Faillite - Notes Final

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Faillite

cours 1
LFI= loi sur la faillite et insolvabilité = BIA
Insolvable = pas assez de revenu pour les dettes
LACC= Loi sur les arrangements de créanciers de compagnie, en anglais CCAA : Inventé
après le crash de 1929, Seulement pour les compagnies qui ont 50 millions de dettes
Loi sur les liquidations et la restructuration; la faillite des banques (c’est seulement
arrivé 1 fois)
Loi sur la médiation en matière d’endettement agricole : loi sur les propositions
fermières, pour protéger nos agriculteurs.

PROPOSITIONS
 Proposition = comment éviter les faillites (dans la LFI et dans la loi sur les
arrangements)
 Entreprise qui veut survivre, ne veut pas faire faillite. La première chose à faire
c’est obtenir la protection de la loi= la suspension des recours= grâce à un avis
d’intention art. 50.4 (…de présenter une proposition).
 Si dans les 6 mois ils n’ont pas présenté la proposition, c’est faillite.
 Les créanciers vont en cour et vote
 Si les créanciers disent non, faillites obligatoires. (C’est aux créanciers ordinaires
que tu t’adresses car ceux privilégié et créanciers garantis reçoivent 100%)
 Approbation par la cour de justice= homologation. Si la cour refuse, faillite.
 Les créanciers ont fait un amendement contractuel au montant qu’on leur
devait, ils ont dit oui à moins, ne peut plus poursuivre pour le reste.
1. Proposition de base art. 50
2. Proposition de consommateur art.66.11 « j’ai 10 cartes de crédit visa, chacune à
10000$, mais vu que je suis consommateur je peux faire une proposition, il a
offert 50$/mois, le syndic le prend et le donne aux banques et au bout de 5 ans il
n’a pas de dettes, jamais fait faillite et on ne saisit pas son salaire, mais tu seras
sur la liste noir quand même (Toute personne qui a un R7, si tu as fait faillite ou
une proposition de consommateur tu ne plus avoir de crédit.) » Les dettes
étudiantes tu ne peux pas les inclure dans une faillite.
3. Arrangements : de 4% et tu me laisse survivre (normalement c’est 50%), on ne
peut pas le poursuivre car il va faire une proposition « suspension des recours »
(art. 69 suspension des procédures). La loi sur la faillite oblige à tous de ne pas
poursuivre s’il est en proposition.
4. Agriculteurs
Les concorda/propositions/arrangements doivent être obligatoires : si je fais une
proposition tu es obligé de ne pas me poursuivre et tu es obligé d’avaler la pilule si la
majorité des créanciers ont dit oui (avant de faire formellement la proposition, je ne
négocierai par personne). Ils doivent tous accepter la proposition concordataire.
Obligatoire : pas le droit de poursuivre, il est protégé, et les autres doivent accepter
si voté à la majorité.

1
Exam final Art. 122 les montants qui avaient été réduit dans une proposition, on revient
aux montants originaux, moins ce que tu as reçu, en cas de proposition raté les
montants originaux sont ressuscités.

La déclaration de faillite
 Réclamation prouvable : il faut remplir un formulaire, tu jures que c’est vrai, tu
es officiellement sur la liste des créanciers
 Transactions révisables : On peut remonter 5 ans dans le passer pour voir la juste
valeur marchande de l’époque, la valeur réelle du chalet, le syndic à le droit de
demander à sa sœur soit vous vendez le chalet soit vous me donnez la
différence. Elle deviendra créancière ordinaire.
 Si tu déclares faillite et la majorité de tes dettes c’est tes impôts, tu restes en
faillite 6 ans au lieu de 3.

Résumé incomplet :
 Faillite : 99% des faillites sont des faillites individuelles (personne physique) des
gens qui ont une collection de cartes visa. La plupart des milliard perdus en
faillite sont du 1% faillite corporative. Quand une compagnie coule c’est
beaucoup d’argent.
 On a changé la loi pour obliger les gens à faire des propositions de
consommateur.

Groupes de créanciers :
0.05 les salariés (faillite de Nortel) Art. 136

1. Créanciers garantie (hypothèque dument inscrite) :le syndic dit à la banque


d’aller saisir à ses frais. Le syndic ne donnera pas d’argent à ces gens, ils passent
avant.
2. Créanciers privilégiés (syndic, locateur) art. 136 se font payer avant.
3. Créancier ordinaire (tous) presque jamais payé (unsecured creditors)
4. Différés (reporté à plus tard- n’arrive jamais)
5. Failli
BSF : bureau du surintendant des faillites

Cours 2
Les pouvoirs du syndic et ce qu’on peut faire pour le contrer
C’est un officier de la cour de justice il est surveillé de plusieurs façon

L’état du droit sans loi de la faillite : les suretés de chaque province s’appliquent
Principe du droit romain : si tu ne paies pas tes dettes on peut te poursuivre, si on te
poursuit et tu refuses de payer le jugement, on peut t’enlever tes biens.
Art. 2644 ccq Les biens d’une personne sont le gage commun de ses créanciers
2
Art. 2645
S’il y a 3 poursuites simultanées, laquelle des 3 sera payé en premier art. 2646 al. 2 (si la
LFI n’existait pas) payé en proportion de leur créance à moins que quelqu’un ait des
hypothèques ou des priorités (art. 2647).
Les priorités
Les factures prioritaires :
Art. 2650
Art. 2651
1. Frais de justice
2. Vendeur impayé (droit de reprendre son bien)
3. Droit de rétention (ne pas remettre le bien réparé tant qu’ils ne sont pas payés)
4. Impôt et tout montant payable à l’état (tps par exemple)
5. Taxes municipales
Art. 2657 prioritaires aux hypothèques

Hypothèques (art. 2660 à 2663)


Quand tu achètes une maison tu signe 3 documents :
1. Contrat de ventes
2. Contrat de prêt d’argent
3. Contrat acte hypothécaire= Contrat accessoire qui dit si je ne paie pas je te
donne le droit de prendre ma maison.
En Ontario, tu n’es pas réel propriétaire, tu détiens le terrain en tant que pion simple.
Au Québec tu es propriétaire, mais on te l’enlève si tu ne paies pas.

Contrat accessoire qui dépend du premier contrat. Tu la vends soit de gré-à-gré soit en
justice, s’il reste de l’argent extra tu la prends.
Art. 2663 Il faut que l’hypothèque soit dument inscrite/publiée

BSF (Bureau du surintendant des faillites)


Tout le monde peut se plaindre au bureau du surintendant des faillites.
Il donne les permis d’exercice au syndic. C’est le surveillant du syndic.
Art. 5 à 11.1 pouvoirs du surintendant des faillites.
Il y a des sous-surintendant des faillites dans toutes les grandes villes de pays.
Surintendant donne des ordres au syndic, surveiller le cash (actifs),

Séquestre officiel art. 12


Fonctionnaire au palais de justice qui est comme le greffier de la cour dans les domaines
de faillite (s’occupe de la gestion des tribunaux et du dossier).
Dans toutes les grandes villes au pays il y a une cour supérieure de la province
Les juges de la cour supérieur de province = juges de faillite.
Rôle bureaucratique, officieux de gestion :
Il est là à la première réunion des premiers créanciers
Séquestre officiel décrète que l’assemblée est officiellement ouverte.

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S’il y a un problème tu ne vas pas te plaindre à lui mais plutôt au bureau du
surintendant des faillites.
Art. 105 : la première réunion des créanciers (présidé par le séquestre officiel)

Personne
Solomon c. Solomon : invention de la personne morale
3 sortes de personnes morales :
1. personnes morales créées par une loi particulière ex : la loi sur l’Université
d’Ottawa;
2. personne morale par lettre patente
3. certificat d’incorporation
La faillite a été conçu pour les gens d’affaire qui n’ont pas de compagnie.
La personne morale doit payer toutes ses dettes, sinon elle ferme.
Qui peut faire faillite? N’importe qui, même s’il n’existe pas juridiquement.
La personne qui existe= Certificat de naissance, certificat de constitution
+ autres (ex : la société en nom collectif peut faire faillite)
La définition du mot personne (art. 2) est très large en faillite, tant qu’il y a de l’argent.
Ex : le club des retraités a placé une grosse commande. Ce club n’existe pas aux yeux de
la loi. Celui qui a placé la commande est personnellement responsable.

Syndic
 Le syndic (trustee in bankruptcy)
 Personnage essentiel
 Représente les intérêts des créanciers et des faillit
 s’assure que toutes les formalités sont respecter
 doit gérer le dossier jusqu’à sa propre libération (libération du Syndic)
 Le syndic fait le bilan = liste des avoirs et la liste des dettes (on doit te le donner
lors de la première assemblée des créancier)
 Rôle : art. 13 à 41
1. L’inventaire des biens, du cash et les revenus ultérieurs. Liste des dettes.
o Prendre possession des biens (art. 71) car le failli cesse d’être habile de
gérer ses propres bien (on lui enlève un droit de gestion, il ne peut plus
vendre ni acheté, il devient juridiquement incapable)
o Inventaire art. 16 par 3 à 5
o Avertir le registre foncier de chaque ville qu’il y a eu faillite (art. 74)
o Avertir les banques. art. 78 est la conséquence de l’avertissement du
syndic
o Tous les biens saisis ainsi que les montants vendus en justice tombent
art. 70 et 73 par 2-3 Avis aux hussiers
2. Acheter de l’assurance pour assurer les biens (art. 24)
3. Tenu de livres (art. 25 et 26) et ouvrir un compte en fidéicommis (in trust)
(art. 26), c’est public
4. Doit produire des rapports de gestion et donner copie de ces rapport (art. 27)

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5. Pouvoir généraux d’administration (art.30) tu peux continuer de gérer le
commerce si tu veux tant que c’est écrit à l’art. 30. Gestionnaire. (avec la
permission des inspecteurs = créanciers volontaires nommés dans des grands
dossiers ou il y a des édifices à vendre; dans les petites faillites il n’y en a
pas).
6. Il doit convoquer l’assemblé des créanciers et ça doit avoir lieu dans les 3
premières semaine art. 102
 Le syndic a un code de déontologie art. 13.5
 C’est un officier de justice (comme un administrateur de l’état) on peut
demander une révision judiciaire art. 37
 art. 38 si le syndic refuse de faire quelque chose que tu insistes que ça serait bon
pour tous tu as le droit de le faire et d’empocher l’argent toi-même
 Libération du syndic art. 41
 Art. 202 (pénalité = amende et prison pour ceux qui ne respectent pas)
Vente = liquidation
Liquider = entente sur le montant ou juge t’a condamné à payer
Distribution des montants = distribution des dividendes

Les inspecteurs art. 116 à 120


Volontaire choisis le matin de la première assemblée des créanciers
L’art. 30 oblige le syndic de les consulter
Seulement dans les dossiers ou il y a des immeubles à vendre
Règle de style déontologique
Art. 120 il ne peut pas acheter lui-même car apparence de conflit d’intérêt

Le registraire art. 192 (pas à l’exam)


Il remplace le juge dans les dossiers non-contentieux

Le faillit
 Le jour ou le syndic apporte le formulaire au palais de justice (ça devient
officiellement publique). Le lendemain ça ne rentre pas dans la faillite (donc on
revient au droit provincial). Il doit payer ses nouvelles dettes.
 Personne insolvable (art. 2)
o personne (toute personne tel que défini par la LFI
o personne insolvable (il doit avoir 1000$ de dettes + 1 des trois
insolvabilités possibles (a et b ne paie pas ces dettes, c)insolvable)
 Faire cession (=déclarer faillite)
 Obligations d’un faillit : Art. 158-160; 173; 198-200; 204
Art. 158 : ce qu’il doit faire au début, se faire interroger et dévoiler au syndic
toutes ses dettes. S’il oubli une dette, il n’en sera pas libéré. Obligation de suivre
une thérapie économique
Art. 157.1 service de consultation : thérapie économique. Syndic est obliger de
donner et faillit doit y aller.

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art. 158 il doit déclarer toutes ces dettes et répondre à un interrogatoire.
Art. 161 interrogatoire
Art. 173 interdiction : tu ne dois pas libérer (art. 172) s’il a commis des gestes de
173. A) Si le faillit avait 2 fois plus de dettes que de revenus il est présumé
fraudeur
b) le faillit a omis de tenir des livres
c) tu places des commandes sachant que tu ne pourras pas les payer
173 = liste de crimes économique
 Interdictions d’un faillit : ne peut pas obtenir une nouvelle carte de crédit
Art. 198 obtenir du crédit pendant qu’il est en faillite = amende ou prison
Infractions/punitions pour avoir obtenu du crédit chez brault et martineau 1
mois avant libération
e) après l’ouverture de la faillite = tant qu’il n’est pas libéré = pendant qu’il est
en faillite
 Quand il a une faillite le faillit cesse d’être habile de gérer ses biens art. 71 = le
syndic rentre dans les souliers du faillit, il a tous ses droits.
À partir de quel jour? Voir définition (Art 2) date de la faillite = moment de la
faillite= Date soit de l’ordonnance, soit du dépôt d’une cession de bien (faillite
volontaire)

Art 4 les personnes liées : Personne avec qui tu as un lien de dépendance.


Par. 5 Lien de dépendance = personne liée
Ex : art. 96

Les tribunaux
La cour supérieure de chaque province sera la cour de faillite et les juges de chaque cour
supérieure seront les juges pour la faillite art. 183

La réclamation prouvable (claim)


 Formulaire de reconnaissance de ta créance (tu juges que c’est vrai, ils te doivent
tel argent, ajoute ta facture et tu feras partie de la liste). On te croit sur parole, si
le syndic a un doute il peut demander d’autres preuves.
 Pas besoin d’être une facture, l’important c’est la première page qui dit que je
jure que c’est vrai (comme un affidavit). On peut toujours s’inscrire jusqu’à la
veille de la distribution d’argent (art. 151) c’est normalement dans 3 ans.
 À la fin d’une faillite (ex : 3 ans) le failli sera libéré de toutes ses réclamations
prouvables.
 Art. 158 l’obligation qu’il doit donner une liste complète
 Art. 121-126 + art. 135
 Toutes les réclamations futures (pendant la faillite)
 *question d’examen : Ne sont pas des réclamations prouvable (art. 121) la loi ne
s’applique pas.

