Corrige TD5
Corrige TD5
Corrige TD5
Électrocinétique
Dans le schéma de la figure 5.1 les dipôles représentés sont des résistors, de résistance R1 = R2 = R4 =
100 Ω, R5 et R3 restant inconnues. On donne I3 = 8,0 mA , I4 = 10,0 mA et I5 = 5,0 mA.
I5 A I2
I1
5 2
D C
1
4 3
I4 I3
B
I3 = I4 + I1 ⇒ I1 = I3 − I4 = −2,0 mA
I1 = I2 + I5 ⇒ I2 = I1 − I5 = −2 − 5 = −7.0 mA
UAB = −R1 I1
Le signe « - » vient du fait que la flèche orientant le courant n’arrive pas sur le « + » du
segment courbe représentant la tension, mais en repart. La loi d’Ohm possède un signe qui
dépend de l’orientation choisie.
Donc :
UAB = −100 × (−2 · 10−3 ) = +0,20 V
On en déduit :
UCB 0,9
R3 = = = 112,5 Ω
I3 8 · 10−3
— Pour trouver R5 , on procède de même :
UAD = +R5 I5
R R R R
R R R R R
3. (?) En procédant par récurrence, calculer la résistance équivalente d’un réseau de même type ;
passer à la limite pour trouver la résistance équivalente du réseau infini du même type.
Corrigé :
On se rend compte qu’à chaque étape on ajoute une résistance en //, puis une autre en série.
Cela définie une suite récurrente :
1
rn+1 = R + 1
R + ...
Et comme u∞+1 = u∞ , on a :
1
u∞ = 1 +
1 + u1∞
soit :
u∞ 1 + u∞ + u∞ 1 + 2u∞
u∞ = 1 + = =
1 + u∞ 1 + u∞ 1 + u∞
soit :
u∞ (1 + u∞ ) = 2u∞ + 1 ⇒ u2∞ − u∞ − 1 = 0
Donc : √ √
1± 1+4 1± 5
u∞ = =
2 2
On ne garde que la solution positive (qui est le nombre d’or).
La configuration de résistance sur la figure 5.3 est appelée « pont de Wheatstone ». On l’utilise souvent
lorsqu’on met en place des capteurs dont la résistance varie avec la grandeur mesurée. La valeur de α
dépend de la grandeur mesurée, pression, luminosité, température, etc.
R
+ u
E A + B
)
+
R
(1
R
N
1. On peut toujours définir une référence de masse dans un circuit, c’est-à-dire choisir un point de
potentiel nul. En quel point vous semble-t-il judicieux de placer cette référence de potentiel ?
Corrigé :
On choisit N comme référence de masse. Ainsi : VN = 0 V, et VP = +E.
Remarque : on peut choisir n’importe quelle référence de masse. Celle-ci a l’avantage de permettre
de calculer VA et VB simplement. De même, on choisit généralement la borne - du générateur
comme masse.
2. Ce circuit est constitué de deux branches, qui sont deux ponts diviseurs. Exprimer VA en fonction
de E d’une part, puis VB en fonction de de E et α d’autre part.
Corrigé :
La branche PAN est un pont diviseur de tension :
R 1
VAN = VP N = VP N
R+R 2
avec :
VAN = VA − VN = VA − 0 = VA
et :
VP N = VP − VN = VP = E
donc :
E
VA =
2
La branche PBN est également un pont diviseur de tension :
R(1 + α) 1+α
VBN = VB − VN = VB = VP N = E
R + R(1 + α) 2+α
Le théorème de Millman est une forme particulière de la loi des nœuds exprimée en termes de potentiel.
Il est ainsi nommé en l’honneur de l’électronicien américain Jacob Millman. On envisage de le démontrer
à l’aide du circuit de la figure 5.4.
RA RC
A D C
RB
B
Figure 5.4 – Potentiel à un nœud multiple (exercice 4).
En partant de la loi des nœuds et de la loi d’Ohm, exprimer le potentiel au nœud D en fonction des
potentiels aux points A, B et C, et des résistances RA , RB et RC .
Corrigé :
La loi des nœuds indique que la somme des courants entrants dans un nœud est égale à celles sortant
du nœud : IA + IB + IC = 0 (tous ces courants pointent vers le nœud D).
