1ER-PC-CHAP 13 Exercices

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1e Spécialité Physique Chimie

CHAPITRE 13

ASPECTS ÉNERGÉTIQUES
DES PHÉNOMÈNES
MÉCANIQUES

EXERCICES

Wulfran Fortin
Liste des exercices
1 Énergie cinétique
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
Exercice 4

2 Travail d’une force


Exercice 5
Exercice 6
Exercice 7
Exercice 8
Exercice 9
Exercice 10
Exercice 11
Exercice 12
Exercice 13
Exercice 14
Exercice 15

3 Théorème de l’énergie cinétique


Exercice 16
Exercice 17
Exercice 18
Exercice 19
Exercice 20
Exercice 21
Exercice 22
Exercice 23
Exercice 24

4 Énergie potentielle de pesanteur


Exercice 25
Exercice 26
Exercice 27

5 Énergie mécanique
Exercice 28
Exercice 29
Exercice 30
Exercice 31
Exercice 32
Exercice 33
Exercice 34
Exercice 35
1 Énergie cinétique
1 ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 1

Énoncé
D’après Belin 2019.
Un TGV de 480 tonnes roule à une vitesse
constante de 390 km.h−1 . Son énergie ci-
nétique a pour valeur
1. 3.65 × 107 J
2. 2.82 × 109 J
3. 2.82 × 106 J
4. 2.60 × 107 J
1 ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction

1
Ec = × m × v2
2
1 2
= × 480 t × 390 km.h−1
2
1 390000 m 2
 ‹
= × 480 × 103 kg ×
2 3600 s
= 2.82 × 109 J

La bonne réponse est donc la 2.


1 ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 2

Énoncé
D’après Hatier 2019.
Dans le référentiel terrestre une voiture de
masse m = 1.0 t a une énergie cinétique
Ec = 1.6 × 105 J .
Calculer sa vitesse v et l’exprimer en kilo-
mètre par heure.
1 ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction
On isole la vitesse dans la formule de l’éner-
gie cinétique pour pouvoir calculer sa valeur

1
Ec = × m × v2
2
2 × Ec = m × v 2
2 × Ec
= v2
m
v
t2 × E
c
v=
m
v
t 2 × 1.6 × 105
=
1000
= 17.9 m.s−1
= 64 km.h−1
1 ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 3

Énoncé
D’après Belin 2019.
Un enfant joue avec son pistolet qui tire des
fléchettes de masse m = 10 g . L’énergie ci-
nétique d’une fléchette est Ec = 1.6 J .
Déterminer la vitesse d’une fléchette à la
sortie du pistolet.
1 ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction
Après avoir donné la formule de l’énergie ci-
nétique, on isole la vitesse pour pouvoir la
calculer

1
Ec = × m × v2
2
2 × Ec = m × v 2
2 × Ec
= v2
m
v
t2 × E
c
v=
m
v
t 2 × 1.6 J
v=
0.10 × 10−3 k g
v = 17.9 m.s−1
1 ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 4

Énoncé
D’après Belin 2019.
Le système de récupération de l’énergie ci-
nétique(SREC) est un système de freinage
qui est capable de récupérer 70 % de l’éner-
gie cinétique perdue lors du freinage d’une
voiture de course. Une formule 1 roule en
ligne droite à 340 km.h−1 et freine aux
abords d’un virage, sa vitesse passe alors
à 200 km.h−1 . La masse de la voiture est
m = 605 k g .
a. Déterminer l’énergie cinétique perdue au
cours du freinage.
b. Après le virage, le pilote décide d’accélé-
rer à nouveau en utilisant l’énergie stockée
dans le SREC. Estimer la vitesse qu’il peut
atteindre sans consommer d’essence.
1 ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction
a. La variation d’énergie cinétique est

1 340000 2
 ‹
Ecinitiale = × 605 ×
2 3600
= 2.698 × 10 J
6

1 200000 2
 ‹
Ecfinale = × 605 ×
2 3600
= 0.934 × 10 J
6

∆Ec = Ecfinale − Ecinitiale


= −1.76 × 106 J

b. L’énergie cinétique stockée est

E = 70 % × ∆Ec
= 0.70 × 1.76 × 106
= 1.24 × 106 J

La nouvelle énergie cinétique disponible


sera

Ec = 0.934 × 106 J + 1.24 × 106 J


1 ÉNERGIE CINÉTIQUE

= 2.17 × 106 J

Elle correspond a une vitesse

1
Ec = × m × v2
2
v
t2 × E
c
v=
m
v
t 2 × 2.17 × 106 J
=
605
= 84.7 m.s −1

= 305 km.h−1
2 Travail d’une force
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Exercice 5

Énoncé
D’après Belin 2019.
Une force est conservative si
1. son travail est nul
2. l’énergie mécanique est constante
3. son travail ne dépend pas du chemin
suivi
4. elle est constante
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Correction
Réponse 3.
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Exercice 6

Énoncé
D’après Hachette 2019.
À l’aide de la figure 1 calculer le travail de

=30o
B M A
50 cm

Figure 1



la force constante F dont la valeur est F =
3.0 N lors d’un déplacement du point d’ap-
plication M de A à B .
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Correction

€−
→Š −→ − →
WAB F = AB · F
= AB × F × cos(30o )
= 0.50 × 3.0 × 0.866
= 1.3 J
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Exercice 7

Énoncé
D’après Hatier 2019.
Lors d’un déplacement d’un point A d’alti-
tude ya à un point B d’altitude yB le travail
€ Šballon de masse m = 500 g
du poids d’un


vaut WAB P = 5.4 J .
a. Le ballon monte-t-il ou descend-il lors de
ce déplacement ?
b. Calculer la différence d’altitude yA − yB
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Correction
a. Le travail du poids étant positif, cette force
exerce un travail moteur, elle est dans le
sens du mouvement, et donc le ballon est
en train de descendre.
b.
€−
→Š −→ − →
WAB P = AB · P
= AB × m × g

donc on peut calculer la différence d’altitude


AB
€−
→Š
WAB P = AB × m × g
€−→Š
WAB P
AB =
m× g
5.4
=
0.500 × 9.81
= 1.10 m
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Exercice 8

Énoncé
D’après Hatier 2019.
Un inuit de masse m = 70 kg est perché
sur son igloo en forme de demi-sphère de
rayon R = 1.6 m. Il glisse sans frottement
sur l’igloo jusqu’au sol.
a. Quelles forces s’exercent sur l’inuit ?
b. Calculer leur travail lors du glissement de
l’inuit.
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Correction
a. L’inuit subit deux forces
−→
— son poids P , force verticale, vers le
bas
−→
— la réaction de la surface de l’igloo R
qui est toujours perpendiculaire à la
surface de l’igloo. Elle est aussi per-
pendiculaire à la trajectoire de l’inuit,
car il glisse sur la surface de l’igloo.