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 Si un contrat a été signé avant la faillite et que le paiement est dû après la faillite,
ça peut rentrer dans la faillite.
 Art. 124 tu dois signer une réclamation prouvable sinon tu ne reçoit rien
 Une réclamation est prouvée par la déposition de preuve selon la forme
prescrite. N’importe quelle forme est bonne tant qu’on jure que c’est le bon
montant.
 Art. 124 (4)
 Art. 126 (2) on doit un salaire à tous les employés de Sears : on peut faire une
seule réclamation prouvable pour toute la gang.
 Art. 135 le syndic examine chaque preuve et peut demander des preuves à
l’appuie Art. 135 (1.1) c’est le syndic qui décide si la poursuite est une
réclamation prouvable. C’est appelable

Par 4 de 121 : le gouv. provincial peut saisir le salaire de monsieur pour payer la pension
alimentaire : tu ne seras jamais libérée, même s’il déclare faillite, les arrérages non
payés ne rentrent pas dans la faillite, ça ne va pas effacer le solde de sa créance, le reste
continuerai d’être redevable.

La suspension des recours


Cœur de la loi : on t’interdit de faire quoi que ce soit
On ne peut pas poursuivre, ni saisir, ni rien faire art. 69
1. Dans le cas d’une personne qui présente un avis d’intention qu’un jour je vais
vous faire une proposition (protégé par la loi)- maximum c’est 60 jours
2. 69.1 il a fait une proposition donc on ne peut toujours rien faire; suspension des
recours car il y a une proposition présente
3. 69.2 proposition de consommateur par un individu (qu’ils sont obligé
d’accepter : les banques avec les cartes de visa non-payé)
4. ***question d’exam. 69.3 faillite (tout est chez le syndic) exception au par. 2
concernant les créanciers garantis : la suspension ne s’applique pas aux
créanciers garantis qui ont une hypothèque en bonne et due forme. Ils vont
chercher leur gage eux-mêmes.
*le syndic ne paie pas les créanciers hypothécaires, c’est les créanciers privilégier en
premier.

CRÉANCIERS GARANTIS

Même s’il n’a pas d’hypothèque, vois la définition de créancier garantie art.2 + les ajouts
de la jurisprudence
 Hypothèque dument inscrite
 Gage (salaire)
 Droit de rétention (mécanicien qui garde les clés)

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 Priorité constitutive de droit réel : taxes municipales et taxes scolaires = droit
réel art. 2654.1 ccq. Si c’est pour une taxe d’affaire (tout autre montant à la ville)
créancier privilégié. Seront payé par le syndic.
 Sureté quasi-propriété :
o i Vente à tempérament dument inscrite (l’auto est à moi tant que tu n’as
pas terminé de payer- vendeur demeure propriétaire); art. 81 tout
propriétaire peut revendiquer son bien (tu as un mois pour le faire)
o Jurisprudentiel : leasing/crédit-bail : le code civil ne pénalise pas
l’absence d’inscription, elle n’est donc pas obligatoire (même si ça dit
dans le code civil qu’on doit inscrire le crédit-bail, ils ne donnent pas de
conséquence). C’est aussi un financement corporatif dans lequel celui qui
finance est propriétaire donc il peut reprendre son bien.
General electric loue des avions
o ii Vente avec faculté de rachat c’est pour avoir de l’argent rapidement
facilement
o Vendeur impayé peut reprendre son objet
Toutes les priorités de toutes les provinces tombent, il n’y a que la LFI qui existe (sauf les
taxes municipales/scolaires qui sont dans la liste des priorités)

 LOCATEUR = créancier privilégié Ex : centre rideau me loue un local commercial;


bail commercial (si je paie pas tu prends le linge de la boutique = hypothèque
mobilière) = créancier privilégier art. 136 l’hypothèque mobilière du
propriétaire/locateur se fera payer maximum 3 mois de loyer + 3 mois de
pénalité s’il y a une clause de pénalité de retard. Hypothèque mobilière en
faveur du locateur n’est pas admissible en faillite mais devient créancier
privilégier (juris) hypothèque mobilière dument inscrite pour un locateur n’est
pas reconnu en faillite
 art. 2724 ccq existence de l’hypothèque légale de la construction. Si l’électricien
a des gros montants et peut présenter leur facture au palais de justice et inscrire
l’hypothèque dans le registre art. 2952 ça doit être inscrit. La juris a ajouté
hypothèque légale de la construction si elle est duement inscrite
 crédit-bail fait parti des créanciers garantis. Il existe au québec selon art. 1842 et
1852 ccq obligation de l’inscrire. Juris : pour les fins de la LFI si ce n’est pas inscrit
ce n’est pas grave.
 Tu peux hypothéquer le blé qui va naitre dans deux ans : loi sur les banques art.
427 Loi sur les banques. Si l’agriculteur fait faillite, la banque est propriétaire de
la récolte, elle pourra reprendre la récolte si l’agriculteur fait faillite.

Votre banque a une hypothèque, elle demande 1 an après


L’édifice vaut 10 million, la banque est prête à la vendre pour 5 million, le syndic peut
dire stop je vais le vendre pour 10.
Art. 133 si tu n’écoutes pas ce qu’un syndic te demande de faire tu seras puni à l’infini,
tu ne peux même pas t’inscrire comme créancier ordinaire

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Art. 134 si tu es la banque et tu vends à profit, tout profit revient au syndic. Les
créanciers garantis ne peuvent pas reçevoir 1 sous de plus que la garantie.

Hypothèque immobilière/mobilière universelle = hypothèque totale = la banque


prendra tout = les comptes en banques, les édifices, tout. I am a receiver. Je vais tout
prendre = receivership = mise sous séquestre = il va rester 0 pour tous les autres. 1
créancier garanti qui a tout pris.

Cas d’un salarié impayé dans un cas de faillite ou dans un cas de mise sous séquestre : le
syndic prendra l’argent du compte en banque pour payer les salariés.

Autres sortes de créanciers garantis :


 Propriétaire d’un bien art. 81
o Le propriétaire a le droit, sous certaines conditions, de reprendre son
objet.
o Leasing, vente à tempérament (art. 2 créancier garanti et reprend sa
voiture en vertu de art. 81), propriétaire ordinaire, vente avec faculté de
rachat.
 Fournisseurs 81.1
o Vendeur impayé peut reprendre (pas remboursé) sa dernière livraison
sous certaines conditions (être dans les délais) art. 81.1 (question
d’exam)
a. Il faut demander d’être rembourser dans les 15 jours suivant la date
de la faillite
b. À condition que ça a été livré dans les 30 jours avant la faillite
c. La marchandise est encore là, pas revendu
d. Pas encore été payé (livraison récente, tu peux reprendre)
 Agriculteur, éleveur, pisciculteur = vendeurs impayés 81.2
o Vous pouvez reprendre les livraisons; si le poisson a été transformé, vous
avez le droit de reprendre la valeur équivalente du produit transformé
o 4 conditions un peu plus large (15 jours de plus de délais)
o Ils ont le choix ils peuvent utiliser 81.1 comme fournisseur impayé ou
agriculteur impayé à 81.2
 Salariés
Garantir que le salaire qu’on leur doit leur sera payé
Sureté : super priorité qui passe avant les créanciers garantis; l’actif à court terme (dans
les 12 prochains mois) à une super priorité pour garantir le paiement aux salariés,
jusqu’à concurrence du montant limite. Avant les millions qu’on doit à la banque pour
hypothèque mobilière.
Art. 136 créanciers privilégiés, le syndic redonne à la banque ce qu’il a utilisé pour payer
les employés
 Salaire
 Commissions

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 Frais de voyage
 Indemnité de départ
 4%
 Contribution au fonds de retraite (81.5)
DAS déductions à la sources (impôt, AE, RR) = fiducie réputé, l’argent appartenait déjà
au gouvernement
Art. 86(1) le gouv. est un créancier ordinaire

  Quasi-Propriétaires: art. 81 Reprise des  


biens - VENTE À TEMPÉRAMENT - CRÉDIT
BAIL (VENTE AVEC FACULTÉ DE RACHAT)
·         Art. 427 Loi sur les Banques -
Récoltes des agriculteurs
SALAIRES/FOND CRÉANCIERS GARANTIS CRÉANCIER
S DE PENSION *payés par le syndic sauf les hypothèques PRIVILÉGIÉS art. 136
*payés par le qui devront exécuter leur garantie
syndic ·         Hypothèque conventionnelles
(maximum dûment publiées
2000$) ·         Hypothèques de la construction
Art. 81.3 LFI
LPPS plus  
avantageuse
    CRÉANCIERS
ORDINAIRES
    DIFFÉRÉS
 
LPPS : Salaire comprend vacance et indemnité de départ (Art.2)
LPPS : Définition de cadre; les petits cadres peuvent être payés (art. 5)
LFI : fonds de pension
LFI on te garantit 2000$ à 81.3, s’il n’y a pas 2000$ on va le chercher grâce à 136
(créancier prioritaire).

Art. 136 les créanciers privilégiés

Municipalités ont un droit réel (taxes scolaires, municipales) art. 2 LFI créancier garantis

Art. 136 e) permis d’exploitation de commerce


f) hypothèque du locateur, je prends tout dans le magasin : tu as les mêmes droits que
s’il n’y a pas eu de faillite. On te doit maximum 3 mois + pénalités à condition que tous
ces montants soient équivalent au linge dans la boutique

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On peut faire de la compensation : art. 97(3)
exigible = ils sont dus

Art. 2 déf de créanciers garantis


 Hypothèques dument inscrites
Voir 69.3(2) ignore la faillite, pas de réclamation prouvable, prend l’édifice. (si
perte lors de la vente = créancier ordinaire)
 Taxes municipales et scolaires
Le plus petit montant est payé avant le plus gros montant. Celui qui veut
l’édifice, la banque, paiera les taxes municipales.
 Vente à tempérament (vendeur reprend son bien en vertu de 81)
 Faculté rachat (greyhound bus emprunte 5M à 3% à la banque et greyhound
vend 15 autobus à la banque et la banque lui revendra à la fin, art. 81)
 Droit de rétention (réparateur qui veut garder son bien réparé)
 Jurisprudence : Crédit bail (semblable à la vente à tempérament art 81 je vais
acheter les avions en mon nom et tu deviendras propriétaire quand tu auras fini
de payer) + Hypothèque sur la récolte (427 L. B.) + Hypothèque légal de la
construction dument inscrite

Best buy a livré des ordis chez campbell (1708 ccq)

81.3 = liquidité = actif à court terme = cash + argent qui va rentrer dans les 12 prochains
mois
81.5 = Les derniers paiements qui n’ont pas été payé pour le fond de pension=
sureté général sur tout l’actif (autre biens vendus dans les 6 prochains mois)

Requête en faillite art.43 = Faillite forcée = procès quasi-criminel (règle de preuve,


procédure= aussi importante que le fond)
Il faut qu’il doive au moins 1000$ et qu’il ait commis un acte de faillite tel que défini à 42
(tout geste dans lequel il admet ou semble admettre qu’il est cassé ex : il dit à un copain
« ça va vraiment mal, je pense qu’on va faire faillite ») j) la personne qui ne paie pas ses
factures quand elles rentrent.

Art. 43 = recette pour fermer un commerce


Tu dois être un créancier (et non un concurrent)
(2) banquier qui a une hypothèque doit renoncer à un 1000$ de l’hypothèque, sinon il
n’a pas le droit.
(3) procédural : besoin d’affidavit (qui jure que tous les faits sont vrais
(4) une seule cause pour tous de requête en faillite.
(5) chez le défendeur
(6) à l’audition il faut la preuve des faits allégués (il faut prouver qu’il est cassé)
(7) on doit acquitter le défendeur dès que la preuve n’est pas suffisante.
(8)
11
(9) nomination d’un syndic
10 à 13 on peut arrêter et montrer notre plan de restructuration
(14) on doit expliquer au juge pourquoi on a changé d’idée sinon c’est toi qui devient un
suspect (il pourrait avoir reçu de l’argent en dessous de la table..? abus de droit de la
part du demandeur?)
(15 et 16) On peut demander qu’un partnership soit fermé
(17) mort du défendeur

Déclarer faillite = faire cession de ses biens devant un syndic

42 liste possible de tous les actes de faillite :


a) cession au syndic qui n’a pas été déposé
b) fraude : se déduit, ex : tous les autobus greyhound sont rendu au Maine
c) ex : reno dépôt a toujours fait affaire avec des fournisseurs de bois de Maniwakee,
c’est deux fournisseurs sont devenus amis avec le gérant. Je vais pas bien, prend mes
tracteurs= cession en guise de paiement.
Ex : La senza est vide (on peut aussi plaider b)
d) quitte le Canada
e) reno dépôt offre tout ce qu’il veut au huissier (avis de vente en justice, tous les biens
seront vendus) il a abandonné, il s’est laissé saisir, il ne fait rien.
Procès verbal de carence (=rapport de huissier qui est allé saisir un bien mais qu’il ne
reste plus rien) c’est comme une fuite
g) biens disparus offert en cadeau (comme situation de tracteur)
h) il a dit à quelqu’un « on est plus capable de payer » aveu
i) il a fait une proposition, tout le monde a accepté et il n’a pas payé = échec de
proposition
j) il ne paie pas ses dettes
(2) toutes les autres cessions déjà faites sont nulles (on va aller chercher les tracteurs) +
art. 95

Si tu prends la définition de personne moral = toute entreprise sauf les banques,


assurances et chemin de fer.
Définition de requérant : n’importe qui peut être requérant (ignorer la définition de
personne morale)

Qui peut déclarer la faillite volontaire : toute personne ou personne morale (là tu
prends la définition de personne morale pour interdire à ceux-ci de déclarer faillite)

Le défendeur (le débiteur ou l’intimé) : personne ou personne morale (toute personne


humaine, toute personne morale et tout autre) donc un club d’age d’or, une association
imparfaite.

