujours.
La vie voulait m’offrir des cadeaux, mais j’étais encore sourd, aveugle et trop
préoccupé par ma souffrance et ma rancune pour les voir et les accueillir. La
séparation fut cependant le début de mon cheminement vers moi. Le point
culminant s’est passé six mois après ma séparation, lorsque j’ai fait la
connaissance d’une femme, j’avais besoin de réconfort et elle connaissait bien
mon histoire. Cette femme voulait désespérément avoir un enfant et elle a pris
les moyens à sa portée. J’étais dans un état de grandes vulnérabilités. Nous
nous sommes fréquentés à deux reprises et quelques mois plus tard elle
m’annonçait qu’elle était enceinte… C’est là que j’ai frappé le mur de l’illusion du
monde que je m’étais créé.
Tout mon monde s’est écroulé à l’annonce de la grosse, d’autant plus qu’elle
affirmait que j’étais le père, je me suis effondré en larmes… Ma vie a basculé à
ce moment. Les fantômes m’attendaient dans le détour, certaines peurs se sont
réactivées, la plus tyrannique était la peur de ne pas être un bon papa. Je voulais
à tout prix offrir à ma fille une famille unie et un endroit où elle pourrait être en
sécurité avec deux parents qui s’aiment, mais en vain. Je ne voulais pas être en
couple avec elle et que par le fait même il y aurait une autre enfant sans famille.
Une restructuration s’imposait. Aujourd'hui, je suis heureux que cela me soit
arrivé, car j’ai un charmant fils de 25 ans.
Depuis 1988, j’ai investi plus de 50,000 $ sur ma spiritualité et c’est à ce jour le
plus beau cadeau que je me suis fait. Jacques m’a surtout montré que mes
peurs dirigeaient ma vie subtilement, il m’a mis confronté à celles-ci à plusieurs
reprises, il a été très patient, car plusieurs de mes peurs étaient coriaces et
résistantes. Un jour, il m’a demandé si j’aimerais animer des ateliers de
croissance personnelle, j’ai répondu sans y réfléchir, un grand oui, alors il m’a dit
« c’est toi qui animes le prochain atelier s’affirmer ». Me voilà confronté à
d’autres peurs, serais-je aussi bon que lui? Les gens vont-ils m’aimer? Et j’en
passe, car la liste était longue.
En 1999, j’ai créé un atelier de désensibilisation des peurs en lien avec le monde
de l’aviation. Je me suis associé avec un commandant de bord d’Air Canada et
nous avons accompagné plusieurs centaines de personnes à retrouver leurs
ailes et reperdre l’avion avec aisance. J’y ai investi plusieurs heures. Tout allait
bien, jusqu’au jour où mon associé voulait faire les choses à sa façon, il ne voyait
pas la gestion de l’entreprise comme moi. Même après de nombreuses
discussions nous n’avons pas su trouver un terrain d’entente. Je me suis tassé,
j’ai fui et lui a laissé l’entreprise même si j’étais le créateur du contenu de la
Dans ma vie j’ai eu à faire face à plusieurs peurs, mais je ne savais pas que
d’avoir pu libérer les peurs de parler en public, m’avait préparé pour le futur. Je
Avec le recule, je peux dire merci à mes parents, aux thérapeutes et à la vie de
m’avoir confronté avec mes peurs. Ils ont contribué à me faire réaliser que je suis
plus grand que je ne le croyais…
Bon succès dans la découverte des cadeaux qui se cachent derrière les peurs.
L’auteur
George Wright
« En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant. »
Nelson Mandela
Je suis née à Reims dans la Marne de parents italiens et qui sont de 2 régions
différentes. Maman insulaire de la Sardaigne et papa originaire de la région des
Marches côté Adriatique.
Dès mon plus jeune âge, je me suis posée des questions sur mon prénom, qui je
vous l'accorde est très original. J'étais toujours la seule élève en classe à porter
ce prénom en classe. Et je me suis souvent battue, dans mon enfance, pour qu'il
soit bien prononcé ! J'ai connu le même problème avec mon nom de famille, qui
La kinésiologie m'a aidé mettre mes maux en lumière. De traduire mes «maux»
en «mots». De leur donner un sens. Quand j’ai compris que je vivais par loyauté
familiale, j’ai tout mis en œuvre pour guérir mon arbre afin d'épargner certaines
souffrances à mes enfants.
Je savais, non je ressentais que le travail que j’effectuais sur moi n’était pas
destiné qu’à ME soigner. J’avais BESOIN de guérir ces, mes, nos blessures,
certes qui resterait imprimée dans mes cellules, dans notre ADN, mais mon vœu
le plus cher était que ce ‘programme’ ne soit plus ‘joué’ par mes enfants et que
ce travail permettrait « d’alléger » l’un des bagages de mon arbre.
Quelques mois plus tard, en juin 1996 alors que je faisais une autre crise de
Puis je constate que du côté maternel, tous les premiers-nés de sexe masculin
sont morts à la naissance où dans les jours qui suivaient celle-ci. J'étais donc
marquée par le sceau d'une souffrance, d'une aiguille dans le cœur et dans le
corps, qui est la perte d'un enfant, douleur incommensurable.
Autre point qui concerne les femmes de ma généalogie, souvent leurs enfants
meurent lorsqu'elles accouchent à terme. Comment je l’hérite ? Et bien j’ai trois
enfants et aucun n’est né à terme. Inconsciemment et généalogiquement, pour
moi, un enfant qui arrive à terme risque de mourir, mes 3 enfants sont nés à 8
mois de grossesse.
Je perçois les maux qui se cachent derrière « les mots ». Je discerne les secrets
familiaux et je révèle le potentiel de chacun.
Depuis maintenant vingt ans, j’éclaircis les fils familiaux comme Ariane dans le
Labyrinthe de Thésée. Je démêle le fil bleu du grand-père maternel, le fil rouge
de la grand-mère maternelle, le fil vert de l’oncle, le fil orange de l’arrière-grand-
mère paternelle… Toutes ces couleurs, une fois cardées, permettent de créer
une très belle tapisserie... Ancestrale !
* mitochondriale : Notre ADN est composé d’une partie de notre père et l’autre partie de notre mère. La
mitochondrie est ce que femme va transmettre à l’enfant, fille et garçon, lors de sa conception. Les cellules
humaines contiennent en moyenne 1500 mitochondries. Sans elles, aucune cellule ne peut fonctionner et la
vie n'est plus possible. La mitochondrie est l'unique générateur d'énergie de nos cellules. Situées dans le
cytoplasme de chaque cellule, on peut comparer les mitochondries à des "piles" chargées de produire,
stocker et distribuer de l'énergie nécessaire à la cellule. C’est elle, la mitochondrie, qui va enregistrer tout
ce que le biotope a de mieux pour que l’on soit vivant la seconde d’après. Dans 94 % des cas, seule la
femme peut transmettre l’ADN mitochondrial.
L’auteure
Vilma Mazzolini
Vilma Mazzolini exerce depuis maintenant 15 ans en
psychogénéalogie. Elle a mis au point une méthode
qui lie le transgénérationnel, l’histoire de nos aïeuls,
avec nos habitudes ou coutumes vestimentaires.
Identifier et comprendre un ‘comment’, remplacer un
‘pourquoi ?’ par un ‘pourquoi pas !’est ce qu’elle vous
amène à découvrir ou redécouvrir. Aider les gens est
la demande de son arbre et son chemin tel un
alchimiste, elle puise dans son athanor afin de
révéler la Quintessence de chacun.
J’ai passé 25 ans de sa vie dans la résolution de problèmes, pour vous offrir la
vie dont vous avez toujours rêvé !
Mon fils est resté hospitalisé un an, sa guérison a demandé plusieurs années, j’ai
dû trouver quelle est ma mission dans la vie, j’ai changé de travail et créé ma
propre affaire. J’ai appris à faire face à toutes les difficultés de la vie et je vous
apprendrai à faire de même.
Un an et demi plus tard, j'ai épousé un homme avec qui j'ai vécu tout ce que je
ne voulais pas vivre. Il m'a fallu neuf ans et demi pour trouver le courage de
mettre un terme à cette relation négative. Je l'ai quitté pour commencer une
nouvelle vie, je suis partie avec mon fils, dans l'espoir que tous mes problèmes
disparaîtraient. Mais il n'en a rien été. D'autres problèmes sont apparus tandis
que l'insécurité, la confusion, la solitude et la peur ont continué à meubler mon
Cependant, il y avait une petite voix à l'intérieur de moi qui me rappelait sans
cesse que la vie n'était pas que souffrances. J'ai commencé à explorer
l'inexplicable en lisant des livres, à découvrir le sens de la vie et le pourquoi des
choses. J'ai rencontré des amis et des gens qui m'ont aidée. Je me suis mise à
parler de mes problèmes et de mes peurs et à mieux les comprendre. Au cours
de quinze années de recherche, j'ai lu les écrits de Krishnamurti, du Dr Wayne
Dyer, d'Og Mandino, la philosophie tibétaine. J'ai lu la Bible, j'ai lu les livres de
Louise Hay et j'ai écouté ses cassettes. Tous m'ont beaucoup appris. Je me suis
intéressée aussi à d'autres auteurs et à leurs enseignements et je me suis mise
en route sur la voie du développement personnel. J'ai suivi des cours, j'ai
participé à des séminaires, des colloques, des méditations. J'ai ressenti le besoin
d'en savoir plus sur la relation corps/esprit. J'ai appris à faire des massages et
j'ai étudié l'aromathérapie, les essences florales du Dr Bach et d'autres élixirs
floraux. C'est devenu une passion.
Mes expériences m'ont conduite dans des endroits dont je n'aurais jamais
imaginé qu'ils puissent exister et petit à petit l'océan de négativité dans lequel
j'étais en train de me noyer s'est transformé en un océan de pensées positives et
d'espoir et je me suis mise à nager dans l'abondance de la vie. J'ai commencé à
apprendre à m'aimer, à me pardonner, à aimer mon enfant intérieur, à considérer
mes problèmes comme des occasions de croissance, à comprendre que rien
n'arrive par hasard, que les situations difficiles ont toutes une issue positive, à
me sentir en sécurité et surtout à suivre mes intuitions. J'ai compris que j'étais
une enfant de l'univers, que je méritais ce qu'il y a de mieux, et mon cœur a
commencé à s'ouvrir.
Je ne me suis pas arrêtée là. J’ai poursuivi ma formation. Les deux années qui
suivirent, je participais entre autres à plusieurs formations diplômantes en conseil
et suivi individualisé, une formation intensive à la Respiration Transformante, à la
PNL (Programmation Neuro-Linguistique), à l'écoute active (Voice Dialogue) et à
des ateliers pour atteindre ses objectifs. J’ai aussi voyagé pour parfaire mon
apprentissage auprès de sommités de la maîtrise de la vie et du développement
personnel telles que Deepak Chopra, Tony Robbins, Brandon Bays, Louise Mita
et Bob Proctor. Je sentais que l’océan d’abondance de la vie me comblerait en
permanence d’opportunités à l’infini, et iI en fut ainsi.
L’auteure
Isabel Contreras
Certifiée par Louise L. Hay depuis 1996 est devenue
formatrice agréée de formateurs de « Heal Your Life » selon
la philosophie de Louise Hay. Elle est Conseillère diplômée
en pensée positive, praticienne certifiée en PNL
(Programmation Neuro Linguistique). Également praticienne
des techniques de Respiration Transformatrice, elle a étayé
sa formation avec de nombreux chefs de file, tels que Deepak
Chopra, Anthony Robbins, Vera Pfeiffer, Judith Kraviz,
Brandon Bays, et Bob Proctor. Elle anime régulièrement des
formations de pensée positive axées entre autres sur l’abondance et la
réalisation des objectifs. Par ailleurs, Isabel a fondé Life Motivations, un centre
de gestion des compétences personnelles et du bien-être à Genève, Suisse. Elle
y exerce ses talents de conseillère, de coach, et d’enseignante. Elle parle
couramment l’anglais, le français et l’espagnol.
« Tout ce à quoi l’on résiste persiste et tout ce que l’on embrasse s’efface. »
Carl Jung
Je suis née raisonnable. Ce fut ma plus grande souffrance jusqu’à ce que ma vie
bascule. Depuis toute petite, je me pose des questions. Je veux toujours savoir
pourquoi, comment. Ma mère me disait : « Arrête Sonia de te poser toutes ces
questions, tu vas devenir folle. » La folie fut d’ailleurs ma plus grande peur.
Malgré tout j’ai continué à chercher auprès de nombreux maîtres. Leurs
réponses m’amenaient d’autres questions, mais jamais le bonheur. J’étais une
éternelle insatisfaite. Du physique au spirituel en passant par l'émotionnel,
Albert Einstein a dit : La folie de l'homme, c'est de faire toujours la même chose
et de s'attendre à un résultat différent.
