Fertilisation
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Recherche Agronomique Suisse 8 (6) : publication spéciale | 2017
13/ Fertilisation en arboriculture
13/2 Principes de fertilisation des cultures agricoles en Suisse (PRIF) | Juin 2017
13/ Fertilisation en arboriculture
Tableau 1. Normes de fertilisation (kg/ha) pour fruits à pépins et à noyau, ainsi que pour le kiwi, en rapport avec
le rendement (kg/m2).
Rendement
Culture N P2O5 P K 2O K Mg
(kg/m2)
2,0 40 10 4,4 40 33,2 10
3,0 50 15 6,5 60 49,8 20
Pomme, poire 4,0 60 20 8,7 75 62,3 20
5,0 70 25 10,9 90 74,7 30
6,0 80 30 13,1 110 91,3 40
0,8 40 15 6,5 40 33,2 10
1,2 60 20 8,7 50 41,5 20
Cerise
1,6 80 30 13,1 65 54,0 30
2,0 100 40 17,4 80 66,4 40
1,0 40 10 4,4 35 29,1 10
Prune 1,5 60 15 6,5 50 41,5 15
2,0 80 20 8,7 65 54,0 20
1,5 45 20 8,7 60 49,8 10
Abricot 2,0 60 25 10,9 75 62,3 20
2,5 75 30 13,1 90 74,7 30
1,5 45 10 4,4 45 37,4 10
Pêche 2,0 60 15 6,5 55 45,7 20
2,5 75 20 8,7 70 58,1 30
1,5 45 10 4,4 60 49,8 10
Kiwi 2,0 50 15 6,5 75 62,3 15
2,5 65 20 8,7 90 74,7 20
Tableau 2. Besoins annuels d’éléments nutritifs (kg/ha) des différents organes des pommiers (Batjer et al. 1952) 1.
N P2O5 P K 2O K Ca Mg
Fruits (40 t/ha) 20,0 13,0 5,7 60,0 49,8 3,6 1,8
Feuilles 43,0 6,5 2,8 54,5 45,2 70,1 16,3
Branches, tronc, racines 15,5 8,5 3,7 15,0 12,5 37,2 2,1
Divers (bourgeons, bois mort) 10,5 3,0 1,3 15,5 12,9 2,9 0,9
Bois de taille 10,0 4,4 1,9 4,0 3,3 22,9 1,5
Total verger 99,0 35,4 15,4 149,0 123,7 136,7 22,6
1 Les valeurs des éléments nutritifs peuvent varier selon le site, la variété et le système de culture.
Tableau 3. Correction de la fertilisation N pour fruits à noyau et à pépins (valeurs de correction en kg/ha).
Pousse annuelle/état du feuillage excessive/satisfaisant –10 normal: 0 faible/médiocre: +10
Arrêt de la pousse tardif: –5 normal: 0 précoce: +5
Richesse de la floraison /
faible: –5 normal: 0 grande: +5
de la fructification
Rendement de l’année précédente faible: –5 normal: 0 grand: +5
Vigueur du porte-greffe Profondeur du sol > 80 cm Profondeur du sol 40–80 cm Profondeur du sol < 40 cm
grande –10 –5 0
moyenne –5 0 +5
faible 0 +5 +10
Taux de matière organique 1 élevé: –10 suffisant: 0 bas: +10
1 Pour le classement du taux de matière organique (élevé, satisfaisant, bas), voir tableau 3, module 2.
Tableau 4. Correction de la fertilisation N pour les vergers de kiwi (valeurs de correction en kg/ha).
Vigueur excessive: –30 normale: 0 faible: +15
Taux de matière organique 1 élevé: –12 suffisant: 0 bas: +9
1 Pour le classement du taux de matière organique (élevé, satisfaisant, bas), voir tableau 3, module 2.
13/4 Principes de fertilisation des cultures agricoles en Suisse (PRIF) | Juin 2017
13/ Fertilisation en arboriculture
Tableau 5. Correction de la fertilisation P, K et Mg pour les fruits à pépins (FP) et à noyau (FN) ainsi que pour le kiwi
(valeurs de correction en pourcentage).
FP et FN Kiwi
Vigueur du porte-greffe: X profondeur du sol > 80 cm profondeur du sol 40–80 cm profondeur du sol < 40 cm
moyenne à grande –10 % 0% +10 %
faible 0% 0% +20 %
Humus 1 X X élevé –10 % suffisant 0% bas +10 %
1 Pour le classement du taux de matière organique (élevé, satisfaisant, bas), voir tableau 3, module 2.
tions faites dans la culture et des analyses de sol (module 2). d’amélioration du sol, il faut procéder à des analyses de sol
Ainsi, les corrections (en pourcents) basées sur les observa- des deux horizons superficiel et inférieur, à courts inter-
tions faites dans le verger sont limitées pour P, K et Mg à la valles de temps, afin de détecter assez tôt d’éventuelles
vigueur du porte-greffe par rapport à la profondeur du sol évolutions défavorables.
