Chap 1 Et 2 Analyse 2
Chap 1 Et 2 Analyse 2
Chap 1 Et 2 Analyse 2
CHAPITRE 1: LE PLAN,
L’ESPACE
1 Le plan
1.1 Généralités
1.1.1 Définitions
Un plan est un espace affine de dimension deux. Les éléments d’un plan sont
appelés des points. On associe à un plan affine P un plan vactoriel P: espace
vectoriel de dimension deux. A deux points A et B d’un plan P, on associe un
vecteur AB de P.
On appelle repère d’un plan P un triplet (O, i, j) où O est un point quel-
conque du plan qu’on appelle origine du plan et (i, j) est une base du plan
vectoriel associé P.
Les coordonnées d’un point M de P dans le repère (O, i, j) sont les com-
posantes du vecteur OM dans la base (i, j). On note M (x, y) ⇐⇒ OM = xi+yj.
Deux points M et N du plan définissent un segment [M N ] = {X∈ P :
M X = tM N, 0 ≤ t ≤ 1}.
Les coordonnées (xI , yI ) du milieu I du segment [M N ] dans un repère
(O, i, j) du plan sont données par xI = xM +x
2
N
et yI = yM +y
2
N
.
1
1.2 Courbes usuelles dans le plan
1.2.1 Droites dans le plan
Soit P un plan affine, P le plan vectoriel associé et (O, i, j) un repère de P.
Soit A un point de P et soit u un vecteur non nul de P. La droite passant
par A de vecteur directeur u est l’ensemble D(A, u) des points M de P tels que
le système (AM, u) est lié.
Si A(a, b) et u = (α, β), alors AM = (x − a, y − b) et M ∈ D(A, u) ⇔
α x − a
β y − b = 0 ou α(y − b) − β(x − a) = 0. On a donc
xB −xA
yB −yA
Remarque: Soient D et D’ deux droites du plan d’équation cartésiennes ax +
by + c = 0 et a0 x + b0 y + c0 = 0 respectivement. Alors D et D’ sont parallèles si
et seulement si aa0 = bb0 ; elles sont confondues si et seulement si aa0 = bb0 = cc0 et
elles sont perpendiculaires si et seulement si aa0 + bb0 = 0.
Remarque: Soit D une droite du plan, d’équation cartésienne ax + by + c = 0.
Si b 6= 0, on peut l’écrire y = − ab x − cb . On en déduit que:
Toute droite dans le plan a une équation de la forme y = αx + β; Ici, α est
la pente de la droite; il représente la tangente de l’angle formé par la droite et
la direction positive de l’axe des abscisses.
Points non alignés- Triangles
Définition: Trois points A, B et C du plan sont alignées s’ils appartiennent à
une même droite. Les points A, B et C sont alignés si et seulement si le système
(AB, AC) est lié (∃λ ∈ R : AC = λAB).
Trois points non alignés du plan forment un triangle. Si A(a, b) , B(a0 , b0 ) et
C(a”, b”), alors l’aire du triangle ABC est donnée par:
1 1 1
S = 12 |a(b0 − b”) + a0 (b” − b) + a”(b − b0 )| = 12 a a0 a”.
b b0 b”
2
Démonstration: Soit H la perpendiculaire à D issue de A. Alors d = d(A, H).
Si H(x, y),on a AH.(−b, a) = 0 et( ax + by + c = 0, d’où le système de deux
ax + by = −c
équations aux inconnues x et y: . Les coordonnées
−bx + ay = ay0 − bx0
2 2
0 −a
du point H sont donc x = − ac−ba2x+b
0 +aby0
2 et y = − bc+abx
a2 +b2
y0
. On a donc
(ax0 +by0 +c)2
d2 = d(A, H)2 = a2 +b2
1.2.3 Cercle-Ellipse
Soit P un plan et soit (O, i, j) un repère de P. Soit A(x0 , y0 ) ∈ P et soit r > 0.
Le cercle de centre A et de rayon r est l’ensemble des points du plan dont la
distance à A est égale à r. Le cercle de centre A et de rayon r a pour équation
d(A, M ) = r. Si M (x, y), alors cette équation s’écrit (x − x0 )2 + (y − y0 )2 = r2
Remarque: Tout cercle dans le plan a une équation de la forme x2 + y 2 +
2ax + 2by + c = 0 avec a2 + b2 − c > 0; en effet cette équation s’écrit: (x − a)2 +
(y − b)2 − a2 − b2 + c = 0
Proposition: Par trois points non alignés du plan passe un cercle et un seul.
Exemple: Ecrivons l’équation du cercle passant par les points A(3, 7), B(5, 2), C(−1, 0).
On cherche trois réels a, b, c tels que les points A, B et C appartiennent au cercle
d’équation
( (x − a)2 + (y − b)2 = r2 . On a le système (
(3 − a)2 + (7 + b)2 = (5 − a)2 + (2 − b)2 4a + 18b = −28
2 2 2 2
⇐⇒ et on
(3 − a) + (7 + b) = (1 + a) + b 8a − 14b = 57
31
a a = 10 , b = − 23 2 31 2 23 2
10 et r = (1 + 10 ) + ( 10 ) = 10
221
Définition: Une ellipse dans le plan est l’ensemble des points du plan dont la
somme des distances à deux points donnés du plan appelés foyers est constante;
cette constante étant plus grande que la distance des deux foyers.
