Qualité Médicament
Qualité Médicament
Qualité Médicament
UNITÉ PHARMACOPÉE
_____________
ASSEMBLÉE PLÉNIERE
____________________
SOMMAIRE
143/147, bd Anatole France - F-93285 Saint-Denis cedex - tél. +33 (0)1 55 87 30 00 - www.afssaps.sante.fr
2
Présents :
1) Membre de droit :
M. le Pr. NICOLAS
(représentant le Directeur général de l’Afssaps)
Mme CARPENTIER
(Les Entreprises du Médicament - LEEM)
M. VILLATTE
(Union des Industries Chimiques)
M. BELLENOT
Mme BRUM
M. CHAMINADE
Mme CHAUVÉ
M. COSTENTIN
Mme DUFAT
Mme FOURASTE
M. FOURNEAU
M. FOURNIER
Mme GAYOT
M. MOULIS (Vice-Président)
M. RAMBOURG (Président)
M. WENIGER
- Mme LÊ
Invités :
M. CORTEZ (Microbiologie)
Mme ERTLE (Technologie de Contrôle des Procédés)
3
Excusés :
1) Membres de droit :
Mme COHEN
(représentant le Directeur Général de la Santé)
Mme CHIAPPINI
(représentant le Directeur général de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des
Aliments - AFSSA)
Mme DERBICH
(représentant le Conseil National de l'Ordre des Pharmaciens)
M. GARNON
(représentant le Président du Conseil de direction de l’ONIPPAM)
Mme BAILLET
M. BAILLEUL
M. CHAUMEIL
M. DUBOST
Mme GUIRAL-TREUIL
(Syndicat de l’Industrie du Médicament Vétérinaire)
4
Aucun conflit d’intérêt important de nature à faire obstacle à la participation des membres et des
experts aux débats n’a été relevé ou déclaré pour cette réunion.
M. NICOLAS souligne son soutien constant, tout au long de ces années, aux Laboratoires de
Contrôles de l’Afssaps et au Réseau des laboratoires officiels de contrôle européen (Official
Medicinal Control Laboratories -OMCLs-). Il rappelle l’investissement et l’intérêt de Mme Marie-
Hélène TISSIER, ancienne directrice, pour les travaux de la commission et la remercie tout
comme les agents de l’Unité Pharmacopée. Il rappelle les nouveaux enjeux de la commission : les
préparations hospitalières et d’une manière générale la qualité des préparations à petite échelle,
et les plantes médicinales de la Pharmacopée des Outre-mer.
______________________
Un évaluateur présente la modification récente du Code de la santé publique (CSP) faisant suite à
l’adoption de la Loi N° 2009-594 du 27 mai 2009 (publiée au Journal Officiel le 28 mai 2009) pour
le développement économique des Outre-mer. Cette loi prévoit dans son article 12 d’intégrer à la
Pharmacopée française les textes relevant de la Pharmacopée des Outre-mer qui remplissent les
conditions de la réglementation en vigueur dans le domaine. Son article 13 renvoie à l’adoption
d’un décret en Conseil d’Etat la mise en œuvre de cette disposition, par la fixation des adaptations
de la pharmacopée française nécessitées par les particularités des plantes médicinales d’usage
traditionnel dans les départements et collectivités d’Outre–mer.
L’Afssaps a initié un premier travail permettant de clarifier le sens du libellé « la Pharmacopée des
Outre-mer ». Il apparait de grandes difficultés quand à la validation des références
bibliographiques et scientifiques permettant d’identifier les plantes médicinales d’Outre-mer.
A priori plus de 3000 plantes médicinales seraient identifiées. Les critères de choix au regard de
l’identification, de l’ethnobotanique, du rapport bénéfice/risque et des conditions d’utilisation de
ces plantes sont en cours d’élaboration.
5
– Inventorier les références, ouvrages et publications ainsi que les différentes Pharmacopées
traditionnelles relatives aux plantes médicinales d’Outre-mer afin d’identifier celles qui
relèvent de la Pharmacopée des outre-mer et de définir leurs critères de sélection.
