Filtres Du Second Ordre
Filtres Du Second Ordre
Filtres Du Second Ordre
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1) Forme générale
B ( jω )
H ( jω ) = 1
A + A ( jω ) + A ( jω )2
0 1 2
2) Forme canonique
Sous forme canonique, H ( jω ) s’écrit
H V
0 S
H ( jω ) = =
ω ω0 V
1 + jQ( − ) e
ω ω
0
où Q est le facteur de qualité et ω0 la pulsation de résonance.
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III) Filtre passe-bas
1) Forme canonique
1
H V
0 S
H ( jω ) = =
2 V
ω jω e
1− +
ω Q ω
0 0
Donner l’expression de φ(ω).( On fera apparaître une discussion faisant intervenir le signe de
1 - ( ω) 2 )
ω0
4) Dans un circuit R, L et C série, où placer la tension de sortie pour obtenir un filtre passe-
bas du second ordre. Mettre la fonction de transfert sous sa forme canonique.
1) Forme générale
B2 ( jω )2
H ( jω ) =
A + A ( jω ) + A ( jω )2
0 1 2
2) Forme canonique
2
ω
−H
0 ω0 H
H ( jω ) = = 0
1 ω 1 − ω0 + j ω0
2 2
ω
1− +
ω0 jQ ω0 ω Q ω
V) Filtre coupe-bande
Sous forme canonique, H ( jω ) s’écrit
2
H
H ( jω ) = 0
1
1+
ω ω0
jQ −
ω0 ω
Quelle que soit la nature du filtre, la fonction de transfert peut s’écrire sous la forme :
2
N ( jω ) ω j ω
H ( jω ) = où N est un polynôme du second degré et D = 1 − + en
D( jω ) ω0 Q ω0
utilisant la forme canonique.
D’où N ( jω )Ve = D( jω )Vs
En utilisant l’analogie régime sinusoïdal – régime transitoire, on voit que les régimes propres
1 d 2Vs 1 dVs
sont solutions de l’équation différentielle : 0 = Vs + 2 +
ω 0 dt 2
Qω 0 dt
(Les régimes propres sont les solutions générales de l’équation différentielle sans second
membre (c-a-d avec Ve=0)
Q 2
1
régime pseudo périodique si Q > .
2
Dans ce dernier cas, les solutions de l’équation sans second membre sont du type :
t
_ 2Q 1
Vs (t ) = Ae τ cos(Ωt + ϕ ) avec τ = et Ω = ω 0 1 −
ω0 4Q 2
2π
τ étant le temps de relaxation et T = la pseudo période.
Ω
Vs (t ) T π 1
On définit le décrément logarithmique δ = ln = =
Vs (t + T ) τ Q 1
1−
4Q 2
Cas particulier : régime faiblement amorti : Q >> 1
T π
Alors Ω ≈ ω 0 et = , Q représente donc le nombre de pseudo périodes nécessaires pour
τ Q
atteindre l’équilibre.
Aspect énergétique :
2T
∆U U (t ) − U (t + T )
2T
U (t + T ) − −
L’énergie étant un terme quadratique, = e τ soit = = 1− e τ ,
U (t ) U U (t )
3
∆U 2T
Ce qui , dans le cas d’un amortissement faible conduit à =
U τ
∆U 2π
où ∆U représente l’énergie dissipée pendant une pseudo période, donc =
U Q
Q
Remarque : certains auteurs définissent le temps de relaxation comme τ = au lieu de
ω0
2Q
τ=
ω0