Art. 48 protège ces personnes de la faillite forcé mais ils peuvent déclarer faillite eux-
mêmes

12
Il faut voir le règlement pour les conditions de formes additionnelles art. 69 à 72
69 : chez le défendeur
70 : signification dans un certain délais, à la personne elle-même

La faillite volontaire art. 49 = cession devant un syndic

Art. 71 conclusion

APRÈS INTRA

Robert’s rules of order (avec jurisprudence à l’appui; copié du parlement britannique) =


le code Morin
Méthode reconnue pour faire une bonne réunion

Assemblée de créanciers
art. 102-115
1. Il y a toujours un président élu par les gens dans la salle
2. Ordre du jour établi d’avance. Si tu approuve la liste des sujets, tu peux faire une
objection (on déborde de l’ordre). Le président s’assure qu’on respecte l’ordre
du jour.
Ex : sujet num 1 : remplacement du syndic
Art. 102 : première assemblée des créanciers doit être tenue dans les 21 premiers jours
+ par 5 = but de la réunion
Art. 104 : le syndic peut convoquer l’assemblé, préavis de 5 jours
105 : président, par 3 : en cas de partage le président a une voie prépondérante
106 quorum : 1 personne
107
109 peut pas voter sans réclamation prouvable.
113 par 3 : personnes non autorisé à voter : famille du failli (personne lié voir art 5 et
filiales)
Art. 115 votes 1$= 1 vote

Séquestres intérimaires (pas comme le séquestre officiel)


Dans les 3 cas il faut dire pourquoi on craint pour les biens.
Il y a obligation de déposer une caution avec le greffe
On a aucun droit d’arrêter le bon fonctionnement du commerce
Art. 46 syndic qui porte un chapeau de séquestre intérimaire dans la situation ou on
demande la faillite forcée : avocat qui reste à côté de la caisse pendant 3 semaines.
Règlement art. 78 la caution à déposer : si tu ne convaincs pas le juge à déclarer faillite,
tu vas payer.
On lui demande la permission de changer les cadenas, changer les comptes en banques,
deux signatures pour les chèques, ce qui est nécessaire pour protéger l’argent.

13
47
Receivership : tout va à la banque (pire que la faillite)
Art. 243-244 : vous devez donner un préavis de 10 jours et on peut présenter une
proposition. La loi permet qu’on abrège le délai si l’autre dit ça va trop mal. On doit
avoir l’approbation de la cour de justice avant de venir prendre tous tes biens. Si c’est
approuvé par la cour le receiver s’en vient, il va tout prendre. Winners achète des biens
de GSA.
Code civil te permet 60 jours.
On doit montrer à la cour pourquoi on a une crainte que l’argent va disparaître pendant
ces 10 jours. La cour va nommer madame séquestre intérimaire, le 11 e jour c’est
terminé on prend tout.
Pas question de cautionnement ici. La banque a déjà l’hypothèque, a déjà tous les
droits, pas de mauvaise foi possible.
Si la banque peut prouver crainte fondée, on va nommer séquestre intérimaire.
Souvent c’est la même personne qui deviendra séquestre permanent sous 243.
On indique un début de mandat et fin de mandat (pour la crainte d’avoir quelqu’un là de
façon permanente)
a) Le 11e jour
(2) sequestre intérimaire peut tout faire pour proteger l’Argent « make a wish list »
demande au tribunal et tu l’auras
(3) prouve moi pourquoi tu as peur

47.1 (1) Uniquement pour les cas de proposition (On ne se fait pas payer car il est en
proposition)
(1.1) ça se termine aux 3 dates suivante :
a) proposition raté (receivership)
b) déclaration de faillite
c) proposition approuvé
(2) demandez et vous reçevrez
(3) si tu prouves que c’est vraiment nécessaire

Mise sous séquestre (receivership)


Séquestre permanent (prévu dans un document : hypothèque universel (general
security agreement)
Art. 243
1.1 on peut abréger le 10 jours à condition que le préavis est établi
la jurisprudence dit que tu n’es pas obligé d’aller dans chaque province, 243 te permet
de demander au juge que le séquestre ait des droit partout dans le pays = séquestre
national
Art. 244

Avis d’intention de proposer une proposition ultérieurement


 Proposition = offre = concordat = arrangement (under administration)
 offre qui change le contrat, amendement contractuel obligé.

14
 Processus de restructuration commerciale
 Une proposition commence peut-être avec un avis d’intention (50.4)
Mais tu peux commencer tout de suite avec une proposition (art. 50)
 Protection de la loi : Suspension des recours art 69 + 69.1 affecte même les
banques. S’applique même aux créanciers garantis (contraire à la faillite).
Pendant qu’on négocie tu ne me touches pas, tu ne vas pas arrêter mon
commerce. Le jour que l’avis est déposé au greffe de la cour, tu es protégé par la
loi selon 50.4 et 69.
 Présente-moi ton chiffre d’affaire et ton roulement dans les 10 premiers jours
sinon tu es en faillite. On a le droit de savoir cb d’argent ils ont, cb ils auront,
quels gros contrats s’en vient et s’il y a un avenir, ces documents sont publics, ils
doivent les présenter à la cour dans les premiers 10 jours sinon ils font faillite
(état de l’évolution de l’encaisse/ cashflow)
 La proposition doit avoir lieu dans les 6 premiers mois : l’ébauche + approbation
par créancier + approbation par tribunal (homologation)
 Il est interdit de rompre la relation commerciale, tu dois continuer la relation,
mais ceci ne t’oblige plus de donner du crédit, on peut demander qu’on te paie
cash. Les nouvelles livraisons ils doivent payer.
 On demande à la cour la permission de vendre nos biens immeuble
 Bridge financing (cash influx, prêt)
 Louage : tu ne peux pas le mettre à la porte
 Rupture de bail (celui qui fait la proposition peut rompre des baux commerciaux)
(avec seulement 1 ou 3 années de bail à payer)
 Service public (téléphone, internet, hydro) : ne peuvent pas couper le courant
 On va renégocier la convention collective.
 Protection des salaires des chefs (on va bien payer le président et VP car on veut
les garder)
 Art. 62 Si les plus gros disent oui c’est un oui forcé pour tous. La majorité.
Concorda obligatoire, même pour ceux qui ont dit non. Si personne n’est venu =
approbation. Une fois accepté la proposition lie tous les créanciers même s’ils
n’ont pas accepté. C’est la majorité des dettes qui gagne.
 Le juge doit refuser la proposition si les créanciers garantis ne sont pas payer à
100%. Vous devez payer les employés à 100%. On doit payer ceux à 136.
Créanciers privilégier, garanti, employés, seront tous payés selon la loi

Exception : art. 69.4 permet au juge d’intervenir si quelqu’un dit au juge que l’art. 69
leur cause un problème. (perte d’emplois) Canadair a demandé à la cour que la
suspension des recours ne s’applique pas à elle, car elle devra arrêter la chaine de
montage, elle veut négocier tout de suite pour savoir ou on s’en va.
Exception : 69.1 (2) créancier garanti qui a déjà pris le bien en garanti (la banque a déjà
pris l’édifice) = c’est trop tard il ne va pas le redonner.
En faillite, les créancier garantis peuvent prendre mais en proposition non, suspension
de toute procédure.

15
Les créanciers ne peuvent pas perdre un sous on doit tout leur donner tel que promis
(art.60)
Exception : 69.1 (3) Le gouvernement (DAS impôt) doit attendre avant de saisir, à une
condition, que les nouvelles mensualités soient payées à date. On doit leur payer les
DAS immédiatement, dès qu’on manque un paiement après l’avis.

69.31 Immunité des administrateurs pendant qu’ils font la réorganisation: en théorie


on doit garder les chefs d’orchestres. On te donne une immunité juridique contre toute
gaffe possible.
Pension alimentaires art. 69.41 madame peut continuer une poursuite contre toi-même
si tu fais une proposition, tu ne peux pas fuir la dette alimentaire que tu dois à ton ex.
Un simple consommateur fait rarement une proposition commerciale
L’individu prend toujours la proposition consommateur

Arrérages-jour J (avis d’intention 50.4 = 69) ou jour de la proposition art.50/69.1


contenu 60 (créancier garanti et privilégier je vous paie tout ce que je vous dois,
créanciers ordinaires) – vote créancier ordinaire – homologation par la cour de justice –
certificat d’exécution satisfaisant une proposition. = réorganisation commerciale

Avis d’intention
5 éléments de réorganisation (aller chercher du cash et couper dans les dépenses) :
Avant/pendant/ pas obligé
1. Protéger les administrateur (patrons) : immunité 69.31 + garantir salaires 64.1
(admins) + 64.2 (syndic= grosses compagnies comptables). Assurer le paiement
des honoraires : super-priorité pour protéger les salaires de ceux là à condition
qu’on peut prouver que les compagnies d’assurances ne veulent pas assurer.
2. Bridge financing = financement temporaire : injection monétaire en échange
d’une super hypothèque qui passerait devant toute autre priorité garantie 50.6
(3) art. 50.6 (1) il faut avertir tous les autres créanciers hypothécaires qu’ils
sache qu’il y a un risque 50.6 (5) considerer les éléments commerciaux
économiques
3. Interdiction de résilier des contrats avec le proposant art. 65.1 (1+5) / obligation
de continuer de faire affaire avec lui mais lui (le proposant) peut résilier nos
contrats. 65.11 + 65.2
65.1 (2) application de la règle pour les bails : tu ne peux pas le mettre à la porte
65.1 (3) application de la règle pour les compagnies publiques : bell, hydro : tu ne
peux pas couper
65.1 (4) pas pour effet d’exiger de nouveaux crédits : on peut exiger cash on
delivery
65.1 (7) pas à l’exam
65.11 lui peut nous quitter débiteur= proposant
65.2 lui peut résilier son bail, tu peux contester (2), tu ne paiera pas la pénalité
de 10 ans mais bien les pénalités prévues à (4)
65.12 On peut même renégocier la convention collective à la baisse.

16
4. On autorise la vente d’édifices (vente de biens/d’immeubles) art. 65.13 (une
compagnie n’a pas le droit de vendre ses immeubles sans le consentement des
actionnaires à moins que 65.13 rentre dans le portrait). Si le juge acquiesce on
pourra vendre les édifices (on écarte la loi sur la société par action).
5. Droit de se débarrasser d’un contrat: cession de contrat incessible (assignement
of contract) art.66 par.1.1 + art. 84.1 c’est le tribunal qui l’autorise.
Principe : service/contrat est incessible, mais en faillite on peut donner le contrat
à quelqu’un d’autre

50.4 pas obligatoire, on le fait toujours pour se proteger, on a 30 jours et on peut


demander prolongation jusqu’à max 6 mois, sinon faillite volontaire.
(7) devoir du syndic = surveillant
(8 et 9) 6 mois

50.4 (11) Si tu penses que ça sent la fraude tu peux le dénoncer au tribunal

PROPOSITION COMMERCIALE art. 50


1-?
On va faire un basket proposal : 1 basket, 1 payment, 1 time, après c’est fini.
Il y a faillite déguisée en proposition.
 Personnes : Les personnes physique font la proposition de consommateur, mais
pourrait le faire ici, ça ne serait pas à leur avantage
 Failli : Il faut convaincre les inspecteurs de la faillite
1.1 Proposition doit être envoyé à tous.
1.6 créancier doit répondre
1.8 (2) déposer la propositions (2.1) au palais de justice local (suspension 69.1)
(3) proposant a besoin de l’approbation des inspecteur (si c’est un failli)
(4) c’est une proposition publique, donc on ne peut pas changer d’idée
(4.1) sauf si tu veux faire une faillite
(6) Cash flow, l’état de l’évolution de l’enquête, c’est nécessaire et tout créancier y a le
droit
(10) syndic n’est pas un syndic de faillite il n’a qu’un seul devoir de surveillance, il ne
prend pas les biens
(i) fait un rapport dès qu’il voit un changement négatif

Procédures :
1. Contenu du text art. 60 : offre tout à tes créanciers garanti, et tout à tes salariés
(fonds de pensions), les 136 créancier privilégiés, créancier ordinaire
Pas de rachat d’action ou versement de dividende (1.7)
Les 5 réformes, ex : on va fermer tel boutique sur permission de la cours,
permission de vendre des édifices, permission de faire un prêt
Air Canada
2. Convocation d’assemblé des créanciers dans les 21 jours qui suivent art. 51
Art. 53 qui va voter art. 54 par. 2c) les créanciers garantis n’ont pas le droit de voter

17
(2)d) une majorité des deux tiers en dette et ils doivent être la majorité en nombre
(3) créancier lié ne peut pas voter pour mais peut voter contre
Art. 57 a) refus = faillite volontaire
Art. 58 accepté = homologation par la cour (approbation de la cour, la cour fixe une
date)
Art. 60 la cour doit refuser si le contenu n’est pas respecté.

Art. 59 il va y avoir une audition devant le juge : En cour on attend des gens assermentés
s’ils not des oppositions, mais normalement c’est toujours accepté (sauf si fraude)
(2) le juge peut refuser
61(2) Refus du juge = faillite immédiate
Art 61 (1) il sort de la faillite… s’il était en faillite!

Art. 62 (2) Proposition accepté lie tout le monde même ceux qui ont refusé

Art. 63 Proposition/ versements manqués/oublié : on va demander à la cour d’annuler


la proposition. Si ça fait 2 mois qu’il ne paie pas on doit le dire à la cour, elle peut
annuler la proposition et déclarer faillite.
Art. 122 on retourne au montant original due – les versements (dividendes) déjà faits

65.3 certificat de bon exécution : j’ai tout payé, c’est terminé.