Exprimons ces intensités avec la loi d’Ohm, en faisant bien attention à se placer en convention récepteur :
UAD UBD UCD
+ + =0
RA RB RC
Avec les potentiels, cela donne :
VA − VD VB − VD VC − VD
+ + =0
RA RB RC
d’où :
VA VB VC
RA + RB + RC
VD = 1 1 1
RA + RB + RC
Ce résultat se généralise au cas de N branches : la tension au nœud est la moyenne des tensions aux
bornes de tous les dipôles pondérée par les conductances respectives.
Le site web suivant indique le principe d’application de ce théorème : http: // bit. ly/ 2hSKI1Y .
1. Dans le circuit de la figure 5.5, les résistors (représentés par des dents de scie) ont une résistance
de 4 Ω et les piles (représentées par une double barre, une grande (+) et une petite (-)) sont
considérées comme des générateurs de tension idéaux (donc de résistance interne nulle), avec une
R1 R2
x
a b c d e
Fig. 27-21 Question 6.
g. 27-19 Question 4. Figure 5.5 – Labyrinthe électrique (exercice 5).
7 A resistor R1 is wired to a battery, then resistor R2 is added in
Now assume that R1 # R2 series. Are (a) the potential difference across R1 and (b) the cur-
Indication : plutôt que de résoudre intégralement le circuit avec les lois structurelles, il est
beaucoup plus simple de chercher une maille simple, ne contenant qu’une seule résistance, R.
Corrigé :
L’astuce consiste à trouver la maille qui ne contient qu’une seule résistance, R :
En effet, si on choisit une maille avec une autre résistance, cela implique l’existence d’autres
courants que celui qui traverse R, et donc d’autres inconnues. Pour éviter de résoudre tout le
circuit, il faut éviter d’ajouter d’autres inconnues.
En supposant que le courant i traversant R va vers le bas, on a dans cette maille :
ε + ε + ε − ε = Ri
Corrigé :
Même principe, sauf que cette fois, R est en série avec d’autres résistances.
Dans la branche en vert, en supposant que le courant i traversant Req va vers le bas, on a :
soit :
4ε
i=− = −4/2,5 = −1,6 A < 0
2,5R
donc le courant i va vers le haut.
ds
2α + 8βs(t) = γe(t),
dt
où e(t) est une fonction échelon, valant 0 lorsque t < 0, et E = 5 V lorsque t > 0 ; α, β et γ sont des
constantes positives. Les unités des paramètres α,β,γ ont été choisies de sorte que cette équation soit
dimensionnellement correcte.
1. Exprimer en fonction d’un ou des paramètres la constante de temps τ du système.
Corrigé :
On écrit l’équation sous la forme :
ds
τ· +s=F
dt
(voir p. 27 du poly)
Soit :
1 α ds γ
+ s(t) = E
4 β dt 8β
pour t > 0.
Auquel cas, on a :
1α γ
τ= etF = E
4β 8β
2. À l’état initial, s(0) = 0. Exprimer s(t) pour t > 0 ? Vers quelle expression converge-t-elle ?
Corrigé :
La solution de cette équation différentielle est :
t
s(t) = F + A exp −
τ
γ
À l’état initial, on a : s(0) = 0, donc : F + A = 0, soit : A = −F = − 8β E. Ainsi :
γ t
s(t) = E 1 − exp −
8β τ
γ
Lorsque t → +∞, l’exponentielle tend vers 0, et s(t) → 8β E.
s1 s2
1.0 1.0
0.5 0.5
0 0
0 4 8 10 t(s) 0 4 8 10 t(s)
Figure 5.7 – Réponse indicielle (c.-à-d. à un échelon) de deux systèmes linéaires (exercice 7).
On soumet deux systèmes linéaires du premier ordre, numérotés 1 et 2, à une entrée en échelon. Les
sorties si (t) (i = 1,2) sont représentées sur la figure 5.7, l’échelle des abscisses étant donnée en secondes,
l’échelle des ordonnées sans unité.
Corrigé :
Il y a plusieurs méthodes de détermination graphique de la constante de temps. La courbe obtenue est
un arc d’exponentielle décroissante, mais faute de données numériques, l’ajustement d’une courbe ne
peut pas être envisagé ici. Néanmoins on peut essayer de trouver le temps pour lequel on atteint un
point particulier de la courbe.