Une ellipse de centre A(x0 , y0 ) dans le plan a une équation de la forme
(x−x0 )2 2
a2 + (y−y b2
0)
= 1 avec a 6= 0 et b 6= 0. Si a = b, on a l’équation d’un cercle.
3
2 L’espace
2.1 Généralités
2.1.1 Définitions:
On considère un espce affine E de dimension trois; on note E l’espace vectoriel
associé. On appelle repère de E un quadruplet (O, i, j, k) où O est un point
fixé de E et (i, j, k) une base de E. Les coordonnées(x, y, z) d’un point M de
l’espace dans le repère (O, i, j, k) sont les composantes du vecteur OM dans la
base (i, j, k) de E. On note M (x, y, z) ⇐⇒ OM = xi + yj + zk.
4
2.2.2 Distance d’un point à un plan
Définition: La distance d’un point A à un plan P ne contenant pas A est la
distance de A à la projection orthogonale de A sur P.
Proposition: La distance d’un point A(x0 , y0 , z0 ) à un plan P d’équation
cartésienne ax + by + cz + d = 0 est donnée par d = |ax√ 0 +by0 +cz0 +d|
a2 +b2 +c2
Démonstration: Si H(x, y, z) est la projection de A sur P, on a AH.(−b, a, 0) =
AH.(−c, 0, a) = 0 ou b(x − x0 ) − a(y − y0 ) = c(x − x0 ) − a(z − z0 ) = 0, d’où le
by − ay = bx0 − ay0
système cx − az = cx0 − az0 . Ce système donne les coordonnées (x, y, z)
ax + by + cz = −d
de H et on calcule alors d(A, H).
La droite passant par A de vecteur directeur u est l’ensemble D(A, u) des
points M de l’espace tels que le système (AM, u) est lié. M (x, y, z) ∈ D(A, u) ⇔
x = x0 + tα
∃t ∈ R tel que AM = tu ⇔ ∃t ∈ R : y = y0 + tβ . Cette équation appelée
z = z0 + tγ
équation paramétrique de D(A, u); elle peut s’écrire x−x α
0
= y−y β
0
= z−z
γ . On
0
a donc
Proposition: Toute droite dans l’espace ( est l’intersection de deux plans, donc
ax + by + cz + d = 0
a une équation cartésienne de la forme
a 0 x + b0 y + c 0 z + d 0 = 0
(
ax + by + cz + d = 0
Remarque: L’équation représente l’ensemble vide
a0 x + b0 y + c0 z + d0 = 0
si aa0 = bb0 = cc0 6= dd0 ; elle représente un plan si aa0 = bb0 = cc0 = dd0 et elle représete
une droite si aa0 6= bb0 ou bb0 6= cc0 ou cc0 6= aa0
5
Définition: On appelle produit vectoriel de deux vecteurs u = (a, b, c) et
v = (x, y, z) le déterminant d’ordre trois suivant qu’ on développe par rapport
à la première ligne
i j k
u ∧ v = a b c = (bz − cy)i − (az − cx)j + (ay − bx)k.
x y z
Propriétés: 1. u ∧ v = −v ∧ u. 2. (u + u0 ) ∧ v = u ∧ v + u0 ∧ v. 3.
∀λ ∈ R, (λu) ∧ v = λ(u ∧ v).
4. Un système (u, v) de deux vecteurs E est lié si et seulement si u ∧ v = 0.
3 Exercice
1. Calculer la distance des points A(3, 8) et B(−5, 14)
2. Démontrer que le triangle de sommets A(−3, −3), B(−1, 3), C(11, −1)
est rectangle
3. On considère le segment [AB] avec A(−2, 5), B(4, 17). Déterminer les
coordonnées du point C du segment [AB] tel que la distance de A à C soit le
double de la distance de C à B.
4. Déterminer les coordonnées du milieu de [AB] si A(2, 7), B(−3, −6)
5. Le point C(2, 3) est le milieu d’un segment [AB]. Déterminer les coor-
données de A si B(7, 5)
6. Déterminer les coordonnées du point d’intersection des médianes d’un
triangle A(a, b), B(c, d) et C(e, f )
7. Calculer l’aire du triangle ABC si A(−2, −4), B(2, 8), C(10, 2).
8. On donne le triangle A(−1; −1), B(0, 6), C(−10, −2). Déterminer la
longueur de la médiane issue de A
9. Calculer l’aire du triangle de sommets A(1, 5), B(2, 7), C(4, 11).
10. Les points A(11, 4), B(−1, −1), C(5, 7) sont trois sommets consécutifs
d’un parallélogramme. Déterminer les coordonnées du dernier sommet.
11 Soit A(3, 8) et B(10, 2) les sommets d’un triangle ABC et M(1,1) le point
de concours des médianes. déterminer les coordonnées du point C
12. Ecrire l’équation de la droite passant par les points A(−2, 4) et B(−2, −1).
13. Ecrire l’équation de la droite passant par A(−2, −5) parallèle à la droite
d’équation 3x + 4y + 2 = 0.