J’ai lâché prise, j’ai fait le grand saut et je me suis abandonnée dans les bras de
la Source de vie en disant : « Que ta volonté soit faite! » Je ne savais plus quoi
faire ni où aller. « Montre-moi le chemin. » Et j’entendais toujours la même
réponse à l’intérieur de moi : « Prends le chemin des étoiles, le chemin de
Compostelle. » (stelle = étoile).
J’ai fait confiance et j’ai lâché ma résistance. Cette Vie qui coule en moi est plus
forte que tout parce qu’elle vient de la Source, dans cet espace où tous les
possibles sont possibles. Je suis passée à l’action. J’ai tout mis en œuvre pour
partir malgré mes problèmes financiers. J’ai mis la maison en vente. J’ai
organisé une méga vente de garage. J’ai dû me détacher de magnifiques objets
et de bijoux que j’aimais. Cette période de détachement matériel fut très difficile
pour moi. Et j’entendis encore en moi : « Aide-toi et le ciel t’aidera. »
J’y contacte cette Présence qui m’habite, qui est moi et en même temps
tellement plus immense! Je me sens Unique et unie à tout ce qui vit… Je suis
vivante!
Sur le Camino Frances en Espagne, j’ai marché 650 km en portant mon lourd
sac à dos. Le miracle s’est produit, je n’ai plus mal au dos. Il est dit que la foi
déplace des montagnes, la mienne m’a fait me déplacer dans les montagnes. À
23 ans, un médecin m’avait dit que vu l’état de dégénérescence de ma colonne
Ho’oponopono
Ma pratique du Ho’oponopono m’a permis de commencer à me libérer des
vieilles mémoires que je portais, mémoires héritées de mes ancêtres et de mes
vies passées.
Elles m’encombraient, prenaient toute la place, je m’identifiais à elles, je n’étais
pas Moi. Chaque jour en faisant le processus de pardon et de libération
Ho’oponopono je créais de l’espace pour laisser la Source de Vie couler en moi.
La paix m’habitait de plus en plus. En me libérant de tout ce que je ne suis pas je
me reconnecte à qui Je Suis. En me détachant de la matrice généalogique, je
me rapproche de la matrice divine.
Carl Jung l’a dit : « Tout ce à quoi l’on résiste persiste et tout ce que l’on
embrasse s’efface. »
Lorsque j’ai fait ce périple de cinq mois en 2009, la Vie m’a conduite jusque dans
le sud de la France, là où plusieurs Marie se sont occupées de moi. Je dis merci
à ces femmes qui ont permis la continuation de ma guérison. Grâce à elles, j’ai
fait ma première conférence publique et donné mon premier atelier. Ensuite,
Joseph a réuni tout un groupe dans sa région, venues pour m’entendre parler de
la philosophie Ho’oponopono. Mes premiers pas dans la transmission de mes
« apprentisSages » étaient faits. Cinquante-trois ans plus tôt, à un an, j’avais fait
mes premiers pas dans la famille de mon père, dans l’est de la France. Il aura
Aujourd’hui 5 ans après je peux dire que je suis sur le chemin pour accomplir ma
mission : « être heureuse et le moyen le plus puissant d’y arriver est de mettre
l’ÂmeOur au cœur de ma vie».
L’auteure
Sonia Pasqualetto
C’était un vendredi soir de mai 2008. Nous étions dans le salon de notre
maison. Mon mari et moi attendions un coup de téléphone très important.
En effet, cela faisait maintenant plus de quatre mois que notre situation
financière se détériorait jour après jour malgré toutes les actions entreprises pour
en sortir. Ce coup de téléphone était notre dernier espoir. S’il était positif, la
situation pouvait enfin s’améliorer.
Nous n’avions plus d’idées, plus de solutions à mettre en place et une réponse
négative lors de cet appel tant attendu plongerait la famille en faillite financière.
Depuis plusieurs mois nos comptes bancaires étaient dans le rouge, nos
dépenses excédaient nos revenus tous les jours un peu plus et nous avions
emprunté tout ce que nous nous pouvions auprès des banques, de notre famille
et des organismes financiers. Notre limite était atteinte et nous ne pouvions plus
faire face !
Jamais nous n’aurions pensé vivre cela. En effet, de par nos métiers respectifs,
nous avions eu à gérer de grandes quantités d’argent et faire une comptabilité
précise. Nous n’avions jamais eu la moindre difficulté avec cela. Avec une
grande aisance et une grande facilité, mon mari gérait la comptabilité
d’entreprises, moi celle de mon activité libérale et celle d’autres services (de
soins à domicile entre autres) où j’avais travaillé par le passé.
Et pourtant…
Pour tout vous dire, avant de vivre cette expérience, je n’aurais pas cru cela
possible. Une autre personne m’aurait raconté cela, je l’aurais jugée en la traitant
probablement d’inconséquente… Et pourtant, c’est exactement ce qui nous est
arrivé.
Ce vendredi soir donc, nous attendions avec une certaine anxiété, voire même
de l’angoisse, cet appel !
Il m’annonce alors que le rachat de crédit sur lequel nous comptions tant était
refusé !
Dans les faits plus aucune solution n’était possible, car nous avions tout tenté…
C’était la faillite à la fin du mois. Nous devions pouvoir malgré tout tenir jusque-
là.
Nous sommes vendredi soir, je suis dans mon salon… Le soleil entre à flots par
les baies vitrées, mon mari et ma fille sont près de moi…
Je rencontre alors la situation la pire que je pensais vivre de toute ma vie. Depuis
que je suis petite, cette peur de manquer, en particulier d’argent, me tenaille et
m’accompagne quasiment pas à pas malgré tous mes efforts pour l’ignorer ou
m’y adapter…
Et je prends conscience que rien n’a changé ! Rien de rien…. À part cette
nouvelle, tout est semblable : ma famille est là, vivante et en bonne santé, le
soleil entre toujours à flots et baigne la pièce, je n’ai pas bougé.. Rien n’a changé
à part cette annonce…
J’éclate de rire !
Tout cela pour ça ! 40 ans à stresser, m’inquiéter, passer des nuits blanches, me
ronger les sangs… pour ça ! Pour rien finalement… car il ne se passe rien !
Je prends conscience du fait que j’ai vécu dans la peur d’une illusion et que le
manque n’existe pas fondamentalement. Cela m’apparait de façon accrue,
totalement claire et sans équivoque.
Le fait de prendre conscience que pendant plus de 40 ans j’ai été accompagnée
par une illusion qui, il faut bien le dire, m’a gâché parfois la vie a été essentiel.
Je refuse également que les situations extérieures que je vis influent sur mon
état intérieur.
Pendant des années, je pensais qu’un jour, ma vie serait simple, facile, sans
embuche et que tout se déroulerait harmonieusement. Je pensais que, comme
j’avais dépassé de nombreuses limitations, les situations extérieures ne
pourraient qu’être toujours agréables, joyeuses, positives…
Je vis toujours des challenges, des situations contrastées qui comportent parfois
des expériences que j’aurais aimé éviter…
Ce qui a changé c’est que je ne laisse pas l’extérieur influer sur la manière dont
je me sens. J’ai décidé de me sentir libre, en santé, dans l’abondance, riche et
prospère dans tous les domaines de ma vie, là, tout de suite, sans attendre un
moment particulier. Peu importe ce que je vis, même s’il est vrai que le fait que
les expériences positives sont plus confortables à expérimenter…
Selon moi, la clé de l’abondance est là et cela m’a permis de remarquer deux
choses :
J’ai trouvé la foi, la confiance et cette sécurité intérieure qui me faisant tant
défaut et après lesquelles je courrais depuis tant d'années.
J’ai pu voir que les outils que j'utilise fonctionnent même si j’en ai douté par le
passé.
Je me sens dans la gratitude d’avoir vécu cette expérience intense et suis très
heureuse de partager cela avec vous.
Je vous souhaite le meilleur, d’être en paix, en sécurité, quel que soit ce que
vous vivez. Même si ce n’est pas l’impression que c’est idéal… pour l’instant !
« J’ai dû tout remettre en question, et surtout moi. Sinon, l’expérience serait à la fois difficile
pour moi, mais aussi pénible pour lui et pour notre vie en famille. »
Puis, dans cette présence à notre fils au quotidien, dans ce lâcher-prise, cette
perte de mes repères, cette acceptation et cet abandon à la Vie qui ne
m’amenait pas là où je croyais aller ni à vivre cette situation comme je l’avais
imaginée même si mon cœur était comblé de joie et en même temps aux prises
avec un grand bouleversement intérieur, l’inattendu arriva : l’éveil à une vie
spirituelle consciente.
Pendant ce temps, la petite enfance de notre fils se déroulait dans cet état
d’amour et avec fluidité. Sauf qu’avec mon conjoint, il était de plus en plus
difficile de trouver un espace où nous retrouver. J’avais suivi un chemin, lui le
sien. Mais toujours ensemble auprès de ce fils qui nous rendait joyeux.
Une grande peine aussi pour chacun de nous, car même si nous ne nous
retrouvions plus, nous nous aimions toujours et la naissance de notre fils était un
évènement important et heureux que nous avions souhaité et choisi de vivre
ensemble, qui contribuait tant à notre joie et à notre croissance. Pourtant, la
séparation devenait inévitable. Et avec cette rupture, tellement d’occasions de
vivre le chaos, la confusion, des émotions perturbées, et du lâcher-prise à mettre
en œuvre, car à nouveau il faut avancer dans l’inconnu, et recréer sa vie sur des
bases nouvelles.
Une période intense et pas toujours facile à vivre avec les défis de toutes sortes
qui se multipliaient sur les plans personnel et professionnel. Une grande période
permettant d’apprendre à faire confiance en mes ressources intérieures, à faire
un pas à la fois, à persévérer même si rien ne semble évident…, comme si ma
conscience m’amenait à faire de nouveaux choix pour apprendre et grandir, à
C’est ainsi qu’un peu plus tard, sous la sage bienveillance de mes guides (dont
j’avais appris à reconnaître la présence et à décrypter les messages), un
moment bien préparé, un moment tissé d’amour et d’intention, dans une terre
intérieure dépouillée de ses lourdeurs grâce à ce travail intérieur, j’ai reçu une
invitation de mes guides pendant un rêve conscient. Ils m’ont proposé de
« vivre » un enseignement précieux si j’étais d’accord. Ma réponse a été
Un choc! Une fois encore ma vie allait prendre une direction inattendue et je ne
savais pas où cela allait me mener; mais je savais que ce virage était important
et que ma vie s’en trouverait complètement transformée. Un enseignement qui
était là en latence, qui attendait juste le bon moment, tel un fruit mûr que l’on
cueille parce qu’on a su préparer la terre, lui fournir tous les éléments, les bons
soins et notre patience. Une invitation qui s’est concrétisée trois semaines plus
tard par l’entremise d’un enseignement qui est venu vers moi pour « vivre », et
« être » la lumière. Voilà ce qui m’était proposé : éveiller mon Corps de Lumière!
Peu de temps après, cette expérience est devenue une pratique quotidienne,
une révélation. Une expérience tout aussi transformatrice et bouleversante que
la naissance de mon fils. Je vivais cette expérience comme lorsque l'on vit le
sentiment amoureux, alors que la seule chose à faire est de s'y abandonner pour
en vivre pleinement tous les effets. Une vibration intense, une trace indélébile
d’amour et de paix en moi. Puis rapidement, une invitation à partager, à
transmettre ce que j’avais reçu et vécu… Là encore, une invitation à lâcher prise,
car je n’avais jamais imaginé pareil parcours, tout allait tellement vite! Mais au
fond de moi, une seule réponse possible, un nouveau « oui » s’est fait entendre,
car je reconnaissais la sagesse de mon âme qui me guidait pour vivre encore
plus intimement et profondément l’amour, la paix, l’unité,...
Malgré tout ce que j’ai pu vivre ou faire, cette naissance qui m’a mise au monde
a été certainement la plus belle et grandiose aventure de ma vie. Un voyage non
contrôlé à la découverte du continent AMOUR. Un espace de renaissance où
s’aimer et partager l’amour devient un espace pour s’élever et grandir et où on
peut aider l’autre à faire de même. En faisant « l’expérience » de l’Amour, de la
bonté naturelle en soi, de la beauté que l’on voit en soi et tout autour, nos
comportements et attitudes se réajustent naturellement avec fluidité et de moins
en moins de résistance...
