Systeme Corps Humain
Systeme Corps Humain
Systeme Corps Humain
Soins Infirmiers
Physiologie :
Etude du fonctionnement des parties du corps et de la façon dont elles coopèrent pour
maintenir en bonne santé l’individu.
Toutes les cellules baignent dans un liquide interstitiel, dont la composition ne doit pas
dépasser certaines limites pour permettre le bon fonctionnement de l’organisme.
Contrôlé par un système à trois composantes (détecteur, centre de contrôle, organe effecteur),
cet équilibre est l’homéostasie.
Il existe 10 systèmes.
I) La peau
a) Constitution
Revêtement extérieur de la peau, elle est constituée de 3 couches :
- épiderme
C’est un épithélium pavimenteux et kératinisé. Ses cellules de bases sont les kératinocytes,
celles qui donnent la pigmentation cutanée sont les mélanocytes.
Composé de 5 sous-couches, la plus profonde est la plus germinative, la plus superficielle
est le lieu où les cellules meurent. C’est la kératine qui rend la peau imperméable.
-derme
Directement sous l’épiderme, on y trouve les premiers vaisseaux sanguins et les
terminaisons nerveuses.
b) Fonctions de la peau
-protection
-régulation de la température du corps
-régulation de la sensibilité
-synthèse de vitamines D
II) Le Squelette
a) Constitution
a)Constitution
-2 reins
-les uretères (deux grands conduits d’urine du rein vers la vessie)
-la vessie (réservoir, stockage d’urine)
-l’urètre (conduit de différente longueur chez l’homme et la femme)
b)Fonction
*Le rein : constitué d’une unité fonctionnelle de base le néphron, il élimine les déchets
endogènes et exogènes.
La formation de l’urine est contrôlée par l’ADH (anti-diurétique hormone), le rein
permet l’homéostasie et synthétise deux hormones, la rénine (qui équilibre la tension
artérielle) et l’EPO (l’érythropoïétine, qui augmente la production de leucocytes
au niveau de la moelle osseuse).
a) Le système masculin
-Vésicule séminale
Synthétise le liquide séminifère, nutriments indispensables (60 de l’éjacula)
-Prostate
Contribue à 30 à la formation de l’éjacula.
-Urètre
voie double pour l’urine et le sperme.
Le sperme contient donc 10 de spermatozoïdes réels.
La puberté masculine se fait aux alentours des 10/14 ans sous l’influence de la testostérone
(croissance des muscles, os et pilosité parallèlement au développement des caractères sexuels).
-Vagin
voie de passage de l’enfant lors de l’accouchement
-Utérus
composé de 3 parties : le col de l’utérus, le corps de l’utérus et le fond de l’utérus.
La couche de cellules qui tapissent la face interne est l’endomètre.
-Trompes utérines
conduit les ovules des ovaires vers l’utérus
-Ovaires
Synthèse d’ovules, dès la naissance il existe un stock de follicules ovariens, au cours d’un
cycle menstruel l’un d’entre eux mûri et est expulsé pour formé l’ovule.
Ils ont aussi une fonction endocrine, produisant de la progestérone et des oestrogènes.
La puberté chez les femmes débute vers 10/14 ans avec l’apparition des cycles
menstruels, la maturation des organes génitaux internes, le développement des seins et la pilosité.
Les glandes mammaires s’activent en fin de grossesse pour produire le lait maternel sous
l’influence de la prolactine (jusqu’à 6 mois après l’accouchement)
V) Le système nerveux
a) le neurone
Le neurone est la cellule de base du Système Nerveux
Le corps cellulaire forme la substance grise du SN, l’axone forme la substance blanche,
autour de cet axone on peut trouver de la myéline (graisse) issue de cellules particulières, elle
contribue à la transmission rapide de l’influx nerveux. Les dendrites en périphérie sont des
récepteurs qui interceptent les stimulis de l’organisme.
Le flux nerveux d’un neurone à l’autre se fait au niveau des synapses.