1. Proposer une équation qui décrit la première courbe s1 (t), ne faisant apparaître comme paramètre
que de la constante de temps τ1 .
Corrigé :
La solution générale de la réponse indicielle d’un système du premier ordre est donnée p. 28
t
du poly : f (t) = F + A exp − τ . Comme ici s1 (0) = 0, F + A = 0. Par ailleurs la fonction
s1 (t) est manifestement croissante, et donc A < 0. On peut simplifier cette expression pour en
déduire s1 (t) = S1 (1 − e−t/τ1 ). On peut également ajouter que S1 = 1, puisque s1 (+∞) = 1. On
a finalement s1 (t) = 1 − e−t/τ1 .
2. Évaluer la constante de temps associée au premier système.
Corrigé :
Vu l’expression précédente pour s1 (t), on peut par exemple :
— calculer s1 (τ1 ) = S1 (1 − e−1 ) ≈ 1 − 0,368 ≈ 0,632 ; on peut donc examiner à quel instant la
courbe s1 (t) passe par l’ordonnée 0,632 ; autrement dit, le temps pour lequel on atteint 63
% de la valeur finale, c’est τ1 ;
— estimer le temps pour lequel la courbe s1 (t) passe par l’ordonnée 0,95 ; en effet, le temps
pour lequel on atteint 95 % de la valeur finale, c’est environ 3τ1 ; on divise ce temps par 3
et on obtient τ ;
— tracer la tangente à l’origine de la courbe, et regarder l’abscisse du point de l’intersection
de cette tangente avec l’asymptote horizontale d’ordonnée 1.
Quelle que soit la méthode choisie, on trouve une valeur τ1 d’environ 2 s.
3. Proposer une équation qui décrit la seconde courbe, ne faisant apparaître comme paramètre que
de la constante de temps τ2 .
Corrigé :
On reprend la solution générale de la réponse indicielle d’un système du premier ordre : f (t) =
F + A exp − τt . Comme ici s2 (+∞) = 0 impose F = 0. Par ailleurs la fonction s2 (t) est
manifestement décroissante, et donc A > 0. On peut simplifier cette expression pour en déduire
s2 (t) = S2 e−t/τ2 . On peut également ajouter que S2 = 1, puisque s2 (0) = 1. On a finalement
s2 (t) = e−t/τ2 .
4. Évaluer la constante de temps associée au second système.
Corrigé :
Vu l’expression précédente pour s2 (t), on peut par exemple :
— calculer s2 (τ2 ) = S2 e−1 ≈ 0,368 ; on peut donc examiner à quel instant la courbe s1 (t) passe
par l’ordonnée 0,368 ; le temps pour lequel le signal a perdu 63 % de sa valeur initiale (il
reste 36,8 %), c’est τ2 ;
— estimer le temps pour lequel la courbe s1 (t) passe par l’ordonnée 0,05 ; en effet, le temps
pour lequel on atteint 95 % de la valeur finale, c’est environ 3τ1 ; on divise ce temps par 3
et on obtient τ ;
— tracer la tangente à l’origine de la courbe, et regarder l’abscisse du point de l’intersection
de cette tangente avec l’asymptote horizontale d’ordonnée 1.
Quelle que soit la méthode choisie, on trouve une valeur τ2 d’environ 2 s.
Corrigé :
La solution de cet exercice est extraite de l’ouvrage de G. Rosset, Électrocinétique MPSI (Bréal,
Rosny-sous-Bois, 2003), pp. 111-113.
Pour étudier l’établissement du courant dans une bobine d’inductance L à travers un conducteur
ohmique de résistance R, on réalise le montage schématisé sur la figure 5.8 :
— un générateur idéal de tension continue de force électromotrice E est branché aux bornes du
circuit RL ;
— pour t < 0, l’interrupteur K est ouvert ;
— à l’instant t = 0, on ferme l’interrupteur K : le générateur débite alors un courant i dans le circuit.
K i
+
R uR
+
E +
L uL
1. Établir ce circuit, on
• Dansl’équation note i l’intensité
différentielle du courant,
qui régit u ladélivré
le courant tensionpar
aux le
bornes de
générateur.