PROPOSITION DE CONSOMMATEUR
Il n’y a pas d’avis d’intention comme un commerce
66.11 Multiple carte visa, seulement l’individu avec des dettes de maximum 250 000$
sans compter la maison
Syndic= administrateur
66.12 (1) peut être fait par un débiteur consommateur
66.12 (6) le texte de la proposition
66.13 ça passe devant un administrateur : il est obligé de donner son opinion « pourquoi
que cette personne n’est plus capable de payer » opinion= publique, les banquiers
l’auront au dossier.
66.15 Pas besoin de faire une assemblée de créancier sauf si quelqu’un le demande
66.18 réputé accepté par les créanciers s’il n’y a pas de réunion (silence=acceptation)
66.19 Majorité simple sans égard au montant d’argent
66.19 (2) créanciers lié (ex : époux) peuvent seulement voter contre. Sinon ils ne votent
pas.
66.22 (2) Approbation par la cour de justice réputé accepté après 15 jours.
66.3 Si jamais le tribunal doit intervenir car il ne paie plus ses mensualités, la cour va
annuler la proposition (pas de faillite automatique)
66.31 réputé annulé s’il ne paie plus. It’s over. Pas de conséquences.
66.32 interdit de recommencer la même histoire
66.32 (2) les droits sont rétablis

18
66.34 pour les propositions de consommateurs on ne peut pas résilier les contrat
Bail (2)
(3) Bell
Mais on peut demander du cash
66.36 : interdit de congédier des employés qui font des propositions
(65.1 c’est en PROPOSITION COMMERCIALE : on ne peut pas arrêter les services)
66.38 certificat d’exécution

LACC/CCAA Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies
Tout se fait par avocat devant la cour de justice
Première visite en cour = requête pour ordonnance initiale
Le juge doit donner permission pour tout, il faut qu’on demande la protection de la loi
(demande de la protection de la cour), si ce n’est pas dans le jugement il n’y en a pas.
Il n’y a pas de limite on peut demander des extensions pour toujours.
Refus = pas de conséquence négative (comme la faillite)
Il faut qu’on aille des dettes supérieures à 5M$
Seulement pour des compagnies (pas senc) corporation dument incorporé au canada
Personne morale + 5 millions de dette art. 3 (à vérifier)
Ordonnance initiale art. 10
Le jugement de la cour qui dit qu’il est d’accord
On en profite dès le jour 1 pour demander tout le reste (fermer boutique, vendre des
édifices, etc.)
11.02 on va demander suspension des recours
11.03 on va demander qu’on protège nos patrons
11.7 + art. 23 on va demander la nomination d’un contrôleur (comme syndic) avec les
pouvoirs suivants
Art. 34 Suspension des droits de résiliation contractuel. On demande que personne ne
fasse rupture de contrat
Art. 32 autorisation de rompre quelques contrats. Nous on peut faire rupture de
contrat.
11.51 + 11.52 on va demander à la cour de garantir les Honoraire des controleurs et des
patrons (et ça comprend les conseillers (les conseiller juridique))
Art.36 Permission de vendre édifices
11.2 financement temporaire
11.3 Cession de contrat
Art. 11 Et tout autre ordonnance nécessaire. On peut demander n’importe quoi (si ça a
du gros bon sang).
L’ordonnace initiale peut contenir tout ça ou moins
11.02 (1) Elle est bonne pour 30 jours
(2) on peut demander délais
On a 30 jours pour présenter l’arrangement
*attention arrangement c’est pas proposition

19
Art. 22 Il y a deux groupes de créanciers : créanciers garantis (hypothèque) et créanciers
non garantis (ceux qui en ont pas)
Art. 6 Majorité des gens qui ont 66% de la dette et majorité en nombre
Si c’est approuvé ça lie tout le monde même ceux qui ont voté contre
Contenu minimum de l’offre : payer au salariés, DAS, Fonds de pensions, normalement
on offre 100% aux créanciers garantis (mais on est pas obligé) (ici il n’y a pas de
privilégiés, car personne physique)
(3) on doit payer les DAS
Art. 4 et 5 convocation d’une assemblé de créancier pour passer au vote
Art. 4 créancier quirographaire = créanciers ordinaire (unsecured creditors)
Art. 5 créancier garanti
11.4 On va demander à la cour de te nommer fournisseurs essentiel : continuer la
relation intellectuelle commerciale avec la compagnie qui fait l’arrangement. Tu n’a pas
le droit dire goodbye. Art. 34 interdit de résilier
« ils nous paient pas, est-ce qu’on peut les mettre dehors? » : il y a surement une
suspension des procédures dans un des jugements émis par la cour et il est interdit de
résilier des contrats si c’est inscrit par la cour (art.34)
Art. 32 nous on peut quitter (ça doit être demandé par la cour)
Art. 28 -29 les gens peuvent se plaindre au bureau du surintendant des faillite s’ils
trouvent qu’un arrangement est louche.
si t’es pas content présente toi devant un juge, on demande une intervention

Les biens du failli

20
Cours 11

La Faillite : les effets sur le failli et sur ses biens

Les effets d’une faillite Le Dessaisissement : (SVP Lisez : Brochu, pages 319-392
après avoir lu ces pages) ( ou pages 275 à 367 Deslauriers)

Après avoir lu ces pages et les pages des auteurs, vous devriez être capable de répondre
aux questions suivantes que les clients et les gens poseront :
 Si je fais faillite, qu’est-ce qu’on va m’enlever?
 Est-ce qu’on m’enlève autres choses pendant la faillite?
 Et si je gagne la lotterie 6/49, est-ce que je peux garder le montant?

Aussi : attention, ne mélangez pas la suspension des recours de la proposition avec


celle de la faillite :
Test : à quel moment le « fournisseur impayé » peut-il reprendre sa livraison? En
faillite ou en proposition?
- Uniquement en faillite ( voir 81.1 FLI).
- Jamais en Propositions car 69 et 69.1 l’interdisent : personne, même pas les
créanciers garantis ne peuvent intervenir car nous devons TOUS donner la
chance au commerce de se reprendre.

(à mon avis, il va y avoir beaucoup de propositions et de faillites à cause du Corona


virus !
C’est malheureux, mais je suis certain que si les commerces choisissent la proposition
au lieu de la faillite, les tribunaux leurs seront très favorable. Vous qui connaissez
maintenant cela, n’hésitez pas à présenter ces solutions possibles si jamais on vous
demande ce que vous en pensez!)

Tous les biens que le débiteur possède art. 71, 67(1)c)d)

Les Effets sur le failli :

- Mots inventés : La « saisine » et le « dessaisissement »,


Le dessaisissement des biens en faveur du syndic
La déclaration de faillite, qu’elle soit volontaire ou forcée, entraîne un
dessaisissement des biens de la personne insolvable en faveur du syndic (art. 71 L.f.i.).
Le dessaisissement est la prise en possession des biens meubles et immeubles du
failli. Tout est pris afin de le vendre. (C’est comme une saisie).
Le syndic agit comme s’il était un « cessionnaire » de l’ensemble des biens
saisissables du failli. Il en acquiert la « saisine ». (On ne dit pas « saisie » car ce mot

21
implique qu’il y aurait eu un jugement, un défaut de payer le jugement qui ensuite ouvre
la porte à une vraie saisie ; ce qui n’est pas le cas d’une faillite.)
Or, la saisine du syndic n’emporte pas un transfert de propriété en faveur de
celui-ci, le droit de propriété des biens demeurant avec le failli. Conceptuellement, le
syndic agit donc en quelque sorte à titre de représentant des créanciers avec pour mandat
de gérer et de disposer des biens d’un failli à leur bénéfice.

Tout tombe sous la saisine du syndic : art 71


( c’est comme si tous les biens tombent sous la possession et le contrôle du syndic. Il en
est le gestionnaire des biens avec le droit de vente !)
71. Lorsqu’une ordonnance de faillite est rendue, ou qu’une cession est produite
auprès d’un séquestre officiel, le failli cesse d’être habile à céder ou autrement
aliéner ses biens qui doivent, sous réserve des autres dispositions de la présente
loi et des droits des créanciers garantis, immédiatement passer et être dévolus au
syndic nommé dans l’ordonnance de faillite ou dans la cession, et advenant un
changement de syndic, les biens passent de syndic à syndic sans cession ni
transfert quelconque.

Perte de Capacité ? – presque !- L’effet de la faillite sur la capacité juridique du


failli
La faillite d’un individu et la dévolution de ses biens au syndic n’ont pas pour
effet de faire perdre au failli sa « capacité juridique » entre le moment de sa faillite et
celui de sa libération. (Mais c’est presque le même résultat, c’est un peu comme s’il était
sous la tutelle du syndic pendant les années de faillite).
En faillite, le failli perd toute habileté à intenter des procédures relativement
à des biens ou réclamations qui seraient assujettis à la saisine du syndic. Toute procédure
ainsi intentée par le failli lui-même est nulle.
La faillite d’une personne morale : ne met pas fin, en soi, à son existence
corporative d’un point de vue juridique, mais c’est presque la même chose. D’ailleurs, en
vertu de l’article 169 (4) L.f.i., une compagnie faillie peut être libérée de la faillite si elle
acquitte intégralement les réclamations de ses créanciers. (…Never happens !)

Les effets de la faillite sur les procédures juridiques contre le failli ou contre ses
biens

Dès le jour premier de la faillite, aucun créancier détenant une « réclamation


prouvable » au sens de l’article 121 L.f.i. ne peut intenter ou continuer des
procédures juridiques en vue de tenter de recouvrer une réclamation (art. 69.3 (1) L.f.i.).
En vertu de cette disposition, le syndic est en droit de faire parvenir aux créanciers ayant

22
déjà intenté un recours contre le failli un « avis de surseoir » enjoignant au créancier visé
de suspendre ses procédures vu la faillite du défendeur en faillite.

Cette suspension des procédures est fondamentale dans la faillite puisqu’elle


vise à permettre la distribution ordonnée et «  équitable  » des biens d’une personne
insolvable entre ses créanciers et ainsi empêcher qu’un créancier n’obtienne une priorité
sur les autres créanciers en intentant un recours contre une personne insolvable ou en
tentant d’exécuter un jugement contre celle-ci. Bref : tout le monde est pareil, personne
ne peut passer avant les autres…sauf les créanciers garantis et privilégiés.
Notez que la suspension en faillite n’a pas le même but que dans les
propositions : en faillite la suspension des procédures est là car c’est le Syndic, et
personne d’autre, qui pourra prendre les biens du failli. En proposition, la suspension a un
but différent : c’est que personne ne va poursuivre l’entreprise afin de l’aider à se
remettre sur ses pieds !

La suspension prend effet dès la faillite, et ce, sans nécessité que le créancier
ayant intenté des procédures ait ou non reçu un avis de surseoir du syndic. Les termes
recours et autres procédures énoncés à l’article 69.3 L.f.i. doivent être interprétés
largement et inclure « toute tentative de recouvrement tant judiciaire qu’extra judiciaire
».

Suspension des recours contre le failli: 69.3

Suspension des procédures en cas de faillite

69.3 (1) Sous réserve des paragraphes (2) et (3) et des articles 69.4 et 69.5, à
compter de la faillite d’un débiteur, les créanciers n’ont aucun recours contre le
débiteur ou contre ses biens et ne peuvent intenter ou continuer aucune action,
exécution ou autre procédure en vue du recouvrement de réclamations prouvables
en matière de faillite, et ce jusqu’à la libération du syndic.

Créanciers garantis
(2) Sous réserve des articles 79 et 127 à 135 et du paragraphe 248(1), la faillite
d’un débiteur n’a pas pour effet d’empêcher un créancier garanti de réaliser sa
garantie ou de faire toutes autres opérations à son égard tout comme il aurait pu le
faire en l’absence du présent article, à moins que le tribunal n’en ordonne
autrement. Tout report ordonné à cet égard doit toutefois être conforme aux règles
suivantes :

23
a) dans le cas d’une garantie relative à une dette échue à la date où le failli est
devenu tel ou qui le devient dans les six mois suivants, l’exercice des droits du
créancier ne peut être reporté à plus de six mois après cette date;

b) dans le cas d’une garantie relative à une dette qui ne devient échue que plus de
six mois après la date où le failli est devenu tel, l’exercice des droits du créancier
peut être reporté à plus de six mois après cette date — mais en aucun cas au-delà
de la date à laquelle la dette devient exigible en vertu de l’acte ou de la règle de
droit instituant la garantie — seulement si tous les versements d’intérêts en
souffrance depuis plus de six mois sont acquittés et si tous les autres
manquements de plus de six mois sont réparés, et seulement tant qu’aucun
versement d’intérêts ne demeure en souffrance, ou tant qu’aucun autre
manquement ne reste sans réparation, pendant plus de six mois.

Un STOP aux saisies et autres mesures d’exécution de jugement

La faillite implique non seulement la suspension des recours, mais aussi elle fait
échec aux saisies judiciaires ou autres mesures d’exécution non complétées contre les
biens du failli.
La faillite a priorité sur toute procédure d’exécution non complétée contre les
biens du failli, y compris toutes les saisies judiciaires, les saisies-arrêts, les jugements et
les hypothèques légales résultant d’un jugement ( et toute autre procédure semblable dans
toutes les provinces) (art. 70 (1) L.f.i.).

 70. (1) Toute ordonnance de faillite rendue et toute cession faite en conformité avec la


présente loi ont priorité sur toutes saisies, saisies-arrêts, certificats ayant l’effet de jugements,
jugements, certificats de jugements, hypothèques légales résultant d’un jugement, procédures
d’exécution ou autres procédures contre les biens d’un failli, sauf ceux qui ont été complètement
réglés par paiement au créancier ou à son représentant, et sauf les droits d’un créancier
garanti.

 Frais
(2) Malgré le paragraphe (1), un seul mémoire de frais émanant d’un avocat, y
compris les honoraires de l’huissier-exécutant et les droits d’enregistrement fonciers, est
à payer au créancier qui a le premier mis la saisie-arrêt ou déposé entre les mains de
l’huissier-exécutant une saisie, une procédure d’exécution ou une autre procédure contre
les biens du failli.

Remise des biens saisis : Dès la signification de la cession ou de l’ordonnance


de faillite faite en vertu de l’article 73 (2) L.f.i., le créancier-saisissant a l’obligation de
remettre au syndic les biens saisis puisque la dévolution des biens au syndic découlant de
la faillite a préséance sur les droits des créanciers ayant obtenu une saisie. Le créancier-
saisissant ne bénéficie donc pas de meilleurs droits contre l’actif du failli que les autres
créanciers en raison du fait qu’il a procédé à une saisie avant la faillite.

24
En vertu de l’article 70 L.f.i., la faillite ne touche pas la procédure d’exécution
de jugement lorsqu’elle a été complètement réglée par paiement au créancier avant la
faillite. La procédure d’exécution n’est réglée au sens de l’article 70 (1) L.f.i. que si les
fonds ont été déboursés /payés par l’officier saisissant. Si les fonds n’ont pas encore été
distribués, l’officier-saisissant est tenu de remettre le produit détenu au syndic tel que le
précise l’article 73 (3) L.f.i.

