Le Paiement Mobile Modeles Economiques
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Le Paiement Mobile Modeles Economiques
LE PAIEMENT MOBILE :
MODÈLES ÉCONOMIQUES
ET RÉGULATION FINANCIÈRE
LAETITIA CHAIX*
D
epuis plusieurs décennies, les intermédiaires financiers et
commerciaux intensifient la recherche de nouveaux moyens
techniques rendant les transactions plus simples et rapides,
sans sacrifier à la sécurité de la circulation monétaire. Depuis l’intro- 277
duction de la carte de crédit, l’évolution des moyens de paiement suit
ainsi celle des technologies numériques. Le téléphone portable, puis le
smartphone sont récemment apparus comme des dispositifs suscepti-
bles de renouveler et de rendre plus efficaces les moyens de paiement
disponibles. À une époque où leur développement était encore en
devenir, Pousttchi (2004) tablait il y a quelques années sur l’existence
de quatre stades dans leur émergence et leur adoption : (1) le stade du
commerce mobile, caractérisé par la généralisation d’achats en ligne,
d’applications ou de services (contenus numériques audios, vidéos...)
depuis les réseaux mobiles, (2) le stade de généralisation du commerce
électronique et de tout type de commerce B2C (business to consumer)
via l’Internet mobile, (3) le stade de l’émergence et du développement
du commerce de proximité, incluant le paiement d’une personne à un
automate, et (4) le stade des paiements de consommateur à consom-
mateur, des transferts d’argent entre individus sous forme générale-
ment de porte-monnaie électronique.
Les deux premiers stades se sont déjà concrétisés, du seul fait de
l’accès à l’Internet mobile. Depuis quelques années, surtout depuis
l’apparition des smartphones, le commerce mobile n’a cessé de se
* GREDEG (Groupe de recherche en droit, économie et gestion), UMR 6227, université Nice Sophia
Antipolis et CNRS. Contact : chaixsgredeg.cnrs.fr.
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PROPRIÉTÉS, CARACTÉRISTIQUES
ET USAGES DU PAIEMENT MOBILE
Ce nouveau moyen de paiement est en concurrence avec d’autres
dispositifs (cartes bancaires, espèces, virements...) qu’il complète aussi.
La carte de crédit a beaucoup fait pour l’évolution des usages de
paiement en permettant des échanges sécurisés, rapides, ainsi que les
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Schéma 1
Les quatre modèles économiques
et le niveau d’implication de leurs partenaires
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Le modèle « collaboratif »
Ce modèle suppose une collaboration entre les opérateurs et les
banques. Les différents acteurs tirent leur source de revenus des com-
missions payées par les commerçants et les consommateurs. Une en-
quête réalisée par la Smart Card Alliance montre que le modèle « col-
laboratif », encore peu représenté dans les expériences en cours, est
considéré par 86 % des participants comme ayant le plus grand po-
tentiel de propagation à long terme. Ce modèle serait plus viable que
les autres dans la mesure où il permettrait à chaque acteur de se
concentrer sur ses compétences : les banques sur la responsabilité
financière et les opérateurs sur la qualité du réseau. Pour autant, il
suppose une pleine coopération entre les deux types d’acteurs. À part
les services gérés par les collectivités publiques, on connaît peu d’exem-
ples économiques supposant une coopération générale : dès qu’un
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système collaboratif atteint une taille critique, il exerce une forte at-
traction sur les intervenants qui ne l’ont pas encore intégré. Dans
certains cas, il pourrait évoluer vers une sorte de bien commun, tandis
que dans d’autres cas, il pourrait se prêter à des formes de recompo-
sition industrielle associant des partenaires d’origines différentes. En
toutes circonstances, les principes d’affectation des coûts et des recettes
demeurent cependant à définir entre les partenaires du système colla-
boratif.
Tableau 1
Récapitulatif des quatre modèles économiques
Le modèle « opérateur centré »
Facturation La facture mobile ou le porte-monnaie électronique sont les modes de facturation
prédominant le modèle « opérateur centré ».
Technologie Les opérateurs mobiles ayant le contrôle de la carte SIM, le stockage d’informations et
des applications de paiement est souvent installé sur cette source sécurisée.
Zone Ce modèle est très intéressant dans les zones faiblement bancarisées, l’opérateur
de développement pouvant à court terme jouer un rôle de bancarisation.