*La moelle épinière : Du tronc cérébral, jusqu’à la 1ère vertèbre lombaire, elle est tapissée
par les méninges et protégée par les vertèbres.
Composé de nerfs, qui ont eux-même une composante soit sensitive (neurone afférent),
soit motrice (neurone efférent) ; les nerfs moteurs peuvent être de motricité volontaire ou
involontaire.
Il intervient dans le contrôle des fonctions corporelles automatiques (sur les organes
effecteurs
-Le cœur
-Les glandes salivaires…
Si on le stimule, on pourra observer des variations de la fréquence cardiaque, ou la
réduction/dilatation de l’iris en fonction de la lumière
-artère
transporte le sang oxygéné en
provenance du cœur, très haute pression.
Il est composé de 3 couches.
-veine
ramène le sang vers le cœur, basse pression, composées elles aussi de 3 couches beaucoup
plus fines que l’artère
Au niveau de leur paroi, il existe un mécanisme anti-reflux (surtout au niveau des
membres inférieurs), grâce aux valvules
Moins fonctionnelles avec l’âge, ce qui entraîne les varices.
-capillaire
relie les artères aux veines, constitué d’une seule couche de cellules très mince, c’est à
leur niveau que se libère l’oxygène et les nutriments nécessaire à l’organisme.
b) Cœur
-C’est un organe musculaire creux, c’est une « pompe cardiaque » qui envoie le sang dans
l’ensemble de l’organisme, en maintenant constante la pression sanguine au niveau des 2
circulations pulmonaire et systémique.
-Il est protégé par la cage thoracique au niveau du médiastin (espace entre les poumons)
-Composé de 3 couches de cellules :
*l’endocarde (au centre)
*myocarde (s’il y a nécrose à ce niveau c’est l’infarctus)
*péricarde (sac qui enveloppe l’organe en périphérie)
-Il est divisé en 2 parties Gauche et Droite par le Septum cardiaque, de chaque côté il y a
une division :
D/ valve auriculo-ventriculaire et valve tricuspide
G/valve atrio-ventriculaire et valve mitrale
-Ganglions lymphatiques
destruction de tout ce qui peut nuire à l’organisme grâce aux globules blancs.
-Rate
organe lymphoïde le plus volumineux, dans la cavité abdominale (hypocondre gauche)
destruction des globules rouges si anormalité.
-Thymus
situé à la base du cou il produit des lymphocytes jusqu’à la fin de l’adolescence.
-Moelle Osseuse
synthèse des cellules sanguines et des lymphocytes B.
-Nez
1ère voie respiratoire, il effectue 3 modifications de l’air :
*réchauffement (<des vaisseaux sanguins)
*filtration (<poils)
*humidification
Cette modification est présente dans tous les éléments du SR mais les particules filtrées
sont de plus en plus petites.
-Pharynx
conduit qui fait suite au nez et à la bouche, voie commune pour l’air et aliments.
-Larynx
voie de passage de l’air, présence de l’épiglotte (petite languette qui évite aux aliments de
passer dans les poumons)
-Trachée
Elle se divise en 2 bronches droite et gauche, qui se divisent encore et encore pour former
les alvéoles pulmonaires où s’effectuent les échanges gazeux
-Poumons
Organes qui recouvrent toutes les bronches.
-Glandes parathyroïde
Synthèse de l’APTH (possédant l’effet inverse de la calcitonine)
-Glandes surrénales
constituée de 2 parties :
*corticosurrénales (périphérie)
*médullosurrénales (centre)
-Ilots pancréatiques
Amas de cellules situés dans tout le pancréas, synthèse de l’insuline.
X) Le Système digestif
Digestion
Processus par lequel les aliments sont transformés en nutriments
Nutriments
Substances pouvant être absorbées par le tube digestif et qui permettent de répondre au
besoin en eau, en glucides, en protéines et en lipides de l’organisme.
