Mémoire BADIANE Cheikh PDF
Mémoire BADIANE Cheikh PDF
Mémoire BADIANE Cheikh PDF
Prsent par :
Directeur de Mmoire :
BADIANE CHEIKH
Page 1
PLAN
PREMIERE PARTIE
CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
Chapitre I : Cadre thorique
Section 1: Problmatique
Section 2 : Les objectifs de recherche
Section 3 : Les hypothses de travail
Section 4 : La pertinence du sujet
Section 5 : La revue critique de la littrature
Chapitre II : Cadre mthodologique
Section 1 : Le cadre macro-conomique
Section 2 : Le cadre micro-conomique
Section 3 : Gnralits sur les crdits documentaires et les risques lis
Deuxime partie : La gestion des risques dans les oprations de crdit documentaires et
l'approche de la CBAO Groupe Attijarri Bank
CHAPITRE I: Ltape dcisionnelle
Section 1 : Direction Clientle Entreprise (DCE)
Section 2 : Le dpartement juridique
Section 3 : Le dpartement risque
Section 4 : Le comit de crdit
CHAPITRE II: Ltape oprationnelle
Section 1 : Le dpartement des Oprations
Section 2 : Le crdit documentaire limport
Section 3 : Le crdit documentaire lexport
Page 2
Troisime partie : Analyse du processus de gestion des risques lis aux oprations de
crdits documentaires de la CBAO Groupe Attijarri Bank.
CHAPITRE I : LE SOUBASSEMENT DES OPRATIONS BANCAIRES DE
PAIEMENT INTERNATIONAL
Section 1 : Lidentification des risques bancaires associs au paiement international
Section 2 : Le change dans les transactions internationales
CHAPITRE II: Le cas de lentreprise IST-IMPORT
Section 1 : Prsentation de lentreprise
Section 2 : La phase dcisionnelle du dossier
Section 3 : La gestion oprationnelle du dossier
CHAPITRE III: Lanalyse du processus de gestion du dossier IST-IMPORT
Section 1 : Lanalyse de la phase dcisionnelle
Section2 : Lanalyse de la gestion oprationnelle des dossiers de crdits documentaire
Section3 : Recommandation.
Conclusion
Page 3
Ddicace
Je ddie ce mmoire mes parents pour le soutien et surtout pour la patience dont ils
ont fait montre mon gard :
A ma mre chrie : Maman, ton amour et tes conseils mont servi de guide toutes
ces annes. Cette uvre est avant tout la votre. Que Dieu te donne longue vie pour
que tu puisses bnficier davantage des fruits de tant dannes de sacrifices.
A mon regrett pre : Papa, je regrette que tu sois parti ; J'aurai voulu que tu restes
encore un peu plus pour rcolter le fruit de la graine que tu as seme. Repose en paix.
Remerciements
Mes remerciements vont lendroit de toutes les personnes qui mont apportes leur
soutien et particulirement :
-
Ma chrie, ton amour et ton soutien toutes mes entreprises me donnent toujours du
courage aller de lavant. Tu es celle qui me fait croire ladage Derrire chaque
grand homme ya toujours une femme . Que je nous unisse pour toute la vie.
-
OUMAR BADIANE
Cher frre je noublierais jamais tout le soutien que tu mas apport pour que je puisse
terminer mes tudes dans les meilleures conditions.
-
Ma sur, si jai russie dans mes tudes cest grce toi parce que celle qui ma
apprise les premiers mots de lalphabet, cest bien toi. Je noublierais jamais tous les
efforts que tu as dploys jusquici pour que je russisse dans la vie.
-
Cher beau frre, ton rle a t dterminant, les fournitures dcole, largent, le soutien
administratif et ten dautres actions pour que je termine mes tudes dans les
meilleures conditions sont remarquables.
-
Mon directeur de mmoire, je te remercie pour tout le soutien dont tu n'as cess de
m'apport sur le plan professionnel et intellectuel, tu es un exemple pour moi.
Page 4
Introduction
Le commerce international existe depuis des sicles et connat un essor remarquable du fait de
la mondialisation dont il est une composante majeure. Son caractre obligatoire n du fait
quaucun pays ne peut se cantonner dans son territoire gographique pour produire et
consommer lensemble des biens et services ncessaire pour la satisfaction des besoins de sa
population.
Ce dveloppement du commerce international ncessite aujourdhui un traitement rapide des
transactions et scuris. Cest pourquoi limportateur et lexportateur font appel dautres
intermdiaires pour le bon droulement de lchange. Et parmi ces intermdiaires la banque
est lintermdiaire qui sest prpos garantir le bon dnouement du commerce international
en proposant des moyens de paiements qui garantissent le transfrent des biens ou service du
vendeur lacheteur, mais aussi le transfre de largent de lacheteur.
Limportateur ne voulant payer que lorsquil est sr de lexpdition des marchandises et
lexportateur ne voulant se dessaisir de son bien que lorsquil est assur dtre pay. La
banque propose le crdit documentaire, qui est lengagement dune banque de payer un
montant dtermin au fournisseur dune marchandise o dune prestation de service contre
remise, dans un dlai fix, de documents conformes prouvant que la marchandise a t
expdie ou la prestation effectue.
Lengagement bancaire qui scurise lchange expose la banque un certain nombre de
risques que limportateur et lexportateur devraient supporter eux-mmes (risque pays, risque
commercial et risque oprationnel) en plus du risque de crdit qui lui est spcifique.
La gestion de ces risques impose la banque un processus de surveillance prudentiel adquate
pour grer ce produit phare dans les relations internationales entre la banque et son client.
Do la pertinence de notre thme qui porte sur la gestion des risques lis aux oprations de
crdits documentaires la CBAO Groupe Attijarri Bank.
Dans les pages qui vont suivre, nous prsenterons dans une premire partie les fondements
thoriques et mthodologie de notre tude ; Puis dans une seconde partie, nous exposeront le
processus de gestion des risques lies aux crdits documentaires la CBAO Groupe Attijarri
Bank et enfin, nous analyserons le processus de gestion des crdits documentaires la CBAO
Groupe Attijarri Bank.
Page 5
Page 6
Il
faut
souligner
que
le
commerce
international
fait partie de lun des domaines pouser tardivement voire insuffisamment les possibilits
dautomatisation des processus comme en tmoigne le nombre faramineux de documents en
support papier qui circulent entre les acteurs impliqus dans les oprations dimportation
et dexportation.
