Electronique Des Composants TS STIC 1 Edition 2016 PDF
Electronique Des Composants TS STIC 1 Edition 2016 PDF
Electronique Des Composants TS STIC 1 Edition 2016 PDF
Électronique
Des
Composants
UP Électronique
Département Génie Électrique et Électronique (GEE)
Édition 2016
Électronique des Composants
SOMMAIRE
I
UP Électronique Édition 2016
Électronique des Composants
CONSIGNES ET RECOMMANDATIONS
Chaque séance de cours d’Électronique des Composants est une occasion d’explication et
d’approfondissement du contenu du support de cours. Il est donc demandé à chaque
étudiant de :
PROGRESSION
La progression du cours d’Électronique des Composants est la suivante :
II
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Électronique des Composants
I- LA RESISTANCE
1- Définition
Une résistance ou un conducteur ohmique est un composant électronique dont la
caractéristique principale est de s’opposer au passage du courant dans un circuit. Cette
opposition s’accompagne d’une dissipation d’énergie dans le composant par effet joule.
Une résistance est également un composant passif non polarisé faisant partir des composants
les plus utilisés dans le domaine électrique et électronique. Sa valeur dépend de certains
paramètres de la technologie utilisée.
L (m)
On a : R (Ω) = ρ (Ω.m) . S (m2 )
avec ρ = ρ0 (1+αT)
R : Résistance
ρ : Résistivité
ρ0 : Résistivité à 0°C
S = πR2
α : Coefficient de température en °C-1
T : Température en °C.
L : Longueur du conducteur L
S : Surface de la section du conducteur Figure I.1.a : Portion de cuivre
Exemple : Quelle est la résistance d’une portion de cuivre de longueur L = 100 m et de diamètre
D = 2mm. On donne ρCu = 1,8.10 - 8 Ω.m.
A.N. : R = 0,573 Ω. Le cuivre est alors un bon conducteur.
2- Classification et symboles
Les résistances sont le plus souvent désignées par la lettre R et peuvent être classées en deux
(02) grandes familles : les résistances fixes et les résistances variables.
DFR Génie Électronique et Électronique
La valeur ohmique d’une résistance fixe est donnée par le code de couleurs. Le tableau
ci-après donne la valeur et la tolérance associées à chaque couleur.
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Orange
Marron
Argent
Rouge
Jaune
Violet
Blanc
Bleu
Vert
Couleur
Noir
Gris
Or
Valeur 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
CODE A 4 COULEURS
Une résistance de cette famille possède deux bornes de connexion et le symbole se présente
en général comme suit :
R R
Figure I.2.b : Symbole d'une résistance fixe Figure I.2.c : Résistance à couche de carbone
Les potentiomètres
Le potentiomètre est présent dans la plupart des appareils électroniques grand public pour
assurer l'interface avec l'utilisateur. Il sert à contrôler certains paramètres tels que le volume et
la fréquence du son dans un système audio. La valeur ohmique d’un potentiomètre appartient
à une plage de valeurs modifiable par une action linéaire ou rotative sur le curseur.
DFR Génie Électronique et Électronique
Rp Rp
Rp Rp
Figure I.2.f : Symbole d'une résistance ajustable Figure I.2.g : Boîte à décades
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Les rhéostats
Le rhéostat est une résistance variable utilisée en général comme une charge pour fixer
l'intensité du courant.
Rp Rp
Figure I.2.h : Symbole d'un rhéostat Figure I.2.i : Rhéostat
La valeur de ces résistances est directement inscrite sur le composant par marquage.
La limitation du courant
La résistance joue le rôle de limiteur de courant électrique dans la branche du circuit dans
laquelle elle se trouve.
La chute de tension
En plus d’être un élément de protection par la limitation du courant, la résistance permet aussi
de provoquer une chute de tension.
La valeur ohmique :
C’est la valeur que peut avoir une résistance. Elle s’exprime en Ohms (Ω).
En électronique, on utilise couramment le kilo ohm (kΩ) et le mégohm (MΩ) qui sont des sous-
multiples.
Dans la réalité, certaines valeurs ohmiques n’existent pas sur le marché et celles indiquées par
les constructeurs sur chaque résistance par le code de couleurs ou par marquage sont
appelées valeurs ohmiques normalisées.
La puissance dissipée :
Elle correspond à la puissance perdue par effet joule par une résistance. Cette puissance
s’exprime en Watts (W). Il existe également à ce niveau des valeurs normalisées de puissance.
Si la puissance dissipée par une résistance est supérieure à la valeur maximale spécifiée par le
constructeur elle peut brûler ou changer fortement de valeur sans modification de son aspect
externe.
Il est donc important de savoir calculer la puissance dissipée par une résistance dans un
montage et de choisir par conséquent la résistance qui correspond au mieux.
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5- Groupement de résistances
Il peut être utile de recourir à un groupement de résistances pour plusieurs raisons parmi
lesquelles nous pouvons citer :
L’obtention d'une valeur de résistance qui n'existe pas dans les valeurs normalisées
produites par l'industrie ;
La compensation de dissipation de la chaleur produite par la résistance ;
La gestion de l’encombrement.
Il existe 2 types de groupement de résistances : le regroupement série et le regroupement
parallèle.
Le regroupement série
A R1 R2 B On a Req = R1 + R2
Le regroupement parallèle
R1
1 1 1
A B On a Req
= R1
+ R2
R2
Figure I.5.b : Résistances en parallèle
II - LE CONDENSATEUR
1- Définition
Un condensateur est un composant électronique constitué de deux plaques conductrices
(armatures) séparées par un isolant appelé diélectrique.
Lorsqu’on applique une différence de potentiel entre ses armatures, une charge électrique
s’accumule dans le condensateur, proportionnelle à la tension appliquée et à une grandeur
caractéristique du condensateur appelée capacité.
C’est l’un des composants passifs les plus utilisés dans le domaine électronique. La valeur de
sa capacité dépend de la dimension des armatures (surface), de l'épaisseur de l'isolant ainsi
DFR Génie Électronique et Électronique
que d'une caractéristique de cet isolant appelée constante diélectrique. La structure d’un
condensateur peut se présenter sous plusieurs formes : plan, cylindrique, sphérique, etc.
S
Pour un condensateur plan, on a : C = ε0 . εr . e
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2- Classification et symboles
Les condensateurs sont désignées en général par la lettre C et peuvent être classées
également en deux (02) grandes familles : les condensateurs fixes et les condensateurs
variables.