• Dans ce circuit, on note i l’intensité du courant, uLL la tension aux bornes de
l’inductance
Corrigé : L et uR la tension aux bornes du conducteur ohmique. D’après
l’inductance L et u la tension aux bornes du conducteur ohmique. D’après
R
les orientations
• Dans ce circuit, choisies,
on note le iconducteur
l’intensité du ohmique
courant, etula la bobine sont
tension auxétudiés
bornesende
les orientations choisies, le conducteur ohmique et Lla bobine sont étudiés en
convention récepteur.
L et uR laOn
l’inductancerécepteur. On a
tension donc aux :
convention a donc : bornes du conducteur ohmique. D’après
les orientations choisies,ule conducteur d i .et la bobine sont étudiés en
R = Ri et uohmique
L = L ----- d- i
convention récepteur. On Ra donc : u = Ri et u L = L ------ .
dt
dt
di
uR = Ri et u L = L ------ .
dt
• Équation différentielle vérifiée par l’intensité i
• Équation différentielle vérifiée par l’intensité i
– Pour t ! 0, l’interrupteur K est ouvert : l’intensité i est nulle, ainsi que les
– Pour t ! 0, l’interrupteur K est ouvert : l’intensité i est nulle, ainsi que les
tensions
• Équation u etdifférentielle
u . La tension vérifiéeE auxpar bornes
l’intensitédu générateur i de tension se
tensions uRR et uLL. La tension E aux bornes du générateur de tension se
retrouve
– Pour tdonc
! 0, aux bornes de l’interrupteur
l’interrupteur K est ouvert : ouvert
l’intensité K. i est nulle, ainsi que les
retrouve donc aux bornes de l’interrupteur ouvert K.
Pour t "u0, etlautension
–tensions . La tension aux bornes E auxdebornes l’interrupteur
du générateur K est nulle et la loise
de tension
– Pour t "R0, la Ltension aux bornes de l’interrupteur K est nulle et la loi
d’addition
retrouve donc des tensions
aux bornes s’écrit :
de l’interrupteur ouvert K.
d’addition des tensions s’écrit :
– Pour t " 0, la tension d i . K est nulle et la loi
E = uRaux + u bornes
, soit :de E l’interrupteur
= Ri + L ----- d- i
d’addition des tensions uR + uL:L , soit : E = Ri + Ldt
E =s’écrit ------ .
dt
di .
E
L’intensité i du courant traversant = u R + u L un circuit RL série-----
, soit : E = Ri + L -
soumis à l’échelon de
L’intensité i du courant traversant un circuit RL série soumis à l’échelon de dt
tension E vérifie l’équation différentielle du premier ordre :
tension E vérifie l’équation différentielle du premier ordre :
L’intensité i du courant traversant L d i un circuit E . RL série soumis à l’échelon de
---L d-i+ i = ---
- ----- E-
tension E vérifie l’équation différentielle R----dt ------ + i = R ---- . premier ordre :
du
R dt R
L di E
---- ------ + i = ---- .
2. Identifier τ la constante RL de temps : Rτ dt de ce système R du premier ordre.
τ RL : τ constante de temps en seconde(s)
Corrigé : L τ constante de temps en seconde(s)
t = ---RL
Par identification,
τ L- la constante L inductance
de temps τ du en circuit
henry (H)vaut :
t = R---- : L inductance en henryRL (H)
R τ constante
R résistance en ohm (Ω) de temps en seconde(s)
L Rτ constante
résistance de en temps
ohm (Ω) seconde(s)
t = ---- L inductance en henryen(H)
R L
a solution générale t = ----i de équation L résistance
R inductanceenenohm henry
s’écrit (Ω)(H) :
a solution générale R i de équation
R résistance en ohm (Ω) : s’écrit
t
– -- E
i = i 1 + ii 2de= A
a solution générale équation
e –τ-τt-+ ---E -, où A est une s’écrit :
constante.
3. Résoudre, à l’aide des i = i + i
1 conditions
2 = A e + R ----, où A
initiales, est une constante.
l’équation différentielle, pour exprimer i en fonction du
t R
temps t, en utilisant
• Application des les paramètres
conditions
– -- EE, R et τ .