Ce constat a t corrobor par une enqute de l'ONU qui a estim le cot global du support
papier prs de 420 milliards de dollars par an, ce qui reprsente environ 7 % des changes
internationaux. Parmi les composants de ce cot, il faut y voir les erreurs oprationnelles dues
au traitement manuel, le papier lui-mme et ses canaux de transmission (postal), le temps
opratoire, la redondance dans le traitement, etc. Or, aujourdhui, les exigences croissantes de
rentabilit imposes par les financiers et la concurrence de plus en plus ardue laquelle
doivent faire face les banques de mme que leurs partenaires importateurs et exportateurs,
exige une volution vers un systme qui garantit la rapidit, laccessibilit et la flexibilit
oprationnelle dans les processus du commerce international et plus spcifiquement dans les
processus de paiement et de financement des transactions internationales. Face cette donne,
la dmatrialisation est devenue, depuis quelques annes avec limpulsion de lchange de
Donnes Informatises (EDI), le point de convergence des dbats sur loptimisation
des processus du commerce international. Dans cette perspective, les banques essaient
dimposer une nouvelle approche quelles estiment rvolutionnaire pour la finance du
commerce international, en dployant de plus en plus les oprations de financement et de
paiement relatives aux crdits documentaires, aux encaissements documentaires, aux
garanties, etc. sur des plateformes de banque lectronique. Pour ce faire, elles comptent
beaucoup sur des plateformes propritaires tel que leBolero, Tradecard ou tatiques,
notamment
les
guichets
uniques
virtuels
qui
leur
assurent
Page 7
Comment ces risques sont grer au niveau des banques comme la CBAO?
La gestion des risques lis aux crdits documentaires est elle uniforme dans toutes les
banques?
Et pour tenter de cerner quelques axes de rflexion sur ces zones dombre, nous allons nous
fixer des objectifs de travail.
CHEIKH BADIANE MASTER /IST: 2006-2008/Mmoire
Page 8
Et pour atteindre ces objectifs nous allons mettre des hypothses de travail.
Page 9
Une premire corrlation entre Choix du crdit documentaire comme solution par
limportateur et lexportateur;
Et une troisime interdpendance sur les enjeux de la gestion des risques du commerce
international par la banque.
Alors tout au long de ce travail, nous tacherons de nous baser sur lexemple fictif dune
entreprise importatrice sngalaise en relation commerciale avec une autre linternational.
Nous partirons chaque fois sur la base que ces deux partenaires nen sont qu leur premire
transaction et donc, la mfiance absolue est de rigueur entre les deux partenaires tant dans la
rception de la marchandise (cot importateur) que dans le paiement effectif (cot
exportateur).
Ces hypothses de travail devraient aussi nous permettre de mieux ressortir la pertinence du
thme que nous nous proposons de traiter.
Page 10
Ces rgles comportent 49 articles dcoups en sept grandes parties que sont les dispositions
gnrales et les dfinitions, les formes et notifications des crdits, les obligations et
responsabilits, les documents, les dispositions diverses, le crdit transfrable, la cession du
produit de crdit.
Il peut exister des carts entre les principes gnraux dgags par les RUU (Rgles et Usances
Uniformes) et lapplication effective de ces principes. Il est important de prciser que ces
rgles ne sappliquent pas au cas o les parties ont expressment prvu dautres rgles pour
rgir leurs transactions.
Page 11
Dans son ouvrage gestion de risque et gestion actif-passif des banques , D'aprs lauteur, le
risque de crdit est : le risque de perte conscutive au dfaut d'un emprunteur face ces
obligations . D'o, le risque de crdit constitue le risque fondamental de toutes activits
bancaires. Il est le premier risque auquel la banque peut tre confronte. Cet ouvrage nous a
permis de maitris davantage la risque crdit et de certain mieux la dimension crdit du
produit objet de notre tude.
Cet ouvrage prsente lensemble des techniques financires et bancaires utilises dans les
transactions avec ltranger. Il sagit des transferts scripturaux avec le rseau SWIFT, les
modalits des rglements commerciaux sur linternational avec une mise en vidence du
crdit documentaire et du financement du commerce extrieur.
Lauteur nous par des crdits documentaires dans tous ses aspects. Prenons comme exemple
lexcution pratique de chaque forme de ralisation (crdit documentaire payable vue,
contre acceptation) et les lments de rdaction dune ouverture de crdit documentaire.
Le financement du commerce extrieur se ralise grce aux services que les banques offrent
aux entreprises exerant des activits sur linternational. Il sagit de financement divers en
loccurrence les financements dexportation court terme, moyen et long terme ; les
protocoles gouvernementaux et bancaires ainsi que les cautions.
Ce livre nous a permis de connatre les ralits sur les oprations bancaires avec ltranger.
Page 12
Page 13
Par ailleurs, les transferts financiers venus de la diaspora sngalaise (l'migration en Europe
et aux USA) reprsentent aujourd'hui une rente non ngligeable. On estime que le flux
financier gnr par l'migration sngalaise est au moins gal au volume d'aides de la
coopration internationale (soit 37 dollars par habitant et par an).
Estime environ 12 millions dhabitants en 2010, dont prs du quart vit dans
lagglomration dakaroise.
Mais cette manne financire aujourdhui produite par ces immigrs est entrain de seffrites
avec la crise conomique mondiale particulirement de lEurope et des Etats unis ou se
trouvent la plupart dentre eux.
DONNEES STATISTIQUES ET ECONOMIQUES DU SENEGAL :
1- Rpartition de la population par rgion :
Rgion
Population en %
Densit au km
Dakar
2 482 294
21,0
4545
Diourbel
1 274 490
10,8
260
737 888
6,2
93
1 268 170
10,7
82
Kolda
969 525
8,2
46
Louga
803 485
6,8
32
Matam
506 923
4,3
17
Saint Louis
834 837
7,1
43
Tambacounda
730 143
6.2
12
This
1 558 935
13,2
234
674 433
5,7
92
11 841 123
100
60
Fatick
Kaolack
Ziguinchor
Total
Page 14
Taux dinflation
2
1,5
3,3
3
0
0,8
1,7
2
5,9
5,8
-1
1,2
2002
5,00 %
2003
5,50 %
2004
3,20 %
2005
6,10 %
2006
2,00 %
2007
4,60 %
2008
4,80 %
2009
1,80 %
2010
3,90 %
Aprs avoir prsent ces donnes statistique et conomique qui informent les importateurs et
exportateurs du monde sur le Sngal et son risque pays, nous allons prsenter le systme
bancaire sngalais.