14. Calculer la distance du point A(1, 2) à la droite d’équation 20x − 21y −
58 = 0.
15. Déterminer l’équation du cercle circonscrrit au triangle dont les côtés
sont portés par les droites 9x − 2y − 41 = 0, 7x + 4y + 7 = 0, x − 3y + 1 = 0.
16. Déterminer le centre et le rayon du cercle d’équation 2x2 + 2y 2 − 8x −
5y − 4 = 0.
17. Déterminer l’équation du cercle passant par les points A(5,0) et B(1,4)
si son centre est situé sur la droite d’équation x + y − 3 = 0
18. Déterminer les courbes dont les équations sont: 36x2 + 36y 2 − 36x −
24y − 23 = 0, 16x2 + 25y 2 − 32x + 50y − 359 = 0.
6
19. Déterminer les coordonnées du centre de gravité du triangle A(2, 3, 4),
B(3, 1, 2), C(4, −1, 3).
20. Déterminer le point de l’axe des abscisses équidistant des points A(2, −4, 5)
et B(−3, 2, 7).
21. Déterminer le point du plan xOy équidistant des points A(1, −1, 5),
B(3, 4, 4) et C(4, 6, 1)
22. Déterminer l’équation du plan passant par A(2, 3, 5) et perpendiculaire
au vecteur u = 4i + 3j + 2k.
23. Déterminer l’équation du plan passant par A(2, 3, −1), parallèle au plan
d’éqution 5x − 3y + 2z − 10 = 0
24. Déterminer la distance du point M(1,3,-2) au plan d’équation 4x − 2y +
5z − 12 = 0 (
2x − y + 3z − 1 = 0
25. Montrer que le système est l’équation d’une
5x + 4y − z − 7 = 0
droite et écrire cette équation sous la forme canonique
26. Placer dans le plan les points dont les coordonnées polaires sont (4, π4 ), (2, 4π ), (3, − π5 ), (−3, π3 ), (−1, 3
√ √3
27. Déterminer les coordonnées polaires des points suivants: A(1, − √ 3), B(2 2, 2), C((0, −3), D(−4, 4), E
28. Déterminer les coordonnées cartésiennes des points suivants: A(2 2, 3π π 5π
4 ), B(10, 2 ), C(2, 4 ), D(1, − 4
π
π
4 ).
29. Déterminer la distance de M (3, π4 ) à N (4, 3π
4 ).
30. Déterminer les coordonnées polaires du symétrique par rapport àl’axe
polaire d’un point M (ρ, θ)
7
R2 est un plan; on note O(0, 0) l’origine de ce plan et on munit R2 du repère
(o, i, j) où (i, j) est la base canonique de R2
1.2 L’espace R3
On désigne par R3 le produit cartésien R3 = R × R × R.
R3 est un espace vectoriel de dimension trois pour l’addition et la multipli-
cation par un nombre réel définies par (x, y, z) + (a, b, c) = (x + a, y + b, z + c)
et t(x, y, z) = (tx, ty, tz). Le système (i, j, k) avec i = (1, 0, 0)j = (0, 1, 0), k =
(0, 0, 1) est une base de R3 appelée la base canonique de R3 .
R3 est un espace vectoriel euclidien pour le produit
p scalaire (x, y, z).(a, b, c) =
xa + yb + zc et la norme associée k (x, y, z) k= x2 + y 2 + z 2 .
i j k
R3 est muni d’un produit vectoriel défini par (x, y, z) ∧ (a, b, c) = x y z
a b c
3 3
R est un espace affine. on note O(0, 0, 0) l’origine de R .
Définition: On appelle boule ouverte de centre A et de rayon r l’ensemble
3
B(A, r) des points M de Rp dont la distance à A est strictement inférieure à r.
3
B(A, r) = {(x, y, z) ∈ R : (x − a)2 + (y − b)2 + (z − c)2 < r}.
La boule fermée de centre A et de rayon r est l’ensemble B 0 (A, r) des points
de Rp 3
dont la distance à A est inférieure ou égale à r. B 0 (A, r) = {(x, y, z) ∈
3
R : (x − a)2 + (y − b)2 + (z − c)2 ≤ r}.
8
On appelle domaine de définition d’une fonction numérique de deux variables
f l’ensemble des points (x, y) de R2 pour lesquels f (x, y) est défini. On le note
Df . p
Exemple: f (x, y) = a2 − x2 − y 2 ; on a Df = {(x, y) ∈ R2 : a2 − x2 − y 2 ≥
0} = {(x, y) ∈ R2 : x2 + y 2 ≤ a2 }; Df est le disque fermé de centre O et de
rayon |a|.
9
∂f
Exemple: f (x, y) = x2 − 3xy − x + 2y + 1. ∂x (x, y) = 2x − 3y − 1. et
∂f
∂y (x, y) = −3x + 2.
x2
Exercice: Vérifier que la fonctionf définie par f (x, y) = + x2 + x1 − y1 est
2y
x3
une solution de l’équation aux dérivées partielles x2 ∂x (x, y) + y 2 ∂f
∂f
∂y (x, y). = y .