(sans le kiwi) et sur sa teneur en matière organique (ta-
bleau 5). Dans les sols riches en K, la fertilisation magné- L’échantillon de sol est composé de 12–20 prélèvements ré-
sienne devrait être d’au moins 20 kg/ha (chapitre 2.3.2). alisés en diagonale dans la parcelle (figures 1 et 2; Agro
scope 1996). Chaque prélèvement doit être représentatif
2.3 Analyses de sol de la parcelle ou de la zone choisie (une analyse couvre 3
ha au maximum). Si la fertilisation se fait par fertigation
Le prélèvement d’échantillons de sol et le calcul des fac- (chapitre 4.4), ou au pal injecteur (chapitre 4.7), la repré-
teurs de correction basé sur les analyses de sol sont expo-
sés en détail dans le module 2. Les principes les plus impor-
tants sont résumés dans les paragraphes suivants, où sont
également abordés les aspects spécifiques à l’arboricul-
ture.
Les concentrations en éléments nutritifs P, K et Mg dans le D’une part, on utilise la teneur en matière organique du
sol sont déterminées au moyen de deux types d’extraction: sol pour le calcul des facteurs de correction (tableaux 3–5).
l’extraction à l'leau (H2O10) permet de révéler les éléments D’autre part, la teneur en matière organique d’un sol doit
nutritifs assimilables (tableaux 13–15, module 2), alors que être régulièrement vérifiée en raison de l’influence qu’elle
l’extraction à l’ammonium-EDTA (AAE10) révèle aussi les exerce sur ses propriétés physiques et biologiques. La te-
éléments nutritifs plus fortement fixés (tableaux 16–18, neur en matière organique doit être dans la catégorie
module 2). Des facteurs de correction liés à la teneur d’ar- «suffisante», en fonction de la teneur d’argile du sol (ta-
gile et au taux de matière organique sont fixés pour établir bleau 3, module 2). Les sols dont la teneur en matière or-
les concentrations en éléments nutritifs déterminées par ganique est supérieure à 5 % sont rares en arboriculture. Si
les deux procédés d’extraction. Il en résulte un classement la teneur en matière organique est insuffisante, il faut en-
des teneurs en éléments nutritifs en différents niveaux visager de l’influencer par des pratiques culturales afin de
d’approvisionnement du sol, allant de A (pauvre) à E (très maintenir une activité saine dans le sol (chapitre 4.3). En
riche). Le calcul du facteur global de correction basé sur les règle générale, les changements de taux de matière orga-
analyses de sol est établi en comptant deux fois les résul- nique d’un sol sont très lents.
tats de l’extrait AAE10, et une fois ceux de l’extrait H2O10.
2.3.4 Valeur pH
Le facteur global de correction est ensuite additionné à la
correction sur la base des observations faites dans la L’activité biologique du sol et l’assimilation de la plupart
culture (chapitre 2.2.3). La somme est multipliée par la des éléments nutritifs dépendent du pH (Scheffer et al.
norme de fertilisation (tableau 1) pour calculer les besoins 2010). C’est pourquoi il faut éviter toute modification
Facteur global de correction = (2 x facteur extrait AAE10 + 1 x facteur extrait H2O10) : 3
13/6 Principes de fertilisation des cultures agricoles en Suisse (PRIF) | Juin 2017
13/ Fertilisation en arboriculture
abrupte du pH, en particulier par un chaulage excessif. Le 2.4 Exemple de calcul des besoins en engrais
pH idéal en arboriculture se situe entre 6,0 et 7,5. Il est pos-
sible de l’augmenter par un chaulage (chapitre 2.3.5). Il est L’exemple fictif d’un verger de pommiers donnant 4 kg/m2
par contre difficile de le diminuer, par exemple en utilisant de fruits (tableau 7) pourra aider à calculer la norme corri-
des engrais acidifiants, en raison du fort pouvoir tampon gée de fertilisation sur la base des observations du sol et
du carbonate de calcium. de la culture.
Un éventuel chaulage du sol se décide sur la base du ta- Les analyses foliaires et les carences observées sur le feuil-
bleau 22 du module 2, en fonction du pH et de la teneur en lage permettent de suivre, au cours de la période de végé-
argile. En arboriculture, on considère comme idéal un pH tation, l’état de nutrition d’un verger (par exemple des ca-
situé entre 6,0 et 7,5. Un chaulage entre donc en ligne de rences latentes après des épisodes d’humidité, de séche-
compte surtout pour des sols dont le pH est inférieur à 5,9. resse ou des carences résultant d’antagonismes entre
Si le pH se situe entre 5,9 et 6,5 et que la teneur en Ca est éléments nutritifs). Les analyses foliaires peuvent complé-
insuffisante, il est préférable d’utiliser des engrais conte- ter les analyses de sol, mais ne peuvent pas être utilisées
nant du Ca. Comme une concentration trop élevée de Ca dans le calcul des normes de fertilisation.