– Sélectionner les plantes d’Outre-mer les plus utilisées. Ainsi, il est proposé de saisir le
Ministère de l’intérieur et de l’Outre-mer afin de répertorier les plantes prioritaires à inscrire
à la Pharmacopée française en sollicitant les collectivités territoriales et les associations,
Il est rappelé que lors de la révision de la Liste des plantes médicinales (2000-2005), les
associations défendant l’utilisation des plantes d’Outre-mer avaient été contactées pour donner
leur avis sur les plantes inscrites à la Pharmacopée française qui étaient utilisées, et
éventuellement commercialisées dans les départements et les régions d’Outre-mer. Dix-neuf
plantes avaient alors été répertoriées. Depuis, deux autres plantes ont été inscrites sur la liste A
des plantes médicinales de la pharmacopée française (Senna alata et Lippia alba). Ces dernières
sont également publiées sous forme de monographie à la suite de travaux financés par le Conseil
scientifique de l’Afssaps.
La Commission émet un avis favorable à l’unanimité des membres présents aux orientations
proposées pour le programme du groupe de travail.
En 2008 les demandes d’inscription de nouvelles formules à base de plantes émanent d’une
pharmacie d’officine et de 2 experts du GT « Pharmacopée-Formulaire National ».
Les formules proposées sont les suivantes : gélule de racine de ginseng blanc (0,50 g), gélule
de feuille d’artichaut (0,35 g), gélule de racine de rhubarbe (0,45 g), potion antigrippale
contenant des extraits fluides de cônes de Cupressus sempervirens et de racines
d’Echinacea purpurea.
Pour ces quatre formules, le groupe de travail « Formulaire national » a rendu un avis défavorable
qui a été conforté par l’avis du groupe « Drogues et extraits d’origine végétale » aux motifs, pour
chacune de ces formules, de l’existence de spécialités pharmaceutiques similaires disponibles,
d’interactions médicamenteuse possibles, d’effets indésirables importants et d’une durée de
traitement à encadrer.
7
Le bilan des formules à base de plantes étudiées au cours des années 2002 à 2009 montre que le
groupe de travail a proposé la suppression de 8 formules contenant des plantes ou des extraits de
plantes, en raison de leur caractère obsolète et que les 10 formules soumises pour avis au groupe
de travail Pharmaceutique de la Direction de l’Evaluation de l’Afssaps ont fait l’objet d’un avis
négatif.
Il est envisagé que ces règles d’inscription figurent dans le préambule du Formulaire national.
La Commission adopte à l’unanimité des membres présents les règles d’inscription proposées
pour toute nouvelle demande de formule à base de plante, et émet un avis défavorable à
l’unanimité des membres présents à l’inscription des 4 formules proposées ci-dessus.
Il est rappelé que la définition des PO a été revue par le législateur à la suite de graves accidents
survenus lors de la réalisation dans une officine de préparations à base d’extraits thyroïdiens.
Cette définition résulte de propositions contenues dans le rapport publié par l’IGAS en 2006 sur
les préparations pharmaceutiques à l’hôpital et à l’officine. Il y est préconisé de limiter le champ de
la préparation officinale à celles uniquement décrites dans la Pharmacopée ou le Formulaire
national dans un souci de sécurité sanitaire et d’harmonisation des préparations réalisées en
France.
Le Président de la CNP précise que le groupe de travail s’est fixé comme ligne de conduite de
n’accepter que des formules pour lesquelles il n’existe pas de spécialités pharmaceutiques
équivalentes sur le marché français, les spécialités ayant été autorisées sur la base d’un dossier
justifiant notamment de leur intérêt thérapeutique et des conditions de leur utilisation, des
procédés de fabrication et de contrôle ainsi que des études de stabilité du produit fini. Il rappelle
également que le programme de travail étant chargé, il est nécessaire de prioriser les activités du
groupe notamment dans le domaine de la pédiatrie. Par ailleurs le bilan du programme de travail
montre une proportion équivalente de formules de PH et de PO étudiées.
La représentante du LEEM informe la Commission qu’une réflexion sur les Produits Officinaux
Divisés (POD) est en cours et pose la question du devenir de ces produits.
Il est rappelé la réglementation du code de la santé publique, et notamment les articles R5125-60
et R5125-61, précisant la liste des POD autorisés, correspondant à l’index des formules du
formulaire national, ainsi que la nécessaire conformité aux exigences de la pharmacopée pour ces
produits.
