Republique Du Benin

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REPUBLIQUE DU BENIN

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UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST- UNITE
UNIVERSITAIRE A COTONOU (UCAO-UUC)
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ECOLE SUPERIEURE DE MANAGEMENT ET D’ECONOMIE APPLIQUEE
(ESMEA)
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Matière : La formation aux valeurs
Filière : Management des ressources humaines(MRH2)

THEME : Le dialogue interreligieux et l’exigence de la


recherche de la vérité

Etudiants : Sous la supervision de :


ALI TOURE Hamdiath Père ZOHOUN
ASSOGBA Méduril
HOUNNOU Lidwine
SEZAN Lucas
HANGMBOCK SONGO Harvey
SOSSOU Donald
Année Académique : 2020-2021

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PLAN
INTRODUCTION

I- Définition du dialogue interreligieux

II- Différentes formes et conditions de dialogue

III- Objectifs du dialogue interreligieux

IV- Lien entre le dialogue interreligieux et la


recherche de la vérité

CONCLUSION
Bibliographie

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INTRODUCTION
En même temps qu’elles défendent la cause de la paix, les
religions sont souvent, à divers niveaux activement
impliquées dans des situations de conflits. Cette ambivalence
fondamentale de la religion en relation avec les questions de
violence et de paix doit logiquement constituer le point de
départ de toute réflexion. En ce début du XXIème siècle, nous
vivons dans un monde de contrastes extrêmes, marqués par
de nombreuses difficultés sociopolitiques.
Notre analyse portera, de ce fait, sur ce que c’est que le
dialogue interreligieux, les formes de dialogue, les objectifs et
conditions du dialogue interreligieux et enfin l’exigence de la
recherche de la vérité.

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I- Définition du dialogue interreligieux
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre
représentants de traditions religieuses ou spirituelles différentes.
Il s’agit du dialogue entre les chrétiens et les autres religions réalisé
dans un respect de liberté, d’ouverture, d’écoute afin d’apprendre à
se connaître, à apprécier à la fois nos différences et les valeurs
communes qui nous lient les uns aux autres.

II- Différentes formes et conditions de dialogue


 On distingue quatre formes de dialogue : le dialogue de vie
(dans le cadre des relations quotidiennes) ; le dialogue pour
promouvoir justice, dignité de l'homme et les autres valeurs qui
permettent de vivre ensemble en société ; le dialogue des
expériences spirituelles ; le dialogue théologique. Cette
distinction est importante, car tout chrétien est appelé au
dialogue, mais selon ses compétences et ses possibilités.
D'ailleurs, le dialogue est un engagement ecclésial et c'est en
Église que nous pouvons le porter ensemble.

 Pour être pratiqué de manière authentique et fructueuse, il


présuppose aussi d'autres conditions.

Il est d'abord nécessaire de préciser que le dialogue, contrairement


à ce que l'on perçoit souvent à travers ce mot, ne signifie pas de soi
« entente » ou « accord ».

Les craintes actuellement formulées par rapport au dialogue


interreligieux viennent pour une part de ce que l'expression «
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dialoguer avec d'autres croyants » est entendue (implicitement au
moins) comme synonyme de l'expression « être d'accord avec
d'autres croyants ». Il importe donc de rappeler que dans « dialogue
» il y a d'abord « parole » (logos), parole « échangée » : « dialogue »
veut simplement dire que l'on parle avec quelqu'un, dans le cadre
d'une conversation qui implique certes écoute et respect de l'autre,
mais qui appelle aussi notre propre engagement. Il est même
essentiel de faire saisir que le dialogue interreligieux bien compris, en
même temps qu'il permet de mieux connaître le point de vue des
autres croyants, donne aux chrétiens la chance de rendre témoignage
à l'Évangile, non point pour imposer leur point de vue aux autres,
mais simplement pour être eux-mêmes des interlocuteurs loyaux par
rapport à leur propre tradition (de même que les autres croyants
doivent également parler honnêtement de leurs traditions
respectives). Le dialogue, entendu de cette manière, aide finalement
les chrétiens à avancer dans une conscience plus profonde de ce qui
les fait vivre et d'en témoigner en présence des autres. Par cette voie
encore, il fait partie intégrante de la mission de l'Église.