Je remercie mon fils pour ce cadeau que nous avons tissé ensemble et pour
m’avoir aidée à venir au monde et à grandir, et je rends grâce à la Vie pour cet
immense cadeau pour lequel je serai éternellement reconnaissante. Depuis ce
jour de « mon » accouchement, chaque fois qu’une inquiétude, une peur ou un
doute s’élève en moi, je me connecte à cet espace de renaissance et à l’amour
en moi. Alors, tout s’éclaire, j’avance avec confiance que nous sommes portés et
soutenus avec Amour dans cette grande traversée.
Les racines de l'amour sont bien vivantes en chacun de nous et bien connectées
à une Source infinie où notre vraie nature se dévoile et trouve toute son
expansion indépendamment des circonstances extérieures. À nous de choisir
quelle expérience nous souhaitons vivre. Celle de la peur ou celle de l’amour?
Alors, si cette source d’amour existait vraiment en chacun, comment emploieriez-
L’auteure
Suzanne Blouin
Après des études universitaires en psychologie et en
counseling-orientation, puis diverses formations en
psychologie transpersonnelle et dans le courant des
approches holistiques et énergétiques, Suzanne œuvre
comme formatrice et thérapeute à soutenir l'éveil de
conscience depuis plus d’une vingtaine d’années. Elle a
assisté en individuel et en groupe des centaines de
personnes dans leur démarche de croissance, les
aidant à retrouver leur énergie créatrice pour
transformer leur vie, et à vivre cette reconnexion à cette
source d'Amour en soi où la vie devient une occasion de
croissance, d'épanouissement et d'éveil de la conscience à la découverte du Soi.
Depuis 1995, elle anime avec son conjoint au Québec et en Europe des
séminaires avancés d’épanouissement personnel et de croissance spirituelle par
la méditation, et partage avec sensibilité et conscience les enseignements
avancés sur les Corps de Lumière.*
Quand on m’a demandé d’écrire une histoire de bascule dans ma vie, j’ai été, sur
le coup, assez embêtée. Non pas que je n’en trouvais pas. Au contraire. Mon
problème c’est que j’en trouvais trop.
Ce furent tous des moments charnières de ma vie. Des moments très forts où j’ai
pris à chaque fois de grands virages. Chacun m’a apporté son bagage unique de
difficultés et de cadeaux. Et chacun porte en lui le potentiel de faire écho chez un
grand nombre de personnes qui vivent des circonstances similaires.
C’est étrange comme parfois les choses les plus importantes sont celles que
nous voyons le moins. Il est vrai que c’est une expérience beaucoup plus récente
que celles dont je vous parlais un peu plus tôt. Elle ne date que de deux ans et
demi et surtout, je surfe encore sur ses répercussions. Mais, trêve de
préliminaires. Je ne vous fais pas languir plus longtemps. Je vous raconte.
En octobre 2011, nous recevions un ami qui vit en Suisse et qui était de passage
au Québec. Au cours de nos conversations, il m’a parlé d’un participant à l’un de
ses stages qui faisait « un truc qui pourrait m’intéresser ». Je lui ai demandé des
détails, mais il n’en savait pas plus. J’ai quand même noté le nom de la personne
en question sur un bout de papier : Joël Guillon.
Quelques semaines plus tard, j’ai retrouvé ledit bout de papier parmi plusieurs
autres et j’ai décidé de faire une recherche internet à propos de cette personne.
Ce que j’ai trouvé ne me disait pas grand-chose, mais j’ai quand même décidé
Lors de cette rencontre, j’ai enfin eu plus de détails sur son travail qui consiste
en fait en une méthode qu’il a inventée pour découvrir le mode opératoire
identitaire unique à chaque personne, c’est-à-dire la manière dont nous passons
à l’action dans tout ce que nous faisons. Il m’a expliqué que ce mode opératoire
nous est tellement facile que nous avons l’impression qu’il n’a pas ou peu de
valeur alors qu’au contraire c’est ce que nous avons qui a la plus grande valeur.
Car, si c’est facile pour nous, ça ne l’est pas pour les autres, justement.
Ça m’intéressait effectivement, mon ami avait eu une bonne intuition! Après une
heure de discussion, je lui ai finalement demandé quand avait lieu son prochain
stage au Québec. C’est là qu’il m’a dit qu’il n’en avait pas de prévu. Ah… zut…
Mais, ajouta-t-il, si je voulais organiser un groupe il viendrait l’animer. Un
minimum de six participants suffisait. Et il ne pouvait en prendre plus que huit.
Pourquoi pas, me suis-je dit. J’avais organisé des stages pendant des années
pour Marshall Rosenberg (le fondateur de la Communication Non Violente) ainsi
que pour quelques autres formateurs, alors c’est quelque chose que je sais faire.
J’avais arrêté parce que je n’y trouvais plus de plaisir. Mais, juste pour cette fois,
histoire que je puisse découvrir mon propre mode opératoire identitaire, ma
propre excellence comme il le nomme. Après tout, six à huit personnes ce n’est
pas cinquante. Même si ce stage est plus cher que ce qu’on trouve
habituellement sur le marché (entre autres à cause du très petit nombre de
participants), ça devrait être relativement facile à trouver.
Nous avons donc conclu notre entente et je me suis mise en branle, sans me
douter que ma vie allait bientôt être métamorphosée. Au cours des dernières
Trois mois plus tard, le matin du 18 février 2012, nous étions six personnes à
attendre Joël Guillon avec impatience. Chacun de nous avait très hâte de
découvrir ce que pouvait bien être son « excellence », ce fameux mode
opératoire identitaire unique au monde et d’une si grande valeur.
Lorsque vint mon tour, la première chose que j’ai dite à Joël fut « je suis une
personne éparpillée; j’ai trop de projets, j’ai du mal à faire des choix ». Sa
réponse m’a sidérée. Il m’a dit que je ne suis pas du tout éparpillée (c’était bien
la première fois de ma vie!) et qu’au contraire, si j’essaie de me limiter, cela
bloque ma créativité. Moi qui pendant quarante-sept années m’étais fait dire que
je faisais trop de choses à la fois, que je devrais choisir, que je tournais en ronds,
etc., voilà que quelqu’un me disait exactement le contraire. Et je l’ai cru en plus.
Ça avait tellement de sens. Et je ressentais un tel soulagement à l’intérieur.
Comme si on m’avait enlevé au moins deux tonnes de briques de sur le dos.
Parce que, tout d’abord, j’adore ça, tourbillonner entre une multitude de projets et
je m’en étais privée tellement souvent. Et lorsque je le faisais malgré tout, je me
sentais honteuse, je me cachais et j’avais peur qu’on me surprenne. Ce n’était
pas très nourrissant pour ma créativité. Et en plus il avait entièrement raison :
chaque fois que je me forçais à faire comme « tout le monde », je me sentais
bloquée, paralysée, mes idées se tarissaient, et je me jugeais de ne pas
avancer.
Ce n’était pas tout, bien évidemment. Joël m’a révélé plusieurs autres choses à
propos de moi-même et dont je n’avais jamais été consciente. Que je suis une
mine d’or d’information sur un nombre effarant de sujets, que j’ai un don naturel
pour attirer à moi des gens qui ont envie de m’aider et me soutenir dans mes
recherches, car ils savent à quel point je les nourris en retour grâce à ces
connaissances que j’acquiers et retransmets, que j’ai un puissant pouvoir
Deux ans et demi plus tard, moi qui, avant de rencontrer Joël, m’étais juré de ne
plus jamais organiser de stages, je lui organise des groupes deux à trois fois par
an, j’ai créé une nouvelle entreprise, l’Institut Hippocampe, et j’aide activement
les gens à réaliser leurs rêves et à manifester ce qu’ils ont de meilleur à apporter
au monde, un métier que jamais auparavant je n’aurais imaginé faire.
L’auteure
Caroline Lavoie-Gauthier
Artiste, écrivaine, historienne, Caroline Lavoie-Gauthier est
une experte en créativité et en croissance personnelle. Au
cours des 30 dernières années, elle a suivi, organisé, conçu
et animé plusieurs centaines d’ateliers et séminaires de
développement personnel. Le moteur de sa vie a toujours
été d’explorer et de mieux comprendre le potentiel humain,
pour ensuite partager les fruits de ses découvertes afin de
favoriser l’épanouissement de chacun. Fondatrice de
l’Institut Hippocampe et auteure du bestseller indépendant
«Se soigner chez soi», elle a aidé plus de 1500 personnes à reprendre leur
pouvoir sur leur vie et à vivre une vie en cohérence avec leurs aspirations.
« Il est parfois difficile de mesurer les bénéfices que vont amener les changements attendus,
car ils sont cachés par les efforts à déployer, comme l’arbre qui cache la forêt.»
Pour les défis que j’ai choisis, les exemples sont nombreux : courir des
marathons, m’initier au piano à presque 50 ans, écrire un livre, sauter en
parachute, partir à mon compte après avoir été salarié pendant plus de 25 ans,
etc.
Mais celui-ci qui reste dans mon « Top 5 » est celui que j’ai choisi de vous
raconter maintenant.
Face aux résistances rencontrées, je suis passé à l’action pour étudier plus
précisément comment surmonter chaque défi qui se présentait à moi et évaluer
l’ensemble des avantages qu’il y aurait à m’embarquer dans cette belle aventure.
Une fois les réponses trouvées, j’ai évalué les risques qu’il y aurait à rester dans
mon poste actuel. J’ai très vite compris que dans quelque temps, je
m’ennuierais, que je commencerais peut-être à regarder ailleurs, et
qu’irrémédiablement, un changement allait donc être, là aussi, au bout du
chemin.
Une fois toutes ces réponses trouvées, il ne me restait plus qu’à utiliser ma force
de conviction et ma détermination pour convaincre ma direction que j’étais
l’homme de la situation.
Faites un retour sur des changements auxquels vous avez eu à faire face au
cours des années (déménager, changer de travail ou d’établissement scolaire,
acquérir un nouvel équipement, changer vos mouvements de golf, etc.). Certains
d’entre eux vous ont sans doute été imposés, alors que d’autres ont peut-être fait
l’objet de décisions personnelles (probablement difficiles à prendre dans certains
cas).
Combien de ces changements ont eu un impact important dans votre vie ou vous
ont fait « mûrir »? Faites le même exercice avec des personnes de votre
entourage; il est probable que les résultats et les commentaires seront
similaires. Après avoir « stagné » dans certaines situations, il n’est pas rare que
l’on soit totalement transformé par les changements opérés, mais aussi par le
sentiment de fierté qui découle de cette démarche réussie.
Lorsque vous aurez défini les peurs à surmonter et les sacrifices à faire pour
changer, établissez la liste la plus complète possible des résultats attendus et
des bénéfices que vous obtiendrez de manière à créer un effet de balancier. Il
est parfois difficile de mesurer les bénéfices que vont amener les changements
attendus, car ils sont cachés par les efforts à déployer, comme l’arbre qui cache
la forêt. Plus vous mettrez d’éléments du côté des avantages, plus les efforts
vous sembleront légers, et plus votre volonté et votre motivation seront
renforcées. Votre décision sera alors plus facile à prendre. Les avantages peuvent
être de différente nature :
• « Je serai autonome. »
• « J’aurai enfin accompli ce que je souhaite depuis longtemps, et je regagnerai
de la confiance en moi. »
• « Je pourrai enfin passer du temps avec mes enfants. »
• « Mon corps retrouvera sa belle forme et je pourrai m’habiller comme avant. »
N’importe quel type de mécanisme est tributaire d’un carburant pour trouver son
énergie. Un de nos carburants est notre système de croyances. Une croyance
peut être tellement forte qu’elle devient notre réalité, une certitude solide qui joue
le rôle d’une carapace que rien ne peut atteindre.
Les croyances liées à nos propres capacités peuvent devenir des générateurs de
croissance personnelle. Souvent, un dialogue intérieur s’installe et vient renforcer
ces croyances, qui tournent en boucle. L’influence extérieure est aussi
déterminante.
Prendre une décision est toujours un acte difficile et la tendance est souvent de
se rassurer en se disant que la situation actuelle n’est pas catastrophique, et que
changer n’est peut-être pas nécessaire, voire déraisonnable. Voici une méthode
qui pourra vous aider comme cela a été le cas pour moi lorsqu’il a fallu prendre
la décision de partir à Hong Kong : il s’agit de mesurer les conséquences, voire
les risques à ne pas changer, et de continuer à vivre la position actuelle. Le fait
de mesurer votre niveau d’inconfort ou d’insatisfaction dans la situation à laquelle
vous faites face vous aidera à faire les choix et à stimuler votre détermination à
passer à l’action : « S’agit-il seulement d’un malaise passager ou d’un problème
sérieux, récurrent, qui peut avoir des conséquences importantes pour moi ou
mon entourage? »
• Dressez la liste des problèmes et des inconforts que vous vivez présentement
dans une situation particulière.
