Well Intervention...
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Well Intervention...
Well intervention
Mai 2016
IAP Boumerdes Well intervention
Well intervention
Chapitre 1 : La complétion
1.1 Introduction a la complétion
1.2 Principaux facteurs influençant la conception d'une complétion
1.3 Principales configurations d'une complétion
2.1 Hydrostatique
2.2 Hydrodynamique
2.3 Pression géostatique
2.4 Pression de pore
2.5 Indicateurs de variation de la pression de pore
2.6 Pression de fracturation
2.7 Évaluation de la pression de pore et de fracturation
2.8 Architecture du puits
3.1 Introduction
3.2 Définitions
3.3 Barrières dans les opérations d’intervention
3.4 La tête de production
3.5 L’arbre de noël (xmas tree)
3.6 Les packers - étanchéités d'annulaire
3.7 Accessoires de fond
3.8 Les vannes de sécurité de subsurface
4.1 Introduction
4.2 Caractéristiques du coiled tubing
4.3 Les equipements de surface
2
IAP Boumerdes Well intervention
Chapitre 5 : Le snubbing
6.1 Introduction
6.2 Les Conditions affectant le travail au câble
6.3 Les Equipement de wire line
6.4 Travail au câble mono brin (slick line)
6.5 Les opérations de travail au câble:
6.6 Avantages et inconvénients du travail au câble mono brin
6.7 Composition de l’unité wire line
6.8 Equipement de contrôle de pression et accessoires
3
Chapitre 1: Well intervention
Chapitre 1:
La complétion
1. Introduction a la complétion
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Quelle que soit l'entité chargée de réaliser la complétion et le reconditionnement des puits, celle-
ci est concernée au premier chef par la façon dont l'ouvrage a été réalisé et par les problèmes
d'exploitation que pose ou posera le gisement. Le compléteur aura donc à travailler très
étroitement avec le foreur.
Les facteurs qui influencent la conception d'une complétion sont très nombreux., les principaux
facteurs selon six catégories :
L'objectif premier de ces puits est de définir la nature des fluides présents dans le "réservoir" et
d'obtenir les premiers renseignements sur le gisement, donc de pouvoir effectuer des mesures.
L'objectif de ces puits est de préciser ou de compléter les informations fournies par les puits
d'exploration proprement dits.
Pour ces puits, l'objectif principal n'est plus d’effectué des mesures mais de mettre en service le
puits en privilégiant sa capacité de débit.
Toutefois il est important sur ces puits de procéder aussi à un essai de puits:
Pour évaluer l'état du puits et vérifier, après coup, l'efficacité de la complétion réalisée,
Et éventuellement, pour obtenir des renseignements complémentaires sur le gisement.
On peut distinguer différents types de puits de développement
Les puits de production: Ce sont les plus nombreux. Il s'agit alors d'optimiser le
rapport productivité/'prix.
Les puits d'injection: Ils sont beaucoup moins nombreux, mais ils ont souvent une
importance très grande pour l'exploitation du gisement. En particulier les puits
d'injection pour le maintien de pression du gisement
Les puits d'observation: Ils sont peu nombreux, voire inexistants. Ils sont complétés
pour suivre l'évolution de paramètre du gisement (interface entre fluide, pression..).
Parfois on peut récupérer pour cela des puits déjà forés qui se révèlent inaptes à la production et à
l'injection.
Un même puits peut être utilisé dans le temps de manière différente, par exemple en production
puis en injection (après éventuellement une période de fermeture plus ou moins importante).
2500
8" 1/2
Cuvelage de production
7" (Casing de production)
La complétion qui a pour objet, rappelons le, l'aménagement des puits en vue de leur utilisation
de manière aussi rationnelle et économique que possible, peut conduire à un grand nombre de
dispositions. Une bonne complétion ne saurait être improvisée et, dans ce domaine, seul le "sur
mesure" est concevable.
Il n'existe généralement pas de solutions idéales, mais des solutions de compromis parmi
lesquelles il faut le plus souvent retenir la plus économique possible. Mais attention, la solution
initialement la moins chère n'est pas forcément, à la longue, la plus économique, si elle risque
d'entraîner des travaux d'entretien coûteux. .
Pour la sélection du type de complétion, il faut avoir bien présentes à l'esprit les notions de
relativité et d'anticipation :
Quelle est l'importance des frais de complétion et d'entretien par rapport aux profits
escomptés ? Il est bien évident qu'un très gros gisement, produisant une huile de bonne
qualité avec des débits individuels importants, peut supporter des dépenses plus lourdes.
Quelle est l'importance d'une économie possible par rapport aux risques qu'elle suppose ?
Autrement dit, est-il justifié où non de prendre tel ou tel risque?
Comment, en principe, évolueront la production du champ et celle du puits considéré? En
effet, le type de complétion choisi doit soit être adapté dès l'origine à l'évolution de la
production, soit pouvoir être modifié facilement pour y satisfaire. La faute la plus grave et
qu'il faut éviter est de se retrouver dans une situation ne comportant pas de solution.
Rock cap
Reservoir
Complétion open hole (gravel pack) Complétion en trou cuvelé (liner ou casing)
Seuls les critères généraux de choix entre la complétion en trou ouvert et la complétion en trou
cuvelé sont abordés ici.
Toutefois, il ne faut pas oublier trois éléments essentiels
La méthode de perforation utilisée (et le type de perforateur utilisé), dans le cas de la
complétion en trou cuvelé,
La méthode de contrôle des sables, dans le cas où ce problème se poserait,
La méthode de stimulation, dans le cas où ce problème se poserait.
Le réservoir est foré après pose et cimentation d'un cuvelage au toit de la couche. Il est laissé
ainsi et produit directement en trou ouvert.
Cette solution simple ne permet pas de résoudre, s'ils existent, les problèmes de tenue des parois
et de sélectivité du fluide ou du niveau à produire.
Une variante consiste à venir placer au droit de la couche un "liner" (ou colonne perdue)
préperforé qui permet d'assurer la tenue générale des parois du trou (mais pas le contrôle des
sables).
Des solutions particulières liées au contrôle des sables existent mais elles ne seront pas abordées
ici.
Les complétions en trou ouvert sont utilisées dans le cas d'une seule zone soit très consolidée,
soit bénéficiant d'un contrôle des sables par gravillonnage en trou ouvert sous réserve qu'il ne se
pose pas, du moins à priori, de problème d'interface.
Après le forage de la couche, un cuvelage (ou un liner dans certains cas) est mis en place et
cimenté au droit de la couche ; puis des perforations sont réalisées au droit de la zone que l'on
souhaite produire pour rétablir la communication entre le réservoir et le puits. Ces perforations
devront traverser le cuvelage et la gaine de ciment avant de pénétrer dans la formation.
Du fait que l'on est capable de placer les perforations de manière très précise par rapport aux
différents niveaux et aux interfaces entre fluides, cette méthode aide à assurer une meilleure
sélectivité des niveaux ou des fluides produits, à condition toutefois que la cimentation
formation-cuvelage soit bien étanche.
Une complétion conventionnelle est une complétion dans laquelle on a recours, entre autres pour
des considérations de sécurité, à une ou plusieurs colonnes de production (tubing), le reste de
l'équipement n'étant pas précisé (existence ou non d'un packer, .. . ). La caractéristique
fondamentale de la colonne de production (tubing) est d'être entièrement contenue dans un
cuvelage (casing) et d'être non cimentée donc d'être facilement remplaçable.
Les complétions simples avec tubing seul sont d'usage très restreint. Il faut d'ailleurs plutôt les
considérer comme une variante des complétions simples "sans tubing", le tubing suspendu étant
plus un tubulaire d'intervention (pour neutraliser le puits). Elles peuvent convenir à des puits
produisant à très gros débit un fluide ne posant pas de problème, le puits étant alors produit par le
tubing et l'annulaire.
Les complétions simples avec tubing et packer sont le type de complétion que l'on utilise
généralement du fait :
De la sécurité due à la présence du packer (les règles gouvernementales ou internes à la
compagnie imposent de plus en plus l'existence de ce packer associé, en particulier en
offshore, à une vanne de sécurité de subsurface sur le tubing),
De sa simplicité relative par comparaison à des complétions multiples ou autres, tant en ce
qui concerne l'équipement ou l'entretien que le reconditionnement.
Elles sont normalement utilisées pour produire un seul niveau à la fois. Par le passé, ce type de
complétion a aussi été utilisé pour exploiter simultanément, et avec un minimum d'équipement,
plusieurs niveaux, les différents niveaux produisant par le même tubing. Les problèmes de
gisement et d'exploitation que cela pose font que cette pratique est tombée en désuétude de nos
jours.
La structure typique d’une complétion simple
1 – Vanne de sécurité « Safety valve » :Cette vanne de sécurité est opérée hydrauliquement à
partir de la surface. fournie avec « flow couplings »,.
2 – Vanne de circulation :Elle permet la communication entre le tubing et l’espace annulaire.
3 – Garniture d’étanchéité « Packer » : Permanent ou récupérable, mécanique ou hydraulique
4 – Extension de fraisage « Mill-Out Extension » : Cette extension permettra au raccord
nommé « catcher sub » de s’agripper sur le packer.
5– Raccord avec réceptacle supérieur « Nipple » : Il est prévu pour loger un bouchon
obturateur « testing tool or check valve » pour un packer hydraulique permanent.
6– Tube perforé « Perforated spacer tube »: Ce tube perforé facilite le débit du puits, lors de la
pause des instruments d’enregistrement.
7- Raccord avec réceptacle inférieur « Nipple » : « bottom no-go » pour recevoir les
instruments d’enregistrement des pressions et des températures.
8– Sabot du tubing « Tubing shoe » : Situé en bout de la complétion et usiné de façon à
faciliter l’entrée au fond du puits des outils « wire line »
A. Complétion concentrique
Constituée d’un tube macaroni descendu dans le tubing de production et suspendu en tête de
puits
Permet l’injection d’eau en continu dans les puits complétés classiquement par tubing-packer en
vue de dissoudre les dépôts de sel et diluer l’eau de gisement de façon à éviter la formation de
ces dépôts.
Avantages :
Inconvénients :
B. Complétion parallèle
• Packer spécial
• Complétion limitée aux puits moyen et faible
production
• Modification complète de la tête de puits.
Là encore d'autres éléments sont généralement intégrés aux colonnes de production (pour tenir
compte des impératifs vus précédemment) mais ils ne seront pas abordés ici.
Ce type de complétion est surtout adapté au cas où un des deux niveaux est un objectif
secondaire (déplétion très rapide, simple observation de temps à autre, .. .) qui ne justifie pas à lui
seul un puits.