Page 15
Page 16
Les quatre premires banques du Sngal en fonction de leur total bilan, PNB et
rsultat dans le dernier classement de lexercice 2010 sont :
o La Compagnie Bancaire de lAfrique de LOuest : Cre en 1853, la CBAO
traduit ses ambitions de grand groupe financier vocation rgionale en finanant
des activits commerciales sur le territoire.
o La Socit Gnrale de Banque au Sngal : fonde en 1962, la SGBS sadresse
aux particuliers modestes aussi bien quaiss, aux entreprises et aux PME (Petites
et Moyenne Entreprises), comme aux grands groupes internationaux.
o Ecobank SENEGAL: cre en 1999, fait partie du Groupe ECOBANK, qui est le
premier groupe bancaire rgional en Afrique de lOuest, du Centre et de lEst au
service de clients institutionnels et des particuliers. Cre en 1985, le rseau
Ecobank compte aujourdhui plus de 600 agences et bureaux dans 30 pays
africains.
o La Banque International pour le Commerce et lIndustrie au Sngal
(BICIS) : elle prend le relais de la Banque Nationale pour le Commerce et
lIndustrie (BNCI) prsente au Sngal depuis 1939. La BICIS est la banque des
grandes entreprises, puisquelle est le banquier de plus de la moiti des cent
premires entreprises du Sngal. Mais elle est aussi une banque ouverte aux
particuliers et aux employs du priv.
Parmi ces 4 premires banque nous avons choisie de faire notre tude la premire banque en
total bilan qui est considrer par beaucoup dexperts comme tant le meilleur critre de
classement.
Page 17
Page 18
En 1989, les brusques retraits oprs par le dposant le plus important de la banque cre une
grave crise de liquidit au niveau de la BIAO-Sngal tandis quau mme moment, un projet
de liquidation du rseau BIA conu par le nouvel actionnaire majoritaire (Banque Nationale
de Paris) se fait connatre.
Cest ainsi que la Banque Centrale des Etats de lAfrique Occidentale (BCEAO ), intervenant
dans lUnion Montaire Ouest Africain (UEMOA), fut charge par les Etats membres de
concevoir un scnario alternatif celui de la BNP : il prendra le nom de son gouverneur,
Alassane OUATTARA.
Pour la BIAO-Sngal, le redressement sarticulait autour des axes suivants :
- Retrait de lactionnaire majoritaire aprs sa participation la couverture de la situation nette
ngative de la BIAO-Sngal hauteur du pourcentage dtenu ;
- Apurement de lintgralit des pertes ;
- Couverture 100% des crances douteuses par la constitution de provisions par lensemble
des actionnaires ;
- Reconstitution du capital avec des actionnaires appartenant en majorit au secteur priv.
Le capital fut doubl et intgralement libr avec la prise en charge des besoins
complmentaires en capital par ltat sngalais. Ce redressement de la CBAO se poursuivit
au cours des annes suivantes ltablissement parvint la rupture complte de tout lien
juridique avec la BIAO-SA, son ancienne maison mre ; la modification profonde de la
structure bancaire (cration de nouveaux bureaux et agences) et ltablissement dun nouveau
rseau de correspondants.
Et cette phase de redressement, dans le souci de reconqute de sa rputation tant locale
quinternationale et de relle continuit, sest acheve en janvier 1993, aprs 140 dexistence,
par le changement de dnomination
Page 19
2ORGANISATION
Lorganisation de la Compagnie Bancaire de lAfrique Occidentale repose sur un comit de
direction qui assure le management de la banque :
-La Direction Gnrale Adjointe de lexploitation (DGA-E) : a en charge lexploitation de
la banque. Elle supervise lensemble des services rendus la clientle par le biais de la
Direction de la Clientle Entreprise, la Direction Clientle Prive et Institutionnelle, la
Direction des Oprations, mais aussi le dpartement Marketing et le service Ouverture de
Compte.
- La Direction Gnrale Adjointe de ladministration (DGA-A) :
a en charge ladministration de la banque. Elle supervise la Direction des ressources humaines
et contrle toutes les directions dans le domaine administratif.
-Le Contrle Gnral (CG) : a en charge la vrification de la rgularit et de la sincrit des
oprations effectues et participe la matrise des risques quantifiables. Il supervise le
contrle interne et est rattach la direction gnrale.
-La Direction Clientle Entreprise (DCE) : est charge du dveloppement de lactivit
commerciale de la CBAO sur le march des entreprises tant du point de vue quantitatif que
qualificatif. Elle doit galement, en relation avec le dpartement Marketing, participer la
stratgie produite en ayant le souci dinnover et de rentabiliser les services offerts.
-La Direction Clientle Prive et Institutionnelle (DCPI) : soccupe du dveloppement de
lactivit commerciale de la CBAO sur le march de la clientle prive et institutionnelle. Elle
est galement charge de lanimation, du contrle et du dveloppement
du rseau de
Page 20
Page 21
La SBLC
La Lettre de Crdit standby est ne aux USA dans les annes 1936 pour contourner une loi
fdrale (le banking act) interdisant aux banques amricaines dmettre des garanties
premire demande, lmission de ces dernires tant rserve aux seules compagnies
dassurances. Des USA, elles sont rapidement gagn lExtrme Orient, puis lEurope et de
faon gnrale toutes les pays anglo-saxons. Les lettres de crdit standby font l'objet d'une
double rglementation. Elles sont en effet soumises, au choix des oprateurs, soit aux RUU
600, soit Rgles et Pratiques Internationales relatives aux Standby (RPIS 98). D'inspiration
amricaine, les RIPS 98 font de la standby, non seulement une garantie, mais encore un
instrument de paiement. Elles assouplissent dans de trs nombreux domaines le cadre
contraignant des RUU. Lorsque les RUU 600, lui est applicable, la SBLC devient alors une
garantie bancaire premire demande documentaire; toutefois, elle se diffrencie des
garanties bancaires classiques qui, elles, sont soumises au droit du pays d'mission.