• Pour chacun des problèmes ou des inconforts, déterminez les conséquences
actuelles de la situation. Évaluez chacune à l’aide d’une échelle allant de 1 à 10
(10 étant une conséquence importante pour vous).
• Projetez-vous dans l’avenir et évaluez les risques encourus à court, à moyen et
à long terme si la situation perdure (si c’est nécessaire, établissez plusieurs
L’auteur
Jean-Pierre Lemaitre
Jean-Pierre Lemaitre a passé les 25 dernières années
en Europe, en Asie et s’est installé depuis 2001 à
Montréal. Les domaines de l’évolution organisationnelle
et de l’amélioration de l’efficacité professionnelle et
personnelle sont aujourd’hui ses champs d’expertise. Il
agit aussi bien comme formateur, conseiller-expert dans
le développement des affaires et le leadership,
conférencier, auteur, hypnothérapeute et coach. Fervent
adepte de la psychologie positive, Jean-Pierre travaille
depuis de nombreuses années sur l’impact du « bien-
être » et de « l’optimisme » tant pour les entreprises que
pour les individus. Il suit actuellement en programme de certification en
Psychologie Positive avec Tal Ben Shahar, professeur à l'université d'Harvard.
Ses nombreuses recherches, études dans le domaine de la psychologie positive,
neuroscience et croissance personnelle, lui permettent de dire que nous avons
tous un potentiel qui ne demande qu’à être exploité. C’est la raison pour laquelle
il se définit comme un «catalyseur de potentiel».
« Tu sais pourquoi tu n’as jamais gagné plus de trois mille euros par mois?...
Parce que l’idée d’en gagner plus te terrorise. »
Ces mots résonnent en moi comme s’ils avaient été prononcés il y a à peine
deux minutes. C’était il y a dix ans. J’étais confortablement installé dans le
fauteuil d’une énorme voiture américaine. Je venais de prendre le plus gros coup
sur la tête de toute ma vie. Ces quelques mots allaient révolutionner mon
existence.
J’avais envie de pleurer et de rire à la fois. J’exultais alors qu’au même moment,
une partie de moi était en train de mourir, abandonnée au passé. Ce que je ne
savais pas encore, c’est qu’une autre partie était en train de naître. Dix ans plus
tard, je me rends compte à quel point cet épisode a bouleversé ma vie. Une
illumination. Une révolution. Une libération. Je vais tenter de partager avec vous
ce moment si important de mon histoire.
J’étais chargé de réfléchir à tout le potentiel que pourrait offrir cette nouvelle
technologie, à toutes les possibilités disponibles par l’entremise de ces nouveaux
supports.
Je travaillais avec Philip depuis quelques mois déjà. Nous échangions à distance
par téléphone et par mail et avions peu de contacts réels. La collaboration
fonctionnait tout de même, car nous avions une belle complicité.
Nous nous sommes donc vus. Il habitait dans un sublime appartement, situé
dans les plus beaux quartiers de Paris. Le mobilier était du meilleur goût. De
grandes toiles d’artistes contemporains s’étalaient sur les murs, la vue était des
plus splendides depuis la grande baie vitrée du salon. Tout ce décor me laissait
déjà bouche bée. Je venais d’entrer dans une page de ces catalogues de déco
qu’il m’était déjà arrivé de consulter dans des salles d’attente, décors qui me
faisaient rêver.
Tous mes repères venaient d’exploser. Je venais d’être propulsé dans le monde
de la réussite, de l’argent, de la prospérité et de l’abondance. Je trouvais tout
très beau, ces gens tellement gentils, accueillants, sûrs d’eux-mêmes et si
confiants...
J’étais gêné d’être là. Je me sentais dans un autre monde, un monde auquel je
rêvais en secret, mais que je n’avais jamais touché psychiquement. L’émotion
grandissait en moi, à la vitesse où la voiture avançait. Je comprenais que ma vie
était en train de basculer, mais pour la première fois, je ne savais pas vers où
j’allais et où cela me mènerait.
Deux millions, quinze millions, vingt millions, c’était quoi tous ces chiffres? Je
n’arrivais même pas à me les imaginer. J’avais pour seule image celle des
gagnants du loto tenant pour la photo un énorme chèque en carton. C’était
ridicule. Impensable.
Plus il m’expliquait son plan, plus j’avais les oreilles qui bourdonnaient. Je
sentais la peur envahir mon ventre, m’irradier la gorge et s’emparer de mon
corps tout entier.
Je répondis que oui en faisant signe d’un mouvement de tête saccadé, qui eut
pour seul effet que de lui confirmer que je n’allais pas bien du tout. En réalité,
j’aurais aimé disparaître, foudroyé là, tout de suite, évitant le supplice d’avoir à
prononcer ces mots : « Alors, ma vision, en deux mots... ». Mais qu’est-ce que je
faisais là?
Avais-je été trop gourmand? J’avais le sentiment d’avoir été prétentieux, d’avoir
affirmé des qualités, des talents, des dispositions que je n’avais pas et je me
voyais pris au piège de mon ambition, bien trop petit pour le costume que j’allais
porter d’ici une demi-heure.
« T’as peur? »
J’aurais aimé avouer que je ne me sentais pas d’attaque, mais je n’y arrivais pas.
J’étais à peine capable de me tenir assis.
J’opine... Il réfléchit : « OK... Alors je vais te demander juste une chose, une
seule... N’essaie pas de te persuader que c’est simple, tu n’y arriveras pas.
Essaie juste de constater. Tu entends? Cons-ta-ter... Constate simplement que
cette conversation, quels que soient le niveau de l’interlocuteur, la surface du
bureau ou les sommes dont on va parler, c’est juste une conversation normale,
entre gens normaux... OK? »
Je savais quant à moi que je vivais la bascule la plus importante de ma vie. Cet
homme d’affaires n’était plus seulement un employeur, il était disposé à
m’apprendre des choses. Il ne voulait pas me convaincre ni me forcer à être
comme ceci ou cela, il était en train de m’aider à faire le plus grand saut périlleux
de ma vie.
Nous sommes arrivés dans le building et avons demandé à être reçus. On nous
a remis notre badge VIP. Nous sommes entrés dans l’ascenseur pour monter au
plus haut sommet. Je m’efforçais de constater, à peine plus apaisé. Les portes
se sont ouvertes. Nous nous sommes engagés dans les couloirs à la recherche
du bureau du PDG. Avec un sourire amusé et fraternel, Philip s’est tourné vers
moi pour me dire : « ... Tu vas apprendre un truc de fou : en fait, les choses sont
beaucoup plus simples que tu le crois. »
J’ai rencontré le fameux PDG. Nous nous sommes installés pour discuter. Nous
sommes restés avec lui près de quarante-cinq minutes durant lesquelles j’ai
exposé ma vision. Il m’a partagé son point de vue et nous avons discuté... Tout
était tellement plus facile que je le croyais. Je constatais avec surprise que tout
était simple et facile du moment que je n’en faisais pas moi-même une
montagne. Du moment que je ne me jugeais pas inférieur aux autres ni à la
situation.
Je constatais ceci : Les gens qui ont réussi savent que c’est simple.
Bien que je ne sois pas particulièrement imprégné par la religion, j’ai longtemps
cherché à comprendre pourquoi le pape Jean Paul II avait fait graver pour
épitaphe ces quelques mots : « N’ayez pas peur ».
Il est impossible de lutter contre nos peurs et nos projections, c’est se battre
contre nos pires démons intérieurs. S’engager dans une lutte ne ferait qu’en
réveiller d’autres et nous aspirer dans une longue guerre interne, nous projetant
soit dans la culpabilité soit dans l’excès d’ego, de la vulnérabilité à
l’intransigeance, de la naïveté à la brutalité. Or, on ne grandit pas dans la lutte,
mais dans la réconciliation.
Je sais désormais qu’il existe une arme plus efficace et plus puissante que
toutes les autres. Une arme qui permet à la fois de se sentir en paix et qui nous
L’auteur
Laurent Marchand
Conférencier et formateur, Laurent partage ce qu'il a appris de
sa rencontre avec son mentor: 35 sociétés dans le monde, une
fortune personnelle estimée à plusieurs centaines de millions
d’euros. Un homme de l’ombre, loin des flashs et des
commérages, un homme qui se réalise et réussit, sans avoir
besoin de le faire savoir à tout le monde.
« Observez fréquemment si votre corps est tendu ou détendu dans vos journées.
Ça aide à vivre plus consciemment et à intervenir à temps. »
J’ai grandi en campagne dans un rang où il n’y avait que notre maison. Calme,
sérénité et sons de la nature étaient rois. Mes parents étaient le reflet de l’amour
et ont fait de leur mieux tout comme chacun de nous, avec leurs forces et leurs
choses à ajuster. Je suis l’aînée de trois filles et aujourd’hui mère d’une fille et
d’un fils qui sont des rayons de soleil extraordinaires et j’ai de merveilleux petits
enfants. Quant à mes parents, suite à un cancer, mon père nous a
malheureusement et définitivement dit au revoir en 2004 et ma mère est toujours
là avec son amour et sa présence tant appréciée.
Mais à travers toutes les belles choses, ma vie a été particulièrement difficile
pendant de nombreuses années. J’ai été enfant unique jusqu’à mon entrée à
l’école, ce qui fait que les contacts sociaux avaient été réduits au minimum étant
loin du village. La campagne sans voisin, c’est bien pour le calme, mais source
d’isolement potentielle pour une enfant qui avance pas à pas dans la vie. J’étais
alors très timide et insécure. Par contre, arriver à l’école en sachant déjà
passablement lire et écrire m’a aidé beaucoup.
Lors d’un été berçant le milieu de mon adolescence, les choses allaient se
compliquer. Un certain soir vers minuit, j’ai eu un accident de ferme où j’ai été
écrasée entre un très gros chargement de foin et le tracteur, le tout, en enlevant
l’attache reliant la remorque, ce que je faisais pourtant si souvent. Toute la
charge s’est alors intensément appuyée sur mon dos, et mes jambes furent aussi
dangereusement coincées par une barre de métal en arrière du tracteur. J’ai
hurlé à pleins poumons cette douleur si soudaine. Même si cela pourra paraître
particulier à croire pour certains, j’ai aussitôt vu le mot « mort » qui m’apparut en
noir comme sur un écriteau au fond blanc.
Je pensais que mon heure était arrivée. Mon père a aussitôt eu le réflexe
d’avancer le tracteur pour me dégager et je me suis effondrée juste à côté, en
violent choc nerveux. Mes parents sont dévastés et paradoxalement, c’était une
période plus difficile où mon père et moi avions de la difficulté à nous rejoindre.
Pas besoin de vous dire que cet événement s’est chargé de nous rapprocher.
Tout ça pour dire que la vie m’envoyait ainsi un message via cet accident et je ne
l’ai pas compris pour autant à ce moment. Quel était ce message ? Ça faisait
déjà plus de deux ans que je vivais énormément d’intimidation et de souffrance à
l’école, et je vous épargne les détails que j’aborde un peu plus dans mon livre
« Renaître du passé. Des larmes au rire ». Le hic, c’est que je ne voulais pas en
parler à mes parents, puisque j’avais peur qu’ils pensent que je n’étais pas à la
hauteur, que je leur déplairais, etc.
J’ai donc pris beaucoup de poids à cette même période, fait de la boulimie et des
crises d’angoisse et de panique se sont intensifiées. À cela s’est ajouté de
l’agoraphobie, claustrophobie, hyperventilation, étourdissements permanents,
douleurs physiques constantes notamment au dos, etc. Mes parents m’amènent
donc chez le médecin et on m’hospitalise dans un hôpital très spécialisé à
Québec au lieu de me garder dans notre région.
Au bout de huit jours, après toutes sortes de tests, on me dit que je n’ai rien.
Quel bonheur et quel malheur à la fois d’entendre ça. Mon problème n’avait alors
aucune solution envisageable. J’ai mal dans mon corps, j’ai mal à l’âme et mon
Vers l’âge de trente ans, ce qui n’était pas sorti en MOTS, car je gardais toujours
mes secrets, est sorti en gros MAUX et je me suis solidement effondrée. J’ai
réalisé après coup que je vivais beaucoup de problèmes psychosomatiques. J’ai
longtemps fait de l’hypocondrie également. C’était déroutant comme inconfort.
Eh oui, j’étais en burnout pour réaliser par la suite que le seuil de la dépression
avait été atteint. J’avais tellement de signes que je n’écoutais pas. Je faisais déjà
des crises d’angoisse à répétition depuis si longtemps, etc. J’ai évidemment été
voir mon médecin et je ne dormais et ne m’alimentais presque plus depuis trois
semaines.
