ASCENSIONS

21 étapes pour escalader vos sommets

''L’on aida quelques-uns à vider leurs

paquetages a n qu’ils puissent reprendre
leurs marches vers les sommets. D’autres
au contraire refusèrent catégoriquement
surtout quand il s’agissait de se
débarrasser des boulets des ‘‘ gloires
passées’’ ou de détacher la lourde chaine
du ‘Oui à tout’.'' Extrait

Patrick D. Grahouan
 ASCENSIONS

SOMMAIRE

ASCENSIONS 2
Note de l’auteur 3
Au sujet de l’auteur 4
INTRODUCTION 5
L’ESSENTIEL 6
LA BOUSSOLE 10
LA JUNGLE 13
LE SENTIER DE LA POLITIQUE 16
LA FILE INDIENNE 19
LE MANTEAU DU LEADER 22
LE FLEUVE DE LA RESPONSABILITE 26
LE CHAMP DES EMOTIONS 29
LES MARÉCAGES DE LA CONNAISSANCE 33
LA ROUTINE 36
LES PIERRES DE LA REMISE EN CAUSE 39
LA FORET DES INCERTITUDES 41
LE FROID 44
LE CARREFOUR DES HYPOCRITES 47
LA TRAVERSEE DE LA RIVIERE DU TUMULTE 50
LE DETOUR DE LA PERSEVERANCE 53
LE PORTAIL DES FAVORIS 56
LA PENTE DES CRITIQUES 58
DANSER AUX SOMMETS 67

ASCENSIONS
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21 Etapes pour escalader vos Sommets

À toutes ces personnes qui chaque jour font de leur mieux pour atteindre leurs Sommets.

Copyright © 2022 Patrick Donald Grahouan

Tous droits réservés.
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Note de l’auteur
« Zarathoustra, tout en montant la montagne, songea en route aux nombreux voyages solitaires qu’il avait
accomplis depuis sa jeunesse, et combien de montagnes, de crêtes et de sommets il avait déjà gravi. Je
suis un voyageur et un grimpeur de montagnes, dit-il à son cœur. »

Nous sommes tel Zarathoustra ayant et, devant encore, gravir de nombreuses montagnes dans nos vies
personnelles, professionnelles ou entrepreneuriales.

Ascensions est votre guide pratiques d’escalade vers vos Sommets. Vous y trouverez 21 outils
indispensables pour :

1. Savoir se Focaliser sur l’essentiel

2. Trouver son but grâce au SWOT personnel
3. Maitriser le networking professionnel
4. Faire jouer La politique de bureau en votre faveur
5. Améliorer votre communication avec les 7 C
6. Gérer les di érents types de stress
7. Assumer vos responsabilités
8. Utiliser l’intelligence émotionnelle
9. Activer l’apprentissage continu
10. Sortir de votre zone de confort
11. Utiliser votre locus intérieur
12. Décider malgré les incertitudes
13. Gérer l’épuisement professionnel
14. Comprendre l’importance du langage corporel
15. Développer votre patience
16. Devenir plus persévérant(e)
17. Obtenir les Privilèges de carrière
18. Gérer les critiques
19. Analyser les opportunités de changement de d’emploi
20. Battre la concurrence dans un contexte de changement technologique rapide
21. Le leadership par l’exemple
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Au sujet de l’auteur
https://www.linkedin.com/in/patrickgrahouan

Patrick D. Grahouan (PDG) est Juriste international, expatrié à Londres d'ou il couvre une centaine de pays
sur 4 continents. Il est passionné de stratégies et développements professionnels.

Ce livre ASCENSIONS est son troisième ouvrage après ‘’SOMMETS 42 Conseils de carrière’’ et ‘’L’Art d’Etre
Promu – La stratégie de promotion en 6 étapes ’’.

ASCENSIONS est le deuxième volet de la trilogie ''SOMMETS''. Apres ''SOMMETS - 42 Conseils de

Carrière'' qui était orienté sur l'état d'esprit de ceux qui veulent arriver aux sommets, ''ASCENSIONS - 21
Etapes pour escalader vos Sommets'' se veut une suite qui o re une boite à outil concret à ceux qui
marchent quotidiennement vers leurs Sommets.

Remerciements
Mes remerciements ASCENSIONS est le deuxième volet de la trilogie ''SOMMETS''. Apres ''SOMMETS -
42 Conseils de Carrière'' qui était orienté sur l'état d'esprit de ceux qui veulent arriver aux sommets,
ASCENSIONS se veut une boite à outil concret pour ceux qui marchent quotidiennement vers leurs
Sommets. toutes ces personnes qui ont consacré leur précieux temps à la relecture de mes notes.

A Abi Ndiaye Grahouan, Magny Traoré, Bissié Xavier Auguste, Ulrich yvan, Joëlle Kouassi, Sarah Kouamé,
Alain Sidi, Jérôme-Antoine Ko , Hermance Koua Bouba, Silue Kassoum, Maïmouna Konaté, Hermann
Hildebert, Charles Diarrassouba, Gustave Niamke, Arthur Kouadio, Pacôme Totokra, Junior Zapre, Jesus
Kossonou, Axelle Odimbossoukou, Melissa Malan, Ko Ludmilla, Elima Joel Fabrice, Furier Cauvin Zalo,
Abdul Bello..
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INTRODUCTION
‘’Un homme qui a faim n'est pas un homme libre.’’

Adlaï Stevenson

Ce n’est pas n’importe quelle faim qui mène aux sommets. La faim de biens matériels ou des titres est
légitime, mais elle entraine la servitude pour soi et pour les autres : travailler ou faire travailler pour en
avoir toujours plus et plus, n’est jamais assez. Et, quand vous arriverez sur quelques hauteurs, épuisé, vous
vous rendrez compte que vous aurez pu faire di éremment. Cela dit, je vous souhaite de gagner
beaucoup d’argent, ça facilite les courses.

Mais je veux vous parler d’une faim qui au lieu de vous a aiblir vous énergise. La faim de changer les
choses pour votre entourage ou d’améliorer un pan de l’humanité. Cette faim vous prend aux tripes même
quand vous êtes rassasiés de nourriture ou de biens matériels. Elle ne vous lâche pas. Elle vous traîne
jusqu’aux Sommets pour que vous faire devenir un leader impactant.

Le fondement de toute réussite, quelle qu’elle soit, est ce sentiment de faim. Le succès alors devient une
nécessité absolue, un besoin vital. Comme toutes les faims, celle de la réussite créée l’ambition et
l’urgence d’agir. Mais comment se fait-il que si peu de gens aient cette faim en eux ? Simplement parce
que beaucoup ignorent toutes les possibilités qu’o re la vie. Ou encore, trop de personnes se sont
freinées par des idées fausses selon lesquelles nul ne peut achever la réalisation matérielle et le bien-
être intérieure simultanément. Pour vous asseoir à la table du festin, il faut retirer ce manteau de
mensonges.

L’ascension est un chemin d’accomplissement tant personnel que nancier. Mais surtout, c’est une voie
royale pour changer les choses. Vous me direz que la réalité peut sembler di érente mais sachez
simplement que c’est parce que personne ne nous a jamais vraiment guidés dans cette ascension. Tous
ceux qui sont arrivés au bout de l’ascension ont eu un ou plusieurs guides. Je serai votre guide le temps
de cette ascension.

Conduire le maximum de personnes sur le chemin de l’ascension vers leurs SOMMETS, telle est la faim
qui m’empêche de dormir.

J’ai faim de vous voir atteindre vos SOMMETS, cette faim ne me lâche pas !

Bienvenue au festin des leaders a amés !

Qu’est-ce que l’on vous sert ?

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L’ESSENTIEL
“Le voyage est un retour vers l'essentiel.”

Proverbe Thibétain

Comprendre la loi de Pareto

Savoir se focaliser sur l’essentiel
Dire non pour rester concentré
Allégez votre paquetage, oubliez vos diplômes, vos échecs et vos succès passés. Allez à l’essentiel dans
votre travail et dans vos choix. Souvenez-vous de l’image du professionnel à l’aéroport qui ne s’encombre
pas comme un vacancier.
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J’avais tout ce qu’il me fallait pour la durée de l’escalade. Le moniteur jeta un œil à mon paquetage puis
le vida de près des trois quarts. Je ne fus autorisé qu’à garder mes harnais, mes cordes et quelques
ustensiles rudimentaires. Je ne compris pas son action, mais je savais qu’il fallait écouter ceux qui ont
déjà fait le chemin même si l’on ne les comprend pas toujours. Le moniteur se livra au même rituel auprès
de chaque membre du groupe.

Mon voisin immédiat se mit à protester vivement surtout lorsqu’ il s’est agi de soulager son paquetage des
« cordages du passé » et « des diplômes anciens ».

Le moniteur avec calme l’interrogea :

Avez-vous déjà été dans un aéroport ?

« Oui, bien sûr !» répondit mon voisin.
Êtes-vous capables de distinguer un vacancier et d’un professionnel en mission, en observant
uniquement leurs bagages ?
Oui, je le peux. Le vacancier a toujours beaucoup plus de bagages que le professionnel en mission.
Ce dernier a le strict minimum. Idéalement un bagage qu’il peut emporter en cabine.
Pensez-vous que nous allons en vacances ? La marche vers les sommets est un voyage au cours
duquel vous devez penser « essentiel ».
Après avoir écouté cet échange, je compris la première leçon que venait de nous donner notre guide : ne
transporter que l’essentiel pour avoir une chance d’arriver au Sommet. Nous devons nous interroger sur ce
qui est vraiment important. Dans un monde surchargé d’information, nous avons perdu l’art de l’essentiel.
Nous parlons souvent de la loi de Pareto qui veut que 20 % produisent 80 % de résultats. En d’autres
termes, 80 % des choses que nous faisons ne produiront au mieux que 20 % du résultat. Il faut savoir se
focaliser dans sa marche vers les Sommets sur ce qui est essentiel.

« Comment se focaliser sur l’essentiel » demandais-je à notre guide

- C’est par un questionnement permanent. Nous vivons dans un monde d’excès ou l’essentiel peut faire
peur à bon nombre de professionnels.

Pour se focaliser sur l’essentiel, Il faut vous poser les bonnes questions dans trois domaines de votre vie :

Le mode de pensée : Arrêtez de penser que vous devez tout faire pour tout le monde, mais au contraire
réalisez que moins l’on en fait mieux c’est. Apprenez à dire « Je choisis de » au lieu de « je dois ». Dites «
Seulement très peu de choses comptent réellement » au lieu de « Tout est important » ; ne vous
demandez pas « comment puis-je faire pour tout réaliser dans le temps imparti ? “Demandez-vous plutôt
‘qu’est-ce que faire tout ça m’apportera ?’

L’action : Préférez un nombre limité d’actions avec discipline que de courir après tout sans discipline. Celui
qui choisit peu d’actions choisit la discipline tandis que vouloir tout faire mène immanquablement à de
l’indiscipline.

Pour être plus discipliné, il faut faire trois choses :

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Cesser de réagir à ce qui est urgent, mais plutôt prendre le temps pour s’interroger sur ce qui
compte vraiment.
Arrêter de dire ‘oui’ à tout le monde sans ré échir, au contraire il faut apprendre à dire ‘non’ à tout
sauf à l’essentiel.
Eviter de vouloir forcer les choses au dernier moment. Il faut plutôt retirer les obstacles qui rendent
l’exécution di cile.
Le Résultat : Il faut avoir pour résultat de vos actions une vie qui en vaut vraiment la peine au lieu d’une vie
qui ne vous satisfait pas. Pour cela, vous devez rechercher quatre choses :

Choisir avec précaution pour fournir un travail excellent et grati ant.

Arrêter d’accepter trop de boulots qui nalement vous feront plus sou rir qu’autre chose.
Être au contrôle de votre vie au lieu d’être tout le temps débordé. Faire la bonne chose au lieu de
ne plus savoir ce qu’est la bonne chose à faire tellement on est noyé. Expérimenter le plaisir de
faire les choses au lieu de ce sentiment d’être submergé et épuisé.
Notre guide nous l’avait parfaitement illustré en éliminant de nos paquetages ce qui n’était pas nécessaire
et utile au voyage.

Tout cela m’a aussi fait penser à l’un des conseils de Warren Bu et, l’une des personnes les plus riches au
monde, qui disait que pour réussir, il faut vous concentrer sur ce que vous savez faire et ce que vous
comprenez. Ne vous dispersez pas au risque de vous perdre.

Une fois les paquetages défaits et refaits, nous étions plus légers. Nous avons donc commencé notre
ascension vers les Sommets.

À peine avions-nous fait quelques kilomètres que nous rencontrons plusieurs grimpeurs qui avaient du
mal à avancer, car leurs paquetages étaient trop lourds.

