Chauffage de L'eau
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Chauffage de l'eau
Le chauffage de l'eau est un processus de transfert de chaleur qui utilise une source d'énergie pour chauffer
l'eau au-dessus de sa température initiale. Les usages domestiques typiques de l'eau chaude comprennent la
cuisine, le nettoyage, la baignade (eau chaude sanitaire, ECS) et le chauffage des locaux (fluide caloporteur).
Dans l'industrie, l'eau chaude et l'eau chauffée en vapeur ont de nombreux usages (voir aussi l'article « eau
d'alimentation de chaudière »).
À la maison, l'eau est traditionnellement chauffée dans des récipients connus sous le nom de bouilloires (en
anglais water heaters, kettles, cauldrons, pots, ou coppers), etc.. Ces récipients métalliques qui chauffent une
quantité d'eau définie ne produisent pas en continu une eau chauffée à une température prédéfinie. Rarement,
l'eau chaude est produite naturellement, généralement à partir de sources chaudes naturelles. La température
varie en fonction du taux de consommation, devenant plus froide à mesure que le débit augmente.
Les appareils qui fournissent un approvisionnement continu en eau chaude sont appelés les chauffe-eau,
boilers, ballons d'eau chaude, chaudières, échangeurs de chaleur ou calorifères (en anglais water heaters, hot
water heaters, hot water tanks, boilers, heat exchangers, geysers, ou calorifiers). Ces noms dépendent de la
région et du fait qu'ils chauffent de l'eau potable ou non, qu'ils sont utilisés à des fins domestiques ou
industrielles et aussi de leur source d'énergie. Dans les installations domestiques, l'eau potable chauffée pour
des usages autres que le chauffage des locaux est également appelée eau chaude sanitaire (ECS) (en anglais
domestic hot water - DHW).
Les combustibles fossiles (gaz naturel, gaz de pétrole liquéfié, fioul) ou les combustibles solides sont
couramment utilisés pour chauffer l'eau. Ceux-ci peuvent être consommés directement ou peuvent produire de
l'électricité qui, à son tour, chauffe l'eau. L'électricité pour chauffer l'eau peut également provenir de n'importe
quelle autre source électrique, telle que l'énergie nucléaire ou l'énergie renouvelable. Les énergies alternatives
telles que l'énergie solaire, les pompes à chaleur, le recyclage de la chaleur par eau chaude et le chauffage
géothermique peuvent également chauffer l'eau, souvent en combinaison avec des systèmes de secours
alimentés par des combustibles fossiles ou l'électricité.
Les zones urbaines densément peuplées de certains pays fournissent un chauffage d'eau chaude urbain. C'est
particulièrement le cas en Scandinavie, en Finlande et en Pologne. Les réseaux de chaleur urbains fournissent
de l'énergie pour le chauffage de l'eau et le chauffage des locaux à partir d'installations de production
combinée de chaleur et d'électricité (cogénération, en anglais Combined Heat and Power - CHP), de chaleur
résiduelle (en anglais Waste heat) des industries, des incinérateurs, de chauffage géothermique et de chauffage
solaire central. Le chauffage réel de l'eau du robinet est effectué dans des échangeurs de chaleur chez les
consommateurs. Généralement, le consommateur n'a pas de chauffage d'appoint (in-building backup system) à
l'intérieur du bâtiment, en raison de la haute disponibilité attendue des systèmes de chauffage urbain.
Sommaire
Types d'appareils de chauffage à eau
Chauffe-eau à accumulation (type réservoir)
Point-of-use (POU) vs eau chaude centralisée
Chauffe-eau sans réservoir
Pommeaux de douche électriques
Consommation d'énergie
Sécurité
Chauffe-eau solaires
Chauffage par géothermie
Système alimenté par gravité
-1: Alimentation en eau potable
D'autres améliorations
-2: Départ vers une source externe
Histoire prioritaire (pompe à chaleur, panneau
solaire, ...)
Thermodynamique et économie
-3: Retour chaud du circuit prioritaire
Aux États-Unis
- 4: Pompe, actionneur, contrôleur
Exigences minimales aux États-Unis etc.
Sécurité du chauffe-eau - 5: Chaudière d'appoint
- 6: Réservoir de stockage d'eau
Risque d'explosion
- 7: Distribution d'eau chaude
Ébouillantage (brûlures)
La contamination bactérienne
Formules thermodynamiques
Formule de Vandjour[15]
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Comparés aux appareils de chauffage sans réservoir, les chauffe-eau à accumulation ont l'avantage d'utiliser
l'énergie (gaz ou électricité) à un rythme relativement lent, stockant la chaleur pour une utilisation ultérieure.
