I&D - Guide Pratique
I&D - Guide Pratique
I&D - Guide Pratique
1 Objectifs du guide............................................................................................................................ 6
2 Présentation générale ..................................................................................................................... 7
2.1 Qu’est-ce qu’un plan de renforcement de capacités (RC) ...................................................... 7
2.2 Plan de renforcement de capacités et ingénierie de formation : les acteurs ......................... 9
2.3 Les étapes d’un plan de RC...................................................................................................... 9
3 Le travail au niveau d’une collectivité ........................................................................................... 11
3.1 La préparation du diagnostic ................................................................................................. 11
3.2 Le travail de diagnostic .......................................................................................................... 12
3.3 La production du projet de plan de RC.................................................................................. 15
3.4 La discussion du projet de RC avec le CC et les partenaires de la collectivité ...................... 18
3.5 La mise en œuvre du plan de RC ........................................................................................... 18
4 La consolidation au niveau préfectoral ......................................................................................... 19
4.1 Le rôle du SPD dans l’animation du processus au niveau préfectoral .................................. 19
4.2 L’analyse et la consolidation des plans de RC ....................................................................... 19
4.3 La mobilisation des ressources humaines et financières et le suivi de la mise en œuvre .... 20
5 La consolidation au niveau régional .............................................................................................. 21
6 Annexes ......................................................................................................................................... 22
CC : Conseil Communal
CL : Collectivité Locale
RC : Renforcement de Capacités
La décentralisation a été consacrée en Guinée comme un moyen pour faire participer les populations
à la gestion publique dans les années 80. Ce qui s’est traduit par un recentrage des rôles de l’Etat en
faveur d’une plus grande participation de ses collectivités locales (CL) dans le processus de leur
développement. Cette décentralisation a enregistré des avancées significatives à travers notamment
l’adoption et la promulgation du Code des Collectivités Locales (CCL), l’élaboration et la validation de
la Lettre de Politique Nationale de Décentralisation et de Développement Local (LPNDDL). Au niveau
local, les avancées se manifestent par la planification du développement local, l’exercice de la
maîtrise d’ouvrage, la mobilisation et la gestion de ressources et la fourniture de services aux
populations. Ces avancées ont été obtenues grâce à l’appui des partenaires au développement et à
l’intervention de projets et programmes comme le Programme d’Appui aux Collectivités Villageoises
(PACVII), le Projet de Développement Local en Guinée (PDLG), le projet Faisons Ensemble, le FSP
« Sortie de crise » et le Programme de Consolidation du Processus de décentralisation (PACPD).
Les stratégies et démarches de renforcement de capacités du PACVII sont axées sur l’encadrement
de proximité, la mise en place et l’appui de différentes structures, ainsi que l’organisation de
plusieurs sessions de formation sur des thématiques diverses et variées. Ce, pour l’apprentissage par
action de l’exercice de la maîtrise d’ouvrage et de la planification locale. Les principaux outils
développés/utilisés pour la mise en œuvre des stratégies ont entre autres, porté sur le guide
harmonisé de planification locale, le guide d’animation et les manuels, dont celui du fonds
d’investissement local.
Pour le PDLG, l’appui conseil de proximité, la formation axée sur l’apprentissage par action, le suivi
formation ont constitué les principales démarches mises en œuvre. A cet effet, les plans d’action de
développement économique local (PADEL), les plans d’action de redressement financier et
institutionnel des collectivités (PARFIC) et le système d’analyse financière et institutionnelle des
collectivités (SAFIC) ont représenté les outils développés. L’introduction du regroupement de
collectivités sous forme de pôles de développement sur la base d’intérêts communs et de
complémentarité économique a constitué un autre élément de l’intervention.
La nouvelle stratégie du PDLG III, confère au développement des capacités, une importance capitale
et en fait un axe stratégique structuré en deux produits, à savoir : (i) la mise en œuvre de la LPN/DDL
a contribué à l’instauration d’un environnement favorable à l’autonomie des collectivités locales et
Le projet Faisons Ensemble a bâti sa démarche de renforcement de capacités sur l’approche du faire
faire qui a consisté notamment à : (i) l’appui de proximité ; (ii) la vulgarisation de politiques et
pratiques de bonne gouvernance ; (iii) la dissémination progressive et l’adaptation d’expériences à
d’autres collectivités ; (iv) les échanges d’expériences entre collectivités (Partage de Pratiques
Prometteuses).
Les outils développés en matière de renforcement des communes ont, entre autres, porté sur
l’élaboration des plans d’amélioration de performances de la commune (PAPC), de guides (élus
locaux, PDL, structures et gestion des organisations de la société civile), d’affiches, de brochures et
de manuels d’alphabétisation et de modules de formation. L’évaluation du niveau de performance a
été faite à partir d’un diagnostic basé sur 7 fonctions : (i) la planification ; (ii) la gestion des projets ;
(iii) le développement institutionnel ; (iv) les finances ; (v) la prestation de services ; (vi) le
développement économique local et (vii) les relations extérieures.