Je regardai de plus près et certains étaient pleins d’anciens diplômes, de splendeurs passées et de
manque d’humilité. D’autres transportaient carrément des boules de pétanque sur lesquelles on pouvait
lire ‘‘Manque de professionnalisme ’’ ‘‘Oui à tout’’ ou encore ‘‘Frustrations passées’’. Ces pèlerins n’avaient
pas fait le tri et ils se sont chargés de choses totalement inutiles. On pouvait voir qu’ils n’étaient pas
heureux. Plus ils essayaient de plaire à tout le monde, plus ils s’enfonçaient. Ils étaient toujours en action,
mais ils n’arrivaient nulle part ; toujours occupés, mais totalement improductifs, ils croulaient sous le
boulot, mais constataient paradoxalement que leur véritable potentiel restait sous-exploité. L’action de
notre moniteur prenait tout son sens de la façon la plus frappante.

Allégez votre paquetage, oubliez vos diplômes, vos échecs et vos succès passés. Allez à l’essentiel dans
votre vie, votre travail et dans vos choix. Souvenez-vous de l’image du professionnel à l’aéroport qui ne
s’encombre pas comme un vacancier.

L’on aida quelques-uns à vider leurs paquetages a n qu’ils puissent reprendre leurs marches vers les
sommets. D’autres au contraire refusèrent catégoriquement surtout quand il s’agissait se débarrasser des
boulets des ‘‘ gloires passées’’ ou de détacher la lourde chaine du ‘Oui à tout’.
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Il y avait une troisième catégorie qui pensait que s’ils avaient du mal à avancer c’était qu’il leur manquait
des choses. Alors au lieu de s’alléger, ils se surchargeaient encore plus. Certains allaient jusqu’à s’endetter
pour faire des Master of Business Administration (MBA) dont ils n’avaient en réalité pas besoin.

Ce spectacle en plus de nous apprendre les vertus de l’essentiel, nous laissait entrevoir que la marche
vers les sommets serait plus complexe qu’on nous ne l’anticipions.
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LA BOUSSOLE
“Vivre sans but, c'est naviguer sans boussole.”

John Ruskin

Découvrez votre but

Faire votre Personnel SWOT*
Les sentiers professionnels sont personnels et individuels. S’il est judicieux de s’inspirer des autres, il est
périlleux de vouloir suivre leur voie à l’identique. Le plus important n’est pas de trouver le nord, mais de
trouver ‘’son’’ Nord. Le sommet qui vous attire et qui vous intéresse. Pour cela, il existe plusieurs
méthodes.
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Au détour d’un rocher, notre chemin s’arrêta brusquement, coupé par de hautes herbes et une épaisse
forêt sur notre droite. Que faire ? Nous n’en avions aucune idée. Chacun sortit d’instinct la « boussole des
Objectifs » que son mentor lui avait remise. Ces boussoles, bien qu’analogues, pointaient dans des
directions di érentes. Comme celle du célèbre pirate Jack Sparow, nos instruments pointent vers ce qui
fait l’objet de notre quête personnelle. La boussole d’un de mes compagnons pointait vers les hautes
herbes tandis que la mienne indiquait l’épaisse jungle. Je fus tenté de le suivre quand j’entendis, au loin,
les sanglots de ceux qui s’étaient perdus en suivant la boussole d’un autre.

Les sentiers professionnels sont personnels et individuels. S’il est judicieux de s’inspirer des autres, il est
périlleux de vouloir suivre leur voie à l’identique. Le plus important n’est pas de trouver le nord, mais de
trouver son Nord. Le sommet qui vous attire et qui vous intéresse.

Avant d’entreprendre ce voyage, j’ai trouvé mon Nord en procédant méthodiquement. J’ai commencé par
me poser la question « Qui suis-je réellement ? ». « Connais-toi, toi-même » reste le meilleur conseil pour
ceux qui veulent entreprendre la marche vers les sommets. Pour répondre à cette question, j’ai fait ma
propre analyse « ’SWOT » pour découvrir mes forces, mes faiblesses, mes opportunités et les menaces.
A n de rendre l’analyse la plus complète possible, j’ai pris l’avis de personnes de mon entourage en
faisant une évaluation à 360 degrés. Cette évaluation consiste à interroger les personnes qui vous
côtoient sur vos forces et vos faiblesses.

Trouver son Nord est crucial, car si vous ne trouvez pas votre Nord, il est impossible de calibrer
correctement votre « Boussole des objectifs ». L’aiguille de votre boussole fera la girouette en
permanence. Voici ce qui explique que beaucoup de professionnels se perdent sur la route vers les
sommets.

Je me suis ensuite posé la question des options qui m’étaient ouvertes en considérant le résultat de mon
analyse SWOT, mon historique personnel et professionnel.

J’ai fait des Tests de carrière mais je ne me suis pas arrêté à ceux-ci, car je sais qu’il s’agit de test basé sur
des données qui peuvent être dépassées. J’ai exploré plus en profondeur en tenant compte de l’évolution
des choses. Un test n’est qu’une photographie à un moment donné, il faut voir au-delà. Lorsque j’ai eu une
vision un peu plus construite de ce que je voulais et pouvais, j’ai fait une liste de cinq ou six options
intéressantes. Commencez par trouver les Solutions possibles et, chemin faisant, l’une d’elles va
naturellement se dégager.

Une fois ce travail préalable accompli, il m’a été facile de régler ma boussole et surtout de choisir mon
Nord ainsi que le groupe de voyageurs auquel me joindre.
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J’étais content d’avoir pris le temps de faire cette démarche. J’étais aussi reconnaissant aux mentors et
coachs qui m’avaient aidé tout au long de ce parcours. Ma boussole continuait de pointer vers l’épaisse
forêt. Je savais qu’elle était bien réglée et il était donc temps de me séparer de ceux qui allaient vers les
hautes herbes, car la quête professionnelle est un sacerdoce personnel. Me voici face à la sombre forêt
dont s’échappe, de temps à autre des cris d’e roi de « Réductions d’e ectif », mais aussi les « rires des
bonus ». On l’appelait « la jungle des multinationales ». Il y a quelques années j’avais lu SOMMETS, dont le
chapitre Un était « Comment survivre dans la jungle des multinationales. J’étais bien content de l’avoir lu.
Il fallait maintenant l’appliquer.

Je rangeai ma boussole autour de mon cou pour ne pas la perdre. Je rassemblai mon courage malgré
mes peurs et je m’enfonçai dans la Jungle des multinationales.
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LA JUNGLE
‘’On peut vivre sans frère mais non pas sans ami.’’

Proverbe Arabe

• Créez votre networking

• Connectez-vous aux autres

Il ne su t pas de connaître quelqu’un pour penser appartenir à son réseau. L’erreur classique est de
vouloir faire croître son réseau trop vite et donc d’apparaître comme uniquement poussé par son seul
intérêt.
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C’était une forêt enchantée. La Jungle des multinationales o re des possibilités magiques d’un côté et
des risques non négligeables de l’autre. Tout le monde voulait y pénétrer car de l’extérieur cette forêt
faisait envie. Une fois à l’intérieur de celle-ci, je constate très vite que la forêt héberge des meutes de
loups féroces. Pour y survivre, voire la traverser, il faut appartenir à une meute, à un groupe. La di culté
supplémentaire c’est que ces groupes sont enfouis, cachés. Il t’appartient de les trouver.

Dans la forêt, certains de mes compagnons ont vu un louveteau qui semblait sans défense. Ils se sont mis
à le malmener jusqu’à ce que, subitement, surgisse une meute à la défense du petit loup et mes
compagnons furent mis en pièce. Ne pensez pas qu’un louveteau parce qu’il est vulnérable est isolé.
Même si vous êtes un louveteau, trouvez une meute, car comme il est dit dans le livre de la jungle « la
force de la meute c’est le loup et la force du loup c’est la meute ». Pour appartenir à une meute, il faut
accepter d’aider un membre de celle-ci de façon délibérée. Car seul un membre peut vous recruter et
votre générosité intellectuelle est votre meilleur atout pour vous faire remarquer.

Au milieu de cette forêt se dresse le Général Sherman, connu comme l’organisme vivant le plus imposant
de notre planète. Il s’agit d’un séquoia de 83 mètres de haut, 1450 m3 de volume et âgé de plus de
2200 ans. Avec de telles proportions, je m’imaginais que ses racines s’enfonceraient très profondément
dans le sol, mais ce n’était pas le cas et là réside son secret. Aussi imposant soit-il, ses racines ne vont
pas à plus de 90 cm à la verticale. En revanche, le Général les étend à l’horizontale sur près de 60 m aux
alentours. Il crée des connexions avec tous les autres arbres à la ronde. Ne vous limitez pas à votre seul
département ou à votre seule Direction. Tant que faire se peut, allez le plus loin possible. N’oubliez pas
que plus vous avez une grande meute, mieux vous êtes protégés et avez des chances de réussir.

Je me dis qu’il aura fallu quand même 2200 ans au Général Sherman pour étendre son réseau à
seulement 60 mètres alentour. C’est-à-dire de 30 mètres chaque mille ans soit 0,02 m par an. Le réseau
se bâtit soigneusement, centimètre par centimètre, une personne à la fois. Il ne su t pas de connaître
quelqu’un pour penser appartenir à son réseau. L’erreur classique est de vouloir faire croître son réseau
trop vite et donc de paraître comme uniquement poussé par son seul intérêt.

Dans cette forêt, certains de mes compagnons marchaient trop vite et ne faisaient plus attention aux
dangers qui les guettaient. Je contournai le séquoia géant en prenant soin de poser mes pas
délicatement. Désormais je faisais attention aux eurs, aux lianes, aux herbes tout comme aux arbres.
Tout cet écosystème est connecté d’une façon ou d’une autre par des liens souterrains. Je constate que
lorsqu’une eur se ferme à mon passage, ce message se di use aux autres qui en font autant. Et surtout
que chacune des plantes est connectée au séquoia géant. Ne pensez pas qu’il y ait des personnes
insigni antes dans votre organisation. Ne méprisez personne car leurs connexions vont souvent plus loin
que vous ne l’imaginez. Des liens invisibles traversent toute l’organisation, et l’art du réseau est de trouver
ceux qui vous feront vous connecter au séquoia géant.

Chaque interaction que vous avez est une chance de connexion :

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1) Sortez de votre bulle, allez vers les autres : rejoignez des groupes professionnels, formels comme
informels !

2) Ne parlez pas que de vous, mais intéressez-vous à l’autre.

3) Augmentez votre culture générale a n d’échanger avec le plus possible de professionnels

4) Gardez le contact avec ceux que vous avez rencontrés

5) Aidez professionnellement les membres de votre meute.

Le Général Sherman m’aura appris trois précieuses leçons sur le l’art de bâtir son réseau :

S’étendre horizontalement dans toutes les directions. C’est-à-dire ne pas se limiter à son seul
département ni à sa seule entreprise.
Prendre le temps pour bâtir son réseau. Il ne sert à rien de se presser. La con ance s’acquiert dans
la durée.
Ne négligez personne, car les liens des autres réseaux sont plus étendus que vous ne pouvez le
penser.
Ma rencontre avec le Général Sherman m’a bouleversé. Un véritable rappel de l’importance du
réseautage. Si vous voulez atteindre des sommets et battre des records de longévité, ayez un réseau qui
s’étend au sein de votre entreprise, de votre industrie voire à d’autres industries et régions. Comme le
Général, soyez connecté par les racines.

Le plus impressionnant, c’est que la graine de séquoia est minuscule, mais elle donne naissance au plus
grand arbre du monde. Un message pour tous ceux qui sont encore limités par les complexes de leur
origine, de leur diplôme ou de leur classe sociale. Ce qui compte c’est de vous créer un réseau.
Qu’importe votre taille ou vos conditions de départ, si vous savez créer un réseau e cace alors vous
pourrez surpasser tous ceux qui partent avec un avantage.

Je décidai d’avoir l’esprit du Général, c’est-à-dire croître vers les autres pour croître vers le haut !
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LE SENTIER DE LA POLITIQUE
“Tout n'est pas politique, mais la politique s'intéresse à tout.”

Nicholas Machiavel

Comprendre les jeux de pouvoir

Faites jouer la politique en votre faveur
Pendant que toutes ces questions se bousculaient dans ma tête, mon compagnon le plus proche
s’approcha, comme s’il lisait mes pensées, il me dit : « Tu devras apprendre comment les choses
fonctionnent. Cette forêt a ses règles et la politique interne en fait partie, si tu ne t’améliores pas sur ce
sujet tu perdras beaucoup de temps ».
 ASCENSIONS

Je nis de contourner le séquoia géant et j’emprunte le sentier de la politique interne. Un sentier étroit et
bordé de broussailles épineuses. À certains endroits, il me fallait me baisser pour pouvoir avancer
tellement c’était inconfortable. La nuit commençait à tomber alors je me posais dans un coin à l’écart du
groupe pour observer le ciel.

Le ciel était d’une clarté saisissante. Une étoile lante le traversa. Je ré échissais à comment m’en sortir,
car le sentier de la politique interne était de plus en plus glissant. Ceux qui refusaient de l’emprunter
restaient sur place et s’enfonçaient. Mais comment faire pour ne pas perdre son âme sur ce sentier ?
Pendant que toutes ces questions se bousculaient dans ma tête, mon compagnon le plus proche
s’approcha, comme s’il lisait mes pensées, il me dit : « Tu devras apprendre comment les choses
fonctionnent. Cette forêt a ses règles et la politique interne en fait partie, si tu ne t’améliores pas sur ce
sujet tu perdras beaucoup de temps. Permets-moi de te donner quelques conseils.