L'inconvénient est qu'avec le temps, la chaleur s'échappe de la paroi du réservoir et que l'eau se refroidit,
activant le système de chauffage pour réchauffer l'eau, de sorte que l'investissement dans un réservoir avec une
meilleure isolation améliore cette efficacité en veille. [2] De plus, quand une utilisation intensive épuise l'eau
chaude, il y a un délai important avant que l'eau chaude ne soit à nouveau disponible. Les réservoirs plus
grands ont tendance à fournir de l'eau chaude avec moins de fluctuation de température à des débits modérés.
Les chauffe-eau à accumulation de volume (Volume storage water) aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande
sont généralement des réservoirs cylindriques verticaux, généralement debout sur le plancher ou sur une plate-
forme surélevée au-dessus du sol. Les chauffe-eau à accumulation de volume en Espagne sont généralement
horizontaux. En Inde, ils sont principalement verticaux. Dans les appartements, ils peuvent être montés dans le
plafond au-dessus des buanderies. En Australie, les réchauffeurs de réservoirs extérieurs fonctionnant au gaz et
électriques ont été principalement utilisés (avec des températures élevées pour augmenter la capacité effective),
mais les réservoirs de toit solaire sont en train de devenir à la mode.
Dans les pays tropicaux, comme Singapour et l'Inde, un chauffe-eau à accumulation peut varier de 10 à 35
litres. Des chauffe-eau plus petits sont suffisants, car les températures ambiantes et la température de l'eau
entrante sont modérées.
En phase conception, une décision de l'emplacement peut être prise entre les chauffe-eau centralisés et les
points d'utilisation. Les chauffe-eau centralisés sont plus traditionnels et constituent toujours un bon choix pour
les petits bâtiments. Pour les bâtiments plus grands avec une utilisation intermittente ou occasionnelle d'eau
chaude, plusieurs chauffe-eau décentralisés peuvent être un meilleur choix, car ils peuvent réduire les longs
délais d'attente pour que l'eau chaude arrive d'un système de chauffe distant. La décision de l'emplacement du
(des) chauffe-eau(x) n'est que partiellement indépendante de la décision d'un chauffe-eau avec ou sans
réservoir, ou le choix de la source d'énergie pour la chaleur.
Les appareils autonomes pour le chauffage rapide de l'eau à usage domestique sont connus :
en Amérique du Nord comme tankless ou on demand water heaters. Dans certains endroits,
ils sont appelés appareils de chauffage multipoints multipoint heaters, geysers ou ascots.
En Australie et en Nouvelle-Zélande, on les appelle des instantaneous hot water units
(unités d'eau chaude instantanées).
En Argentine, ils sont appelés calefones . Dans ce pays, les calefones utilisent du gaz au
lieu de l'électricité. Un appareil à bois semblable était connu sous le nom de chip heater
chauffage à copeaux.
chauffage à copeaux.
Une installation commune où le chauffage des pièces et de l'eau chaude est employé, opte pour une chaudière
pour également chauffer l'eau potable, fournissant un approvisionnement continu d'eau chaude sans
équipement supplémentaire. Les appareils qui peuvent fournir à la fois du chauffage et de l'eau chaude
sanitaire sont appelés chaudières mixtes (combination ou combi boilers en anglais). Bien que les appareils de
chauffage à la demande fournissent un approvisionnement continu en eau chaude sanitaire, la vitesse à laquelle
ils peuvent le produire est limitée par la thermodynamique de l'eau de chauffage à partir des sources de
combustible disponibles.
Consommation d'énergie
La consommation électrique des douches électriques avec réglage de chauffage maximum est d'environ 5,5
kW pour 120 V et 7,5 kW pour 220 V. Les coûts inférieurs des douches électriques comparés aux coûts plus
élevés des chaudières sont dus à l'heure d'utilisation: avec une douche électrique, l'énergie est seulement
employée pendant que l'eau coule, tandis qu'une chaudière fonctionne plusieurs fois par jour pour garder une
quantité d'eau stagnante chaude pendant toute la journée et toute la nuit. De plus, le transfert d'énergie
électrique à l'eau dans une pomme de douche électrique est très efficace, approchant 100 %. Les douches
électriques peuvent économiser de l'énergie par rapport aux chaudières à réservoir électriques, qui perdent de
la chaleur en attente.