Une complétion "tubing less" est une complétion dans laquelle il n'y a pas de colonne de
production (récupérable) mais où la production se fait directement à travers un tubulaire cimenté.
Ces complétions sont assez particulières et surtout utilisées dans certaines régions et ce
uniquement dans certains cas particuliers. Elles ne seront qu'évoquées ici.
Il s'agit en particulier de complétions "tubing less" multiples équipées avec des macaronis de
manière à obtenir pour chaque tubulaire cimenté une "complétion conventionnelle simple ou
multiple".
Bien entendu elles sont très spécifiques et, comme les précédentes, concernent principalement les
Etats-Unis.
On peut citer aussi le cas où l'on viendrait équiper avec un tubing des puits réalisés par
microforage, (tels ceux réalisés par la société MICRODRILL sur un champ du Bassin Parisien
bien que ceux-ci soient exploités en complétion "tubing less" à travers un cuvelage de production
d'environ 50 mm de diamètre à près de 1 500 m de profondeur et pour un diamètre de forage au
départ d'environ 153 mm).
Chapitre 2:
1. Hydrostatique
Remarque : La masse volumique du fluide est considérée comme constante dans la formule
précédente. En réalité, ce n'est pas le cas pour un liquide et encore moins pour un
gaz. La masse volumique dépend de la pression et surtout de la température.
Note : Dans le cas d'un puits dévié, pour calculer la pression en un point, il faut utiliser la
hauteur verticale du puits et non la profondeur forée.
Avec les unités habituellement utilisées en forage, cette formule s'écrit :
PhB – PhA = Z . d
10,2 (1.2)
PhA et PhB étant exprimées en bar et Z en m,
d étant la densité équivalente liquide du fluide compris entre A et B.
Ce principe implique également que la pression exercée par un fluide au repos est la même sur
une même horizontale et que la pression en un point est égale dans toutes les directions.
Toute variation de pression produite en un point quelconque d'un fluide incompressible en
équilibre est transmise intégralement en tout point de ce fluide.
Dans le cas où le point A se trouve à la surface du fluide (A à l'interface fluide-air) et en prenant
la pression atmosphérique comme référence, c.a.d. PhA = 0, la formule précédente devient :
P hB = Z . d
10,2
Dans ce cas, PhB est la pression relative régnant en B.
Fluide de Fluide de
densité d 1 Fluide de
A densité d 1
densité d2
h1
h2
B
D
Dans le cas d'un tube en U contenant un fluide homogène immobile, les surfaces libres de ce
fluide sont au même niveau dans les deux branches. La pression est la même sur une même
horizontale, quelle que soit l'horizontale considérée.
Si les branches du tube en U contiennent des fluides non miscibles et de densité différente, après
équilibre, les deux surfaces libres en contact avec l'air ne sont plus sur le même plan horizontal.
Pour atteindre cet état d'équilibre, il s'est produit un écoulement de la branche contenant le fluide
le plus dense vers l'autre branche.
Dans ce cas, la pression est la même sur une même horizontale dans le plan délimité par les
points B et D (points se trouvant dans le même fluide) et sur toute horizontale se trouvant en
dessous de ce plan, mais ce n'est plus vrai au dessus. D'une façon générale, la pression
hydrostatique est la même au bas des deux branches du tube en U.
Un puits avec une garniture à l'intérieur est assimilé à un tube en U
(la garniture est l'une des branches, l'espace annulaire l'autre branche).
2. Hydrodynamique
PA PB
Sens de l'écoulement
A du fluide B
Les pertes de charge dans une conduite représentent la résistance du fluide à l'écoulement. La
diminution de pression est due à l'existence de frottements entre le fluide en mouvement et les
parois de la conduite et entre les différentes veines de fluide qui se déplacent à des vitesses
différentes.
Le frottement des molécules du fluide se traduit par une transformation de l'énergie de
mouvement en chaleur. Il faut considérer les pertes de charge comme une consommation
progressive tout au long du circuit de l'énergie initiale fournie par les pompes de forage.
Ces pertes de charge dépendent de nombreux facteurs. En contrôle des venues, on considère
qu'elles sont en première approximation :
Directement proportionnelles à la densité du fluide (terme A de l'équation 1.3),
Directement proportionnelles au carré du débit du fluide (terme B de l'équation 1.3),
Directement proportionnelles à la longueur de la conduite (terme C de l'équation 1.3),
Inversement proportionnelles à la puissance cinquième du diamètre intérieur de la
conduite (terme D de l'équation 1.3).
La formule suivante nous permet de relier les pertes de charge d'un état 1 à un état 2 :
d2 Q2 2 L2 D1 5
PC 2 = PC 1 . . . .
d1 Q1 L1 D2
(1.3)
A B C D
Etat 1 : Pc1 = Pertes de charge dans une portion de circuit de longueur L1 et de diamètre D1
où circule un fluide de densité d1 à débit Q1,
Etat 2 : Pc2 = Pertes de charge dans une portion de circuit de longueur L2 et de diamètre D2
où circule un fluide de densité d2 à débit Q2,
Pc1 et Pc2 exprimés avec la même unité de pression, Q1 et Q2 avec la même unité de débit, L1
et L2, D1 et D2 avec la même unité de longueur.
Remarque : Comme le débit est proportionnel à la vitesse de la pompe, les pertes de charge
sont proportionnelles au carré de la vitesse de la pompe.
Cette formule approchée est approximativement correcte pour un écoulement turbulent, mais ne
l'est pas pour un écoulement laminaire. Elle permet d'obtenir une valeur approximative des
nouvelles pertes de charge lors de modification des paramètres hydrauliques et géométriques.
Dans un puits avec un fluide en circulation, des pertes de charges apparaissent dans toutes les
parties du circuit :
• en circulation directe ou inverse, on pose :
Pcs : pertes de charge dans l'installation de surface,
Pct : pertes de charge dans les tiges,
Pcmt : pertes de charge dans les masses-tiges,
Pco : pertes de charge aux duses de l'outil,
Pcea : pertes de charge dans l'espace annulaire (découvert et partie cuvelée),
Pci = Pct + Pcmt + Pco avec Pci : pertes de charge à l'intérieur de la garniture.
Les pertes de charge sont importantes à l'outil (de 50 à 70 % des pertes de charge totales
dans le circuit) et dans les masse-tiges (de l'ordre de 4 bar / 100 m pour des masse-tiges de
diamètre intérieur 2"13/16 avec un débit de 1 000 l/min et une boue de densité 1.15).
Les pertes de charge sont faibles à l'intérieur des tiges (pour des tiges 5", elles sont environ
10 fois plus faibles que dans les masse-tiges). Dans l'espace annulaire, elles sont, en
général, plus faibles qu'à l'intérieur des tiges.
Les pertes de charge dans l'installation de surface sont de l'ordre de 0.5 bar pour un débit de
1000 l/min et une densité de 1.15.
• en circulation sous duse :
En plus des pertes de charge précédentes, il s'ajoute :
Pcl : pertes de charge dans la ligne d'évacuation entre les BOP et le manifold de duse
(choke line),
Pcd : pertes de charge dans la duse du manifold de duses et en aval de cette duse.
Remarques : La valeur de ces pertes de charge est lue sur le manomètre placé en amont de la duse.
En circulation directe, le manifold de duses est connecté en tête de l'espace
annulaire et donc Pcd = Pa.
En circulation inverse, le manifold de duse est connecté en tête de garnitures (tiges
en forage, tubings en complétion) et donc Pcd = Pt.
En conséquence, dans la suite de ce document, on utilisera les notations P a (en
circulation directe) ou Pt (en circulation inverse) au lieu de Pcd pour les pertes de
charge dans la duses de manifolds de duse et en aval de cette duse.
En faisant varier la section de passage du fluide à travers une duse, on fait varier les pertes
de charge à l'intérieur de cette duse.
Si les pertes de charge dans la ligne d'évacuation sont négligeables dans le cas de BOP
terrestre, elles peuvent atteindre quelques dizaines de bar dans le cas d'un BOP sous-marin.
Remarque : Pa est la valeur lue sur le manomètre placé en amont de la duse. Quand le puits
est fermé sur duse (état statique), ce manomètre indique la valeur de la pression
compensant un déséquilibre dans le puits s'il y a déséquilibre. En circulation sous
duse, ce manomètre indique la valeur des pertes de charge dans la duse et dans le
circuit en aval de la duse.
2.2 Hydrodynamique
L'hydrodynamique concerne les fluides en mouvement. A l'intérieur d'une conduite non
horizontale, un état "statique" (fluides immobiles) et un état "pertes de charge" se superposent.
A un instant donné, la différence de pression (P A - PB) existant en circulation à un débit Q
donné entre les points A et B (B se trouvant en aval de A) est égale à la différence de pression
hydrostatique (PhA - PhB) existant entre A et B à cet instant, augmentée de la somme des
pertes de charge à vaincre pour déplacer le fluide au débit Q entre A et B.
Nous avons : PA - PB = (PhA - PhB) + PcAB
PA : pression en A en circulation
PB : pression en B en circulation
PhA : pression hydrostatique en A
PhB : pression hydrostatique en B
PcAB : pertes de charge pour déplacer le fluide de A à B au débit Q
Toute chose étant égale par ailleurs, toute variation des pertes de charge en un point du
circuit (bouchage d'une duse à l'outil, modification de l'ouverture de la duse du manifold, etc) va
entrainer une variation identique des pressions en amont de ce point et laisser inchangées
les pressions en aval. Donc en circulation, l'état d'ouverture de la duse du manifold va imposer
la pression en tout point du circuit, en particulier sur le fond et en tête des tiges.
3. Pression géostatique
La pression géostatique à une profondeur donnée est la pression exercée par le poids des
sédiments sus-jacents. Le terme pression lithostatique est parfois employé.
La densité d'un sédiment dépend de la densité de sa matrice, du fluide contenu dans ses pores et
de sa porosité. La densité des principaux types de roches rencontrées en forage varie entre 1,8 et
3,1 (voir formulaire du foreur A 34).
Dans les conditions normales, la porosité des sédiments diminue avec la profondeur et leur
densité va donc augmenter. Dans le cas des argiles, la porosité diminue de façon exponentielle.
Pour les autres types de sédiments, elle diminue de façon quasi linéaire.
Le point origine pour le gradient géostatique est, à terre, la surface du sol et, en mer, la surface de
l’eau. Dans les bassins sédimentaires terrestres, le gradient varie en moyenne de 0,17 bar / m en
surface à 0,23 bar / m vers 3000 - 4000 m de profondeur. Il augmente ensuite lentement, de façon
linéaire, pour atteindre environ 0,25 bar / m au niveau du socle.