Approche Les utilisateurs, ayant le choix entre le paiement mobile et des méthodes traditionnelles
modélisée plus risquées, vont effectuer leur choix selon le coût de transaction de la méthode
traditionnelle. Si ces coûts sont faibles pour certains utilisateurs, les deux technologies
coexistent ; quand les coûts augmentent, le paiement mobile prend le dessus. Dans ce
cas, deux modes de paiement peuvent prévaloir : le porte-monnaie électronique et le
débit sur mobile. Dans le cas du porte-monnaie électronique, solution choisie par le
pilote M-Pesa, l’utilisateur peut créditer son compte sans passer par le réseau bancaire,
mais, par exemple, auprès de commerçants.
Exemple L’opérateur Kenyan Safaricom propose le service M-Pesa au Kenya en mars 2007.
L’opérateur crédite le compte des utilisateurs avec de la monnaie virtuelle. Des agents
certifiés permettent de retrouver des liquidités quand elles sont souhaitées, ce qui
permet aux banques de n’intervenir à aucun moment.
Le modèle « banque centré »
Facturation Selon les offres proposées, le débit direct ou par carte bancaire ainsi que le 287
porte-monnaie électronique sont facilement utilisés par les banques.
Technologie Les banques ont le choix entre diverses technologies : la carte SIM (en louant les
services d’un opérateur), l’installation de cartes ou de stickers spécifiques sur le
téléphone (leur laissant davantage de liberté) et enfin le positionnement de leurs
données dans le cloud.
Zone Ce modèle est largement représenté au sein d’une population bancarisée.
de développement
Approche Ce moyen de paiement devient efficace pour des utilisateurs effectuant de nombreuses
modélisée transactions, un peu comme la carte de paiement en zone bancarisée. Les coûts
d’entrée, d’adoption et d’usage sont alors compensés par la souplesse offerte par le
mobile qui dispense de la détention d’une carte ou rassemble les cartes en une seule
interface.
Exemple Les banques LCL, Crédit agricole et l’établissement de paiement Fia-Net (filiale du
Crédit agricole) fournissent le projet Kwixo, service de paiement en ligne qui propose
notamment des paiements de personne à personne (P2P). Lors d’une transaction,
l’utilisateur renseigne les coordonnées de sa carte bancaire afin d’être débité sur son
compte bancaire. Les achats en ligne s’effectuent auprès d’une liste de commerçants
partenaires du projet, pour lesquels le crédit de la transaction s’effectue
instantanément. Quand aux transferts P2P, l’émetteur du paiement envoie une
certaine somme sur un numéro de mobile ou sur une adresse mail. Si le receveur du
paiement ne possède pas encore de compte auprès de Kwixo, il devra s’inscrire afin de
bénéficier de son paiement. Le service fonctionne quelle que soit la banque du
destinataire ou de l’émetteur.
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Tableau 1 (suite)
Le modèle « collaboratif »
Facturation L’alliance entre banques et opérateurs propose les mêmes modes de facturation que
pour chacun des modèles : porte-monnaie électronique, débit direct ou par carte
bancaire, ou sur facture mobile.
Technologie La technologie utilisée est la même que pour les autres modèles, l’installation sur carte
SIM est cependant facilitée par rapport au modèle « banque centré » grâce aux droits
de propriété de l’opérateur.
Zone Ce modèle serait une bonne alternative à d’autres modes de paiement dans des zones
de développement faiblement bancarisées.
Approche Ce modèle peut prendre le relais du modèle « opérateur centré » et permettre aux
modélisée utilisateurs d’accéder à de nouveaux services bancaires jusqu’alors inexistants dans une
économie peu financiarisée. Ce modèle semble tout aussi adapté à un environnement
bancaire développé. Il est, par exemple, particulièrement économe pour ceux qui
pratiquent de nombreux et gros paiements.
Exemple Après le succès du pilote M-Pesa, l’opérateur mobile Safaricom a souhaité développer
son offre de services en s’alliant à Equity Bank. La collaboration offre aux clients des
services supplémentaires tels que le placement d’argent sur des comptes rémunérés ou
l’accès à des crédits de court terme. Les modes de transaction peuvent reposer sur des
débits bancaires, carte de crédit, facture mobile ou porte-monnaie électronique.
Le modèle « avec tiers »
Facturation La facture sur compte partenaire est le moyen privilégié, laissant le tiers responsable de
288 son compte. La facturation sur carte bancaire est aussi largement répandue.
Technologie Ce modèle utilise le plus fréquemment le cloud.