∂f x 1 1 ∂f x2 1 2 ∂f 2 ∂f
∂x (x, y) = y + 2 − x2 ; ∂y (x, y). = − 2y 2 + y 2 , d’où x ∂x (x, y)+y ∂y (x, y). =
x3 x2 x2 x3
y + 2 −1− 2 +1= y
10
Exemple 2: Soit f (x, y) = x2 + y 2 . Ici, f (a + h, b + k) − f (a, b) = 2ah + 2bk +
h + k 2 . On prend ε(a, b)(h, k) = h2 + k 2 ; f est différentiable en tout point
2
11
dans la direction du vecteur u si lim f (a+tα,b+tβ)−f
t
(a,b)
existe et est un nombre
t→0
réel. On la note Du f (a, b). √
√ 3
3 f (1+ 2t ,1+ 2 t)−f (1,1)
Exemple: f (x, y) = x2 −y 2 , a = b = 1, u = ( 12 , 2 ). Du f (1, 1) = lim t =
√
t→0
(1+ 2t )2 −(1+ 23 t)2 √
lim t = 1 − 3.
t→0
Proposition: Si f est différentiable en (a, b) , alors f admet en (a, b) une
dérivée dans chaque direction udu plan et on a Du f (a, b) = ∇f (a, b).u.
Démonstration: f étant différentiable en (a, b), on peut écrire f (a+tα, b+tβ)−
f (a, b) = ∂f ∂f
∂x (a, b)(tα) + ∂y (a, b)(tβ) + ε(a, b)(tα, tβ). Comme |ε(a, b)(tα, tβ| ≤
At2 (α2 +β 2 ), on a lim ε(a,b)(tα,tβ)
t = 0, d’où lim f (a+tα,b+tβ)−f
t
(a,b)
= α ∂f
∂x (a, b)+
t→0 t→0
β ∂f
∂y (a, b).
∂2f
Exemple: f (x, y) = ylnx. ∂f y ∂f
∂x (x, y) = x , ∂y (x, y) = lnx, ∂x2 (x, y) =
∂2f ∂2f 2
− xy2 , ∂x∂y (x, y) = ∂y∂x (x, y) = x1 , ∂∂yf2 (x, y) = 0.
2
Définition; On dit qu’une fonction f de R dans R est continue en un point
(a, b) de R2 si (a, b) ∈ Df et si ∀ε > 0, ∃δ > 0 : ∀(x, y) ∈ Df, |x − a| < δ et |y −
b| < δ ⇒ |f (x, y) − f (a, b)| < ε
Exemple 1: Toute fonction polynôme à deux variables est continue en tout
point de R2 .
Exemple 2: Toute fonction fraction rationnelle de R2 dans R est continue en
tout point qui n’annule pas son dénominateur.
Exemple 3: Toute application linéaire de R2 dans R est continue en tout
point de R2 .
Laplacien d’une fonction numérique de deux variables
Définition: Soit f une fonction de R2 dans R, admettant des dérivées par-
2 2
tielles d’ordre deux ∂∂xf2 (a, b) et ∂∂xf2 (a, b) en un point (a, b) de R2 . On appelle
2 2
laplacien de f au point (a, b) le nombre réel 4f (a, b) = ∂∂xf2 (a, b) + ∂∂yf2 (a, b).
La fonction (x, y) 7→ 4f (x, y) est appelée le laplacien de f et notée 4f .
L’équation aux dérivées partielles 4f = g où g est une fonction donnée de
R2 dans R est appelée l’équation de Laplace.
12
k) − f (x, y) = h ∂f ∂f
∂x (x + θh, y + θk) + k ∂y (x + θh, y + θk).
Théorème (formule de Taylor) On suppose que f admet des dérivées partielles
successives qui sont des fonctions continues jusqu’à l’ordre trois, alors ∃θ ∈
]0, 1[tel que l’on ait:
2
∂2f
f (x+h, y+k) = f (x, y)+h ∂f ∂x (x, y)+k ∂f
∂y (x, y)+ 12 h2 ∂∂xf2 (x, y)+hk ∂x∂y (x, y)+
2
h 3
i
1 2 ∂ f 1 3∂ f 2 ∂3f 3
2 ∂ f
3
3∂ f
2 k ∂y 2 (x,y) + 6 h ∂x3 + 3h k ∂x2 ∂y 3hk ∂x∂y 2 + k ∂y 3 (x + θh, y + θk).
Extema des fonctions de deux variables
Soit f une fonction définie sur une partie D de R2 . Soit (a, b) un point de
D.
Définition: On dit que f admet au point (a, b) un minimum local (resp.
un maximun local) si ∃r > 0 tel que ∀(x, y) ∈ B((a, b), r), f (a, b) ≤ f (x, y)
(resp.f (x, y) ≤ f (a, b)).
On dit que f admet au point (a, b) un minimum strict (resp. maximum strict)
si ∃s > 0 tel que ∀(x, y) ∈ B((a, b), s) r (a, b), f (a, b) < f (x, y) (resp.f (x, y) <
f (a, b))
Le point (a, b) est un extemum de f si f admet en ce point soit un maximum,
soit un minimum.