Le PACPD a pour sa part contribué sur des outils plus transversaux et l’appui au pilotage du processus
de décentralisation en s’appuyant et valorisant les acquis des autres programmes et en proposant
des instruments complémentaires. On pensera à l’appui à l’élaboration de la LPN-DDL, à la
conception du mécanisme de financement FDL, à la conception des plans de décentralisation et de
déconcentration, à la stratégie de formation et de renforcement de capacités, aux travaux sur les
plans d’amélioration du niveau de services….
Ces différents projets et programmes ont donc accompagné la mise en œuvre des actions de
développement local, allant dans le sens de la participation et de la responsabilisation des
collectivités locales au processus de planification et de gestion de leurs affaires. Ces interventions ont
certes, favorisé l’obtention de résultats ayant conduit à des impacts. Cependant, le faible niveau de
prise en compte du renforcement de capacités et le déficit de cohérence entre les actions continuent
de limiter l’accomplissement des missions et l’exercice des compétences dévolues aux collectivités
locales. C’est pourquoi la LPN-DDL a accordé une place de choix au renforcement des capacités des
communes et des STD. Ce renforcement de capacités, au-delà des sessions de formation, embrasse
La production du présent guide s’inscrit dans ce contexte. Il a été inspiré et produit sur la base des
résultats et acquis des interventions des projets et programmes dans le but de doter les communes
d’un outil de diagnostic institutionnel des besoins en matière de renforcement de capacités. C’est
donc un complément du guide méthodologique d’élaboration et de mise en œuvre d’un PDL.
L’objectif du guide est de mettre à la disposition des Collectivités Locales et de l’ensemble des
acteurs du développement local, un outil pratique et simple pour l’identification et la mise en œuvre
des actions de renforcement de capacités.
L’exercice d’élaboration de plan de RC peut aussi amener la collectivité à revoir ses objectifs
sectoriels pour revenir à des objectifs plus réalistes. Une actualisation du PDL peut être une des
mesures qui découle du plan de RC.
Enfin, ce guide reste un outil à faire évoluer. Il est la première version produite pour réaliser le travail
de conception et de mise en œuvre des plans de RC. De par son utilisation, la conception et la mise
en œuvre des premiers plans de RC permettront d’améliorer le guide, y compris la démarche
proposée et les outils utilisés. A cet effet, les remarques, les critiques et surtout les suggestions
d’amélioration sont les bienvenues.
La finalité d’un plan de RC : lever des déficits pour permettre à l’institution d’atteindre ses objectifs
- L’environnement (on peut aussi parler du système) dans lequel intervient la collectivité, avec
les éléments suivants qui influent sur son action :
o la gouvernance générale dans le secteur,
o le partage de responsabilités entre les acteurs et les modalités de travail en commun
(relations interinstitutionnelles),
o les textes législatifs et réglementaires,
- L’organisation et le fonctionnement de la collectivité avec les éléments suivants :
o la gouvernance au sein de la collectivité,
o la fonctionnalité des organes,
o l’organisation interne et le partage des responsabilités en interne,
o les procédures de travail, outils et méthodes utilisées,
o les ressources financières et matérielles,
o les ressources humaines (RH) et la gestion de ces RH
- Les capacités individuelles au sein de la collectivité avec les éléments suivants par agent /
intervenant :
o l'information sur la tâche (ce qui est demandé à l'agent de faire, comment et avec
qui)
o la connaissance acquise par l'agent (pas dans l'absolu mais en rapport avec les
besoins de la tâche)
o le savoir-faire de l'agent (en rapport avec la tâche).
Améliorer la capacité d’une collectivité revient à définir sur quels éléments il est nécessaire et
possible d’influer et par quel moyen afin d’améliorer le niveau de services délivrés.
Pour déterminer sur quels éléments il est nécessaire d’agir, un diagnostic doit être posé pour
identifier ce qu’il convient d’appeler les déficits de capacité. Ce diagnostic, pour être efficace et
précis, doit prendre en compte quatre principes :
(ii) on réalise les analyses en lien avec des objectifs à atteindre par la collectivité,
(iv) on apprécie sa gravité pour comprendre à quel point il empêche ou freine l’exécution d’une
activité ou diminue la performance de la collectivité, notamment en matière de fourniture de
services.
Le contenu d’un plan de RC doit comporter des actions faisables et réalistes à mettre en œuvre.
Réaliser un diagnostic est une étape indispensable mais non suffisante pour la définition d’un plan de
RC. Le diagnostic, permet certes la mise en évidence de nombreux déficits. Or la collectivité ne
dispose certainement pas de moyens de les résoudre tous et certains déficits peuvent échapper à sa
seule intervention. De plus le niveau de gravité de chaque déficit est différent.