Le crdit transfrable
Il permet au premier bnficiaire de demander la banque charge de la ralisation du crdit,
de le transfrer, en faveur dun ou de plusieurs bnficiaires, sous-traitants ou fournisseurs
rels de la marchandise qui bnficient ainsi dune garantie de paiement.
Le crdit adoss ou back to back
Le bnficiaire du crdit initial demande son banquier douvrir un crdit en faveur de son
propre fournisseur, crdit qui sera alors adoss au premier ouvert en sa faveur. Il sagit ici
de deux oprations distinctes.
Le crdit documentaire avec red clause
Il comporte une clause spciale autorisant la banque notificatrice ou confirmatrice effectuer
une avance au bnficiaire, contre lengagement deffectuer lexpdition des marchandises et
de prsenter ultrieurement les documents prvus. Cette clause, insre la demande du
donneur dordre, prcise le montant de lavance autorise.
Le crdit revolving
Cest un crdit documentaire dont le montant se reconstitue automatiquement aprs chaque
utilisation par le bnficiaire et ce, jusqu son chance. Cette technique permet notamment
de faire respecter une cadence de livraisons.
Page 22
Note/Certificat de poids (weight note) qui indique le poids par pice, colis,
caisseet/ou le poids total.
Page 23
Page 24
Aprs avoir prsent les gnralits sur et crdit document, nous allons faire de mme pour
les risques comme international.
Page 25
Une composante risque politique rsultant soit dactes ou de mesures prises par les
autorits publiques ou locales ou du pays dorigine (gouvernement, lgislation), soit
dvnement internes ou externe.
-
Une composante risque conomique et financier , qui recouvre aussi bien une
dprciation montaire quune absence de devises se traduisant par exemple, par un
dfaut de paiement.
-
Page 26
2. Le risque commercial
Parfois appel risque dinsolvabilit pour lacheteur et de nonrespect des obligation de
performance du vendeur, le risque commercial est celui qui rsulte directement dfe
limportateur et de lexportateur.
Risque Acheteur
La capacit de lacheteur de payer le vendeur pour des raisons
autres que le risque pays
Risque Vendeur
La capacit du vendeur de fournir la qualit et/ou la quantit correcte de marchandises en
temps voulu pour des raisons autres que le risque pays
3. Le risque oprationnel :
le risque oprationnel est le "risque de pertes provenant du processus dchange lis aux
intervenant. Linadquation ou dfaillance, de personnes et systmes des intervenant
dans le processus dchange de la marchandise et de largent.
Cette dfinition recouvre les erreurs humaines, les fraudes et malveillances, les dfaillances
des systmes d'information, les problmes lis la gestion du personnel, les litiges
commerciaux, les accidents, incendies, inondations,
Il consiste considrer comme ralisation d'un risque oprationnel :
Toutes les choses qui peuvent mal tourner au cours dune transaction :
Contrat de vente incomplet ou incorrect
Structure incorrecte du crdit documentaire
Assurance
Le risque de performance de tierces parties
Socits dInspection
Socits de transport, transitaires et intermdiaires
CHEIKH BADIANE MASTER /IST: 2006-2008/Mmoire
Page 27
Dpartements de Douane
Fournisseurs de marchandises, etc
4- Le risque crdit
Cest le risque que la partie avec laquelle un contrat a t conclu ne tienne pas ses
engagements. (Au paiement de la LC et le compte du client est sans provision, Difficult de se
faire rembourser, etc.).
-
Aujourdhui, lanalyse de la dimension crdit des ouvertures de lettre de crdits revt, plus
que jamais, une importance stratgique pour les banques ; parce quimpliquant la mobilisation
de montants importants, et expose la banque un nombre important dalas.
Lvaluation du risque crdit est le facteur dterminant de toute prise de dcision pour les
ouvertures de crdit documentaire. et ce ci nous pousse nous intresser sur la gestion des
oprations de crdit documentaire la CBAO Goupe Attijarriwaffa Bank.
Page 28
DEUXIEME
PARTIE:
LA
GESTION
DES
Page 29
Page 30
Il est important de noter que les lments constitutifs du dossier de crdit documentaire cits
ci-dessus, ne sont demands qu des nouveaux clients de la banque ou des anciens clients
qui nont jamais eu bnficier doctroi de crdits.
2- le montage du dossier :
Le gestionnaire monte son dossier, avec laide des rdacteurs qui son des assistants
commerciaux qui aident les gestionnaire dans lanalyse des tats financier et le calcul des
ratios.
Il envoie le dossier au dpartement juridique pour lauthentification des documents fournis
par le client.
Il prpare un mmorandum destin au comit de crdit pour recueillir les avis et obtenir
laccord de la direction pour louverture du dossier.
Section 2 : Le dpartement Juridique
1- Rle du dpartement dans le processus
Ce dpartement passe au peigne fin un certain nombre dlments concernant le client dont
les plus importants sont les garanties.
Le rle de ce dpartement consiste faire toutes les formalits juridiques ncessaires pour
recueillir les garanties demandes.
2- Formalisation des contrats
En plus de lauthentification des documents fournis par le client ce dpartement labore
aussi un certain nombre de documents dont les principaux sont :
Lacte de domiciliation.
Page 31
Dans lhypothse ou la demande manerait dun nouveau client ou dun client dont les
caractristiques ne seraient pas aussi favorables, simpose au contraire un diagnostic de sa
situation.
Lanalyse est gnralement poursuivie dans deux directions principales : une valuation
subjective et une objective ;
1- Lvaluation subjective :
Lvaluation subjective consiste en une valuation de la confiance accorder aux dirigeants.
Elle seffectue sur la base de critres aussi varis que la qualit de loutil de prvision utilis
par lentreprise, le portefeuille de ses produits, lvolution de ses parts de march, sa politique
commerciale, la lisibilit de sa politique de communication vis vis de son environnement,
notamment financier, labsence de grves ou de poursuites judiciaires et ventuellement
lvolution de son cours boursier si elle est cote.
2- Lvaluation objective :
Elle consiste orient lanalyse sur des donnes, on la qualifie danalyse financire. Elle
se fait sur la base des tats financiers des clients et permet de connatre leur pass, leur
prsent et de pouvoir faire des prvisions pour le future travers le calcul des ratios de la
structure financire, de lactivit et de la rentabilit.