Le médecin m’a alors dit que j’avais besoin de quelque chose pour me calmer et
pour dormir. Je lui disais que non, « je n’en veux pas, j’ai peur de devenir
dépendante. » Je ne suis pas la fille aux médicaments. Il faut que j’aille à la
source du problème. Je vais m’en sortir seule. Il m’a alors regardée droit dans
les yeux avec professionnalisme et compassion, alors que j’étais en train de lui
faire une crise d’hyperventilation et de panique où j’étais tout engourdie,
étourdie, etc., et il m’a dit : « Line, si tu n’acceptes pas de prendre une aide
médicale, tu risques de mettre ta vie en danger, tu t’affaiblis trop et trop vite. »
J’avais effectivement atteint une maigreur inquiétante.
J’ai alors accepté somnifère et relaxant musculaire pour un mois environ et là, je
devais me prendre en main. Je n’avais plus le choix, j’étais face à moi-même.
Oui, j’ai sombré dans une dépression profonde en fait. Je n’étais plus capable de
marcher, je me trainais au sol, tellement je n’avais plus d’énergie et que j’étais
La renaissance
Pourquoi ne nous as-tu pas dit que telle ou telle personne te faisait si mal à
l’école ? On serait intervenu. » Quand on vit des abus et de l’intimidation,
malheureusement on prend souvent un rôle de victime, de repli sur soi au lieu de
dénonciateur affirmé. Pas surprenant qu’on soit une proie aux manipulateurs si
on ne prend pas notre place (qu’on ne sait pas comment la prendre) et qu’on ne
sait pas dire NON avec fermeté face aux désordres qui se placent devant soi.
C’est toute une renaissance que de toucher le centre profond de son être et de
voir la lumière au bout du tunnel en comprenant et en sachant enfin comment
devenir maître de sa vie de plus en plus, dédramatiser et renaître par la beauté
intérieure qui transcende les affres du passé. J’ai aussi fait mes études en PNL
(programmation neurolinguistique) avec Alain Mercier de STEP Formations à
l’époque, pour continuer de toucher cette dimension profonde de moi-même
dans une approche psychopédagogique exceptionnelle.
À cette période, le père de mes enfants et moi avons décidé de faire route à part.
Ce ne fut pas facile pour lui de me supporter dans cette étape de vie, mais il
l’avait très bien fait et nos visions de vie avaient changé avec le temps. On a
toujours gardé un lien amical où jamais nos enfants n’auraient à souffrir de ça.
On a dit non aux structures légales qui régissent pensions, garde, etc., pour
s’entendre entre nous et ce fut toujours harmonieux. Aujourd’hui nos enfants sont
des adultes épanouis, n’ayant jamais eu de crise d’adolescence. La
communication leur a été enseignée et les outils appris ont été mis à contribution
du mieux possible.
Au fil du temps, plus de trois ans et demi s’étaient alors passés depuis l’arrêt de
travail. Un certain soir où je refaisais pour la troisième fois un cours sur le
développement personnel et la métaphysique appelé DPM (pour Dynamique du
pouvoir mental…pouvoir dans le sens d’auto responsabilisation de sa vie) et
J’ai fait un an et demi dans différentes villes et vu que j’instaurais de plus en plus
l’humour et un style personnalisé dans mes présentations, je sentais que je
pouvais m’élancer à mon compte avec mon propre matériel, ce qu’Alain
confirma. Donc, c’est depuis 1995 que cette renaissance a porté des fruits qui se
sont toujours renouvelés pour le meilleur. Oui, comme tout le monde, j’ai eu
encore des périodes plus difficiles et la vie est ainsi faite de ses détours
particuliers, mais les outils accumulés, les prises de conscience intégrées, la
capacité de m’exprimer au fur et à mesure, la timidité étant chose totalement
passée, etc., me font savoir que quoi qu’il arrive, je suis bien connectée en moi,
bien entourée et que chaque problème a sa solution.
Ce cheminement pour retrouver ma santé fut une belle réussite et est par le fait
même, devenu un plus après coup, car cette nouvelle carrière est source de
passion. Si je vous demandais de vous imaginer que l’argent n’existait pas dans
L’écriture
C’est depuis que j’étais toute jeune que j’aimais les cours de français à l’école.
Des dictées et compositions, amenez-en, c’était un jeu d’enfant. J’aimais
apprendre via ces types d’activités. Depuis le début trentaine, je ressentais qu’un
jour j’écrirais un livre, mais je n’avais aucune idée sur quoi, et comment
fonctionne le monde de l’édition, de la distribution, etc. Ça me paraissait gros,
mais je caressais cette idée, car elle était porteuse de joie intérieure et me faisait
vibrer. C’est à travers les conférences et formations dispensées que l’idée est
venue en 2003. J’allais faire un livre sur les bienfaits du rire, de la joie, etc. « Le
mieux-être par le rire. Réveiller son médecin intérieur » est donc paru en 2004 et
a souvent été réédité depuis. Quelle ne fut pas ma surprise de voir les médias
s’emparer de ce bouquin pour me convoquer à de multiples entrevues sur la
majorité des chaines de télévision au Québec, etc., et d’innombrables radios et
magazines. Je répondais donc à un besoin sans contredit.
Cette récompense de tant d’années devenait une carte de visite qui m’a ouvert
les portes des conférences et formations corporatives, car précédemment je
m’étais spécialisée auprès du grand public et du communautaire surtout.
Aujourd’hui, je voyage régulièrement à travers le Canada et l’Europe. J’ai donc le
pur bonheur d’aider des milliers de gens par année à améliorer leur vie
personnelle et professionnelle dans les milieux hospitaliers, financiers,
industriels, scolaires, d’affaire, lors de congrès, activités de reconnaissance
Depuis ce premier livre, six autres ont suivi et portent entre autres sur
l’abondance, la libération émotionnelle, le stress, l’épuisement, l’alimentation, le
poids santé, la dépendance affective, l’ego, le moment présent, le couple,
l’autoguérison, etc. J’ai aussi laissé aller ma PASSION s’exprimer via la
production de différents CD audio-conférence et détente. Un huitième livre
concernant l’art de se réconcilier avec le féminin en soi est en cours d’écriture.
À chacun, je dis :
- Qu’il est essentiel de verbaliser ce que vous vivez de difficile et de ressentir les
messages de votre corps, de les écouter tout comme vos émotions. Ce sont des
messages sérieux et ils doivent frapper plus fort si on ne les écoute pas. Il est
aussi important de verbaliser et ressentir ce qui est joyeux, afin de l’amplifier
toujours plus.
- Observez fréquemment si votre corps est tendu ou détendu dans vos journées.
Ça aide à vivre plus consciemment et à intervenir à temps. Demandez de l’aide
au besoin.
- Apprendre à s’affirmer, à dire NON. Mon petit truc fut de me pratiquer à le faire
sur différentes tonalités, seule au volant de mon auto. J’y allais de la douceur à
Rappelez-vous que, plus on veut contrôler, moins on est dans l’amour et la saine
communication avec soi et les autres, le respect envers soi et les autres. Si on
veut impressionner par le contrôle, serions-nous dans le besoin inconscient de
s’impressionner soi-même, que cache cette souffrance non avouée ?
C’était mon cas. Avec le temps, l’essentiel est de vivre en paix intérieurement et
en harmonie avec les autres, sans rien à prouver au détriment de notre équilibre
si précieux.
C’est avec le sourire du cœur que je vous souhaite Rire, amour, santé, joie sous
le soleil du moment présent bien savouré et de votre rayonnement bien nourri de
votre réelle présence en vous.
Le premier est survenu lorsque j’avais 22 ans. Cette expérience d’éveil peu
ordinaire a sans doute un lien avec mon expérience de mort imminente qui est
survenue quand j’avais à peine 5 ans…
C’est alors qu’un ami m’a invité à vivre une expérience hors du commun:
expérimenter une «gélule» durant tout un week-end. Cette «gélule» avait ceci de
particulier : elle avait été créée par Sasha Shulgin, un pharmacologue et chimiste
américain bien connu pour la création de nouveaux produits chimiques
psychoactifs. Dans son laboratoire de Californie, ce professeur expérimentait un
produit censé «reconnecter sensoriellement» les vétérans traumatisés de la
guerre du Vietnam. Il proposait donc à des proches d’expérimenter ou de faire
expérimenter sa découverte. Personne n’a jamais entendu parler du MDA. Nous
sommes en 1982. C'est ainsi que j'acceptais l'invitation qui allait donner un
nouveau sens à ma vie.
Nous nous réunissons ce samedi matin dans un joli loft, sans avoir mangé
depuis le petit déjeuner selon les recommandations de notre hôte. Il nous tend
une gélule blanche et nous propose de l’avaler avec un verre d’eau. J'obéis.
En même temps, une joie profonde, un amour intérieur tellement fort, une
sérénité dans laquelle le temps n’a plus d’existence. En fait, le pur moment
présent, sans aucun artifice mental.
Je sais qu’à un moment, tout à fait conscient d’être allongé par terre devant la
cheminée, j’ai eu la sensation que le monde entier se rétractait pour ne former
«plus qu’une boule» dans mon cerveau… J’étais à la fois présent dans cette
réalité matérielle et à la fois dans le vide, en dehors de toute notion d’espace et
de temps…
Je ressentais à quel point la matière ne pouvait venir que de cet état de pure
conscience. Je savais sans aucun doute que c’était ainsi que s’était structuré
notre monde.
Moi qui n’avais jamais lu quoi que ce soit sur la spiritualité ou le développement
personnel, je commençais dans les jours qui suivirent à lire le Livre des morts
tibétains, l’Ancien et le Nouveau Testament et quelques autres livres qui
relevaient de spiritualité et de conscience.
Les paroles du Christ me touchaient, car je percevais que derrière les formes
apparentes se cachait cette pleine conscience que j’avais vécue…
Pour ce qui concerne le Livre des morts tibétains, toutes ces hallucinations
prédites à celui qui franchit le passage de la mort me semblaient possibles, mais
pas inéluctables et je comprenais ainsi qu’une belle préparation de mon vivant à
la mort me permettrait de mieux la vivre… Toute peur de la mort avait totalement
disparu – ce qui est toujours le cas aujourd’hui. Je sais ce qu’il reste de nous
après la mort, et elle est «énorme» cette partie immortelle !!!
En fait, le livre qui m’a totalement confirmé que ce que j’avais déduit était fondé
fut « Conversation avec Dieu » de Neale Donald Walsh*.
Comment dire? C’est comme si tout ce qui y était écrit était vrai. Comme si
l’auteur était réellement Dieu ou en tout cas, comme si l’inspiration de Neale
Donald Walsh ne pouvait venir de ce plan matériel. Il y avait là « la vraie vérité »,
en tout cas, celle que j’avais perçue lors de cette expérience extraordinaire.
Souvent dans ce livre, l’auteur pose «à Dieu» plusieurs questions sur un même
sujet, mais à chaque fois, la réponse est différente. Même si l’humain que je suis
s’impatientait et voulait passer à autre chose, je réalisais aussi que la vraie
réponse ne se trouve que dans la somme de toutes les réponses…
Puisque chaque mot est connoté par notre vision personnelle du monde, ce n’est
que par la somme de toutes les réponses que je pouvais percevoir LA réponse…
Ce livre m’a aussi permis d’apprivoiser mon mental, avec un procédé que les
neurosciences nomment le remplacement de la pensée. Tout ceci à travers
l’ANC, discipline à laquelle j’ai été formée par Jacques Fradin, docteur en
Médecine, comportementaliste et cognitiviste. Quand votre ressenti se contracte,
observez votre pensée et posez-vous la question «Est-ce que cette pensée
m’est utile ?» Si la réponse est non, changez-la!
Et c’est justement cette posture, que j’ai adoptée pour mieux gérer ma pensée,
qui m’amène à vous évoquer le second moment de bascule que voici.
Cette bascule-là est très récente, ce qui me pousse à vous en parler avec
humilité. Je m’explique.
Cette faculté à agir sur le mental - à remplacer les pensées non adéquates par
des pensées constructives - m’a énormément servi depuis mes 27 ans jusqu’à
ce jour. Mais ce n’est qu’il y a quelques mois, et avec l’aide d’Armelle Épineau
(psychothérapeute de grande sensibilité) et de Pascal Hastir (ami proche et
grand spécialiste de l’instant présent), que j’ai pu prendre conscience des
dangers et des limites à l’utiliser à outrance.
Cette prise de conscience m’a appris que le fait d’agir trop rapidement sur le
mental, sans prendre le temps d'approfondir ce qui se passe lorsque «le ressenti
se froisse», m’évitait systématiquement de profondes remises en cause et
bloquait de fait une certaine forme d’évolution spirituelle.
Par exemple, « Je ne suis jamais stressé » peut cacher « Je ne vais jamais voir
ce que les événements de ma vie viennent me dire ».