Protection de l’acheteur de bonne foi à la vente

 73. (1) Une exécution exercée par saisie et vente des biens d’un failli n’est pas invalide pour
le seul motif qu’elle est un acte de faillite, et une personne qui achète de bonne foi ces biens à
une vente faite par l’huissier-exécutant acquiert un titre valable à ces biens contre le syndic.

 Remise par l’huissier-exécutant des biens au syndic

(2) Lorsqu’il a été fait une cession ou qu’il a été rendu une ordonnance de faillite, l’huissier-exécutant
ou tout autre fonctionnaire d’un tribunal ou toute autre personne ayant saisi des biens du failli en
vertu d’une procédure d’exécution, d’une saisie-arrêt ou de toute autre procédure, sur réception d’une
copie de la cession ou de l’ordonnance de faillite certifiée conforme par le syndic, livre
immédiatement au syndic tous les biens du failli qu’il a en sa possession.

 Dans le cas de vente par l’huissier-exécutant

(3) Lorsque l’huissier-exécutant a vendu les biens du failli ou une partie de ces biens, il remet au
syndic les sommes d’argent qu’il a ainsi réalisées, moins ses honoraires et les frais mentionnés
au paragraphe 70(2).

 Effet d’une faillite sur la saisie de biens pour loyer ou taxes

(4) Sur production d’une copie de l’ordonnance de faillite ou de la cession, que le syndic a certifiée
conforme, tout bien d’un failli saisi pour loyer ou pour taxes est remis sans délai au syndic; mais les
frais de saisie constituent une sûreté de premier rang sur ces biens et, en cas de vente de tout ou partie
des biens, le produit de celle-ci, moins les frais de la saisie et de la vente, est remis au syndic.

Les hypothèques légales résultant d’un jugement

Uniquement au Québec : l’hypothèque légale résultant d’un jugement inscrite


par un créancier contre les biens du failli est invalidée à compter de la faillite (art. 70
L.f.i.). Car uniquement les procédures nationales (celles qui existent dans toutes les
provinces) sont tolérées. L’hypothèque résultant d’un jugement est unique au Québec
donc n’est pas reconnue en faillite.
Le créancier qui a inscrit une hypothèque légale résultant d’un jugement en vertu
des articles 2730 et s. C.c.Q. ne sera donc pas considéré comme « créancier garanti »,
mais plutôt comme un créancier ordinaire; l’inscription d’une telle hypothèque ne confère
pas à ce créancier de meilleurs droits que ceux des créanciers qui n’ont pas procédé à une
telle inscription.

25
70.  (1) Toute ordonnance de faillite rendue et toute cession faite en
conformité avec la présente loi ont priorité sur toutes saisies, saisies-arrêts,
certificats ayant l’effet de jugements, jugements, certificats de jugements,
hypothèques légales résultant d’un jugement, procédures d’exécution ou autres
procédures contre les biens d’un failli…

Quid des créanciers garantis ? Hypothèque légale ? = non.


Nous avons déjà vu tous les créanciers garantis en début de session. Ceci est un rappel.
La suspension des recours s’applique aux créanciers ordinaires du failli détenant une
réclamation prouvable puisque l’article 69.3 (2) L.f.i. précise que les créanciers garantis
ne sont pas, en principe, touchés.

L’inscription d’un avis d’hypothèque légale de la construction en vertu des


articles 2724 et s. C.c.Q. n’est pas une procédure prohibée par la suspension des
procédures.

Selon une certaine jurisprudence, l’inscription d’un tel avis n’est pas une
procédure pour le recouvrement d’une créance, mais est plutôt une mesure conservatoire
destinée à préserver le statut de créancier garanti résultant d’une sûreté prévue par la loi.
(In re Clement Globe, reflex, (1993) 25 C.B.R. (3d) 85, EYB 1993-84145 (C.S. Qué.);.
L’article 2727 C.c.Q. accorde à ces créanciers une hypothèque de rang
prioritaire qui subsiste pendant 30 jours suivant la fin des travaux même si elle n’est pas
immédiatement publiée (art. 2727, al. 1 C.c.Q.).

Exceptions à la suspension des procédures (pas toutes les procédures sont


suspendues, uniquement celles qui affectent les biens du débiteur)

La suspension des procédures s’applique à l’égard de toute personne détenant


une « réclamation prouvable » telle que définie à l’article 121 L.f.i.
La « réclamation prouvable » renvoie aux créances et obligations du failli qui
existent « à la date à laquelle la personne devient faillie » (art. 121 (1) L.f.i.), soit à la «
date de la faillite » telle que définie à l’article 2 L.f.i.
Les procédures qui ne visent pas la saisie ou la reprise de biens pourraient
continuer. Par exemple, une demande pour obtenir de l’information en vertu de la Loi sur
l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements
personnels (L.R.Q., c. A-2.1), ou en vertu de la Loi sur l’impôt, ne vise pas une
réclamation prouvable et n’est pas suspendue en vertu de l’article 69.3 L.f.i.. Ainsi, selon
la jurisprudence, la suspension des procédures prévue à l’article 69.3 L.f.i. ne vise pas les
procédures entreprises afin de retirer la licence du débiteur d’exercer son métier de
dentiste pour des manquements à ses obligations professionnelles.

26
Les poursuites en cours de procédures : s’il y avait des poursuites au jour de la
faillite, les procédures visant à déterminer le quantum des dommages après que la
question de responsabilité a été déterminée ne sont pas suspendues.
Un jugement peut être rendu par un tribunal à tout moment lorsque l’affaire était
en délibéré avant le processus initié en vertu de la Loi sur la faillite.

Solution possible : La levée de la suspension des procédures :


Comme nous l’avons déjà vu dans les propositions, il y a une exception qui doit
être autorisée par la cour : en vertu de l’article 69.4 L.f.i., un créancier pourra s’adresser à
la cour pour obtenir la permission d’intenter ou de continuer les procédures juridiques ou
de demander que la suspension ne s’applique pas en son cas.
Nous avons déjà vu que cette disposition s’applique afin de lever tant la
suspension des recours découlant de la faillite (art. 69.3 L.f.i.) que celle découlant du
dépôt d’un avis d’intention (art. 69 L.f.i.), d’une proposition (art. 69.1 L.f.i.) ou d’une
proposition de consommateur (art. 69.2 L.f.i.).

Afin d’obtenir la levée de la suspension des procédures imposée par un des


articles 69 L.f.i., un créancier devra convaincre le juge qu’il subit un préjudice sérieux
ou qu’il existe des motifs équitables d’obtenir une levée de la suspension des procédures.
Le préjudice auquel renvoie l’article 69.4 L.f.i. est un préjudice objectif, c’est-à-
dire établi en fonction de la réclamation concernée d’un créancier et non de sa situation
personnelle.

Déclaration de non-application
69.4 Tout créancier touché par l’application des articles 69 à 69.31 ou toute
personne touchée par celle de l’article 69.31 peut demander au tribunal de
déclarer que ces articles ne lui sont plus applicables. Le tribunal peut, avec les
réserves qu’il estime indiquées, donner suite à la demande s’il est convaincu que
la continuation d’application des articles en question lui causera
vraisemblablement un préjudice sérieux ou encore qu’il serait, pour d’autres
motifs, équitable de rendre pareille décision.

À titre d’exemple, les tribunaux accordent généralement l’autorisation de


continuer une procédure en matière familiale même si elle vise les biens de la personne
insolvable.
La levée de la suspension des recours intentés contre le failli pour fraude ou
fausses représentations (art. 178 (1) d) et e) L.f.i.) est également généralement autorisée.

Créancier post-jour-de-faillite : il peut toujours tenter de se faire payer !


(Good luck  !)

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Un créancier titulaire d’une réclamation postérieure à la date de la faillite à le
droit de poursuivre le failli et pourra saisir ses biens si le jugement n’est pas payé, …sauf
qu’il n’aura plus de biens à saisir !
Donc, le créancier post-jour-de-faillite devrait, en principe, pouvoir exécuter ses
recours contre le failli sans demander la permission du tribunal puisqu’il ne détient pas
une « réclamation prouvable » visée par l’article 69.3 (1) L.f.i. Un tel créancier devrait
pouvoir exécuter ses droits contre les biens acquis après la faillite si le syndic n’est pas
intervenu en vertu de l’article 99 L.f.i..

 99.  (1) Toutes transactions d’un failli avec une personne qui traite avec lui
de bonne foi et pour valeur, relativement aux biens acquis par le failli après
la faillite, si elles sont complétées avant toute intervention de la part du
syndic, sont valides à l’encontre du syndic, et tout droit, domaine ou intérêt
dans ces biens qui, en vertu de la présente loi, est dévolu au syndic, prend fin
et cesse de la manière et dans la mesure requise pour donner effet à une
semblable transaction.

(2)  Pour l’application du présent article, la réception, par son banquier,


d’une somme d’argent, d’une valeur ou d’un effet négociable d’un failli, ou sur
l’ordre ou l’instruction d’un failli, et tout paiement et remise, par son banquier,
d’une valeur ou d’un effet négociable, faits à un failli ou sur l’ordre ou
l’instruction d’un failli, sont censés une transaction faite par le failli avec son
banquier traitant avec lui contre-valeur.

Les effets de la faillite sur la prescription


La Prescription (Statute of Limitations) continue à s’appliquer, le cadran ne
s’arrête pas !
La faillite du débiteur, en soi, n’interrompt pas la prescription extinctive des
droits d’action de ses créanciers.
Les recours d’un créancier demeurent assujettis à la prescription triennale (art.
2925 C.c.Q.) qui poursuit son cours en dépit de la faillite du débiteur.
Jurisprudence : la Cour d’appel dans l’affaire Banque Royale du Canada c. Bernier se
prononce sans équivoque sur le fait que déclarer faillite n’est pas une reconnaissance de
dette de la part du débiteur.

Par contre, et ironiquement, la déclaration du débiteur sous serment indiquant les


noms et les adresses des créanciers ainsi que le montant de leurs réclamations respectives
(art. 49 (2) L.f.i.), ainsi que l’acceptation par le syndic de la preuve de réclamation du
créancier, est équivalent à une reconnaissance de dette et interrompent la prescription
(art. 2898 C.c.Q.).

28
La production d’une preuve de réclamation interrompt également la prescription
en vertu de l’article 2893 C.c.Q, tout comme l’institution d’un recours en justice contre
le débiteur en faillite après l’obtention d’une autorisation du tribunal conformément à
l’article 69.4 L.f.i.. Finalement, la préparation du bordereau de dividende dans lequel le
syndic reconnaît devoir verser un dividende à un créancier interrompt en soi la
prescription.
Tout ceci est théorique. Les créanciers pourraient donc perdre leurs droits
(devenus inutiles) car la faillite va durer plus longtemps que la prescription de 2 ans
(Ontario) ou 3 ans au Québec.

Les effets de la faillite sur les contrats conclus par le failli ( un bail, un contrat
de travail, son contrat de cellulaire avec Rogers, etc).

La faillite ne met pas fin aux contrats passés par le failli, par contre, les contrats
pourraient dire le contraire ; et lors d’un conflit entre un contrat et la loi, normalement
c’est le contrat qui gagne le conflit ! … à moins que la clause soit contraire à l’Ordre
public ou à moins que la loi n’intervienne expressément pour interdire un genre de
clause. Ce qui qui est le cas en faillite !
Tous les contrats en Amérique du nord contiennent probablement des clauses de
défaut- de résiliation immédiate de contrat en cas de faillite. Donc la conséquence nous
provient d’un droit contractuel et non pas de la Loi sur la faillite.
Le syndic est en droit de ne pas honorer certains contrats, tout comme il peut
donc poursuivre, s’il le désire, l’exécution d’un contrat passé par le failli pour le bénéfice
des créanciers (art. 30 (1) k) L.f.i.).
Une clause contractuelle de résiliation automatique en cas de faillite sera
opposable au syndic et permettra généralement au cocontractant du failli de résilier
le contrat ! (Attention, on ‘est plus en Propositions ! Dans le cas d’une faillite, ces
clauses sont généralement bonnes, à moins que le failli soit une personne physique.)

Plusieurs contrats, et plus particulièrement les contrats de bail commercial


comportent inévitablement une clause de résiliation automatique en cas de faillite qui
prévoit que le contrat sera automatiquement résilié si l’une des parties contractantes (le
locataire) fait cession volontaire de ses biens ou si une ordonnance de faillite est rendue à
son endroit. La présence de cette clause, librement consentie dans le cadre d’une relation
contractuelle, soulève néanmoins la question de sa validité et de son applicabilité en cas
de faillite.
Au Québec la position jurisprudentielle traditionnelle d’avant la Réforme de
2009 prévoyait l’opposabilité de la clause de résiliation automatique au syndic.
Toutefois, les contrats conclus par des personnes physiques faillies ont reçu une
protection législative spéciale en vertu de la Réforme de 2009 : une protection qui
invalide toute clause de résiliation automatique dans le cas d’une faillite d’un
particulier, ce qui met le particulier à l’abri d’une résiliation unilatérale.

29
A contrario, l’intention du législateur de conférer une telle protection aux
contrats passés par les particuliers nous mène à conclure que les contrats
corporatifs demeurent assujettis à la position traditionnelle qui reconnaît
l’opposabilité au syndic d’une clause de résiliation automatique.
Donc la faillite d’un commerce = résiliation automatique du contrat si cette
clause est présente au contrat. Dans le cas d’un commerce en faillite, le droit de la
province s’applique, la clause est bonne = résiliation à cause de faillite.