Des ratios sont calculs pour se faire une ide de la sant financire de lentreprise, par
exemple :
Ressources propres
Le ratio de solvabilit =
Total passif
Ressources propres
norme >1
Liquidit gnrale =
Dettes court terme
Valeurs ralisables et disponibles
Page 32
Liquidit relative =
Dettes court terme
Valeurs disponibles
Liquidit immdiate =
Dettes court terme
Marge commerciale
Chiffre daffaire
Le ratio de productivit =
Effectif moyen
Excdent brut dexploitation
En dehors des deux principales directions vers lesquelles lanalyse du dossier de CREDOC est
oriente, il y a un point qui nest pas ngliger : Lanalyse des garanties bancaires et la
dtermination de la fiche de cotation des risques.
Page 33
Page 34
RATIOS
NORMES BCEAO
Autonomie Financire
> ou = 20%
Capacit de Remboursement
< ou = 4ans
Rentabilit Globale
CAF / CA
> 5%
Liquidit Gnrale
>1
A la suite donc des ratios BCEAO, la fiche de cotation des risques fournit des informations
sur la tenue des comptes clients portant sur :
- lexistence ou non des incidents de paiement
- lexistence ou non des dpassements dautorisations
- des positions dbitrices frquentes
Cest alors aprs lanalyse de toutes ces informations ci-dessus mentionnes, quune fiche de
cotation des risques est propose.
Cette cotation permet la Direction de la Clientle Entreprise et du Dpartement du Risque,
de classer le client dans un niveau de risque donn allant du niveau A (trs bon risque) au
niveau F (risque restrictif).
Page 35
Cotation propose
Cotation
Intitul
Trs
Exploitation
Engagements
Risque
Direct. Gle
bon
risque
B
Bon risque
Risque
satisfaisant
Risque
moyen
Risque
sensible
Risque
restrictif
Enfin, il faut souligner que cest partir de cette tape que le dossier est prsent au comit de
crdit pour approbation.
Page 36
le charg de clientle
le Dpartement du risque
le Dpartement du risque
la Direction du Rseau
Page 37
La demande du client
Lautorisation de change
Page 38
Page 39
ttre informer et qui solliciterait laccord de la hirarchie pour augmenter les limites du
dossier.
L'agent prpos cette tche suit la procdure suivante.
Prpare le tlex de modification conformment aux instructions du client
Calcule les commissions (commissions de modification, tlex, frais divers, frais
postaux)
Saisie lopration dans le systme
Met jour le dossier avec les changements effectus.
Remet le Swift de modification (MT 707) et les critures au superviseur qui vrifie
tous les dtails avant de les autoriser
Classe la demande de modification du client dans le dossier L/C
Envoie une copie du Swift accompagne d'une lettre demandant au client de
confronter les termes du Swift ses instructions.
Fait le suivi avec la banque notificatrice si l'accus de rception n'est pas reu dans
deux jours ouvrables aprs la date d'envoi du Swift de modification
3- La ralisation
a. Le paiement vue
Aprs la ngociation de la lettre de crdit, la banque ngociatrice envoie la CBAO Groupe
Attijarri Bank, un avis pour lui demander le remboursement. A la rception de cet avis et des
documents de la banque ngociatrice, l'agent du service documentaire vrifie les documents
par rapport la lettre de crdit et procde de la faon suivante:
En cas d'irrgularits
L'agent envoie un tlex la banque ngociatrice pour lui notifier les irrgularits. Il envoie
galement une lettre au client pour l'informer des rserves sur la L/C; entre temps, les
documents irrguliers sont considrs comme une simple remise documentaire.
L'agent du demande et obtient l'autorisation crite du client avant de payer. Une fois cette
autorisation obtenue, il avise la banque ngociatrice de la leve de rserves. Il faut rappeler
que toute irrgularit doit tre signale dans les cinq jours ouvrables (RUU 600) sinon les
documents la disposition de la banque notificatrice seront considrs comme conformes.
Page 40
Page 41
Page 42
TROIXIEME
PARTIE :
ANALYSE
DU
Page 43
Page 44
de
lexplosion
technologique
en
matire
de
transport
et
des
Page 45
apporter leur rponse aux exigences du management des risques et aux besoins des
clients ?.
1.Le transfert de risques
Le transfert de risques implique essentiellement de trouver des moyens pour dplacer les
risques politique et commercial dune transaction internationale. Les objectifs du transfert de
risque sont de :
Aider les clients de la banque faire leurs affaires dans des pays qui prsentent des
opportunits uniques et des problmes potentiels particuliers ;
Percevoir des commissions sans excder les contraintes de la banque.
1.1. Le transfert de risque par syndication
Si une seule banque est rticente ou incapable de financer un prt, elle peut inviter plusieurs
autres banques accorder conjointement le prt afin dtendre les risques aux autres banques.
Aprs avoir lucid la notion du risque bancaire dans les oprations du commerce
international,
nous
allons nous focaliser dans la prochaine section sur le principe du contrle de change : une
rglementation laquelle les banques doivent strictement se conformer dans les transactionsin
ternationales.
Section 2: Le change dans les transactions internationales
A. Le risque de change
Les banques jouent un rle de premier choix dans les oprations du commerce extrieur,
puisquelles interviennent dans la quasi-totalit des transactions internationales .En finanant
les importations et les exportations, en garantissant leur paiement et en procdant
leur dnouement rgulier, elles permettent en effet aux importateurs et aux exportateurs de
nouer des liens et dentretenir aisment leurs relations avec des fournisseurs et des clients
trangers. En revanche, vis--vis des autorits de chaque pays, les banques sont des
intermdiaires agrs qui ont pour objet de faciliter lapplication de la rglementation des
changes tour en collaborant avec ltat au dveloppement du commerce extrieur dans
le cadre des orientations prconises
Pour rgler un achat de biens ou de services ltranger, limportateur qui reoit une facture
de son fournisseur dont le montant est libelle en monnaie autre que la sienne, doit
ncessairement avoir recours au change, gnralement en se tournant vers sa banque qui ellemme se tourne vers le march des changes afin de procurer son client la monnaie de la
Page 46
facturation. Ainsi, le change est lopration par laquelle une monnaie est change contre
celle dun pays ou dune monnaie internationale. Cet change seffectue sur le march des
changes, le lieu de confrontation des offres et des demandes (achats/ventes) de devises, c'est-dire des moyens de paiement des diffrents pays. La confrontation donne lieu des
fluctuations (pouvant tre favorables comme dfavorables) entre les devises, do la gense
du risque de change. A cet effet, les importateurs et les exportateurs ont besoin de protection
de ce risque en se servant dinstruments techniques de couverture fournis par leurs banques.