Zone Ce modèle, tout comme le modèle « banque centré », peut aujourd’hui être considéré
de développement comme particulièrement adapté aux zones bancarisées.
Approche À partir d’un nombre suffisant de paiements, il devient intéressant d’utiliser cette
modélisée formule de paiement mobile, les formes de paiement traditionnel restant cantonnées
aux transactions réalisées par ceux qui font le moins de paiements.
Exemple Google, acteur très actif dans la recherche d’une offre mobile, a lancé un test dans les
villes de New York et San Francisco pour quelques mois pendant l’été 2011. Les
utilisateurs ont eu la possibilité d’effectuer des achats chez les commerçants
participants. Ainsi, il a suffi à chaque utilisateur de télécharger une application gratuite
sur son téléphone Android doté de la technologie NFC. Aujourd’hui, fort de cette
expérience passée, Google a développé ses partenariats et ses recherches en remaniant
son porte-monnaie électronique (wallet). Les échanges ne sont plus basés sur la
technologie NFC, mais s’effectuent dorénavant dans le cloud (stockage et traitement
effectués sur serveur distant), à la suite du rachat de TxVia en avril 2012, spécialiste du
paiement en mode cloud.
La régulation mobile
Les nouveaux moyens de paiement réalisent le plus souvent des
transactions traditionnelles (transferts, émissions de fonds...) avec des
dispositifs novateurs (téléphone portable, Internet). Les moyens de
transaction sont naturellement régulés par les autorités bancaires. Ce-
pendant, les régulateurs mobiles ont aussi un rôle lié au véhicule du
paiement. Comme en matière de régulation bancaire, la Commission
européenne a instauré un cadre juridique visant notamment à protéger
le consommateur9 ou à rendre le marché plus concurrentiel10. Ainsi,
dans chaque État membre, une entité s’occupe de contrôler le marché
des télécommunications : en France, il s’agit de l’ARCEP. Cette auto-
rité régulatrice assure l’application des directives européennes et veille
à maintenir une concurrence effective et loyale des acteurs sur le marché
des télécommunications. La qualité de services et les prix doivent
répondre aux attentes des utilisateurs : ainsi, aucun monopole ne peut
être formé compte tenu des incidences supposées négatives sur les prix
d’une telle configuration du marché. L’ARCEP considère la fonction
de paiement comme un service offert par l’opérateur. Sa régulation
viendra donc sur l’offre de services : son développement ne doit pas être
entravé comme tout autre service. Une fois les conditions de concur-
rence assurées, le rôle du régulateur des télécommunications n’a a priori 293
aucun impact ou suivi financier du (ou des) opérateur(s).
Jusqu’à présent, l’ARCEP n’a publié qu’une seule étude – assez
ancienne – sur les paiements mobiles (ART, 2004). L’objectif était
d’établir un état général de ce paiement : typologie des solutions de
paiement, chaîne de valeur, rôle et actions des acteurs, ainsi qu’un
aperçu du cadre juridique en place. Au-delà de ce document didacti-
que, le régulateur n’a pas souhaité formuler de directive ou d’avis sur
l’évolution du paiement. Comment réagira-t-il dans le futur aux al-
liances déjà existantes entre établissements financiers et opérateurs ?
Afin d’augmenter l’interopérabilité, de limiter les pouvoirs de mono-
pole que pourraient se créer certains opérateurs, pour permettre une
distribution « équitable » des revenus, l’ARCEP pourrait accepter les
alliances entre opérateurs pendant un laps de temps.
CONCLUSION
Le paiement mobile a beaucoup évolué depuis ses débuts. Lors des
premières phases de développement, les banques et les opérateurs
étaient à l’origine des premiers lancements. Des alliances entre eux,
voire avec d’autres acteurs, étaient peu envisagées à cette époque. Ces
premiers tests ont été la base des modèles « banque centré » et « opé-
rateur centré », où banques et opérateurs offrent et traitent seuls le
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service de paiement. Ces essais ont une viabilité de long terme assez
limitée, se retrouvant rapidement face à certaines contraintes écono-
miques, techniques et juridiques. Les banques doivent faire face à une
nouvelle technologie qu’elles ne maîtrisent pas (possession par l’opé-
rateur de la carte SIM, des réseaux mobiles...). Les opérateurs, quant à
eux, doivent faire face à une législation parfois inexistante ou qui limite
les offres de paiement. Les modèles « banque centré » et « opérateur
centré » ont toutefois permis l’émergence du système jusque-là mé-
connu du public.