dans le sol concurrence l’assimilation d’autres minéraux
(antagonisme), il faut déterminer pour chaque site le be- 2.5.1 Analyses foliaires
soin d’un apport en Ca sous forme d'oxyde de calcium
(CaO), ou d’une fertilisation calcique. Il faut éviter dans Il est conseillé de prélever pour chaque analyse cent
tous les cas un apport excessif de chaux. feuilles, avec leurs pétioles, au milieu des pousses de l’an-
née (figure 3). Chaque feuille devrait être représentative
Les chaulages exigent de grandes quantités de chaux qu’il au niveau de sa taille, de sa couleur et de l’angle d’inser-
faut calculer en fonction de la saturation et de la capacité tion (environ 30 degrés) de l’arbre et du verger. Il faut pré-
d’échange de cations (tableau 24, module 2). Le calcul d’un lever deux feuilles au maximum par arbre et ne pas mélan-
chaulage doit être fait par un expert. ger des feuilles provenant de variétés différentes. Les pré-
Tableau 7. Exemple de calcul des besoins en engrais (kg/ha) pour un verger de pommiers fictif en plein rendement.
Tableau N P2O5 P K 2O K Mg
Facteur de correction extrait H2O10 1 13–15 3 1,4 1,4 0,6 0,6 1,4
Sol Facteur de correction extrait AAE10 2 16–18 3 1,0 1,0 0,4 0,4 1,4
Facteur de correction global pour ce sol 4 1,1 1,1 0,5 0,5 1,4
Pousse annuelle / état du feuillage: normal 3 +0
Arrêt de la pousse: précoce 3 +5
Richesse de la floraison / de la fructification: faible 3 –5
Observa- Rendement de l’année précédente: normal 3 +0
tions du
verger Porte-greffe / profondeur du sol: faible,
3&5 + 10 + 20 % + 20 % + 20 % + 20 % + 20 %
profondeur < 40 cm
Taux de matière organique (4,1 % pour teneur
3&5 – 10 – 10 % – 10 % – 10 % – 10 % – 10 %
d’argile 22 %: élevé)
Somme corrections observations du verger +0 + 10 % + 10 % + 10 % + 10 % + 10 %
Norme de fertilisation pour un rendement de 4 kg de
1 60,0 20,0 8,7 75,0 62,3 20,0
pommes/m2
Correction pour ce sol 110 % 110 % 50 % 50 % 140 %
Norme de
fertilisation Corrections observations du verger +0 + 10 % + 10 % + 10 % + 10 % + 10 %
Somme corrections sol et verger +0 120 % 120 % 60 % 60 % 150 %
Norme de fertilisation corrigée 5 60,0 24,0 10,4 45,0 37,4 30,0
1 Éléments nutritifs dans l’extrait H2O10 : 3 mg P/kg, 55 mg K/kg, 7 mg Mg/kg; teneur en argile: 22 %.
2 Éléments nutritifs dans l’extrait AAE10: 46 mg P/kg, 330 mg K/kg, 40 mg Mg/kg; teneur en argile: 22 %.
3 Dans le module 2.
4 Mode de calcul: (2 x facteur extrait AAE10 + 1 x facteur extrait H O10) : 3. Arrondir ensuite la valeur obtenue au chiffre après la virgule.
2
5 Si l’engrais n’est apporté que sur la ligne d’arbres, il est recommandé de réduire d’un tiers l’apport de N par hectare, ce qui localement revient à
doubler la norme. Tous les autres éléments peuvent être apportés sur la ligne dans la quantité prévue par la norme (ce qui revient donc,
localement, à tripler la norme). Voir chapitre 4.1.
lèvements ne doivent pas se faire après de fortes dire au débourrement, la plupart des éléments nutritifs
précipitations, après une irrigation intensive par aspersion mis en réserve au sein de l’arbre sont mobilisés. Au cours
ou après des fertilisations foliaires. Les échantillons de de la saison et du développement de la végétation, ces élé-
feuilles seront entreposés dans des sacs de congélation ments en réserve sont progressivement remplacés par des
perforés et envoyés au laboratoire d’analyse dès que pos- éléments nutritifs prélevés dans le sol. C’est pourquoi les
sible (au plus tard trois jours après le prélèvement). Les concentrations en éléments nutritifs dans les feuilles va-
échantillons ne doivent pas être congelés. Pour éviter les rient fortement au début de la période de végétation. Il
retards dans l’acheminement ou dans l’analyse des échan- est donc difficile, à cette période, d’évaluer de façon pré-
tillons, il faut prévenir assez tôt le laboratoire de leur cise l’assimilation sur la base d’analyses foliaires (tableau
envoi. 8). A partir de fin juillet–début août, les concentrations des
feuilles en éléments nutritifs sont relativement constantes
La concentration des éléments nutritifs dans les feuilles à et peuvent donc renseigner de façon assez fiable sur l’état
un instant donné dépend fortement du stade de dévelop- d’approvisionnement de la plante (tableau 9). Cependant,
pement (âge) de la feuille, des conditions météorolo- d’éventuelles carences révélées à ce moment-là ne pour-
giques, de la croissance des pousses, de la charge de fruits, ront être corrigées que pour la saison suivante (apport
de l’âge de l’arbre, de l’entretien du sol, des traitements d’engrais dans le sol, mise en réserve d’éléments nutritifs
phytosanitaires et de la variété, ce qui complique l’inter- dans le tronc). C’est pourquoi, en dépit des incertitudes et
prétation des résultats (Baab 2004). Au printemps, c’est-à- des variations dans les concentrations d’éléments nutritifs,
on observe une tendance aux analyses précoces dans la
pratique.