B. Le contrle des changes
Un pays peut avoir des difficults dfendre la valeur de sa monnaie quand les entreprises ou
des particuliers de ce pays prfrent garder leurs richesses en dehors du pays. Ceci est
essentiellement d soit au manque de confiance des investisseurs dans lconomie de ce pays,
soit lexistence ailleurs dautres environnements drglements et favorables aux
investissements. Il en ressort une sortie nette de capitaux de ce pays provoquant ainsi une
dvaluation de la monnaie locale. Une autorit tutelle, en principe la banque centrale du pays,
peut introduire des lois obligeant les entreprises et les particulier garder leurs capitaux
lintrieur du pays et dans la monnaie locale. Ces lois sont appeles rglementation des
changes ou contrle des changes
Dune manire assez simple, le contrle des changes peut tre dfini comme toute dcision
rglementaire visant limiter les entres ou, plus gnralement, les sorties de capitaux
Pour mieux apprhender lvolution historique et contemporaine de ces mesures, il faut au
moins remonter lpoque de ltalon-or. Mais, cest au lendemain de la crise de 1929 et la
veille de la deuxime guerre mondiale que les dispositifs de contrle des changes se sont
renforcs. Cest par la suite que les rglementations se sont assouplies dans la plupart des
pays avec le processus de libralisation progressive du commerce mondial. La rglementation
des changes vise assurer que les dtenteurs de recettes en devises tels les exportateurs
rapatrient leurs avoirs en devises trangres du pays, dans ce cas la banque centrale
prend possession entire ou partielle des devises trangres disponibles dans le pays,
obligeant les dtenteurs de devises convertir les devises trangres en leur possession en
monnaie locale en les vendant la banque centrale. Ces mesures concernent gnralement les
importations et les exportations de biens et de services, les investissements, les oprations
financires internationales, les transferts courants, etc.
Nous allons nous intresser prsent sur lanalyse dun cas rel : Le dossier de IST
IMPORT
CHEIKH BADIANE MASTER /IST: 2006-2008/Mmoire
Page 47
Payable vue :
Page 48
3- Le Dpartement Risque(D.R)
Lvaluation subjective :
-
Lvaluation objective :
Ce dpartement na pas sujet utile de faire encore une analyse financire des tats
financier de lentreprise et juge que les deux garantie voques par le gestionnaire sont
suffisantes. Comme cest une demande ponctuelle et quun dossier de crdit a t dj
ficel lors de lautorisation de dcouvert.
Le Directeur du risque donne son avis favorable :
4- La Direction Gnrale Adjointe en charge de lExploitation (DGAE)
Le DGAE donne son avis favorable
5- La Direction Gnrale ( DG)
Le DG donne son accord
FICHE RECAPITULATIF DES AVIS
Fonction
Avis
Commentaire
Gestionnaire de compte
Favorable
et
domiciliation
DCE
Favorable
prises
de
garantie
et
lauthentification de la signature
du Ministre.
D.J
Favorable
Garantie
prise
et
signature
authentifie
D.R
Favorable
D.G.A.E
Favorable
D.G
Accord
Aprs avoir tudi la phase dcisionnelle de notre cas nous allons aborder la phase
oprationnelle de la gestion du dossier.
Page 49
2- Le service documentaire
Lmission du crdit documentaire,
L'agent prpos fait les vrifications dusage et tout est en ordre:
Lagent remplit le registre L/C avec tous les dtails contenus dans la copie du
formulaire de crdit.
Assigne un numro de rfrence au crdit,
Ouvre un dossier pour le dossier en remplissant la chemise cartonne de tous les
renseignements demands,
Calcule les commissions relatives louverture,
Passe les critures dans le systme dexploitation de la banque (DELTA BANK),
Envoi un texte normalis (MT700) sous format scuris par Society for Worldwide
Interbank Financial Tlcommunications (SWIFT), la banque confirmatice
NATIXIS PARIS,
Remet le Swift et les critures au superviseur qui vrifie tous les dtails et valide
lopration.
Lagent envoie une copie du Swift accompagne d'une lettre demandant au client de
confronter les termes du Swift ses instructions.
La banque confirmatrice accuse rception par SWIFT avec un MT730,
Lagent classe le dossier en attente de ralisation,
La gestion des amendements
Le service documentaire a reu une demande de modification pour une prorogation de
la date limite dexpdition de 15 jours.
Lagent traite la demande en :
Prpare le tlex de modification conformment aux instructions du client
Page 50
Page 51
Le client refuse de prendre les documents et conteste le dbit parque pour lui
sa demande de refus est arriv la banque 2 jours aprs la notification des
rserves et que la banque avait suffisamment de temps pour respecter les dlais
de 5 jours ouvrs prvus par les rgles et Usance Uniforme de la brochure 600
(RUU 600)de la Chambre de commerce internationale (CCI).
Au vu de ce cas nous allons maintenant analyser tout le processus de gestion des risques de ce
dossier pour nous convaincre de lefficacit ou non de la gestion des risques la CBAO
Groupe Attijarri.
Page 52
Fonction
Avis
Commentaire
Gestionnaire de compte
Favorable
et
domiciliation
Favorable
Vrifier
avec
la
direction
lauthentification
de
la
signature du Ministre.
D.J
Favorable
D.R
Favorable
D.G.A.E
Favorable
D.G
Accord
Page 53
Dans cette phase la non ralisation du contrat domicili ntait pas aborder et
que la condition de lirrvocabilit du payement par le Ministre de lducation
tait sous conditions de dlivrance de la marchandise au moins 15 jours avant
louverture des classe.
La garantie hypothcaire prise comme gage pour le risque de crdit est une
bonne chose mais la banque na pas pour vocation de saisir des immeubles et
que la ralisation dune garantie ne se fait pas du jour au lendemain.
En plus des deux garanties prises la banque devait rclamer un cash coll.
(deposit) dau moins 20% du montant du crdit documentaire pour attnuer les
risques.