Sécurité
Il y a une large gamme de douches électriques, avec différents types de commandes de chauffage. L'élément
chauffant d'une douche électrique est immergé dans le courant d'eau, en utilisant un élément de résistance de
nichrome gainé et isolé électriquement, comme ceux utilisés dans les radiateurs à huile, les radiateurs ou les
fers à repasser, assurant sécurité. En raison des normes de sécurité électrique, les douches électriques modernes
sont faites de plastique au lieu d'utiliser des boîtiers métalliques comme par le passé. Comme un appareil
él i i ili l d él i ' l é h i ll i d d h
électrique qui utilise plus de courant électrique qu'une laveuse ou une sécheuse, une installation de douche
électrique nécessite une planification minutieuse, et est généralement destinée à être câblée directement à partir
du boîtier de distribution électrique avec un disjoncteur et un système de mise à la terre. Un système mal
installé avec de vieux fils en aluminium ou de mauvaises connexions peut être dangereux, car les fils peuvent
4
surchauffer ou le courant électrique peut fuir par le filet d'eau à travers le corps de l'utilisateur jusqu'à la terre .
Chauffe-eau solaires
Les modèles les plus basiques sont les systèmes direct, dans lesquels
l'eau potable est directement envoyée dans le collecteur. Beaucoup de
ces systèmes utilisent le terminologie anglaise integrated collector Panneaux de chauffage solaire à
storage (ICS), le collecteur et le ballon de stockage étant directement gain direct avec réservoir de
stockage intégré
intégrés dans une seule et même unité. Chauffer l'eau directement est
intrinsèquement plus efficace que de la chauffer indirectement via des
échangeurs de chaleur, mais ces systèmes offrent une protection
contre le gel très limitée (le cas échéant), peuvent facilement chauffer
l'eau à des températures domestiques dangereuses et les systèmes ICS
souffrent de perte de chaleur les nuits froides et les jours froids et
nuageux.
Les capteurs plans sont généralement utilisés dans les systèmes en boucle fermée. Les panneaux plans, qui
ressemblent souvent à des fenêtres rampantes [Quoi ?], sont le type de collecteur le plus durable et ils offrent
également les meilleures performances pour les systèmes conçus pour des températures moyennes du fluide
caloporteur situées entre 30 et 60 °C. Les panneaux plans sont régulièrement utilisés dans les systèmes d'eau
pure et employant un antigel.
Un autre type de capteur solaire est le collecteur à tubes sous vide, conçu pour les climats froids qui ne
connaissent pas de grêle sévère et/ou des applications nécessitant des températures plus élevées. Placés dans un
châssis, les collecteurs à tubes sous vide forment une rangée de tubes de verre contenant chacun des ailettes
d'absorption fixées à une tige conductrice de chaleur centrale (en cuivre ou à condensation). La description
sous-vide fait référence au vide créé dans les tubes de verre pendant le processus de fabrication, ce qui entraîne
des pertes de chaleur très faibles et permettent aux systèmes de tubes sous-vide d'atteindre des températures
des pe tes de c a eu t ès a b es et pe ette t au systè es de tubes sous v de d atte d e des te pé atu es
extrêmes, bien au-delà du point d'ébullition de l'eau.
Dans des pays comme l'Islande et la Nouvelle-Zélande, et d'autres régions volcaniques, le chauffage de l'eau
peut être fait en utilisant la géothermie, plutôt que la combustion.
Lorsqu'une chaudière pour le chauffage des pièces est utilisée, l'installation traditionnelle au Royaume-Uni
consiste à utiliser l'eau chauffée par la chaudière (primaire - primary) pour chauffer l'eau potable (en anglais
secondary) contenue dans un récipient cylindrique (généralement en cuivre) qui est fournie par un récipient ou
récipient de stockage d'eau froide, généralement dans l'espace de toit du bâtiment. Cela produit une
alimentation assez régulière en eau chaude sanitaire (ECS) à basse pression statique mais généralement avec
un bon débit. Dans la plupart des autres parties du monde, les appareils de chauffage à eau n'utilisent pas de
récipient ou de réservoir de stockage d'eau froide, mais chauffent l'eau à des pressions proches de celles
entrantes du réseau d'alimentation en eau.