C + C C C
Figure II.2.c : Symbole d'un condensateur non polarisé Figure II.2.d : Condensateur
céramique
Les condensateurs variables :
Un condensateur est dit variable ou ajustable lorsqu’il offre la possibilité de faire varier
manuellement la valeur de la capacité entre ses bornes par le biais d’un curseur.
C C
Figure II.2.e : Symboles d'un condensateur variable Figure II.2.f : Condensateur rotatif
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Filtrage
Dans un circuit électronique, le condensateur peut être utilisé pour la sélection de certains
signaux électriques en fonction de leur fréquence. En effet, le condensateur se comporte
comme un interrupteur ouvert en présence d’un signal continu et comme un interrupteur
fermé lorsque le signal est alternatif.
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La capacité :
La capacité d’un condensateur est tout simplement la taille de sa réserve de charges
électriques. Ce qui veut dire que plus la capacité d'un condensateur est grande, plus il peut
contenir de charges électriques. Elle s’exprime en Farads (Ω).
En électronique, on utilise couramment des sous-multiples du farad, le microfarad (μF), le
nanofarad (nF) et le picofarad (pF).
Dans la pratique, certaines valeurs de capacités n’existent pas sur le marché et celles
indiquées par les constructeurs sur chaque condensateur par le code de couleurs ou par
marquage sont appelées valeurs capacitives normalisées.
La tension de service :
La tension de service d’un condensateur est la tension la plus forte qui puisse lui être appliquée
sans risque selon les recommandations du fabricant. En dépassant cette tension, il y a risque
de détériorer le diélectrique. Il existe également à ce niveau des valeurs normalisées de tension
de service.
5- Groupement de condensateurs
Il peut être utile de recourir à un groupement de condensateur pour plusieurs raisons parmi
lesquelles nous pouvons citer :
L’obtention d'une valeur de condensateur qui n'existe pas dans les valeurs normalisées
produites par l'industrie ;
La gestion de l’encombrement.
Il existe 2 types de groupement de condensateurs : le regroupement série et le regroupement
parallèle.
Le regroupement série
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A C1 C2 B 1 1 1
On a C = C1
+ C2
eq
Le regroupement parallèle
C1
A B On a Ceq = C1 + C2
C2
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I- GÉNÉRALITÉS
1- La matière
Une matière (ou un corps) est constituée d’un ensemble de molécules. Les molécules à leurs
tours sont constituées de plusieurs atomes.
L’atome :
C’est la plus petite particule d’un élément qui puisse entrer dans la constitution d’une
molécule. Elle est constituée d'électrons de charge négative q = - 1,6.10-19 C et de masse
m = 9,11.10-31 kg gravitant autour d'un noyau constitué de protons et de neutrons.
M Noyau
A
ZX L
Proton (p+)
K
28
14Si Neutron (n0)
Electron (e-)
73
32Ge
Figure I.1.a : Composition d’un atome de silicium
proche du noyau est la couche K. Ensuite, nous avons les couches L, M, N, etc. Ces couches
électroniques lorsqu’elles sont saturées admettent théoriquement en s’éloignant du noyau un
2
nombre d’électrons égal à 2ni .
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La bande d’énergie
Dans un atome isolé, les électrons appartenant à une même couche possèdent une valeur
d’énergie appelée niveau d’énergie. Lorsque la matière se constitue, des liaisons naissent
entre les atomes et des niveaux d’énergie très voisins apparaissent. L’ensemble de ces niveaux
d’énergie très proches est appelé bande d’énergie.
Selon cette théorie des bandes on distingue 3 types de corps (conducteurs, semi-conducteurs
et isolants) en fonction de la configuration des bandes d’énergie et de la valeur du Gap. Les
différentes configurations possibles de ces bandes sont :
Energie (eV)
Bande de valence
Bande de valence
Bande de valence
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II - LES SEMI-CONDUCTEURS
1- Semi-conducteurs intrinsèques ou purs
Il existe trois (03) types de corps :
Le conducteur :
C’est un corps dans lequel des électrons sont libres de se déplacer (EG = 0 eV). De ce fait, ce
corps est capable de conduire le courant électrique. La résistance du conducteur augmente
avec la température.
L’isolant :
C’est un corps dans lequel les électrons participent à la cohésion du cristal et sont liés à leur
atome d’origine (EG > 7 eV). Sous l’action d’une énergie extérieure, certains électrons peuvent
se libérer. La résistance d’un isolant diminue avec la température.
Le semi-conducteur :
C’est un isolant dont l’apport de très peu d’énergie est suffisant pour le rendre conducteur.
L’apport d’énergie extérieure peut se faire par excitation thermique (exemple par chauffage).
En se référant au tableau de classification périodique des éléments de MENDELEÏEV, les semi-
conducteurs figurent dans la colonne IV A (Voir page suivante).
De par leur position dans le tableau de MENDELEÏEV, les semi-conducteurs sont des corps de
valence 4 c’est-à-dire qu’ils disposent de 4 électrons sur leur dernière couche électronique.
Ces semi-conducteurs sont dits intrinsèques car ils sont à l’état pur. Ils ne comportent donc
aucune impureté.
Pour la suite du cours, nous nous intéresserons principalement aux deux semi-conducteurs les
plus utilisés en électronique : le Silicium (EG = 1,12 eV) et le Germanium (EG = 0,66 eV).
4 électrons périphériques
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Figure II.1.a : Tableau de classification périodique des éléments de MENDELEIEV
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2- Semi-conducteurs extrinsèques
On dit qu'un semi-conducteur est dopé ou extrinsèque lorsque l'on a diffusé des impuretés à
l'intérieur de ce semi-conducteur en vue de modifier le nombre des charges mobiles.
Dopage de type N :
Le dopage de type N est l’action qui consiste à injecter des atomes de valence 5 (Colonne V
A du tableau de MENDELEÏEV) dans des semi-conducteurs.
1 électron supplémentaire
Atome de valence 5
Dopage de type P :
Le dopage de type P est l’action qui consiste à injecter des atomes de valence 3 (Colonne III
A du tableau de MENDELEÏEV) dans des semi-conducteurs.
Atome de valence 3
Ce type de dopage entraîne un électron en moins. Le départ d’une charge positive (un trou)
laisse un ion négatif fixe.
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P N
Dopage de type P :
Porteur majoritaires : Trous
Porteur minoritaire : Electrons
Dopage de type N :
Porteurs majoritaires : Electrons
Porteurs minoritaires : Trous
Ce faisant, ils laissent derrière eux des ions fixes positifs et négatifs.