b. Le travail de R est nul, car la réaction
est perpendiculaire au déplacement. Le tra-
vail du poids ne dépend que du point de dé-
part et du point d’arrivé car c’est une force
conservative. Il descend d’une hauteur
égale au rayon de l’igloo.
€−
→Š
W P = P ×R
= m× g ×R
= 70 × 9.81 × 1.6
= 1.1 kJ
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Exercice 9

Énoncé
D’après Hatier 2019.
Un enfant traîne un jouet par l’intermédiaire
d’une cordelette qui fait un angle α = 40o
avec le sol horizontal de la pièce. Il exerce


une traction T de norme T = 10 N sur le
€ Š AB = 5.0 m.
jouet et parcourt une distance


Calculer le travail WAB T .
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Correction

AB = 5.0 m
A jouet B

Figure 2

Voir figure 2.
€−
→Š −→ − →
WAB T = AB · T
= AB × T × cos(40o )
= 5.0 × 10 × 0.766
= 38 J
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Exercice 10

Énoncé
D’après Hatier 2019.
Une grue soulève un container de masse
m = 600 k g d’une hauteur h = 15 m. On
étudie le container dans le référentiel ter-
restre.
a. Le poids est-il moteur ou résistant ?
b. Calculer son travail.
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Correction
a. La grue soulève le container, donc le
poids va s’opposer au mouvement vers le
haut, il exerce donc un travail résistant qui
sera négatif.
b.
€−
→Š −→ − →
WAB P = AB · P
= AB × m × g × cos(180o )
= −15 × 600 × 9.81
= −88 kJ
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Exercice 11

Énoncé
D’après Hachette 2019.
Un traîneau modélisé par un point M glisse

A M B

AB = 20 m

Figure 3

sur la neige lors d’un déplacement de A à


B . Il est soumis à un ensemble de forces de
valeurs constantes et schématisé sur la fi-


gure 3 à l’échelle. La force F2 a une valeur
de 300 N .
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

a. Repérer la force de frottement parmi


celles représentés sur la figure.
b. Calculer le travail de la force de frotte-
ment lors du déplacement de A à B .
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Correction
a. Le mouvement se fait de A vers B mais
la force de frottement s’oppose au mouve-


ment, donc il s’agit de la force F4 .
b. Sur le schéma, on voit que

F4 1
=
F2 2

donc
1
F4 = × F2 = 150 N
2
On calcule ensuite le travail de la force de
frottement
€−
→Š − → − →
WAB F4 = AB · F4
= AB × F4 × cos(180o )
= −20 × 150
= −3.0 kJ
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Exercice 12

Énoncé
D’après Belin 2019.
Une grue soulève une palette de parpaings
de 100 k g d’une hauteur de 10 m avec une
force constante de valeur F = 1500 N .
a. Exprimer puis calculer le travail du poids


P de la palette.
b. Exprimer puis calculer le travail de la


force F .
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Correction
a. Valeur du poids

P = m× g
= 100 kg × 9.81 N .k g −1
= 981 N
Travail du poids, résistant car la palette
monte et le poids s’oppose au mouvement

→ −
→ − →
W ( P ) = AB · P
= h × P × cos(180o )
= −10 m × 981 N
= −9810 J

→ −

b. La force F et le déplacement AB sont
dans le même sens, le travail sera moteur

→ −
→ − →
W ( F ) = AB · F
= h × F × cos(0o )
= 10 m × 1500 N
= 1.5 × 104 J
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Exercice 13

Énoncé
D’après Belin 2019.
Un avion approchant d’un aéroport réalise
des paliers pour descendre. Sa trajectoire
sur un palier est rectiligne et son altitude est
constante. L’avion se déplace vers la droite,
il est assimilé à un point matériel soumis à
quatre forces
— son poids
— la poussée des moteurs de direction
horizontale
— la traînée de direction horizontale,
due aux frottements de l’air
— la portance verticale due à la circula-
tion de l’air autour des ailes
a. Attribuer à chaque force sur la figure 4
une des quatre forces décrites précédem-
ment.
b. Exprimer le travail de chacune de ces
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

sens du vol
avion

Figure 4 – Forces agissant sur l’avion en vol

forces sur un palier de longueur d et préci-


ser la nature de chaque travail.
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Correction
a. La correspondance des forces est la sui-
vante


— son poids est F3


— la poussée des moteurs est F2


— la traînée est F4


— la portance verticale est F1
b. Pour le poids et la portance, les forces
sont perpendiculaires au sens du mouve-
ment, donc leur travail sera nul.
La poussée est dans le sens du
mouvement, parallèle à la trajectoire, son
travail est moteur
−−−−−→
W (Poussée) = F2 × d

La traînée est opposée au mouvement et


parallèle à la trajectoire, son travail est ré-
sistant , donc négatif

−−−−→
W (Traînée) = −F4 × d
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Exercice 14

Énoncé
D’après Bordas 2019.
Un palet glisse horizontalement d’un bout à
l’autre d’une table horizontale de longueur
AB = 2.50 m. Le système étudié est le pa-
let, il est assimilé à un point matériel. Les
frottements de l’air sont négligés, tandis que
ceux dus à l’action de la table sont modéli-


sés par une force f d’intensité constante
f = 3.0 N .
a. Sur un schéma, et sans souci d’échelle,
représenter le vecteur vitesse du palet, la
force de frottement due à l’action de la table.
b. Peut-on affirmer
  que le travail de la force

→ −

f vaut WAB l f = −7.5 J . Justifier la ré-
ponse par un calcul.
c. Sur un déplacement ensens retour de B


vers A, calculer WBA l f .
d. Faire la somme des travaux des forces
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

correspondant à l’aller-retour et en déduire


si cette force est conservative ou non.
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Correction
a. Voir figure 5.
b.