Tout d’abord, il faut que tu comprennes comment les choses fonctionnent. Observe et ré échis avant
d’agir.

1. Il faut analyser l’organisation, mais ne pas t’arrêter aux titres et l’aspect formel des choses. Pose-toi les
vraies questions : qui est le véritable in uenceur ? Qui a le pouvoir, mais ne l’exerce pas ? Qui est le mentor
de qui ? Ou encore qui tire les celles dans l’ombre ?

2. Il faut comprendre les connexions cachées. Qui s’entend avec qui ? Qui a du mal à interagir avec qui ?
Observe aussi s’il existe des con its. Est-ce que les connexions sont sur la base de respect, d’amitié, de
romance ou d’autre chose ? Il faut être discret dans ton observation.

3. Une fois que tu as observé et compris, commence à bâtir tes propres connexions. Sois agréable avec
tout le monde, mais évite de t’a cher ou de prendre trop vite parti pour un camp. Ne sois pas e rayé
d’approcher les personnes politiquement in uentes.

Dans cette démarche évite les atteries, soit plutôt une connexion de qualité qu’ils peuvent apprécier.

4. Développe tes aptitudes à interagir avec les autres. Identi e les di érents types de personnalités et
comment interagir positivement avec chacune d’elles.

5. Le courage va être important pour que tu approches même ceux que tu considères comme toxique.
Soit courageux, mais pas naïf reste sur tes gardes et fais attention à ce que tu partages avec ces
personnes.

6. Neutralise les attaques. Si tu es l’objet de rumeurs, tu dois apprendre à les neutraliser tout en restant
professionnel. Utilise ta connaissance du réseau pour envoyer un message qui va atteindre tes cibles et
corriger les mensonges.

Le plus important c’est de te tenir informé. Sans information, tu ne pourras pas survivre sur ce sentier.
L’information circule en permanence, à toi d’ouvrir les oreilles et de fréquenter les endroits où elle est
di usée. Ensuite, souviens-toi de l’importance du réseau, il est ton premier atout pour survivre à la
politique interne. En n, sache que la politique sert à se positionner, car toutes les organisations ont des
ressources limitées. Chacun se bat pour pouvoir en obtenir une part et c’est ce à quoi sert la politique
interne ».
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Je l’écoutais religieusement. Quand il eut ni, il me dit de le suivre quand nous reprendrions la route et de
mettre mes pas dans les siens. Je le remerciai. Le ciel était toujours là comme le grand témoin de tout. Je
posais ma tête sur mon sac à dos pour m’endormir.

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LA FILE INDIENNE
“L'histoire du commerce est celle de la communication des peuples.”

Montesquieu

• Votre capacité à communiquer

• Les 7 C en communication

Votre équipe doit comprendre où vous allez. Expliquez-lui ce qui compte pour vous et quels sont vos
objectifs. — Elle doit vous faire con ance. Montrez-leur l’exemple, posez le premier pas. C’est de là qu’est
née l’expression marcher en le indienne. Quel type de marches pratique votre équipe ?
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Le lendemain, nous étions déjà sur pied aux premières lueurs du jour. Le sentier devenait de plus en plus
étroit et boueux. Mon compagnon entreprit de me rappeler notre conversation de la veille. Je devais le
suivre et poser mes pas dans les siens. Il m’enseigna une des leçons les plus importantes du leadership :
l’alignement. Une équipe doit être alignée derrière un objectif commun. Sans alignement parfait, leurs
actions deviennent dispersées et ils perdent en e cacité. Les peuples amérindiens avaient trouvé la
façon de le faire. En situation de con it, pour passer inaperçus, ils marchaient l’un derrière l’autre en
s’assurant de poser leur pas dans les pas de celui qui les précède. De sorte qu’on avait l’impression qu’il
ne s’agissait que des pas d’une seule personne.

Pour pouvoir suivre mon compagnon, il me fallait être attentif à ses pas pour pouvoir y poser les miens.
Vous ne pouvez suivre quelqu’un que si vous vous comprenez. La maitrise de la communication est donc
cruciale. J’ai compris que mon compagnon utilisait la technique des 7 C pour communiquer avec moi :

- Clair. Il était clair sur son objectif et son message.

- Concis. Un message ne doit pas être inutilement long. Il faut être concis.

- Concret. Votre message doit s’appuyé sur des faits concrets qui permettent à votre équipe d’avoir une
image claire de ce dont vous parlez.

- Correct. L’information véhiculée doit être correcte. Prenez le temps de véri er vos sources. Demandez-
vous aussi si les termes que vous utilisez sont compris par votre audience.

- Cohérent. Une communication cohérente est celle dont chaque composante est à sa place. Ça fait du
sens.

- Complet. Assurez-vous que vous avez partagé toutes les informations nécessaires et utiles. Ne retenez
pas d’informations qui seraient utiles à la compréhension de votre message.

- Courtoisie. N’oubliez pas d’être courtois et respectueux.

Utilisez les 7 C pour améliorer votre communication tant à l’oral qu’à l’écrit. Il faut rajouter que le choix du
canal de communication a son importance. Tous les messages ne sont pas à délivrer à l'écrit ou à l’oral.
Choisir le bon canal est important pour que votre message ne soit pas déformé. Le canal le plus risqué
est d’utiliser une tierce personne. Assurez-vous que cette dernière est non seulement la personne la
mieux indiquée et surtout qu’elle est capable de dèlement retranscrire votre message.

Les erreurs classiques en matière de communication sont les suivantes :

- Penser que les autres peuvent lire vos pensées.

 ASCENSIONS

- Ne pas adapter votre communication ni à votre message ni à votre cible ;

- Utiliser un langage di cile à comprendre par vos interlocuteurs

- Ne pas faire attention au moment de votre communication

- Ne pas tenir compte des di érences culturelles au sein de votre audience. Tous peuvent ne pas avoir les
mêmes références que vous ;

- Ne pas maitriser vos émotions durant la communication et réagir au lieu de répondre,

Les grands leaders sont tous de grands communicants, car ils maitrisent ces bases.

Votre équipe doit comprendre où vous allez. Expliquez-lui ce qui compte pour vous et quels sont vos
objectifs. — Elle doit vous faire con ance. Montrez-leur l’exemple, posez le premier pas. C’est de là qu’est
née l’expression marcher en le indienne. Quel type de marches pratique votre équipe ?

Apprenez l’art de l’alignement !

 ASCENSIONS

LE MANTEAU DU LEADER
“Les stress est le cancer de l’esprit.”

Frédérique Carol

• Reconnaitre les stress

• Gérer les stress

J’ai compris que ni les acclamations ni les critiques ne sont contre moi, mais elles étaient contre le
maillot. Il en est ainsi du leadership en Entreprise, ce n’est pas contre toi, mais contre le manteau de
leader que les èches de la critique sont lancées. C’est fait pour te créer du stress.
 ASCENSIONS

Pourquoi étais-je devenu le centre de toutes les attentions ? Quelques-unes bienveillantes, mais la
majorité médisantes. Mes pas s’appuyaient sur des éloges hypocrites ou sur les pierres aiguisées de la
médisance. J’étais confus de voir tant de méchanceté.

Au moment où j’allais craquer, j’eu une vision dans laquelle je vis Edson Arantes do Nascimento, la
légende. Il me dit de sa voix calme : « Observe-toi bien avant d’abandonner. N’as-tu pas remarqué le
manteau que tu portes ? Eh bien, il est comme les maillots que j’ai endossés au cours de ma carrière de
footballeur professionnel. Au début, je pensais que les supporteurs me haïssaient ou qu’ils m’adulaient,
jusqu’à mon premier changement de club. Ceux qui m’adulaient ont commencé à me haïr et ceux qui me
haïssaient à m’adorer. J’ai compris que ni les acclamations ni les critiques ne sont contre moi, mais elles
étaient contre le maillot. Il en est ainsi du leadership en Entreprise, ce n’est pas contre toi, mais contre le
manteau de leader que les èches de la critique sont lancées. C’est fait pour te créer du stress.

Soit sûr d’une chose ; le stress viendra de toute part sur ta route vers les SOMMETS. Laisse-moi donc
t’instruire sur les 4 types de stress :

1. Le stress lié au temps.

Il survient quand tu sembleras ne pas avoir su samment de temps pour accomplir une tâche ou pour te
rendre à une réunion. Je le ressens lorsque nous sommes menés et que la n du match approche. Pour
gérer ce stress, il faut toujours avoir une liste de tâche ou un plan d’action pour organiser votre travail.
Ensuite, il faut apprendre à prioriser en utilisant la matrice d’Eisenhower ci-après :

Important et Urgent C’est la priorité 1 À faire immédiatement. Évite de procrastiner.

Important, mais pas Urgent C’est la priorité 2, dégage du temps pour la faire avant que la tâche ne
devienne urgente
Pas Important, mais Urgent C’est la priorité 3 : Attention à ces tâches ! si tu le peux, refuse-les, sinon
délègue les à quelqu’un d’autre. Ce sont celles qui t’empêcheront de te focaliser sur tes objectifs.
Pas important et pas urgent. C’est la priorité 4. Il s’agit de pure distraction. Apprend à les éviter et à
dire “non”
N’oublie pas que tu peux mieux utiliser ton temps en suivant certains principes :

- Sois organisé

- Lève-toi un peu plus tôt que d’habitude

- Révise ton emploi du temps

- Utilise avec sagesse les heures où tu es le plus productif

- Gère les interruptions

- Arrête de faire plusieurs choses à la fois. Sois focalisé.

 ASCENSIONS

2. Le stress d’anticipation.

Il survient lorsque tu es anxieux pour un événement futur. Il peut s’agir d’un évènement précis ou
simplement d’une inquiétude sans que tu puisses vraiment dire pourquoi. Dans ma carrière de footballeur,
je l’ai expérimenté à l’approche d’un match important par exemple.

Comme il s’agit d’un évènement futur, tout va se passer dans ta tête. La science a prouvé que visualiser
un évènement a les mêmes e ets que de le vivre. Tous les grands leaders et notamment les sportifs
apprennent ce qu’on appelle la visualisation positive. Elle consiste à t’imaginer l’évènement avec un
déroulement positif. Avant une importante présentation, imagine que tout se passe bien et vois-toi en
train de faire ta présentation sans encombre. D’autres, ont recours à la méditation pour trouver le calme
intérieur.

Souvent le stress d’anticipation est lié à un manque de con ance en soi. Le remède est d’intensi er ta
préparation pour faire face à l’évènement futur. Par exemple, pour une interview d’embauche, prépare-toi
aux questions les plus di ciles.

En n, tout être humain sou re de ce qu’on appelle “la crainte d’échouer”. Cette peur peut te paralyser et
augmenter le stress d’anticipation. La plani cation est la meilleure façon de neutraliser cette crainte. Fais
des plans clairs et précis tout en ré échissant aux éventualités possibles. Cela réduira la zone
d’incertitudes et donc celle de ta peur.

3. Le stress lié à une situation hors de votre contrôle

Certaines situations de la vie seront hors de ton contrôle. Il peut s’agir d’un con it, d’une pandémie, d’un
licenciement ou le fait de faire une importante erreur en face de ton équipe. Chacun doit apprendre à
reconnaitre les signes d’un tel stress. C’est-à-dire qu’il faut te connaitre pour identi er la situation. D’une
façon générale dans l’environnement professionnel, les con its sont la source principale de ce type de
stress. Par conséquent, augmenter son aptitude en gestion de con it peut aider à mieux maitriser ce type
de stress. Un leader doit savoir gérer les con its tant dans les vestiaires que sur le terrain. J’ai dû
m’interposer entre des coéquipiers qui en sont venus aux mains dans les vestiaires.

Comme pour tout stress, tu peux aussi utiliser des techniques de relaxation physique pour maitriser les
e ets sur ta personne. L’une des techniques les plus utilisées est la respiration profonde. Cette respiration
est également appelée respiration diaphragmatique ou respiration ventrale qui a lieu lorsque, au lieu de
respirer avec vos côtes, vous respirez de manière que votre bas-ventre se gon e. Prendre une profonde
respiration et expirer, répétés l’exercice entre 5 et 10 fois.

4. Le stress des rencontres

Ce type de stress est lié à tes interactions avec les autres. Ce stress surgit quand tu dois interagir avec
certaines personnes ou certains groupes de personnes. Soit que tu ne les aimes pas, tu les trouves
di ciles ou encore imprévisibles. Le fait de rencontrer trop de personnes dans un court laps de temps ou
de rencontrer des personnes qui ont des di cultés peut engendrer ce stress. Il peut s’agir de client ou de
prospect. Je me souviens d’avoir toujours eu du stress quand je devais rencontrer la presse avant ou
après une rencontre.
 ASCENSIONS

La meilleure façon de gérer ce type de stress est de travailler sur ton aptitude à te connecter avec les
autres. Cette aptitude se maitrise par l’apprentissage de l’intelligence émotionnelle, notamment
l’empathie. Cette qualité te permet de voir les choses du point de vue de l’autre, d’avoir une meilleure
écoute et donc être mieux connecté.