L’opposabilité au syndic de la clause de résiliation automatique, à moins d’abus de


pouvoir :
Les droits des locateurs commerciaux à l’égard des locataires faillis sont
déterminés en conformité au droit de la province où se situent les lieux loués (art. 146
L.f.i.). Or, le droit civil québécois privilégie la liberté contractuelle et ne prévoit pas de
protection particulière des contrats conclus par une personne en cas de faillite. Ainsi, la
doctrine et les tribunaux ont reconnu, à de nombreuses reprises, que les clauses de
résiliation contractuelles en cas de faillite sont opposables au syndic et empêchent ce
dernier d’avoir la saisine des droits résultant du contrat ainsi résilié.
146. Sauf quant à la priorité de rang que prévoit l’article 136 et sous
réserve du paragraphe 73(4) et de l’article 84.1, les droits des propriétaires sont
déterminés conformément au droit de la province où sont situés les lieux loués.
La faillite a donc des conséquences irrémédiables sur les contrats du failli
commercial qui contiennent de telles clauses de résiliation.
La reconnaissance par les tribunaux québécois de l’opposabilité au syndic du
locataire des clauses de résiliation automatique d’un contrat revêt une importance
particulière dans le domaine des baux. En effet, la faillite du locataire commercial
entraînera généralement la résiliation du bail puisque la majorité des baux contiennent
une clause de résolution automatique. Du même coup, le syndic est empêché, d’un point
de vue pratique, d’occuper les lieux suivant les termes du bail après la faillite et de céder
les droits résultant du bail à un tiers.
Lorsque le locateur décide de se prévaloir de la clause de résiliation
automatique, le syndic aura généralement le droit d’occuper les lieux loués jusqu’à la
première assemblée des créanciers. De plus, même si le droit de résiliation appartient au
bail commercial, l’abus n’est pas permis : la Cour d’appel du Québec a décidé que la
clause de résiliation automatique du bail commercial ne saurait être opposable au syndic
si le droit de résiliation est exercé de manière abusive et de mauvaise foi par le locateur.
( Dans l’affaire de la faillite de 91133 Canada Ltée c. Groupe Thibault Van Houtte &
Associés Ltée, 2003 CanLII 46804 (QC CA), 2003 CanLII 46804, REJB 2003-37337
(C.A.).).

Exception à la règle de la résiliation automatique : La protection législative conférée


aux contrats conclus par des personnes physiques (On ne met pas à la porte un
individu uniquement car il a déclaré faillite (84.2) (et ne vous a pas payé de loyer
depuis quelques mois) mais on pourra le faire s’il manque des versements ultérieurs

30
pendant la faillite).La reconnaissance par les tribunaux québécois de l’opposabilité au
syndic de la clause automatique de résiliation ne s’applique toutefois pas aux baux
contrats des individus en faillite !.
L’article 84.2 L.f.i. qui a pour effet d’empêcher la résiliation ou la modification
d’un contrat passé avec une personne physique qui n’exploite pas une entreprise au seul
motif qu’elle a fait faillite ou qu’elle est insolvable.
L’article 84.2 (2) L.f.i. s’applique spécifiquement aux baux et interdit au locateur
de résilier le bail en cas de faillite, même lorsque le locataire failli n’a pas payé son loyer
avant la faillite. Le bail demeurera donc en vigueur après la faillite pourvu que le
locataire acquitte le loyer dû après la faillite.
Les dispositions de la Loi sur la faillite à cet égard sont d’ordre public : elles
l’emportent sur toute disposition contractuelle à l’effet contraire (art. 84.2 (5) L.f.i.). Il
semble donc clair que le législateur ait voulu accorder une protection particulière aux
baux résidentiels qui ne pourront être résiliés par le locateur du failli pour non paiement
de loyer antérieurement à la faillite.

84.2  (1) Il est interdit de résilier ou de modifier un contrat —


notamment un contrat de garantie — conclu avec un failli qui est
une personne physique, ou de se prévaloir d’une clause de
déchéance du terme figurant dans un tel contrat, au seul motif
qu’il a fait faillite ou est insolvable.

 Baux

(2)  Lorsque le contrat visé au paragraphe (1) est un bail,


l’interdiction prévue à ce paragraphe vaut également dans le cas où le
failli n’a pas payé son loyer à l’égard d’une période antérieure au
moment de la faillite.

 Entreprise de service public

(3)  Il est interdit à toute entreprise de service public d’interrompre la


prestation de ses services auprès d’un failli qui est une personne
physique au seul motif qu’il a fait faillite, qu’il est insolvable ou qu’il
n’a pas payé certains services ou du matériel fournis avant le moment
de la faillite.

 Exceptions

(4)  Le présent article n’a pas pour effet :


o a)  d’empêcher une personne d’exiger que soient effectués
des paiements en espèces pour toute contrepartie de valeur
— marchandises, services, biens loués ou autres — fournie
après le moment de la faillite;

31
o b)  d’exiger la prestation de nouvelles avances de fonds ou
de nouveaux crédits.

 Incompatibilité

(5)  Le présent article l’emporte sur les dispositions incompatibles de tout


contrat, celles-ci étant sans effet.

 Pouvoirs du tribunal

(6) À la demande de l’une des parties à un contrat ou d’une entreprise de service


public, le tribunal peut déclarer le présent article inapplicable, ou applicable
uniquement dans la mesure qu’il précise, s’il est établi par le demandeur que son
application lui causerait vraisemblablement de sérieuses difficultés financières.

Personnes morales, commerces = pas de protection.


Résiliation contractuelle pour cause de faillite sont toutes bonnes
A l’inverse, on conclura également que la protection accordée aux particuliers
(qui n’exploitent pas une entreprise) en vertu de l’article 84.2 L.f.i. ne s’applique pas
aux personnes morales.
Au Québec et en Ontario, les clauses de déchéance du terme ou de résiliation
automatique en cas de faillite devraient donc demeurer opposables au syndic en cas de
faillite sauf si elles sont exercées de manière abusive ou de mauvaise foi.

Effets de la faillite sur les biens du failli : Alors, quels sont ses biens que le Syndic va
prendre?

Tel qu’indiqué au début de ce cours, tout tombe sous la saisine du syndic 71

71. Lorsqu’une ordonnance de faillite est rendue, ou qu’une cession est produite
auprès d’un séquestre officiel, le failli cesse d’être habile à céder ou autrement
aliéner ses biens qui doivent, sous réserve des autres dispositions de la présente
loi et des droits des créanciers garantis, immédiatement passer et être dévolus
au syndic nommé dans l’ordonnance de faillite ou dans la cession, et advenant un
changement de syndic, les biens passent de syndic à syndic sans cession ni
transfert quelconque.

Dessaisissement des biens, tout tombe sous la saisine du syndic 71.


Il a priorité sur tout sauf les garanties de 69.3(2) et sauf tous ceux réglés avant la date de
la faillite 70(1)
…De quels biens parlons nous? Réponse : article 67 et 68 LFI.

Les Biens, article 67 LFI :


67. (1) Les biens d’un failli, constituant le patrimoine attribué à ses créanciers, ne
comprennent pas les biens suivants :
a) les biens détenus par le failli en fiducie pour toute autre personne;

32
b) les biens qui, selon le droit applicable dans la province dans laquelle ils sont situés et
où réside le failli, ne peuvent faire l’objet d’une mesure d’exécution ou de saisie
contre celui-ci; (les biens Insaisissables CPC) – things that cannot be seized in
Ontario
b.1) dans les circonstances prescrites, les paiements qui sont faits au failli au titre de
crédits de taxe sur les produits et services et qui ne sont pas des biens visés aux
alinéas a) ou b);
b.2) dans les circonstances prescrites, les paiements prescrits qui sont faits au failli
relativement aux besoins essentiels de personnes physiques et qui ne sont pas des
biens visés aux alinéas a) ou b); (par exemple : Pensions alimentaires)
b.3) sans restreindre la portée générale de l’alinéa b), les biens détenus dans un régime
enregistré d’épargne-retraite ou un fonds enregistré de revenu de retraite, au sens
de la Loi de l’impôt sur le revenu, ou dans tout régime prescrit, à l’exception des
cotisations au régime ou au fonds effectuées au cours des douze mois précédant la
date de la faillite,

mais ils comprennent :

c) tous les biens, où qu’ils soient situés, qui appartiennent au failli à la date de la faillite,
ou qu’il peut acquérir ou qui peuvent lui être dévolus avant sa libération, y
compris les remboursements qui lui sont dus au titre de la Loi de l’impôt sur le
revenu relativement à l’année civile — ou à l’exercice lorsque celui-ci diffère de
l’année civile — au cours de laquelle il a fait faillite, mais à l’exclusion de la
partie de ces remboursements qui :
(i) soit sont des sommes soustraites à l’application de la présente loi,
(ii) soit sont des sommes qui lui sont dues et qui sont saisissables en vertu
d’un bref de saisie-arrêt signifié à Sa Majesté en application de la
Loi d’aide à l’exécution des ordonnances et des ententes familiales
dans lequel il est nommé comme débiteur;

d) les pouvoirs sur des biens ou à leur égard, qui auraient pu être exercés par le failli pour
son propre bénéfice.
______________________________
Les Biens du failli :

- Tous ses biens Biens ou revenus futurs 67(1)(c) :

Le dessaisissement - biens « futurs » – (Bien futur veux dire tout bien acquis PENDANT
la faillite, soit, avant qu’il ne soit libéré).
En autres mots, tous les biens que le failli va acquérir après la faillite et avant la
libération.
- syndic doit agir pour aller chercher, pour obtenir ces biens (ils tombent pas
automatiquement sous la saisine du syndic. (ex : salaire du débiteur) :

33
Les biens « futurs »
En principe, le syndic bénéficie également de la saisine des biens que le failli
acquiert entre le moment de sa faillite et celui de sa libération (art. 67 (1) c) L.f.i.). Par
exemple, un héritage versé après la faillite et avant la libération d’un failli constitue un
bien futur qui est assujetti à la saisine du syndic.

La dévolution en faveur d’un syndic des biens « futurs » du failli (i.e. ceux
acquis après la faillite et avant la libération du failli) est toutefois tempérée par l’article
99 L.f.i. qui a pour effet de rendre valides et opposables au syndic les transactions
conclues par le failli relativement aux biens acquis par le failli après la faillite pourvu que
ces transactions soient faites de bonne foi et pour valeur. Cet article s’applique aux
transactions complétées avant une quelconque intervention du syndic et n’a pas pour
objectif d’accorder des droits au failli quant aux biens acquis après sa faillite.
La saisine du syndic touche les biens détenus par le failli au moment de la faillite
par le seul effet de la loi, mais l’intervention du syndic est nécessaire afin qu’il exerce sa
saisine sur les biens du failli acquis après la faillite.
Le pouvoir du syndic d’intervenir afin d’exercer sa saisine sur les biens du failli
acquis après la faillite est un pouvoir discrétionnaire. L’article 99 L.f.i. n’empêche pas un
failli, dans certaines circonstances, de continuer ses affaires commerciales de bonne foi et
de procéder à certaines transactions.

Dans In Re Cliche, le syndic a cherché à saisir le produit de deux prêts contractés


par le failli auprès de ses proches afin de pouvoir ouvrir un commerce. La Cour d’appel a
cassé la saisie pratiquée par le syndic sur les fonds et conclu en ces termes :
« Cette opinion respecte l’esprit de la Loi sur la faillite qui est
de permettre à un débiteur malheureux de se reprendre et de
gagner sa vie honorablement au lieu d’être à la merci de l’État.
La Loi sur la faillite permet au failli de continuer à travailler
pour gagner sa vie et de recevoir une rémunération pour son
travail. Il a aussi le droit d’emprunter pour fonder un commerce
ou acheter les instruments nécessaires pour exercer son métier
ou sa profession. »

Pour être protégée en vertu de l’article 99 L.f.i., une transaction doit donc
satisfaire les conditions suivantes : (i) être conclue entre un failli non libéré et un tiers,
(ii) faite de bonne foi, (iii) faite pour valeur juste et suffisante et (iv) être complétée avant
l’intervention du syndic.

Biens du failli :

- Tous ses biens Biens ou revenus futurs67(1)(c)


- Biens saisis sous 73 :

Rappel : Les saisies sur les biens saisies tombent : art 70 et 73

34
 70. (1) Toute ordonnance de faillite rendue et toute cession faite en conformité avec la
présente loi ont priorité sur toutes saisies, saisies-arrêts, certificats ayant l’effet de jugements,
jugements, certificats de jugements, hypothèques légales résultant d’un jugement, procédures
d’exécution ou autres procédures contre les biens d’un failli, sauf ceux qui ont été
complètement réglés par paiement au créancier ou à son représentant, et sauf les droits d’un
créancier garanti.

 :Frais
(2) Malgré le paragraphe (1), un seul mémoire de frais émanant d’un avocat, y compris les
honoraires de l’huissier-exécutant et les droits d’enregistrement fonciers, est à payer au créancier
qui a le premier mis la saisie-arrêt ou déposé entre les mains de l’huissier-exécutant une saisie,
une procédure d’exécution ou une autre procédure contre les biens du failli.

:Protection de l’acheteur de bonne foi à la vente (Garantie du titre de propriété)


 73. (1) Une exécution exercée par saisie et vente des biens d’un failli n’est pas invalide
pour le seul motif qu’elle est un acte de faillite, et une personne qui achète de bonne foi ces biens
à une vente faite par l’huissier-exécutant acquiert un titre valable à ces biens contre le syndic.

 :Remise par l’huissier-exécutant des biens au syndic


(2) Lorsqu’il a été fait une cession ou qu’il a été rendu une ordonnance de faillite, l’huissier-
exécutant ou tout autre fonctionnaire d’un tribunal ou toute autre personne ayant saisi des biens
du failli en vertu d’une procédure d’exécution, d’une saisie-arrêt ou de toute autre procédure, sur
réception d’une copie de la cession ou de l’ordonnance de faillite certifiée conforme par le syndic,
livre immédiatement au syndic tous les biens du failli qu’il a en sa possession.

 :Dans le cas de vente par l’huissier-exécutant


(3) Lorsque l’huissier-exécutant a vendu les biens du failli ou une partie de ces biens, il remet
au syndic les sommes d’argent qu’il a ainsi réalisées, moins ses honoraires et les frais mentionnés
au paragraphe 70(2).

 :Effet d’une faillite sur la saisie de biens pour loyer ou taxes


(4) Sur production d’une copie de l’ordonnance de faillite ou de la cession, que le syndic a
certifiée conforme, tout bien d’un failli saisi pour loyer ou pour taxes est remis sans délai au
syndic; mais les frais de saisie constituent une sûreté de premier rang sur ces biens et, en cas de
vente de tout ou partie des biens, le produit de celle-ci, moins les frais de la saisie et de la vente,
est remis au syndic.