La Commission émet un avis favorable à l’unanimité des membres présents sur le programme de
travail et les orientations proposées par le groupe concernant l’équilibre du programme entre
préparations officinales et préparations hospitalières.
9
Le décret du 29 novembre 2006 N° 2006-1498 fixant les règles selon lesquelles certaines
catégories de préparations magistrales peuvent être exclues du remboursement a prévu que les
préparations magistrales sont prises en charge par l’Assurance maladie, sauf lorsque ces
préparations contiennent des matières premières ne répondant pas aux spécifications de la
Pharmacopée.
Les spécialités pharmaceutiques restent régies par les dispositions de l’arrêté du 12 septembre
1984 listant les produits homéopathiques remboursables, soit 1163 souches.
Dans le cas des préparations homéopathiques, seules les souches pour préparations
homéopathiques dont une monographie est inscrite à la Pharmacopée peuvent dorénavant faire
l’objet d’une prise en charge.
Compte tenu du programme de travail en cours, 2 nouvelles souches sont proposées pour
adoption à la Commission.
La procédure d’ajout de nouvelles souches au programme de travail prévoit que, dans le cas de
souches non enregistrées ni notifiées auprès des autorités d’enregistrement, cette inscription soit
envisagée en concertation avec la Direction de l’évaluation des médicaments et des produits
biologiques dans le respect de la procédure adoptée précédemment par la Commission.
1ère souche : Actae spicata ou Actée en épi dont la partie utilisée est la partie souterraine
fraîche.
La souche est sur la liste des 1163 produits homéopathiques remboursés.
L’usage homéopathique a été démontré dans le cadre des demandes d’enregistrement déposées
à la Direction de l’évaluation des médicaments et des produits biologiques et l’examen préclinique
de ces dossiers a permis de statuer dans le cadre d’un enregistrement a une innocuité à partir de
la 7DH (= 0,15 μg /jour conformément au guideline du HMPWG (Homeopathic Medicinal Product
Working Group), en l’absence de données permettant de calculer une PDE (Permitted Daily
Dose).
La Commission émet un avis favorable à l’unanimité des membres présents, à l’ajout des deux
monographies de souche pour préparation homéopathique Actéa spicata et Ferrum
phosphoricum au programme de travail.
Concernant les substances pour usage vétérinaire et pour prémélanges médicamenteux, il est
prévu de contacter l’ANMV pour connaitre leur utilisation effective, les sources enregistrées, puis
de contacter les titulaires et producteurs afin de recueillir les informations techniques nécessaires
en vue de réviser ces monographies ou de demander l’élaboration d’une monographie
européenne.
La Commission émet un avis favorable à l’unanimité des membres présents pour la révision de la
monographie « Sphéroïdes médicamenteux ».
______________________
2 .2 . TEXTES : ADDITIONS
Un membre souligne que les normes du CEN sont payantes et s’inquiète de leur disponibilité à
titre gratuit dans le cadre d’une norme de référence de la pharmacopée.
Un membre met un avis défavorable à l’adoption de ces normes au motif que ces normes ne sont
pas à ce jour, disponibles gratuitement.
La Commission émet un avis favorable à l’adoption des ces chapitres généraux à l’unanimité des
membres présents moins une voix contre.
12
– MATÉ
– THÉ VERT
Ces trois monographies décrivent des plantes à caféine publiées depuis de nombreuses années
dans la Pharmacopée française. La révision proposée porte sur la méthode de dosage, afin d’y
introduire une conformité du système avec ajout d’un deuxième témoin, permettant ainsi de définir
une résolution entre les pics de l’épicatéchol et de la caféine, en plus des corrections
rédactionnelles.
Des remarques sont faites sur le fait que le titre des monographies du thé vert et du maté ne
mentionne pas la partie de plante utilisée alors que le titre en latin y fait référence.
Un membre rappelle que les noms « Thé vert » ou « Maté » sous-entendent que la feuille est
utilisée. Sinon le nom serait « Théier (feuille de) » et « Ilex paraguariensis (feuille de) ». Il s’agit ici
du nom traditionnel de la plante. De plus dans le cas de ces deux plantes, seule la feuille est
utilisée, aucune autre partie n’est utilisée traditionnellement. Les règles de rédaction dans ce cas,
prévoient que la partie utilisée ne soit pas forcément mentionnée dans le titre de la monographie.