4. Pression de pore
La pression de pore est la pression exercée par les fluides contenus dans les roches à l’intérieur
des pores et des fissures. Les termes de pression de formation, de pression de fluide interstitiel,
de pression interstitielle et de pression de gisement sont également utilisés.
Une «carotte» montrant la géométrie variable des "pores" qui sont remplis de fluide lorsqu‘elle
réside dans la formation
• Cas où l’emplacement de forage est situé plus haut que le point d’émergence. La densité
d'équilibre pour traverser la formation sera inférieure à 1,00.
B
point d'émergence
A
forage
h
h B
A
•Cas où l’emplacement de forage est situé plus bas que le point d’émergence. La densité de la
boue devra être supérieure à 1,00 pour traverser la formation. C’est le cas des puits artésiens.
point d'émergence
A B
h h forage
A B
Couverture
imparfaitement 1000
étanche
zone de
transition
ZONE À
PRESSION
ANORMALE
2000
profondeur en m
couverture
hauteur gaz
de gaz h
contact
eau/gaz
eau
La surpression exercée par les hydrocarbures est proportionnelle à la différence de densité entre
l’eau de formation et les hydrocarbures et à la hauteur h de la colonne d’hydrocarbures.
Nous avons :
P = 10,2
h . d
eau – d hydrocarbures
1500
couverture
ZONE À
PRESSION réservoir à gaz gradient de gaz (0,025 bar/m)
2000
ANORMALE
(réservoir de gaz)
P = 260 bar
contact
eau/gaz
ZONE À 3000
PRESSION gradient
de pression
NORMALE
hydrostatique
normal
Profondeur en m
(grains plus ciment) de la roche, soit entièrement par l'eau qui simule les fluides interstitiels, soit
par les deux.
Il faut distinguer trois cas :
Comme d'importants volumes d'eau interstitielle doivent être expulsés de matériaux très
compressibles et peu perméables, il existe, avec les argiles, de nombreux risques de sous-
compaction.
b3) Cas des sables et des carbonates
La compaction joue un rôle mineur car ces roches sont peu compressibles. La diminution de la
porosité avec la profondeur est un phénomène quasi linéaire.
Le volume d'eau interstitielle à évacuer est moindre que dans le cas des argiles mais non
négligeable. L'expulsion de cette eau se produit de façon beaucoup plus graduelle et la
perméabilité, bien que diminuant avec la profondeur, reste généralement suffisante pour
permettre le drainage. Les risques de sous-compaction inhérents à ces roches sont faibles. Mais
cependant ils peuvent exister si de telles roches se retrouvent piégées au sein de formations
imperméables ou si elles ont une perméabilité réduite par la présence d'argiles.
La pression la pression
diminue augmente
Écoulement
H2O
CL -
H2O Na +
Membrane semi-perméable
H2O
H2O CL -
Na +
Eau salée
Eau pure
H2O
H2O
CL -
Na +
H2O
H2O
P1 P2
P2 > P1
Un banc d'argile peut se comporter comme une membrane semi-perméable. Dans le cas, par
exemple, d'un réservoir de salinité élevée et fermé par des argiles, il peut se produire une
migration vers ce réservoir augmentant ainsi sa pression de pore.
Il semble que la création de pressions anormales par osmose soit un phénomène limité à des cas
très particuliers. Il semble également que l'osmose, inversement, puisse être responsable de
pressions anormalement basses. Son rôle exact est difficile à mettre en évidence.
f) Dépôts d'évaporites
Les dépôts d'évaporites peuvent jouer un rôle de barrière de perméabilité et de créateur de
pression.
f1) Rôle de barrière de perméabilité
Les évaporites sont des roches totalement imperméables, qui constituent d'excellentes barrières
de perméabilité car ce sont des roches plastiques permettant une cicatrisation des failles ou des
fractures.
Au cours de la sédimentation, le dépôt d'évaporites empêche toute évacuation verticale des
fluides se trouvant dans les sédiments sous-jacents. Si le drainage horizontal est mauvais ou
inexistant, il y aura création de pressions anormales par différents processus.
f2) Diagénèse des sulfates
Le sulfate de calcium existe dans la nature sous deux formes :
o Le gypse, la forme hydratée,
o L'anhydrite, la forme anhydre.
A une température d'environ 40 °C, le gypse se transforme en anhydrite en libérant une grande
quantité d'eau et en provoquant une diminution du volume de la roche. L'eau ainsi libérée serait
responsable de l'existence de certaines pressions anormales.
La transformation inverse consistant à la réhydratation de l'anhydrite pour former du gypse peut
se produire lorsque l'anhydrite est en contact avec une eau de température peu élevée. La réaction
provoque une augmentation du volume de la roche qui semble, dans certains cas, être également
responsable de l'existence de pressions anormales.
Malgré une variation importante du volume d'eau ou de roche, la contribution de ce phénomène
doit être considérée comme mineure. Ces transformations se produisent à de faibles profondeurs
où la migration des eaux est généralement assez facile.
f3) Formation de dômes de sel
Le sel est une roche plastique susceptible de fluer et de former des dômes de sel. La remontée du
sel vers la surface peut créer des pressions anormales dans les formations situées au dessus et sur
les flancs du dôme.
Dôme de sel
sédiments sus-jacents. Cependant, il existe des cas où la migration est stoppée par des barrières
de perméabilité ; ces gaz sous pression se retrouvent piégés à faible profondeur.
Au delà d'une certaine profondeur, l'activité bactérienne cesse et des hydrocarbures de plus en
plus légers sont produits sous l'action de la température. Cette transformation augmente le
nombre de molécules et le volume occupé par les hydrocarbures.
Dans une formation fermée, le volume ne pouvant pas varier, une augmentation de la pression de
pore va se produire. La valeur de cette pression dépend du degré de confinement de la formation,
de la température et de la composition finale des hydrocarbures.
Ce phénomène se produit aussi bien dans des séries argilo-grèseuses que carbonatées.
h) Tectonique
Les phénomènes tectoniques peuvent produire des modifications de la pression de pore créant
dans certaines conditions des surpressions ou dans d'autres les éliminant.
Les phénomènes les plus souvent retenus sont :
• La combinaison de la remontée vers la surface de couches profondes et de l'érosion des
couches superficielles. Des couches fermées et enfouies à grande profondeur se retrouvent
plus près de la surface avec leur pression d'origine. Ces surpressions sont connues sous le
nom de paléopressions .
1000
2000
2500
Pf = 515 bar
3000
d 3 = 2.10
4000
Pf = 515 bar
5000 d 2 = 1.31
Pf = 515 bar
Paléopressions
Leur existence implique que les formations soulevées soient fermées. Mais généralement,
de tels mouvements s'accompagnent de failles et de fractures. De ce fait, il est probable que
dans beaucoup de cas les surpressions soient dissipées à cause de fuites au niveau des failles
et des fractures.
• La valeur des contraintes tectoniques. Les sédiments sont soumis à la pression géostatique
et à deux contraintes approximativement horizontales. Ces contraintes, de la même manière
que la pression géostatique, peuvent influencer la pression des fluides dans les roches et
créer des surpressions.
• Les failles et les fractures qui vont surtout produire des étanchéités latérales ou des drains
1
V0
V
Vitesse d'avancement
0,5
PDC
0,25
o util à
m ole t te
10 20 30 40 50 60
Pression différentielle en bar
L'influence de ces paramètres fait qu'il n'est pas toujours facile de connaître la vraie cause de la
variation de la vitesse d'avancement.
Cependant, la vitesse d'avancement reste un bon moyen pour détecter les variations de la pression
différentielle et l'approche ou l'entrée dans une formation à pression anormale..
Dans le cas d'une augmentation imprévue de la vitesse d'avancement, il faut toujours
considérer qu'elle est due à la diminution de la pression différentielle.
Il faut également être vigilant en cas de ralentissement de la vitesse d'avancement qui peut
indiquer l'entrée dans une couverture séparant des formations à régimes de pression différents ou
dans une formation poreuse perméable plus dure à forer que la formation la couvrant.
Dans le cas de la présence d'une zone de transition, il se produira une augmentation
progressive de la vitesse d'avancement.
b) Le "d" exponent
Différentes relations ont été établies entre la vitesse d'avancement, les paramètres de forage, les
caractéristiques de la roche et la pression différentielle. L'une d'entre elles est la formule de
Bingham :
d
Va = k . N . WOB
D
Va : vitesse d'avancement
k : constante lithologique tenant compte de la nature géologique de la formation
N : vitesse de rotation
WOB : poids sur l'outil
D : diamètre de l'outil
d : exposant sans dimension tenant compte de la pression différentielle et de l'état
de compaction de la formation
En réarrangeant la formule précédente et en considérant qu'il n'y a pas de changement de
lithologie (k = 1), on obtient la formule suivante :
1,26 – log Va
d = N
1,58 – log WOB
D
Va en m/h, N en tours/min, WOB en tonnes, D en pouces.
Dans une formation normalement compactée, la valeur du "d" exponent augmente régulièrement
avec la profondeur. Si l'on porte cette valeur sur un graphe, on obtient une droite dont la pente
dépend des conditions locales de compaction. Cette droite ne peut être déterminée qu'en cours de
forage. Tout changement dans la compaction fournit des valeurs du "d" exponent s'éloignant de
cette droite. A l'entrée d'une zone sous-compactée, la pente de la droite s'inverse (figure 2.18).
zone de
transition
Profondeur
Néanmoins, dans beaucoup de régions, le "d" exponent est une technique efficace. Le calcul est
rapide et l'information est quasi instantanée.
c) Autres formules utilisant la vitesse d'avancement
D'autres méthodes ont été développées pour tenter de palier les insuffisances du "d" exponent.
Ces méthodes sont beaucoup plus difficiles à utiliser car elles nécessitent la connaissance
d'informations concernant la formation à forer. Ces informations sont généralement disponibles
uniquement si la formation est déjà connue. La plupart de ces méthodes ne seront donc pas
utilisables en exploration.
d) Le couple de rotation
Le couple de rotation mesuré en surface est dû aux frottements entre l'outil et le front de taille, et
entre la garniture et les parois du trou. Ce couple devrait augmenter de façon régulière avec la
profondeur.
En cours de forage, une augmentation anormale du couple de rotation peut être due à une
diminution de la pression différentielle (produisant un resserrement du trou).