A B

Figure 5

−
→ −→ − →
WAB f = AB · f
= AB × f × cos(180o )
= −AB × f
= −2.50 × 3.0
= −7.5 J
c. Sur le chemin du retour, la force de frotte-


ment f s’oppose au mouvement de B vers
A, elle est orientée de A vers B
−
→ −→ − →
WBA f = BA · f
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

= BA × f × cos(180o )
= −BA × f
= −2.50 × 3.0
= −7.5 J

d. On calcule le travail total de la force de


frottement
−
→ −
→
WAB f + WBA f = −15 J

Ce travail n’est pas nul alors qu’on est re-


venu au point de départ, la force de frotte-
ment dépend de la longueur du parcours et
donc du chemin pris pour faire l’aller retour,
cette force n’est donc pas conservative.
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Exercice 15

Énoncé
D’après Bordas 2019.
Lors de son retour dans l’atmosphère, une
sonde spatiale décrit après l’ouverture de
son parachute un mouvement vertical et uni-
forme. Une force de frottement fluide modé-
lise l’action mécanique exercée par l’atmo-
sphère sur la sonde. La vitesse de la sonde
est alors v = 35 km.h−1 , et l’intensité de la
force de frottement fluide est f = 2.3 kN .
a. Représenter sur un schéma sans soucis


d’échelle le vecteur vitesse v de la sonde


et la force de frottement fluide f due à l’air.
b. Donner l’expression du travail de cette
force de frottement lors d’un déplacement
vertical AB .
c. Calculer
  le travail des forces de frottement


WAB f pendant 1 minute de chute.
−
→
d. Commenter le signe de WAB f
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

Correction
a. Voir figure 6.
b. La vitesse de chute de la sonde étant

Figure 6

de 35 km.h−1 , on peut calculer la distance


verticale AB parcourue en 60 s de chute

AB = v × ∆t
35000 m
= × 60 s
3600 s
= 583 m
2 TRAVAIL D’UNE FORCE

On calcule ensuite le travail de la force de


frottement, sachant qu’elle s’oppose
au mouvement
−
→ −→ − →
WAB f = AB · f
= AB × f × cos(180o ]
= −AB × f
= −583 × 2300
= −1.34 M J

d. Ce travail est négatif, car la force s’oppo-


sant au mouvement, elle produit un travail
résistif.
3 Théorème de l’énergie cinétique
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 16

Énoncé
D’après Hatier 2019.
Un palet de hockey de masse m = 160 g
lancé à une vitesse vA = 20 m.s−1 parcourt
une distance AB = 60 m avant de s’immobi-
liser. On étudie son mouvement dans le ré-
férentiel terrestre.
a. Dresser le bilan des forces qui s’exercent
sur le palet.
b. Quelle est la force responsable de son ra-
lentissement ?
c. Exprimer le travail de chacune des
forces.
d. Écrire le théorème de l’énergie cinétique
dans le cas présent.
e. En déduire la norme de la force évoquée
à la question b.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction
a. Bilan des forces


— le poids P vertical vers le bas


— la réaction du sol R , verticale, vers
le haut, de même intensité que le
poids


— le frottement sur la glace f , horizon-
tal, s’oppose au mouvement


b. La force de frottement f fait perdre de
l’énergie cinétique au palet.
Les autres forces ne travaillent pas, étant
perpendiculaires au mouvement.
c.
€−
→Š −→ − →
WAB R = AB · R
= AB × R × cos(90o )
= 0.0 J

€−
→Š −→ − →
WAB P = AB · P
= AB × m × g × cos(90o )
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

= 0.0 J

−
→ −→ − →
WAB f = AB · f
= AB × f × cos(180o )
= −AB × f
d.
−
→ €−
→Š
Ec (B) − Ec (A) = WAB f + WAB P
€−
→Š
+ WAB R
Comme la vitesse est nulle en B et en rem-
plaçant les expressions des travaux
−
→
0 − Ec (A) = WAB f +0+0
1
− × m × vA2 = −AB × f
2
m × vA2
f =
2 × AB
0.160 × (20)2
f =
2 × 60
f = 0.53 N
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 17

Énoncé
D’après Hachette 2019.
Un point M se déplaçant de A vers B dis-

A M B

Figure 7

tants de 5.0 m est soumis à une force constant


de valeur F = 10 N . Voir figure 7.
Calculer la variation de son énergie ciné-
tique lors de son déplacement en supposant
que les autres forces exercées sur le sys-
tème ne travaillent pas.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction

€−→Š
∆Ec = WAB F

→ − →
= AB · F
= AB × F × cos(α)
= 5.0 × 10 × cos(25o )
= 45.3 J
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 18

Énoncé
D’après Hachette 2019.
Un véhicule de masse m = 1000 k g est en

B M A

M représente la voiture

Figure 8

mouvement sur une route horizontale et rec-


tiligne à la vitesse de valeur v = 80 km.h−1 .
Sous l’action exclusive de son système de
freinage, le véhicule s’arrête après avoir par-
couru une distance AB = 50 m.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE


→ −
→ −

a. Identifier les forces F1 , F2 et F3 repré-
sentées sur la figure 8.
b. Donner l’expression du travail de ces
forces considérés constantes lors du
freinage entre A et B .
c. Par application du théorème de l’énergie
cinétique calculer la valeur de la force res-
ponsable du freinage.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction

→ −

a. F1 est le poids de la voiture, F2 est la ré-


action du sol sur la voiture et F3 est la force
de freinage.

→ −

b. Comme les forces F1 et F2 sont perpen-
diculaires au mouvement de A vers B leur
travail sera nul.


Pour la force de freinage F3 :
€−
→Š − → − →
WAB F3 = AB · F3
= AB × F3 × cos(180o )
= −AB × F3

c. Énergie cinétique initiale

1
Ec (initiale) = × m × vi2
2
1 80000 2
 ‹
= × 1000 ×
2 3600
= 247 kJ
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Énergie cinétique finale, la vitesse étant


nulle :

Ec (finale) = 0.0 J

Théorème de l’énergie cinétique entre A et


B

∆Ec = Ec (finale) − Ec (initiale)


= 0.0 − 247 × 103
= −247 × 103 J
= −AB × F3
donc
−∆Ec
F3 =
AB
247 × 103
F3 =
50
F3 = 4.9 kN
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 19

Énoncé
D’après Hachette 2019.
On a réalisé le pointage vidéo d’une balle
de golf en chute, lâchée sans vitesse initiale.
Le traitement des données avec un logiciel
adapté a conduit aux mesures suivantes
— pour la position au point M4 , la vi-
tesse est de 0.81 m.s−1 à une alti-
tude de 17 cm
— pour la position au point M8 , la vi-
tesse est de 1.7 m.s−1 à une altitude
de 5.3 cm
La valeur du champ de pesanteur est g =
9.81 N .k g −1 , la masse de la balle est m =
46 g .
a. Dans l’hypothèse d’une chute libre, à
quelle force est soumise la balle lors de sa
chute ?
b. Déterminer le travail de cette force entre
les positions M4 et M8 .
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

c. Calculer les énergies cinétiques de la


balle aux points M4 et M8 .
d. Comparer la variation de l’énergie ciné-
tique entre les points M4 et M8 avec le tra-
vail de la force qui s’applique sur la balle
dans l’hypothèse d’une chute libre.
Expliquer la différence observée.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction


a. Uniquement son poids P .
b.
€−
→Š −−−→ − →
WM4 M8 P = M4 M8 · P
= M4 M8 × P × cos(0o )
= (0.17 − 0.043) × 0.046
× 9.81 × 1.00
= 0.0527 J

c.
1
Ec (M4 ) = × m × v42
2
1
= × 0.046 × (0.81)2
2
= 0.0151 J

1
Ec (M8 ) = × m × v82
2
1
= × 0.046 × (1.7)2
2
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

= 0.0665 J

d. La variation d’énergie cinétique est

∆Ec = Ec (M8 ) − Ec (M4 )