On ne le répètera jamais assez, il faut connaitre ses limites et ne pas hésiter à te retirer pour te ressourcer
seul. Reste au contrôle de toi-même.

Poursuis ton chemin vers tes #SOMMETS et surtout ne prends rien personnellement. »

À ces mots, mes forces se ravivèrent et les médisances sonnaient désormais comme des conseils. J’avais
à présenter une pensée pour toutes ces personnes qui niaient leur stress de peur d’être vue comme
faible.

« Apprenez à reconnaitre et gérer votre stress e cacement. »

 ASCENSIONS

LE FLEUVE DE LA RESPONSABILITE
‘‘Suivez les trois R : - Respect de soi. - Le respect des autres. - La responsabilité de toutes vos actions.’’

Le Dalaï-lama

Comprendre la responsabilité
Assumer sa responsabilité
Être responsable c’est accepter d’être comptable des résultats de vos choix. Ce trait de caractère est un
atout pour tout professionnel qui veut faire avancer sa carrière. Tu ne pourras pas toujours te cacher
derrière les autres ni derrière les courriels.
 ASCENSIONS

Avec un petit groupe, nous débouchâmes sur la clairière « Du Minimum ». Elle était traversée par Le
euve de « Responsabilité ». Certains décidèrent de la contourner par la cascade des Courriels qui se
trouvait en amont. Je décidai pour ma part d’y aller à la nage.

L’eau était bouillante à des endroits, avec des rapides, mais elle était d’une transparence cristalline. Une
voix dans ma tête répétait en boucle « Impliquez-vous, exprimez-vous, apprenez de vos erreurs, mais
avancez ». C’était la voix de la rivière.

En amont, je pouvais voir des centaines de gens prisonniers des cascades d’e-mails et derrière moi des
milliers apeurés sur la berge de la « Sécurité », ils étaient assis sur les pierres « de la peur
professionnelle ». Pour la première fois, la boue de la crainte me quitta emportée par les eaux de la
responsabilité. Celui qui prend ses responsabilités se débarrasse de ses peurs.

Tu ne peux atteindre les Sommets si tu fuis tes responsabilités. Être responsable c’est accepter d’être
comptable des résultats de vos choix. Ce trait de caractère est un atout pour tout professionnel qui veut
faire avancer sa carrière. Tu ne pourras pas toujours te cacher derrière les autres ni derrière les courriels.

Pour bâtir ta capacité à être comptable, de tes décisions et de ceux de ton équipe, il faut :

- Explorer l’étendue précise de ton rôle et ta responsabilité. Il est impossible d’être vraiment responsable
si tu ne sais pas où commence et se termine ton rôle au sein de l’organisation. Au besoin, sollicite de ton
manager des clari cations, sur les limites de tes prérogatives, mais ne reste jamais pas dans le ou.

- Être honnête avec soi-même et avec les autres. N’ai pas peur de demander de l’aide quand c’est
nécessaire. L’honnêteté permet à tous de savoir comment se comporter et elle bâtit la con ance.

- Apprendre à t’excuser. Si les choses de passe pas comme tu l’espères, n’hésite pas à t’excuser, mais
surtout à expliquer comment tu vas t’y prendre pour corriger les choses ou minimiser leur impact. Ce n’est
pas de la faiblesse, c’est de la responsabilité. Toutefois, il faut faire attention aux contextes juridiques, car
dans certains pays s’excuser peut s’assimiler à une reconnaissance de culpabilité. Ainsi, demande conseil
à ton manager ou ton service juridique si tu dois le faire vis-à-vis d’une personne extérieure à ton
organisation.

- Éviter la procrastination, c’est-à-dire de di érer tes actions sans raison. C’est un signe de manque de
responsabilité personnel.
 ASCENSIONS

- Agir prudemment dans tes promesses de résultats. Il est tentant de faire miroiter des chi res ou des
délais ambitieux.

- Demeurer ouverts aux échanges avec les autres. Cela te permettra de t’améliorer en permanence.

Quand j’étais près de me détendre, je sentis une douleur au pied. C’était l’anguille du stress. Son venin
inocule le doute : n’aurais-je pas dû rester sur la berge ? Ou, comme les autres, me réfugier dans la vallée
de l’accusation des autres ? Je me sentais couler quand une main me saisit pour me tirer sur l’ilot du
repos temporaire. Je levais les yeux et je vis mes amis et ma famille. Comment étaient-ils tous arrivés là ?
En fait, ils m’avaient toujours accompagné et je n’en avais pas conscience, trop occupé à me débattre
avec la rivière. Je sou ai un peu.
 ASCENSIONS

LE CHAMP DES EMOTIONS

« L'émotion nous égare : c'est son principal mérite. »

Oscar Wilde

Comprendre les di érentes émotions

Maitriser l’intelligence émotionnelle
Tes émotions sont soit une puissante source de motivation ou de démotivation. Garde le regard sur la
pancarte de l’Intelligence émotionnelle pour devenir un leader naturel. Beaucoup de mes compagnons ne
purent pas sortir du champ des émotions.
 ASCENSIONS

Devant nous s’étendait le champ des « Émotions ». De belles eurs de toutes les couleurs. Nous avons
traversé toutes les émotions. Certains de nos compagnons se sont entremêlés et ont été écorchés vifs
avec les épines des Roses de « la Colère ». Ils ne pouvaient plus avancer, ils en voulaient à leurs
managers ou collègues. D’autres se sont mis à pleurer quand nous avons atteint les anémones de la «
tristesse » ; ils avaient subi trop de frustrations. Il y a eu une satisfaction intense quand nous avons
dépassé les tournesols de « La joie » ; mais ce fut de courte durée. J’ai eu du mal quand nous avons dû
franchir les Tulipes de la « Peur ».

Dans ce champ, j’ai appris qu’il existe deux types d’émotions : les émotions de base et les secondaires.
Les principaux théoriciens en la matière s’accordent sur la catégorie des émotions de bases suivantes : la
peur, la joie, le dégoût, la surprise, la colère et la tristesse. Robert Plutchik, un psychologue expert en la
matière, y rajoute la Con ance et l’anticipation.

Les émotions secondaires sont formées du croisement de deux émotions. L’amour est le résultat de la joie
et de la con ance. Comprendre les combinaisons des émotions permet de les créer.

Le psychologue Robert Plutchick a créé la eur d’émotions qui permet de les comparer et les connaitre.
Chaque émotion à une intensité. J’ai par exemple vu les eurs de l’appréhension, qui en maturant se sont
transformés en Fleur de la Peur pour nir par produire les pétales de la ‘’Terreur’’.

La couronne de la résilience

Je remarquai une dame à côté de moi qui avançait avec aisance. Elle portait autour de sa tête une
couronne de eurs sur laquelle je pouvais lire ‘’Résilience’’. La Résilience est la capacité à faire face à des
chocs psychologiques et émotionnels pour pouvoir continuer à avancer.

Cette couronne est faite de 3 pétales : ‘’les Dé s’’, ce pétale lui permet de considérer les situations
di ciles comme des dé s mais pas comme des occasions d’être paralysé. Elle ne se considère jamais
comme une victime des évènements mais comme une actrice de leur transformation. Le deuxième pétale
est appelé ‘’Engagement’’. Elle est très claire sur ses objectifs et sur la raison qui la motive à faire ce
voyage vers les Sommets. Le dernier pétale porte le nom de ‘’contrôle personnel’. Cette dame sait faire la
distinction entre ce qu’elle peut contrôler et ce qu’elle ne peut pas contrôler. Elle n’investit pas ses
émotions et son énergie sur les situations qu’elle ne peut pas contrôler. Elle reste toujours positive.

D’autres aussi portaient la même couronne et ils avançaient avec plus d’aisance au travers du champ des
émotions. Je me confectionnai une couronne identique.

A contrario, il y a certains qui avaient la couronne de l’apitoiement et de la victimisation. Ce diadème était

très lourd et les empêchait même de pouvoir lever la tête. Ils ne voient que le bout de leur nez et leurs
pieds. Beaucoup tombèrent dans le ravin de la perte de con ance qui bordait ce champ. J’ai retenu la
leçon qu’il ne faut pas se victimiser ou s’apitoyer sur son sort lorsqu’on est sur la route des Sommets. Il
faut être résilient. Seule la résilience permet de créer la persévérance qui est un attribut essentiel pour
celui qui veut réussir son ascension vers n’importe lequel des Sommets. Cette résilience permet
d’apprendre de vos erreurs tout en avançant.
 ASCENSIONS

La pancarte de l’intelligence émotionnelle

Je résolus de ne pas quitter cette dame des yeux et de l’imiter dans sa démarche. C’est alors que je
constate qu’elle a dans sa main des bouquets de eurs d’émotions. Elle rassemblait plusieurs émotions et
en faisait un bouquet, ce qui les rendait plus harmonieux. Car une émotion seule peut détruire, mais celui
qui sait analyser toutes ces émotions les unes par rapport aux autres se préserve. Par exemple, si un de
vos compagnons te mets en colère aujourd’hui, souviens toi de la joie que celui-ci t’auras peut-être
procurée hier. En rapprochant les deux émotions, tu pourras mieux contrôler les e ets de ta colère.

Son regard était xé au loin sur la pancarte de « L’intelligence émotionnelle qui indiquait le chemin à
suivre pour sortir du champ des émotions. Cette pancarte indiquait 5 lieux par lesquels il fallait passer au
risque de se perdre dans le champ des émotions.

Le carrefour de la conscience de soi

En suivant la pancarte, nous arrivons au premier lieu dénommé ‘’Conscience de soi’’. En ce lieu chacun est
entouré de ses propres eurs des émotions et pour pouvoir quitter cet endroit, il faut connaitre chacune
de tes émotions. Tu dois avoir conscience des émotions et sentiments qui te traversent, mais surtout
savoir pourquoi tu ressens telle émotion et pas une autre. Ensuite, grâce à la connaissance des eurs des
émotions tu sauras reconnaitre quand une émotion en cache une autre. En n, comprendre que nos
émotions ne sont que notre interprétation des évènements, il ne s’agit pas de fait universel. Une situation
pour susciter de la colère chez l’un et laisser un autre totalement impassible ou même susciter de la joie.
Sur la route des Sommets, connaitre vos émotions, leur origine et leur déclencheur est crucial. Cela m’a
pris du temps pour faire cette introspection puis nous avons avancé vers le deuxième lieu obligatoire : le
contrôle de soi.

Le carrefour du contrôle de soi

Ce lieu est appelé Contrôle de soi, car il faut y apprendre à contrôler tes émotions et à les diriger pour te
motiver dans la bonne direction. Certains étaient conscients de leur émotion, mais ils semblaient
incapables de les contrôler. J’en faisais partie.

La dame que je suivais posa le regard sur moi et me t signe de respirer tout doucement. Ce simple
exercice me permit de di user le caractère d’urgence des émotions que je ressentais. Si tu sais te donner
le temps d’une respiration ou de plusieurs respirations profondes lorsque tu ressens une vive émotion, tu
seras capable de la maitriser. Tu es maitre de tes émotions et non pas l’inverse. Reprends le contrôle de
tes émotions aussi douleurs qu’elles puissent être et fais-en des serviteurs de de ta cause.
 ASCENSIONS

En e et, la seconde aptitude qu’on apprend au carrefour du self-control, c’est d’utiliser nos émotions pour
s’auto-motiver. Si tu ressens de la colère, au lieu de taper sur les autres, utilise-la plutôt pour changer les
choses pour ne plus que tu revives une situation similaire. Tu apprends à penser avant d’agir et tu deviens
capable de dire ‘’non’’.

Le carrefour de la motivation

La troisième intersection est le carrefour de la ‘’Motivation’’. Toutes les émotions sont une source de
motivation pour l’action et c’est à toi de choisir quelle sera l’action. À ce niveau tu apprends à di érer les
gains immédiats pour viser les gains à plus long terme. Tu deviens très productif, aime relever les dé s et
tu obtiens des résultats élevés. Tu es ton votre propre motivateur grâce aux émotions que tu choisiras de
générer.

Le village de l’empathie

Ce chemin nous mène au village de l’empathie. Les habitants de ce village savent reconnaitre les
émotions que ressentent leur interlocuteur y compris celles qui sont cachés. Dans ce lieu nous avons
appris à écouter pas uniquement à t’entendre. Nous avons appris aussi à ne pas juger l’autre ni à nous
arrêter sur les stéréotypes, mais à voir les choses de son point de vue pour pouvoir mieux interagir avec
lui. Ces gens nous ont appris à vivre avec une ouverture d’esprit qui permet à l’autre d’être lui-même. C’est
de ce village que viennent les grands leaders.

Le carrefour de la Compétence sociale

En ce lieu, tu apprends à être accessible et à établir des connexions avec les autres. Tu deviens agréable
à côtoyer. Tu apprends à avoir l’esprit d’équipe ; tu ne penses plus qu’à toi seul, mais au béné ce mutuel
et à celui du groupe dans son ensemble. Tu aides d’autres à se développer et à réussir. La
communication est une aptitude que tu découvres à ce croisement ainsi que la gestion des con its.