Les argiles sous-compactées auront tendance à produire un bourrage de l'outil et des
stabilisateurs. Un bourrage peut donc indiquer la présence d'une zone à pression anormale.
e) Frottements en cours de manœuvre
Un resserrement du trou, qui peut être dû à une diminution de la pression différentielle, va
provoquer des frottements supplémentaires en cours de manoeuvre. De plus, le resserrement du
trou augmente les risques de pistonnage.
couches réservoirs vont introduire des erreurs. La mesure du pourcentage de C1, C2 et C3 peut
être fortement affectée par les appareils de mesure en surface et par la nature de la boue ; les
composés légers ont tendance à s'évaporer et les composés lourds à être retenus dans la boue.
La composition des indices gazeux est une méthode à utiliser avec précaution.
d) Température du fluide de forage
La mesure de la température du fluide de forage à la sortie du puits peut être utilisée pour
détecter les zones à pression anormale, et même, dans les conditions idéales, pour prévoir leur
approche. La présence de telles formations produit des variations du gradient géothermique qui
n'existent pas dans le cas de formations normales.
Le gradient géothermique, qui n'est pas constant tout au long d'un forage, varie en fonction de la
conductivité thermique des différentes formations traversées. Les fluides sont de mauvais
conducteurs comparés à la matrice des roches. Donc, la conductivité thermique d'une roche sera
influencée par sa porosité.
Une formation argileuse sous-compactée se comporte comme un corps isolant et a une
conductivité thermique plus faible que la normale. La valeur du gradient géothermique diminue à
l'approche d'une telle formation, puis augmente à l'intérieur de la formation pour atteindre une
valeur anormalement élevée.
Les variations de la valeur du gradient géothermique peuvent être mesurées en surface à partir de
la température du fluide de forage.
Les résultats fournis par cette méthode sont à utiliser avec beaucoup de précautions.
e) Densité des argiles
La densité des argiles augmente avec la compaction. Dans une formation sous-compactée, la
densité de la roche sera anormalement faible.
La mesure de la densité des argiles est l'une des méthodes les plus anciennes utilisées pour
détecter les pressions anormales. Cependant, cette densité peut être affectée par la présence de
minéraux lourds et peut être modifiée par l'action du fluide de forage à la paroi du trou et au
cours de la remontée des déblais dans l'annulaire.
f) Type d'argile
Dans des conditions normales de compaction, il se produit une transformation minéralogique des
argiles au cours de la diagenèse (les smectites se transforment progressivement en illite).
Une argile peut être caractérisée par sa capacité d'échange cationique (C.E.C.) ou capacité
d'adsorption d'eau. Cette capacité d'échange varie fortement entre une smectite et une illite ; elle
est beaucoup plus élevée avec les smectites.
Les formations sous-compactées auront une proportion anormalement élevée de smectites, donc
une capacité d'échange cationique anormalement élevée.
La mesure de cette capacité d'échange, qui s'effectue par le test au bleu de méthylène, est délicate
à réaliser.
g) Forme, dimension et volume des déblais
La forme, la dimension et le volume des déblais dépendent de la valeur de la pression
différentielle, du comportement des roches en paroi, de la valeur des contraintes en place et du
type d'outil utilisé. Des déblais de grande taille, en grande quantité, de forme concave ou en
plaquettes peuvent être des signes d'approche ou d'entrée dans une formation à pression
anormale.
h) Gaz occlus
La méthode consiste à broyer les déblais collectés en surface, à mesurer et à analyser les gaz
libérés. Cette mesure peut être mise en oeuvre sur le chantier et le pourcentage des différents gaz
peut être déterminé. Cette méthode permet de suivre l'évolution des rapports C2/C1 et C3/C2.
i) Résistivité du fluide de forage, teneur en chlorures
Les eaux contenues dans des formations à pressions anormales ont généralement une salinité
anormalement faible. Le suivi des variations de la salinité des eaux de formation rend
théoriquement possible la détection de zones sous-compactées.
Cependant, la quantité d'eau de formation libérée par broyage de la roche par l'outil est très faible
comparée au volume de fluide de forage en circulation pour provoquer des variations notables de
la teneur en chlorures.
Les diagraphies différées ont les mêmes limitations que le "d" exponent, elles donnent des
résultats exploitables à condition que l'on compare des mesures faites dans des formations
argileuses et elles doivent être enregistrées sur un intervalle de profondeur suffisamment long
pour déterminer la droite de compaction.
5.3.3 Le sonique
Le sonique mesure le temps de transit nécessaire à une onde sonore pour traverser un pied de
formation. Ce temps dépend principalement de la lithologie et de la porosité de la formation.
Le temps de transit est plus court dans la matrice que dans le fluide de formation. Pour une roche
de lithologie donnée, une diminution de la porosité entraîne une diminution du temps de transit..
Le sonique est un excellent moyen pour mettre en évidence des zones sous-compactées. La
présence d'hydrocarbures dans les pores de la roche renforce l'effet.
5.3.5 Le neutron
Cet outil mesure la quantité d'hydrogène contenue dans la formation et détermine la porosité. Il
peut fournir également des informations sur la nature des argiles et peut donner des indications
sur la sous-compaction, mais on constate que, dans la plupart des cas, les données sont difficiles
à interpréter.
5.3.6 La thermométrie
L'outil mesure la température de la boue dans le puits ; il permet théoriquement de déterminer les
variations du gradient géothermique. Cependant, même après plusieurs heures d'arrêt de
circulation, la température de la boue dans le puits ne représente pas exactement la température
de la formation. Néanmoins, cet outil permet d'avoir un meilleur suivi de l'évolution du gradient
géothermique que dans le cas des mesures de température faites en surface en cours de
circulation.
5.4 Conclusions
L'expérience montre que la confiance à apporter aux différents indicateurs de variations de la
pression de pore est très variable, suivant les régions. Le plus souvent, l'alerte reste vague
puisqu'elle ne répond pas aux deux questions importantes :
De quelle gravité sera l'anomalie de pression ?
Dans combien de mètres surviendra-t-elle ?
Il ne faut pas se contenter d'utiliser un seul indicateur, ils doivent tous être pris en compte
et exploités (tout particulièrement en exploration). Il faut se souvenir que les anomalies de
pression de pore peuvent avoir un caractère "explosif".
6. Pression de fracturation
Si la pression exercée par un fluide (boue de forage, effluent, etc.) en face d'une formation
dépasse une certaine valeur appelée pression de fracturation de la formation, il se produira une
fracturation hydraulique de cette formation. Les fractures resteront ouvertes si l'on maintient en
face de la formation une pression égale ou supérieure à la pression de propagation des
fractures. Dans cette situation, d'importants volumes de fluides peuvent être injectés dans la
formation.
Une roche est soumise à un système de trois contraintes principales. On admet généralement que
l'une d'entre elles est verticale et égale à la pression géostatique régnant au point considéré. Les
deux autres sont considérées comme horizontales et leur valeur dépend du régime de contraintes
tectoniques local.
Les fractures se développent dans un plan perpendiculaire à la plus faible des contraintes
principales existant à la paroi du trou. Elles se produisent quand la pression exercée sur la roche
devient supérieure à cette contrainte. La contrainte effective correspondante s'annule.
1
fractures perpendiculaires
à la contrainte principale
la plus faible
roche
2
3
La densité du fluide de forage doit être adaptée aux formations à forer. Elle doit être suffisante
pour maintenir les fluides de formation et les parois du trou en place. Cependant, elle ne doit pas
être trop élevée pour ne pas entraîner des risques d'endommagement de formations, de
fracturation et de pertes de circulation.
Il est nécessaire de connaître la pression de pore et de fracturation des formations traversées pour
établir le programme de cuvelage (nombre de cuvelages, position des sabots, etc.) et de boue.
Forer un puits avec un programme de cuvelage incorrect aura généralement des conséquences
très graves en cas de venues.
Dans certains champs, la marge existant entre la pression de pore et la pression de fracturation
(ou d'injectivité) est très faible.
contente généralement de faire un test dans le découvert après avoir foré quelques mètres sous le
dernier cuvelage descendu et cimenté.
Pression
en tête de
puits
P OF C
PI B Rt
P OF'
P PF D
P FF E
débit
F
A
Dilatation du Temps
puits et
compression Fracturation Purge
de la boue
Début Arrêt de
d'injection la pompe
dans la
formation
On constate que, dans le cas de roches fortement consolidées, la pression d'ouverture des
fractures Pof est proche de la pression de début d'injection Pi. La pression Pof' nécessaire pour
réouvrir des fractures existantes sera inférieure à la pression Pof. La différence entre Pof et Pof'
correspond à la résistance Rt de la roche en traction.
Cette résistance à la traction peut atteindre plusieurs dizaines de bar dans le cas de roches
fortement consolidées. Si la fracturation se produit dans ce type de roche, la résistance de
l'ouvrage sera considérablement réduite. Il est donc fortement recommandé de ne pas
fracturer ce type de roches. La pression de propagation Pp reste identique.
Les pressions Pi Pof, Ppf, Pp sont des valeurs lues en surface (en tête de tige ou en tête de
l'annulaire suivant la procédure utilisée pour réaliser le test). Pour connaître la valeur de ces
pressions en face de la formation considérée, il suffit d'ajouter la pression hydrostatique exercée
par la colonne de fluide se trouvant dans le puits entre la surface et la formation au moment du
test.
Le diagramme aurait une allure différente dans le cas de formations très perméables ou
naturellement fracturées ou non consolidées. Au delà d'une valeur légèrement supérieure à Pi, la
pression se stabilise, le fluide pénètre dans la formation mais il n'y a pas nécessairement
fracturation. Si le pompage est arrêté, la pression redescend à Pi (dans le cas d'une roche qui n'a
pas de cohésion interne, il est délicat de parler de fracturation ).
En dehors de considérations concernant la résistance à la traction de la roche testée (résistance
qui doit disparaitre dès la première fracturation), la valeur de la pression de début d'injection Pi et
celle de la pression de fracturation Pof varient au cours de l'exécution du forage. En général, elles
augmentent à cause de l'augmentation des contraintes thermiques à la paroi du trou et du
colmatage de la formation (influence de la qualité du cake et de la filtration). Ces pressions
devraient théoriquement reprendre leurs valeurs d'origine lorsque le puits retrouve son équilibre
thermique initial (c'est-à-dire généralement après un arrêt de circulation d'une quinzaine
d'heures).
Pression
en tête de
puits
PI
débit
Temps
Pression
en tête de
puits
PI
débit
Temps
Suivant les opérateurs, les procédures vont différer sur les points 5 et 6 :
• Pour le point 5, certains préférent pomper la boue dans l'espace annulaire par la kill line.