= +0.05137 J

En théorie, elle correspond au travail des


forces extérieures appliquées à l’objet,
ici son poids
€−
→Š
∆Ec = WM4 M8 P

Mais on observe ici une différence, due au




travail w( f ) d’une autre force
€−
→Š −→
∆Ec = WM4 M8P + w( f )


0.05137 = 0.05278 + w( f )


w( f ) = 0.05137 − 0.05278
= −1.4 × 10−3 J

C’est un travail résistant qui correspond à


une force qui s’oppose au mouvement, c’est
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

une force de frottement dans l’air, on ne se


place pas dans le cas d’une chute libre,
l’énergie mécanique n’est pas conservée.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 20

Énoncé
D’après Belin 2019.
Un pendule simple permet de mesurer le

B
O
masse

Figure 9 – Principe du pendule pesant

temps grâce à ses oscillations. Voir figure 9.


La masse de 20 g à l’extrémité du fil est as-
similée à un point matériel soumis à deux

→ −

forces, la tension du fil T et son poids P .
La masse est lâchée sans vitesse initiale au
point O.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

a. Justifier que le travail de la tension du fil




W ( T ) est nul.
b. Énoncer le théorème de l’énergie ciné-
tique et l’appliquer à la masse du pendule
sur le trajet OA.
c. Sachant qu’au point A le pendule atteint
une vitesse v = 2 m.s−1 , calculer le travail
du poids sur le trajet OA.
d. Le pendule continue sa course jusqu’au
point B où sa vitesse s’annule. Indiquer si
le travail du poids au cours du déplacement
AB est moteur ou résistant.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction


a. On constate que le vecteur force T est
toujours perpendiculaire à la trajectoire, son
travail sera donc toujours nul.
b. Le théorème s’énonce : la variation de
l’énergie cinétique entre deux points d’une
trajectoire est égal à la somme des travaux
des forces qui s’exercent sur le système étu-
dié.
On va calculer cette variation.
Au point O, comme la vitesse est nulle,
l’énergie cinétique sera également nulle et
Ec (O) = 0.0 J .
1
Au point A, Ec (A) = 2 × m × v 2 .
Le travail de la traction du fil est nul, et pour
le poids, comme c’est une force conserva-
tive, le travail ne dépend pas du chemin suivi


W( P ) = P × h

Ce travail est positif, car le poids favorise le


mouvement.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

On a donc finalement

1 −

∆Ec = × m × v2 − 0 = W ( P )
2
ou encore


→ 1
W ( P ) = × m × v2
2
c. On utilise la formule précédente


→ 1 2
W ( P ) = × 0.020 kg × 2.0 m.s−1
2
= 0.040 J



d. Sur le chemin AB , le vecteur force P
s’oppose au mouvement, l’angle du vecteur
avec la direction de déplacement est supé-
rieur à 90o donc le travail sera négatif, car
c’est un travail résistant, opposé au mouve-
ment.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 21

Énoncé
D’après Belin 2019.
Dans un tube de Coolidge, des électrons

vide
A
O verre

filament cible en
chauffé rayon X molybdène

Figure 10 – Principe du tube à rayon X

émis par un filament chauffé sont accélérés


sous l’effet d’un champ électrique uniforme


E créé par une tension électrique U d’envi-
ron 100 kV . Voir figure 10.
Ces électrons acquièrent une énergie ciné-
tique suffisante pour perturber les couches
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

électroniques internes des atomes d’une


cible en molybdène qui vont alors émettre
des rayons X. Un électron est émis au point
O avec une vitesse nulle à la date t = 0.0 s.
Il arrive au point A avec une vitesse v . La
distance OA vaut 4 cm. Les frottements sont
négligeables.
On précise également que
— la valeur du champ électrique se cal-
U
cule par E = OA
— la charge de l’électron est
q = −e = −1.6 × 10−19 C
— la masse de l’électron est
me = 9.11 × 10−31 kg
a. Citer le système assimilé à un point ma-
tériel ainsi que le référentiel d’étude.
b. Effectuer un bilan des forces exercés sur
le système et montrer par un calcul d’ordre
de grandeur que la valeur du poids est né-
gligeable devant celle de la force électrique.
c. Indiquer la nature du mouvement de
l’électron.
d. Donner l’expression puis la valeur du tra-
vail de la force électrique au cours du dépla-
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

cement OA.
e. Exprimer puis calculer l’ordre de grandeur
de la vitesse atteinte par l’électron lorsqu’il
arrive sur la cible en molybdène.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction

A
O
électron

Figure 11 – Électron dans un tube à rayon X

a. Le système étudié est l’électron, le réfé-


rentiel est celui du laboratoire.
b. L’électron subit l’action de deux forces

→ −→
— son poids P = me · g

→ −

— la force électrique F = −e · E
La valeur du poids est

P = me × g
= 9.11 × 10−31 kg × 9.81 N .k g −1
= 8.9 × 10−30 N
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

La valeur de la force électrique est

F =e×E
U
=e×
OA
100000 V
= 1.6 × 10−19 ×
0.04 m
= 4.0 × 10−13 N
F
Comme P = 4 × 1016 , on constate que F
est beaucoup plus grand que P et P est né-
gligeable.
c. Le mouvement de l’électron sera recti-
ligne accéléré, de O vers A.
d. La force électrique est colinéaire au mou-
vement

→ −→ − →
WOA( F ) = OA · F
= OA × F × cos(00 )
= 0.04 m × 4.0 × 10−13 N
= 1.6 × 1014 J

e. On applique le théorème de l’énergie ci-


nétique entre les points O où la vitesse est
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

nulle, et le point A au moment de l’impact


sur la cible


∆Ec = Ec (A) − Ec (O) = WOA( F )
1 −

× me × v 2 − 0 = WOA( F )
2


2 × WOA( F )
v2 =
me
v


t 2 × WOA( F )
u
v=
me
v
t 2 × 1.6 × 1014
v=
9.11 × 10−31
v = 1.87 × 108 m.s−1
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 22

