Extrait
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Exercice 1 ..................................................................................
+∞ dx
Pour tout n de » * , on pose I n = ∫ .
1 x ( x + 1)
n
fonction de J n .
1
c) Montrer que : ∀n∈ » , n ≥ 2, 0 ≤ J n ≤ . Donner la valeur de lim J n .
4( n − 1) n →+∞
donner sa somme.
7) À l’aide des questions 4a) et 6a), compléter les commandes Scilab suivantes
afin qu’elles permettent le calcul de I n et J n pour n ( n ≥ 2 ) entré par l’utilisateur.
10 Sujet 2015
Exercice 2 ..................................................................................
On considère une variable aléatoire X suivant la loi normale centrée réduite
(d’espérance nulle et de variance égale à 1) et on note Φ la fonction de répartition
de X.
On pose Y = X et on admet que Y est une variable aléatoire. On note FY la
fonction de répartition de Y.
1) a) Exprimer, pour tout réel x positif, FY ( x ) à l’aide de Φ ( x ) . En déduire que
Y est une variable à densité et donner une densité fY de Y.
b) Montrer que Y possède une espérance et donner sa valeur.
c) Montrer que Y possède une variance et donner sa valeur.
2) On considère la fonction g définie par :
⎧ e− x
⎪ si x > 0
g ( x) = ⎨ πx
⎪0 si x ≤ 0
⎩
a) Vérifier, en justifiant que l’on peut procéder au changement de variable
+∞ 2 +∞ −u 2 / 2
u = 2t , que : ∫ 0 g ( t )dt =
π ∫0
e du
b) En déduire que g peut être considérée comme une densité.
On considère, dans la suite, une variable aléatoire Z de densité g et on note G sa
fonction de répartition.
3) a) On pose T = 2 Z et on admet que T est une variable aléatoire à densité.
Exprimer la fonction de répartition FT de T en fonction de G puis en déduire une
densité fT de T et vérifier que T suit la même loi que Y.
b) En déduire que Z possède une espérance et donner sa valeur.
4) Écrire une commande Scilab permettant de simuler la variable aléatoire Z.
5) On considère les commandes Scilab suivantes :
n = input('entrez la valeur de n : ')
w = grand(1,n,'exp',1)
s = sum(w.*sqrt(w))/n/sqrt(%pi)
Enoncé 11
x x −x
a) En remarquant que x 2 g ( x ) = e , montrer que s contient une valeur
π
+∞
approchée de ∫0 x 2 g ( x )dx , pour peu que l’on entre une valeur de n assez grande.
b) On admet que E ( X 4 ) = 3 . Quelle est la valeur exacte de l’intégrale dont il
est question ci-dessus ?
Exercice 3 ..................................................................................
On considère l’ espace euclidien » n muni du produit scalaire canonique.
Pour tout couple (x, y) de » n × » n , on note x, y le produit scalaire canonique
des vecteurs x et y.
On note B = (e1, e2, ..., en) la base canonique de » n et on rappelle que B est
orthonormale pour le produit scalaire , .
On considère un endomorphisme f de » n , symétrique, dont les valeurs propres
sont toutes strictement positives.
1) Justifier l’existence d’une base orthonormale de » n , B’ = (u1, u2, ..., un),
formée de vecteurs propres de f.
2) a) Montrer que, pour tout x de » n , on a : x, f ( x ) ≥ 0 .
b) Vérifier que l’égalité x, f ( x ) = 0 a lieu si et seulement si x = 0.
c) En déduire que l’application ϕ, de » n × » n dans » , définie par
ϕ ( x, y ) = x, f ( y ) , est un produit scalaire sur » n .
3) a) En utilisant B’, montrer qu’il existe un endomorphisme g de » n , symétrique
pour le produit scalaire canonique, dont les valeurs propres sont strictement
positives, et tel que g 2 = f.
b) Établir que g est bijectif.
c) Montrer que la famille ( g −1 (e1), g −1 (e2), ..., g −1 (en) ) est une base
orthonormale de » n pour le produit scalaire ϕ.
Problème ...................................................................................
Partie 1
Dans cette partie, la lettre r désigne un entier naturel et x est un réel fixé de ] 0, 1[.
nr
1) Montrer que, lorsque n est au voisinage de +∞, on a : ( nr ) ~ .
r!
2) a) Donner la valeur de lim n r + 2 x n .
n →+∞
a) Donner la valeur de S0 .
b) Établir, en utilisant la formule du triangle de Pascal, que : (1 − x ) S r +1 = x Sr .
c) En déduire :
+∞
xr
∀x ∈ ] 0,1[ , ∀r ∈ » , ∑ ( nr ) x n =
n=r (1 − x )r +1
+∞
d) Donner enfin la valeur de ∑ ( nr ) x n−r .
n=r
Partie 2
On note α et p deux réels de ] 0,1[ .