• Pour le point 6, certains préférent :
a) pomper 40 à 80 litres dans le puits, arrêter la pompe,
b) attendre quelques minutes pour obtenir en tête de puits une pression statique stabilisée et
enregistrer cette pression,
c) répéter a et b, construire la courbe d'évolution de pression en fonction des volumes pompés.
Nous avons mentionné au paragraphe 2.4 que le point le plus fragile d'un découvert doit être situé
normalement au sabot du dernier cuvelage. Donc, on considére, en général, que le test
d'injectivité effectué en ce point fournit la valeur la plus faible de la pression de début d'injection
et de fracturation dans le découvert.
Cependant pour ancrer une colonne de cuvelage, on choisit généralement une formation
consolidée et peu perméable. Pour le test d'injectivité, on se contente souvent de forer quelques
mètres dans la formation sous le sabot sans se préoccuper s'il y a changement ou non des
caractéristiques de la roche (lithologie, porosité, perméabilité). Le test sera donc en général
réalisé dans une formation peu perméable, il permettra surtout de tester l'étanchéité de la
cimentation autour du cuvelage.
En cours de forage, on peut être amené à traverser des formations plus fragiles que celle testée au
sabot (éventuellement la première zone perméable rencontrée sous le sabot si elle n'est pas trop
loin de ce dernier, zones à pertes, zones naturellement fracturées, etc.). Dans ce cas, des essais de
pression du découvert seront justifiés. En fonction des résultats de ces tests, on pourra décider de
poursuivre le forage ou de l'arrêter pour poser une colonne technique supplémentaire ou encore
de consolider au ciment la zone fragile si elle n'est pas trop épaisse et bien isolée dans un
contexte résistant.
La procédure pour réaliser cet essai est la suivante :
• arrêter le forage,
• suivre la procédure du test au sabot à partir du point 2.
Cette méthode permet de tester le découvert dans son entier. L'interprétation est d'autant plus
difficile que le découvert est long et comporte des zones perméables. On peut être amené à faire
des tests sélectifs en utilisant un packer afin d'isoler les différentes couches perméables ou entre
deux packers.
8. Architecture du puits
Des efforts transmis par le tube prolongateur (cas des supports flottants).
• Cuvelages techniques
- Rôles
Au cours de l'avancement d'un forage, la boue doit assurer la tenue des parois et sa
pression doit être suffisante pour empêcher le fluage des formations et les venues de
fluide, mais sans pour autant provoquer des pertes de boue.
Les changements successifs de la nature des formations et des pressions de pores peuvent
rendre ces deux conditions incompatibles. Un cuvelage s'impose alors, afin :
D'isoler entre elles les couches qui le nécessitent et/ou ;
De couvrir les terrains de mauvaise tenue et/ou ;
De permettre l'approfondissement dans des conditions telles que l'on puisse
contrôler une venue éventuelle.
En plus de son rôle de protection et d'isolement, le premier cuvelage technique appelé
encore cuvelage de surface, permet l'ancrage du bloc d'obturation de puits.
- Positionnement des sabots
Les différents rôles précédemment indiqués pour les cuvelages techniques déterminent les
choix suivants pour les cotes des sabots.
Premier cuvelage technique (ou cuvelage de surface)
Son sabot doit être placé le plus bas possible (sans prendre de risque) dans la première
couverture géologique escomptée, pour disposer en temps utile d'une fermeture en tête de
puits. Il faut bien entendu se conformer à la législation locale si elle existe.
Cuvelages techniques suivants
Le sabot doit être placé :
a) Dans les formations dites "couvertures" que l'on trouve en barrière entre des réservoirs
perméables de gradients différents ou non.
Le choix de la cote d'arrêt du forage dans la zone couverture dépend de la
connaissance de celle-ci. Pour aider la décision, on dispose :
Avant le forage : des données de base,
Pendant le forage : des méthodes d'alerte et d'évaluation des pressions anormales.
b) A une profondeur minimale, en liaison avec la pression de couche attendue et avec les
gradients de fracturation des terrains au sabot du cuvelage.
c) A la base des formations de mauvaise tenue (notamment argile fluante, sel...).
La cimentation doit être prévue pour isoler les réservoirs éventuels couverts par le
cuvelage considéré et assurer l'étanchéité au sabot.
• Cuvelage de production
Nous nous limiterons à citer le rôle du cuvelage de production directement lié à la
prévention des éruptions : protection de l'ensemble de l'ouvrage contre les hydrocarbures
produits.
La cote du sabot ne pose pas de problème puisque la position et l'épaisseur du réservoir à
exploiter sont bien déterminées.
Le cuvelage de production et parfois le dernier cuvelage technique peuvent être remplacés
par des colonnes perdues (liners).
8.2.2 Pmax
Il s'agit de la pression maximale que peut supporter l'équipement du puits. C'est la plus
petite des 2 valeurs :
Pression de service des BOP,
Pression d'éclatement du tubage.
Pour l'utilisation de Padm et Pmax se reporter au chapitre 4.4
8.2.3 Gmax
C'est le gain maximum admissible à la fermeture pour ne pas craquer au point fragile.
Conversion
L'unité de pression du système international est le Pascal :
1 Pa = 1 Newton
1 m2
Cette unité est très petite, d'où l'utilisation des multiples kPa et MPa.
• Le bar est un multiple du Pascal :
1 bar = 105 Pa = 100 kPa = 0.1 MPa
On peut faire l'analogie entre bar/franc et kPa/centime :
150 francs = 15 000 centimes
150 bar = 15 000 kPa
Le kg/cm2 ne doit plus être utilisé, même s'il est réputé "pratique" :
1 kg/cm2 = 0.981 bar
• Le psi est l'unité anglo-saxonne :
1 psi = 0.06897 bar (1 psi # 0.07 bar)
1 psi = 6.897 kPa (1 psi # 7 kPa)
1 bar = 14.4988 psi
Chapitre 3:
1. Introduction
Le contrôle des puits sous pression durant les opérations d’intervention est réalisé avec des
équipements de surface, ce sont des barrières mécaniques primaires, secondaires et tertiaires.
Durant les opérations de workover, l’utilisation d’un fluide de contrôle d’une densité légèrement
supérieure au gradient de pression du fluide de formation est considéré comme la barrière
primaire.
Les barrières mécaniques primaires, secondaires et tertiaires peuvent être installées au fond ou en
surface
Pour contenir la pression de puits durant les opérations d’intervention, il est toujours nécessaire
d’avoir au moins deux barrières indépendantes.
2. Définitions
Le contrôlé de puits durant les opérations d’intervention est assuré par les barrières primaire,
secondaire et tertiaire sans la nécessité de neutraliser le puits, sauf dans le cas des puits HP/HT,
ou à forte concentration
Barrières secondaires
Barrières tertiaires
Barrières primaires
Stripper
Vannes de la tète de production durant le montage et démontage des équipements
Barrières secondaires
Barrières tertiaires
Barrières primaires
Barrières secondaires
Barrières tertiaires
Certaines opération CT nécessitent des circulations inverses, dans ce cas la barrière interne
primaire devient le BOP CT et la barrière secondaire le BOP shear seal
Barrières primaires
Barrières secondaires
Barrières tertiaires
BOP’s shear et blind rams / BOP’s shear seal rams, installé directement au sommet de
la tète de production
Barrières primaires
Barrières secondaires
Barrières tertiaires
4. La tête de production
Il est nécessaire de suspendre et de bloquer le tubing en surface et, par dessus, de mettre en place
un empilage de vannes et autres accessoires qui répondent aux impératifs de sécurité et
d'écoulement des fluides.
Le choix du type de tête de puits et les fonctions qu'elle doit assurer sont liés aux impératifs et
besoins :
De sécurité contre l'éruption non contrôlée du puits,
Contrôle du débit du puits (dusage),
Contrôle périodique de l'état du puits et/ou mise en sécurité du puits par des outillages
descendus au câble,
Résistance à la pression et à la température en production, puits fermé, ou lors
d'opérations exceptionnelles sur le puits (fracturation hydraulique par exemple).
Tubing hanger
comes here Anchor Bolts
Well Head
C
Secti
A
Secti
20” Casing Terminates Here
« Tubing hanger »
Le « tubing hanger » devra aussi être maintenu à l’intérieur du « tubing spool » pour éviter que,
durant la production, il puisse être soulevé à cause de l’élongation du tubing provoqué par
l’augmentation de la température. Le « tubing hanger » est donc maintenu en place par des vis
spécifiques « ties down screws » qui lors de leur vissage viennent appuyer sur un anneau conique
qui compresse la garniture d’étanchéité du tubing hanger « tubing hanger pack off seals ».
Sur la partie supérieure, le « tubing hanger » peut être fabriqué de différentes façons.
Les BPV sont installés dans l’olive de suspension pour maintenir la pression de bas vers le haut
pendant les travaux sur la tête de puits
Le type les plu commun des BPV est Cameron BPV Type 'H' et Petroline 'ABC'.
Une BPV est situé dans un profilé prévu dans le dispositif de suspension du tubing à l'aide d'un
outil spécial et un lubrificateur pour les modèles BPV ,
Rezki_khelil -64- Mars 2014
Chapitre 3: Les barrières dans un puits éruptif
Elle isole la pression du puits, mais permet la circulation pour la neutralisation du puits si
nécessaire en cas d'urgence.
Le plus souvent, les olives actuelles ont une extension supérieure offrant des étanchéités
additionnelles. De plus, dans le cas où le puits est équipé d'une vanne de sécurité de subsurface,
un passage est ménagé pour assurer une continuité hydraulique de la ligne de contrôle.
L’olive peut avoir une extension de la partie supérieure (Extended neck) offrant des étanchéités
additionnelle
Dans le cas d'une vanne de sécurité de subsurface, un passage est aménagé pour assurer une
continuité hydraulique de la ligne de contrôle.
Dans le cas de complétions multiples à plusieurs tubings parallèles, par exemple une complétion
double, chacun des tubings peut être suspendu séparément par une demi-olive, un système
assurant le guidage et l'orientation de chacune des demi-olives
Adapter Flange est une Cross-over entre la tubing Head et l’arbre de noël qui peut recevoir
l’extended neck de l’olive
Utilisé pour :
Câbles électriques (ESP ou sensors)
Lignes de control hydraulique (sc-sssv)
Lignes pour capteurs
monoblocs, dans lesquelles les sièges et portées d'étanchéité des vannes maîtresses et de la vanne
de curage sont usinés dans la masse.
Les vannes utilisées sur l'arbre de Noël sont du type vanne à opercule.