ée
Tableau 8. Valeurs de référence des analyses foliaires d’une culture fruitière à mi-juin.
Les valeurs sont données en pourcentages ou en mg/kg de la matière sèche.
N P K Ca Mg B Cu Fe Mn Zn
(%) (%) (%) (%) (%) (mg/kg) (mg/kg) (mg/kg) (mg/kg) (mg/kg)
Pomme 2,60–3,20 0,20–0,40 1,10–1,50 0,80–2,00 0,23–0,50 30–100 8–25 50–150 50–150 30–100
Poire 2,70–3,50 0,20–0,50 1,50–2,50 0,90–2,00 0,25–0,50 30–100 8–25 50–150 50–200 25–100
Source: Pcfruit, St. Truiden (publié dans Baab 2004).
Tableau 9. Valeurs de référence des analyses foliaires d’une culture fruitière en juillet/août (75–105 jours après la pleine floraison).
Les valeurs sont données en pourcentages ou en mg/kg de la matière sèche.
N P K Ca Mg B Cu Fe Mn Zn
(%) 1 (%) 1 (%) 1 (%) 1 (%) 1 (mg/kg) 2 (mg/kg) 2 (mg/kg) 2 (mg/kg) 2 (mg/kg) 2
Pomme 2,13–2,51 0,19–0,22 1,57–1,89 1,25–1,59 0,23–0,28 25–50 5–15 40–200 60–300 25–70
Poire 1,87–2,71 0,15–0,23 1,06–1,81 1,43–2,09 0,29–0,41 25–80 5–15 50–200 60–300 22–60
Prune 2,26–2,74 0,15–0,24 2,03–2,57 1,96–2,54 0,31–0,39 Données absentes
Cerise 2,17–2,63 0,17–0,22 2,03–2,57 1,65–2,15 0,26–0,34 Données absentes
Abricot 2,40–2,80 0,16–0,21 2,58–3,14 1,90–2,46 0,35–0,49 Données absentes
Pêche 3,18–3,86 0,19–0,24 2,46–3,12 2,08–2,70 0,41–0,53 Données absentes
Sources: 1 Bertschinger et al. (2003), 2 Pcfruit, St. Truiden (publié dans Baab 2004).
13/8 Principes de fertilisation des cultures agricoles en Suisse (PRIF) | Juin 2017
13/ Fertilisation en arboriculture
Tableau 10. Echantillonnage, fertilisation du sol et fertilisation foliaire au cours de l’année pour les fruits à pépins (FP)
et les fruits à noyau (FN).1
Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Repos Débourre- Floraison Fructification/récolte récolte FP Repos végétatif
végétatif ment fruits à noyau
Échantillonnage
Engrais au sol
Engrais organique
N Plusieurs apports
P
K
Ca/chaulage
Mg Chélate 2
B Chélate 2
Fe Chélate 2
Mn Chélate 2
Engrais foliaires 3
N FN FP
Ca
Mg
B
Fe
Mn
Zn FN FP
1 Cellules gris sombre: moment idéal pour un apport. Cellules gris clair: autres moments possibles sur les sites problématiques et en cas de difficul-
tés de gestion des cultures. Selon le site (climat, sol), les conditions météorologiques et le type de culture (espèce, variété), le calendrier d’apport
doit être adapté. L’utilisation d’engrais foliaires et d’engrais contenant du Ca n’est pas toujours utile.
2 Apporter au printemps la moitié de la quantité d’engrais annuelle, et répartir le reste en plusieurs apports sur 6–12 semaines. Les engrais chéla-
tés peuvent être apportés sur la ligne au moyen de la barre de traitement. En cas de mélange avec des herbicides, il convient de vérifier les
consignes d’utilisation.
3 Seulement sur des sites où l’apport en éléments nutritifs et/ou la gestion de la culture posent des problèmes.
13/10 Principes de fertilisation des cultures agricoles en Suisse (PRIF) | Juin 2017
13/ Fertilisation en arboriculture
3.5 Calcium
Figure 5. La carence en K s’accompagne du développement de Figure 6. La carence en Ca entraîne dès le début de l’été des dé-
nécroses marginales sur les feuilles, d’abord à la pointe puis le colorations apicales des feuilles, puis des chloroses ou des mar-
long des bords. Cerises: feuilles bleu-vert s’enroulant parallèle- brures chlorotiques et même des nécroses apicales (photos: en
ment à la nervure centrale. Prunes: feuilles avec nécroses margi- haut: Albert Widmer, Agroscope; en bas: Jeanne Poulet, Union
nales brunes (photo: Tom Deckers, Pcfruit, St.Truiden). fruitière lémanique).