Ainsi, la principale difficulté pour l’élaboration d’un plan de RC sera de sélectionner et de prioriser les
actions qui auront une influence directe sur la performance de la collectivité et qui sont faisables en
tenant compte des contraintes de ressources.
Il apparaît qu’un plan de RC n’est donc pas uniquement l’ensemble des actions de formation qui
touchent seulement les compétences individuelles. Un plan de renforcement de capacités combine
les différentes actions possibles nécessaires pour lever et limiter les déficits identifiés.
Dans le cadre d’une collectivité, ces différentes actions peuvent être classées en six rubriques :
1. les décisions et mesures à prendre : il s’agit ici de décisions ou de mesures que la commune
peut prendre directement en interne (dans le respect des textes en vigueur). L’expérience
montre que près d’un tiers des mesures efficaces de renforcement de capacité concernent
cette rubrique. Ces décisions traduisent la volonté des instances dirigeantes de la collectivité
de mieux faire,
2. les équipements à acquérir : cette rubrique concerne les aspects matériels destinés à
l’amélioration des méthodes et conditions de travail,
3. l’affectation de ressources à prévoir : définir les moyens additionnels indispensables à
mobiliser pour la mise en œuvre efficace des actions,
4. l’accompagnement à mobiliser : le véritable apprentissage s’opère sur le terrain en
accompagnant une personne dans l’exercice de ses tâches. Cette rubrique peut à l’image de
celle relative aux décisions et mesures à prendre, produire des effets importants,
5. les formations à effectuer : il s’agit de mettre à niveau, de perfectionner les agents et élus de
la collectivité. Mais pour qu’une formation soit efficace il faut se garder de modules trop
généralistes et non adaptés aux besoins spécifiques de la personne concernée.
6. les autres actions : c’est une rubrique ouverte pour d’autres actions qui ne rentreraient pas
dans les rubriques précédentes.
L’élaboration des plans de renforcement de capacités s’inscrit dans une démarche à deux niveaux :
- Le premier niveau concerne la collectivité elle-même, qui élabore et met en œuvre son
propre plan de RC en fonction de ses priorités et de ses moyens,
- Le deuxième niveau concerne le dispositif d’ingénierie de formation et d’accompagnement
des collectivités en cours de mise en place par le MATD. Ce dispositif n’a pas pour but de se
substituer aux collectivités mais de les accompagner.
- Au niveau central, une équipe restreinte qui travaille sur l’appui aux équipes régionales, les
outils et méthodes, la mobilisation des financements, une coordination et un suivi de la
cohérence des interventions et de leur qualité. C’est un niveau de conception et de
supervision.
Dans la logique qui vient d’être décrite, l’élaboration et l’exécution d’un plan de RC suivent plusieurs
étapes :
Ce travail incombe entièrement à la Collectivité qui élabore son plan de RC. Elle peut recevoir l’appui
du SPD ou d’autres personnes ressources pour l’aider à le concevoir puis à la mettre en œuvre. Elle
doit rester maître des décisions à prendre et des priorités du plan de RC.
Les SPD apporteront des appuis aux collectivités pour l’élaboration des plans de RC. Aussi, ils
procéderont à une analyse des Plans de RC des collectivités et à leur agrégation. Cette agrégation ne
concerne que les actions qui pourraient être mutualisées entre les collectivités de la préfecture et/ou
appuyées d’une manière où d’une autre par le dispositif d’ingénierie de formation et
d’accompagnement. On obtiendra alors un plan de RC de niveau préfectoral qui contient les actions
mutualisées dans le but de programmer et de mettre en œuvre ces actions inter communales et des
actions ciblées du niveau préfectoral vers chacune des collectivités pour apporter des réponses à des
aspects spécifiques que ne peuvent prendre en charge ces collectivités. Ainsi, ce plan ne constitue
pas une somme des plans communaux de la préfecture mais juste ce qui sera traité par le niveau
préfectoral.
Il en va de même pour le niveau régional qui agrège les plans de RC de niveau préfectoral pour les
actions qui relèveront de ce niveau régional. On obtiendra un plan de RC de niveau régional.
Chaque acteur (Collectivité, SPD et SERACO) suit la mise en œuvre du plan de RC de sa responsabilité.
Des rencontres régulières organisées au niveau préfectoral permettent de faire un point de la mise
en œuvre avec les collectivités. Dans l’optique de procéder à des ajustements quand nécessaire et
surtout d’échanger sur les pratiques.
Le niveau régional est convié à participer à ces rencontres. Aussi, il peut prendre des initiatives pour
favoriser les échanges de pratiques entre les collectivités et les SPD des différentes préfectures et
assurer une supervision d’ensemble.
A noter qu’il n’y a pas de « programme national » de renforcement de capacité qui serait une
agrégation des plans régionaux, mais des réponses apportées par le niveau national pour aider la
mise en œuvre des plans agrégés de RC aux niveaux régional, préfectoral et éventuellement des
plans communaux de RC.