C’était le dernier carrefour de l’intelligence émotionnelle. Je regardais derrière moi et je compris que sans
le leadership de cette dame je n’aurai jamais trouvé le chemin pour continuer mon ascension.

Tes émotions sont soit une puissante source de motivation ou de démotivation. Garde le regard sur la
pancarte de l’Intelligence émotionnelle pour devenir un leader naturel. Beaucoup de mes compagnons ne
purent pas sortir du champ des émotions.

Nous qui avions pu nous en extirper, étions à présent face aux marécages de « la Connaissance ».
 ASCENSIONS

LES MARÉCAGES DE LA CONNAISSANCE

« Le peuple perit faute de connaissance. » Osée

Etat de vos connaissances

Apprentissage continu
Nul ne peut régler les problèmes d’aujourd’hui uniquement avec les connaissances d’hier. Évite de rester
dans la boue des « anciens diplômes », mais accroche-toi plutôt aux branches de « l’apprentissage
continu » pour pouvoir avancer.
 ASCENSIONS

Les marécages de « la Connaissance » coupaient notre chemin. Nous nous y aventurâmes, car c’était la
seule voie pour avancer.

C’était un endroit remplit par la boue des « anciens diplômes » des connaissances dépassée, par endroit,
nous avions de l’eau de « l’information », le tout recouvert par la végétation « de l’apprentissage continu ».

Certains n’arrivaient pas à se sortir de la boue « des anciennes connaissances. Ils s’enfonçaient accrochés
aux bois morts des connaissances dépassées. J’ai vu un Marketeur essayer de faire du marketing en
ignorant l’impact du digital. De temps en temps, l’eau de « l’information » les nettoyait un peu, ils
apprenaient vite fait quelques nouvelles astuces, mais ce n’était pas su sant pour qu’ils avancent comme
il le fallait. Il ne faut pas confondre « Information » et « connaissance ». L’information est disponible en
abondance comme jamais dans l’histoire de l’humanité, mais la connaissance c’est être capable de
traduire cette information en savoir qui va e ectivement vous guider.

J’étais dans mon élément car depuis longtemps j’avais compris qu’il faut s’accrocher aux branches de «
l’apprentissage continu » pour se déplacer aisément dans le marécage de la connaissance. Il faut
continuer à apprendre pour ne pas être dépassé. Par exemple, il faut vous intéresser aux di érents
métiers qui sont dans ton organisation. Prendre du temps pour demander aux experts de t’expliquer leurs
rôles, c’est comme faire un MBA gratuitement. Dans ton domaine, ne t’arrête pas à ce que tu as appris à
l’école, il faut se mettre constamment à jour des nouveaux développements. Les conférences et
webinaires sont de très bonnes sources de mise-a-jour, souvent gratuite.

Les grandes sources d’apprentissage que de nombreux professionnels négligent sont les procédures
internes. Si tu lis une procédure par jour, tu niras par connaitre très bien ton organisation, voir même ton
industrie. En e et, les procédures sont la réponse à des situations qui se sont déjà produites, donc en les
lisant tu absorbes toute la connaissance que ton organisation a stocké depuis des dizaines voire des
centaines d’années. Et ne te limites pas aux seules procédures de ton département, sois curieux. Celui qui
maitrise les procédures prend le contrôle de son environnement professionnel. À côté de cet
apprentissage interne, pour certains, il faut accepter de retourner à l’école pour vous mettre à jour.

Il faut aussi utiliser les lianes « des softs skills » ou compétences transversales pour pouvoir se sortir de
ces marécages. Si tu ne sais pas quoi apprendre, apprends une nouvelle langue chaque année par
exemple.

Nul ne peut régler les problèmes d’aujourd’hui uniquement avec les connaissances d’hier. Évite de rester
dans la boue des « anciens diplômes », mais accroche-toi plutôt aux branches de « l’apprentissage
continu » pour pouvoir avancer.

Juste à côté du marécage de la connaissance, il y a la piste des « spécialistes ».

 ASCENSIONS

Ce sentier est bordé des arbres de « La passion » et de la broussaille des « geeks ». Il descend jusqu’au
sombre tunnel de « l’obsession ». Il faut avoir un domaine dans lequel tu es spécialiste. Selon les
Sommets que tu vises, choisis de te spécialiser dans un domaine pour lequel tu seras reconnu
mondialement. Même si tu aspires à des postes de management général, sois expert dans au moins un
domaine précis. Le monde manque d’expert dans tellement de domaines qu’il y a de la place pour
accélérer ta carrière. Mais devenir expert, ne veux pas seulement dire aller prendre des cours dans ce
domaine, mais s’y investir totalement.

La piste des « Spécialistes » n’était pas le seul chemin, mais c’était un raccourci pour les plus hauts
sommets. Pendant que je m’y tenais, Elliot s’enfonça dans ce sentier. Programmeur depuis l’âge de 6 ans,
il remporte des prix en mathématiques, astronomie, et physique. À 18 ans, il a déjà la « réputation de
prodige ». C’est donc sans surprise qu’il atteindra son premier SOMMET à 22 ans. Aujourd’hui, les gens
l’admirent, mais peu savent réellement par quoi il a dû passer. L’âge ne compte pas. Ce qui importe c’est
ton obsession et le Temps investit dans ce que tu veux réaliser.

Oserais-je m’y aventurer ? Pendant que je m’interrogeais, mes compagnons décidèrent de faire le détour
par la route de la « persévérance ». C’était une route plus longue et sur laquelle de nombreux succès
avaient aussi lieu.

Il existe donc bien des raccourcis vers Les SOMMETS, mais ils exigent plus de sacri ces, de nuits
blanches et de passion. Es-tu prêt(e)s à cela ?

J’ai appris que la société d’Elliot s’appelait désormais META.

 ASCENSIONS

LA ROUTINE
« C’est terrible de se laisser prendre dans sa routine, on s’enlise, on se sent en sécurité. Et puis, tout à coup,
on s’éveille, et il n’y a plus rien… »

Yves Thériault

• La Zone de confort

• Méthode pour sortir de sa zone de confort

Cette vision resonnait dans mon esprit comme un conseil » ne vous arrêtez pas sur le rocher de la Routine
au risque d’être emporté par la pluie et le brouillard du changement ». Il faut changer avant que le
changement ne vous fasse être échangé par quelqu’un de plus compétent et de plus à jour.
 ASCENSIONS

Notre petit groupe avançait joyeusement. Nous avions traversé tellement de di cultés que nous croyions
avoir tout vu. C’est alors que nous aperçûmes le rocher « de la routine ». Il paraissait large et stable.
Certains décidèrent de s’y installer. J’avais beau essayer de les en dissuader, mais rien n’y t. La routine
est un environnement qui vous o re une sorte de stabilité, tout y est prévisible. Vous faites la même chose
année après année. Au début, la routine aide à vous faire gagner en e cacité, car elle vous rend de plus
en plus compétent dans la tâche. Mais à terme, elle devient une zone de confort qui vous empêche
d’avancer vers d’autres dé s.

Pour ne pas vous endormir sur le rocher de la routine, vous devez vous comporter de la manière suivante :

1. Sortir de sa zone de confort. Il s’agit d’une zone dans laquelle tu es à l’aise, ou tu opères sans stress
particulier. Tu arrives à avoir des résultats acceptables, mais tu n’y apprends plus rien de nouveau. Pour
sortir de cette zone de confort, commence par faire l’inventaire de toutes les tâches routinières et aussi
les tâches que tu pourrais faire, mais que tu négliges de faire car elles sont hors de ta zone de confort.
Par exemple, de nombreuses personnes savent qu’elles doivent faire du networking pour avancer leur
carrière, mais elle s’y refuse, car cela sort de leur zone de confort. 2. Fixe-toi des objectifs SMART. Des
objectifs qui te forcerons à aller chercher toujours plus loin au-delà de ta routine et de ta zone de confort.
N’oublie pas de te xer des objectifs de carrière et de les réviser constamment. La motivation se trouve
dans les buts que tu te xes ; plus ils sont élevés plus ils t’obligent à sortir de ta zone de confort.

3. Re-imagine ta routine. Pose-toi la question, comment puis-je faire di éremment les taches routinières
pour les améliorer. Quel niveau de di culté puis-je rajouter pour me garder motiver à avancer et aller
chercher un peu plus loin ? Par exemple, fais la revue des tâches sur lesquelles tu procrastines souvent.
Prendre la décision de vaincre la procrastination peut avoir un e et positif pour te faire sortir de ta zone
de confort.

Pour ma part, je décide de continuer avec le reste du groupe. Nous avions à peine avancé qu’il se mit à
tomber la ne pluie « du changement ». Suivi du brouillard de « L’évolution technologique ». Voici les deux
grands dangers qui guettent ceux qui restent sur le Rocher de la routine. Les changements sont
inévitables et sont l’essence des organisations. Et une organisation ne peut pas changer avec des
employés qui sont xés dans la routine. Ce changement est accéléré par le changement technologique.
Selon les prévisions, 90 % des jobs qui existent aujourd’hui seront dépassés dans 5 ans et 90 % des
nouveaux métiers ne seraient pas encore créés. S’il était possible de faire carrière sur la routine, il y a peu,
c’est désormais suicidaire.

Je me retournai et la vision était apocalyptique. Le rocher de la Routine était devenu glissant. Ceux qui s’y
étaient installés n’arrivaient plus à s’y tenir ni même à voir, car ils en étaient empêchés par l’épais
brouillard de « l’évolution technologique ». Ils tombaient si facilement dans le ravin du « licenciement
collectif ». D’autres s’accrochaient aux branches « de la rancœur professionnelle ». La routine tue la
carrière professionnelle et arrête ton ascension vers les SOMMETS. La routine te fait oublier ton objectif
de carrière.
 ASCENSIONS

Cette vision resonnait dans mon esprit comme un conseil » ne vous arrêtez pas sur le rocher de la Routine
au risque d’être emporté par la pluie et le brouillard du changement ». Il faut changer avant que le
changement ne vous fasse être échangé par quelqu’un de plus compétent et de plus à jour.

La routine est votre pire ennemie, souvenez-vous-en !

Nous continuons, attristés, mais décidés à ne pas oublier cette leçon !

 ASCENSIONS

LES PIERRES DE LA REMISE EN CAUSE

‘’L'égal à lui-même est libre de penser sa propre remise en cause, sa propre remise en question.’’

Claudemay

• Introspection

• Maitrise du Locus intérieur

« Nul ne peut atteindre ses sommets s’il n’a pas le courage de s’asseoir sur sa pierre de la “remise en
cause” et d’expérimenter la tristesse de la prise de conscience. » Il s’agit d’un exercice di cile, mais
nécessaire
 ASCENSIONS

Je m’assis sur la pierre de la « Remise en cause » et mes pensées commençaient à être troublées. Je
m’entendais me parler à moi-même : « Ce que tu dis ne compte pas, c’est ce que tu fais qui inspirera. » «
Qu’as-tu vraiment fait jusqu’à présent ? » « Regarde toutes les opportunités que tu as laissé ler par
négligence ».

Tous ces mots résonnaient encore en moi quand je me levai de cette pierre de la « Remise en cause ».
Mes compagnons me xaient du regard. Je ne m’étais pas rendu compte que j’étais devenu triste pour
toutes les fois où je n’avais pas montré l’exemple, dit un encouragement mérité ou encore choisi mes mots
avec soin. Notre guide me murmura « nul ne peut atteindre ses sommets s’il n’a pas le courage de
s’asseoir sur sa pierre de la “remise en cause” et d’expérimenter la tristesse de la prise de conscience. » Il
s’agit d’un exercice di cile, mais nécessaire.

Pour le réussir, il faut suivre 5 étapes clés :

- Accepter que tu as joué un rôle dans les évènements qui te sont arrivés. Cela permet de passer en
mode action. Les psychologues désignent cela par le Locus intérieur. Contrairement à ceux qui ont
tendance à tout imputer à des causes extérieures (le locus extérieur). Mets-toi dans la posture du locus
intérieur et du point de vue de ton in uence sur les évènements.

- Apprendre à contrôler tes émotions indésirables telles que le stress ou l’anxiété car la remise en cause
peut générer ce type d’émotion.

- Évaluer ton estimation de tes propres capacités. Penses-tu être très capable ou pas assez ? Lors de la
remise en cause, analyser également ton mode de penser par rapport à ton e cacité est crucial.

- Adopter un état d’esprit de croissance au lieu d’un esprit de stagnation.

- Augmenter son estime de soi. En e et, la remise en cause ne vise pas à anéantir ton estime de soi, mais
au contraire à te valoriser. Seules les personnes courageuses se remettent en cause.

- Pro ter pour faire un bilan de compétence. Dé nis ce que tu sais faire et ce sur quoi tu pourrais
t’améliorer. Tu pourras te le faire en sollicitant les services des cabinets spécialisés.