Les trous qui se sont déplacés vers la zone N se recombinent avec les électrons libres de cette
zone. Quant aux électrons qui se sont déplacés vers la zone P ils se recombinent avec les trous
de cette zone.
de trous (coté P) mais qui ne contient que des ions fixes positifs (coté N) et négatifs (coté P) :
C’est la zone de déplétion.
Zone de déplétion
P N
Lieu de jonction
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Zone de déplétion
P N
Eint
Figure III.2.a : Apparition du champ électrique dans une jonction PN
Les ions fixes de la zone de déplétion créent un champ électrique interne Eint dirigé des ions
fixes positifs (+) vers les ions fixes négatifs (-). Ce champ électrique entraîne les électrons de P
vers N et les trous de N vers P s’opposant ainsi au phénomène de diffusion. Ainsi, le phénomène
de diffusion et l’action du champ électrique se compensent : On dit que la jonction PN a
atteint l’équilibre.
IV - JONCTION POLARISÉE
Polariser une jonction c’est appliquer une tension extérieure aux bornes de la jonction. Lorsque
le potentiel le plus élevé (+) de la tension extérieure est appliqué du côté P de la jonction on
parle de polarisation directe et lorsqu’il est appliqué du côté N on parle de polarisation inverse.
1- Polarisation directe
P N
I V0
2- Polarisation inverse
P N
IS
V0
V
En polarisation inverse, le champ électrique externe Eext créé par le générateur est dans le
même sens que le champ électrique interne Eint. Ainsi, la résultante de ces deux champs va
entrainer les électrons et les trous minoritaires de la jonction PN respectivement vers le côté P
et N.
Il y a donc circulation d’un courant électrique I S de très faible intensité considéré comme nul.
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3- Caractéristique de la jonction PN
I (mA)
Courbe réelle
Approximation linéaire
V0 V(v)
Figure 3.a : Caractéristique I = f(V) d'une jonction PN
Exercice d’application :
On se propose d’étudier une jonction NPN dont l’association se présente comme ci-dessous.
La tension VBE polarise la jonction NP à travers les bornes E et B. Quant à la jonction PN, elle est
polarisée par la tension VCB à travers les bornes B et C.
E C
N P N
VBE VCB
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I- LA DIODE À JONCTION
1- Définition
C’est un composant électronique conçu à partir d’une jonction PN et qui se laisse traverser
par le courant que dans un seul sens.
2- Symbole
Le symbole de la diode à jonction se présente comme suit (Figure I.2.a) :
UAK
P N
Figure I.2.a : Symbole d’une diode à jonction
3- Fonction
La diode à jonction est un composant électronique dont le fonctionnement est similaire à celui
d’un commutateur (interrupteur). Son état dépend de la tension U AK à ses bornes. Ainsi, la
diode à jonction peut être :
Id : Courant traversant la diode à jonction dans le sens anode – cathode (sens direct).
Vd : Tension seuil de la diode à jonction. Elle est donnée par le constructeur du composant.
UAK : Tension aux bornes de la diode à jonction dans un circuit électronique.
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I R
+88.8
Amps
D +88.8 U
E Volts
Figure I.3.a : Montage donnant la caractéristique réelle I = f(U) d’uneI diode à jonction
En observant la caractéristique réelle I = f(U) de la diode D, on distingue deux (02) régions de
fonctionnement :
La région directe (diode polarisée en direct) ;
La région inverse (diode polarisée en inverse).
I (mA)
I F Max E I F Max : Courant direct maximum
VB : Tension de claquage
I R : Courant inverse
VF Max : Tension directe maximale
VB
C D
UKA (V) B 0 UAK (V)
VF Max
Vd : Tension seuil
Zone CD : la diode à jonction est polarisée en direct mais la tension à ses bornes est encore
faible pour vaincre la barrière de potentiel Vd. En plus, le courant traversant la diode dans le
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sens direct est encore négligeable voire nul. Dans cette zone, la diode est dans un état
bloqué : c’est la zone de blocage de la région directe.
Zone BC : la diode à jonction est polarisée en inverse et le courant qui la traverse est
négligeable voire nul malgré une augmentation considérable de la valeur de la tension UKA.
Dans cette zone, la diode est dans un état bloqué : c’est la zone de blocage de la région
inverse.
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Courant inverse IR
Lorsqu’une diode à jonction est polarisée en inverse, un très petit courant circule de la cathode
vers l’anode. Ce petit courant est appelé courant inverse et noté I R.
La valeur du courant inverse peut être influencée par la température mais aussi par un champ
électrique trop intense au niveau de la jonction (phénomène d’avalanche).
Pour les diodes au Silicium I R double tous les 10°C et pour le Germanium tous les 6°C.
Tension de claquage VB
Lorsqu’une diode à jonction est polarisée en inverse, la tension à ses bornes est appelée tension
inverse VR. L’augmentation de cette tension inverse permet d’atteindre une valeur VB à partir
de laquelle la diode conduit fortement le courant et est détruite par dissipation excessive.
Cette valeur VB est appelé tension de claquage de la diode.
Les concepteurs de ces diodes choisissent délibérément une tension de claquage supérieure
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Résistance dynamique Rd
La résistance dynamique d’une diode à jonction est l’inverse de la pente de la caractéristique
réelle I = f(U) au point de fonctionnement.
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I R
Les équations décrivant ce circuit sont en effet non
linéaires et ne peuvent pas être résolues simplement.
I
E = R.I + U et U = ηVT.ln( )
Is
E D U Une approximation linéaire de la caractéristique réelle
I = f(U) de la diode à jonction s’avère donc nécessaire
afin de résoudre analytiquement un circuit à diode.
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Figure D
I.5.2a : Caractéristique I = f(U) d’une diode à jonction parfaite
La deuxième approximation est utilisée pour des calculs où l’on recherche une certaine
précision. Elle est en général employée dans un circuit électronique présentant de faibles
tensions (moins de 10 V) ou lorsque le courant dans le circuit est faible devant le courant direct
maximum de la diode.
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Remarque :
Le choix d’un type d’approximation dépend de la valeur des tensions présentes dans le circuit,
de la fonction du circuit à diode ou encore des courants circulant dans le circuit.
Toutefois, la deuxième approximation est le meilleur compromis pour la plupart des
applications pratiques et nous l’utiliserons sauf indication contraire.