Un joueur participe à un jeu constitué d’une suite de manches.
Avant chaque manche, y compris la première, le joueur a une probabilité α de ne
pas être autorisé à jouer la manche en question (on dit qu’il est disqualifié et c’est
définitif), et une probabilité 1− α d'y être autorisé, ceci indépendamment du fait
qu’il ait gagné ou perdu la manche précédente s’il y en a eu une. À chaque
manche jouée, le joueur gagne un euro avec la probabilité p et il perd un euro avec
la probabilité 1 − p . Si le jeu a commencé, le joueur joue jusqu’à ce qu’il soit
disqualifié et on suppose que les manches jouées sont jouées de façon
indépendante.
On note :
• X le nombre de manches auxquelles a participé ce joueur avant d'être disqualifié.
• Y le nombre de manches gagnées par ce joueur.
• G le gain du joueur à la fin du jeu.
On admet que X, Y et G sont des variables aléatoires définies sur le même espace
probabilisé (Ω, A, P).
Exercice 1 ..................................................................................
Conseils de méthode
1) Comme le calcul de I n n’est pas demandé, il est bien d’utiliser un des critères
de convergence d’une intégrale impropre.
a b
2) a) Classique ! On réduit − au même dénominateur et on identifie les
x x +1
coefficients du numérateur avec le polynôme 0 x + 1 .
b) Pas de bêtise (voir les « fautes à ne pas faire » ! Il faut d’abord calculer
A dx A dx A dx
∫1 x( x + 1) , c’est-à-dire ∫1 x − ∫1 x + 1 , puis prendre la limite du résultat lorsque
A tend vers +∞ .
6) a) Même chose qu’à la question 4a), il faut écrire J k + J k −1 sous forme d’une
seule intégrale puis réduire au même dénominateur la fonction intégrée.
n
b) Il faut réécrire la somme ∑ (−1)k −1 I k sous forme "télescopique" grâce à la
k =1
question précédente.
c) On peut minorer ( x + 1) pour majorer J n ou seulement minorer x + 1 afin
2
de se raccrocher à I n .
Conseils 15
Conseils de rédaction
1
1) Il faut penser à citer la continuité de x sur [1, + ∞ [ .
x n ( x + 1)
Aide à la résolution
1 1
1) Utiliser l’équivalent n ~ .
x ( x + 1) +∞ x n +1
1 1
4) c) Ayant établi, avec les questions 3a), 4a) et 4b) que ≤ In ≤ , il
2n 2( n − 1)
reste à encadrer 2nI n pour trouver un équivalent de I n .
n n n n
6) b) Il faut écrire ∑ (−1) k −1 I k = ∑ ( −1) k −1 ( J k + J k −1 ) = ∑ (−1) k −1 J k + ∑ (−1) k −1 J k −1 puis
k =1 k =1 k =1 k =1
1 1
c) Pour tout x supérieur ou égal à 1, on a : 0 ≤ ≤ … Ou bien on a
( x + 1)
2
4
1 1
établi : 0 ≤ ≤ afin de se raccrocher à I n .
x n
( x + 1)
2
2 x ( x + 1)
n
n
1 n
1
d) Ayant écrit ∑ (−1)k −1 I k = (−1)n−1 J n + 2 , considérer ∑ (−1)k −1 I k − 2 de
k =1 k =1
+∞ dx +∞ dx +∞ dx +∞ dx
2) b) L’énormité : ∫1 =∫
x ( x + 1) 1 x
−∫
1 x +1
!!! L’intégrale ∫1 x ( x + 1)
+∞ dx +∞ dx
existe, mais aucune des deux intégrales ∫1 x
et ∫1 x +1
n’existe.
A dx
Guère mieux : trouver ∫1 x ( x + 1) = ln A − ln ( A + 1) + ln 2 est excellent, mais
1 1
3) a) Avoir écrit x n ( x + 1) ≥ 2 x n est bien, en déduire ≤ est très
x n ( x + 1) 2 x n
bien, encore fallait-il donner la bonne raison ! Se contenter de signaler que x ≠ 0
et x ≠ −1 ne suffit pas.
Quant à écrire que la fonction inverse est décroissante (sans aucune indication
d’intervalle), c’est un peu fâcheux.
A
A dx ⎡ 1 ⎤
4) a) : Écrire ∫1 =⎢ n+ 2 ⎥
est une énorme étourderie (ou pire…).
( x + 1) ⎣ ( n + 2) x ⎦ 1
n +1