D'autres améliorations
Parmi les autres améliorations apportées aux chauffe-eau, mentionnons les dispositifs de clapet anti-retour à
l'entrée et à la sortie, les minuteries, l'allumage électronique dans le cas des modèles utilisant un combustible,
les systèmes d'admission d'air scellés. Les types de systèmes d'admission d'air scellés (sealed air-intake, band-
joist en anglais). Les unités de condensation « haute efficacité » peuvent convertir jusqu'à 98 % de l'énergie du
combustible en chauffage de l'eau. Les gaz d'échappement de la combustion sont refroidis et sont ventilés
mécaniquement soit par le toit, soit à travers un mur extérieur. Pour les rendements de combustion élevés, un
drain doit être fourni pour traiter l'eau condensée des produits de combustion, qui sont principalement du
dioxyde de carbone et de la vapeur d'eau.
Dans la plomberie traditionnelle au Royaume-Uni, la chaudière de chauffage est mise en place pour chauffer
une bouteille d'eau chaude séparée ou un chauffe-eau pour l'eau chaude sanitaire. De tels chauffe-eau sont
souvent équipés d'un thermoplongeur électrique auxiliaire à utiliser si la chaudière est inactive pendant un
certain temps. La chaleur provenant de la chaudière de chauffage est transférée au réservoir/récipient du
chauffe-eau au moyen d'un échangeur de chaleur, et la chaudière fonctionne à une température plus élevée que
celle de l'eau chaude sanitaire. La plupart des chauffe-eau en Amérique du Nord sont complètement séparés
des appareils de chauffage des locaux, en raison de la popularité des systèmes HVAC/ air pulsé en Amérique
du Nord.
Les chauffe-eau à combustion résidentiels fabriqués depuis 2003 aux États-Unis ont été repensés pour résister
à l'ignition des vapeurs inflammables et incorporer un interrupteur de coupure thermique, conformément à la
norme ANSI Z21.10.1. La première caractéristique vise à empêcher l'inflammation des vapeurs de liquides et
de gaz inflammables à proximité de l'appareil de chauffage et ainsi provoquer un incendie ou une explosion
dans la maison. La deuxième caractéristique empêche la surchauffe du réservoir en raison de conditions de
combustion inhabituelles. Ces exigences de sécurité ont été imposées aux propriétaires qui entreposaient ou
déversaient de l'essence ou d'autres liquides inflammables à proximité de leurs chauffe-eau et qui provoquaient
des incendies. Étant donné que la plupart des nouvelles conceptions incorporent un certain type de pare-
flammes, elles doivent être surveillées pour s'assurer qu'elles ne sont pas obstruées par de la poussière ou de la
charpie, ce qui réduit la disponibilité de l'air pour la combustion. Si le pare-flammes se colmate, la coupure
thermique peut entraîner l'arrêt du chauffage.
Un poêle humide (NZ - wetback stove NZ-wetback heater ou UK - back boiler) est un simple chauffe-eau
Un poêle humide (NZ wetback stove, NZ wetback heater, ou UK back boiler), est un simple chauffe eau
secondaire domestique utilisant la chaleur accidentelle. Il se compose généralement d'un tuyau d'eau chaude
qui se trouve derrière une cheminée ou un poêle (plutôt qu'un réservoir d'eau chaude) et qui ne permet pas de
limiter le chauffage. Les wetbacks modernes peuvent conduire le tuyau dans une conception plus sophistiquée
pour faciliter l'échange de chaleur. Ces conceptions sont en train d'être éliminées par les réglementations
d'efficience énergétiques du gouvernement qui ne comptabilisent pas l'énergie utilisée pour chauffer l'eau
5
comme l'étant de manière «efficiente» .