En exploitation normale, la vanne maîtresse inférieure est maintenue ouverte. La vanne maîtresse
supérieure permet de mettre le puits en sécurité; sa fermeture est en principe automatique grâce à
l'utilisation d'un dispositif de commande hydraulique ou pneumatique.
La vanne latérale de production, souvent manuelle, peut être motorisée, afin de pouvoir la
manoeuvrer à distance.
En dehors des déclenchements sécurité, le puits est fermé par manoeuvre de la vanne latérale puis
ensuite de la vanne maîtresse supérieure.
Inversement, le puits est remis en production par ouverture de la vanne maîtresse supérieure puis
de la vanne latérale de production ; ceci dans le but "d'économiser" la vanne maîtresse supérieure
dont le remplacement est beaucoup plus délicat et coûteux que celui de la vanne latérale.
En utilisation toutes ces vannes doivent être soit totalement ouvertes, soit totalement fermées, le
réglage du débit devant se faire exclusivement au niveau du porte-duse. Celui-ci peut contenir
une duse fixe ou une duse ajustable, soit manuellement soit via un servo- moteur.
5.1.4 Choke :
Control les débits de production, elle peut être ajustable, non ajustable, ou à commande à
distance
Flanges
Type d’arbres
R or RX BX ring
ring
Closed face
Stand-off
Les brides 6B pour les pressions de service 2000, 3000 et 5000 jusqu'à la dimension
11" incluse,
Les brides 6BX pour les pressions de service 5000, à partir de la dimension de 135/8,
10000, 15000 et 20000 psi (ainsi qu'en pression de service 2000 et 3000 psi de
diamètre nominal 26 3/4).
Ces deux types de bride se différencient principalement par la façon dont se fait le
contact entre les brides. Un joint tore (ring gasket) en acier fait une étanchéité métal
sur métal entre les deux brides.
Les brides 6B reçoivent des joints tore du type R ou RX. Le joint R est de section
ovale ou octogonale, le joint RX est octogonal asymétrique. Le X indique que c'est la
pression qui active le joint tore (pressure energized)
Bx ring gasket
Rx ring gasket
(with pressure passage)
(asymmetric octagonal)
7. Accessoires de fond
Certains équipements particuliers sont mis en place sous le packer et au-dessus. Ils sont choisis
pour leur utilité lors de la mise en place de l'équipement, lors des interventions dans le puits et/ou
pour le contrôle du puits. Ils font souvent appel à la technique du travail au câble (wireline).
(a) Vanne à chemise coulissante (b) Mandrin à poche latérale (c) Siège perforé
(Document Baker) (Document Otis) (Document Baker)
Dispositifs de circulation
7.1.2 Mandrin à poche latérale (Side pocket mandrel)
Normalement conçue pour l'activation des puits en gas-lift, cette pièce spéciale équipe cependant
un certain nombre de puits éruptifs.
En lieu et place d'une vanne de gas-lift, la poche latérale est munie d'un mannequin (dummy).
Pour circuler, le mannequin est repêché au câble et remplacé par une simple chemise ajourée,
destinée à protéger les portées d'étanchéité de la poche latérale. Les mandrins sont aussi utilisés
pour injecter par l'annulaire des produits chimiques dans le tubing : produits anti-émulsion,
inhibiteur de corrosion en particulier. Ceci est obtenu en équipant les mandrins de vannes
d'injection, s'ouvrant par pressurisation de l'annulaire à une certaine valeur de surpression.
Le gros avantage d'un tel système est que les garnitures d'étanchéité qui encadrent les orifices de
communication sont portées par l'outil mis en place dans la poche latérale, et, de ce fait, elles
sont très facilement remplaçables.
Plusieurs types existent sur le marché, mais ils ont au moins deux éléments en commun:
Une gorge d'ancrage permettant le verrouillage mécanique de l'outillage dans le siège
si besoin est ; le porte-outil est alors muni d'un verrou (lock).
Une portée d'étanchéité (seal bore) sur laquelle est réalisée, si nécessaire, l'étanchéité
entre le siège et l'outillage, à l'aide de garnitures du type chevron (V packing) montées
alors sur le porte outil. Il est à noter que le diamètre de cette portée d'étanchéité sert
de diamètre de référence pour le siège sous le vocable de "diamètre nominal" en se
limitant alors au centième de pouce (exemple 2,81" pour 2,812" réels).
De part et d'autre des sections de tubing présentant des variations (et/ou des restrictions) du
diamètre intérieur, on utilise dans certains cas aussi des tubes d'épaisseur renforcée destinés cette
fois à retarder le percement interne du tube sous l'action de l'érosion due aux turbulences. Ces
tubes sont appelés flow coupling. Là encore, la surépaisseur est obtenue grâce à un diamètre
extérieur plus important. On en trouve assez souvent de part et d'autre des sièges et
systématiquement de part et d'autre de la vanne de sécurité de subsurface. Cette vanne de sécurité
de subsurface est généralement située :
Dans la partie basse du tubing (et au dessus du packer) si la vanne de sécurité est de
type "autopilotée" ;
Dans la partie haute du tubing, environ 30 à 100 m sous le sol (ou le fond de la mer
quand il s'agit d'un puits offshore) si la vanne de sécurité est de type "contrôlée depuis
la surface".
Entre plusieurs packers, dans les complétions multiples ou sélectives, entre le packer et les
crépines dans les puits à contrôle des sables, on incorpore généralement un joint de sécurité
facilitant les opérations de: remontée sélective des équipements de fond.
Au dessus du packer (et/ou entre deux packers lorsqu'il y en a plusieurs) l'utilisation d'un joint
télescopique permet les variations de longueur du tubing occasionnées par les changements de
conditions de puits (température, pression, débit) et évite ainsi de trop gros efforts
complémentaires sur le(s) packer(s) et le tubing lui-même.
Toujours au dessus du packer (ou du packer supérieur s'il y en a plusieurs) l'emploi d'un joint de
déconnexion (divider), jouant souvent également le rôle de joint télescopique, permet la
remontée du tubing, sans désancrage du packer (figure 27). La sécurité du puits est assurée par la
pose d'un bouchon dans un siège usiné, en général, dans le demi joint inférieur solidaire du
packer et par la mise en place du fluide de contrôle du puits. Si le bouchon est mis en place en
premier avant circulation du fluide de contrôle, on évite, de cette manière, de mettre le fluide en
contact avec la formation, limitant ainsi les risques de pertes ou d'endommagement.
Elles sont mises en place dans la colonne de production, à environ 30-50 m du niveau du sol à
terre, ou du fond de la mer en offshore, soit vissées directement sur le tubing, soit posées dans un
siége spécial.
Elles sont reliées à la surface par une petite ligne de contrôle hydraulique haute pression,
descendue le long du tubing dans l'espace annulaire. Cette ligne de contrôle traverse l'olive de
suspension du tubing et sort de la tête de puits pour être reliée à une armoire de commande qui
pilote la vanne.
Les vannes autopilotées par la pression ambiante sont bien adaptées aux puits dont le débit est
peu sensible à une variation de la pression d'écoulement.
Certains modèles ont un dispositif qui évite aux vannes de se fermer intempestivement lors de
variations locales rapides de la pression dues à des instabilités d'écoulement que l'on rencontre
parfois dans certains puits.
WR SC-SSSV
Seals
Landing nipple
une zone où les conditions de pression et de température peuvent être favorables à la formation
d'hydrates.
Ces puits sont donc plutôt équipés de vannes de sécurité tubing retrievable qui offrent un passage
intérieur égal à celui du tubing mais qui nécessitent de remonter la colonne de production pour
les changer. En général, on les associe à une suspension intermédiaire dite tubing anchor et à un
système de déconnexion permettant de ne remonter que la partie supérieure du tubing et la vanne.
Par construction, ces vannes peuvent être bloquées en position ouverte
Parfois de manière temporaire, ce qui est intéressant en cas de travail au câble dans le
puits;
De manière définitive, en cas de perte d'étanchéité de la vanne par exemple.
Dans ce dernier cas, il se peut qu'un siège usiné dans le corps de la vanne permette de recevoir en
insert une vanne récupérable au câble commandée par la même ligne hydraulique de contrôle.
Cela rend possible, dans le cas où la vanne tubing retrievable n'est plus étanche, de maintenir la
sécurité du puits en attendant la reprise de puits.
Dans les complétions sous-marines, il peut être descendu deux vannes en tandem, chaque vanne
étant manoeuvrée indépendamment l'une de l'autre.
On trouve maintenant, sur le marché, une vanne de sécurité de subsurface, commandée depuis la
surface, qui offre à la fois plus ou moins les avantages de la vanne intégrée au tubing et de la
vanne récupérable au câble.
Sont mis en place, intégrés au tubing, une chemise, un clapet de fermeture et un ressort
récupérateur. Le vérin, lui, est excentré et mis en place dans l'équivalent d'un mandrin à poche
latérale ; de ce fait, il est facilement récupérable, pour maintenance, par la même technique que
celle utilisée pour les vannes gas-lift.
a) Vanne de sécurité de subsurface tubing-annulaire (SSTA)
Utilisé dans le cas de production par gas-lift offshore, ce système est constitué de deux
vannes,l'une pour le tubing, l'autre pour l'annulaire et permet de fermer ou d'ouvrir
respectivement les deux. Il nécessite la mise en place dans le puits d'un deuxième packer installé
dans la partie haute du puits, à hauteur de la vanne de sécurité
Le passage du gaz ou non dans l'annulaire est réalisé par une chemise coulissante qui ouvre ou
ferme le by-pass du packer supplémentaire. La chemise est déplacée par un vérin hydraulique,
solidaire du tubing et commandé par la même ligne de contrôle hydraulique que la sécurité
tubing.
b) 6.2.5 Autres vannes
Sont en cours de recherche et d'expérimentation des vannes de sécurité de subsurface,
commandées électromagnétiquement depuis la surface et ne nécessitant plus l'installation de
ligne de contrôle hydraulique.
Si ce type de vanne se révélait fiable, les complétions seraient simplifiées et la vanne pourrait
être mise en place plus profondément dans le puits.
Chapitre 4:
Le Coiled Tubing
1. Introduction
Un cycle de fatigue pour un Coiled Tubing est défini comme étant l’ensemble des séquences, de
son déroulement et enroulement sur le tambour, son passage à la descente et repassage à la
remontée sur le col de cygne (gooseneck).
Pour garder le Coiled Tubing en tension entre le tambour et la tête d’injection (injector head) le
système d’entraînement du tambour rempli les deux fonctions suivantes :
Faire tourner le tambour à une vitesse légèrement inférieure à Celle de la tête
d’injection en cours de descente.