Le regroupement série
A Id1 D1 Id2 D2 K A Id D K
Vd = Vd1 + Vd2
Vd1 Vd2 Vd Id = Id1 = Id2
Figure I.6.a : Diodes en série
Le regroupement parallèle (Diodes identiques)
Id1 D1
DFR Génie Électronique et Électronique
A Id K A Id D K
Vd1
Vd = Vd1 = Vd2
Id2 D2 Id = Id1 + Id2 = 2Id1
Vd
+88.8
Volts
Vd2
Figure I.6.b : Diodes en parallèle
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Soit les circuits électroniques ci-dessous. Ce circuit est alimenté par un générateur de tension
continue de f.é.m E = 10 V et de courant maximal I Max = 1 A. On souhaite étudier le
fonctionnement de la diode à jonction D 1N4148 (Vd = 0,6 V ; Rd = 6,8 Ω).
On prendra R = 330 Ω.
D
E R Ur
Ve(t) R Vr(t)
R1 D Id
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E U2 R2 I
D est une diode à jonction 1N4148 dont quelques caractéristiques sont Vd = 0,6 V ; Rd = 20 Ω et
I F Max = 300 mA.
En utilisant l’approximation linéaire appropriée, déterminer la tension U2 aux bornes de la
résistance R2.
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II - LA DIODE ZÉNER
1- Définition
Une diode Zéner est un composant électronique conçu également à partir d’une jonction PN
qui, à la différence d’une diode à jonction en polarisation inverse, se laisse traverser par un
courant non négligeable à partir d’une certaine tension appelée tension Zéner sans être
endommager. En effet, cette diode au Silicium est fabriquée pour fonctionner principalement
dans la région de claquage même si elle se comporte comme une diode à jonction lorsqu’elle
est polarisée en direct.
2- Symbole
Le symbole de la diode Zéner peut se présenter de diverses manières comme le montre la
figure II.2.a :
Iz
Anneau
UKA
Figure II.2.a : Symboles d’une diode Zéner Figure II.2.b : Diode BZX83C9V1
Concernant l’identification de ses bornes de manière pratique l’on se réfère à l’anneau qui est
plus proche de la cathode (Figure II.2.b).
3- Fonction
Parfois appelée diode stabilisatrice de tension, la diode Zéner est un composant électronique
dont la principale fonction en polarisation inverse est de maintenir une tension presque
constante à ses bornes. Cette fonction de stabilisation de tension est liée à l’état de la diode
qui dépend de la tension U KA à ses bornes à vide. Ainsi, la diode Zéner en polarisation inverse
peut être :
IZ : Courant traversant la diode Zéner dans le sens cathode – anode (sens inverse).
VZ Min : Valeur minimale de la tension Zéner de la diode. Elle est donnée par le constructeur du
DFR Génie Électronique et Électronique
composant.
UKA : Tension aux bornes de la diode Zéner à vide dans un circuit électronique.
En polarisation directe, la diode Zéner se comporte comme une diode à jonction. Elle réalise
dans cette condition la fonction de commutation.
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E Dz +88.8
+88.8
U U
Volts
Volts
La caractéristique réelle I = f(U) de la diode Zéner est donnée par la figure II.2.b ci-dessous.
I (mA)
I F Max D
VZ Min
VZ
VZ Max
B C
A IZ Max
En observant l’allure de la caractéristique réelle I = f(U) de la diode Dz, on distingue trois (03)
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régions de fonctionnement :
En faisant varier le niveau de dopage des diodes au Silicium, on obtient des diodes Zéner à
tension de claquage comprise entre 2 et 200 V environ.
Dans la région directe, elle commence à conduire à partir d’environ 0,6 V comme une diode
au Silicium ordinaire. Dans la région de fuite, le courant inverse est très petit. Et dans la région
de claquage la tension est presque constante et vaut moyennement VZ. Le coude de
claquage d’une diode Zéner forme presque un angle droit.
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Valeurs limites
Habituellement, la fiche signalétique d’une diode Zéner indique les valeurs limites de la tension
et du courant Zéner (VZ Min ; VZ Max ; I Z Min et IZ Max) ainsi que la tension Zéner nominale VZ.
La puissance dissipée par une diode Zéner est PZ = VZ.I Z. Tant que PZ est inférieure à la puissance
maximale, la diode Zéner peut fonctionner dans la région de claquage sans être détruite.
Cette puissance limite pour une diode Zéner commerciale va de 0,25 W à plus de 50 W.
Résistance Zéner RZ
La tension varie légèrement en fonction du courant dans la région de claquage. Il existe donc
une petite résistance en série avec VZ. Cette résistance Zéner RZ est souvent appelée
Impédance Zéner.
UKA 0
Une diode Zéner idéale est alors équivalente soit à un
interrupteur ouvert, soit à une batterie de tension VZ0.
IZ
Figure II.5.1.a : Caractéristique I = f(U) d’une diode Zéner idéale
Le schéma électrique équivalent d’une diode Zéner idéale :
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A K
Dz Diode Zéner idéale dans un état bloqué
A K
A K Diode Zéner idéale dans un état passant
VZ0
Figure II.5.1.b : Schéma électrique équivalent d’une diode Zéner idéale
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Remarque :
En polarisation directe, la diode Zéner est équivalente à une diode à jonction. Dans cette
situation, les différentes approximations d’une diode à jonction restent valables pour une diode
Zéner.
Le regroupement série
Dz1 Dz2 Dz
A Iz1 Iz2 K A Iz K
VZ = VZ1 + VZ2
IZ = IZ1 = I Z2
Vz1 Vz2 Vz
Figure II.6.a : Diodes en série
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Dz
A Iz K A Iz K
Vz1
VZ = VZ1 = VZ2
Dz2
Iz2 IZ = IZ1 + I Z2 = 2I Z1
Vz
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2- Symbole
Le symbole de la LED peut se présenter de diverses manières comme le montre la figure III.2.a.
ID
UAK
Dans la pratique le repérage de ses bornes se fait à l’aide du méplat qui indique la cathode.
3- Fonction
La LED est un composant qui fonctionne comme une lampe. Elle est soit allumée, soit éteinte
selon la valeur du courant qui la traverse. Ainsi, on a :
Plus le courant ID traversant la LED est élevé, plus la LED éclaire fortement.
La LED est utilisée dans plusieurs applications telles que les voyants, les témoins, les afficheurs,
les panneaux de signalisation.
∅(8mm) : VF = 2 V, I F = 30 mA.
En polarisation inverse la LED ne supporte pas plus de 5V.
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E D Vf
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2- Symboles
La figure I.2.a ci-dessous présente le symbole électrique des deux types de transistors bipolaires.