Exemple: (0, 0) est un minimum strict de la fonction f : (x, y) 7→ x2 + y 2 .
Rappel: pour les fonctions de R dans R , on a le théorème suivant:
Théorème: Soit f une fonction dérivable d’un intervalle ]a, b[ dans R. Alors
si un point c ∈]a, b[ est un extremum de f , on a f 0 (c) = 0.
S f est deux fois dérivable, alors c est un extremum de f si et seulement si
f 0 (c) = 0 et f 00 (c) 6= 0. Dans ce cas, c est un maximum si f f 00 (c) < 0 et c est
un minimum si f 00 (c) > 0
Remarque: La condition f 0 (c) = 0 n’entraine pas que f admet un extremum
au point c.
Exemple: L’application f définie par f (x) = x3 vérifie f 0 (0) = f 00 (0) = 0 et
f n’a pas d’extremum en x = 0.Il faut en plus que f 00 (c) 6= 0.
On veut généraliser le théorème ci-dessu à des application d’une partie D de
R2 dans R.
Théorème: Soit f une application d’une partie D de R2 dans R, admettant
des dérivées partielles continues Alors si f admet un extremum local en un point
(a, b) de D,on a ∇f (a, b) = 0.
Remarque: La condition ∂f ∂f
∂x (a, b) = ∂y (a, b) = 0 n’est pas suffisante pour que
f ait un extrémum en (a, b). En effet, l’application f définie par f (x, y) = x2 −y 2
vérifie ∂f ∂f
∂x (0, 0) = ∂y (0, 0) = 0, mais le point (0, 0) n’est pas un extrémum de
ε
f,car ∀ε > 0, f (ε, 2 ) > 0 et f ( 2ε , ε) < 0.
Définition: On dit qu’un point (a, b)de D est un point critique de f si
∇f (a, b) = 0.
Théorème (des extrema locaux) Soit f une application d’une partie D de
R2 dans R, admettant des dérivées partielles continues jusqu’à l’ordre trois.
2
∂2f
Soit (a, b) un point critique de f . Posons r = ∂∂xf2 (a, b), s = ∂x∂y (a, b), t =
∂2f
∂y 2 (a, b) et 4 = s2 − rt.
13
Alors si 4 < 0, (a, b) est un extrémum: c’est un minimum si r > 0 et c’est
un maximum si r < 0.
Si 4 > 0, (a, b) n’est pas un extrémum et si 4 = 0, le théorème ne permet
pas de conclure.
Définition : Un point (a, b) tel que 4 = s2 − rt = 0 est appelé ( un point col.
2(x − y) + 4(x + y)3 = 0
Exemple 1: f (x, y) = (x−y)2 +(x+y)4 . On a ∇f (x, y) = 0 ⇔ ⇒
−2(x − y) + 4(x + y)3 = 0
x + y = 0 ⇒ x = y = 0.
2
∂2f 2
Ici, ∂∂xf2 = 2 + 12(x + y)2 , ∂x∂y = −2 + 12(x + y)2 , ∂∂yf2 = 2 + 12(x + y)2 ,
d’où r = 2, s = −2, t = 2 ⇒ 4 = 0. En se reportant à la fonction, on voit que
si (x, y) 6= (0, 0), f (x, y) > 0. Le point (0, 0) est donc un minimum ( strict.
2(x − y) + 3(x + y)2 = 0
Exemple 2 f (x, y) = (x−y)2 +(x+y)3 . On a ∇f (x, y) = 0 ⇔ ⇒
−2(x − y) + 3(x + y)2 = 0
x=y=0
2
∂2f 2
Dans ce cas, ∂∂xf2 = 2 + 6(x + y), ∂x∂y = −2 + 6(x + y), ∂∂yf2 = 2 + 6(x + y) ⇒
r = 2, s = −2, t = 2 ⇒ 4 = 0, mais ∀ε > 0, f (ε, ε) > 0 et f (−ε, −ε) < 0, d’où
le point (0, 0) n’est pas un extrémum. (
4 4 2 4x3 − 4(x − y) = 0
Exemple 3; f (x, y) = x +y −2(x−y) . On a ∇f (x, y) = 0 ⇔ ⇒
4y 3 + 4(x − y) = 0
x3√+y 3 = 0√⇒ x = −y et l’équation x3 −x+y = 0 ⇒ x(x2 √ −2)√ = 0 ⇒√ x = 0,√x =
− 2, x = 2.Les points critique de f sont donc (0, 0), (− 2, 2)et ( 2, − 2).
2
∂2f 2
On a ∂∂xf2 = 12x2 − 4, ∂x∂y = 4, ∂∂yf2 = 12y y − 4.
.Au point (0, 0),on a r = −4, s = 4, t = −4 ⇒ 4 = 0. On voit que
∀x 6= 0, f (x, x) > 0 et f (x − x) = 2x2 (x2 − 4), d’où f (x, −x) < 0 pour |x| < 2;
le point (0, 0) n’est
√ donc
√ pas un extrémum.