Histoire
Bien que peu populaire en Amérique du Nord, un autre type de
chauffe-eau développé en Europe a précédé le modèle à stockage. À
Londres, en Angleterre, en 1868, un peintre nommé Benjamin Waddy
Maughan a inventé le premier chauffe-eau domestique instantané qui
n'utilisait pas de combustible solide. Nommé le geyser d'après une
source thermale jaillissante islandaise, l'invention de Maughan a fait
couler de l'eau froide au sommet au travers de tuyaux qui étaient
chauffés par les gaz chauds d'un brûleur dans la partie basse. L'eau
chaude ensuite coulait dans un évier ou une baignoire. L'invention
était quelque peu dangereuse car il n'y avait pas de conduit pour
évacuer les gaz chauffés hors la salle de bain. Un chauffe-eau est Exposition de chauffe-eau utilisé par
encore parfois appelé un geyser au Royaume-Uni. le passé
Thermodynamique et économie
Aux États-Unis
L'eau pénètre généralement dans les résidences aux États-Unis à environ 10 °C (50 °F), selon la latitude et la
saison. Les températures de l'eau chaude de 50 °C (50 °C) sont habituelles pour le lavage de la vaisselle, la
lessive et la douche, ce qui nécessite un réchauffement de l'eau d'environ 40 °C (72 °F) si l'eau chaude est
mélangée à de l'eau froide au point d'utilisation. Le Uniform Plumbing Code référence le débit de la douche à
2,5 gallons US (9,5 L) par minute. Les utilisations d'évier et de lave-vaisselle s'étendent de 1 à 3 gallons US (4
à 11 l) par minute.
Le gaz naturel aux États-Unis est mesuré en CCF (centum cubic feet), qui est converti en une unité d'énergie
standardisée appelée thermie, qui équivaut à 100 000 unités thermiques britanniques (BTU). Un BTU est
l'énergie nécessaire pour élever une livre d'eau d'un degré Fahrenheit. Un gallon américain d'eau pèse
8,3 livres (3,8 kg). Pour élever 60 gallons d'eau de 10 °C (50 °F) à 50 °C (122 °F), il faut {{{1}}}, soit
environ 0,359 CCF (35856⁄100000), à 88 % d'efficacité. Un chauffage de 157 000 BTU/h (par exemple dans un
chauffe-eau instantané) prendrait 15,6 minutes pour le faire, avec une efficacité de 88 %. À 1 $ par thermie, le
coût en gaz serait d'environ 41 cents US$.
En comparaison, un chauffe-eau électrique typique avec réservoir de 60 gallons a une puissance de 4 500 watt
(15 355 BTU/h), qui à 100 % d'efficacité donne un temps de chauffage d'environ 2,34 heures. À
16 cents/kWh, l'électricité coûterait 1,68 $.
L'efficacité énergétique des chauffe-eau à usage résidentiel peut varier
considérablement, particulièrement selon le fabricant et le modèle.
Cependant, les appareils de chauffage électriques ont tendance à être
légèrement plus efficaces (sans compter les pertes de la centrale et de
réseau) avec une efficacité de récupération (recovery efficiency -
efficacité avec laquelle l'énergie est transférée à l'eau) atteignant
environ 98 %. Les appareils de chauffage au gaz ont une efficacité de
récupération maximale de seulement 82-94 % (le reste est perdu avec
les produits de combustion). Les facteurs énergétiques globaux
peuvent atteindre des valeurs aussi faibles que 80 % pour les systèmes
électriques et 50 % pour les systèmes au gaz. Les chauffe-eau au gaz
naturel et au propane ayant un facteur énergétique de 62 % ou plus,
ainsi que les chauffe-eau à réservoir électrique ayant des facteurs
énergétiques de 93 % ou plus, sont considérés comme des appareils à
haut rendement. Les chauffe-eau au gaz naturel et au propane
homologués Energy Star (septembre 2010) ont un facteur énergétique
de 67 % ou plus, généralement obtenu en utilisant une veilleuse
intermittente en combinaison avec un registre de combustion
automatique, des déflecteurs ou un système de ventilation. Les
chauffe-eau réservoir à résistance électrique directe ne sont pas inclus
dans le programme Energy Star, cependant, le programme Energy
Star inclut les pompes à chaleur électriques avec des facteurs d'énergie
de 200 % ou plus. Les chauffe-eau au instantanés gaz (à partir de
2015) doivent avoir un facteur énergétique de 90 % ou plus pour être
qualifié Energy Star. Étant donné que la production d'électricité dans
les centrales thermiques a une efficacité comprise entre 15 % et 55 %