Énoncé
D’après Belin 2019.
Deux armatures métalliques PA et PB paral-

armature PA armature PB
d

tension tension
positive A négative
B
M

Figure 12

lèles entre elles et distantes de d sont re-


liées aux bornes d’un générateur de tension
continue UAB .
Entre ces deux armatures règne un champ

→ UAB
électrique E uniforme de valeur E = d .
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Voir figure 12.


a. Donner l’expression du travail de la force


électrostatique F qui s’exerce sur une par-
ticule de charge q positive se déplaçant d’un
point A de l’armature PA à un point B de l’ar-
mature PB .


b. Montrer que le travail de la force F s’écrit
€−
→Š
WAB F = q × UAB

c. En déduire si la force électrique est une


force conservative ou non conservative.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction
a. et b.
€−
→Š −→ − →
WAB F = AB · F
−→ − →
= q · E · AB
= q × E × AB
=q×E×d
U
= q × AB × d
d
= q × UAB

c. On observe que le travail ne dépend pas


du chemin parcouru, mais seulement de la
charge q et de la tension UAB , ce qui signifie
que la force est conservative.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 23

Énoncé
D’après Bordas 2019.
En juin 2017, le vaisseau Soyouz a ramené
à son bord Thomas Pesquet qui avait passé
6 mois à bord de l’ISS. Voir figure 13. Seul
le module de descente dans lequel est ins-
tallé le cosmonaute est équipé d’un bouclier
thermique qui résiste aux températures très
élevées dues aux frottements de l’air après
son entrée
dans l’atmosphère.
À 8.5 km du sol, le vaisseau est encore à
une vitesse de 800 km.h−1 lorsque les pa-
rachutes se déploient.
À 5.5 km d’altitude, le bouclier thermique,
les hublots extérieurs et les réservoirs sont
largués. Le module de descente a alors une
masse de 2500 kg .
À 0.70 cm du sol, c’est au tour des six ré-
trofusées de s’allumer pour réduire au maxi-
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

A
h =70 cm
B

Soyouz rétrofusées impact

Figure 13

mum la vitesse du module de descente qui


passe alors de 22 km.h−1 à 5.0 km.h−1 ,
vitesse lors de l’impact au sol.
a. En vous appuyant sur les documents,
montrer que l’énergie cinétique Ec du mo-
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

dule de descente varie de −44 kJ entre les


points A et B . € Š −

b. Exprimer puis calculer le travail WAB P
du poids. Ce travail est-il moteur ou résis-
tant ? Justifier.


 
c. Déterminer le travail WAB f de la force
de freinage entre les points A et B .


d. En supposant la force de freinage f constan
entre A et B , déduire l’intensité f de cette
force de freinage.
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction
a. Énergie cinétique au point A

1 22000 2
 ‹
Ec (A) = × 2500 ×
2 3600
= 4.67 × 10 J
4

Énergie cinétique au point B

1 5000 2
 ‹
Ec (B) = × 2500 ×
2 3600
= 0.24 × 104 J

Variation de l’énergie cinétique

∆Ec = Ec (B) − Ec (A)


= 0.24 × 104 − 4.67 × 104
= −44.3 kJ


b. C’est un travail moteur, l’angle entre P et


AB est nul.

→ −
→ − →
WAB ( P ) = AB · P
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

= AB × m × g
= 0.70 × 250 × 9.81
= 17.2 kJ

→ −

c. L’angle entre les vecteurs AB et f est de
180o , le travail est résistant donc négatif.
−
→ −→ − →
WAB f = AB · f
= −AB × f

d. On applique le théorème de l’énergie ci-


nétique entre les points A et B .
€− −
→
→Š
∆Ec = WAB P + WAB f

On isole le travail des rétrofusées


−
→ €−
→Š
WAB f = ∆Ec − WAB P

= −44, 3 × 103 − 17.2 × 103


= −61.5 × 103 J
−AB × f = −61.5 × 103 J
61.5 × 103 J
f =
0.70
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

f = 88 kN
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Exercice 24

Énoncé
D’après Bordas 2019.
Lors de son catapultage depuis un porte
avion, l’avion de 14 tonnes atteint en bout
de piste longue de 75 m une vitesse de
250 km.h−1 .
a. Énoncer le théorème de l’énergie ciné-
tique.
b. Calculer la variation d’énergie cinétique
lors de la phase de catapultage.
c. Quelle est la valeur de la somme des tra-
vaux des forces qui modélisent les actions
mécaniques qui s’appliquent sur l’avion au
décollage ?
3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Correction
a. La variation de l’énergie cinétique entre
deux points est égale à la somme des tra-
vaux des forces s’exerçant sur le système
qui se déplace entre ces deux points.
€−→Š
∆Ec = σW Fext.

b. Énergie cinétique initiale, la vitesse est


nulle au départ

Ec (initiale) = 0 J

Énergie cinétique finale, en quittant le pont


d’envol
1
Ec (finale) = × m × v2
2
1 250000 2
 ‹
= × 14000 ×
2 3600
= 33.8 M J

Variation de l’énergie cinétique

∆Ec = Ec (finale) − Ec (initiale)


3 THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

= 33.8 M J

c. La variation d’énergie cinétique corres-


pond au travail de la force de la catapulte
sur 75 m
€−
→Š −→ − →
WAB F = AB · F
= AB × F
= ∆Ec

donc
∆Ec
F=
AB
33.8 × 106 J
F=
75 m
F = 450 kN
4 Énergie potentielle de
pesanteur
4 ÉNERGIE POTENTIELLE DE PESANTEUR

Exercice 25

Énoncé
D’après Hachette 2019.
Un système de masse m = 3.0 k g chute de
10 m. La valeur du champ de pesanteur est
g = 10 N .k g −1 .
Calculer la variation de son énergie poten-
tielle de pesanteur au cours de la chute.
4 ÉNERGIE POTENTIELLE DE PESANTEUR

Correction
L’énergie potentielle de pesanteur initiale,
mesurée par rapport à une altitude de réfé-
rence est

E pp (initiale) = m × g × z1

L’énergie potentielle de pesanteur finale,


mesurée par rapport à une altitude de réfé-
rence est

E pp (finale) = m × g × z2

La variation d’énergie potentielle est alors

∆E pp = E pp (finale) − E pp (initiale)
= m × g × z2 − m × g × z1
= m × g × (z2 − z1 )

Si on prend pour origine des altitudes z2 =


0 m alors z1 = 10 m et on peut calculer la
variation d’énergie potentielle de pesanteur

∆E pp = m × g × (z2 − z1 )
4 ÉNERGIE POTENTIELLE DE PESANTEUR

= 3.0 × 10 × (0 − 10)
= −241 J
4 ÉNERGIE POTENTIELLE DE PESANTEUR

Exercice 26

Énoncé
D’après Belin 2019.
En considérant E pp = 0 J au niveau du sol,
pour une balle de 5.0 g située à une hauteur
de 10 m du sol ( g = 9.81 N .kg −1 )
1. E pp = 4.9 × 10−1 J
2. E pp = 4.9 × 102 J
3. E pp = 4.9 × 10−1 W
4. E pp = 4.9 × 102 N
4 ÉNERGIE POTENTIELLE DE PESANTEUR

Correction

E pp = m × g × h
= 5.0 × 10−3 kg × 9.81 N .k g −1
× 10 m
= 4.9 × 10−1 J

c’est donc la réponse 1.