C C
Ic Ic
B B
Transistor NPN Transistor PNP
Ib Ie Ib Ie
E E
Symbole électrique
Figure I.2.ad'un NPNSymboled'un
transistorélectrique
: Symbole électrique d'un transistor
transistor PNP
bipolaire
Le transistor possède trois (03) bornes : l’émetteur (E), la base (B) et le collecteur (C). Sur chaque
symbole du transistor, une flèche est portée par l’émetteur. Cette flèche indique non
seulement le sens passant de la jonction base-émetteur mais elle permet également
d’identifier le type du transistor.
DFR Génie Électronique et Électronique
Dans la réalité, le transistor bipolaire se présente sous diverses formes comme le montre la
figure I.2.b.
B E
E : Emetteur
B : Base
C : Collecteur
C
Figure I.2.b : Transistors bipolaires Figure I.2.c : Brochage d'un transistor métallique
31
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Électronique des Composants
3- Fonctions
Le transistor bipolaire est un composant électronique commandé à partir de son courant de
base IB lui permettant ainsi de réaliser deux grandes fonctions : la commutation et
l’amplification de signal.
La commutation
Le transistor se comporte comme un commutateur dont l’état dépend du courant de
commande IBQ.
Si IBQ = 0 ou VBEQ < VBE Seuil, le transistor est dans un état bloqué
(I CQ = 0 mA : Interrupteur ouvert) ;
I
Si IBQ > βCQ = IB Min Sat ou VBEQ = VBE Sat, le transistor est dans un état saturé
Min
L’amplification de signal
Le transistor fonctionne comme un amplificateur de signal lorsqu’il est dans un état passant
(non saturé) c’est-à-dire 0 < IBQ < IB Min Sat ou VBEQ = VBE Seuil.
C C
Ic Ic
B Ib B Ib
Vce Vce
Vbe Vbe
E E
Dans le cas d’un transistor PNP, les tensions VBE et VCE sont négatives.
DFR Génie Électronique et Électronique
Sauf indication contraire, on prendra pour un transistor NPN dans un état passant, V BEQ = 0,6 V
et pour un transistor PNP, VBEQ - 0,6 V.
32
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Électronique des Composants
+88.8
Amps
R2
R1 B
+88.8 +88.8
Amps Volts
Vcc
+88.8 E
Vbb Volts
Figure II.a : Montage donnant les caractéristiques statiques d’un transistor bipolaire
IB2
IC2
IB1
IB(μA)
IB Min Sat IB2 0 VCE2 VCE(V)
IB1
DFR Génie Électronique et Électronique
IB2
VBE2
IB5
VBE(mV)
Entrée Transfert en tension
VBE = f(IB ) à VCE = cste VBE = f(VCE ) à IB = cste
Pour un courant de base nulle (IB = 0 μA), aucun courant n’arrive au collecteur :
On a I C = 0 mA, le transistor est dans un état bloqué.
Pour un courant de base non nulle ((0 < IB2 ≤ IB Min Sat)), un courant arrive au collecteur :
IC2 ≠ 0 mA, le transistor est dans un état passant.
A partir d’un certain courant de base IB > IB Min Sat, le courant arrivant au collecteur reste
constante : IC = I C Sat, le transistor est dans un état saturé.
33
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Électronique des Composants
Les principales caractéristiques électriques d’un transistor bipolaire sont le courant maximal du
collecteur, la tension maximale entre le collecteur et l’émetteur, l’amplification en courant en
continu et la puissance dissipée maximale.
hFE
DFR Génie Électronique et Électronique
IC (mA)
34
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2- Schéma de principe
Rc
Ic
Ib Rb
T Vcc
Vce
Vbb
Vbe
3- Point de fonctionnement
La détermination des quatre (04) grandeurs statiques VBEQ, I BQ, I CQ et VCEQ nécessite un système
de quatre équations.
(DAS)
VBEQ
VBB
VBE(V)
35
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Électronique des Composants
4- Types de polarisation
Il existe différents types de polarisation du transistor :
Icq Rb Rc
Ibq Icq
Ibq Rb
T Vcc
Vceq T Vcc
Vceq
Vbb
Vbeq Vbeq
DFR Génie Électronique et Électronique
Analyse de la polarisation
VBB - VBEQ
Circuit d’entrée : VBEQ + RB IBQ = VBB alors IBQ =
RB
VCC - VCEQ
Circuit de sortie : VCEQ + RC ICQ = VCC alors ICQ = RC
D’après cette relation, on remarque qu’une variation de l’amplification en courant hFE entraîne
également une variation de même ordre du courant ICQ. Il n’y a aucune possibilité de
VCC
surmonter cette variation de hFE. Le transistor est dans un état de saturation si IC Sat = .
RC
36
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Électronique des Composants
Exemple :
RB = 68 KΩ ; RC = 1 KΩ ; T = (2N2222 ; hFE = 100); VBB = 5 V et VCC = 10 V
On a : I C Sat = 10 mA
Pour hFE =100, I CQ = 6,47 mA
Pour hFE =160, I CQ = 10,35 mA > IC Sat. Le transistor est alors saturé et on a VCEQ = VCE Sat, I CQ = IC Sat.
Ce type de polarisation ne sera jamais utilisé dans les circuits linéaires car il ne permet pas de
stabiliser le point de fonctionnement du transistor. C’est le type de polarisation idéal pour les
circuits dans lesquels le transistor commute entre le blocage et la saturation.
Icq Rb Rc
Ibq Icq
Ibq Rb
T
Vceq T Vcc
Vcc Vceq
Vbeq
Vbeq
Vbb
Re Re
Analyse de la polarisation
VBB - VBEQ VBB - VBEQ
Circuit d’entrée : VBEQ + [RB + (1+hFE).RE] I BQ = VBB alors IBQ = RB+ (1+hFE) RE
≈ RB+ hFE RE
1 VCC - VCEQ V -V
Circuit de sortie : VCEQ + [RC + (1+ ).RE] I CQ = VCC alors ICQ = 1 ≈ CC CEQ
hFE RC + (1 + ) RE R C + RE
hFE
Exemple :
RB = 68 KΩ ; RC = 1 KΩ ; RE = 2,7 KΩ ; T = (2N2222 ; hFE = 100); VBB = VCC = 5 V
On a : I C Sat = 1,35 mA
Pour hFE = 100, ICQ = 1,30 mA
Pour hFE = 200, ICQ = 1,45 mA > I C Sat. Le transistor est alors saturé et on a VCEQ = VCE Sat, I CQ = I C Sat.