Ce ne sont pas les religions qui dialoguent entre elles, mais des
croyants. Une conséquence de cela est que le dialogue doit être
incarné : il faut qu'il y ait une rencontre vraie entre des personnes
concrètes, des hommes et des femmes vraiment représentatifs de
leur tradition religieuse et de leur communauté.

Pour que la rencontre soit vraie et fructueuse, il est nécessaire que


ces hommes et ces femmes aient le souci de faire connaissance, et,
pour ainsi dire, de s'apprivoiser mutuellement. Cela implique des
réunions régulières, qui ne soient pas purement intellectuelles, mais
qui soient vraiment humaines et détendues. Et cela demande
nécessairement du temps. Les premiers fruits de cet apprentissage
de la convivialité seront l'élimination des idées fausses que chacun
porte en lui concernant les croyances religieuses des autres, et la
diminution de la peur : car la peur naît de l'ignorance, et elle est
toujours mauvaise conseillère.

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Pour qu'il y ait vraiment rencontre, il faut que chacun ait le courage
de dire ce qu'il croit être vrai, mais sans agressivité.

Chacun a le devoir et donc le droit de témoigner de sa foi et de ses


convictions, mais en respectant celles des autres. Car il n'y a pas de
charité sans respect ; et le respect de l'altérité est aussi une condition
de la paix.

À noter aussi la différence qui existe entre la tolérance et le respect.


Il y a chez celui qui tolère une attitude empreinte de supériorité, une
position de « surplomb », qui fait que la personne tolérée n'est pas
considérée comme ayant des droits, mais qu'elle mérite d'être
excusée ou protégée. Dans l'attitude de respect, au contraire, chacun
estime que l'autre a autant de droit que lui, comme personne. On
entend parfois dire : « L'erreur n'a pas de droit ». Mais justement,
l'erreur n'est pas une personne, c'est une abstraction ; et une
personne garde ses droits fondamentaux, même quand elle se
trompe.

Le dialogue réclame une juste complémentarité entre l'écoute et la


parole.

Écouter vraiment implique une attitude intérieure faite de


réceptivité, d'intérêt et de respect. Il arrive dans certaines réunions
académiques qu'on assiste à des monologues successifs : personne
n'écoute vraiment les autres, car chacun pense surtout à ce qu'il va
dire en attendant son tour… L'écoute nécessite un silence intérieur,
qui permet d'accueillir ce que l'autre dit. Quant à la parole, elle doit
être empreinte de loyauté, de franchise et d'humilité : c'est à cette
condition qu'elle a des chances d'être reçue.

La rencontre interreligieuse ainsi comprise et pratiquée peut alors


être source d'enrichissement mutuel pour les participants, et
contribuer au progrès de la paix dans la société des hommes.

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Il ne suffit donc pas de reconnaître les fondements et les objectifs du
dialogue interreligieux, mais que celui-ci implique une manière d'agir
et, plus encore, une manière d'être.

III- Objectifs du dialogue interreligieux

Le dialogue interreligieux vise à favoriser la compréhension et la


collaboration entre des personnes et des communautés appartenant
à des religions différentes, pour rendre possibles la vie ensemble et la
paix. Il s’agit aussi de faire progresser dans la recherche de Dieu. Le
dialogue des religieux (chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes, etc.)
au-delà de leur propre unité, contribue au témoignage qu’ils sont
appelés à rendre vis-à-vis des autres croyants. L’expérience du
dialogue interreligieux est à même de rejaillir positivement sur le
dialogue interne à chaque religion : elle doit conduire les croyants à
relativiser certaines de leurs divisions, elle peut aussi les amener à un
nouvel approfondissement de la foi qui leur est commune

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CONCLUSION
Si l’on applique ces quelques principes de base du dialogue
interreligieux, nous verrons à quel point les religions sont exigeantes
quand elles demandent de nous y engager. Nous sommes donc
invités à respecter, et l’homme qui nous fait face, et sa religion.
Certains se demanderont peut être ou se trouve dans tout cela la
difficulté du dialogue interreligieux car après tout, avoir du respect
pour la religion de l’autre va de soi. Eh bien, non ! Cela ne va pas du
tout de soi !

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BIBLIOGRAPHIE
 Serveur Google
 WWW.WIKIPEDIA.COM
 WWW.LA-CROIX.COM
 Idées personnelles apportées par chaque étudiant
 Personnes ressources

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