Le chapitre suivant détaille sur le plan opérationnel chaque étape. La partie de mise en œuvre et de
suivi est intégrée au niveau de la partie relative à chaque acteur pour ce qui le concerne (collectivité,
SPD, SERACO.)
Il convient de rappeler que le plan de RC d’une collectivité est SON plan de RC. Il doit être conçu par
elle avec, quand nécessaire, un appui externe. Il doit être discuté par les parties prenantes de la
collectivité : Exécutif, Conseil communal, SG, personnel de la CL et des services techniques
déconcentrés (STD) et Organisations locales de la société civile.
Il ne s’agit donc pas d’imposer un plan de RC mais de disposer d’un plan de RC voulu et approprié
par la CL. La CL doit rester maître de toutes les étapes de conception et de mise en œuvre de son
propre plan de RC.
Faut-il en outre rappeler qu’un plan de RC est évolutif et doit s’adapter aux besoins et aux capacités
de la CL. Rien ne sert de faire un plan de RC idéaliste dont on sait pertinemment qu’il ne pourra être
mis en œuvre. Il est préférable de disposer un plan de RC limité à 3 ou 4 actions précises et qui sont
importantes pour la CL, actions qui pourront être mises en œuvre et dont les résultats donneront
envie à la CL de poursuivre dans cette voie, que de dresser une longue liste d’actions qui ne seront
pas réalisées.
Dans le cadre de l’application d’une décision prise par le Conseil Communal (CC), la préparation
s’opère ainsi :
Quand la commune est prête, elle adresse un courrier au responsable du SPD pour confirmer ou
amender le programme de travail en s’étant assurer de la disponibilité des personnes et des
documents.
Le travail de diagnostic s’opère de la manière suivante : (i) faire l’examen des documents ; (ii)
organiser des entretiens individuels avec les responsables et agents de la commune ; (iii) réaliser des
entretiens avec les partenaires locaux de la commune et (iv) organiser un focus groupe avec tous les
acteurs
Il s’agit de voir, pour les différents documents que la commune doit tenir, si :
3.2.2 Entretiens individuels avec les responsables et agents de la commune et focus groupe
Entretiens individuels
Une personne ressource externe de préférence, pour gage d’impartialité et de recul suffisant,
rencontre à tour de rôle les principaux responsables et agents de la commune, à savoir le Maire, un
Maire adjoint, un autre élu, le SG, le Receveur, le responsable de l’état civil, ainsi que le Chef service
financier, le Chef service administratif, le Chef service technique au niveau des communes urbaines.
Ces entretiens s’appuient sur des fiches d’évaluation liées aux responsabilités que la personne
interviewée doit assurer du fait de son poste (voir annexe 3).
L’entretien vise à chercher avec l’intéressé(e) à identifier les limites et leurs causes qu’il rencontre
dans l’exercice au quotidien de ses fonctions.
(i) soit la personne reçoit le questionnaire avant l’entretien, s’en imprègne et note les points qu’il
maîtrise ou non, ainsi, l’entretien permet de confirmer ou d’amender les réponses en vérifiant le
niveau de connaissance de la personne et de maîtrise du sujet abordé,
Pour bien cerner les besoins de la commune en termes de renforcement de capacité, il est
recommandé de rencontrer ses partenaires qui travaillent au « quotidien » avec elle. Les
informations recueillies seront croisées avec celles résultant des entretiens avec les élus et le
personnel communal. Il est préconisé de rencontrer à ce sujet :
- Le sous-préfet,
- Le responsable du centre de santé de base,
- Le(s) responsable(s) des délégations scolaires locales,
- Des associations ou ONG.
Les entretiens (réalisés à l’aide du guide contenu dans l’annexe 4) porteront sur leurs liens de travail
avec la collectivité et les difficultés qu’ils rencontrent dans ce cadre. Des questions ouvertes
permettront ensuite de prendre leur avis de manière plus générale sur le dynamisme de la CL, la
gouvernance, le niveau de service apporté…
Focus groupe
Cet entretien en groupe concerne, en plus des responsables et agents interviewés de manière
individuelle, les gestionnaires des équipements marchands, les représentants d’organisations locales
de la société civile (associations de parents d’élèves et amis de l’école, comités de santé et d’hygiène,
comités points d’eau), ainsi que les STD.
L’entretien portera sur la « performance de la commune » (voir annexe 5). Il est organisé sur la base
d’un guide d’entretien qui aborde les principaux domaines d’intervention de la commune et de son
fonctionnement. Il s’agit à travers ces questions d’apprécier l’intervention de la commune, domaine
par domaine, et de faire ressortir les facteurs qui limitent la capacité de la commune. La discussion
doit permettre aux participants de bien comprendre la cause ou l’origine des déficits ou des
problèmes identifiés. Si l’origine des problèmes est bien ciblée, il sera plus facile de définir la solution
à apporter pour résoudre ou au moins minimiser ce problème (tous les problèmes ne peuvent être
résolus).