-Cavité buccale
on distingue la langue (mastication+déglutition) et les dents
A ce niveau se situent les glandes salivaires qui produisent la salive, dans laquelle on
trouve de l’eau, des sels minéraux, qui permettent la lubrification des aliments, et de
l’amylase salivaire, qui intervient dans la dégradation des sucres complexes.
-Pharynx
permet le passage du bol alimentaire
-Œsophage
passage des aliments et rôle anti-reflux.
-Estomac
produit le suc gastrique (dont le mucus le protège de sa propre acidité), cet acide tue les
microbes ingérés et active les enzymes qui commencent la digestion des protéines.
Il possède une couche musculaire qui broie les aliments.
-Intestin grêle
composé du duodénum, du jejenum et de l’iléon ; 5 à 7 m de long, lieu principal
d’absorption des nutriments, de la digestion finale résultent des acides aminés
(<protéines), des monosaccharides (<glucides) et des acides gras (<lipides).
-Colon
composé du cæcum, colon ascendant (où se développe l’appendicite), colon transverse,
colon descendant, colon sigmoïde et le rectum (abouchement).
Il permet la défécation, c’est l’élimination terminale des déchets.
-Pancréas
Sécrétion d’insuline par les îlots pancréatiques
Sécrétion du suc pancréatique qui intervient lors de la digestion dans l’intestin grêle.
-Foie
C’est la glande la plus volumineuse du corps humain (2 kg).
Constitue une réserve de sucres et de graisses mobilisables.
Permet la synthèse de nombreuses protéines et la dégradation de celles-ci permettant la
coagulation.
Détoxication des substances médicamenteuses et de l’alcool.
Production de la bile, par la vésicule biliaire.
Imagerie Médicale
HISTORIQUE DES RAYONS X
Nos grands pères qui subissaient des doses massives de rayons X derrière un "paravent"
pour obtenir des informations souvent rudimentaires.
Radiodiagnostic
SCANNER
Tomodensitométrie (TDM) ou Scanner
tube à rayon X qui tourne autour du patient.
film remplacé par des capteurs numériques et l'image reconstruite par ordinateur.
ECHOGRAPHIE
utilise un faisceau d'ondes ultrasonores, d'une fréquence adaptée (2,5 à 10 Mhz), qui sera
plus ou moins réfléchi selon les structures organiques rencontrées.
( sonde promenée sur la région à examiner après avoir appliqué sur la peau un gel qui
permet de supprimer la présence d'air (empêchant la transmission des ultrasons)).
15 à 30 mm.
L'échographie permet d'explorer toutes sortes d'organes qu'ils soient superficiels (thyroïde,
sein, muscle, articulation) ou profonds ( foie, vésicule biliaire, pancréas , rein, vessie ... mais
aussi fœtus).
SCINTIGRAPHIE
examen de médecine nucléaire permettant de faire des images du corps humain par
injection dans une veine d'un produit légèrement radioactif. Le produit peut mettre un certain
temps à se fixer suivant l'organe à observer. L'appareil, appelé gamma caméra, capte les signaux
émis par le produit, fixé de façon différentielle dans votre corps.
Imagerie Médicale 2
RADIOPROTECTION
En France :
> 05/12/1934 : 1° texte réglementaire
plus récemment en 2002 et 2004
Ces décrets fixeront précisément les règles de sécurité à observer pour la population et les
travailleurs exposés
LIMITE D’EXPOSITION :
• Catégorie D.A.T.R. : 5 mSv / an
• Catégorie N.D.A.T.R. : 1 mSv / an
Douleurs en Cardiologie
DOULEURS THRACIQUES
Angine de poitrine
Mécanisme
Ischémie myocardique dont les causes peuvent être:
Diminution du débit coronaire (sténose, spasme, dissection des artères coronaires).
Diminution du débit systémique (valvulopathie, arythmie, cause extra cardiaque).
Sémiologie
Infarctus du myocarde
Mécanisme
L’occlusion d’une artère coronaire par thrombose
Sémiologie
Douleur angineuse très intense, qui peut irradier dans le bras, le dos ou la mâchoire.