Dans le cas du Guarana, la pâte ou la graine sont utilisées, il est donc mentionné « graine de »
dans le titre.
Après débat, les membres de la Commission s’accordent pour ne pas modifier le titre des deux
monographies précitées.
La Commission émet un avis favorable à l’unanimité des membres présents à l’adoption des trois
monographies : Guarana (graine de), Maté et Thé vert.
13
2.3.2. HOMÉOPATHIE
A une question d’un membre concernant la distinction possible avec le gui d’autres arbres comme
le peuplier, il est répondu que la distinction est effectivement très difficile à faire et repose surtout
sur la traçabilité de l’échantillon depuis le moment de la récolte.
Pour le moment seule une monographie sur le gui du pommier est décrite à la Pharmacopée
française.
Dans le dosage, l’acétonitrile R sera remplacé par l’acétonitrile R1 plus approprié à l’essai.
Un membre présente des modifications techniques relatives à l’essai des urushiols et au dosage
de la monographie.
En réponse à une question sur l’utilisation de méthodes plus actuelles comme la détection
spectrale, il est précisé que les techniques décrites correspondent aux techniques utilisées par les
industriels.
Un membre confirme que le recueil de venin d’abeille se fait par électrostimulation sur support.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _
Sans objet.
2 .5 . TEXTES : SUPPRESSIONS
Ce point avait été discuté par la Commission lors de sa séance du 6 novembre 2007
En effet, Il était apparu qu’une contamination des solutions pour usage parentéral par l'aluminium
pouvait survenir au cours du processus de fabrication et de conservation de ces produits.
Données toxicologiques
Il est reconnu que la présence d’aluminium dans ce type de médicaments, administrés de manière
chronique sous de grands volumes, peut par accumulation conduire à des effets secondaires
graves de type atteintes neurologiques (encéphalopathies) et troubles du métabolisme osseux
(ostéomalacie). C'est notamment le cas des solutions pour dialyse ou pour nutrition parentérale.
Le risque est plus particulièrement aigu chez les patients présentant une fonction rénale altérée et
chez les nouveau-nés prématurés.
En 1990, l'American Society for Clinical Nutrition et le Groupe de travail de l'American Society for
Parenteral and Enteral Nutrition ont proposé trois niveaux de risque toxicologique relatifs à
l'exposition à l'aluminium :
La Pharmacopée européenne fixe les limites suivantes en aluminium pour les produits administrés
en grands volumes et destinés à la dialyse :
- Eau pour hémodialyse : 10 μg/L
- Eau Pour Préparations Injectables : 10 μg/l, si destinée à dialyse
- Solution pour dialyse péritonéale : 15 μg/L
- Solutions pour hémofiltration : 10 μg/L
- Solutions concentrées pour hémodialyse (destinées à être diluées) : 100 μg/L.
Ces limites reprennent celles de la Résolution du Conseil de l’UE du 16 Juin 1986 relative à la
protection des patients en dialyse par une réduction maximale de l’exposition à l’aluminium. Elles
permettent d'écarter les risques pour les patients dialysés.
Il n’existe pas de monographie spécifique sur les solutions pour nutrition parentérale ou
d’exigences spécifiques.
Au niveau de l'EMEA, cette limite avait été discutée en 2003-2004 par le groupe de travail
préclinique (Safety Working Party) et par le Quality Working Party. Il n’existe pas de limite
européenne proposée.
16
Le Président de la CNP fait état d’une analyse menée dans un service de pédiatrie du CHU de
Montpellier dans lequel des nouveaux nés ont reçu du gluconate de calcium dans le cadre d’une
nutrition parentérale.
Il apparaît que
- le nombre de jours moyen où la dose de 5 μg/kg/j en aluminium est dépassée est voisin
de 16.
- la quantité quotidienne moyenne administrée en aluminium est comprise entre 10 et
42 μg/kg/j pour des nouveaux nés de poids de naissance inférieur à 1500 g, et entre 8,5 et
40 μg/kg/j pour des nouveaux nés de poids de naissance supérieur à 1500 g. Cette quantité est
également variable en fonction de la source de la matière première.