4 ÉNERGIE POTENTIELLE DE PESANTEUR

Exercice 27

Énoncé
D’après Belin 2019.
Soit un passager de masse m = 60 k g
roulant dans une voiture à 130 km.h−1 qui
entre en collision avec un obstacle . L’objec-
tif est de comparer le choc à une chute libre.
a. Calculer l’énergie cinétique de la voiture
avant collision.
b. Déterminer la hauteur de chute permet-
tant d’acquérir la même énergie cinétique
4 ÉNERGIE POTENTIELLE DE PESANTEUR

Correction
a.
1
Ec = × m × (v)2
2
1 130000 m 2
 ‹
= × 60 kg ×
2 3600 s
= 3.9 × 10 J
4

b. L’énergie potentielle de pesanteur qui per-


mettrait de fournir cette énergie s’écrit

E pp = m × g × h
= Ec
On calcule ensuite la hauteur h de chute

m × g × h = Ec
Ec
h=
m× g
3.9 × 104
=
60 × 9.81
= 66.5 m
5 Énergie mécanique
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Exercice 28

Énoncé
D’après Belin 2019.
Un attelage de chiens de traîneau glisse
sans frottements sur une distance d sur une
piste légèrement inclinée vers le bas, de dé-
nivelé h.
a. Effectuer un schéma de la situation et re-
présenter les forces appliquées au traîneau.
b. Exprimer le travail du poids du traîneau
sur la distance d .
c. Préciser la nature conservative ou non
conservative du poids en justifiant.
d. Exprimer le travail de la force de réaction
de la piste sur le traîneau.
e. En supposant que les chiens tirent le traî-


neau avec une force F parallèle à la piste
de valeur constante notée F , exprimer le tra-
vail de cette force.
f. Préciser la nature conservative ou non
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

conservative de cette force en justifiant.


5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Correction

réaction

90 o distance
h d

poids

Figure 14 – Bilan des forces sur le traîneau

a. Voir figure 14.


b.
€−
→Š
Wd P = d × P × cos(90o − α)
= d × P × sin(α)
h
=d×P×
d
= P ×h

c. Le poids est une force conservative , son


travail ne dépend pas du chemin parcouru
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

entre deux positions.


d. La force est perpendiculaire à la piste,
son travail est nul.
−→
e. W ( F ) = F × d
f. C’est une force non conservative, son tra-
vail dépend du chemin pris, si on double la
distance parcourue, alors on double aussi
ce travail.
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Exercice 29

Énoncé
D’après Belin 2019.
Un dispositif de chute libre est équipé de
cinq capteurs, espacés de 30 cm qui enre-
gistrent le temps et la vitesse d’une bille au
moment de son passage devant l’un d’eux.
Le premier est situé juste en dessous de
l’électroaimant qui lâche la bille à 1.40 m
du sol choisi comme niveau de référence.
La masse de la bille est de 8.93 g .
Les valeurs des vitesses mesurées en fonc-
tion du temps sont dans le tableau 1.
a. Déterminer l’altitude z de chaque cap-
teur.
b. Rappeler les expressions des énergies
cinétiques, potentielle de pesanteur et mé-
canique dans le cadre de cette expérience.
c. Compléter le tableau 1 avec la valeur de
la position ainsi que les énergies puis re-
présenter graphiquement l’évolution de ces
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

t en s v en m.s−1
0.0 0.0
0.247 2.42
0.350 3.43
0.429 4.20
0.495 4.85

Table 1

énergies.
d. Conclure quand à la conservation ou non
conservation de l’énergie mécanique dans
cette expérience.
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Correction
a. Le premier capteur se situe à une alti-
tude de 1.40 m. Le deuxième capteur est
30 cm plus bas, soit 1.10 m. Le capteur 3
est à 0.80 m, le capteur 4 est à 0.50 m et
le capteur 5 est à 0.20 m.
b. Les expressions des énergies sont les
suivantes

1
Ec = × m × v2
2
E pp = m× g ×z
Em = Ec + E pp
1
= × m × v2 + m × g × z
2
c. Voir tableau 2 et graphiques 15.
d. On constate que l’énergie mécanique se
conserve, elle reste constante.
t en s 0.0 0.247 0.350 0.429 0.495
z en m 1.40 1.10 0.80 0.50 0.20
v en m.s−1 0.0 2.42 3.43 4.20 4.85
Ec en J 0.0 0.0261 0.0525 0.0788 0.104
5

E pp en J 0.123 0.0964 0.0700 0.0438 0.0175


Em en J 0.123 0.122 0.123 0.123 0.122

Table 2
ÉNERGIE MÉCANIQUE
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

énergie (en J)

0.12
énergie mécanique

0.10

0.08 énergie potentielle

0.06

0.04

0.02

énergie cinétique
0.00
0.0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
t (en s)

Figure 15
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Exercice 30

Énoncé
D’après Hatier 2019.
Une équipe de bobsleigh s’élance avec une
vitesse vA = 15 m.s−1 . On étudie le sys-
tème constitué de la luge et des sportifs
après qu’ils soient montés à bord, dans le
référentiel de la piste. On néglige les frotte-
ments que la piste exerce sur le système. La
différence d’altitude entre le départ et l’arri-
vée vaut h = 35 m.
a. Dresser le bilan des forces qui s’exercent
sur le système et les représenter sur un
schéma.
b. Exprimer littéralement le travail de cha-
cune de ces forces.
c. Écrire le théorème de l’énergie cinétique
dans le cas présent.
d. En déduire la vitesse vB du système à
l’arrivée, puis l’exprimer en kilomètre par
heure.
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

e. Une mesure donne vB = 114 km.h−1 .