• Application i des + i 2 = A e de+continuité
= i 1conditions de τ ----, où A est une constante.
continuité
Corrigé : R
L’intensité i du courant dans l’inductance est continue. À l’instant t = 0, la
L’intensité
La solution i générale
du courant i dedans l’inductance
l'équation différentielle est continue. À l’instant t = 0, la
condition
• Application initiale dessurconditions
l’intensité s’écrit
de continuité : i(t = 0) =s’écrit 0. On: en déduit donc, en
condition initiale sur l’intensité s’écrit : i(t = 0) = 0. On en déduit donc, en
posant t = 0 dans la solution générale de l’équation différentielle : t = 0, la
posant t = 0 idans
L’intensité du courant
la solution dans l’inductance
généralet
– -- E de l’équation
est continue. À l’instant
différentielle :
condition initiale i = isur 1 + l’intensité
τ
i 20 == AAe+ ---s’écritE + ---
-, où
: i(tA = est
0) =E
une 0.
. constante.
On en déduit donc, en
-, soit : A = – ---E
E -
posant t = 0 dans la solution 0 = A +R----,Rsoit
générale A = –R---- .différentielle :
de :l’équation
R R
• Application des conditions de E continuité E .
L’intensité i du courant traversant 0 = A+ ---un
-, soit : A = – ---- soumis à l’échelon de
circuit RL série
L’intensité ii du
L’intensité courant traversant Run circuitest RLcontinue.
série
R soumis à l’échelon dela
t = 0,
tension E a du courant pour expression dans l’inductance : À l’instant
tension E a pour expression :
condition initiale sur l’intensité s’écrit : i(t = 0) = 0. On en déduit donc, en
L’intensité i du courant t traversant un circuit RL série soumis à l’échelon de
posant t = 0 dans E ⎛ la solution– -- t⎞ générale de L l’équation différentielle :
tension Ei a= ---E - ⎝⎛1pour t-- ⎞, avec
– e –expression τ: = ---L - constante de temps (s).
i = R---- ⎝ 1 – e t⎠⎠ , avec Eτ = R---- constante E de temps (s).
R 0t = A + ----, soit : A = – ---- .R
E ⎛ – -
- ⎞ R L R
i = ---- ⎝ 1 – e t ⎠ , avec τ = ---- constante de temps (s).
R R
L’intensité i du courant traversant un circuit RL série soumis à l’échelon de
tension E a donc pour expression :
t
E⎛ – -- ⎞ L
i = ---- ⎝ 1 – e t ⎠ , avec τ = ---- constante de temps (s).
R R
0 τ t (s) 0 τ t (s)
7. Application : on établit le courant dans une bobine idéale d’inductance L = 100 mH à travers
une résistance R = 100 Ω grâce à une source idéale de tension de force électromotrice E = 5 V.
Calculer :
— la constante de temps τ du circuit ;
— l’intensité i lorsque le courant est établi ;
sec. 27-6 Potential Difference Between Two Points •4 Figure 27-27 show
•1 SSM WWW In Fig. 27-25, the ideal nected to a larger circuit.Th
batteries have emfs !1 ! 12 V and !2 ! R1 tric potential V(x) as a func
6.0 V. What are (a) the current, the dissi- + of the circuit, through resist
pation rate in (b) resistor 1 (4.0 ") and (c) – 2 R2
Université Paris Diderot TD d’électromagnétisme 2020-2021
resistor 2 (8.0 "), and the energy transfer 1
V
TD 5. Électrocinétique 148
Corrigé :
Tout comme le labyrinthe de résistances, il faut trouver une maille contenant uniquement le condensateur
C.
VA − VB = ε
où le point A est celui de l’armature reliée au pôle + du générateur, et où le point B est celui de
l’armature reliée au pôle - du générateur.
Donc :
Q = C · (VA − VB ) = C · ε
La plaque A est chargée +, la plaque B est chargée -.