Biens du failli :

- Tous ses biens Biens ou revenus futurs67(1)(c)


- Biens saisis sous 73
- Assurances sur ses biens – art 24 67(1)(d)
Rappel : l’argent des biens assurés tombe dans la saisine

35
polices d’assurance 24 : sur les biens actuels
24. (1) Le syndic doit immédiatement assurer à titre temporaire et tenir assurés,
en son nom officiel, tous les biens assurables du failli pour telle somme et
contre tels risques qu'il peut juger à propos jusqu'à ce que les inspecteurs
aient été nommés. Dès lors, les inspecteurs déterminent le montant pour
lequel le syndic assure les biens du failli, ainsi que les risques contre
lesquels le syndic assure ces biens.
Pertes payables au syndic (remboursement, paiements fait par l’assurance)
(2) Toute assurance couvrant des biens du failli, et en vigueur à la date de la
faillite, devient, dès lors, sans avis à l'assureur ni autre acte de la part du
syndic, et nonobstant toute loi, règle de droit, contrat ou disposition à
l'effet contraire, dans le cas de pertes subies, payable au syndic comme si
le nom du syndic était écrit dans la police ou contrat d'assurance comme
étant celui de l'assuré, ou comme si aucun changement de titre ou de
propriété ne s'était produit et que le syndic fût l'assuré.

Les droits du syndic à l’égard des polices d’assurance contractées par le failli
a) Les polices d’assurance dommages

En vertu de l’article 24 (2) L.f.i., le syndic acquiert, par le seul effet de la loi,
tous les droits du failli découlant de polices d’assurance contractées par le failli
relativement à ses biens :
« En principe, le syndic exerce sur les polices d’assurance
couvrant les biens du failli les mêmes droits et les mêmes
pouvoirs que le failli possédait à leur égard (art. 24 (2) L.f.i.).
C’est pourquoi, même si le risque couvert par la police se
réalise avant la faillite, le syndic peut réclamer le produit de
l’assurance s’il n’a pas encore été versé. Du seul effet de la loi
et malgré toute disposition à l’effet contraire, le produit des
polices d’assurance couvrant les biens du failli devient, en cas
de perte, payable au syndic tout comme s’il avait été l’assuré
(art. 24 (2) L.f.i.). »
Les droits du syndic au paiement d’indemnités d’assurance sont toutefois
assujettis aux droits des créanciers pouvant détenir des hypothèques contre les biens
assurés et tout produit d’assurance y relatif.

Les polices d’assurance-vie ? …C’est compliqué et plein de nuances et de sous


nuances :

Il faut distinguer le cas où le produit de la police est payable aux héritiers légaux,
i.e. à la succession, des cas où il est payable à un bénéficiaire déterminé.

36
1) Lorsque le produit de la police est payable aux héritiers légaux
Si le produit de la police d’assurance-vie contractée par le failli est payable aux
héritiers légaux, l’assurance fait partie de la succession du failli en vertu de l’article 2456
C.c.Q. En cas de décès de l’assuré avant ou pendant la faillite, le syndic acquiert donc les
mêmes droits que le failli dans le produit d’assurance et sera en droit de le réclamer.
Si toutefois le failli a contracté une police d’assurance et que celle-ci bénéficie
d’une « valeur de rachat », la Cour suprême du Canada a conclu, dans l’arrêt Perron-
Malenfant c. Malenfant (Syndic de), que le syndic peut effectivement exiger que
l’assureur lui verse la valeur de rachat de la police d’assurance si la police en question
ne bénéficie pas de l’insaisissabilité prévue aux articles 2457 et 2458 C.c.Q.
Dans l’arrêt Malenfant, la police d’assurance était souscrite par madame Perron-
Malenfant sur la vie de son mari et madame Perron-Malenfant s’était désignée elle-même
à titre de bénéficiaire révocable. Les droits résultant de la police n’étaient pas
insaisissables au sens des articles pertinents du Code civil et la Cour suprême a donc
conclu au caractère saisissable de sa valeur de rachat.

Alors le syndic peut-il réclamer la valeur de rachat des polices d’assurance-vie du


débiteur?
– ***Arrêt Malenfant (1999) 3 R.C.S. 375 les 2 conjoints étaient en faillite,
madame était le preneur de l’assurance de son mari, c’est elle qui payait la
prime d’assurance, est-ce que le syndic peut réclamer la valeur de rachat
de la police d’assurance de Mme. Malenfant que elle a pris au conseil de
son mari? Le juge ne se prononce pas à savoir si c’est un droit personnel
ou pas, le juge règle ça différemment. Il dit que les dispositions du CCQ
constituent un code d’insaisissabilité des polices d’assurance. Si le
législateur avait décidé que c’est insaisissable il l’aurait dit mais il y a rien
dans le CCQ qui dit que cette police est insaisissable. Saisissable – art
2457 quand la personne est le preneur de l’assurance et aussi le
bénéficiaire. C’est insaisissable si le bénéficiaire est le conjoint du
preneur. Donc ici c’est saisissable.

Donc :
- payable aux héritiers = ne fait pas partie de l’actif ???
- payable aux héritiers et c’est une police rachetable = saisissable= ira au
syndic, à moins que la police rachetable ait indiqué « insaisissable ».

2) Lorsque le produit de la police est payable à un bénéficiaire déterminé


Si la police est payable à un bénéficiaire déterminé, les règles applicables sont
celles des articles 2457 et 2458 C.c.Q.
Si le débiteur décède avant la faillite, il est clair que le syndic n’a aucun droit sur
le produit qui doit être remis au bénéficiaire. En effet, la somme assurée ne fait alors pas
partie de la succession de l’assuré (art. 2455 C.c.Q.).

37
Si le failli n’est pas décédé, la question se pose de savoir si le syndic pourrait
bénéficier des droits attachés à la police, notamment celui d’exercer sa valeur de rachat
(Si cette dernière existe). Mais même si elle est rachetable, si le Preneur failli a indiqué
« irrévocable » cela équivaut à insaisissable ! Donc non au Syndic !!

La réponse à cette question dépend de la désignation du bénéficiaire.


Si cette désignation est irrévocable (art. 2458 C.c.Q.) ou si le bénéficiaire est
l’époux ou le conjoint uni civilement, un ascendant ou un descendant du titulaire ou de
l’adhérent (art. 2457 C.c.Q.), le syndic n’a en principe aucun droit sur la police, les
droits conférés par celle-ci étant alors insaisissables (art. 2457 et 2458 C.c.Q.). Ces
droits, y compris l’exercice de la valeur de rachat, échappent à la saisine du syndic (art.
67 (1) b) L.f.i.) et celui-ci ne peut pas se prévaloir des « pouvoirs » que lui reconnaît
l’article 67 (1) d) L.f.i.

Si, au contraire, le bénéficiaire est désigné à titre révocable, ou si le bénéficiaire


est une personne autre que le conjoint, un ascendant ou un descendant du titulaire ou de
l’adhérent, la police est saisissable et le syndic peut exercer les droits qui s’y rattachent.
La règle édictée par la Cour suprême dans Malenfant s’applique donc.

Biens du failli :

- Tous ses biens Biens ou revenus futurs67(1)(c)


- Biens saisis sous 73
- Assurances sur ses biens – art 24 67(1)(d)
- Les immeubles 74

les immeubles : art 74

Les immeubles : même la maison familiale, le syndic fera une action en partage :

DE LA FIN DE L'INDIVISION ET DU PARTAGE


Code civil : 1030 Nul n'est tenu de demeurer dans l'indivision. Le partage peut
toujours être provoqué, à moins qu'il n'ait été reporté par une convention, par une
disposition testamentaire, par un jugement ou par l'effet de la loi, ou qu'il n'ait été
rendu impossible du fait de l'affectation du bien à un but durable.

Enregistrement de l’ordonnance de faillite ou de la cession


 74. (1) Toute ordonnance de faillite, ou une copie conforme d’une telle ordonnance
certifiée par le registraire ou par un autre fonctionnaire du tribunal qui l’a rendue, et chaque
cession, ou une copie conforme de celle-ci certifiée par le séquestre officiel, peuvent être
enregistrées par le syndic ou en son nom, relativement à la totalité ou à une partie de tout
immeuble sur lequel le failli a un droit ou de tout bien réel sur lequel le failli a un domaine ou

38
intérêt, au bureau où, selon le droit de la province dans laquelle est situé le bien, peuvent être
enregistrés des actes ou des transferts de titres, ainsi que d’autres documents relatifs à des
immeubles ou des biens réels ou aux droits ou intérêts ou domaines afférents.

 Effet de l’enregistrement
(2) Lorsqu’un failli est le propriétaire enregistré d’un immeuble ou d’un bien réel ou est le
détenteur enregistré d’une charge, le syndic, lors de l’enregistrement des documents mentionnés
au paragraphe (1), a le droit d’être enregistré comme propriétaire de l’immeuble ou du bien
réel ou détenteur de la charge, libre de toutes charges mentionnées au paragraphe 70(1).

 Dépôt d’une mise en garde


(3) Lorsqu’un failli est propriétaire d’un immeuble ou d’un bien réel, ou détenteur d’une
charge, enregistrés ou qu’il détient ou est réputé détenir un intérêt, un domaine ou un droit sur un
tel bien, et que, pour une raison quelconque, une copie de l’ordonnance de faillite ou de la cession
n’a pas été enregistrée en conformité avec le paragraphe (1), une mise en garde ou un avis peut
être déposé par le syndic auprès du fonctionnaire responsable de l’enregistrement. Tout
enregistrement subséquent le visant est assujetti à une telle mise en garde ou à un tel avis, à moins
qu’il n’ait été révoqué ou annulé en vertu de la loi sous le régime de laquelle le bien, la charge,
l’intérêt, le domaine ou le droit ont été enregistrés.

 Obligation des fonctionnaires


(4) Le fonctionnaire à qui un syndic présente ou fait présenter pour enregistrement une
ordonnance de faillite, cession ou autre pièce l’enregistre suivant la procédure ordinaire suivie à
son bureau pour l’enregistrement des pièces relatives aux immeubles ou biens réels.

Vente d’immeuble du failli, vente de bonne foi, la vente est bonne si enregistrée avant
l’enregistrement de l’acte de faillite :

Application de la loi provinciale en faveur de l’acheteur moyennant valeur


75. Nonobstant les autres dispositions de la présente loi, un acte, transfert, contrat de vente,
charge ou hypothèque, consenti à un acheteur ou à un créancier hypothécaire de bonne foi, ou
consenti en sa faveur, pour contrepartie valable et suffisante, et couvrant des immeubles ou des
biens réels visés par une ordonnance de faillite ou une cession en vertu de la présente loi, est
valable et efficace selon sa teneur et selon les lois de la province dans laquelle ces biens sont
situés, aussi pleinement et efficacement, et pour toutes fins et intentions, que si aucune
ordonnance de faillite n’avait été rendue ou cession faite en vertu de la présente loi, à moins que
l’ordonnance de faillite, la cession, ou un avis de cette ordonnance ou de cette cession, ou un avis,
n’ait été enregistré contre les biens au bureau approprié, antérieurement à l’enregistrement de
l’acte, du transfert, du contrat de vente, de la charge ou de l’hypothèque, conformément aux lois
de la province où sont situés les biens.

Biens du failli :

39
- Tous ses biens Biens ou revenus futurs67(1)(c)
- Biens saisis sous 73
- Assurances sur ses biens – art 24 67(1)(d)
- Immeubles 74
- Appel de versement 77

Actionnaires contributaires (Appel de versement) (uniquement pour les compagnies


québécoises qui ont vendu des actions aux actionnaires et que les actionnaires n’ont
pas entièrement payés ces actions – Cette vente du style « pay me later » est interdit
partout (interdit par toutes les autres lois en compagnies au Canada), sauf au
Québec. Dans le cas de l’article 77 on demande aux actionnaires de compagnies
québécoises de régler leur dette envers la compagnie qui est maintenant en faillite :
 77. (1) Tout actionnaire ou membre d’une personne morale en faillite est tenu de verser le
montant impayé de ses actions du capital ou de ses engagements envers la personne morale ou
envers ses membres ou créanciers, selon le cas, sous le régime de la loi, de la charte ou de l’acte
constitutif de la compagnie, ou autrement.

 Responsabilité du contributaire
(2) La somme que le contributaire est tenu de verser aux termes du paragraphe (1) est réputée
un avoir de la personne morale et une créance payable au syndic, dès que cette personne morale
est en faillite.

Biens du failli :

- Tous ses biens Biens ou revenus futurs67(1)(c)


- Biens saisis sous 73
- Assurances sur ses biens – art 24 67(1)(d)
- Immeubles 74
- Appel de versement 77
- - Comptes en banque : 78

comptes en banque 78

La banque doit avertir le syndic. (si elle sait qu’un client est en faillite).

(mais pour que la banque le fasse, il faut que le Syndic ait préalablement averti la banque
qu’un de ses clients est en faillite)

40
78. Lorsqu’un banquier a constaté qu’une personne ayant un compte chez lui est un failli
non libéré, il est de son devoir d’avertir immédiatement le syndic de l’existence de ce compte,
et il ne peut dès lors faire aucun paiement sur ce compte, sauf sur une ordonnance du tribunal ou
conformément aux instructions du syndic, à moins qu’à l’expiration d’un mois à compter de la
date où le renseignement est fourni, le syndic ne lui ait pas donné d’instructions.

Autre point : Pendant la faillite, si le failli fait des ventes (par exemple c’est un
entrepreneur) est ce que toutes ses ventes sont automatiquement nulles ? Non,
c’est le Syndic qui choisit de les tolérer :

Transactions protégées
 97.  (1) Les paiements, remises, transports ou transferts, contrats,
marchés et transactions auxquels le failli est partie et qui sont effectués
entre l’ouverture de la faillite et la date de la faillite ne sont pas valides;
sous réserve, d’une part, des autres dispositions de la présente loi quant à
l’effet d’une faillite sur une procédure d’exécution, une saisie ou autre
procédure contre des biens et, d’autre part, des dispositions de la
présente loi relatives aux préférences et aux opérations sous-évaluées, les
opérations ci-après sont toutefois valides si elles sont effectuées de bonne
foi :
o a)  les paiements du failli à l’un de ses créanciers;
o b)  les paiements ou remises au failli;
o c) les transferts par le failli pour contrepartie valable et suffisante;
o d)  les contrats, marchés ou transactions — garanties comprises — du
failli, ou avec le failli, pour contrepartie valable et suffisante.