Le risque pays ici dans lexemple est lirruption du volcan Irlandais dans le
pays de lexportateur qui a fausser lquation du commerce extrieur X-Y=0 et
sans lintervention de la CBAO Groupe attijarri, son client IST IMPORT
devrait supporter ce risque.
Le risque commercial de notre exemple allait tre support par les deux parties,
pour limportateur le non ralisation du contrat peut avoir une tournure
juridique avec le ministre, mais aussi et surtout sur les prvisions de
rentabilit et de trsorerie de lentreprise. Pour lexportateur sans la ralisation
du risque oprationnel constat au niveau de la CBAO GROUPE Attijarri, il
risquer de ne jamais recevoir le paiement de sa marchandise parce
limportateur nen voulait plus. Le risque commercial pouvait pour lui avoir
des consquences dans sa gestion parce que des charges ont t dj engager
pour la livraison des marchandises.
Page 54
Le client quant lui, il est vrai quil a rpondu temps mais est quil est
autoris donner des ordres par fax (Fax agreement),
Dans les termes de sa relation sil na pas ce Fax agreement sa demande
peut tre considrer comme nul et non avenue.
La forme de son courrier qui navait pas de destinataire est en partie une des
causes s de ce risque oprationnel.
La ralisation de ce risque oprationnel qui donne avec ce cas un autre rsultat de lquation
du commerce extrieur diffrent de 0, oblige la banque de grer la dimension crdit de cette
opration.
Page 55
Section 3 : Recommandations
De toutes les techniques de paiement, le crdit documentaire, dans sa forme irrvocable et
confirm apporte plus de scurit en termes de limitation de risque pour limportateur et
lexportateur.
Pour la banque cela suppose que des risques lui ont t transfrer et que seul la dimension
crdit ne doit pas tre prise en compte.
En effet, lexemple de IST IMPORT en est illustratif, pour ce cas la banque doit trouver un
compromis avec le client pour le partage des pertes qui en rsultent.
Parce que si la banque va dans un bras de fer avec le client pour dterminer sa responsabilit,
les marchandises vont demeurer laroport Lopold Sedar Senghor et continuerons de
supporter des frais de magasinages.
Mais aussi cela va mener rien dentrer en conflit avec un assez bon client la perte
daujourdhui peut tre compens plus tard dans la relation.
-
Que le gestionnaire propose un crdit relais au client avec un taux dintrt nul
pour compenser le dbit du compte et propose au client la leve les documents
et des marchandises pour les revendre.
Que la direction revoit les procdures de diligences des fax et courriers dans
son ensemble.
Que le comit de crdit aille au-del de cette dimension crdit des oprations
de crdits documentaires et renforce les garanties prises tout en favorisant les
garanties facilement ralisables.
Toutefois, pour accrotre la ractivit des agents du service tranger et sa part de march pour
ce qui est des crdits documentaires, la CBAO GROUPE Attijarri, gagnerait organiser des
sances de formations/sminaires l'endroit du personnel en particuliers, les agents du service
tranger, du risques et les gestionnaires de comptes sur les volutions des techniques
bancaires et des risques l'international. Ces modules de formation devront incorporer des
notions de marketing pour mieux vendre le crdit documentaire et les services connexes.
Aussi la CBAO GROUPE Attijarri, gagnerait intresser davantage ses clients "importexport" aux produits de crdit documentaire.
Page 56
Toutefois, il faut noter que lapplication de toutes ces mesures prventives nest pas une
solution absolue la matrise des diffrents risques auxquels sont exposes les banques dans
les oprations caractre international.
Page 57
Conclusion
La scurisation des transactions commerciales entre les nations est un dfis mondial. Les
outils actuels (instruments et techniques bancaires, cautions et garanties bancaires, et
assurances) sont parfois mis rude contribution tant les risques se complexifient de plus en
plus. Mme quand ils scurisent le paiement comme dans le cas du crdit documentaire, ils
peuvent se rvler inefficace pour couvrir les institutions financires, sans lesquelles les
oprations ne peuvent se raliser, contre les risques de guerres, de rvolution, etc.
En fonction donc des ralits de son environnement conomique et juridique immdiat,
chaque intervenant une opration de ngoce international devra composer avec les
instruments et techniques qui lui apportent la plus grande scurit en termes de paiement ou
de ralisation de contrats.
Globalement les risques sur le crdit documentaire sont bien grs la CBAO Groupe
Attijarri Bank. Au del des mthodes de gestion classique des risques que la banque applique
aux clients demandeurs de crdit directs,
Les lettres de crdit documentaire ne sont mises CBAO Groupe Attijarri Bank quaprs
obtention de lapprobation de crdit requise. Les offres faites sous des lignes dj autorises
sont approuves conformment aux politiques de crdit tablies par la banque. Cette
approbation s'appuie sur l'analyse de la situation financire du client et mme de sa structure
organisationnelle pour en dceler les ventuels points faibles. Pour rduire donc le risque de
contrepartie (insolvabilit, non paiement d par exemple la mauvaise foi du client) mais la
question reste savoir si le crdit documentaire permet effectivement de rsoudre lquation
du commerce extrieur si nous savons que dautres alas non prvus peuvent entasser le bon
droulement de lchange au niveau international.
Les arguments tant nombreux, mais ce qui reste essentiel, cest dexplorer de fond en
comble, les possibilits et les limites des solutions de banque lectronique dans la finance du
commerce international. Cependant, avant de passer cette tude du bien fond de la banque
lectronique et les changements positifs quelle pourrait engendrer dans les processus du
commerce international, il savre primordial dapprhender au pralable les techniques de
gestion des modalits de paiement et de financement linternational. La matrise de ces
techniques est indispensable pour un spcialiste de banque car il y va de la notorit de
ltablissement. En effet, la mise en place de crdit documentaire ou de garantie bancaire
exige une bonne connaissance et une utilisation bon escient des standards internationaux en
Page 58
la matire, des rgles et usances instaures par des organismes comme la CCI et les
procdures internes de la banque. Mais aujourdhui, il ne suffit plus de matriser des
techniques pour prtendre fournir des services la la nature et la qualit attendues par les
oprateurs du commerce international. Faudrait-il allier leur prestation avec rapidit et cot
moindre.