Ces conseils m’aidèrent à pro ter de cette pause sur la pierre de la remise en cause. Je ne m’apitoyais
plus sur mon sort, mais je comprenais que c’était un moment de bilan à faire avec un esprit
d’amélioration. La remise en cause est devenue un exercice si rare de nos jours, car il est confondu avec
l’évaluation de n d’année. Lors de l’évaluation de n d’année, chacun y va dans l’esprit de défendre son
bilan plutôt que travailler sa remise en cause.

Nous reprîmes notre chemin, résolus à devenir un compagnon inspirant !

 ASCENSIONS

Asseyez-vous de temps en temps sur la pierre de la Remise en cause et devenez inspirant !

LA FORET DES INCERTITUDES

« Sans l’incertitude, l’aventure n’existerait pas. »

Alain Séjourné

• Les di érents types d’incertitude

• Décision dans l’incertitude

Celui qui veut aller vers les Sommets doit apprendre à reconnaitre et s’orienter dans ces 4 parties de la
forêt des incertitudes.
 ASCENSIONS

La pluie du changement continuait de tomber et rendait le chemin glissant, mais heureusement que
j’avais emporté avec moi mon imperméable de l’Adaptation et mes bottes de l’Engagement. Nous
traversâmes la forêt de « l’incertitude ». Un endroit sombre où l’on entendait des cris intimidants dans une
sorte de brouhaha. J’en avais entendu parler et je savais qu’il fallait bien ouvrir les yeux et les oreilles et
xer son regard sur ce qui t’entoure. Ceux qui négligent d’être attentifs se prenaient les pieds dans les
lianes de l’ine cacité et restent pour toujours dans cet endroit.

La forêt des incertitudes avait quatre types de végétation.

Les herbes de la « variation »

La variation est un léger changement dans les conditions que tu avais prévu Ce changement est sans
grand impact sur la suite de ta marche vers les Sommets. Tu n’as pas à prévoir toutes les variations
possibles, mais fais attention à ne pas en avoir trop. Car ce sont les petits couts accumulés qui peuvent
désorganiser un budget.

La meilleure façon de faire face aux variations c’est de prévoir dans votre budget une réserve pour les
couvrir. Si l’incertitude concerne les délais de réalisation d’une action, il faut, par exemple, dé nir à quel
moment il est important de prendre une mesure corrective. Garde un œil sur les variations, car si elles
s’accumulent, tu pourrais te retrouver loin de ta trajectoire sans t’en rendre compte.

La broussaille des « Incertitudes prévisibles »

Certaines situations sont parfaitement identi ées et isolées comme un facteur d’incertitudes. Tu sais les
estimer et évaluer leur impact sur ton projet.

Ce type d’incertitude doit faire l’objet d’un plan de gestion pour anticiper sa survenance éventuelle. Une
analyse de risque sérieuse est nécessaire en te posant deux questions fondamentales : quelles sont les
chances que l’évènement se produise ? Et quel est l’impact que sa survenance pourrait avoir sur mon
projet ?

S’il y a plusieurs incertitudes prévisibles, vous allez les classer en utilisant ces deux critères que sont les
chances de survenance et la sévérité de l’impact en cas de survenance. Vous ne pouvez pas juste les
ignorer ou les traiter de façon non spéci que comme dans le cas de simples variations possibles.

Ce classement te permet de créer ce qu’on appelle ta carte des risques.

Les mangroves des Incertitudes imprévisibles

Certaines incertitudes ne peuvent être prévues. Il s’agit de « l’incertitude imprévisible. » Une situation que
personne dans l’équipe ne pouvait prévoir.
 ASCENSIONS

Si elles surgissent, traite-les comme un problème à résoudre. Dans ces cas, la communication avec tes
di érents interlocuteurs est essentielle. Il te faudra expliquer pourquoi ce type de problème est arrivé et
de cela va dépendre de la con ance que tes interlocuteurs te portent pour accepter tes explications. Tu
gagneras à bâtir une relation de con ance dès le départ avant même que ce genre imprévu se produise.

La pénombre du Chaos

En n vient « la pénombre du Chaos ». Tout est remis en cause, y compris les fondamentaux de ton projet.
Il peut s’agir d’un changement radical de l’environnement du business. Un évènement d’une telle ampleur
qu’on ne pouvait le prévoir et dont la survenance remet tout en cause.

Pour vous guider dans la pénombre du Chaos, tu dois appliquer un management agile. C’est-à-dire
pouvoir t’adapter à des situations imprévues. Dans cette circonstance, il faut être capable de générer de
nouvelles idées pour survivre. Aussi être prêt à reprendre de zéro.

Celui qui veut aller vers les Sommets doit apprendre à reconnaitre et s’orienter dans ces 4 parties de la
forêt des incertitudes.
 ASCENSIONS

LE FROID
“Trop de culture épuise un champ fertile.”

Cardinal de Bernis

• Reconnaitre les signes de l'épuisement professionnel

• Savoir gérer le syndrome d'épuisement professionnel

N’ayez pas honte d’accepter de l’aide lorsque vous traversez des temps di ciles émotionnellement et
mentalement.
 ASCENSIONS

À la sortie de cette forêt des incertitudes, nous avions perdu quelques-uns de nos compagnons. Je me
sentais être un survivant quand soudain je commençai à ressentir un froid intérieur. J’avais du mal à
marcher et je m’écartais peu à peu du groupe. J’avais perdu l’envie de continuer. Je ne comprenais pas ce
qu’il m’arrivait. Notre guide s’approcha de moi, m’examina et demanda prestement qu’on m’installe sur le
brancard du « Repos ».

J’étais victime du froid du « Burn Out ». J’avais tout prévu, sauf ce froid intérieur. Ce sentiment que toute
amme s’éteint en soi, d’être inutile, de ne pas être authentique. Une envie de ne plus avancer vers mes
SOMMETS. J’avais tout prévu mais mon cerveau s’arrêterait.

J’avais négligé de me reposer. Je voulais atteindre les Sommets le plus vite possible en oubliant que mon
corps et mon esprit sont des instruments qui ont leurs limites. Quel que soit le métier que l’on fait, le
repos est crucial pour avoir de l’énergie et éviter l’épuisement mental. Beaucoup auraient pu arriver aux
Sommets, mais ils ne se sont pas su samment bien reposés entre chaque bataille.

Tes vacances sont précieuses. Prends-les entièrement et ne te laisse pas distraire. Si malgré tout tu te
sens submergé alors recherche de l’aide auprès de tes supérieurs ou de spécialistes. N’aie pas peur de
paraitre faible ou de ne pas pouvoir suivre le rythme. Aucune ascension ne mérite que tu te rendes
malade ou pire que tu mettes ta vie en danger.

Si tu guides un groupe, observe bien tes équipes et ne les pousse pas au-delà de leurs limites
psychologiques ou physiques au point de mettre en danger leur santé. Il faut apprendre à reconnaitre les
signes d’une fatigue mentale :

- une soudaine attitude négative et irritable au travail, envers les collègues ou les clients.

- Redouter d’aller au travail ou vouloir le quitter une fois sur place.

- Avoir très peu d’énergie et d’intérêt pour le travail.

- Avoir un sentiment de vide intérieur.

- Avoir des insomnies.

- Être victime d’absentéisme.

- Avoir des symptômes physiques tels que des maux de tête, les petits problèmes de santé récurrents ou
encore des douleurs dorsales.
 ASCENSIONS

- Avoir l’impression que le travail n’a pas de sens ou qu’il ne fait pas de di érence.

- S’éloignez émotionnellement des autres.

- Avoir l’impression que son travail et sa contribution ne sont pas reconnus.

- Blâmer les autres pour tes erreurs.

- Envisager de quitter ton emploi ou de changer de rôle.

Observe-toi ainsi que tes collègues pour déceler les premiers signes du burn-out et prendre des actions
de soutien très tôt.

Je fus bien heureux d’avoir des compagnons capables de me porter. Moi qui d’habitude menais le groupe,
aujourd’hui j’étais porté comme un impotent. Comme s’il lisait dans mes pensées, mon guide me dit « Tu
sais j’ai été moi aussi atteint par le froid du Burn-out et j’ai aussi été porté par d’autres. Il ne faut pas en
avoir honte. »

Mes paupières se fermèrent et je glissai tout doucement dans un sommeil réparateur sur le brancard du
Repos.

N’ayez pas honte d’accepter de l’aide lorsque vous traversez des temps di ciles émotionnellement et
mentalement.
 ASCENSIONS

LE CARREFOUR DES HYPOCRITES

‘’L'hypocrite mange avec les loups, aboie avec les chiens et se lamente avec le berger.’’

Marcos Feirech

• Le langage corporel

• Le discernement

Notre guide nous avait mis en garde contre ceux qui vous sourient pendant qu’ils plani ent votre perte.
Savoir décrypter les micro-expressions et le langage corporel est important dans votre marche vers les
sommets. Cela permet d’éviter de tomber dans les pièges des Hypocrites qui sont toujours plus proches
qu’on ne le croit et, d’accroitre la maitrise de votre propre communication non verbale.
 ASCENSIONS

Nous arrivons à un carrefour. Quel chemin emprunter ? La seule instruction reçue de notre guide était de
suivre le 17. À cette intersection se trouvaient deux personnes totalement analogues, on aurait dit des
clones tant elles se ressemblaient. Chacune pourtant nous suggérait un chemin di érent.

Nous étions dans l’indécision sauf un de nos compagnons qui semblait serein et sûr du chemin à suivre.
Nous l’interrogeâmes sur sa certitude et il dit : « Il faut activer simultanément 17 muscles du visage pour
esquisser un sourire authentique. Et certains de ces muscles sont involontaires, notamment ceux qui
plissent les yeux. Observez bien le clone de gauche, il sourit, mais ses yeux ne se plissent pas
contrairement à celui de droite. Le premier a un sourire forcé tandis que le second a un sourire de
Duchenne, authentique ! » En les observant à nouveau, ce qu’il décrivait devenait évident. Nous
empruntâmes donc le chemin de droite. Je me retournai pour jeter un dernier coup d’œil et il était écrit «
Hypocrite » dans le dos de l’autre clone.

Ta survie va dépendre de ta capacité à lire les micro-expressions, mais également le langage corporel.
Les recherches montrent que plus de 80 % de notre communication est non verbale et se traduit dans
nos mimiques ou nos postures. Les situations communes à pouvoir identi er rapidement.

Par exemple, lorsque ton interlocuteur est en désaccord avec toi, il pourrait, sans l’exprimer verbalement,
avoir l’une des postures suivantes :

- Bras croisés devant le corps.

- Expressions faciales minimales ou tendues.

- Le corps se détourne de toi.

- Les yeux baissés et/ou le contact visuel est limité voir évité.

Une autre situation classique c’est lorsque ton audience perd son engagement, les comportements
suivants sont généralement constatés :

- Posture assise, mais en retrait,

- la tête baissée.

- Regard xé sur quelque chose d’autre, ou dans le vide.

- Frétille, tripote des vêtements, ou un stylo ou le téléphone portable.

- Écrire ou gribouiller.
 ASCENSIONS

Au-delà, tu dois apprendre aussi à gérer tes propres micro-expressions et ton langage corporel.
Autrement, tu pourrais envoyer des messages contradictoires sans faire exprès. Ceci est très important
pour bâtir la con ance dans des situations de communication qui impliquent un contact visuel.

D’une façon générale, adopte les postures suivantes :

- posture ouverte, assis ou debout, mais détendue

- Contacts visuels avec ton audience ou ton interlocuteur

- Montre-toi intéressé

- Garde la tête droite

Bien entendu, ces conseils ne sont pas universels et certaines attitudes sont liées à l’environnement
culturel. Dans certaines parties du monde, par exemple, regarder dans les yeux est considéré comme un
manque de respect. Assure-toi de tenir compte de l’environnement culturel pour interpréter ou adopter
certaines postures.

Il faut retenir que le langage corporel est crucial et tu dois en être conscient.

Notre guide nous avait mis en garde contre ceux qui vous sourient pendant qu’ils plani ent votre perte.
Savoir décrypter les micro-expressions et le langage corporel est important dans votre marche vers les
sommets. Cela permet d’éviter de tomber dans les pièges des Hypocrites qui sont toujours plus proches
qu’on ne le croit et, d’accroitre la maitrise de votre propre communication non verbale.

Nous avions échappé belle, mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir une pensée pour tous ceux qui avaient
suivi le conseil de « Hypocrite ».
 ASCENSIONS

LA TRAVERSEE DE LA RIVIERE DU TUMULTE

« La clé de tout est la patience. On obtient la poule en faisant éclore l'œuf, pas en le cassant. »

Arnold Glasow, humoriste américain.

Les di érents types de patience

La patience professionnelle
Dans ta marche vers les sommets, il viendra des moments où tu n’auras d’autres options que de t’asseoir
sur les bords de la rivière du « tumulte » et d’attendre que les choses se calment. Savoir accepter d’être
impuissant face à certaines situations, faire pro l bas et laisser le temps faire son œuvre.
 ASCENSIONS

Nous voici sur les rives de la rivière du « tumulte ». Il n’y a ni barques ni ponts pour la traverser. Notre
chemin semble être sans issue. Serait-ce la n de notre marche vers les sommets ?

