ACDC
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Durant un tour de l'alternateur celui-ci crée une alternance positive suivie d'une alternance
négative.
On appelle période la durée de ces deux alternances. La période est désignée par la lettre T et
s'exprime en secondes.
La fréquence f est le nombre de périodes par seconde. Elle s'exprime en Hertz : Hz
50Hz en Europe
Dans un alternateur, le rotor crée un champ tournant que nous représentons par un vecteur. La
rotation du rotor engendre des fluctuations du champ magnétique qui correspondent à la
projection verticale du vecteur tournant.
Certaines formules font appel à la pulsation (Oméga) Cette grandeur étroitement liée à la
fréquence correspond à la vitesse angulaire du vecteur tournant qui nous a servi à tracer la
sinusoïde. La pulsation s’exprime en radians par seconde.
Nous verrons en parlant des bobines et des condensateurs que le courant instantané i(t) ne
fluctue pas toujours en phase avec la tension instantanée u(t). Une tension alternative
sinusoïdale engendre bien un courant alternatif sinusoïdal mais selon la nature du circuit
électrique le courant est en retard, en phase ou en avance sur la tension. Le décalage entre les
deux signaux pourrait être exprimé en fractions de secondes mais les électriciens ont trouvé
plus pratique d’exprimer ce déphasage par un angle : l’angle qu’il y aurait entre les
vecteurs tournants dont les cycles nous servent à tracer les sinusoïdes u(t) et i(t)
Cos φ est un coefficient inférieur à 1. Il pourrait même valoir 0 pour une réactance pure.
On parle aussi de fréquences à propos des signaux au niveau du PC. Pourtant, il ne s'agit pas
ici de courants alternatifs. Il n'y a pas ici d'alternances positives et négatives qui se répètent de
manière toujours identique.
Les signaux échangés au niveau du PC sont théoriquement des signaux rectangulaires. Ce
sont des impulsions qui servent aux échanges d'informations binaires entre les différents
composants électroniques.
La fréquence est dans ce cas le nombre maximum d’impulsions pouvant être transmises par le
signal.