 Définition de « contrepartie valable et suffisante »
(2)  L’expression « contrepartie valable et suffisante » à l’alinéa (1)c)
signifie une contre-prestation ayant une valeur en argent juste et
raisonnable par rapport à celle des biens transmis ou cédés, et, à l’alinéa
(1)d), signifie une contre-prestation ayant une valeur en argent juste et
raisonnable par rapport aux bénéfices connus ou raisonnablement
présumés du contrat, du marché ou de la transaction.

 :Compensation
(3)  Les règles de la compensation s’appliquent à toutes les
réclamations produites contre l’actif du failli, et aussi à toutes les actions
intentées par le syndic pour le recouvrement des créances dues au failli,
de la même manière et dans la même mesure que si le failli était
demandeur ou défendeur, selon le cas, sauf en tant que toute réclamation

41
pour compensation est atteinte par les dispositions de la présente loi
concernant les fraudes ou préférences frauduleuses.

Biens du failli :

- Tous ses biens Biens ou revenus futurs67(1)(c)


- Biens saisis sous 73
- Assurances sur ses biens – art 24 67(1)(d)
- Immeubles 74
- Appel de versement 77
- - Comptes en banque : 78
- - salaires/revenus excédentaires 68
-
Les salaires et autres revenus et biens futurs 68 (autres revenus)

Les droits du syndic à l’égard du salaire et autres revenus du failli (…c’est comme
une « saisie de salaire » !!!)

En cas de faillite d’un individu, l’article 68 L.f.i. (modifié substantiellement dans


le cadre de la réforme de 2009) et les instructions du Surintendant y relatives constituent
un code complet quant aux droits d’un syndic à l’endroit du salaire et des revenus du
failli entre le moment de sa faillite et le moment de sa libération.
De façon essentielle, le syndic est tenu de déterminer si le failli a des revenus
suffisants pour justifier qu’il paie, jusqu’à sa libération, une portion de ses revenus
au Syndic, pour le bénéfice ultérieur de ses créanciers.
• Qu’entend-on par revenu excédentaire ?
Notion de revenu excédentaire : cette portion du salaire du débiteur qui
excède ce dont il a besoin pour vivre. Faut tenir compte des charges
familiales et des obligations personnelles pour juger son excèdent.
• Devoir du failli de déposer une portion de son revenu excédentaire au syndic pour
le bénéfice des créanciers – (Ce paiement, une fois déterminé par le Syndic, est
obligatoire. Il y a des faillis qui refusent et ceci cause de sérieux conflits et
conséquences, par exemple le failli ne sera pas libéré de sa faillite tant qu’il n’a
pas payer ces versements mensuels !)

• -Normes du surintendant – grille de calcul qui détermine le revenu excédentaire et


quelle portion est remise au syndic ? (Ce sont des normes nationales, partout au
Canada), syndic a discrétion de s’écarter de ces grilles soit en augmentant la
portion à remettre aux créanciers ou en la diminuant (ex : un débiteur qui est
diabétique ou qui a le SIDA, doit prendre des médicaments chers, le syndic peut
décider de réclamer juste 10% du revenu excédentaire. Si c’est un médecin qui a
fait faillite, le syndic peut décider de saisir pas 50% mais jusqu'à 75 %, il ne peut
pas dépasser 75 %)

42
Si le syndic s’entend avec le failli sur le montant les créanciers sont informes en même
temps que l’avis de faillite

S’ils ne s’entendent pas :


-Médiation possible - éléments déclencheurs: syndic s’entend pas avec son faille,
ou les créanciers sont pas d’accord avec le montant a leur remettre
-Tribunal: dernier recours – quand la médiation échoue.
C’est la notion de « revenu excédentaire » définie comme étant « le montant
du revenu total d’une personne physique en faillite qui excède ce qui est nécessaire
au maintien d’un niveau de vie raisonnable » compte tenu des normes établies par le
Surintendant (art. 68 L.f.i.). Ainsi, le calcul du « revenu excédentaire » (tel que
défini à l’article 68 (2) L.f.i.) doit être effectué suivant l’instruction du Surintendant
en vigueur (voir Instruction 11R).
Il est important de noter que si un failli est tenu de verser un « revenu
excédentaire » suivant sa faillite, cette obligation aura une incidence sur la date à
laquelle le failli pourra obtenir sa libération.
Les revenus visés par l’article 68 L.f.i. sont l’ensemble des prestations que reçoit
un failli pour le travail qu’il effectue. Suivant la jurisprudence applicable, ce terme doit
être interprété largement.
Procédures : Le failli doit remettre un état de ses revenus et dépenses mensuels
au syndic, lequel doit calculer le montant qu’il considère être le revenu excédentaire en se
guidant sur les instructions du Surintendant. Le traitement des salaires du failli par le
syndic sera effectué suivant les étapes suivantes.
Le syndic doit aviser le séquestre officiel, les créanciers (qui ont fait une
demande selon laquelle ils voulaient être avisés de la conclusion du syndic à l’égard du
revenu excédentaire calculé) et le failli. Si le séquestre officiel estime que le calcul du
syndic est inadéquat, il recommande au syndic et au failli le montant qu’il croit adéquat
(art. 68 (5) L.f.i.).
À défaut d’entente avec le failli sur le montant que ce dernier doit verser au
syndic à titre de revenu excédentaire, le syndic doit immédiatement demander au
séquestre officiel qu’un processus de médiation soit entamé (art. 68 (6) L.f.i.).
Notez qu’un failli peut également, dans les 30 jours suivant la date à laquelle il
est avisé du calcul du syndic, demander qu’un processus de médiation soit entrepris (art.
68 (7) L.f.i.). La médiation se déroule en conformité avec les prescriptions de la règle
105. À défaut d’une conclusion positive du processus de médiation, le syndic demande au
tribunal de fixer le montant du revenu excédentaire que doit verser le failli (art. 68 (11)
L.f.i.).
Le calcul du revenu excédentaire se fait donc à diverses étapes, soit (i) à la date
de la faillite, (ii) dès que le syndic est avisé de tout changement dans la situation
financière du failli (art. 68 (3) L.f.i.) et (iii) dans le mois précédant la date de libération
automatique.

43
Notons que le failli est tenu d’aviser le syndic de tout changement important
de sa situation financière (art. 158 n.1) L.f.i.).

Définition de revenu art 68 : (Inclus-t-il les loteries et héritages?) NON, ce n’est pas
un salaire…mais ces derniers sont des « Biens Futurs » sous 67(1)(c )!

La définition de l'expression « revenu total » a été modifiée. Sont dorénavant inclus dans
cette définition les montants que le failli reçoit entre la date de la faillite et celle
de la libération, notamment pour congédiement injustifié et à titre de paiement de
parité salariale ou d'indemnisation d'accident du travail. Les montants reçus en
don, en héritage ou d'une source inattendue ne sont pas inclus dans cette
définition. Tout montant ainsi reçu doit être déclaré au Syndic. Les petits
montants sont tolérés par le Syndic, mais gagné la loterie sera pris par le
Syndic.

Les obligations en vertu du « revenu excédentaire » sont exécutoires contre le revenu


qui serait autrement exempt, et tout revenu gagné mais non encore reçu est inclus
dans la définition du « revenu total ».

L'article 68 de la Loi, vise à faire en sorte que le syndic détermine de façon constante et
équitable la portion du revenu que le failli doit verser à l'actif de la faillite.

Salaire – revenu excédentaire

Instructions du surintendant — revenu excédentaire


68. (1) Le surintendant fixe, par instruction, pour les provinces ou pour un
ou plusieurs districts ou parties de district, des normes visant
l’établissement du revenu excédentaire du failli qui est une
personne physique et de la somme que celui-ci doit verser à l’actif
de la faillite.

Définitions
(2) Les définitions qui suivent s’appliquent au présent article.

« revenu excédentaire »
“surplus income”
« revenu excédentaire » Le montant du revenu total d’une personne
physique en faillite qui excède ce qui est nécessaire au maintien
d’un niveau de vie raisonnable, compte tenu des normes
applicables mentionnées au paragraphe (1).

« revenu total »
“total income”

44
« revenu total » Malgré les alinéas 67(1)b) et b.3), revenus de toute nature
ou source gagnés ou reçus par le failli entre la date de sa faillite et
celle de sa libération, y compris les sommes reçues entre ces dates
à titre de dommages-intérêts pour congédiement abusif ou de
règlement en matière de parité salariale, ou en vertu d’une loi
fédérale ou provinciale relative aux accidents du travail. Ne sont
pas visées par la présente définition les sommes inattendues que le
failli reçoit entre ces dates, notamment par donation, legs ou
succession.

Décision du syndic quant au revenu excédentaire


(3) Le syndic décide, conformément aux normes applicables et compte
tenu des charges familiales et de la situation personnelle du failli,
si celui-ci a un revenu excédentaire. Il prend notamment cette
décision lorsqu’il a connaissance de tout changement important de
la situation financière du failli et lorsqu’il est tenu de préparer le
rapport visé au paragraphe 170(1).

Calcul de revenu excédentaire


SVP Voir document WEB sur la page web du Surintendant des faillites, ce
document est mis à jour à chaque année ! (En mars).

Au moment d’écrire ces lignes (14 mars 2020, l’édition de 2020 n’était pas encore
sortie, donc pour les fins du cours, nous prendrons l’édition 2019) :

Instruction no 11R2-2019
Revenu excédentaire
Version PDF
Instruction No 11R2-2019
827  Ko, 20 pages

Date : Le 18 mars 2019


À : Syndics et registraires
Objet : Instruction no 11R2-2019, Revenu excédentaire

Instruction No 11R2-2019

Date : Le 18 mars 2019


À : Syndics et registraires
Objet : Instruction no 11R2-2019, Revenu excédentaire

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Veuillez prendre note que l'annexe A de l'instruction no 11R2 a été révisée afin de
refléter les normes du surintendant pour 2019. Les exemples à l'annexe B de
l'instruction ont également été modifiés

Revenu excédentaire

Normes du surintendant – 2019

Personnes N ($) Revenu mensuel disponible de l'unité familiale ($)


2403 2603 2803 3003 3203 3403 3603 3803 4003 4303 4603 4903 520
1 2203 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2100 2400 2700 300
2 2743 0 0 0 260 460 660 860 1060 1260 1560 1860 2160 246
3 3372 0 0 0 0 0 0 231 431 631 931 1231 1531 183
4 4094 0 0 0 0 0 0 0 0 0 209 509 809 110
5 4644 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 259 559
6 5237 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
7+ 5831 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Annexe B

Exemple 1

Ajustement selon la situation familiale

(unité familiale de deux membres)

Revenu mensuel disponible du failli : 2 800 $

Revenu mensuel disponible de l'autre membre de l'unité familiale : 1 000 $

46
Revenu mensuel disponible de l'unité familiale : 3 800 $

Moins la norme du surintendant pour une unité familiale de deux membres selon
l'annexe A – 2019 : 2 743 $

ligne représentant le total des rangées précédentes

Revenu excédentaire mensuel total (Avant les deux ajustements) : 1 057 $

Ajustement premier selon la situation familiale (On prendra uniquement ce que le


failli contribue au ménage, selon le calcul du pourcentage de sa contribution au
ménage):

(2 800 ÷ 3 800 = 73,68 %... le failli contribue 73,68% du revenu du couple)

1 057 $ × 73,68 % = 778,80 $) 778,80 $

Deuxième ajustement : Paiement requis du failli selon le paragraphe 5(7) de la


présente instruction (D’habitude, le Syndic prendra 50% du reste).

(778,80 $ × 50 % = 389,40 $) 389,40$ à payer par mois comme Revenu


Excédentaire.

Ce deuxième rajustement est à la discrétion su Syndic : Normalement il est réduit de


50%.

Les exceptions sont de ne pas réduire le montant à payer ou, au contraire, décider
que la failli ne payera pas de Revenu Excédentaire. Le Syndic décidera au cas par
cas.

Dans les cas graves, par exemple la personne failli paie une fortune par mois pour
ses médicaments contre le SIDA, alors le Syndic ne prendra aucun Revenu
excédentaire, en autres mots, il décrètera que cette deuxième réduction sera une
réduction de 100%, donc : PAS de Revenu excédentaire à payer.

Au contraire, à l’inverse, si le failli est à sa deuxième faillite et a un énorme revenu,


le Syndic peut décider qu’il n’y aura pas de réduction du premier montant, c’est-à-
dire que la réduction de 50% ne sera pas 50% appliquée, mais plutôt 0% ! Dans ce
cas-là, le revenu excédentaire dans notre exemple sera : 778,80$ - 0% = 778,80$ )

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Revenus excédentaires

Conclusion : Lors d'une première faillite, les personnes bénéficiant d'un revenu
excédentaire devront en verser une partie au syndic au profit de leurs créanciers
pendant 21 mois (pendant 36 mois dans le cas d'une deuxième faillite), sauf si des
changements dans les circonstances de la personne ont des répercussions sur
l'obligation de verser les revenus excédentaires.

Dernier effet à signaler concernant les biens du failli : interdiction de porter les
biens hors de sa province :

Interdiction de transporter un bien hors de la province


76. Aucun bien d’un failli ne peut être transporté hors de la province où se trouvait ce bien à
la date à laquelle l’ordonnance de faillite a été rendue ou la cession a été faite, sans la permission
des inspecteurs ou sans une ordonnance du tribunal devant lequel se poursuivent les procédures
en exécution de la présente loi ou dans le ressort duquel ce bien est situé.

RÉSUMÉ SUR LES BIENS :

Les Biens :

Biens du failli :

1. Tous ses biens (Biens ou revenus futurs) 67(1)(c)

2. Biens saisis sous 73

3. Assurances sur ses biens – art 24 67(1)(d)

4. Immeubles 74

5. Appel de versement 77

6. Comptes en banque : 78

7. Salaires et revenus excédentaires 68 Les salaires et autres revenus et biens futurs


68 (autres revenus) (68 et 11R2 ) (Médiation à 68(6) (7) à défaut d’entente, fixé
par le tribunal 68(11) )

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