Cet entretien en groupe sera le plus long et qualitativement important, en lui-même il est déjà un
élément de renforcement de capacité ! Il faut prévoir un entretien de 3 à 4 heures. Il est
recommandé à l’issue de cet entretien de faire une petite synthèse des points saillants qui sont
ressortis. Pour cela, n’hésitez pas dans votre carnet de notes à souligner / entourer au cours de la
discussion les points critiques au fur et à mesure. Lorsque vous aborder un thème sectoriel pour
Lorsque les questions sectorielles sont abordées (santé, éducation, hydraulique, environnement,
routes, assainissement, équipements marchands notamment), il sera nécessaire de disposer au
préalable de la partie du PDL concernant ces secteurs et de disposer de quelques données clés. Ce
qui permet d’orienter la discussion sur ce qui était prévu d’être fait par la commune dans ce secteur
en termes d’amélioration du niveau de service et ce qui a été effectivement réalisés.
En plus des entretiens, le travail de diagnostic doit toucher les aspects liés aux ressources financières,
aux ressources humaines et au patrimoine de la Collectivité.
Il s’agit d’examiner l’évolution des recettes et des dépenses de la commune au cours des trois
dernières années. Il est attendu un tableau sur les principaux postes de recettes et de dépenses afin
de comprendre les évolutions et les marges de manœuvre existantes pour la commune, notamment
pour les recettes. Le diagnostic vérifiera les initiatives prises et leurs résultats. Un accent sera mis sur
les gisements de ressources pas ou peu exploités.
Des postes de dépenses principaux à observer concernent : les dépenses du personnel, les
indemnités des élus, les dépenses de déplacements, d’entretien, d’intervention par secteur. Les
autres postes élevés seront également analysés.
L’analyse porte, à travers un tableau sur la connaissance de l’existant et le niveau des cadres et
agents employés ainsi que des postes non pourvus. Le tableau doit aussi faire apparaître, hors
personnel de la collectivité, le receveur communal afin de savoir si le poste est pourvu (et aussi si la
personne est effectivement à son poste). Enfin, le tableau aidera à définir les priorités de
recrutement lorsque les ressources de la collectivité le permettront.
A ce niveau, l’existence d’un inventaire du patrimoine de la commune, terrains, bâtiments mais aussi
mobiliers et autres équipements sera vérifié. Cette vérification touchera l’allocation des ressources
pour l’entretien de ce patrimoine, ainsi que l’existence d’un plan d’entretien.
La production du projet de plan se réalise en deux étapes : la première est consacrée à la synthèse
des déficits à lever et la seconde aux actions à prévoir et à inscrire dans le plan de RC.
La première matrice (annexe 6) vise à croiser les domaines / fonctions avec les catégories de déficits.
Ces catégories sont au nombre de 5 :
- les relations interinstitutionnelles et textes : cette catégorie concerne les déficits liés aux
rapports avec d’autres acteurs (comme la tutelle, le service des impôts…) qui peuvent être
dus à un mauvais partage des fonctions entre acteurs, des interprétations différentes des
textes, l’absence de mécanisme de concertation ou de travail en commun, l’inadéquation
d’un texte…
- l’organisation interne (dont mode management) : cette catégorie concerne l’organisation
interne, la répartition interne des responsabilités et la fonctionnalité des organes de la
collectivité, elle intègre aussi le mode de management et gouvernance au sein de celle-ci
- les méthodes, outils, manuels, procédures : cette catégorie de déficits regroupe tout ce qui
a trait aux méthodes et outils de travail. Par exemple l’absence d’un manuel de procédures
administratif ou son besoin d’actualisation rentre dans cette catégorie. L’absence d’une
démarche de travail sur les questions de santé de base peut aussi être placée dans cette
catégorie.
- les ressources matérielles: cette catégorie regroupe des problèmes liés à l’absence d’un
équipement qui bloque ou freine de manière importante la réalisation d’une activité
(exemples : groupe électrogène pour de grandes communes urbaines qui connaissent des
délestages fréquents, postes informatiques pour certaines directions).
- les ressources financières: cela concerne les ressources allouées par direction ou fonction,
c’est un problème récurrent à toutes les communes. Il s’agit donc ici de cibler précisément
les activités qui sont indispensables et bloquées à cause de ce facteur et d’être réaliste.
- les ressources humaines (dont adéquation profil/poste) : cette catégorie prend en compte
les besoins prioritaires non satisfaits en terme de postes et d’adéquation du profil avec le
poste (la personne affectée a-t-elle les pré-requis nécessaires ?). On signale en outre s’il
existe un besoin de mise à niveau ou de formation des agents concernés, sans rentrer dans le
détail qui sera repris dans la deuxième matrice.