(turbine à gaz à cycle combiné), avec environ 40 % pour les centrales
thermiques, le chauffage électrique à résistance directe peut être
l'option la moins énergivore. Cependant, l'utilisation d'une pompe à
chaleur peut rendre les chauffe-eau électriques beaucoup plus
économes en énergie et entraîner une diminution des émissions de
dioxyde de carbone, d'autant plus si une source d'électricité à faible
teneur en carbone est utilisée. Chauffe-eau au kérosène, 1917
Selon la norme de 2015, pour la première fois, les chauffe-eau à accumulation d'une capacité de 55 gallons
américains ou plus sont maintenant soumis à des exigences d'efficacité plus strictes que celles de 50 gallons
américains ou moins. Selon la norme d'avant 2015, un chauffe-eau à accumulation de gaz de 75 gallons US
(280 l) avec un apport nominal de 75000 unités thermiques britanniques (79 000 kJ) ou moins pouvait avoir un
facteur énergétique aussi bas que 53 %, tandis que selon la norme de 2015, le facteur énergétique minimal
pour un chauffe-eau à réservoir de gaz de 75 gallons US est maintenant de 74 %, ce qui ne peut être réalisé
qu'en utilisant la technologie à condensation. Les chauffe-eau à accumulation d'une puissance nominale de
75 000 btu ou plus ne sont actuellement pas touchés par ces exigences, car le facteur énergétique n'est pas
défini pour ces appareils. Un chauffe-eau électrique à réservoir de stockage de 80 gallons américains (300 l) a
pu avoir un facteur énergétique minimal de 86 % selon la norme d'avant 2015, tandis que selon la norme de
2015, le facteur énergétique minimal pour un chauffe-eau électrique à réservoir de stockage de 80 gallons est
maintenant 197 %, qui est seulement possible avec la technologie de pompe à chaleur. Cette cote mesure
l'efficacité au point d'utilisation. Selon la façon dont l'électricité est produite, l'efficacité globale peut être
beaucoup plus faible. Par exemple, dans une centrale à charbon traditionnelle, seulement environ 30-35 % de
7
l'énergie du charbon finit comme électricité à l'autre bout du générateur . Les pertes sur le réseau électrique (y
compris les pertes de ligne électrique et les pertes de transformation de tension) réduisent davantage l'efficacité
électrique. Selon les données de l'Energy Information Administration, les pertes de transport et de distribution
en 2005 ont consommé 6,1 % de la production nette. En revanche, 90 % de la valeur énergétique du gaz
naturel est livrée au consommateur (Dans aucun de ces cas, l'énergie dépensée pour explorer, développer et
extraire les ressources de charbon ou de gaz naturel n'est incluses dans les nombres d'efficacité indiqués.) Les
chauffe-eau sans réservoir doivent avoir un facteur énergétique de 82 % ou plus selon les normes de 2015 de
la norme Energy Star d'avant 2015.
Sécurité du chauffe-eau
Risque d'explosion
Si un chauffe-eau au gaz ou au propane est installé dans un garage ou un sous-sol, de nombreux codes de
plomberie exigent qu'il soit surélevé d'au moins 46 cm (18 pouces) au-dessus du plancher pour réduire le
risque d'incendie ou d'explosion en cas de déversement ou de fuite de liquides combustibles dans le garage. De
risque d incendie ou d explosion en cas de déversement ou de fuite de liquides combustibles dans le garage. De
plus, certains codes locaux exigent que les appareils de chauffage à réservoir dans les installations neuves et
rénovées soient fixés à un mur adjacent par une sangle ou une ancre pour éviter de renverser et de casser les
9
conduites d'eau et de gaz en cas de tremblement de terre .
Pour les maisons plus anciennes où le chauffe-eau fait partie de la chaudière de chauffage, et lorsque les codes
de plomberie le permettent, certains plombiers installent une fermeture de gaz automatique (comme la « Watts
210 ») en plus d'une soupape TPR. Lorsque l'appareil détecte que la température atteint 99 °C (210 °F), il
coupe l'alimentation en gaz et empêche toute nouvelle chauffe [réf. nécessaire]. De plus, un vase d'expansion ou
une soupape de surpression extérieure doit être installé pour empêcher l'accumulation de pression dans la
tuyauterie à cause de la rupture des tuyaux, des vannes ou du chauffe-eau.