On a :
Q = 6 · 10−6 × 10 = 6 · 10−5 C
Corrigé :
Initialement, le condensateur est chargé sous une tension E. Il se décharge dans la résistance,
c’est pourquoi la tension à ses bornes diminue. Le schéma du circuit équivalent à la décharge du
condensateur est :
soit :
d(uC (t))
Rf C + uC (t) = 0
dt
On peut résoudre cette équation par séparation des variables :
duC dt dt
=− =−
uC Rf C τ
t
ln uC (t) = − + K
τ
où K est une constante. Soit, en prenant l’exponentielle :
uC (t) = Ae−t/τ
avec A = eK .
Or initialement, uC (0) = E, soit : A = E, d’où :
uC (t) = Ee−t/τ
soit :
E T
ln 0
=−
E Rf C
d’où :
T
Rf = − E0
C ln E
La figure 5.10 montre trois portions de circuits, composés de condensateurs et de résistors 1 tous
identiques. Ces portions de circuits sont connectés à l’instant initial t = 0, chacun de son côté, à un
générateur idéal de tension. À l’instant initial, les condensateurs sont tous complètement déchargés.
Classer les circuits selon :
— la valeur de la tension aux bornes du condensateur, après avoir été complètement chargé, donc
après un temps très long ;
Corrigé :
En régime permanent, un condensateur se comporte comme un cicuit ouvert : puisque la tension
u ne change plus, le courant qui le traverse (proportionnel à la dérivée de la tension à ses bornes,
de part la relation caractéristique) est nul. Puisque ce courant est nul, les courants traversant les
résistances du circuit (1), comme celles du circuit (2), sont nuls. Il n’y a pas de tension aux bornes
de ces résistances, et on retrouve donc la tension du générateur sur chacun des condensateurs.
Pour le circuit (3), il faut comprendre que la branche à laquelle le condensateur appartient, n’est
pas non plus traversée par le moindre courant. Aussi, la tension aux bornes de cette branche est
égale à celle aux bornes du condensateur. Elle est égale à celle du générateur. En conclusion,
en régime permanent les condensateurs des 3 circuits sont tous chargés identiquement, sous la
tension E du générateur.
0 uC
E uC E 0 0 E E
0 0
Corrigé :
Cet exercice est corrigé à l’adresse web suivante : http://bit.ly/ec4enstim07.
+
+
Nous considérons le circuit de la figure 5.11. Nous noterons i l’intensité dans le résistor de résistance R,
i1 l’intensité dans le condensateur de capacité C, i2 l’intensité dans le résistor de résistance R/2 et u la
tension aux bornes du condensateur. L’interrupteur est ouvert depuis très longtemps. A l’instant t = 0 ,
pris pour origine des temps, nous fermons l’interrupteur K.
1. Préciser i, i1 , i2 et u à l’instant t = 0− juste avant la fermeture de l’interrupteur.
2. Préciser i, i1 , i2 et u à l’instant t = 0+ juste après la fermeture de l’interrupteur.
3. Préciser i, i1 , i2 et u quand t → +∞.
4. Montrer en transformant le réseau que le circuit est équivalent à un simple circuit RC en charge
dont on précisera les caractéristiques.
5. En déduire l’équation différentielle vérifiée par u(t) ainsi que son expression en fonction du temps
et des paramètres du problème.
R R
Nous obtenons un simple circuit R′C ′ avec C = C ′ et R ' = soumis à E/3
3
. L’éq ion di ni : 6.
E du
= u + RC . u t
3 3 dt E
La solution est
u ( t ) = u∞ + ( u0 − u∞ ) exp ( −t / τ )
E ⎛ E⎞ E 2E
= + ⎜ E − ⎟ exp ( −t / τ ) = + exp ( −t / τ )
3 ⎝ 3⎠ 3 3 E/3
III. — Filtrage
On considère un dipôle dont l’impédance complexe vaut Z = 2 − 2j, les parties réelles et imaginaires
étant exprimées en ohms. Il est alimenté par une source idéale de tension sinusoïdale d’amplitude 2 V.