Ces catégories pourraient être plus détaillées, mais il est recherché un outil facilement utilisable et
compréhensible pour les communes. Ce qui importe, c’est que le déficit soit clairement exprimé. Il
est aussi recommandé de noter la gravité du déficit. Par exemple D1 signifie déficit majeur à
résoudre en priorité car il bloque la réalisation d’une activité ; D2 : déficit moyen qui, sans bloquer
l’activité, freine et limite le niveau de résultat et D3 : déficit secondaire dont la résolution améliorera
La deuxième matrice est consacrée aux besoins individuels de renforcement de capacités (annexe 7).
Elle présente pour le maire et ses adjoints, pour le groupe des élus et pour chaque poste clés pris
individuellement :
Cette distinction est importante pour bien cibler les appuis et types de formation à donner. Ce serait
une erreur de considérer les formations standards comme la solution sans distinction du niveau et
des besoins. A noter que l’accompagnement sera souvent nécessaire en complément à une
formation en salle.
La synthèse des déficits, à travers les deux matrices ci-dessus présentées, est capitale pour
l’élaboration d’un plan de RC. Ainsi, l’idéal est d’élaborer ces matrices avec le SG et/ou une autre
personne désignée par le maire au début du processus. Une fois ces deux matrices élaborées, elles
sont discutées avec le SG et le maire et d’autres personnes que le maire jugerait utile.
Le plan est structuré (i) par thématique axée sur l’exercice des compétences (comme la
fonctionnalité des organes, la gestion des ressources, les soins de santé primaire ….) et (ii) par type
d’action à prendre pour chaque thématique (cf. ci-dessous).
Il convient de rappeler que, le contenu d’un plan de RC n’est pas limité à des actions de formation. Il
ne s’agit pas simplement de rehausser les compétences individuelles mais de prendre en compte les
différents facteurs qui limitent la capacité institutionnelle dont les compétences individuelles.
- les décisions, mesures à prendre par la collectivité elle-même en interne. Il peut s’agir à titre
d’exemples d’une décision relative à l’élaboration d’un règlement intérieur ou l’actualisation
d’une manuel de procédures ; ou encore d’une démarche à avoir auprès de la tutelle…
- les équipements à acquérir par la collectivité et cela doit toucher l’obtention ou le
remplacement d’équipements prioritaires
- l’affectation de ressources à prévoir pour permettre à la collectivité de définir les
affectations budgétaires à faire et/ou dépenses prioritaires à concéder
Le plan de RC comporte une gamme variée d’actions, de sorte que tout ne peut être fait en même
temps et avec le même niveau de priorité. Aussi, il est proposé d’établir un niveau de priorité dans
les actions :
Il est à noter que plusieurs actions peuvent être considérées de même niveau, mais les actions de
niveau 1 seront les plus urgentes et des préalables aux autres. Lors des arbitrages à faire, les actions
qui se référeront aux déficits considérés comme majeurs (D1) seront privilégiées.
Les actions du plan de RC sont présentées dans un tableau permettant de visualiser, outre l’action, la
période de mise en œuvre, le responsable, le coût et le suivi de la mise en œuvre (voir annexe 8).
Concernant le coût estimé, il importe de préciser s’il sera financé ou cofinancé sur le budget de la
collectivité, sur celui de partenaires déjà identifiés (programmes en cours) ou si les financements
sont à rechercher. Il est recommandé d’estimer le coût même si l’estimation est grossière. Ceci
permettra à la collectivité de faire un choix des priorités en tenant compte des coûts induits.
Ce tableau est complété par un tableau des «form-actions » à réaliser (voir annexe 9). Ce tableau
donne par thématique les formations et accompagnement à réaliser. Il est indiqué :
Enfin, le plan de RC doit être élaboré par la personne désignée par le maire pour mener ce
processus en interne avec l’appui du SPD ou autre personne ressource.
Lorsque la collectivité dispose de son projet de plan de renforcement capacité composé d’un tableau
synthétisant les actions à réaliser ainsi que le déroulement dans le temps et le coût estimatif, il doit
être soumis à des séances de présentation, partage, amendement et d’adoption.
Dans un premier temps, une séance a lieu avec l’exécutif, le SG et les principaux responsables de la
collectivité. Ce projet est analysé en détail et amendé. Les analyses portent sur le bienfondé des
mesures proposées, leurs coûts et la nécessaire priorisation.
La faiblesse des ressources mobilisables sur le budget de la commune et en externe appelle à une
sélection rigoureuse des actions à retenir en fonction de leurs effets attendus sur le fonctionnement
de la collectivité, la mobilisation des ressources et l’amélioration du niveau de service.