« J’ai tout l’amour qu’il me faut dans la vie » peut vouloir dire « J’évite de
m’engager pour ne pas perdre l’amour de l’autre » (un peu comme une forme de
peur de la réussite que j’évoque fréquemment dans mes stages et coachings
individuels).
J’en suis arrivé à cette seconde bascule parce que la Vie m’y a amené… bien
malgré moi !
Tout s'écroule
Il est vrai que depuis que j’avais commencé à traduire et développer le bestseller
«Transurfing» en 2009, tout s’était enchainé à la vitesse éclair. Gros succès des
vidéos de la première conférence, demande incroyable de la part de participants
en provenance de partout dans la francophonie, stages et sollicitations multiples
pour devenir formateur «Transurfing», et j'en passe.
J’ai alors cru que j’étais un chef d’entreprise. Pourtant non ! Je suis en fait un
créateur de contenu. Un chercheur qui souhaite partager ses découvertes et
aider humblement ceux qui souhaitent les entendre. Voilà ce que la Vie est
venue me dire à travers cette faillite. Je suis un être humain qui sait maintenant
Je me suis épuisé durant 4 années à animer des stages et des formations dans
tous les coins de la francophonie, d’avion en avion et de continent en continent,
pour en fin de compte, ne plus rien créer durant 3 ans… Et cela me manquait
terriblement. Bien que mon mental/ego me répétait que j’étais en train
d’accomplir ma mission… et me dissimulait mon besoin de reconnaissance.
J’avais pourtant reçu des attaques extérieures. Comme je le prône bien souvent,
le hasard n’existe pas, et ce n’est pas un hasard si je me suis fait critiquer; c’est
bien parce qu’il y avait de la toute-puissance chez moi, même si je n’en étais pas
conscient, et que la Vie, encore elle, me ramenait à en prendre conscience.
Ce que m’a permis cette crise, c’est d’aller explorer plus profondément qui je
suis, à travers mes émotions. De mieux me connaître.
Je me doute bien qu’en écrivant ces lignes, certains d’entre vous pourraient
penser qu‘il est honteux qu’une personne qui travaille dans l’accompagnement et
la connaissance de soi ait pu le faire avec autant de toute-puissance… C’est
vrai, quoi que… Le chemin vers le Soi passe là où il doit passer et c’est le travail
de toute une vie et de tout thérapeute, de mieux se connaître pour mieux
interagir avec ceux qu’il accompagne, la mission sur Terre de tout être humain
pour mieux interagir avec la Vie.
Car c’est un fait, la Vie nous ramène vers l’humilité. Être simplement qui nous
sommes, à notre juste place, avec un ego apprivoisé et rassuré, dans le respect
de soi et des autres.
C’est un devoir qui n’a pour juge que notre âme… et ne doutez pas de sa
perspicacité et de sa faculté à nous rappeler à l’ordre si besoin !
Et au grand plaisir de vous retrouver à travers tout ce que j’ai envie de vous offrir,
humblement, et de tout cœur !
L’auteur
Olivier Masselot
PAR KAYA
« Être un être humain n’est pas suffisant… nous sommes tous ici sur Terre pour devenir des
anges… pour apprendre à rêver, à développer nos pouvoirs spirituels… »
Son parcours et son cheminement, très difficiles dans les premières années, sont
devenus une source d’inspiration témoignant que tout un chacun a le pouvoir de
transformer leur vie, de la construire ou de la reconstruire. Son histoire d'hier à
aujourd'hui nous amène à découvrir les multiples initiations et changements qu'il
a faits dans sa vie pour devenir un philosophe des temps modernes. Avant de
devenir l’auteur et conférencier international que nous connaissons, Kaya
évoluait dans le monde de la musique. Il avait une carrière artistique
extraordinaire et travaillait avec la même équipe que Céline Dion. Son talent en
tant que musicien lui ouvrait les portes du succès et de la fortune à l’échelle
internationale. Mais en secret, il cultivait une quête intérieure spirituelle que
personne ne connaissait… Un des évènements majeurs à l’origine de sa
décision de quitter définitivement sa carrière et devenir un ermite s’est produit
lors d’une rencontre qu’il considère encore aujourd’hui comme l’une des plus
importantes de sa vie. En tant qu’artiste, il était impliqué à l’époque dans des
causes humanitaires auprès de différentes fondations. Aujourd’hui, en tant que
conférencier, écrivain et éditeur, il continue son engagement humanitaire via la
fondation UCM, qu’il a fondée avec d’autres personnes dans le but de faire
connaître le travail angélique, l’interprétation des rêves, signes et symboles.
Dès son plus jeune âge, il était appelé, très souvent, au chevet d’enfants ou de
gens malades dans les hôpitaux. Ces rencontres le transportaient toujours plus
loin dans la dévotion et le service divin. Lorsqu’il se retrouvait seul avec le patient
malade ou l’enfant en phase terminale, il y avait toujours des moments où ils
Encore aujourd’hui, quand Kaya raconte cette histoire, cette profonde rencontre,
il a les larmes aux yeux. Ses premières paroles furent : « La Voix m’avait dit que
tu viendrais avant mon départ… Dieu me l’avait dit en rêve… merci d’être là,
merci… ». Elle lui avoua tout de suite qu’elle n’était pas une fan de sa musique
et qu’elle était surprise d’avoir vu en rêve qui il était réellement. Il s’assit à côté
d’elle près de son lit et il prit ses deux mains pour lui transférer de l’énergie. Ses
yeux, qu’elle pouvait à peine garder ouverts, s’illuminaient. « Mais que fais-tu ? »
lui demanda-t-elle avec un léger sourire, « … je me sens si bien, ma fatigue et
ma lourdeur s’en vont… ». – « Je te transfère de l’énergie vitale... » Kaya
respirait et faisait circuler l’énergie de sa main gauche vers sa main droite, et il
Elle savait qu’il n’y aurait pas de rémission cette fois-ci; ses proches ne
l’acceptaient pas et avaient beaucoup de peine. Kaya lui répondit que seul Dieu
pouvait réellement intervenir et qu’il prierait pour elle, qu’il Lui demanderait s’Il
accepterait de leur accorder plus de temps, tout en précisant que cela devait se
faire selon Sa Volonté. Kaya lui dit aussi qu’avant de partir, avant d’entreprendre
son voyage, elle pouvait visualiser ses yeux, et qu’il lui enverrait de l’énergie à
distance pour la soutenir.
Quand Kaya sortit de la chambre, il rencontra sa mère et son jeune frère. Il leur
dit que Johane les aimait de tout son cœur et qu’il fallait maintenant laisser Dieu
décider de la suite. Kaya se souviendra toute sa vie du regard de son jeune frère
Deux semaines plus tard, un après-midi vers 17 heures, elle décéda, et avant
que Kaya n’apprenne sa mort, elle vint lui rendre visite en rêve durant la nuit. Ce
rêve le propulsa encore plus loin dans ses connaissances et son évolution
angéliques. II nous raconte : « J’étais assis à une table et Johane était debout
devant moi, accompagnée de ses parents qui se trouvaient derrière elle. Elle me
remercia d’être venu la voir, me dit qu’elle ne m’oublierait jamais et que tout ce
que je lui avais partagé était vrai. Elle ajouta : « Ils sont très fiers de toi ici… Ils
ont un cadeau pour toi... » Johane me prit par la main et m’emmena dans une
pièce vide et toute noire. Il y avait une table et, au centre de celle-ci, un genre de
miroir où je pouvais voir un tunnel de Lumière bleu cristal d’une beauté et d’une
puissance inexplicables. « C’est le tunnel de Lumière que l’on voit quand on
meurt » me dit-elle, « normalement on ne peut le voir qu’à notre mort physique,
toi tu l’auras vu de ton vivant. Parles-en, n’aie pas peur ; tu verras, Ils ont de
grands projets pour toi sur Terre, une grande Mission t’attend. »
Dans les années '90, durant cette intense période de travail sur soi qui durera de
nombreuses années et qui se continue toujours aujourd'hui, il commence à
étudier ses rêves méthodiquement afin de trouver une cohérence aux
cauchemars de ses nuits. Finalement, il ressort de cette période, animé par une
paix intérieure l’incitant à continuer et à dévouer sa vie à la recherche
approfondie du domaine des rêves. Un élément central dans le cheminement de
Kaya est sa foi dans le synchronisme universel ainsi que sa conviction que le
hasard n’existe pas.
KAYA a sorti en 2013 un ouvrage unique et très attendu : un Dictionnaire sur les
rêves, signes & symboles, Le Code Source, sur lequel il a travaillé pendant plus
de 15 ans et depuis ces trois dernières années, avec une équipe de plus de 100
de ses étudiants incluant des médecins, des professeurs, des thérapeutes, etc.
qui participent à l'élaboration de cet ouvrage. Une avancée extraordinaire dans le
domaine des rêves. Le Dictionnaire, Rêves-Signes-Symboles, Le Code Source,
nous fait découvrir de façon approfondie, avec 880 pages, l'importance des rêves
dans notre quotidien. Chaque mot est analysé en détail avec ses caractéristiques
physiques et métaphysiques ainsi qu'avec une synthèse définissant le + et le –,
ce qui permet au lecteur d'avoir une vision analytique et compréhensible
présentant différentes variantes possibles d'interprétation. Un mot peut parfois
avoir plusieurs pages explicatives, ce qui rend cet ouvrage très complet dans
tous les sens du terme. Les lecteurs trouveront également une introduction
expliquant la mécanique du rêve et les multiples angles et subtilités de
l'interprétation des rêves et signes.KAYA est maintenant considéré comme l'un
des plus grands spécialistes des rêves, signes et symboles de notre époque. Il
enseigne et donne des entrevues dans les plus grands médias dans plusieurs
pays à travers le monde autant aux USA qu'en Europe.Il est l'exemple vivant
qu'un rêve peut changer une vie...
Il fut un temps où je n’avais rien dans la vie. Pas d’amis, pas de couple, pas de
lieu de vie, pas d’argent. Même au niveau de mon capital santé, je me sentais au
seuil de la ruine.
À 5000 km du lieu où j’avais grandi, j’avais fini par réussir à mettre un cadenas
sur une porte en bois trouée qui donnait sur une salle d’environ neuf mètres
carrés sur plancher de béton. L’alcoolique qui y vivait avant moi avait oublié la
clef à l’intérieur et avait défoncé sa propre porte pour y entrer… avant de se faire
expulser du lieu.
Cette petite salle était une sellerie non utilisée dans une gigantesque écurie. Oui,
je vivais dans une écurie, sans salle de toilette ni eau courante. Était-ce une vie
rêvée? Hum, peut-être, mais il faut alors inclure les cauchemars!
Je travaillais alors à faire courir des chevaux dans un des endroits les plus
humainement crasseux où je ne suis jamais allé… et j’étais tellement fatigué!
Sans cesse fatigué! J’avais en plus des allergies aux chevaux et à la poussière
en plus d’horribles douleurs dans le dos. Comme si mes muscles brulaient sans
cesse. Je faisais des réactions d’urticaire pour des riens et je n’avais
virtuellement aucun contrôle sur mes émotions. Bref, une vie de souffrance dans
un chaos assez impressionnant.
Et j’en ai eu marre. J’ai quitté ce lieu pour revenir dans mon Québec natal où un
projet m’attendait avec mon père. Nous avons décidé, contre vent, marées et
beaucoup de froid, de planter des vignes pour produire nos propres vins à
grande échelle. Un projet, j’en conviens, complètement téméraire. Nous sommes
en 1999.
S’en sont suivies 5 années de vie que l’on pourrait qualifier de « monastique ».
J’étais complètement libre de décider moi-même, comme un grand, quand et
comment j’allais faire mes 100 heures de travail par semaine. Mais comme j’étais
seul presque tout le temps alors cela me permettait d’écouter formation audio
par-dessus formation audio dans mon baladeur mp3 alors même que je
travaillais et d’amener mes connaissances sur l’humain et sur le monde toujours
plus loin. Sinon, le soir après le travail, je lisais durant des heures. Je poursuivais
mon ardente quête de compréhension. Une quête qui s’affirmait depuis déjà
Les années ont passé. Le travail acharné m’a conduit à bien des réussites. La
vie m’a comblé en me permettant de rencontrer mon « amour des derniers
millénaires » et de la marier. Nous avons aussi débuté une famille ensemble. De
vie de moine isolée, j’oeuvrais maintenant en tant que consultant pour d’autres
entreprises vitivinicoles et donnais des présentations à de larges groupes. Mes
vins et cidres ont remporté de nombreuses médailles d’or et d’argent dans de
renommés concours internationaux. Mon activité était complètement
transformée.