37
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Électronique des Composants
RB
L’introduction d’une résistance RE >> au niveau de l’émetteur du transistor, bien qu’elle
hFE
permet de minimiser l’effet de la variation de h FE, occasionne une saturation beaucoup plus
rapide du transistor. Ce type de polarisation est plutôt employé pour réaliser la commutation.
Rc
Ibq
Icq
Rb Vcc
T
Vceq
Vbeq
Analyse de la polarisation
VCC - VBEQ VCC - VBEQ
Circuit d’entrée : VBEQ + [RB + (1+hFE).RC] IBQ = VCC alors I BQ = RB+ (1+hFE ) RC
≈
RB+ hFE RC
1 VCC - VCEQ VCC - VCEQ
Circuit de sortie : VCEQ + (1+h ).RC I CQ = VCC alors ICQ = 1 ≈
FE (1 + )RC RC
hFE
transistor ne pourra en aucun cas être saturé. On aura toujours IC Sat = > I CQ ≈
RC RC
Exemple :
RB = 4,7 KΩ ; RC = 3,3 KΩ ; T = (2N2222 ; hFE = 100); VCC = 15 V
On a : I C Sat = 4,55 mA
Pour hFE = 100, ICQ = 4,30 mA
Pour hFE = 1000, I CQ = 4,36 mA < I C Sat. Le transistor est alors passant (non saturé).
RB
Le choix d’une valeur de la résistance RC >> permet de minimiser l’effet de la variation de
hFE
hFE sans atteindre la saturation du transistor. Ce type de polarisation est encore utilisé dans les
circuits linéaires.
Directive de conception :
Régler le point de repos près du point milieu de la droite de charge statique. Pour obtenir un
tel résultat, il suffit de respecter l’égalité RB = hFE RC.
38
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R1 Rc On donne :
R1 = 150 KΩ
Icq R2 = 27 KΩ
RC = 4,7 KΩ
Ibq RE = 1,2 KΩ
T Vcc VCC = 12 V
Vceq
hFE = 160
Vbeq
R2 Re
Vcc
ETH = 1,83 V
R2 Eth
Détermination de RTH
RTH = (R1 //R2 )
RTH = 22,88 KΩ
R1 R2 Rth
DFR Génie Électronique et Électronique
Rc
Icq
Vcc
Rth
T
Vceq Vcc
Ibq
Vbeq
Eth
Re
39
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Analyse de la polarisation
ETH - VBEQ E -V
Circuit d’entrée : VBEQ + [RTH + (1+ hFE) RE] I BQ = ETH alors IBQ = RTH + (1+hFE) RE
≈ R TH+ h BEQ
R
TH FE E
1 VCC - VCEQ VCC - VCEQ
Circuit de sortie : VCEQ + [RC + (1+ ) RE] I CQ = VCC alors ICQ = 1 ≈
hFE RC + (1 + ) RE RC + RE
hFE
Exemple :
R1 = 150 KΩ ; R2 = 27 KΩ ; RC = 4,7 KΩ ; RE = 1,2 KΩ ; T = (2N2222 ; hFE = 160) ; VCC = 12 V
On a : I C Sat = 2,03 mA
Pour hFE = 160, ICQ = 0,92 mA
Pour hFE = 1000, I CQ = 1,01 mA < I C Sat. Le transistor est alors passant
RTH
Le choix d’une résistance RE >> au niveau de l’émetteur du transistor permet d’éliminer
hFE
l’effet de la variation de hFE et donc de stabiliser le point de repos du transistor. C’est le type
de polarisation de premier choix dans les circuits linéaires.
Directive de conception :
Diviseur de tension soutenu
RTH
Pour stabiliser le point de fonctionnement du transistor, il suffit de choisir la résistance RE >>
hFE
La règle de 1/100 permet d’écrire : RTH ≤ 0,01 hFE RE. Habituellement R2 < R1 alors R2 ≤ 0,01 hFE RE
Règle de 1/10
Cette règle convient pour la plupart des circuits mais il faut se rappeler qu’elle n’est qu’une
directive. Certains concepteurs ne l’utilisent pas.
La règle de 1/10 permet d’écrire : VEM = 0,1 VCC
Si on positionne le point de repos du transistor à peu près au milieu de la droite de charge
DFR Génie Électronique et Électronique
statique, une tension d’environ 0,5 Vcc apparaît entre les bornes collecteur-émetteur du
transistor. C’est-à-dire VCEQ = 0,5 VCC. Aux bornes de la résistance de collecteur on a environ
une tension de 0,4 VCC d’où RC = 4 RE.
Connaissant hFE et ICQ, en prenant I1 = 11 IBQ et I 2 = 10 I BQ, on détermine aisément R1 et R2.
40
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Électronique des Composants
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Électronique des Composants
Rc On donne :
D
VCC = 12 V, βMin = 100,
R1 Rc
T Vcc
On donne :
hFE = 100, VCC = 12 V, RC = 5,1 KΩ, R1 = 10 KΩ et VBEQ = 0,6 V.
R2 Re
DFR Génie Électronique et Électronique
On garde les mêmes valeurs des résistances que précédemment et on change le transistor par
un autre qui possède une amplification en courant hFE = 300.
3- Calculer les coordonnées du nouveau point de fonctionnement du circuit de sortie.
4- Conclure.
42
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C
ic
ib B
Vce
Vbe
E
L’application d’un signal variable à l’entrée du transistor engendre au niveau du transistor une
superposition de grandeurs continues et statiques (VBEQ, I BQ, I CQ et VCEQ) et de grandeurs
alternatives (vbe, ib, ic et vce).
v be
hie (Ω)= ib
| (Résistance d’entrée)
v ce=0
v
DFR Génie Électronique et Électronique
i
hfe = i c | (Coefficient direct)
b v ce=0
i
hoe (℧)= v c | (Admittance de sortie)
ce i b =0
43
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B ib hie ic C
E
B ib ic C
Schéma équivalent simplifié (idéal)
1
hoe →0⇒ →∞ Vbe hie hfe.ib Vce
hoe
hre →0
E
3- Montages de base d’un transistor
Transistor monté en émetteur commun (e.c)
B ib ic C
C
ic
ib B Vbe hie hfe.ib Vce
Vce
Vbe
E E
E ie ic C
ie ic
E C ib
hfe.ib
Veb
Veb Vcb
Vcb hie
DFR Génie Électronique et Électronique
B ib
B
Schéma équivalent simplifié avec les paramètres e.c
Transistor monté en collecteur commun (c.c)
ie B ib ie E
E
hie ic
ib B
Vec
Vbc hfe.ib Vec
Vbc
ic
C
C
Schéma équivalent simplifié avec les paramètres e.c
44
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E = - 20 V
R3 R2
33K 0.82K
B T : 2N3906
hFE = 200
R4 R1
5.6K 0.22K
1 - Fonctionnement statique
1-1- De quel type de polarisation s’agit-il ?