Suite à cette première analyse, la collectivité peut approcher ses différents partenaires et/ou
programmes en cours sur la région ainsi que les services déconcentrés du MATD (SPD) et
l’association des collectivités de Guinée afin de voir si certaines actions pourraient s’intégrer dans
des programmes en cours ou prévus ou pourraient être cofinancées. Le SPD et le SERACO de la
région pourront apporter des informations utiles à ce niveau et faire jouer la mutualisation des
actions entre collectivités. Ces informations seront nécessaires pour aider la collectivité à faire sa
priorisation notamment en termes d’affectation de ressources sur le plan de RC.
Enfin, le projet de plan de RC, amendé pour tenir compte des opportunités d’appui existantes, est à
soumettre au Conseil Communal. Il revient donc au Maire de le présenter au Conseil afin d’amender
et/ou valider les choix. Si ce plan a une incidence sur le budget, une décision modificative du budget
peut être prise en même temps. Les actions non finançables cette année, mais nécessaires, sont
reportées à l’année suivante.
La mise en œuvre du plan de RC revient normalement au SG, sauf décision différente du Maire. Le
Maire désignera un de ses adjoints pour suivre la bonne mise en œuvre du plan de RC et appuyer le
SG.
Un point mensuel sera fait par le SG à l’exécutif (Maire et adjoints) afin de prendre les mesures
d’ajustement nécessaires lors de toute mise en œuvre. Un état de cette mise en œuvre sera fait à
chaque réunion du CC. Il sera présenté le niveau d’exécution, les explications des avancées et des
retards ainsi que les mesures d’ajustement prises. Si le CC le juge nécessaire, il pourra demander au
Maire de procéder à des modifications du plan, notamment en termes de priorités.
Le SPD occupe une place stratégique dans l’accompagnement des Collectivités. Ce SPD est au cœur
du dispositif d’ingénierie de formation et d’accompagnement des collectivités. Il est donc logique
qu’il soit en première ligne en matière de renforcement de capacité des communes. Ce qui permet
d’améliorer l’efficacité de son action auprès des communes.
En qualité de cheville ouvrière du dispositif, le SPD aura pour mandat d’appuyer les communes à la
conception des plans de RC et à leur mise en œuvre. Il aura tout d’abord un rôle d’information de la
commune, puis, à la demande de celle-ci, un rôle d’accompagnement dans la conception.
Ainsi, le SPD se comportera non seulement comme un véritable animateur d’une démarche mais
aussi un spécialiste capable de conseiller les communes durant les analyses et le choix des mesures à
prendre.
Dans cet exercice, le SPD devra éviter de se substituer aux équipes communales, tant bien même
certaines d’entre elles sont faibles.
Un autre mandat non moins important du SPD aura trait à la facilitation des échanges entre les
«équipes communales » afin de faire bénéficier chacune d’entre elles des acquis des autres,
notamment en termes de bonnes pratiques. Dans le cadre de ce rôle d’information, le SPD mettra à
la disposition des collectivités les documents clés et l’accès aux opportunités d’appui.
Une fois les projets de plans de RC des collectivités élaborés, le SPD procédera à une analyse et une
consolidation. Cette analyse permettra de vérifier la cohérence de ces plans et les attentes des
collectivités en la matière. Elle permettra de dégager des mesures ou décisions qui ne peuvent pas
relever de la collectivité mais qui s’adressent à l’administration territoriale ainsi que des actions qui
pourraient être mutualisées entre les collectivités (exemples : une formation commune pour les SG
sur un thème donné qui ressort dans plusieurs plans, mobilisation d’un spécialiste qui pourra faire
une tournée d’accompagnement sur un sujet qui préoccupe plusieurs collectivités.). Les programmes
existants seront contactés afin de vérifier leur intérêt à prendre en charge une partie des besoins.
Le SPD pourra alors faire un retour aux collectivités de sa préfecture sur ces constats et propositions,
une rencontre peut être organisée à cet effet. Les collectivités pourront alors en connaissance de
cause amender leur premier projet avant de la soumettre à leurs CC respectifs (cf. supra).
Les SPD indiqueront aux SERACO (i) les actions pour lesquelles ils ne peuvent agir et pour lesquelles
l’intervention doit relever du niveau régional, (ii) les actions pour lesquelles une mutualisation au
niveau régional permettrait des économies d’échelle car, par exemple, peu de personnes sont
concernées par cette action sur une préfecture et un regroupement possible des intéressés de
plusieurs préfectures serait plus efficient.
Chaque collectivité va mettre en œuvre son plan de RC à son rythme et en fonction des ressources
mobilisables. Pour ce faire, le SPD aura un rôle de conseil, pour aider quand nécessaire, à s’inscrire
dans des programmes ou projets en cours où à mobiliser les appuis disponibles.
A cet effet :
- le SPD mettra à la disposition des collectivités la liste et les contacts des spécialistes du
réseau régional d’ingénierie de formation et d’appui aux collectivités.