Faire tourner le tambour à une vitesse légèrement supérieure à celle de la tête
d’injection en cours de remontée.
Incorrect
Correct
Le tambour est équipé d’une tête rotative qui permet la circulation pendant les manœuvres.
Il existe aussi des dispositifs supplémentaires qui font partie de l’ensemble des équipements du
tambour comme :
Le compteur mécanique ou digital pour mesurer la profondeur.
La vanne de purge.
Le dispositif de lancement des bouchons.
La vanne d’isolation.
Le pulvérisateur qui permet la lubrification de tubing afin d’éviter la corrosion.
Coolant Oil
Tem perature Pre ssure
Engine
Permis sive Tacho mete r
start
Start
Engine Emergency
Kill Kill Air
Pressure
Le groupe de puissance est équipé d’un système d’arrêt d’urgence automatique en cas de :
Variation de la pression.
Variation importante de la température.
La force de grippage est obtenue en actionnant trois pistons hydrauliques à travers la partie
intérieure des deux chaînes de la tête d’injection (inside tension cylindres).
Cette force doit être suffisante pour éviter le glissement et l’écrasement de tubing. Le piston
extérieur permet de garder les deux chaînes en tension.
L’ensemble de la tête d’injection est monté sur une substructure munie d’une cellule de mesure
de poids de tubing, reliée par un flexible hydraulique à l’indicateur de poids dans la cabine de
l’opérateur.
Pour obtenir le rayon désiré du col de cygne. Un certain nombre de roulements espaces dans son
cadre de courbure avec un système de réglage d’alignement de Coiled Tubing (ø de col de cygne
72 " pour un tubing de diamètre 1 ¼").
Rayon nominal de courbure en fonction du diamètre extérieur de tubing
Diamètre extérieur du tubing en pouce Rayon minimum de courbure en pouce
¾ 13
1 18
1¼ 22
1½ 27
1¾ 31
2 36
2" 3/8 42
Le stripper constitue la barrière primaire, il assure une étanchéité parfaite autour du Coiled
Tubing comme le presse étoupe dans les opérations au câble.
Il existe trois types de stripper :
Le stripper conventionnel.
Le stripper side door (a porte lateral).
Le stripper radial.
Le principe de fonctionnement de tous les types de stripper est le même, il consiste à déplacer
hydrauliquement un piston pour comprimer directement ou indirectement une garniture
d’étanchéité, qui à son tour fait étanchéité autour du Coiled Tubing.
Les dimensions des strippers les plus répondues sont de 3"et 4", normalement la pression
nominale des strippers est de 5000 psi à 10000 psi cette pression est une référence pour le corps
et la connexion.
Le mécanisme de fonctionnement du stripper à portes latérales est inversé par rapport au stripper
conventionnel.
En effet, sur le système du stripper à portes latérales, la pression hydraulique pousse le piston
vers le bas qui à son tour déplace la fourrure supérieure qui comprime le packer autour du tubing
contre la fourrure inférieure.
La pression hydraulique appliquée au piston doit être supérieure à celle de la tête de puits et doit
être maintenue durant toute l’opération d’intervention.
Pour changer les garnitures ou les fourrures du stripper à portes latérales, on procéde comme
suit :
1. Fermer le slip rams et pipe rams.
2. Purger la pression entre le pipe rams et le stripper.
3. Purger la pression d’huile dans la chambre de compression.
4. Ouvrir les deux portières latérales.
5. Remplacer les éléments usagés.
6. Refermer les portières du stripper.
Le stripper radial est un obturateur avec des mâchoires conçues spécialement pour le stripping du
Coiled Tubing. Il a été développé pour remédier aux problèmes rencontrés durant utilisation des
strippers conventionnels (simple ou double).
Le stripper radial présent une hauteur réduite, une facilité et une simplicité de changement des
élastomères par rapport au stripper conventionnel.
3.8 BOPs:
Les BOPs utilisés dans les opérations de Coiled Tubing sont similaires à ceux utilisés durant les
interventions au câble, ils sont montés directement sur l’adapteur de la tête de production ou tête
de puits.
Quand le tubing est à l’intérieur du puits, le stripper est utilisé comme une barrière primaire,
l’obturateur pipe rams / obturateur annulaire est considéré comme une barrière secondaire, si
l’obturateur shear / seal rams (safety head) est inclut dans l’empilage des BOPs, il joue le rôle
d’une barrière tertiaire.
Les dimensions les plus utilisées des BOPs du Coiled Tubing sont le 3" et le 4" ou plus petites
selon le diamètre du Coiled Tubing utilisé.
Les obturateurs de l’unité de Coiled Tubing sont contrôlés à partir du panneau de commande à
distance situé dans la cabine de l’opérateur.
La pression hydraulique utilisée pour opérer les BOPs Coiled Tubing est comprise entre 1500 psi
et 3000 psi, la pression nominale de service des BOPs peut varier entre 3000 psi et 15000 psi,
selon la nature de l’intervention à effectuer.
Rezki_khelil -97- Mai 2016
Chapitre 4: Well intervention
Les types d’obturateurs les plus utilisés dans les opérations d’intervention Coiled Tubing sont :
Ce type d’empilage standard est le plus répondu des BOPs utilisés dans les interventions Coiled
Tubing, c’est un bloc solide composé de quatre rams arrangées de haut vers le bas comme suite :
Un obturateur blind rams : Utilisé seulement pour fermer avec étanchéité sur un trou vide.
Un obturateur shear rams : utilisé pour couper le Coiled Tubing / Coiled Tubing avec
câble de logging à l’intérieur sans faire étanchéité.
Un obturateur slip rams : utilisé pour suspendre le tubing dans le puits sans faire
étanchéité.
Un obturateur pipe rams : utilisé pour obtenir une étanchéité positive contre le tubing.
La raison de cet arrangement est de pouvoir couper le Coiled Tubing en toute sécurité en cas
d’urgence.
La procédure pour couper le Coiled Tubing est comme suite :
1. Fermer l’obturateur slip rams.
2. Fermer le pipe rams.
Le BOP COMBI est un obturateur double qui remplit les mêmes fonctions que le BOP QUAD
mais avec deux rams seulement, il se compose de :
1. Un obturateur supérieur Blind /shear rams, utilisé pour couper le tubing et faire étanchéité
sur un trou vide.
2. Un obturateur inférieur pipe/slip rams, utilisé pour suspendre et faire étanchéité sur le
tubing.
Chaque obturateur est équipé d’une vanne d’égalisation de pression. Une entrée kill line située
entre les deux obturateurs qui permet de pomper à l’intérieur du tubing si nécessaire.
Avantages :
1. Hauteur plus réduite.
2. Plus simple à opérer.
3. N’exige pas la remontée de la partie libre de tubing coupé pour fermer le Blind rams.
4. Volume plus réduit du fluide hydraulique pour opérer les BOP’s.
Inconvénients :
1. Difficultés de neutraliser le puits à travers la kill line.
2. Moins de flexibilité.
Dans certain pays ou le règlement en matière de sécurité est très sévère, un obturateur
supplémentaire shear / seal rams (safety head) doit être installé entre la tête de production et
l’ensemble des BOPs, il est utilisé comme barrière tertiaire en cas de besoin.
Ce type d’obturateur nécessite un volume de fluide hydraulique important, c’est la raison pour
laquelle une unité hydraulique indépendante (koomey) est nécessaire. La pression de travail de
l’unité koomey est en général comprise entre 1500 et 3000 psi.
Le BOP annulaire est utilisé plus fréquemment dans les opérations particulières d’intervention au
Coiled Tubing, par exemple l’assemblage de train d’outil très long qui nécessite l’utilisation d’un
système de déploiement.
L’objectif principal d’utilisation d’un obturateur annulaire dans un empilage Coiled Tubing est
de pouvoir fermer avec étanchéité sur différents diamètres de Coiled Tubing et train d’outils.
Son positionnement dans l’empilage est fonction de la nature du travail à réaliser par fois, il est
placé au dessus de Quad, au dessous le système de déploiement, l’obturateur annulaire peut être
utilisé comme élément de remplacement (back up) du stripper en cas de besoin.
Les caractéristiques de l’obturateur annulaire doivent être semblable à celles des obturateurs à
mâchoires avec la possibilité en plus de fermer sur un trou vide.
Deployment 1
Deployment 2
Quick latch
flanged to SDDT
SDDT
Tool connections
made inside
window
Annular BOP
Injector head
and stripper
assembly
Quad BOP
Quick latch
(upper)
Quick latch
(lower)
Chapitre 5:
Le snubbing
La manœuvre des tubes (introduction ou extraction) dans un puits sous pression est pratique
courante aux Etats-Unis d’Amérique.
Cette technique permet des interventions sans neutraliser le puits, d’où son intérêt en
production pour toutes les opérations dites de complétion permanente.
Acidifications.
Injections sous pression.
Mise en place d’un fluide de fracturation hydraulique.
Manœuvres d’outils de fond.
Instrumentation, etc.
Son domaine d’utilisation est donc intermédiaire entre celui des unités de travail au câble (et
CT) et celui des appareils de forage légers utilisés dans les opérations de reprise de puits.
L’équipement pour la manœuvre sous pression des tubes est appelé équipement de
SNUBBING en terminologie américaine.
-To snub, signifie rabrouer, traité avec mépris ... mais aussi, en argot américain, to check,
c’est-à-dire retenir, contenir, freiner, contrôler.
Les unités de manœuvre sous pression ont été réalisées suivant deux formules :
2. Historique du snubbing :
La première formule a été réalisée par OTIS ENGINEERING Co et mise en œuvre pour la
première fois en 1928 sur le champ de Rodessa en Lousiane.
De puis cette époque, OTIS a effectué de nombreuses opérations et son appareil à câble est
toujours en service. Il peut manœuvrer des tubes de 1’’ à 4’’ ½.
La société HYDRIL a mise en service vers 1950 une unité hydraulique mais employée avec le
mât de forage pour la manœuvre des tiges de forage 3’’ ½ et 4’’ ½.
La deuxième formule a vu le jour vers 1960, réalisée d’abord par BROWN OIL TOOLS, Inc,
puis par OTIS ENGINEERING Co.
Ces deux sociétés fabriquent une gamme d’appareils capable de manœuvrer des tubes de 1’’ à
3’’ ½.
3. Introduction :
Le SNUBBING est une technique utilisée pour manœuvrer les tubes obturés, en utilisant des
BOP’s, afin d’obtenir une étanchéité tout autour, dans un puits sous pression.