1-2- Déterminer le schéma équivalent de Thévenin entre B et M.
1-3- Déterminer puis tracer l’équation de la droite d’attaque statique et de la droite de
charge statique.
1-4- Calculer les coordonnées du point de repos VBEQ, IBQ, I CQ et VCEQ.
2 - Fonctionnement dynamique
On suppose que le transistor est monté en émetteur commun.
2-1- Donner le schéma équivalent simplifié du transistor seul.
2-2- Donner le schéma équivalent du montage.
DFR Génie Électronique et Électronique
45
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Électronique des Composants
I- L’AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL
1- Présentation d’un amplificateur opérationnel
1-1- Définition
L’amplificateur opérationnel (AOP) est un composant électronique appartenant à la famille
de circuits intégrés analogiques. C’est un amplificateur différentiel présentant un circuit
complexe composé essentiellement de résistances, de diodes et de transistors, le tout intégré
dans un boîtier.
La figure I.1.2.a nous montre, selon la norme américaine, le symbole d’un amplificateur
opérationnel dans un schéma électronique. Le petit triangle indique le sens d’amplification. En
général, les bornes d’alimentation ainsi que le petit triangle ne sont pas représentées.
+Vcc
3
6
2
-Vcc
Figure I.1.2.a : Symbole d'un AOP Figure I.1.2.b : UA741CN
L’amplificateur opérationnel (UA741, TL081, etc.) se présente le plus souvent sous la forme d’un
DFR Génie Électronique et Électronique
46
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Électronique des Composants
1-3- Fonctions
L’amplificateur opérationnel est un circuit intégré qui permet de réaliser plusieurs fonctions :
L’amplification du signal
L’AOP peut être utilisé comme un amplificateur de signal en ne modifiant que l’amplitude du
signal d’entrée. On obtient donc VS(t) = k. Ve(t)
Lorsque k > 1 : Amplificateur
Lorsque k < 1 : Atténuateur
Lorsque k = 1 : Suiveur
Les filtres
L’une des fonctions d’un AOP dans des circuits analogiques peut être de sélectionner des
composantes d’un signal selon la fréquence. A titre d’exemple, nous avons les filtres passe bas,
les filtres passe haut et les filtres passe bande.
47
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Électronique des Composants
L’amplification en tension AV
La tension de sortie de l’AOP est liée à sa tension d’entrée par un coefficient d’amplification :
VS
c’est l’amplification en tension AV. On a : AV =
Ve
dVs (t)
On a : SR = dt
| = 2πF.Av .Ve Max = 2πF.Vs Max
t=0
La valeur théorique du Slew Rate (SR) doit être inférieure à celle donnée par le constructeur
de l’AOP pour éviter la déformation du signal de sortie. Le Slew Rate est donc un paramètre
essentiel dans le choix de l’AOP.
Exemples : UA741 (SR = 0,5 V/μs) ; TL081 (SR = 13 V/μs) et LF157 (SR = 50 V/µs)
La Bande Passante
La bande passante BP correspond à une bande de fréquences dans laquelle l’amplification
en tension varie peu et est la plus élevée. La plus petite fréquence de cette bande de
fréquence est appelée fréquence de coupure basse FB et la plus grande fréquence de cette
bande de fréquence est appelée fréquence de coupure haute FH. Plus l’amplification en
tension exigée est grande, plus la bande passante se réduit. On a : FC . AV = FT
La résistance d’entrée différentielle Red de l’AOP représente la résistance vue des deux entrées
lorsque toutes les sources autonomes de tension et de courant sont éteintes.
Cette résistance d’entrée est fournie par le constructeur de l’AOP et est très élevée (MΩ).
Les courants d’entrée I+ et I- résultent des courants de polarisation (Input Bias Current) I p et de
décalage (Input Offset Current) Id donnés par le constructeur de l’AOP.
+ -
i +i + -
On a : I p= 2
| pour vs = 0 et I d = |i - i || pour vs = 0
Ces courants d’entrée sont très faibles (nA) et ne sont pas forcément identiques. Ils sont parfois
négligés dans la pratique.
Les courants de polarisation et de décalage apparaissent comme un défaut de l’AOP car ils
sont à l’origine de la tension de décalage.
48
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Électronique des Composants
La tension de décalage Vd
La tension de décalage Vd est la tension qu’il faut appliquer à l’entrée de l’AOP pour ramener
la tension de sortie Vs à zéro lorsque les deux entrées de l’AOP sont reliées (ε = 0 V). Elle se
traduit par un décalage de la courbe de transfert Vs = f(ε) vers la droite ou vers la gauche
par rapport à l’origine.
La tension de décalage est donnée par le constructeur et les AOP sont dotés de deux (02)
entrées (1 et 5) de réglage qui permettent de corriger ce défaut de dissymétrie.
I- Id
2
Vd
ℇ
Re d
I+
3
Ip Ip
Le courant I S à la sortie de l’AOP est faible (mA). Le constructeur de l’AOP fournit le courant de
sortie en court-circuit I S0 (Output Short-Circuit Current).
L’AOP se comporte en sortie comme un générateur de tension en série avec une résistance.
Schéma équivalent d’un AOP vue de la sortie :
Is
DFR Génie Électronique et Électronique
Rs
A0.ε Vs
49
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Électronique des Composants
Les figures I.3.a et I.3.b représentent respectivement le symbole d’un AOP idéal et son schéma
équivalent.
Figure I.3.a : Symbole d'un AOP idéal Figure I.3.b : Schéma équivalent d'un AOP idéal
Cette caractéristique idéale de l’AOP nous permet de distinguer trois (03) régions définissant
ses deux (02) modes ou régimes de fonctionnement :
Le régime de saturation ;
Le régime linéaire.
50
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Électronique des Composants
De manière théorique, on prendra VSat = VCC. Mais il est bien de savoir que dans la pratique, la
valeur de la tension de saturation VSat est légèrement inférieure à la valeur de la tension VCC
alimentant l’AOP.
La contre réaction consiste donc à prélever une fraction de la tension de sortie et l’injecter à
l’entrée dans le but d’obtenir une tension différentielle d’entrée contrôlable.
51
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Électronique des Composants
52
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Électronique des Composants
La figure II.1.2.a nous montre le symbole d’un régulateur intégré de tension fixe dans un
schéma électronique.