Au point (− 2, 2), on a r = 20, s = 4, t = 20 ⇒ 4 = 16 − 202 < 0; on a
ici un minimum car r > 0 √ √
On fait de même l’étude au point ( 2, − 2)
14
On dira que f est continue en un point (a, b) de R2 si f1 et f2 sont continues
en (a, b).
Définition: Si f1 et f2 admettent des gradients en un point (a, b), on appelle
matrice jacobienne de f au point (a, !b) la matrice carrée d’ordre 2
∂f1 ∂f1
∂x (a, b) ∂y (a, b)
Jf (a, b) = ∂f 2 ∂f2
∂x (a, b) ∂y (a, b)
Le déterminant de la matrice jacobienne de f au point (a, b) est appelé le
jacobien de f en (a, b).
Exemple: Les coordonnées polaires du plan
On considère l’application φ de [0, +∞[×[0, 2π[ dans R2 définie par φ(r, θ) =
(rcosθ, rsinθ) = (x, y).
cosθ −rsinθ
Jφ(r, θ) = et detJφ(r, θ) = r.
sinθ rcosθ
∂f2 ∂f2
Ici, f = (f1 , f2 , f3 ) et Jf (x, y) = ∂x (x, y) ∂y (x, y).
∂f3 ∂f3
∂x (x, y) ∂y (x, y)
15
f
(f g)(x, y, z) = f (x, y, z)g(x, y, z), (λf )(x, y, z) = λf (x, y, z) et g (x, y, z) =
f (x,y,z)
g(x,y,z) . Alors on a Dλf Df si λ 6= 0, Df +g = Df g = Df ∩ Dg et D f =
g
Df ∩ Dg ∩ {(x, y, z) ∈ R3 /g(x, y, z) 6= 0}
16
Exemple 1: Si f est une application linéaire de R3 dans R, on a f (a + h, b +
k, c + l) − f (a, b, c) = f (h, k, l). On prend ε(a, b, c) = 0 et on conclut que toute
application linéaire de R3 dans R est différentiable en tout point (a, b, c) de R3
et df (a, b, c) = f .
Exemple 2: f (x, y, z) = xyz. On a ici f (x + h, y + k, z + l) − f (x, y, z) =
(x + h)(y + k)(z + l) − xyz = xyl + xzk + yzh + xkl + yhl + zhk + hkl, d’où
df (x, y, z)(h, k, l) = yzh + xzk√+ xyl et ε(x, y, z)(h,√k, l) = xkl + yhl + zhk √ + hkl.
On utilise le fait que |h| ≤ h2 + k 2 + l2 , |k| ≤ h2 + k 2 + l2 , |l| ≤ h2 + k 2 + l2
et on √a |ε(x, y, z)(h, k, l)| ≤ |x||k||l| + |y||h||l| + |z||h||k| + |h||k||l| ≤ (|x| + |y| +
|z| + h2 + k 2 + l2 )(h2 + k 2 + l2 ).
17
On dit qu’une fonction f est harmonique si elle est solution de l’équation de
Laplace 4f = 0.
x2 + y 2 + z 2 . On a ∂f
p
Exemple: f (x, y, z) = 1r avec r = ∂x (x, y, z) =
∂2f 2
3x2 −r 2 ∂ f
− rx3 , ∂f y ∂f z
∂y (x, y, z) = − r 3 , ∂z (x, y, z) = − r 3 et ∂x2 (x, y, z) = r5 , ∂y2 (x, y, z) =
3y 2 −r 2 ∂ 2 f 3z 2 −r 2
r5 , ∂z2 (x, y, z) = r5 , d’où 4f (x, y, z) = 0 en tout point (x, y, z) 6=
(0, 0, 0).
18
Si les fonctions composantes f1 , f2 , f3 admettent des gradients en un point
(a, b, c) de R3 , on appelle matrice jacobienne de f au point (a, b, c) la matrice
carrée d’ordre trois:
∂f ∂f1 ∂f1
∂x (a, b, c)
1
∂y (a, b, c) ∂z (a, b, c)
Jf (a, b, c) = ∂f ∂f2 ∂f2
2
∂x (a, b, c) ∂y (a, b, c) ∂z (a, b, c).
∂f3 ∂f3 ∂f3
∂x (a, b, c) ∂y (a, b, c) ∂z (a, b, c)
On appelle jacobien de f au point (a, b, c) le déterminant de la matrice
jacobienne de f au point (a, b, c); on note Jacf (a, b, c) = detJf (a, b, c).
Exemples de transformations ponctuelles de R3
Coordonnées cylindriques
Soit ψ l’application de [0, +∞[×[0, 2π[×Rdans R3 définie par ψ(r, θ, z) =
(x, y, z) = (rcosθ,rsinθ, z). On a ici:
cosθ −rsinθ 0
Jψ(r, θ, z) = sinθ rcosθ 0 et Jacψ(r, θ, z) = r.