Page 59
Annexes
Listes des annexes :
1- Les Rgles et Usances Uniformes (RUU 600)
2- Le choix de la scurit de paiement selon les critres
3- Le check list ou points vrifier
4- Le rseau ORBUS 2000
5- La domiciliation bancaire des oprations dimport - export
Page 60
ANNEXES
Honor peut signifier plusieurs modes dutilisation : le paiement vue, lengagement sur un paiement
diffr et le paiement diffr, lacceptation dune traite tire par le bnficiaire et le paiement terme de
cette traite si la ralisation est prvue ainsi. La Ngociation signifie l achat par un banquier autre
que lmetteur de la L/C, de la traite ou des documents conformes demands. Cet achat seffectue sous
forme davances ou dagrment sur lavance de fonds avant la date de remboursement effective de la part
du banquier metteur.
Les articles 2 7 8 9 12 prcisent le rle des banquiers.
Les documents font lobjet darticles spcifiques relatifs :
- aux examens de leur conformit,
- lavis de rejet
- la description des documents de transport
Lexamen des documents
La priode dexamen de la conformit des documents est rduite 5 jours ouvrs alors quelle tait de 7
jours ouvrs prcdemment.
Aprs cette priode, le banquier en charge de lexamen (correspondant ou banquier metteur) ne peut
plus soulever dirrgularits.
Lavis de rejet
Cet avis doit mentionner, si des irrgularits existent, que les documents sont tenus la disposition de la
banque prsentatrice mais, si le donneur dordre (acheteur) lve les irrgularits, les documents lui sont
dlivrs.
CHEIKH BADIANE MASTER /IST: 2006-2008/Mmoire
Page 61
Nature de la
marchandise
Biens de
consommation
Biens
d'quipement
Lgers-peu
chers
Volumineuxchers
Risque pays
destinataire
Nul
Encaissement
Simple
Fiable
Encaissement
documentaire
D/P
D/A
Crdoc
SBLC
irrvocable
confirm
Notifi Confirm
Fort
Risque acheteur
Pas de
confiance
Moyenne
confiance
Grande
confiance
Risque banque
locale (pays de
l'acheteur)
Inconnue
er
De 1 rang
Page 62
Le pays dorigine est spcifi, et les conditions du crdit documentaire sont respectes.
Liste de poids/Certificat
En additionnant les divers poids partiels, on obtient le poids total indiqu,
Il est sign,
Les informations correspondent celles figurant sur les autres documents.
Liste de colisage
Elle remplit les conditions du crdit documentaire. Une liste dtaille de colisage doit
indiquer le contenu de chaque colis, carton, etc.. et toutes autres informations pertinentes.
Certificat dinspection
Il est dlivr par lagence dinspection dsigne, le cas chant, dans le crdit documentaire,
CHEIKH BADIANE MASTER /IST: 2006-2008/Mmoire
Page 63
Il est sign.
DOCUMENTS
Dclaration Pralable dImportation
Attestation de Vrification
Autorisation de Change
Attestation dImportation
Engagement de Change
Attestation dExportation
Facture Dfinitive
Facture Pro Forma
Quittance de paiement Trsor
Bon A Enlever Douane
Police dAssurance
Connaissement
Certificat dOrigine Import
Douanes
Importateurs
Exportateurs
Trsor
Banques
Dclarants
Ples publics
Page 64
l'opration
de
domiciliation, une Dclaration Pralable
d'Importation (DPI), tablie sur le
formulaire prvue cet effet par la
rglementation,
est
dpose
et
automatiquement enregistre par la banque
intermdiaire agre. Les importations sans
rglement financier font l'objet d'une
dispense de domiciliation bancaire, mais
soumises au visa pralable de la Direction
charge des Finances Extrieures, loge
la BCEAO nationale.
Ouverture du dossier
L'importateur produit :
la facture proforma ou toute autre
forme de contrat commercial,
l'autorisation de change dj vise
par la Direction de la Monnaie et
du Crdit (DMC),
l'attestation d'importation
et justifie de la dtention d'une
carte import-export.
La banque enregistre le tout, ouvre un
dossier auquel elle affecte un numro
comme pour tous les autres documents
produits et restitue son client importateur,
l'attestation d'importation que celui-ci
devra faire viser par les services de la
douane, l'arrive des marchandises.
A l'exportation, la domiciliation de
l'opration est une obligation pour tout
montant suprieur 5.000.000 de FCFA
ou en contre-valeur de toute autre
monnaie.
La rglementation qui rgit ce secteur est
galement dfinie par le Rglement de
l'UEMOA susvis, document disponible
auprs de toutes les banques intermdiaires
agres.
Les principales caractristiques sont les
suivantes :
Ouverture du dossier
L'exportateur produit :
la facture commerciale ou tout
autre forme de contrat commercial,
l'engagement de change,
l'attestation d'exportation
et justifie de la dtention de la carte
import-export
Le banquier enregistre le tout, ouvre un
dossier et restitue l'exportateur
l'attestation d'exportation qu'il devra
prsenter la douane qui y apposera son
cachet pour attester de la sortie des
marchandises du territoire douanier.
Apurement du dossier
Le dossier de domiciliation doit tre
obligatoirement apur et ce au plus tard un
Apurement du dossier
CHEIKH BADIANE MASTER /IST: 2006-2008/Mmoire
Page 65
Page 66
PREMIERE PARTIE
CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
Chapitre I : Cadre thorique
Section 1: Problmatique
Section 2 : Les objectifs de recherche
Section 3 : Les hypothses de travail
Section 4 : La pertinence du sujet
Section 5 : La revue critique de la littrature
Chapitre II : Cadre mthodologique
Section 1 : Le cadre macro-conomique
1- La Prsentation du Sngal
2- Le systme bancaire
Section 2 : Le cadre micro-conomique
1- Historique de la CBAO Groupe Attijarri Bank
2- Organisation de la CBAO Groupe Attijarri Bank
Section 3 : Gnralits sur les crdits documentaires et les risques lis
Deuxime partie : La gestion des risques dans les oprations de crdit documentaires et
l'approche de la CBAO Groupe Attijarri Bank
CHAPITRE I: Ltape dcisionnelle
Section 1 : Direction Clientle Entreprise (DCE)
1- La liasse documentaire
2- Le montage du dossier
Section 2 : Le dpartement juridique
1- Rle du dpartement dans le processus dcisionnel
2- La formalisation du contrat
Page 67
Page 68
Page 69