E RIT S
M
E M S M E S
53
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Électronique des Composants
E RIT S
Adj
Les plus courants de ces régulateurs sont ceux de la série 317 (RIT ajustable positif) et 337 (RIT
ajustable négatif).
Adj S E Adj E S
Tout comme le régulateur fixe, le régulateur ajustable possède une broche d'entrée et une
broche de sortie. La différence réside dans l'emploi de la troisième broche, qui n'est plus une
broche de masse, mais une broche de référence. C'est par le biais de cette broche qu’il est
possible de régler la tension de sortie du régulateur. En général, deux résistances externes sont
utilisées pour régler la tension de sortie de ces régulateurs à la valeur désirée. Le schéma
classique se présente comme suit (figure II.1.2.g) :
E RIT S
Adj
R
DFR Génie Électronique et Électronique
Vs
P
Pour la quasi-totalité de ces régulateurs, la tension de sortie minimale est Vref = 1,25 V.
R
Ainsi, on a : VS =(1+ )Vref
P
1-3- Fonctions
Un régulateur intégré de tension sert à maintenir la tension à sa sortie constante et stable quel
que soit les fluctuations, dans une certaine plage, du courant de charge et également de la
tension à son entrée.
54
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Électronique des Composants
UA : Fairchild
TDB: Thomson, Semi-conducteur
RCA, CA: RCA
TI, TL: Texas Instruments
SFC: SESCOSEM
55
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Électronique des Composants
MC : Motorola
78 : RIT fixe positif
T : Courant maximal de sortie I S Max = 1,5 A
12 : Tension de sortie VS = 12 V
AC : Tolérance ± 2 %
K : Boîtier To 3
DFR Génie Électronique et Électronique
56
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Électronique des Composants
III - LE NE555
1- Présentation du NE555
1-1- Définition
Le NE555 est un composant électronique appartenant à la famille de circuits intégrés
analogiques. C’est une intégration de composants dans un seul boîtier permettant de générer
des signaux de temporisation. Les composants élémentaires du NE555 sont essentiellement les
résistances, les diodes et les transistors.
RESET VCC
DISCH
NE555
THRES OUT
TRIG
GND CTRL
Le NE555 est le plus souvent sous la forme d’un boîtier DIL à 8 broches (Figure III.1.2.c) et son
brochage est le suivant :
1 8
Il est aussi bien de savoir que plusieurs fabricants réalisent ce circuit intégré sous des
appellations différentes. Comme exemples, nous avons :
Motorola : MC1455
Fairchild : NE555
Texas instruments : SN52555
National : LM555C
57
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Électronique des Composants
R AOP2
THRES
RESET
R
CTRL
R Q
NOT OUT
S
TRIG AOP1
R
GND DISCH
T
À intérieur du NE555, les trois (03) résistances R de même valeur permettent de diviser la tension
d'alimentation VCC en 3 parts égales. Le but est de fournir aux comparateurs AOP1 et AOP2
une tension de référence respectivement égale à 1/3 et 2/3 de la tension d'alimentation.
La sortie du comparateur AOP1 est au niveau HAUT uniquement si la tension à la broche 2
(TRIG) est inférieure à 1/3 de la tension d'alimentation. Quant à la sortie du comparateur AOP2,
elle est au niveau HAUT seulement si la tension à la broche 6 (THRES) est supérieure à 2/3 de la
tension d'alimentation.
La sortie Q de la bascule RS est fonction de ses entrées R, S et RESET. Son fonctionnement est
DFR Génie Électronique et Électronique
Rappelons au passage que les niveaux BAS et HAUT de la sortie des comparateurs, de la
bascule et de l’inverseur correspondent respectivement à une tension de 0 V et VCC.
58
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Électronique des Composants
1-4- Fonctions
Le NE555 est un circuit intégré qui permet de réaliser plusieurs fonctions :
Générateur d’impulsion
Le NE555 peut être utilisé pour générer en sortie (OUT) une impulsion commandée à partir de
son entrée de déclenchement (TRIG). La durée de cette impulsion est définie à l'aide d'une
résistance et d'un condensateur, composants externes, que l’on rajoute au NE555 pour le faire
fonctionner en monostable comme l’illustre la figure ci-dessous.
3
Ve Vs et occasionne le passage de la sortie (OUT) du
TRIG
NE555 à un niveau BAS.
GND CTRL
L’oscillateur
Le NE555 peut être utilisé comme un oscillateur délivrant un signal rectangulaire en sortie. Des
composants externes, deux résistances et un condensateur, sont joints au NE555 et permettent
de modifier la fréquence d'oscillations ainsi que le rapport cyclique. Le NE555 est configuré en
astable pour réaliser cette fonction et son schéma se présente comme suit (figure III.1.4.b) :
DISCH
Ainsi, pendant la charge et la décharge du
R2 condensateur C1, la sortie principale (OUT) du
NE555
THRES OUT
NE555 oscille continuellement entre un niveau
HAUT et un niveau BAS pendant les durées
Vs respectives tH = 0,7 x (R1 + R2) C1 et tB = 0,7 x R2 C1.
TRIG
GND CTRL
Toutefois, seul un niveau BAS de l’entrée de mise
à zéro (RESET) peut stopper les oscillations de la
sortie principale du NE555.
C1 C On appelle rapport cyclique α d'un signal
10nF périodique le rapport sur une période de la durée
du niveau HAUT sur la période de ce signal.
59
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Électronique des Composants
HP
R2
On donne :
RESET VCC E = 9 V ; C1 = 1 μF ; R = 820 Ω ;
DISCH R1 = 470 KΩ ; R2 = 1 KΩ ;
R1 D : (Ф = 3 mm ; Orange)
NE555 R
THRES OUT
E
TRIG
GND CTRL
D
C1 C
10nF
On souhaite concevoir un circuit électronique à partir d’un NE555. Par appui sur un bouton
poussoir BP, ce circuit doit allumer une LED D qui s’éteindrait au bout d’une temporisation de
3 secondes même si le bouton poussoir reste toujours appuyé. Le cycle doit pouvoir
recommencer lors d’un nouvel appui sur le bouton poussoir.
1 - Proposer un schéma d’un tel circuit.
2 - Déterminer la valeur des composants permettant d’obtenir la durée de temporisation.
60
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Électronique des Composants
Vcc
R4 R1
RESET VCC
DISCH
R3 R2 NE555 C2
THRES OUT
TRIG
GND CTRL
C1 HP
LDR C
10nF
61
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