On me disait doué dans ce que je faisais et, j’en conviens, c’était vrai. Mais
c’était devenu très facile pour moi. Les défis qui se présentaient ne me
semblaient plus étincelants comme auparavant, mais je les percevais comme
assez ternes. Il me venait de plus en plus cette phrase en moi-même : « Je ne
suis pas venu sur la terre pour offrir du vin à mon humanité! » Combien de fois
ma femme ne m’a-t-elle pas entendu répéter ça. Eh bien, alors, pourquoi étais-je
venu m’incarner ici? C’était ça la question. Bien qu’aujourd’hui j’aie pu faire la
lumière sur ce sujet, dans ce temps, ce n’était pas encore clair pour moi.
Nous avions déjà un grand domaine de 50 hectares, deux voitures, une vie de
couple hors du commun, nous attendions notre 5e enfant… mais,
paradoxalement, j’avais le mal à l’âme. Je me sentais mourir à petit feu dans une
activité qui ne me nourrissait plus. Je me sentais prisonnier de la petite sécurité
pour laquelle j’avais tant travaillé.
Alors je décide que je vais sauter. Je décide que je vais me lancer. Que je vais
plonger dans le vide. Il y avait cette idée que je côtoyais depuis un certain temps
et j’étais décidé à tout miser sur elle. Ma seule justification : le vide que je
ressentais dans ma vie jusque-là et ma soif de contribuer activement à l’élévation
de conscience de mon humanité. Autant bien commencer par moi, alors!
J’ai des charges financières énormes. Une famille à faire vivre. Une pression
psychologique à la limite du supportable… et une femme qui ne fait que me
supporter, croire en moi, me dire que j’ai tout pour réussir, qu’elle me trouve
courageux et ne me met aucune pression!
À la fin des 3 mois, j’avais réussi à mettre quelques pages en ligne avec un style
technologique des années 80, j’avais compris comment faire coucou devant une
caméra et comment accepter des paiements. Ouf…
Mon délai d’apprentissage terminé, voilà que le temps où l’argent était supposé
entré arrive. Ah oui? Ah! Il fallait que je génère des revenus? Ah, j’allais oublier…
« Chérie, j’ai pensé que je pourrais offrir une formation en ligne. On pourrait
appeler ça la Méthode de Libération Authentique. J’ai pensé que la formation
pourrait être offerte sur 10 semaines et j’ai écrit les thématiques sur cette
feuille. » Je lui montre alors le blanc papier, presque vierge en fait, avec les dix
mots dessus. « Qu’est-ce que tu en penses? » « C’est super! » me dit-elle en me
la remettant. C’était tout. C’était ce qu’elle pensait. Madame avait offert son
retour.
Puis je leur ai parlé de la Formation qui arrivait sous peu et qui allait être
complètement géniale. J’ai ensuite rendu les inscriptions possibles… et boom!
30 000$ durant la nuit. D’autres revenus à venir ensuite! Je n’en revenais pas. Le
revenu que je générais généralement sur quelques mois en si peu de temps?
Était-ce de vrais chiffres sur un vrai relevé de compte? Allais-je me réveiller, en
sursautant et tout humide, d’un rêve à la saveur de mauvaise plaisanterie?
Parce que j’avais osé me lancer dans le vide, j’avais été porté par la vie et j’avais
pu conscientiser une des bases fondamentales de ma raison d’être sur cette
terre : Libérer!
L’auteur
Pierre-Étienne Bourget
Pierre-Étienne est créateur de la Méthode de Libération
Authentique, des Approches de Santé Authentique, du
Mensuel de Formation continue Conscience et Réalisation,
de la Formation Couple Authentique et des Séminaires
d'Élévation Globale. Il offre des formations et des conférences
au Québec et en Europe.
Je suis né en Belgique d’un père italien et d’une mère belge. Une famille bien
singulière, un père mineur et une mère ménagère. J’ai des souvenirs assez
précis sur des attitudes, des actions que j’ai qualifiées, 50 ans plus tard de
violentes et parfois très violentes, aussi bien physiques, mentales que verbales.
Quand je parle de très violentes, je vous citerais un exemple : Tout jeune enfant,
un coup de poing au visage m’a fait descendre l’œil gauche à un point tel que
pendant plus de 10 jours je n’ai pu sortir de chez moi même pour me rendre en
classe. Parfois pour une raison que ma mère trouvait significative, j’étais enfermé
Il m’est arrivé souvent jusqu’à 15-16 ans parfois par obligation ou soucis de
protéger ma mère, de dire ou faire des choses par contrainte. Un exemple de
cela… le choix d’un jouet (cela n’est pas arrivé très souvent de devoir choisir un
jouet), moi gamin j’aimais comme beaucoup de gamins, soit une petite auto ou
un train… et ma mère m’obligeait de choisir une poupée… c’était ça ou rien et
même si je disais « rien » … C’était tout de même la poupée. Jusque-là ce n’était
juste qu’une déception… mais une fois rentré chez moi… Mon père se mettait en
rage… et moi, pour éviter que la rage se retourne contre ma mère… je
confirmais les dire de ma mère à savoir que cela avait été mon choix de prendre
cette poupée comme jouet et je vous laisse deviner la suite… c’est moi qui
prenais, les insultes, les humiliations et parfois les coups.
Je crois malgré tout cela, de ne pas avoir été un gamin difficile, j’avais la peur au
ventre, parfois la rage… mais je gardais tout cela en dedans. Je n’avais pas
d’ami ni d’amie. J’ai souffert de tentative d’amitié trahie. Ce ne sont que des
amitiés de gamins me direz-vous… Oui sans doute, mais je vais vous en donner
le contexte. Il faut savoir que je suis né d’un adultère, c'est-à-dire qu’à ma
naissance la loi m’a imposé le nom d’un père qu’il ne l’était pas. Je me suis donc
appelé SZYCK (ex-mari polonais de ma mère). Mon vrai père biologique (Remo
Fioravanti) aurait pu avec le consentement de ma mère me donner son nom. Ce
que m’a mère a refusé pendant 18 ans. Ce qui en découla, c’est que toutes
inscriptions où que ce soit et notamment à l’école se faisaient sous le nom de
Szyck. Jusqu'à 10, 11 ans cela m’a laissé indifférent, enfin je parle de moi, car en
ce qui concerne mes parents, c’était le pilier central de leur guerre. Vers 11 ans,
je voulais porter le nom de mon père biologique et cela commençait à me
tourmenter à un point tel que je ne répondais plus en classe au nom de
« Szyck ». Imaginez-vous la réaction des profs quand ils m’appelaient et que moi
je les ignorais… bref. Un jour j’avais confié ce secret à un ami de classe… enfin
que je croyais être un ami… et la nouvelle se répandit comme une trainée de
poudre… et en cours de récrée… cela a été l’enfer… je rentrais dans une colère
noire, je courrais après ceux qui répétaient sans cesse pour me narguer « sick
sick sick… ». Lors de mes poursuites je me faisais pousser, je tombais, je me
relevais encore plus en colère et continuais à les pourchasser … bref pas
marrant tout ça. Je pourrais en conter un livre bien épais. Je crois que vous
pouvez avec ces quelques exemples comprendre un peu d’où je viens…
Souffrant oui sans même m’en rendre compte vraiment, observateur de cette
réalité, ma réalité. Jamais je ne me suis senti victime ou avoir eu le goût ou le
besoin de me plaindre à qui que ce soit. Je me disais qu’un jour cela finirait, je ne
savais pas quand, mais un jour…
Je dois dire aussi que j’ai eu beaucoup de chance à travers tout cela, d’avoir eu
des grands-parents paternels exceptionnels. En effet si je parle italien c’est eux
qui me l’ont appris lorsque j’allais en vacances dans ce beau petit village de
montagne en Italie. Mon grand-père, montagnard, très proche de la nature, pas
très souriant et dur pour lui-même et les autres, m’a transmis des valeurs
auxquelles j’y crois encore aujourd’hui, regarder comment la nature vit, s’en
inspirer et la respecter, le respect de soi-même. Ma grand-mère … l’amour sans
condition, quelle femme magnifique! Mon grand-père n’aurait été l’homme qui l’a
été sans le soutien inconditionnel et l’amour inconditionnel que ma grand-mère
lui a donné. Elle a eu une vie très dure qu’elle transformait comme par magie en
douceur. Une femme lucide, une merveille, un amour naturel … elle était le
chemin qui mène au bonheur… Elle l’est toujours dans mon cœur et je suis
certain d’être aujourd’hui encore dans le sien…
J’avais hâte de quitter le « nid » familial ce que mon père a précipité… Je vous
en parlerai une autre fois…
J’ai abandonné cette passion pour créer une famille… Ce qui m’amena dans
moultes tentatives professionnelles pour essayer de faire vivre dans un certain
confort cette famille constituée rapidement de deux merveilleux enfants! En
même temps pendant plus de 10 ans, 4 à 5 soirs semaines je m’étais plongé
dans une quête mystico-hermético spirituelle à travers différentes visions,
associations et cercles ouverts et parfois très fermés. Je courrais toujours, je
voulais trouver la clé du bonheur, de la paix en moi, de la situation matérielle que
je souhaitais pour ma famille et pour moi. J’avais cette soif de connaissance,
cette soif de découvrir les lois du bonheur et avoir le « pouvoir » d’être enfin en
paix. J’ai essayé plein de choses parfois à odeurs de soufre. Bref, 95% de mes
activités professionnelles ont été faites dans le cadre du travailleur autonome. Il y
a eu aussi de très beaux moments d’opulence et il y a eu des échecs et des
chutes parfois très dures. En 1997 j’immigre au Québec avec cette famille. Un
an plus tard, un divorce survient.
J’ai souvent cru aussi que pour être aimé il fallait que je rende les gens heureux,
car sinon ils ne resteraient pas avec moi. Comme cette femme qui avait une voix
magnifique, tout comme elle-même l’était à mes yeux. Sa passion aurait été
d’être chanteuse professionnelle reconnue. J’ai donc tenté de mettre mes
connaissances en jeux pour qu’on arrive à satisfaire son désir. Je pensais
trouver mon bonheur à travers son bonheur et je me suis mis à faire des choses
Le point de bascule
Je venais de réaliser que tout ce que j’avais fait était pour m’amener à cette
simplicité de l’amour de soi. C’est de là qu’est née cette union entre l’amour de
moi, mes connaissances de l’invisible et cette volonté de transmettre ce que je
venais de comprendre à tous ceux que je pouvais aider. Le S.H.E.M ou le
Magnétisme Épigénétique naissait en même temps que ma nouvelle naissance à
moi-même. C’est à partir de là que je me suis mis à forger les outils de l’amour
de soi. À partir de ma compréhension de moi-même, mes outils se sont affinés
par la pratique de mes soins. Je remarquais lors de consultations que 99% des
personnes n’avaient que peu conscience de cet amour de soi, nécessaire à leur
vie. La vie est fantastique!
Mais une dernière épreuve m’attendait et non des moindres. Alors que cela
faisait plusieurs années que j’utilisais et peaufinais mes « outils », j’ai vécu, je
crois, la pire souffrance de ma vie. Mensonges, trahisons, humiliations, rejets,
non-respect, abus m’ont frappé avec une violence inouïe à un moment où je ne
m’y attendais le moins. Une peine d’amour horrible, comme le sont sans doute
toutes les peines d’amour. J’étais sonné, en état de choc, je me sentais perdu,
en chute libre, impossible de me ressaisir. Je ne comprenais pas ce qui
m’arrivait…en larmes pendant des jours avec une impression d’étouffement
permanent, un manque vital. Fort heureusement, pour la 1ere fois de ma vie, je
n’étais pas seul, j’avais proche de moi, des personnes qui ont joué un rôle vital.
J’ai aussi osé demander de l’aide. Une d’entre elles est restée à mes côtés
pendant tout ce temps et heureusement pour moi, je ne me suis pas réfugié dans
la solitude. Je ne comprenais pas toute cette souffrance malgré, mes « outils ».
J’avais beau les appliquer tant bien que mal, il semblait manqué d’efficacité.
Pourtant simples, ils étaient lourds à mettre en branle, mon mental comprenait
tout, mais mon viscéral refusait la vérité. Ah la vie! Pour faire une histoire courte,
je venais de comprendre que pour aller au plus profond de moi, et me laisser
aimer par moi-même il me fallait faire sauter cette carapace qui me servait de
Mon père est mort jeune d’un cancer, il était sa souffrance, c’est sa souffrance
qui l’a tué. Il a fait, tout comme ma mère au mieux de ce qu’ils ont pu avec le
mieux de ce qu’ils étaient. Je n’ai aucun regret, ni amertume, ni rancune de ce
passé, car c’est de lui que je suis ce que je suis aujourd’hui. Il m’arrive souvent
de prier pour eux en espérant que leur souffrance n’existe plus là où ils sont et
que tout est pour le mieux. C’est de là que j’ai compris que le pardon ne sert à
rien ainsi que l’acceptation. La transcendance est de sortir de son enveloppe
telle un papillon, mais que cela ne peut se faire que par la seule loi, la seule
responsabilité que nous devons assumer au mieux de ce que nous sommes et
au mieux de ce que nous pouvons : s’aimer d’un amour inconditionnel afin de
mettre en place une vibration de paix, de joie et d’harmonie.