ment influence aussi l’assimilation d’autres éléments nutri- Mg est un élément problématique dans de nombreux ver-
tifs. Sur les sites présentant des problèmes d’approvision- gers, surtout en raison de la concurrence pour l’absorption
nement en Ca, on peut apporter dès juin des engrais fo- (antagonisme) avec d’autres éléments (en particulier K,
liaires en complément (tableau 10, chapitre 4.5). L’impact mais aussi l’ammonium [NH4+]). Lorsque le rapport K:Mg
de la gestion de la culture (charge fruitière régulière, crois- dans le sol est défavorable, il faut y améliorer l’absorption
sance modérée des pousses et arrêt précoce de celle-ci, ré- de Mg pour éviter une situation de carence. L’apport doit
colte au bon moment) est aussi important que celui de la être fait au plus tôt en février/mars en raison du danger de
fertilisation. Informations supplémentaires: Baab (2009f). lessivage (tableau 10). Un apport de Mg en engrais foliaire
peut aussi se faire dès la fin de la floraison et jusqu’en juin,
3.6 Magnésium afin de stimuler le développement de la chlorophylle et
ainsi la photosynthèse sur les sites présentant des pro-
En tant que constituant important de la chlorophylle, Mg blèmes d’absorption de Mg. Informations supplémen-
est important pour la photosynthèse. Mg active de nom- taires: Ryser et Heller (1997b), Baab (2009e).
breuses enzymes et participe ainsi à l’élaboration de glu-
cides, de protéines, de graisses et de vitamines. Il joue éga- 3.7 Soufre
lement un rôle prédominant dans la stabilité des parois
cellulaires et dans la régulation de l’hydratation. La ca- Le soufre (S) est un constituant des protéines, acides ami-
rence en Mg (figure 7) entraîne la chute prématurée des nés, pigments et produits intermédiaires du métabolisme.
feuilles, qui s’accompagne d’une diminution de la crois- Cet élément est souvent apporté en quantité suffisante
sance du tronc, de la floraison et de la résistance au gel en avec les produits phytosanitaires et les engrais contenant
raison du manque d’assimilats. Les fruits sont petits, fades, du soufre. La carence en S (feuilles d’un vert mat restant
pauvres en sucres et peu colorés. À l’inverse, l’excès de Mg petites, avec nervures chlorotiques) est donc plutôt rare en
peut influencer négativement l’absorption d’autres élé- arboriculture fruitière.
ments nutritifs tels par exemple K ou le manganèse (Mn).
3.8 Bore
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13/ Fertilisation en arboriculture
3.9 Cuivre
Le cuivre (Cu) est un composant du métabolisme des arbres Figure 9. Les symptômes de carence en Mn se manifestent surtout
fruitiers (glucides, protéines). Il se trouve également dans sur des feuilles entièrement développées, d’âge moyen. Ils se tra-
les enzymes et participe ainsi au métabolisme de la lignine duisent par des décolorations chlorophylliennes (vert pâle puis
(lignification des parois cellulaires). La carence en Cu, que jaune terne), diffuses et peu délimitées entre les nervures, les-
l’on voit à des plages claires sur les feuilles des jeunes quelles restent généralement vertes ou entourées d’une large li-
pousses, se manifeste surtout sur des sols tourbeux et sa- sière verte. Les nécroses n’apparaissent que très tard ou pas du
bleux. Elle s’accompagne d’une chute des feuilles, de dé- tout. Poires: jaunissement homogène des feuilles (analogue à la
formations de l’apex des pousses et de perturbations de la carence en N). Cerises: souvent avec brunissement marginal des
formation des fruits. Dans les vergers, l’excès de cuivre est feuilles (photos: en haut: Othmar Eicher, Landwirtschaftliches Zen-
cependant plus fréquent que la carence, en raison des trai- trum Liebegg; en bas: Jeanne Poulet, Union fruitière lémanique).
tements phytosanitaires. Les concentrations excessives de
Cu peuvent avoir des effets négatifs sur la croissance des
racines (> 200 mg Cu/kg, Österreicher et Aichner (1998)) et
sur les organismes vivants du sol (vers de terre), ainsi que
sur l’absorption des éléments K, Fe, Mn et Zn.
et Heller (1997a), Ryser et Heller (1997c), Baab (2009d) et porte-greffes faibles dont les racines ne prospectent pas
Baab (2009g). plus loin que la largeur de la ligne. Mais un apport occa-
sionnel sur toute la surface peut contribuer à donner de la
3.11 Zinc vigueur au gazon d’enherbement dans l’interligne. Si la
fertilisation ne concerne que les lignes, les échantillons
Le zinc (Zn) active une série d’enzymes et se trouve ainsi pour les analyses doivent être prélevés sur les lignes uni-
impliqué dans la division et l’allongement des cellules, quement (chapitre 2.3.1).