Le SNUBBING est une opération préventive sur les puits avant qu’elle soit curative.
Cette unité se caractérise par son vérin hydraulique à double effet creux à sa partie centrale
permettant les manœuvres des tubings concentriquement.
Ce système assure l’avantage d’un bon guidage des tubings et principalement des macaronis
de petits diamètres durant la phase où ils sont soumis à la compression.
Avantages :
Inconvénients :
Avantage :
Inconvénients :
Equipement lourd et encombrement pour les grosses unités de plus de 300 000 lbs.
Utilisation d’une grue indépendante pour assurer le montage.
Note : L’unité short stroke légère peut être combiner à une unité de pulling pour les opérations
ONSHORE.
Le mât est alors utilisé pour transporter l’unité complète, il remplace avantageusement la grue
pour le montage et le GIN POOL pour la manutention des tubings.
Cette unité de conception nouvelle présente l’avantage d’être la plus rapide des unités
construites à ce jour. Un système de mouflage double la course d’un gros vérin
hydraulique logé dans un mât qui sert de support à l’unité.
Le jeu de coins mobile fixé sur une table de rotation indépendante constitue un travelling
bloc qui se déplace le long du mât.
Ce système permet la manœuvre en une seule passe d’une longueur de tubing de 36 ft.
Le double jeu de coins fixes est logé dans une quadripode sur la quelle est également
fixée la plate-forme de travail avec ses panels de commande
Sous cet ensemble est suspendu le stack BOP et le tout repose sur la tête de puits et
arrimé au mât le long d’une crémaillère.
Cette unité existe en 3 gammes et 2 versions : 75 000, 120 000 et 300 000 lbs soit sur
skid en offshore soit sur trailer en onshore.
Avantage :
Inconvénients :
6. Equipements de snubbing:
L’obturateur de manœuvre supérieur est fermé pendant la manœuvre du tube et il n’est ouvert
qu’après avoir préalablement fermé l’obturateur de manœuvre inférieur pour laisser passer le
joint.
Inversement l’obturateur inférieur est laissé ouvert pendant la manœuvre et n’est fermé que
pour le passage du joint au niveau de l’autre obturateur.
Un obturateur à mâchoire de sécurité (fermant lui aussi sur le tube manipulé) complète cet
ensemble .Situé le plus bas, cet obturateur doit rester ouvert pendant toutes les phases de
manœuvre et il n’est utilisé qu’en statique pour assurer la sécurité. Il permet en particulier
d’effectuer le changement des garnitures des obturateurs de manœuvre ou du stripper. Il ne doit
jamais être utilisé pour stripper.
La bride de suspension,
L’obturateur de type sphérique ou annulaire très performant mais dont les garnitures
ne peuvent être changées en cours d’opération,
L’obturateur équipé de mâchoire tiges,
L’obturateur à fermeture totale,
Des obturateurs de manœuvres ou de sécurité supplémentaires.
L’obturateur est l’élément principal de l’unité SNUBBING, il permet le contrôle du puits en cas
de défaillance du stripper.
Pour le choix du BOP’s, les points suivants doivent être pris en compte :
La tête de puits doit comprendre au minimum deux vannes maîtresses ou deux fermetures
totales ou une combinaison des deux au –dessus des BOP’s.
L’empilage des BOP’s doit comprendre au minimum les éléments suivants :
1. Deux fermetures ‘pipe rams’ pour le stripping de la garniture et une fermeture de
sécurité pour chaque diamètre de tubing descendu dans le puits.
2. Un circuit d’égalisation des pressions entre les différentes chambres de
l’obturateur.
3. Une vanne pour purger la pression piégée dans l’obturateur.
Pour les puits à pression entre 3 000 et 5 000 psi (le cas de HMD), une fermeture de
sécurité, pour chaque diamètre de tubing, utilisé, doit être rajoutée dans l’empilage, monté
au dessous du stripper ram.
Une Duse doit être montée sur la ligne de purge.
Utilisation des joints tores neufs au montage des brides.
Après arrêt des travaux à la fin de la journée avec un train de tubing à l’intérieur du puits,
l’opérateur du SNUBBING doit fermer au minimum deux obturateurs.
L’obturateur de sécurité en bas de l’empilage ne doit être fermé qu’en cas de réparation
des BOP’s au-dessus de celui-ci ou en cas d’extrême urgence.
Exemple de configuration d’empilage :
Cet arrangement est le minimum à prévoir dans un empilage 3 000-5 000 psi utilisant un
seul diamètre de tubing.
L’espacement entre les deux vannes de la tête de production et le stripper doit être
suffisant pour assembler et désassembler le Bore Hole Assembly (train d’outils).
Deux vannes doivent être installées, avec un espacement suffisant, entre les deux
strippers, pour recevoir un tubing écrasé.
Le pipe rams ne peut être utilisé que dans le cas d’extrême urgence.
Si le pipe est fermé, les lignes kill line et choke line peuvent être utilisées.
1/16 1/16
Remarque : Les diamètres intérieurs les plus utilisés en pratique sont : le 4’’ , 7’’
et le 11’’ 1/8
6.1.2.9 Stripper:
Le stripper est un dispositif de confinement primaire, placé au sommet de l’empilage des
BOPs et à la base de la fenêtre d’accès tant que la pression en tête de puits ne dépasse pas 2 500
psi, par manque de confiance dans la garniture d’étanchéité.
L’usure de la garniture d’étanchéité du stripper est affectée par :
1. La pression en tête.
2. L’état extérieur du tubing.
3. La nature du fluide dans le puits.
Les BPV (clapet anti-retour) ainsi que nipple et les plugs sont des éléments de sécurité vitaux
durant l’opération du SNUBBING. Ils doivent être vérifiés et testés avant toute descente dans le
puits. Leur métallurgie doit être adaptée à l’effluent.
Train d’outils
Pipe joint
Tubing
(Outil)
des soupapes classiques, placés au-dessus de l’outil, pour empêcher le retour du fluide de
formation, par l’intérieur de la garniture de SNUBBING.
un tubing longueur environ 8 mètres.
Un tubing longueur environ 8 mètres.
Un tubing court environ 2 mètres (pipe joint).
Un siége (landing Nipple).
Cet ensemble constitue la sécurité du train de tubing. La position de chacun de ces
éléments à son importance et il est recommandé de ne jamais changer leur ordre de montage.
Les deux BPV, distants l’un de l’autre, d’environ 8m, empêchent la pression du puits de
sortir par le tubing. Le landing Nipple peut recevoir un plug qui sera siégé par pompage et qui
bouchera le tubing en cas de défaillance des deux BPV.
On comprend donc que ce siège doit être au-dessus. La longueur de l’ensemble train
d’outils a également son importance.
En SNUBBING, Il est une règle qui veut que toutes les cotes soient données ou ramenées à
Chapitre 6:
Le travail au câble
1. Introduction
Le terme Slick line fait référence a l’utilisation d’un câble comme moyen de transport d’outils
dans le puits
Les opérations de travail au câble emploient différents types d’outils qui doivent être descendus
et remontés en toute sécurité ce qui exige l’utilisation des équipements de contrôle appropriés en
surface
Le travail au câble peut être affecté par les conditions de puits suivant:
La corrosion du tubing
Présence des sédiments dans le puits
Dépôts de tartre (scale deposits)
Profil de puits
La pression
Diamètres du tubing
Type de câble et ses spécifications
Viscosité de fluide dans le puits
Conception des équipements de puits
La température (pour les instruments)
Heavy pulley
3. Les Equipement de wire line
Pour assurer la sécurité du puits, personnel et de l’environnement, les unités wire line doivent
être dotées de:
Adapteur
Té de circulation
BOP
SAS
Presse étoupe/ tète d’injection de graisse
C’est l’utilisation d’un fil contenu lisse en acier de très haute résistance, les diamètres les plus
utilisé sont 0.108’’ et 0.125’’ (3/16 in. Le plus utilisé), livrés en tourets de 10000 à 30000 pieds
Les câbles wire line mono brin existent en trois qualités d’acier:
1. Ordinaires
2. Inoxydables
3. Galvanisés
L’API recommande dans le bulletin 9A: la traction maximale est limitée à 50% de la résistance à
la rupture de câble
En plus de la résistance requise du câble pour éviter sa rupture, il est nécessaire de maintenir le
diamètre du câble aussi petit que possible pour:
L’effet de la fatigue et la plus grande cause de la rupture de câble. Le Bending stress arrive quand
le slick line dévié de la forme rectiligne, (poulie et reel drums).Pour chaque manœuvre, le câble
est exposé au minimum 14 fois au bending cycles
a) Avantages
Portabilité de l’équipement pendant le transfert
Rapidité dans le montage et démontage
Rapidité de manœuvre des outils d’intervention
Travail sous pression
Bonne flexibilité
Cout des opérations réduit
b) Inconvénients
Facile à endommager
Faible résistance à la traction (diamètre réduit)
Le câble galvanisé est fragile dans les milieux corrosifs
Le câble inoxydable a une bonne résistance à l’H2S mais présente un écrouissage
rapide
7.3 Un treuil
Utilisé pour enrouler, stocker, dérouler le câble, se compose de:
Un tambour hydraulique
Vanne pour changement de sens de rotation de treuil
Dispositif de variation de vitesse de treuil
Frein à bandes
7.4 Accessoires
7.4.1 Dispositif de control d’enroulement/déroulement du câble ‘spooling head’
7.4.2 Tensiomètre
Ce dispositif permet l’attache de la poulie de renvoie à la tète de puits, la tension de câble est
transmise à l’indicateur de poids au moyen d’un flexible hydraulique
Le capteur de poids est attaché à la tète de puits par une chaine et flexible Haute pression à un
pressure gauge
Le load cell est attaché à la poulie et tète de puits avec un angle de 90º
L’indicateur de poids permet aussi:
La localisation du niveau statique
Changement de la densité de fluide
Battage
Manipulation des équipements de fond
8.2 SAS
Il est installé entre le presse étoupe et les BOP’s,
permet le dégerbage de BHA sous pression,
Se compose de trois sections et plus en acier inoxydable reliés avec filetage ACME
Longueur standard de chaque section: 8 pieds
Le choix de SAS dépend de:
Equalizing Valve
Tree Connections
Le tool trap est équipé d’un ou deux clapets qui se ferment dés que le train WL est complètement
rentré dans le SAS
Elle est installée au sommet de SAS, elle est utilisée pour assurer
l’étanchéité autour de câble toronné à l’aide de la graisse pompée
sous pression.
Line wiper