- le SPD réalisera en concertation avec les collectivités concernées, les actions d’appui de leur
ressort.
- le SPD organisera trimestriellement un point avec chaque collectivité sur l’avancée du plan et
mettra l’occasion à profit pour les informer de l’évolution des opportunités d’aide. Les
programmes partenaires seront invités à ces réunions.
Il appartiendra à chaque SPD d’établir un tableau de bord pour suivre la mise en œuvre des plans de
RC au niveau des collectivités et à leur propre niveau.
Le SERACO au niveau régional aura un rôle de chef d’orchestre. Il s’entourera d’une équipe de
personnes ressources qui interviennent dans l’appui aux collectivités sur la région et disposent de
capacités confirmées dans le domaine. Cette équipe constituera l’équipe d’ingénierie de formation
en mesure d’appuyer les SPD, les collectivités dans le montage et la mise en œuvre des plans de RC.
A ce titre, cette équipe assurera les taches suivantes :
Le SERACO et son équipe veilleront à ce que les SPD comprennent leur rôle, maîtrisent les outils et
produisent / aident à produire des plans de qualité. Des visites dans les SPD ou des regroupements
au niveau régional seront organisés à cet effet. En outre, les membres des équipes d’ingénierie de
formation pourront accompagner les SPD lors des travaux avec les communes et également veiller à
la bonne mise en œuvre des plans de RC au niveau préfectoral.
Le SERACO consolidera, dans les plans de RC du niveau préfectoral, les actions qui relèveront du
niveau régional (cf. supra). Il relayera les demandes relatives à des mesures à prendre au niveau
national.
Le SERACO animera le réseau des formateurs et spécialistes par thèmes qui pourront être mobilisés
par les communes ou les services de l’Etat pour réaliser certaines actions de formation ou
d’accompagnement. Ils tiendront à jour un répertoire des compétences, prenant en compte les
expériences effectives des membres du réseau et mettront ce répertoire à libre disposition des
collectivités et des autres intervenants.
Suivre et évaluer la mise en œuvre, notamment sur le plan qualitatif et des effets
Le SERACO effectuera des tournées régulières dans les SPD et des collectivités mettant en œuvre des
plans de RC afin de suivre la progression, de comprendre les difficultés ainsi que les facteurs
d’avancée.
Le SERACO animera régulièrement des séances de travail avec les équipes d’ingénierie de formation,
les programmes de la région, les représentants des collectivités, des ONG et SDP afin d’assurer une
bonne articulation et cohérence des interventions en lien avec les différents besoins des plans de RC.
Les enseignements seront aussi tirés sur les différents types d’appui, leur efficacité ainsi que la
qualité des intervenants.
Enfin, le SERACO servira d’interface avec le MATD et les programmes nationaux, notamment avec
l’équipe nationale en charge de l’ingénierie de formation au sein du MATD.
Bibliothèque
Date : …………………………………………………………………………..
Préfecture de : ……………………………………………………..………………..…
Commune de : ……………………………………………………..……………………
Fonction : …..……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………..
2. Avez-vous un document officiel (Loi, lettre, décret, arrêté, décision, note de service,...) dans
lequel sont décrites vos fonctions ?
Si Oui précisez :
3. Quels sont les textes légaux et réglementaires et autres documents qui sont à votre
disposition pour l’accomplissement correct de votre travail ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
Poste : MAIRE
1. Compétences actuelles
Compétences actuelles
Compétences actuelles
Compétences actuelles
Compétences actuelles
Compétences actuelles
Quels sont vos liens de travail avec la Commune par rapport à l’accomplissement de ses
missions et l’exercice de ses compétences ?
Quelles sont les difficultés rencontrées dans le cadre de vos liens de travail ou de votre
collaboration ?
Quelle est votre appréciation de la qualité des services (état civil, marchés, santé,
éducation, assainissement,…) apportés aux populations ?
Qu’est ce que la Commune doit faire pour améliorer la gestion et la qualité des services
délivrés aux populations ?
Besoins de RC
Fonctions de l’agent Formation base Mise à niveau Perfectionnement Accompagnement Autres
Maire et adjoints
Autres élus
Secrétaire Général
Receveur communal
Chef service administratif
Chef service financier
Chargé de l’état civil
Chef service technique
Autre personnel
administratif
Autre personnel financier
Autre personnel technique
Agents de la police
communale
Autres agents de la
Commune
Domaine formation/accompagnent St.* jour FB MàN Perf. M.Adj. Elus SG CS P.A RC CS P.Fi CS P.te Pol. Autres T1 T2 T3 T4
A d F T
Observations :
- Il est préférable de distinguer chaque action, par exemple une formation sur les marchés publics pour donné une connaissance de base aux élus sera
différente d’une formation en perfectionnement pour le SG et le chef de service financier.
- Intervenant : si l’intervenant est connu, le noter, sinon indiquer « à rechercher »