ainsi que dans les processus métaboliques. Les déficits de
Zn se manifestent surtout dans les sols lourds, organiques, Les apports d’engrais sont calculés pour toute la surface du
compactés (humidité stagnante) ou alcalins (pH > 7,2). La verger. Si l’engrais n’est apporté que localement sur les
carence en Zn entraîne des problèmes de croissance des ra- lignes, le dosage réel de P, K et Mg est triplé par rapport à
cines et des pousses ainsi que la chute des fleurs et des la surface réellement fertilisée puisque les lignes repré-
feuilles. Elle peut s’accompagner d’un retard de matura- sentent environ le tiers de la surface totale du verger (fi-
tion des fruits, qui restent petits. La carence en Zn s’ob- gure 1). Concernant N, il est recommandé dans ce cas de
serve d’abord sur les feuilles exposées au soleil et plus réduire d’un tiers le dosage par hectare, ce qui correspond
âgées (elles sont alors petites, étroites, dressées en ro- à un apport localisé avec le double du besoin calculé. Il ne
settes et de forme lancéolée avec des décolorations chlo- faut pas apporter de quantités plus élevées de N, afin
rophylliennes en mosaïque). Les nervures sont bordées d’éviter des dégâts sur les arbres, une baisse de la qualité
d’une lisière habituellement ondulée, parfois fortement des fruits et un lessivage des éléments nutritifs.
dentée. Les chloroses sont présentes surtout chez les
jeunes feuilles. 4.2 Replantation et fertilisation des jeunes vergers
L’excès de Zn représente un problème surtout dans les sols À la différence d’autres cultures, les vergers restent en
acides. Il peut aboutir à la destruction de la chlorophylle place durablement. Le changement de culture n’est pos-
accompagnée d’une croissance déprimée. En règle géné- sible qu’après un grand nombre d’années, voire de décen-
rale, on apporte du Zn en fertilisation foliaire. Informa- nies. La structure hétérogène du verger, les dispositifs
tions supplémentaires: Baab (2009c). fixes de protection contre les intempéries, les installations
de traitement et d’irrigation compliquent le déplacement
des lignes lors d’une replantation. Si l’on replante un ver-
4. Technique de fertilisation ger sur la même parcelle, voire sur les mêmes lignes que le
précédent, c’est avec un risque de baisse de croissance et
4.1 Fertilisation distribuée ou localisée de rendements (fatigue du sol, voir aussi le projet Stei-
nobststerben: Bosshard et al. 2004). Cette fatigue du sol
Dans un verger, l’apport d’engrais peut être réparti sur peut avoir des causes liées à la physique ou à la chimie du
toute la surface au moyen d’un semoir à engrais, ou loca- sol, à l’activité de champignons ou d’animaux nuisibles. Si
lisé sur les lignes au moyen d’une installation adéquate, ou la fatigue du sol est à craindre, il faut envisager un change-
encore à la main (figure 11). L’apport localisé sur les lignes ment d’espèce ou de variété, une pause avec engrais verts
est surtout intéressant dans les vergers greffés sur des ou un déplacement des lignes de plantation. De plus, en
Figure 11. Semoir à engrais: fertilisation distribuée dans tout l’es- Figure 12. Compost de champignonnière en amendement sur une
pace occupé par les racines ainsi que sur les interlignes (photo: replantation de pruniers (photo: Thomas Schwizer, Agroscope).
Thomas Kuster, Agroscope).
13/14 Principes de fertilisation des cultures agricoles en Suisse (PRIF) | Juin 2017
13/ Fertilisation en arboriculture
cas de problèmes dans une replantation, il est recom- compactage mécanique. Le danger d’infestation de cam-
mandé d’apporter un amendement de compost (voir aussi pagnols peut aussi augmenter. De plus, le compost est sou-
figure 12, chapitre 4.3). La préparation du sol devrait com- vent riche en K et en N (voir chapitre 3, module 4), ce qui
porter, déjà sur la culture précédente, un apport de fu- peut entraîner une concurrence pour l’absorption ou des
mier, de digestat ou d’engrais organique liquide. problèmes physiologiques en cas d’apport en grande
quantité. D’une façon générale, la teneur en minéraux de
La fertilisation des jeunes vergers doit être adaptée au dé- la substance organique doit être aussi basse que possible,
veloppement des plantes au cours de leur phase de crois- car la norme fixe une quantité maximale d’apport des dif-
sance. Les jeunes arbres ont besoin de quantités impor- férents éléments nutritifs, surtout pour P. Dans tous les
tantes d’éléments nutritifs pour élaborer les éléments de cas, il faut exiger du fournisseur une analyse récente des
leur structure (racines, tronc, branches). C’est pourquoi, éléments nutritifs contenus dans l’engrais organique.
malgré l’absence de récolte, une jeune plantation doit re-
cevoir des éléments nutritifs en quantité suffisante, selon Il faut aussi accorder une attention particulière à la qualité
les besoins spécifiques des arbres. Cependant, les arbres du compost. Elle doit répondre aux lignes directrices de la
jeunes ou peu vigoureux ne sont pas capables, en raison branche (Abächerli et al. 2010). La teneur en métaux lourds
d’un système racinaire encore peu développé, d’absorber et en corps étrangers (matériaux synthétiques, verre, mé-
des quantités trop importantes d’éléments nutritifs. C’est tal, etc.) doit être inférieure aux valeurs limites (ORRChim)
pourquoi, la fertilisation doit être apportée localement et le compost ne doit contenir aucun organisme indési-
sur les lignes des jeunes vergers. Le calcul des besoins en rable (graines, néophytes, pathogènes) (OEng). Le degré
engrais (y compris les corrections) se fait selon une estima- de décomposition doit être optimal pour la culture et aussi
tion de rendement d’un verger adulte. La fertilisation homogène que possible. On trouvera des informations
commencera selon la moitié de cette prévision pour ga- supplémentaires auprès de Biomasse Suisse (www.bio-
gner progressivement la valeur de la norme lorsque le massesuisse.ch) ou du CVIS (Inspectorat suisse du compos-
plein rendement sera atteint. La durée de cette phase de tage et de la méthanisation, www.cvis.ch).