Parmi les hypothèses suivantes, laquelle ou
lesquelles expliquent l’écart observé ? Justi-
fier la réponse.
1. les frottements ne sont pas
négligeables
2. la vitesse initiale réelle est
supérieure à 15 m.s−1
3. le dénivelé est inférieur à 35 m
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Correction


a. Le poids P du véhicule et de son équi-
page, vertical vers le bas, et la réaction de


la piste R , perpendiculaire à la piste. Voir
figure ??.
b. La réaction de la piste a un travail nul
€−
→Š −→ − →
WAB R = AB · R
= AB × R × cos(90o )
= 0.0 J

Le poids étant une force conservative, son


travail ne dépend que de la position initiale
et la position finale, donc de la différence
d’altitude.
€−
→Š
WAB P = h × P
=h×m× g

c.
1 1
× m × vB2 − × m × vA2 = h × m × g
2 2
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

d. On isole vB dans l’équation précédente

1 1
× m × vB2 = h × m × g + × m × vA2
2 2

2 1
 ‹
vB2 = × h × m × g + × m × vA2
m 2
v
t2  1
‹
vB = × h × m × g + × m × vA2
m 2
q
= 2 × h × g + vA
2

= 30.2 m.s−1

e. vB = 114 km.h−1 = 31.7 m.s−1 , on ob-


serve une vitesse plus grande.
La vitesse initiale réelle doit donc être su-
périeure à 15 m.s−1 . Dans le cas de frot-
tement, la vitesse finale serait plus faible à
cause de la perte d’énergie, et dans le cas
d’un dénivelé plus faible, la vitesse serait
aussi plus faible, moins d’énergie potentielle
étant transformable en énergie cinétique.
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Exercice 31

Énoncé
D’après Hatier 2019.
Un petit objet de masse m modélisé par un

plafond L = 50 cm

D O

C A
B m

Figure 16

point est pendu au bout d’un fil inextensible


de longueur L dont l’autre extrémité est
fixée à un support. Voir figure 16. On fait
l’étude dans le référentiel terrestre. L’angle
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

initial est θ = 20o , la longueur L = 50 cm.


a. Dresser le bilan des forces qui s’exercent
sur l’objet.
b. On lâche l’objet du point A. En utilisant
le théorème de l’énergie cinétique, exprimer
sa vitesse vB au point B en fonction de g , L
et θ , puis la calculer.
c. Quelle est sa vitesse au point C ?
d. On lance maintenant l’objet du point A


avec une vitesse vA tangente au cercle, vers
la gauche. Exprimer la valeur minimale de la
norme vA pour que l’objet aille jusqu’au point
D en fonction de g , L et θ . La calculer.
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Correction

Figure 17


→ −

a. Poids de l’objet P et traction du fil T .
Voir figure 17.
b. En A, la vitesse étant nulle
Ec (A) = 0.0 J

En B l’énergie cinétique est


1
Ec (B) = × m × vB2
2
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

La variation d’énergie cinétique est donc

1
∆Ec = Ec (B) − Ec (A) = × m × vB2
2


Comme la traction T est perpendiculaire à
la trajectoire son travail est toujours nul.


Comme le poids P est une force conserva-
tive, son travail ne dépend que des positions
de départ et d’arrivée, et donc de la diffé-
rence d’altitude h entre le point A et le point
B . Voir figure 18.

h = L × (1 − cosθ )

Le travail moteur du poids est donc


€−
→Š
WAB P = h × P
= m × g × L × (1 − cosθ )

On applique le théorème de l’énergie ciné-


tique puis on isole vB
€−
→Š
∆Ec = WAB P
1
× m × vB2 = m × g × L × (1 − cosθ )
2
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

A'
A
h
B

Figure 18

vB2 = 2 × g × L × (1 − cosθ )
Æ
vB = 2 × g × L × (1 − cosθ )

Æ
vB = 2 × 9.81 × 0.50 × (1 − cos20o )
vB = 0.77 m.s−1
c. Le point C est à la même altitude que le
point A, si aucune énergie est perdue, l’objet
est en C avec une vitesse nulle, toute l’éner-
gie mécanique est groupée dans l’énergie
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

potentielle.
d. Il faut que l’énergie mécanique au point
D soit la me eque l’énergie mécanique au
point A, et au point D on doit avoir la vitesse
nulle.

Em (D) = Ec (D) + E pp (D)


=0+m× g × L
Au point A

Em (A) = Ec (A) + E pp (A)


1
= × m × vA2
2
+ m × g × L × (1 − cosθ )

En conservant l’énergie mécanique


1
m× g × L = × m × vA2 +
2
m × g × L × (1 − cosθ )
On divise par m et on développe la paren-
thèse
1
g×L= × vA2 + g × L − g × L × cos θ
2
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

1
0= × vA2 − g × L × cos θ
2
1
× vA2 = g×L × cos θ
2
vA2 = 2 × g×L × cos θ

On calcule alors la vitesse


Æ
vA = 2 × g × L × cos θ
p
= 2 × 9.81 × 0.50 × cos 20o
= 3.0 m.s−1
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Exercice 32

Énoncé
D’après Hatier 2019.
Un volant de badminton de masse
m = 5.0 g est projeté verticalement vers le
haut avec une vitesse v0 = 354 km.h−1 . Il
monte à h = 48 m au dessus de son point
de lancer, pris comme référence.
a. Calculer son énergie mécanique initiale
Em (0).
b. Calculer son énergie mécanique au som-
met de sa trajectoire Em (S).
c. Y a-t-il conservation de l’énergie méca-
nique du volant ? Expliquer pourquoi.
d. Que vaut le travail de la force de frotte-
ment ?
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Correction
a. Initialement, l’énergie potentielle est nulle,
il n’y a que de l’énergie cinétique

Em (0) = Ec (0) + E p (0)


1
= × m × v02 + m × g × z
2
1 354000 2
 ‹
= × 0.0050 × + 0.0
2 3600
= 24.17 J

b. Au sommet de la trajectoire la vitesse est


nulle, il n’y a que de l’énergie potentielle

Em (S) = Ec (S) + E p (S)


1
= × m × vS2 + m × g × zS
2
= 0.0 + 0.0050 × 9.81 × 48
= 2.35 J

c. On constate qu’il n’y a pas conservation


de l’énergie mécanique, elle décroît.
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

La force de frottement dans l’air est très im-


portante, et le travail de cette force durant
le mouvement d’ascension du volant a dimi-
nué l’énergie mécanique du système.
d. Le travail de la force de frottement est un
travail résistif donc négatif



Wh ( f ) = −h × f

On a la conservation de l’énergie suivante



Em (S) = Em (0) + Wh ( f )

Donc on peut alors calculer le travail de la


force de frottement


Em (S) = Em (0) + Wh ( f )