0 0 1
Coordonnées sphériques
Soit ψ l’application de [0, +∞[×[0, π[×[0, 2π[ dans R3 définie par ψ(r, θ, ϕ) =
(rsinθcosϕ, rsinθsinsϕ,
rcosθ). ici,
sinθcosϕ rcosθcosϕ −rsinθsinϕ sinθcosϕ
rcosθcosϕ −rsinθ
Jψ(r, θ, z) = sinθsinϕ rcosθsinϕ rsinθcosϕ
et Jacψ(r, θ, z) = sinθsinϕ rcosθsinϕ rsinθc
cosθ −rsinθ 0 cosθ −rsinθ 0
sinθcosϕ cosθcosϕ −sinϕ
r2 sinθsinθsinϕ cosθsinϕ cosϕ = r2 sinθ
cosθ −sinθ 0
Remarque: On étudie les fonctions composées en tenant compte du fait que:
La matrice jacobienne de la composée de deux fonctions f et g est égale au
produit des matrices jacobiennes: Jg ◦ f = JgJf
Ce résultat permet de calculer les dérivées partielles des fonctions composées
dans tous les cas de composition.
19
On appelle divergence de V l’application de D dans R définie par divV (x, y, z) =
∂P
∂x (x, y, z) + ∂Q ∂R
∂y (x, y, z) + ∂z (x, y, z).
On appelle rotationnel
de V , l’application rotV définie par rotV (x, y, z) =
i j k
∂Q
∂ ∂ ∂ ∂R
i+ ∂P ∂R
∇∧V (x, y, z) = ∂x ∂y ∂z
= ∂y (x, y, z) − ∂z (x, y, z) ∂z (x, y, z) − ∂x (x, y, z) j+
P Q R
∂Q ∂P
∂x (x, y, z) − ∂y (x, y, z) k.
20
Exemple: Calculer les dérivées partielles de z par rapport aux variables x et
y si on a x2 + xy 2 + yz 2 + z 3 = 1.
En dérivant par rapport à x et par rapport à y l’égalité x+xy 2 +y(z(x, y))2 +
(z(x, y))3 = 1, on a respectivement
∂z ∂z ∂z
2x+y 2 +2yz(x, y) ∂x (x, y)+3(z(x, y))2 ∂x (x, y) = 0 et 2xy+2yz(x, y) ∂y (x, y)+
2 ∂z
3(z(x, y)) ∂y (x, y) = 0, d’où on a:
2
∂z 2x+y ∂z 2xy
∂x (x, y) = − 2yz(x,y)+3(z(x,y)) 2 et ∂y (x, y) = − 2yz(x,y)+3(z(x,y)) 2
3.5 Exercices
1. Déterminer le domaine de définition des fnctions ci-dessous p définies:
f (x, y) = Arcsin yx2 ; f (x, y) = ln(2x2 −6y 2 −6); f (x, y) = x2 + y 2 − 1, f (x, y) =
√
y + x; f (x, y) = ln(−x + y).
2. Déterminer les courbes de niveau des fonction suivantes:
f (x, y) = 2x + y; f (x, y) = xy ; f (x, y) = exy ; f (x, y) = x2 + y 2 + 8x − 4y +
3;f (x, y) = x + 4y − 2x + 6y + 5.
3. Calculer les dérivées partielles des fonctions suivantes:
2 2
f (x, y) = ex +y ; f (x, y) = x2 +2y 2 −3xy−4x+2y+5; f (x, y) = x2 sin4 y; f (x, y) =
2
x x xy(x2 +y 2 ) y 3x+2y 2 −xy
y 2 − y ; f (x, y) = e ; f (x, y) = Arctg 1+x 2 ; f (x, y) = e .
4. Vérifier que la fonction f définie par f (x, y) = yln(x2 − y 2 ) satisfait
l’équation aux dérivées partielles x2 ∂f ∂f
∂x (x, y) + xy ∂y (x, y) = yf (x, y).
6. Calculer le gradient de chacune des fonctions suivantes
2 2
f (x, y) = √ 21 2 ; f (x, y) = xy ; f (x, y) = e−(x +y )
x +y
7. Calculer la différentielle totale df des fonctions suivantesp
f (x, y) = sin(x2 + y 2 ); f (x, y) = xy ; f (x, y) = ln(x + x2 + y 2 .
8. Déterminer une valeur approchée de √ chacun des nombres réels suivant:
Arctg 1.02
0.95 ; 1.024.05
; ln(0.093
+ 0.99 3
); 1.022 + 0.052
9. Calculer la dérivée au point M(3,4) de la fonction f définie par f (x, y) =
ln(x2 + y 2 ) dans la direction du vecteur gradient de f en M.
10. Calculer les dérivées partielles d’ordre 1 et 2 des fonctions suivantes:
f (x, y) = ln(tg xy ); f (x, y) = sinxsiny; f (x, y) = x2 y; f (x, y) = 4x3 + 3x2 y +
3xy 2 − y 3 ; f (x, y) = xy + sin(x + y).
∂2f
11. Montrer que f (x, y) = h(x)g(y) est solution de l’équation f (x, y) ∂x∂y =
∂f ∂f
∂x ∂y
12 Calculer les dérivées partielles d’ordre 1,2 etp 3 des fonctions suivantes:
2
f (x, y) = x2 y 3 + 2x4 y; f (x, y) = exy ; f (x, y) = x2 + y 2
13. Parmi les fonctions suivantes, lesquelles vérifient l’équation de Laplace
4f = 0? p
f (x, y) = x2 +y 2 ; f (x, y) = x2 −y 2 ; f (x, y) = x3 +3xy 2 ; f (x, y) = ln x2 + y 2 ; f (x, y) =
e−x cosy − e−y cosx.