Le modèle « opérateur centré » s’est bien développé dans les milieux
faiblement bancarisés où les utilisateurs ont un taux de pénétration
mobile bien plus élevé que le taux bancaire (en Afrique, le taux de
pénétration mobile, selon la Banque mondiale, était de 101 % en
2010). Ce mode de paiement leur a ainsi permis d’accéder à certains
services financiers sans avoir l’obligation de posséder un compte ban-
caire. À l’opposé, le modèle « banque centré » est plus adapté à des
milieux totalement bancarisés, le compte bancaire étant nécessaire à
chaque transaction. Un modèle s’installe peu à peu, synthétisant les
deux premiers, palliant leurs limites respectives, le modèle « collabo-
ratif ». Ce modèle permet aux opérateurs et aux banques d’offrir
conjointement une offre de paiement en traitant avantageusement les
294
problèmes technologiques ou légaux. Ce nouveau mode de paiement
peut permettre aux banques de s’implanter sur ces territoires à l’aide du
modèle « collaboratif », en utilisant la notoriété, le réseau et les infra-
structures des opérateurs.
Enfin, à la suite d’une amélioration de la législation bancaire, un
dernier modèle a pu voir le jour : le modèle « avec tiers ». Celui-ci ouvre
à de nouvelles formes de concurrence. Le paiement mobile n’est plus
uniquement offert par les banques ou les opérateurs mobiles, mais
intéresse de nouveaux acteurs souhaitant capter une autre clientèle.
Au niveau des régulateurs, les volumes limités à la circulation mo-
nétaire engendrée par ces nouveaux intervenants ne suscitent aucune
inquiétude chez les banquiers centraux dans l’exercice de leurs préro-
gatives de contrôle des liquidités. Au niveau de la régulation mobile, il
semblerait que l’ARCEP souhaite maintenir son contrôle du respect de
la concurrence et du marché des services mobiles. Les services financiers
ou bancaires proposés par les opérateurs sont considérés comme un
service « comme un autre ». Le régulateur devra ainsi s’intéresser à son
bon déroulement et à la libre entente entre les acteurs, et non au service
financier lui-même. Une augmentation, ou diminution, du volume de
monnaie électronique ne semble pas être du ressort des régulateurs
mobiles, mais plutôt des régulateurs bancaires. Cependant, le volume
de monnaie électronique étant à l’heure actuelle tellement dérisoire
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NOTES 295
1. La NFC (Near Field Communication) est une technologie basée sur la radiofréquence permettant
l’échange de données sur une courte distance (moins de dix centimètres).
2. Le Mobey Forum est une organisation à but non lucratif où les participants issus de différents milieux
professionnels (banques, opérateurs, constructeurs mobiles...) discutent et proposent des solutions pour
l’utilisation des services mobiles financiers.
3. La Banque centrale du Liberia a proposé en août 2011 d’offrir seule des services de paiement mobile.
Cette initiative a permis le développement d’autres pilotes reposant sur des modèles plus « collaboratifs ».
4. Deux points de vue coexistent sur cette monnaie : (1) selon Bounie (2001), la monnaie électronique
est en continuité des monnaies existantes. Cette monnaie est une sorte d’extension de la monnaie
scripturale convertible en monnaie fiduciaire et peut alors être considérée comme se substituant aux
instruments utilisés pour des paiements de faibles montants ; (2) selon Sitruk (2008), la monnaie
électronique est une nouvelle forme de monnaie. Cette idée se répand surtout avec la monnaie de seconde
génération qui fonctionne sur réseau ouvert et peut ainsi être émise par d’autres acteurs que des acteurs
bancaires. Ceux-ci doivent être capables de convertir le montant électronique en monnaie fiduciaire ou
en dépôt.
5. Directive des services de paiement 2007/64/CE (DSP).
6. Les activités liées à ce statut sont plus limitées que celles liées au précédent, étant seulement habilitées
à gérer des systèmes de paiement et la prestation de quelques services.
7. Directive sur la monnaie électronique 2000/46/CE (DME1) abrogée par la directive 2009/110/CE
(DME2).
8. Articles 2 à 5 de l’arrêté du 29 octobre 2009.
9. Directive 2002/58 CE du Parlement européen et du Conseil du 12 juillet 2002 concernant le
traitement de données à caractère personnel et la protection de la vie privée dans le secteur des
communications électroniques.
10. Directive 2002/77 CE de la Commission européenne du 16 septembre 2002 relative à la concurrence
dans les marchés des réseaux et des services des communications électroniques.
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