La Commission émet un avis favorable à l’unanimité des membres présents pour une demande de
révision à la Commission de la Pharmacopée européenne de la monographie « Gluconate de
calcium ».
17
L’objectif était d’élaborer des monographies spécifiques pour les médicaments à base de plantes
administrés par voie orale, ces exigences n’étant pas couvertes par les monographies
harmonisées au plan international.
Au niveau éditorial : création de la monographie 2.6.31 à partir des monographies 2.6.12 et 2.6.13
« Contrôles microbiologiques des médicaments non stériles » et de l’annexe de la monographie
5.1.4 harmonisée, portant sur les médicaments à base de plantes.
Microorganismes spécifiés
Escherichia coli
La méthode du nombre le plus probable est retenue (identique à l’annexe 5.1.4 sur les plantes).
L’essai qualitatif de présence/absence est identique au 2.6.13.
Salmonelles
La taille de l’échantillon est adaptée aux plantes (prise d’essai 25 ml ou 25 g).
18
Il a été décidé de modifier les titres des trois catégories afin d’expliciter leur champ d’application :
Catégorie A : médicaments contenant des drogues végétales, avec ou sans excipients, destinés à
la préparation d’infusions ou décoctions avec de l’eau bouillante (exemple : les tisanes, avec ou
sans aromatisants - ancienne catégorie 4 .A).
Catégorie B : médicaments contenant, par exemple, des extraits et/ou des drogues végétales,
avec ou sans excipients, dont le procédé de production (par exemple l’extraction) ou de
prétraitement (par exemple à la vapeur), dans le cas des drogues végétales, permet de réduire le
nombre de microorganismes présents jusqu’à un niveau inférieur aux critères spécifiés pour la
catégorie (ancienne catégorie 3.B).
Catégorie C : médicaments contenant, par exemple, des extraits et/ou des drogues végétales,
avec ou sans excipients, dont le procédé de production (par exemple l’extraction à l’alcool de
faible concentration ou à l’eau non bouillante, concentration à basse température) ou de pré-
traitement dans le cas des drogues végétales, ne permet pas de réduire suffisamment le nombre
de microorganismes présents pour satisfaire aux critères spécifiés pour la catégorie B. (ancienne
catégorie 4.B)
Catégorie A
Catégorie B
Catégorie C
Il est souligné que dans un dossier de médicament à base de plantes, il est toujours possible de
déroger à ces normes sur la base d’une évaluation du risque et de l’usage auquel est destiné le
médicament considéré. Le chapitre 5.1.8 est toujours publié sous forme de recommandations.
PHARMACIE CHIMIQUE A – B - C
L’avancement des travaux concernant l’harmonisation du chapitre 2.9.40 est présenté. Il met en
évidence les difficultés d’harmonisation et de compréhension du texte par les utilisateurs et les
autorités notamment la définition de la valeur de T, et prend en compte les commentaires
présentés par les industriels européens.
Des difficultés pour satisfaire aux 11 critères de validation de l’essai d’activité chez la souris
prévus dans la monographie « Vaccin rabique inactivé pour usage vétérinaire » ont été rapportés
par quatre OMCLs en mai 2007 lors de leur Meeting annuel
Un nouveau groupe de travail PAT « Technologie de contrôle des procédés » a été mis en place
par la commission de la pharmacopée européenne en juin 2008.
Ce groupe a pour objectif d’identifier les besoins dans le domaine des technologies de contrôle
des procédés, d’élaborer de nouvelles monographies générales et de mettre à jour certains
chapitres généraux dans ce contexte.
______________________
Aucune suppression.
– ADDENDUM 6.5.
La Commission émet un avis favorable à l’unanimité des membres présents à cette suppression.
21
La Pharmacopée française est mise à disposition depuis 2005 sous la forme d’un ouvrage papier
et d’un CD Rom. Les mises à jour annuelles, depuis 2007, comprennent également un CD Rom.
La Mise à Jour 2009 sera disponible fin juillet 2009 ; la date de mise en application est fixée au 1er
septembre 2009. Cette mise à jour contient notamment :
- 29 monographies
- 14 textes anglais de monographies pour préparations homéopathiques
- le chapitre « Réactifs » révisé dans sa globalité.
Néant
Patrick RAMBOURG An LÊ
22
RELEVÉ D’AVIS