1. Calculer le module de cette impédance.
Corrigé :
√ √
|2 − 2j|2 = 22 + 22 = 8 ⇒ |Z| = 8=2 2Ω
2. Que vaut son argument α ?
Corrigé :
i π πh
Re(Z) > 0 ⇒
arg(Z) ∈ − ; +
2 2
et :
−2
Im(Z) π
arg(Z) = arctan = arctan = arctan(−1) = −
Re(Z) 2 4
U
U =Z ·I ⇒ I=
Z
où |I| représente l’amplitude (réelle).
|U | 2 1
|I| = = √ = √ ' 0,71 A
|Z| 2 2 2
4. Quel est le déphasage ϕ du courant traversant le dipôle par rapport à la tension à ses bornes ?
Corrigé :
Si :
u(t) = U0 cos(ωt)
i(t) = I0 cos(ωt + ϕ)
U = U0 ej0 = U0
I = I0 ejϕ
Or :
U
U =Z ·I ⇒ I= ⇒ arg(I) = arg(U ) − arg(Z)
Z | {z } | {z } | {z }
ϕ 0 α
donc :
π
ϕ = 0 − α = −α = +
4
5. En déduire si le courant est en avance, en phase, ou en retard de phase par rapport à la tension.
Corrigé :
ϕ > 0, donc le courant est en avance sur la tension.
i(t) R1
+
L
e(t) C
R2
On veut que le courant i(t) parcourant R1 soit en phase avec la tension sinusoïdale e(t) aux bornes du
générateur. Quelle est la condition sur R2 , L, C et ω à vérifier pour qu’il en soit ainsi ?
Corrigé :
Pour résoudre cet exercice, on commence par passer en notation complexe :
R1 → Z1 = R1
1
C → ZC =
jCω
L → ZL = jLω
R2 → Z2 = R2
e(t) → E
i(t) → I
Puis on se sert des théorèmes de l’électrocinétique linéaire qui sont aussi valable en notations complexes
pour décrire un régime sinusoïdal permanent.
On réduit ainsi le circuit avec les associations série et parallèle :
Zeq = Z1 + ZC //(ZL + Z2 )
soit :
1
Zeq = Z1 + 1 1
ZC + ZL +Z2
soit :
1
Zeq = R1 + 1
jCω + jLω+R 2
Le circuit devient ainsi équivalent à une source de tension idéale E en série avec l’impédance Zeq . Le
courant qui y circule est I. Ce qui donne :
E = Zeq · I
arg(E) = arg(I)
ou encore que :
arg(Zeq ) = 0
car :
arg(E) = arg(Zeq ) + arg(I)
Il faut donc que Zeq soit réel.
1
Zeq ∈ R ⇔ 1 ∈R
jCω + jLω+R 2
1
⇔ jCω + ∈R
jLω + R2
R2 − jLω
⇔ jCω + ∈R
(Lω)2 + (R2 )2
R2 − jLω
⇔ jCω + ∈R
(Lω)2 + (R2 )2
Lω
⇔ Cω + − =0
(Lω)2 + (R2 )2
⇔ Cω((Lω)2 + (R2 )2 ) − Lω = 0
soit :
L = C((Lω)2 + (R2 )2 )
Université Paris Diderot TD d’électromagnétisme 2020-2021
TD 5. Électrocinétique 157
s 1/3
H(jx) = = ,
e j 1
1+ x−
3 x
Exprimer l’équation différentielle reliant les tensions s(t) et e(t). Exploiter pour cela la correspondance :
d 1
R
×jω ↔ dt et × jω ↔ dt.
Corrigé :
L’idée est ici de reconstruire l’équation différentielle en se servant des équivalences :
1
Z
d
×jω ↔ et × ↔ dt
dt jω
s 1/3 j 1 e
= ⇔ s 1+ x− =
e j 1 3 x 3
1+ x−
3 x
−j 1
On remarque que x = jx , soit :
s 1 s e
⇔ s + jx + =
3 jx 3 3
s 1 s e
⇔ s + jx + =
3 jx 3 3
ω
avec x = ω0 :
s 1 ω0 e
⇔ s + jω + s=
3ω0 jω 3 3
Par équivalence :
1 ds ω0 e
Z
s+ + sdt =
3ω0 dt 3 3
On dérive :
1 d2 s ds ω0 1 de
2
+ + s=
3ω0 dt dt 3 3 dt
On considère le filtre à Pont de Wien, réalisé grâce au schéma électrique de la figure 5.13, où e(t) est la
tension d’entrée, et s(t) la tension de sortie. Chaque résistor a pour résistance R, chaque condensateur
pour capacité C.