Il y a une pancarte qui met en garde contre le risque de noyade. Je note cependant une petite inscription
au bas de celle-ci « Le mont Saint-Michel ». Subitement tout s’éclaire et je demande à mes compagnons
de décharger leur paquetage et d’attendre. Certains refusèrent cette solution et décidèrent d’y aller à la
nage, mais les courants étaient trop forts. Ils furent obligés de rebrousser chemin, entièrement trempés.

La patience est une vertu professionnelle trop souvent négligée. Elle est l’aptitude d’un individu à se
maitriser face à une attente, à rester calme dans une situation de tension ou face à des di cultés, ou
encore la qualité de persévérance. La psychologue Sarah Schnitker, a déterminé trois types de patiences
: la patience interpersonnelle, la patience face aux di cultés de la vie et la patience face aux petits
tracas du quotidien.

La patiente interpersonnelle.

Il s’agit de la patience envers les autres. Ta capacité à supporter les personnes dont les actions ou les
attentes sont frustrantes. Il peut s’agir d’un collègue avec des habitudes inappropriées, d’un nouveau sta
qui rejoint l’équipe. C’est un atout que de faire preuve de patience, car dans ce type de situation perdre
son calme n’améliorera pas la situation. Pour augmenter son niveau de patience, il te faut appliquer les
règles de l’intelligence émotionnelle, notamment l’empathie.

La patience face aux di cultés de la vie

Il arrive des situations di ciles dans la vie sur lesquelles tu as peu ou pas d’emprise. Il peut s’agir d’une
condition médicale, d’un procès ou encore d’un travail di cile dont les résultats exigent un long
engagement. Dans ces situations, tu as besoin de rester focalisé sur ton objectif à long terme. Ta
stratégie professionnelle requiert ce type de patience.

La patience face aux petits tracas du quotidien

Nos journées ne sont pas de longs euves tranquilles. Il a de petits tracas comme un programme qui
prend du temps pour s’installer ou encore les embouteillages. Ta capacité à exercer de la patience face
à ces choses triviales est un excellent révélateur de ta maitrise de soi.

Nous vivons dans un monde ou l’impatience est devenue une véritable maladie. Chacun s’attend à tout
avoir de façon instantanée. Apprendre à reconnaitre les signes de l’impatience permet de pouvoir la
circonscrire et d’éviter les dommages. L’impatience professionnelle a conduit beaucoup à prendre, sur un
coup de tête, des décisions de changement de carrière qui ne leurs ont pas réussi. Le professionnel sait
être patient pour pouvoir voir le fruit de ses investissements sur le long terme.
 ASCENSIONS

Après quelques heures d’attente, la marée baissa comme aux alentours du Mont Saint-Michel pour laisser
apparaître un chemin sec et nous permettre de traverser à pied.

Dans ta marche vers les sommets, il viendra des moments où tu n’auras d’autres options que de t’asseoir
sur les bords de la rivière du tumulte et d’attendre que les choses se calment. Savoir accepter d’être
impuissant face à certaines situations, faire pro l bas et laisser le temps faire son œuvre.
 ASCENSIONS

LE DETOUR DE LA PERSEVERANCE
‘’La vie n'est facile pour aucun de nous. Mais quoi, il faut avoir de la persévérance, et surtout de la

con ance en soi. Il faut croire que l'on est doué pour quelque chose, et que, cette chose, il faut l'atteindre

coûte que coûte.’’ Marie-Curie

• Comprendre la persévérance

• Appliquer la persévérance

Quand les situations se compliquent, n’hésitez pas à recourir à l’humilité. C’est ce dont vous aurez besoin
sur le chemin de la persévérance.
 ASCENSIONS

Quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer avec humilité et qu’importe que tu doives t’abaisser
temporairement.

Le sentier que nous empruntons traverse la vallée du « Rejet ». Un endroit recouvert en permanence du
brouillard du « découragement ». La visibilité y est quasi nulle. Chaque pas est une épreuve. Une glaciale
solitude et des voix e rayantes qui susurrent « Tu es trop vieux ou trop jeune pour prendre ce risque », «
tu as un boulot confortable », « vise ta retraite », « Tu n’es né ni dans le bon pays, ni avec bon sexe ni de la
bonne couleur de peau, ni dans la bonne caste », « c’est trop grand, c’est trop fou ». Ou encore ces rires
moqueurs et ces voix atteuses « tu es un boss, tu ne peux pas te rabaisser », « tu es un leader ».

Il existe et il existera toujours une raison de ne pas poursuivre ton rêve. Pour certains ce sera un plafond
de verre, pour d’autres des contraintes familiales ou encore des discriminations liées à l’origine ou au
genre. Ces choses font partie de l’environnement professionnel. Il est aussi normal d’avoir connu des
infortunes. La marche professionnelle est exigeante.

Le focus

À ce stade, à ce niveau de ta marche tu as besoin de maitriser l’art du focus. La capacité à rester

concentrer sur un objectif à long terme. Pour cela, tu dois identi er tes objectifs, les sommets que tu veux
atteindre. Ensuite, noter ces objectifs par écrit pour ne pas les oublier. Ne commets pas l’erreur de penser
que tu peux t’en souvenir. Écris-les et relis-les plus fréquemment possible, voire quotidiennement. Tu
verras que le simple fait de les écrire va te booster, te donner une solide direction. En n, prends le temps
de considérer ton parcours et les progrès que tu as fait jusqu’à maintenant. C’est une source
d’encouragement de regarder le trajet parcouru jusqu’à ce jour. Si tu as pu arriver jusqu’ici, tu pourras aller
encore plus loin. Par-dessus tout, investis ton temps dans la revue de tes objectifs et tes projets. Le
sérieux d’une cause se juge au temps qu’on y investit.

Persévérance

Je distingue des ombres qui marchent comme des zombies. On me dit qu’il s’agit d’anciens pèlerins
comme nous qui se sont fait happer par le brouillard du découragement et ont abandonné leur grand
rêve de SOMMETS. Désormais, ils hantent ces lieux, transportant sur leur dos les lourdes pierres du «
Confort matériel » ou les troncs de l’arbre « du regard des autres ». Je reconnais parmi eux de nombreux
CEO et entrepreneurs qui pourtant sont pris en exemple.

Ce chemin était appelé sentier de la « Persévérance ».

Accablé par ces voix, je me retrouve sur les genoux. C’est alors que je vois ces mots gravés dans le sol «
Si vous ne pouvez pas voler, alors courez ; si vous ne pouvez pas courir, alors marchez ; si vous ne pouvez
pas marcher, alors rampez ; Mais quoi que vous fassiez, vous devez continuer à avancer. » Signé le détenu
7089. Lui aussi y était passé laissant cette inscription pour tous ceux qui tomberaient à genoux à cet
endroit.
 ASCENSIONS

Je me mis donc à ramper, car il fallait avancer. Subitement, j’avais une meilleure visibilité au ras du sol et
je n’entendais plus ces voix déprimantes. Je s signe à mes compagnons de se baisser. Certains
refusèrent, car trop humiliant pour leur statut. Ils refusèrent de se salir et furent happés par l’épais
brouillard. Tous les pompiers le savent, dans une maison en feu et pleine de fumée, l’air respirable se
trouve toujours au ras du sol.

Quand les situations se compliquent, n’hésitez pas à recourir à l’humilité. C’est ce dont vous aurez besoin
sur le chemin de la persévérance.

« Quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer avec humilité et qu’importe que tu doives t’abaisser
temporairement. »
 ASCENSIONS

LE PORTAIL DES FAVORIS

« Comprenez que le droit de choisir votre propre chemin est un privilège sacré.»

Oprah Winfrey

Accélération de carrière
Stratégie pour accélérer sa carrière
« Il s’agit d’un accélérateur de carrière » me répondit-il. Son accès est réservé à ceux qui gagnent le
« cœur » de leur supérieur hiérarchique ou ceux qui ont des privilèges spéciaux.
 ASCENSIONS

« Il s’agit d’un accélérateur de carrière » me répondit-il. Son accès est réservé à ceux qui gagnent le «
cœur » de leur supérieur hiérarchique ou ceux qui ont des privilèges spéciaux. Par exemple, un membre
du cercle familial dans une entreprise familiale empruntera ce portail sans avoir forcément fait ses
preuves ; ou encore dans une société politique telle que les sociétés d’État, une personne connectée
politiquement empruntera ce portail. Ce sont des privilèges spéciaux.

Je constate sur ma droite un petit portail de fer noir surmonté d’un beau luminaire suspendu par des
supports en forme de cœur. Il y est inscrit « Favorite ». Je m’approche de notre guide pour savoir où mène
ce portail.

« Il s’agit d’un accélérateur de carrière » me répondit-il. Son accès est réservé à ceux qui gagnent le «
cœur » de leur supérieur hiérarchique ou ceux qui ont des privilèges spéciaux. Par exemple, un membre
du cercle familial dans une entreprise familiale empruntera ce portail sans avoir forcément fait ses
preuves ; ou encore dans une société politique telle que les sociétés d’État, une personne connectée
politiquement empruntera ce portail. Ce sont des privilèges spéciaux.

Ces privilèges font murmurer, mais ne soit pas naïf. Ils sont une réalité professionnelle.

Lorsque tu arrives dans une entreprise, identi es les privilégiés puis analyse comment ils ont acquis leur
passe-droit.

La bonne nouvelle est que même sans privilèges spéciaux, tu peux obtenir le droit d’emprunter ce portail.
Pour cela, il faudra :

Gagner l’estime de tes supérieurs hiérarchiques,

Rentrer dans le cercle de pouvoir,
Devenir une personne en qui tes supérieurs hiérarchiques peuvent avoir con ance dans les bons
comme les mauvais jours ;
Anticiper leurs attentes dans l’exécution de tes missions.
Comprendre les enjeux derrière le jeu du business.
Fais-toi des amis qui ont un « pass », mais faites attention à ne pas devenir un simple larbin. Surtout
et au-dessus de tout, connais bien le jeu de pouvoir qui existe au sein de ton organisation.
Je commence à réaliser que je me contentais de faire mes tâches sans un extra pour anticiper les
choses ; je restais loin de mes supérieurs au motif que seul mon travail parlerait pour moi et en n, je ne
me voyais pas faire allégeance à qui que ce soit, pire je les critiquais pour leurs défauts.

Je me promis de réparer ma relation avec mes supérieurs autant que faire se peut a n d’augmenter mes
chances d’avoir un ticket pour le portillon des « Favoris ». Ah ! qu’il était beau ce petit portail !
 ASCENSIONS

LA PENTE DES CRITIQUES

« La critique peut être désagréable, mais elle est nécessaire. Elle est comme la douleur pour le corps
humain : elle attire l'attention sur ce qui ne va pas. »

Winston CHURCHIL

• Les critiques négatives

• Gérer les critiques négatives

Prenez sur vous de reformuler la critique pour être sûre que vous avez bien compris. En le faisant, vous
refocalisez la conversation sur le fond de la critique au lieu que ce soit sur vos émotions.
 ASCENSIONS

Juste après avoir passé, le portail des privilèges, nous entamons une escalade de la pente des critiques.
Je peux entendre clairement le rocher me faire toutes sortes de critiques, les unes plus négatives que les
autres. Je regarde autour de moi et certains de mes compagnons se mettent à redescendre, car ils
n’arrivent pas supporter ces critiques injustes et blessantes. D’autres se mettent à frapper sur le rocher,
jusqu’à se faire des blessures qui les empêchent de continuer leur ascension.

Comment gérer les critiques malveillantes dans son ascension vers les sommets ?

Je me souviens qu’il y a 4 étapes de bases pour gérer les critiques injustes :

Étape 1 Restez calme

La plupart des critiques injustes sont faites, consciemment ou inconsciemment, pour nous faire perdre
notre sérénité et notre calme. C’est en e et tentant d’exprimer sa colère ou son ressentiment, mais il faut
vous contenir. Perdre votre tempérament ne va faire que donner du crédit à ces critiques injustes. Ne
tombez pas dans le piège tendu par ces critiques. Si ces critiques sont formulées à l’écrit, par courriel ou
sur les réseaux sociaux, résistez à la tentation de cliquer sur le bouton ‘’Répondre’’. Restez calme.

Étape 2 résumez et répétez la critique avec vos propres mots

Prenez sur vous de reformuler la critique pour être sûre que vous avez bien compris. En le faisant, vous
refocalisez la conversation sur le fond de la critique au lieu que ce soit sur vos émotions. Vous prouvez
par la même occasion prouver votre maturité en démontrant que vous n’êtes pas sur la défensive. Cette
reformulation n’est ni une acceptation ni un rejet de la critique. Lors de la reformulation, faites l’e ort
d’être factuel et n’exagérez pas les faits.