Wh ( f ) = Em (S) − Em (0)
= 2.35 − 24.17
= −21.8 J
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Exercice 33

Énoncé
D’après Hatier 2019.
Un palet de masse m = 160 g est lancé sur
une patinoire horizontale à une vitesse v0 =
15 m.s−1 . Il s’arrête au bout de d = 50 m.
a. Quelles sont les forces subies par le pa-
let ?
b. Parmi elles, quelles est la force non
conservative qui travaille ?
c. Calculer alors le travail de cette force.
d. Que vaut la norme, supposée constante,
de cette force ?
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Correction
a. Le palet subit les forces suivantes


— son poids P vertical vers le bas


— la réaction de la glace R vertical
vers le haut, opposée au poids


— le frottement de la glace f horizon-
tal, opposé au mouvement
b. La force non conservative est le frotte-


ment de la glace f , car son travail dépend
du chemin parcouru entre deux points : plus
le chemin est long, plus cette force travaille.
c. On applique le théorème de l’énergie ci-
nétique

∆Ec = Ec (F ) − Ec (I)
1
= 0.0 − × m × vI2
2
1
= − × m × vI2
2
1
= − × 0.160 × 152
2
= −18 J
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE



= Wd ( f )

d.


Wd ( f ) = −d × f
= −18 J
18
f =
d
18
f =
50
f = 0.36 N
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Exercice 34

Énoncé
D’après Hatier 2019.
Une pierre de masse m = 0.60 k g tombe
dans une mare de profondeur h = 4.0 m.
Elle touche la surface de l’eau avec une vi-
tesse vi = 10 m.s−1 .
Sachant que le travail de la force de frot-


tement de l’eau sur la pierre f lors de sa


chute dans l’eau vaut W ( f ) = −20 J , cal-
culer la vitesse à laquelle la pierre touche le
fond de la mare.
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Correction
La pierre lors de sa chute dans l’eau subit
trois forces


— son poids P verticale vert le bas


— une poussée d’Archimède A verti-
cale vert le haut, mais sa valeur étant
faible, on peut dans un premier
temps la négliger


— une force de frottement dans l’eau f
verticale vers le haut, elle s’oppose
au mouvement
On applique le théorème de l’énergie ciné-
tique entre la surface et le fond de l’eau


Ec (F ) − Ec (I) = W ( P )


+ W( f )
1 1 −

× m × v 2f − × m × vi2 = W ( P )
2 2


+ W( f )
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Puis on isole v f dans cette équation


1 −

× m × v 2f = P × h + W ( f )
2
1
+ × m × vi2
2
1 −

× m × v 2f = m × g × h + W ( f )
2
1
+ × m × vi2
2
2 −

v 2f = 2 × g × h + × W ( f )
m
+ vi2

et donc finalement
2 −

v 2f = 2 × g × h + × W ( f ) + vi2
m
v
t 2 −

v f = 2 × g × h + × W ( f ) + vi2
m
v
t 2
v f = 2 × 9.81 × 4 + × −20 + 102
0.6
v f = 10.6 m.s−1
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Exercice 35

Énoncé
D’après Hatier 2019.
La figure 19 représente l’énergie potentielle
de pesanteur d’une balle de tennis de
masse m = 57 g lâchée sans vitesse ini-
tiale d’une hauteur h0 au dessus d’un sol en
béton.
a. À quelle date la balle touche-t-elle le sol
pour la première fois ?
b. Déterminer h0 .
c. Pour être homologuée, une balle de ten-
nis lâchée d’une hauteur de 254 cm sur une
surface plane et dure doit atteindre après
lun premier rebond une hauteur maximale
comprise entre 135 cm et 147 cm au des-
sus du sol.
Cette balle est-elle homologable ?
d. On suppose qu’entre deux rebonds la
balle ne subit que son poids. Déterminer son
énergie mécanique Em (0) avant son
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Epp (J)

1.4

1.2

1.0

0.8

0.6

0.4

0.2

0.0
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5
temps (s)

Figure 19

premier rebond.
e. À la date t 1 = 1.25 s que vaut l’énergie
cinétique de la balle ? En déduire son éner-
gie mécanique Em (1) entre son premier et
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

son deuxième rebond.


f. Quelle force non conservative travaille lors
du rebond de la balle ? Calculer Em (1) −
Em (0) et en déduire le travail de cette force
lors du rebond.
E (1)
g. Calculer Em (0) .
m
h. Montrer par des calculs que cette pro-
portion est approximativement la même à
chaque rebond.
i. Après avoir recopié l’allure du graphique,
y ajouter l’allure des courbes représentant
l’énergie mécanique et l’énergie cinétique
de la balle lors de son mouvement.
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Correction
a. On observe que le rebond se fait quand
l’énergie potentielle de pesanteur est au
plus bas, c’est à dire à 0.74 s pour le pre-
mier rebond.
b. L’altitude initiale correspond au maximum
d’énergie potentielle

E pp (0) = m × g × h0
donc
E pp (0)
h0 =
m× g
1.42
=
0.057 × 9.81
= 2.54 m

c. L’altitude atteinte au premier rebond est

E pp (1)
h1 =
m× g
0.78
=
0.057 × 9.81
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

= 1.39 m

On constate donc que cette balle est homo-


logable.
d. L’énergie mécanique initiale est

Em (0) = Ec (0) + E pp (0)

Comme il n’y a pas de vitesse initiale au mo-


ment du lâché, on peut calculer la valeur de
l’énergie mécanique

Em (0) = 0.0 + 1.39 = 1.39 J

e. À cette date, on a un maximum d’éner-


gie potentielle, on est au sommet du premier
rebond, la vitesse est nulle, et donc l’éner-
gie cinétique est nulle aussi.L’énergie méca-
nique lors du premier rebond est donc

Em (1) = 0.78 J

f. Quand la balle rebondit, elle se déforme.


Les forces de déformations travaillent et
sont responsables de la perte d’énergie mé-
canique

W (deformation) = Em (1) − Em (0)


5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

= −0.61 J

g.
Em (1) 0.78
= = 0.56
Em (0) 1.39
h.
Em (2) 0.43
= = 0.55
Em (1) 0.78
Em (3) 0.24
= = 0.56
Em (2) 0.43
Em (4) 0.15
= = 0.63
Em (3) 0.24
i. Voir figure 20.
5 ÉNERGIE MÉCANIQUE

Epp (J)
énergie cinétique

1.4
énergie potentielle
de pesanteur

1.2 énergie mécanique

1.0

0.8

0.6

0.4

0.2

0.0
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5
temps (s)

Figure 20

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