progression dépend de la parcelle, de la stratégie de pro-
duction, de la croissance et de la qualité des plantes et Pour éviter des effets indésirables dus à des apports exces-
dure au maximum cinq ans. sifs de compost, l’apport dans un but de fertilisation est
limité à un maximum de 25 t de matière sèche par ha sur
4.3 Engrais organiques trois ans, ce qui correspond à peu près à 50 t/ha de poids
frais ou 100 m3 de compost. L’apport en tant qu’amende-
La fertilisation printanière avec des matériaux organiques ment est limité à un maximum de 100 t de matière sèche
(compost, fumier bien décomposé, lisier etc.), en alterna- par ha sur 10 ans, correspondant à peu près à 200 t/ha de
tive aux engrais minéraux, présente plusieurs avantages. poids frais ou 400 m3 de compost (ORRChim, OFEV et OFAG
La matière organique doit être dégradée par la micro- 2012). Une autorisation spéciale de l’office cantonal com-
faune du sol, ce qui non seulement stimule les propriétés pétent est nécessaire si un amendement organique dé-
biologiques du sol et la mycorhization, mais permet aussi passe la norme de fertilisation (Directives suisses pour les
(sauf pour les engrais organiques liquides, p. ex. le lisier) la prestations écologique requises (PER) en culture fruitière).
libération continue et durable des éléments nutritifs dans Informations supplémentaires dans le module 4.
la solution du sol. Le nombre de passages de machines
dans les interlignes est diminué, ce qui réduit le risque de 4.4 Fertigation et engrais liquides
compactage du sol, surtout s’il est humide. L’apport de ma-
tériaux organiques et le surcroît d’activité biologique qui Lorsqu’un verger est irrigué au moyen d’un système
lui est lié maintiennent voire améliorent la teneur en ma- goutte-à-goutte ou par micro-aspersion (Monney et Bra-
tière organique et la structure grumeleuse du sol, ce qui vin 2011), l’apport de la fertilisation peut se faire par le sys-
influence positivement la circulation d’eau et d’air. Le com- tème d’irrigation (fertigation, figure 13). Cette technique
post apporté en couverture exerce durant la première an- est intéressante surtout pour les cultures intensives sur
née une influence inhibitrice sur les adventices. Il réduit porte-greffes faibles ou pour les cultures bâchées (ceri-
aussi l’évaporation et maintient ainsi une bonne humidité siers). L’apport des éléments facilement lessivables peut
du sol, surtout en situation de sécheresse, et contribue à être réparti dans le temps, ce qui présente des avantages
limiter les dégâts de gel. Selon la qualité et le degré de dé- surtout pour N et parfois aussi pour Mg. Au printemps,
composition du compost, il peut aussi inhiber les champi- époque d’apport de la plupart des engrais, le sol est sou-
gnons nuisibles du sol, ce qui est intéressant en cas de pro- vent assez humide sans irrigation. L’application d’engrais
blèmes liés aux replantations (chapitre 4.2). L’apport de se fait alors sous forme concentrée avec un apport minimal
matière organique (particulièrement de compost) est une d’eau. Les conduites doivent être purgées à l’eau après
mesure importante pour l’amélioration d’un sol et d’un chaque apport d’engrais liquide, afin d’éviter des dépôts.
site, surtout dans le cas de cultures de longue durée comme
les vergers. À part l’apport par fertigation, les engrais liquides peuvent
être aussi distribués par des installations mobiles (barre de
Des apports excessifs de compost peuvent avoir des effets traitement herbicide, lance portative). N en particulier peut
négatifs sur un verger. Si les sols sont détrempés, une cou- être apporté pendant ou après la floraison au moyen de la
verture avec de la matière organique peut renforcer le barre de traitement, sous forme par exemple de nitrate de
13/16 Principes de fertilisation des cultures agricoles en Suisse (PRIF) | Juin 2017
13/ Fertilisation en arboriculture
les conditions d’utilisation, l’une des formulations (chélate, À la différence de ce qui se fait en arboriculture propre-
nitrate, formulation en suspension, sulfate) conviendra ment dite, la fertilisation des vergers haute tige se fait
mieux qu’une autre. principalement avec des engrais de ferme. Il est recom-
mandé d’apporter au printemps (février–mars) une quan-
4.6 Engrais chélatés tité modérée (20 t/ha) de fumier (tableau 10). Selon les
conditions climatiques, la croissance des pousses des arbres
Sur les sites où l’alimentation minérale pose des pro- et l’intensité d’exploitation de la prairie, il sera nécessaire
blèmes, on peut utiliser, en complément aux engrais ordi- de compléter cet apport par un, voire deux apports de li-
naires apportés au sol, des engrais chélatés en alternative sier (20 m3 par apport). Le dernier apport de lisier doit se
aux engrais foliaires. Stables dans une large plage de pH, faire avant le début de juillet, afin d’éviter un aoûtement
les engrais chélatés sont en général disponibles pour les trop tardif des pousses avec la conséquence possible de
plantes sur une longue durée dans les sols. Ainsi, l’approvi- dégâts de gel. Sur les surfaces prises en compte pour les
sionnement en Ca dans les sols acides et celui en Mg, B, Fe PER, on n’utilisera que le pal injecteur pour la fertilisation
et Mn dans les sols calcaires peut être assuré par l’intermé- des arbres. Ce procédé permet un apport ciblé des engrais
diaire des racines. L’apport des engrais chélatés doit se dans l’espace des racines d’un arbre de verger haute tige.