Comme le dit à travers ses conférences et ses consultations, Line Bolduc, avec
qui je partage la même passion de vie : Renaitre du passé, passer des larmes au
rire, de la peine à la joie. C’est le programme qu’elle vous offre!
Se choisir pour être heureux! C’est cela que j’ai envie de partager avec vous.
C’est un peu délicat de parler de ces moments si intimes qui ont marqué un
avant et un après dans ma vie. J’en ai parlé très peu. C’est peut-être le bon
moment pour vous les partager… Alors si cela résonne pour vous, accueillez.
Je comprenais simplement, sans avoir à passer par l’analyse. Il n’y avait pas de
doutes. J’étais tout ce que je voyais. Nous ne sommes pas séparés. La Nature
qui nous semble être à l’extérieur de nous est un miroir, une manifestation,
comme le sont nos corps. Un miroir de la Conscience absolue.
C’est la forêt et la nature qui étaient mon école. Je trouvais l’école académique «
un peu beaucoup » ennuyante, car je n’y apprenais rien de vraiment
« nouveau », c’est-à-dire relié au présent, à notre capacité de sentir en SOI.
Tout venait du passé. J’étais assez rebelle et n’avais pas la langue dans ma
poche pour exprimer ce que je pensais. Malgré cela je réussissais très bien.
J’aimais y aller pour y rencontrer et partager avec des amis humains. Car même
si je suis la septième d’une famille de sept enfants, j’étais souvent seule… ou
presque…
Je me souviens encore de cette soirée d’hiver de mes 14 ans, où, étendue des
heures dans la neige blanche sous le ciel étoilé, en communion avec « la
grande Vie », je réalisai que l’on ne voyait ni n’entendait pas les mêmes choses.
On ne vibrait pas sur les mêmes plans. J’en ai pleuré toute la nuit en demandant
pardon… Pardon pour notre ignorance et notre aveuglement de notre vraie
nature. Cette ignorance qui nous fait faire encore aujourd’hui trop de « bêtises
humaines».
Un des nombreux cadeaux d’avoir une sensibilité élevée est d’avoir appris à
« faire confiance » à ce que j’allais appeler plus tard l’INTUITION.
Cela a débuté en faisant confiance à la présence de mon guide dans les mondes
subtils et invisibles. Une présence avec laquelle s’est installée graduellement
une relation de respect et d’enseignement. Tout cela était pourtant bien concret
et réel pour moi, je l’entendais dans la profondeur de mon cœur.
J’ai longtemps gardé cela pour moi. C’était tellement précieux et sacré et je
savais qu’en dévoilant cela ouvertement, je serais peut-être jugée. J’avais peur
de ce que l’on dirait…
Un peu plus tard, entre 17 et 24 ans, j’ai rencontré des maîtres spirituels et
chamanes qui m’ont tous confirmé dans ce que je vivais et dans ma capacité à
être un catalyseur de transformation pour les gens. C’est lors d’une de ces
rencontres auprès d’un chamane, lors d’un exercice de mort consciente où l’on
quittait son corps en conscience, que j’ai vécu un autre Pas-Sage déterminant
dans ma VIE.
J’ai en effet quitté mon corps que je voyais étendu et paisible sur le sol. Après
avoir remercié et dit au revoir à tous mes proches, j’entrai dans un espace que
j’appellerais « PUR AMOUR ». Je reconnus que j’étais enfin rentrée à la maison.
Cet espace est hors du temps. Quelle joie immense dans le silence d’être enfin
de retour. Qui m’y attendait ? Mon guide que je n’avais pas revu depuis quelques
années. Il était là à m’accueillir à bras ouverts et moi je me réjouissais de
respirer enfin dans la vibration de « PUR AMOUR », un « parfum » que je
reconnaissais et que je cherchais à retrouver depuis longtemps.
Je leur ai répondu que si tel était leur souhait, je le ferais en sachant que ce ne
serait pas facile, car les gens ne perçoivent pas que tous les habitants de tous
les règnes de la Terre sont tous interreliés.
Ils m’ont remercié et m’ont dit que ce serait plus facile, car maintenant je me
rappellerais. Et qu’eux, ils seraient à mes côtés.
Et c’est tout doucement que le souffle et la présence ont repris contact avec mon
corps que je voyais comme une enveloppe que j’habitais. Une fois revenue, le
chamane m’a confirmé que ce n’était pas juste … « un beau trip ».
Je ne pouvais plus faire semblant. J’ai dit oui ! J’étais loin de m’attendre à ce qui
allait m’arriver. Et j’ai reçu mon nom initiatique : PREM AASHTI, ce qui
signifie Paix et Amour. J’en suis bouleversée. « Je » ne comprends pas encore
toute la portée de ce nom. Et comme par magie, c’est à dire par la loi de la
synchronicité, tout s’est mis en place afin de me permettre d’aller en Inde, dans
un ashram à Poona. J’y suis resté 6 mois.
Une autre expérience « ordinaire » allait me faire basculer, dans une nouvelle
profondeur de mon cœur. Il était 18h et j’avais rendez-vous pour la méditation du
soir en présence de OSHO. Il était faible et malade et ne sortait plus qu’une fois
par jour. Je suis curieuse et excitée d’entrer dans ce «Buddha Hall», un étrange
et magnifique temple à ciel ouvert. J’étais surtout curieuse et excitée de pouvoir
enfin voir cet homme en chair et en os, un homme ordinaire tout comme vous et
moi.
C’est touchant de voir tous ces gens en silence. Je trouve une place et m’assois.
OSHO entre dans le temple. Je sais qu’il me voit, il n’y a plus que LUI et MOI, je
sens qu’il voit à travers moi. Je suis transparente et me sens toute nue devant
lui. C’est très impressionnant. Je respire, je suis émue, je suis honorée. Une
seconde plus tard, mon corps s’effondre sur le sol et se prosterne aux pieds du
JE SUIS CELA.
Pendant cette période OSHO a quitté son corps. Une boucle se refermait. Je
l’ai entendu dans mon cœur. Il m’a dit REGARDE… Je suis ici; je suis partout je
suis dans TOUT. Les années qui ont suivi ont été un temps d’intégration, de
reconnaissance et de grands nettoyages.
Je suis retournée à l’ashram pour une période de six mois. J’y suis restée
pendant 5 ans. J’ai eu la chance d’y travailler en tant que thérapeute. L’ashram
fut un endroit idéal pour y faire fleurir et asseoir ma Présence.
L’auteure
Aashti Tousignant
Québécoise d'origine, Aashti Tousignant est la fondatrice
de l’École In-Tuition. Reconnue au niveau international, elle
accompagne depuis 25 ans ceux et celles qui ont soif d’être
libre, responsable et de vivre en pleine conscience. Sa
présence inspirée et inspirante permet la transmission de
connaissance et d'outils pratiques avec simplicité et humour
et de façon tout-à-fait créative et intuitive.Voilà pourquoi on
la désigne comme la femme de cœur, femme-
médecine. Aashti favorise ce qu'elle appelle l’Écologie de
l’ÊTRE. Elle partage des clés concrètes pour suivre en confiance l’appel du
vivant afin de mieux manifester sa mission de vie. Elle travaille et partage son
temps entre la France, l'Inde et le Québec.
En 1977, Richard Moss pratiquait la médecine quand il fit l’expérience d’un état
spontané d’illumination qui changea sa vie de façon irréversible et transforma
profondément sa compréhension de la conscience et du comportement humains.
Avec cette ouverture advint un nouveau niveau de sensibilité incluant une
intuition supérieure, une perception subtile des enseignements mystiques et
spirituels, ainsi que la capacité de sentir les champs d’énergie du corps.
Porté par cette intense ouverture qui exigeait un continuel examen de soi, il prit
une année sabbatique dans sa pratique médicale et entama cette période en
Tous les outils et les pratiques que vous apprendrez sont destinés à être
flexibles, pragmatiques et facilement adaptables à votre vie quand vous rentrerez
chez vous. C’est un travail qui s’adresse à votre être tout entier : corps, esprit,
sentiments, énergie et le mystère ineffable de votre essence, afin d’effectuer des
changements essentiels et durables.
Dans les plus longues retraites et la plupart des sessions intensives de Travail
Profond, il est rejoint par son associée de longue date, Annalisa Mather, dont la
collaboration ajoute un équilibre féminin avec sa façon habile de guider plusieurs
de ses exercices. Lors de chacune de ces retraites, Richard et Annalisa sont
soutenus par une équipe d’anciens étudiants expérimentés, si bien que les
participants reçoivent une attention individuelle avertie. Bien des gens qui ont
travaillé avec Richard pendant des années sont parmi ses amis les plus proches,
et la communauté des individus qui ont pratiqué ce travail se répand dans le
monde entier. Alors que certains de ses programmes sont spécifiquement
réservés à ceux qui ont déjà œuvré avec lui, il n’y a pas de hiérarchie entre les
étudiants débutants et avancés, mais simplement des degrés de familiarité et
d’amitié qui ont évolué au fil du temps.
Les plus longes retraites et plusieurs des séminaires intensifs de Travail Profond
se déroulent dans des lieux soigneusement choisis, exceptionnels pour leur
accès à la nature. En effet, Richard sait qu’un tel environnement à l’étonnante
capacité de révéler de façon inattendue des moments de perspicacité – par
L’auteur
Dr Richard Moss
Richard Moss a reçu son B.A. de l’Université d’État de New
York à Stony Brook en 1968 et son doctorat en médecine
de New York Medical College en 1972. Il est un diplomate
de l’American College of Emergency Medicine (1974) et de
l’American College of Preventive Medicine (1979), et
membre de l’American Holistic Medical Association.
Richard a parlé à de nombreuses conférences, églises,
organismes de formation, entreprises telles que Eli Lilly
Pharmaceuticals, et à des institutions telles que l’Université
de Harvard, l’Université de Chicago, l’Université de Stanford,
UC Berkeley, et bien d’autres, tant en Amérique du Nord, en Europe, en
Amérique du Sud et en Australie. Le travail de Richard est une forme d’art
dynamique qu’il pratique depuis plus de 30 ans. Il nous apprend à vivre avec une
présence exquise et nous donne les outils pour répondre à ce que la vie apporte
avec force et grâce. Le Dr Richard Moss est l’auteur de nombreux livres dont huit
livres traduits en français: 1) Plénitude, empathie et résilience; 2) Apprendre le
Pouvoir de la Présence; 3) Le Mandala de l’Être: Découvrir le pouvoir de
conscience; 4) Paroles des deux mondes; 5 Recueil de réflexions de sagesse; 6)
Le Deuxième Miracle: Intimité, spiritualité et relation consciente; 7) Le Papillon
Noir: Invitation à un Changement Radical; 8)Unifier; le Je qui est Nous: S’éveiller
à des énergies supérieures grâce à l’amour inconditionnel.
L’auteur
André Moreau
André Moreau est né à Montréal, le 8 février 1941.
Docteur en philosophie de la Sorbonne en 1966, il
poursuit des recherches en épistémologie au niveau
postdoctoral et s’oriente vers la sexologie. Il publie son
premier livre en 1969, crée un système philosophique, le
Jovialisme, basé sur une vision du monde
immatérialiste. Il fonde le Mouvement Jovialiste en 1970.
Depuis il a publié 73 ouvrages et prononcé 20,000
conférences tant en Amérique du Nord qu'en Europe.
Penseur éveillé très organisé, il nous confronte au
mystère de la vie en nous proposant une série
d'expériences métaphysiques totales et inédites. Il ne se présente ni comme un
historien, ni comme un érudit, mais comme un chasseur d'évidences sauvages.
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Les textes apparaissant dans le eBook «Points de bascule» sont publiés sous la responsabilité exclusive de leurs
auteurs. Les Productions Alchymed inc., Conversation Papillon ou autres sites associés ou affiliés, ses dirigeants et/ou
toute personne associée à cet ouvrage, ne font aucune promesse ou déclaration, n’offrent aucune garantie, ne posent
aucun diagnostic, ni ne traitent aucun problème de santé particulier. Tout traitement médical et son suivi restent sous
votre entière responsabilité. Chaque individu est entièrement et totalement libre d’agir selon sa volonté et sa conscience.