On impose que e(t) soit une tension sinusoïdale à la pulsation ω.
1. Montrer que la fonction de transfert peut se mettre sous la forme :
H0
H(jx) = ,
j 1
1+ x−
m x
C C
R
+ +
e R s e C R s
où : 437
ω 1
x = RCω = et ω0 =
ω0 RC
Ainsi :
1/3
H= j 1
1+ 3 x− x
Donc : m = 3 et H0 = 1/3.
2. Exprimer le gain G et la phase φ de la fonction de transfert en fonction de x, H0 et m.
Corrigé :
H0
G = |H| = q 2
1 + m12 x − x1
j 1
ϕ = arg(H) = − arg 1 + x−
m x
soit : !
1 1
x−
m x 1 1
ϕ = − arctan = − arctan x−
1 m x
(on n’ajoute pas π car Re(H) > 0).
— Si x → +∞ :
1 H0
x ⇒ G∼ q
x 1 + m12 x2
et comme : x2 1 :
H0
G∼ x
m
soit :
mH0
G∼
x
— Si x = 1 :
G = H0
R1
+ +
Ve R2 C Vs
R
➋ On factorise 1 + ------1 au dénominateur. La fonction de transfert devient :
R2
1 1
H ( jω ) = ---------------- × ------------------------------------ .
R1 R1 R2 C
1 + ------ 1 + j -------------------- ω
R2 R1 + R2
R1 + R2 ω
On pose : ω réf = -------------------
- et x = --------- , d’où :
R1 R2 C ω réf
1 1
H ( jx ) = ---------------- × --------------- .
R 1 1 + jx
1 + -------
R2
➌ Le gain en décibel G est défini par :
R
G ( x ) = 20 log ( H ( jx ) ) = – 20 log ⎛ 1 + ------1-⎞ – 10 log ( 1 + x 2 ).
⎝ R 2⎠
La phase φ est définie par :
f ( x ) = – arg ( H ( j x ) ) = – Arctan x.
Attention à ne pas confondre un équivalent du gain (obtenu en ne conservant que le terme prépondérant) et la limite
de l’expression (ici, –∞ pour les hautes fréquences). La limite, à elle seule, ne permet pas de tracer le diagramme.
Attention à ne pas confondre un équivalent du gain (obtenu en ne conservant que le terme prépondérant) et la limite
de l’expression (ici, –∞ pour les hautes fréquences). La limite, à elle seule, ne permet pas de tracer le diagramme.
Corrigé :
➎ Comme la fonction f ( x ) = 1 + x 2 est strictement croissante, le gain G décroît quand x varie de
0 à +∞. Le gain G n’a pas d’extremum.
➏ Le tracé est simplifié en cherchant l’intersection des asymptotes :
R2 R2
20 log ⎛ --------------------⎞ = 20 log ⎛ --------------------⎞ – 20 log ( x ),
⎝ R 1 + R 2⎠ ⎝ R 1 + R 2⎠
⎧
⎪
⎪
⎨
⎪
⎪
⎩
⎧
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎨
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
basses fréquences ⎩ hautes fréquences
d’où : log ( x ) = 0 et x = 1.
Pour un filtre passe-bas ou passe-haut, l’intersection des asymptotes aux basses fréquences et aux hautes
fréquences de la courbe du gain dans le diagramme de Bode correspond à l’abscisse de coupure.
G (dB)
0
log ( x )
R
20 log ⎛ --------------------⎞
2
⎝ R 1 + R 2⎠
3 dB
La courbe de gain se place sous ses asymptotes. Pour un filtre du premier ordre, on peut prévoir
que la coupure à –3 dB se fait sous l’intersection des asymptotes.
φ (rad)
0
log ( x )
TD 5. Électrocinétique 162
La courbe de gain se place sous ses asymptotes. Pour un filtre du premier ordre, on peut prévoir
que la coupure à –3 dB se fait sous l’intersection des asymptotes.
Corrigé :
➐ Aux basses fréquences ( x → 0 ) , φ ( x ) → 0.
π
Aux hautes fréquences ( x → + ∞ ) , φ ( x ) → – --- .
2
φ (rad)
0
log ( x )
π
– ---
4
π
– ---
2