14. Soit ϕ l’application de ]0, +∞[×[0, 2π[ dans R2 définie par ϕ(r, θ) =
(x, y) = (rcosθ, rsinθ).
a) Ecrire la matrice jacobienne de ϕ et calculer le jacobien de ϕ.
21
∂r
b) A partier de l’égalité r2 = x2 + y 2 , calculer les dérivées partielles ∂x et
∂r
∂y en fonction de r et θ.
∂θ ∂θ
c) Utiliser l’égalité x = rcosθ pour calculer les dérivées partielles ∂x et ∂y
en fonction de r et θ.
15. Soit f une application de R2 dans R admettant des dérivées partielles
d’ordre 1 et 2 continues; soit (r, θ) les coordonnées polaires du plan. On pose
F (r, θ) = f (rcosθ, rsinθ).
a) Caculer les dérivées partielles de F en fonction de celles de f ,r et θ.
b) Calculer les dérivées partielles de f en fonction de celles de F ,r et θ.
c) Calculer le laplacien en coordonnées polaires.
16. Déterminer le domaine de définition de chacune des fonctions ci-dessous
définies: p
f (x, y, z) = 1 − x2 − y 2 − z 2 ; f (x, y, z) = Arcsin √ 2z 2 ; f (x, y, z) = ln(1−x21−y2 −z2 ) ; f (x, y, z) =
x +y
√
x + y + z.
17. Déterminer p les surfaces de niveau des fonctions suivantes:
f (x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 ; f (x, y, z) = x + y + 3z; f (x, y, z) = x2 + y 2 +
z 2 f (x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 − 2y + 4z − 3.
18. Calculer les√dérivées√partielles des fonctions
x
suivantes;
z
f (x, y, z) = 2y x + 3y 2 z 2 ; f (x, y, z) = e y + e− y ; f (x, y, z) = (x − y)(x −
3
z)(y − z). p
19. On pose r = x2 + y 2 + z 2
a) Calculer les dérivées partielles d’ordre 1,2 et 3 de 1r .
b) Déterminer la dérivée de 1r dans la direction du gradient.
20. Déterminer le gradient de la fonction f définie par f (x, y, z) = xyz au
point M(2,1,1).
21. a) Déterminer la dérivée de la fonction f définie par f (x, y, z) = ln(x2 +
y 2 + z 2 ) au point M(1,2,1) dans la direction du vecteur u = (2, 4, 4).
2 2 2
b) Déterminer la dérivée de la fonction f définie par f (x, y, z) = x2 + y3 + z6
dans la direction du vecteur u = (6, 3, −6) en un point arbitraire.
22. Déterminer l’équation du plan tangent et de la normale à la surface
d’équation x2 − 2xy + y 2 − x + 2y − z = 0 au point (1,1,1).
23. Déterminer le plan tangent à la surface d’équation x2 +2y 2 +3z 2 −11 = 0
parallèle au plan d’équation x + y + z − 1 = 0.
24. Calculer la dérivée √ de la fonction x 7→ y(x) donnée par l’équation:
√ y
x3 + x2 y 2 + y 2 = 0; x + y = a; ex = x + y; lnx + e x = k; sin(x + y) +
cos(x − y) = 1; xy = y x ; yex = x2 .
25. Calculer les dérivées partielles de la fonction (x, y) 7→ z(x, y) donnée par
l’équation:
x3 +xy 2 +xz 2 +z 3 = 1; x2 +y 2 +z 2 = 4; xyz = x+y +z; x3 +y 3 +z 3 −3xyz =
0; xsiny + ysinx + zsinx = a; xy + xz + yz = 1.
2 2
26. On considère l’équation des ondes ∂∂xf2 − ∂∂yf2 = 0, où f est une fonction
donnée de R2 dans R. On pose x = u+v u−v
2 ,y = 2 .
a) Calculer les dérivées partielles de u et v par rapport à x et à y.
b) Ecrire l’équation par rapport aux variables u et v.
22
p27. Soit g une fonction deux fois dérivable de R dans R. On pose f (x, y, z) =
g( x2 + y 2 + z 2 ).
a) Calculer ples dérivées partielles d’ordre 1 et 2 de f en fonction des dérivées
de g et de r = x2 + y 2 + z 2 .
b) Calculer le laplacien de f en fonction des dérivées de g.
28. Déterminer les points critiques des fonctions suivantes et étudier les
extrema:
f (x, y) = x2 + xy + y 2 + 2x + 3y; f (x, y) = x3 + 3xy 2 − 15x − 12y; f (x, y) =
x + y3 .
3
29. Soit a, b, c des nombres réels avec c > 0.Soit f la fonction de R2 dans R
ax+by+c
définie par f (x, y) = √ 2
.
x+y +1
Déterminer les points critiques de f , ses extréma locaux et montrer que f
admet un maximum global que l’on déterminera.
23