faire autant que possible par fertigation (chapitre 4.4), par
pal injecteur ou par des procédés comparables d’injection
mécanique (Baab 2009g). Toutefois, l’apport des engrais
chélatés peut aussi se faire par pulvérisation, par exemple
au moyen d’une barre de traitement ou d’un pulvérisateur
à herbicides. En raison de leur stabilité réduite au rayonne-
ment UV, l’apport des engrais chélatés en surface ne doit
se faire qu’en soirée et avant un arrosage ou un épisode de
précipitations. Selon le produit utilisé et le moment de
l’apport, les engrais chélatés peuvent être appliqués avec
un herbicide.
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13/18 Principes de fertilisation des cultures agricoles en Suisse (PRIF) | Juin 2017
13/ Fertilisation en arboriculture
Tableau 1. Normes de fertilisation pour fruits à pépins et à noyau, ainsi que pour le kiwi,
en rapport avec le rendement.......................................................................................................................... 13/4
Tableau 2. Besoins annuels d’éléments nutritifs des différents organes des pommiers. ................................ 13/4
Tableau 3. Correction de la fertilisation N pour fruits à noyau et à pépins. ..................................................... 13/4
Tableau 4. Correction de la fertilisation N pour les vergers de kiwi.................................................................. 13/4
Tableau 5. Correction de la fertilisation P, K et Mg pour les fruits à pépins et à noyau
ainsi que pour le kiwi. ....................................................................................................................................... 13/5
Tableau 6. Analyses de sol obligatoires et recommandées en arboriculture. ................................................... 13/5
Tableau 7. Exemple de calcul des besoins en engrais pour un verger de pommiers fictif
en plein rendement........................................................................................................................................... 13/7
Tableau 8. Valeurs de référence des analyses foliaires d’une culture fruitière à mi-juin. ................................ 13/8
Tableau 9. Valeurs de référence des analyses foliaires d’une culture fruitière en juillet/août
(75–105 jours après la pleine floraison). .......................................................................................................... 13/8
Tableau 10. Echantillonnage, fertilisation du sol et fertilisation foliaire au cours de l’année
pour les fruits à pépins et les fruits à noyau. .................................................................................................. 13/9
Figure 1. Schéma de prélèvement d’échantillons de sol, dans le cas où l’engrais est distribué
sur toute la parcelle ou lorsque l’engrais est apporté localement sur des terrasses ou
sur les lignes....................................................................................................................................................... 13/5
Figure 2. Avec une tarière, on prélève 12–20 échantillons représentatifs par parcelle à des
profondeurs de 2–25 cm et 25–50 cm. ............................................................................................................. 13/6
Figure 3. Pour l’analyse des feuilles, prélever au maximum deux feuilles par arbre, chacune
au milieu d’une pousse de l’année. Les feuilles qui ne sont pas représentatives de l’arbre
(ou du verger) quant à la forme, à la couleur ou à l’angle d’insertion, ne doivent pas
être utilisées....................................................................................................................................................... 13/8
Figure 4. Carence en P............................................................................................................................................ 13/11
Figure 5. Carence en K. .......................................................................................................................................... 13/11
Figure 6. Carence en Ca. ........................................................................................................................................ 13/11
Figure 7. Carence en Mg. ....................................................................................................................................... 13/12
Figure 8. Carence en B. .......................................................................................................................................... 13/12
Figure 9. Carence en Mn........................................................................................................................................ 13/13
Figure 10. Carence en Fe........................................................................................................................................ 13/13
Figure 11. Semoir à engrais: fertilisation distribuée dans tout l’espace occupé par les racines
ainsi que sur les interlignes............................................................................................................................... 13/14
Figure 12. Compost de champignonnière en amendement sur une replantation de pruniers. ...................... 13/14
Figure 13. L’irrigation localisée permet d’apporter les engrais directement dans la zone
des racines. ........................................................................................................................................................ 13/16
Figure 14. Dans un verger haute tige, le prélèvement d’éléments nutritifs par l’exploitation
de la végétation sous couverture est en règle générale supérieur au prélèvement par
les arbres fruitiers eux-mêmes.......................................................................................................................... 13/17
13/20 Principes de fertilisation des cultures agricoles en Suisse (PRIF) | Juin 2017