Étapes 3 Acceptez d’écouter leur point de vue

Une chose qui désarme ceux qui vous critiquent est que vous soyez disposé à les écouter. Par exemple,
demandez-leur plus de détails sur ce qui a suscité leur critique. Ensuite, utiliser des formules positives qui
montrent que vous comprenez leur point de vue. N’oubliez pas que lorsque quelqu’un fait une critique
négative, cette personne fait preuve d’un certain courage en vous a rontant. Accordez à cette personne
le béné ce de la bonne foi et essayez d’en savoir plus sur sa réelle motivation. Une fois que vous avez
écouté la perspective de l’autre, alors seulement vous pouvez lui expliquer votre façon de voir la situation.

Étape 4 Allez de l’avant

Si malgré vos explications, la personne persiste alors allez de l’avant poliment. Dites-lui que vous avez
entendu son reproche et qu’il est préférable que vous en reparliez plus tard, le temps pour chacun de
considérer la perspective de l’autre. Puis remerciez-le pour cette critique.
 ASCENSIONS

J’appliquais chacune de ces étapes pendant que je continuais mon escalade. Les critiques négatives ne
doivent pas vous arrêter dans votre ascension. Vos capacités à les ignorer grandiront au fur et à mesure
de votre ascension.

N’oubliez pas de ne pas laisser les critiques entamer votre estime de soi ni votre con ance en vous-
même. Et comme dit le proverbe, seuls, ceux qui progressent font l’objet de critiques.
 ASCENSIONS

LA PRAIRIE DES PREMICES

« Il l'avait appris : les choix se font en l'espace de quelques secondes et se paient le reste du temps. »

Paolo Giordano

Les opportunités de carrières

Analyse rationnelle et émotionnelle
Quand vous arrivez si loin, les opportunités s’o rent à vous. Elles sont nombreuses et le dé consiste à ne
pas se tromper au risque de se perdre et de perdre du temps.
 ASCENSIONS

Nous étions restés un petit nombre durant toute cette épreuve. Nous avions perdu tant d’entre nous en
route. Les chemins vers les Sommets sont impitoyables, voici pourquoi seulement 1 % des humains
l’empruntent jusqu’au bout. Notre décompte en était la preuve.

Dans la prairie des prémices, nous commençons à voir les premiers fruits de notre quête. Ils sont encore
fragiles, mais nous savons les entretenir. Nous n’y restons pas longtemps, car il faut maintenant gravir la
Coline des opportunités. Quand vous arrivez si loin, les opportunités s’o rent à vous. Elles sont
nombreuses et le dé consiste à ne pas se tromper au risque de se perdre et de perdre du temps.

Comment donc savoir laquelle des opportunités de carrière est faite pour nous ? Pour être sûr de la
bonne option de carrière, procédez à une analyse rationnelle et émotionnelle des o res dont vous
disposez.

Analyse rationnelle

Commencez d’abord par analyser le poste lui-même :

- La description du poste : les compétences et comportements requis, les objectifs et la façon dont la
rémunération est xée ;

- La culture de l’organisation : s’agit-il d’une culture qui pourrait vous convenir ? Comment les personnes
collaborent entre elles ? Comment les con its sont-ils résolus ?

- La situation de vos prédécesseurs : qui étaient-ils ? Comment ont-ils réussi ou échoué ? De quelles
aptitudes disposaient-ils ou non ?

- Les ressources disponibles : quels sont les moyens mis en place pour vous permettre de
réussir (Formations, ressources matérielles (budget) comme humaines etc.) ?

- La progression de carrière des personnes qui ont occupé ce poste

Véri er ensuite les critères de satisfaction personnelle :

- Le poste vous apportera-t-il ce que vous considérez comme important ? Par exemple, des challenges,
un bon environnement de travail, la possibilité de promotion, les opportunités de développement, etc.

- Le salaire et les avantages correspondent-ils à vos attentes ? L’activité est-elle économiquement

stable ?

- La culture de l’organisation est-elle valorisante pour vous ?

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- L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée vous convient-il ?

- L’organisation vous convient-elle (taille, secteur d’activité, réputation, implantation géographie, etc.)

En n, une fois ces étapes validées, il faut passer à la validation émotionnelle.

Validation émotionnelle

Nous sommes des êtres dont les émotions comptent énormément. Quels sont les sentiments qui vous
animent quand vous pensez à ce poste ? Etes-vous positif sur le fait de l’accepter et vous voyez-vous en
train d’y réussir ? Cette étape est indispensable.

Une fois que vous avez fait toute cette analyse alors vous pourrez choisir l’option la plus complète.

Les opportunités avaient les ailes des grands aigles. Je m’accrochai à une opportunité qui commença à
me porter vers les sommets. Il fallait que je ne lâche pas, car nous survolions la fosse du «
recommencement ». Certains n’étaient pas allés jusqu’au bout et avaient lâché leurs opportunités en plein
vol. Ils se retrouvaient au bas de la montagne à nouveau.
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L’OGRE
« Seul le changement est permanent »

• Changement technologique

• Stratégie de l’océan bleue

Dans le sillage de GAFAM courraient de petites meutes de loups appelées « Startup ». Leurs pattes
étaient fragiles, mais leurs têtes énormes. Plusieurs n’arrivaient pas à marcher quelques mètres tandis
que d’autres, à peine nés, grandissaient de façon vertigineuse pour devenir des « licornes ».
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Nous débouchâmes sur la prairie de la Concurrence. Une immense prairie rouge du sang des Entreprises
qui n’avaient pas survécu. Cela nous rappela violemment que nous étions dans une Guerre où les canons
et les fusils sont des produits et services.

Je levais la tête et vis une énorme bête qui écrasait tout sur son passage. Sur son anc était écrit «
GAFAM » et elle avait les gri es de « l’Intelligence Arti cielle ». Tel un ogre, elle se nourrit des « Data ».
Certains groupes nommés « ÉTAT » essayaient de la retenir avec des chaines, mais il était évident que
celles-ci étaient trop faibles pour l’arrêter. Elle mettait en pièce par millions des groupes portant
l’étendard « Entreprises Traditionnelles ».

Demandez-vous dans quel type d’Entreprise vous vous trouvez ? Le changement technologique
n’épargnera aucun secteur.

Dans le sillage de GAFAM courraient de petites meutes de loups appelées « Startup ». Leurs pattes
étaient fragiles, mais leurs têtes énormes. Plusieurs n’arrivaient pas à marcher quelques mètres tandis
que d’autres, à peine nés, grandissaient de façon vertigineuse pour devenir des « licornes ».

Ce n’était qu’une question de temps avant que l’ogre GAFAM ne nous taille en pièces. C’est alors que nous
constatâmes que les seuls groupes qu’ils épargnaient étaient ceux qui portaient le manteau de «
l’innovation » ou qui se mettaient à son service.

GAFAM progressait trop vite et nous n’aurions pas le temps de coudre su samment de manteau
d’innovation. C’est alors qu’un compagnon nous cria de le suivre. Il avait repéré le ruisseau de « l’océan
bleu » qui coulait à gauche de la prairie de la concurrence. Nous y plongeâmes sans hésiter. Ça
changeait tellement de la marche de la course ou de l’escalade. Il s’agissait de nager et cette rivière
contournait la prairie de la concurrence. Je me souvins alors des mots de mon guide « Rien ne sert
d’abattre un mur que vous pouvez contourner » ! Nous reprîmes, in extremis, notre épopée vers les
SOMMETS, cette fois à la nage.

Le GAFAM, aussi noir que j’ai pu le décrire, changeait aussi positivement la vie de milliards de
consommateurs. Ça me rappelait la pluie du changement, mais avec GAFAM je parlerai plutôt d’ouragan
du changement.

L’avenir sera tellement di érent et aucun métier ne pourra échapper à une mutation profonde.

Une fois dans la rivière de « l’océan bleu » nous nous accrochons au radeau de la « Stratégie » construit
par W. Chan Kim. Nous y trouvons le guide de navigation intitulé « La Stratégie de l’Océan bleue ». Ce
radeau a la particularité de naviguer à contre-courant grâce à ses pagaies de « La Di érentiation ».

Il disposait d’un petit gouvernail arrière, qui s’orientait dans quatre directions uniquement « Exclure » «
Réduire », « Renforcer » et « Créer ». Après quelques kilomètres, nous nous retrouvons face à une chute
d’eau. Nous nous souvînmes alors des saumons qui remontaient le lit de la rivière qui les a vus naître pour
pondre leurs œufs. Pour y arriver, les saumons font des bonds pouvant atteindre plus de trois mètres. Il
fallait, comme les saumons, faire des bonds pour sauter les obstacles. Mais comment s’y prendre ?
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L’un d’entre nous suggéra de frapper simultanément la surface de l’eau avec les pagaies de « La
di érentiation ». Ce que nous fîmes et eurêka ! le radeau de la Stratégie s’envola comme un saumon. Les
Pagaies de « La di érenciation » nous faisaient faire des bonds extraordinaires.

Dans l’océan Bleu, n’oubliez pas que vous n’êtes le concurrent de personne si vous acceptez de ramer à
contre-courant en utilisant le gouvernail à quatre directions et de vous di érencier constamment.

Ceux qui refusaient de ramer à contre-courant et de se di érencier étaient emportés par le courant vers
l’océan Rouge où pullulent les requins de la « concurrence féroce ».
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DANSER AUX SOMMETS

« Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités. »

La solitude du leader
Le leadership par l’exemple
Le leadership par l’exemple est un impératif pour réussir, surtout aux Sommets. Il est tentant de penser
qu’un leader se contente de dire aux autres ce qu’ils doivent faire. C’est plutôt de montrer aux autres ce
qu’ils doivent faire
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Je suis aux SOMMETS et rien sauf un silence assourdissant. Ni musique ni chant. Sous mes pieds, un sol
dur et une solitude e rayante. Je crie mes instructions, mais ils sont trop loin pour les entendre. Autour de
moi, je vois les autres SOMMETS et leurs occupants sont tout aussi perdus. J’en vois beaucoup glisser et
chuter par cupidité, les mains pleines des diamants qui jonchent le sol. Je vois d’autres, apeurés,
redescendre pour rejoindre la foule du bas. Mais au loin, je distingue de la musique, je regarde
attentivement, et j’en vois un sauter et frapper obstinément le sol de ses pieds. Il danse. Chacun de ces
pas fait vibrer sa montagne et ses équipes suivent la musique pour venir vers lui en imitant ses pas.

Le leadership par l’exemple est un impératif pour réussir, surtout aux Sommets. Il est tentant de penser
qu’un leader se contente de dire aux autres ce qu’ils doivent faire. C’est plutôt de montrer aux autres ce
qu’ils doivent faire : apprenez les 3 règles du leadership par l’exemple :

- Faites ce que vous dites que vous ferez. Vos actions doivent donner du poids à vos paroles. Si vous ne
pouvez pas faire quelque chose alors, ne le promettez pas. Il peut-être tentant de faire des promesses en
l’air pour avoir la paix, mais cela va vous décrédibiliser.

- Soumettez-vous aux règles que vous imposez aux autres. Si vous exigez une ponctualité sans faille,
alors soyez vous-même ponctuel. Le leader montre son attachement à une règle en s’y soumettant.

- Soyez prêt à faire la tâche que vous exigez des autres. Le leader met la main à la pâte. Il sait se
retrousser les manches pour gagner le respect de ses équipes.

Je me mets à frapper aussi la montagne de mes pas et miracle, chacun d’eux crée un son qui retentit
jusqu’en bas. L’orchestre c’est la montagne tout entière qui ampli e tout ce que je fais. J’écris la musique
par ma danse.

Je comprends en n qu’aux sommets, ce sont vos actes plus que vos mots qui comptent. Votre
organisation dansera la musique que vous jouerez et elle imitera les pas que vous exécuterez.

Voulez-vous toujours aller vers vos SOMMETS ?

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INDEX
action, 15, 17, 20, 45, 63, 78, 83

apprentissage, 6, 49, 66, 67, 68, 69

Arrêter, 18

changement, 7, 44, 72, 75, 76, 82, 85, 99, 120, 121, 122

communication, 6, 38, 39, 40, 41, 42, 64, 84, 91, 93, 94, 95

concurrence, 7, 122, 124

connecté, 30, 32, 49

contrôle, 18, 47, 48, 49, 60, 62, 63, 68

directions, 23, 31, 123, 124

discipline, 17

émotionnelle, 6, 49, 57, 61, 65, 98, 115, 116, 118

épuisement professionnel, 6, 86

essentiel, 5, 14, 16, 17, 18, 20, 21, 60

intelligence, 6, 49, 57, 61, 65, 98

langage corporel, 6, 91, 92, 94, 95

leadership, 7, 39, 43, 44, 65, 125, 126

les incertitudes, 6
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locus intérieur, 6, 79

loi de Pareto, 14, 16

mode de pensée, 17

networking, 5, 27, 74

opportunités, 7, 24, 78, 115, 116, 118, 119

patience, 7, 96, 97, 98, 99

politique, 6, 33, 34, 36, 106, 107

professionnalisme, 19

responsabilité, 51, 53, 54, 55

responsabilités, 6, 53, 125

réussite, 12

stress, 6, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 55, 73, 79

SWOT, 5, 22, 24

zone de confort, 6, 72, 73, 74

FIN
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