Ébouillantage (brûlures)
La contamination bactérienne
S'il y a un lave-vaisselle sans surchauffeur, il peut nécessiter une température de l'eau comprise entre 57 et
13
60 °C (135-140 °F) pour un nettoyage optimal , mais des soupapes de réglage de température ne dépassant
pas 55 °C 131 °F peuvent être appliqué aux robinets pour éviter les brûlures. Des températures de réservoir
pas 55 C 3 peuve t êt e app qué au ob ets pou év te es b û u es. Des te pé atu es de ése vo
Cependant, les légionelles peuvent être contrôlées facilement et en toute sécurité grâce à de bons protocoles de
conception et d'ingénierie. Par exemple, augmenter la température des chauffe-eau une fois par jour ou même
une fois tous les quelques jours à 55 °C 131 °F dans la partie la plus froide du chauffe-eau pendant 30 minutes
permet de contrôler efficacement les légionelles. Dans tous les cas et en particulier dans les applications
économes en énergie, la maladie des légionnaires est le plus souvent le résultat de problèmes de conception
technique qui ne prennent pas en compte l'impact de la stratification ou du faible débit [réf. nécessaire]
Il est également possible de contrôler les risques de Legionella par un traitement chimique de l'eau. Cette
technique permet de maintenir des températures d'eau plus basses dans la tuyauterie sans risque de légionelle
associé. L'avantage de températures de tuyau inférieures est que le taux de perte de chaleur est réduit et donc la
consommation d'énergie est réduite.
Formules thermodynamiques
15
Formule de Vandjour
Cette équation linéaire calcule le temps d’élévation de la température d’un volume d’eau défini, selon la
puissance électrique fournie, dans un système sous pression constante de 1 atmosphère (1013,25 hectopascals)
et parfaitement isolé (isothermique).
L'utilisation de cette formule est couramment exploitée dans le domaine de la piscine et du spa.
h
= Temps en heure,
= Volume d’eau en ,
= Température finale (à atteindre) en degrés Celcius - Température initiale (de départ) en degrés Celcius,
soit la différence positive des deux températures,
Notes et références
1. « Encyclopedia - Britannica Online Encyclopedia » (http://www.search.eb.com/eb/article-3085) ,
Search.eb.com (consulté le 29 février 2012)
2. « The Difference Between Storage and Tankless Water Heaters » (http://www.greenbuildingadvi
sor.com/blogs/dept/energy-solutions/difference-between-storage-and-tankless-water-heaters) ,
sur GreenBuildingAdvisor.com
3. « Home Heating Energy-Saving Tips - Water Heaters » (http://www.atcoenergysense.com/For-H
omeowners/Energy-Fact-Sheets/Water-Heater) , sur www.atcoenergysense.com
4. Hung Yin Chai, « 18-year-old dies after getting electrocuted during shower at Hougang flat »,
The New Paper, 1er septembre 2014 (lire en ligne (http://singaporeseen.stomp.com.sg/singapor
eseen/this-urban-jungle/18-year-old-dies-during-shower-at-hougang-flat-after-freak-accident-wit
h-water), consulté le 2 octobre 2014).
5. « Clean-air rules could threaten wetback fires », The New Zealand Herald, 24 août 2005 (lire en
ligne (http://www.nzherald.co.nz/energy-efficiency-and-conservation-authority/news/article.cfm?
o_id=285&objectid=10342132))
6. « Energy Conservation Program: Energy Conservation Standards for Residential Water
Heaters, Direct Heating Equipment, and Pool Heaters; Final Rule » (https://www1.eere.energy.g
ov/buildings/appliance_standards/residential/pdfs/htgp_finalrule_fedreg.pdf) , Département de
l'Énergie des États-Unis, 16 avril 2010 (consulté le 7 septembre 2012)
7. ABB Inc, « Energy Efficiency in the Power Grid » (https://www.nema.org/Products/Documents/T
DEnergyEff.pdf) , sur nema.org, National Electrical Manufacturers Association (consulté le
1er octobre 2015)
8. Water Can Be Dynamite (https://books.google.com/books?id=pCEDAAAAMBAJ&pg=RA1-PA5
7&dq=popular+science+1951+car+lights+flash&hl=en&ei=Z7fCTPTtJsLYnAeTxryECg&sa=X&
oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CDEQ6AEwAA#v=onepage&q&f=true) 1951
article with illustrations on basics of water heater safety pressure relief valve
9. « California Plumbing Code » (http://www.iapmo.org/California%20Plumbing%20Code/Chapte
r%2005.pdf) , International Association of Plumbing and Mechanical Officials (consulté le
23 février 2010), p. 58–59
10. (en)Domestic Water Heating Design Manual (2d Edition), American Society of Plumbing
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11. (en) Smith, Timothy A. Tempered Water Systems. (http://www.armstronginternational.com/files/pr
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« https://web.archive.org/web/20090224213048/http://www.armstronginternational.com/files/pro
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Voir aussi
Articles connexes
Chauffe-eau thermodynamique héliothermique
Eau d'alimentation de chaudière
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