Dure plus de 20 minutes.
Formes atypiques douleur hyperalgique ou gêne discrète siégeant dans le dos, dans le
bras gauche ou à l’épigastre.
Indolore et diagnostiqué lors d’un ECG systématique.
Mécanisme
Déchirure de la paroi aortique.
La progression de cette déchirure explique le caractère migrateur de la douleur.
initialement thoracique antérieure puis se déplace dans le dos.
Sémiologie
Douleur violente, volontiers syncopale.
signes associés : état de choc ablation d’un ou plusieurs pouls périphériques.
Embolie pulmonaire
Gravité variable en fonction de l’importance de l’embolie.
Sémiologie
• précordialgie à type de point de coté base thorax.
• dyspnée
• l’ intensité de la douleur est variable. Formes quasi asymptomatique ou malaises .
contexte clinique est celui d’un (e) patient (e) alité (e), au décours d’une chirurgie, d’un
accouchement, d’un infarctus du myocarde, ou d’une poussée d’insuffisance cardiaque.
Plâtre, voyage prolongé.
Péricardite
habituellement bénigne, toutefois risque de tamponnade.
Mécanisme
inflammation avec sécrétion liquidienne responsable d’une mise sous tension du péricarde.
Sémiologie
douleur rétrosternale, essoufflement.
augmentation de la douleur à l’inspiration profonde.
La position assise, penchée en avant, diminue classiquement la douleur
frottement péricardique à l’auscultation cardiaque.
Contexte clinique : syndrome grippal, avec fièvre et malaise général dans les formes aiguës
bénignes, insuffisance cardiaque droite dans les formes chroniques.
Embolie pulmonaire
Sémiologie
Point de coté thoracique brutal associé à une dyspnée le plus souvent aiguë survenant dans
un contexte clinique évocateur.
Possibilité d’hémoptysie.
SYNCOPE/LIPOTHYMIE
syncope :
perte de connaissance brutale, totale et brève, spontanément réversible en 1 ou 2 minutes.
lipothymie :
malaise avec sensation de perte de connaissance sans que celle-ci ne survienne.
Mécanisme
Effondrement brutal du débit sanguin cérébral, soit par hypotension artérielle sévère, soit par
une pause cardiaque durant plus de 3 secondes.
Etiologie
troubles du rythme ou de la conduction cardiaque, l’hypotension orthostatique donne des
lipothymies, le rétrécissement aortique serré donne des syncopes d’effort.
dissection aortique, angor, HTAP, EP, formation intra cardiaque (myxome ou thrombus
OG)./cardiomyopathie hypertrophique
PALPITATIONS
perception inhabituelle de battements cardiaques rapides et /ou irréguliers.
Cause
Trouble du rythme cardiaque
HEPATALGIES
Pesanteur douloureuse dans la région du foie
Mécanisme
Distension de l’enveloppe du foie (capsule de Glisson) du fait de la stase sanguine hépatique.
Causes
Insuffisance cardiaque droite
OEDEMES
gonflement des parties moles par infiltration d’eau et de sel dans le milieu interstitiel sous
cutané.
Cause :
insuffisance cardiaque droite
Facteurs impliqués
Sexe, Catégorie socioprofessionnelle, Lieu de vie, Hérédité, Hypercholestérolémie, Diabète,
HTA, Dyslipidémie, Tabac/Alcool, Stress, Sédentarité/Surpoids, Hormones
Pour éviter les MCV/ agir sur ces facteurs de risque, le dépistage, la prévention, l’éducation
*Traitement œstroprogestatif
*Sédentarité
*Stress (sophrologie)
*Diététique (voir une diététicienne) objectif : renforcer la consommation de graisse
d’origine végétale.
Retour à domicile
Logement au RDC/ ascenseur
Présence d’une tierce personne, éviter les locaux surchauffés/enfermés
Régime alimentaire et hygiène quotidienne
Traitement
Nécessité de rigueur dans sa prise et éducation pour anti-coagulants
Moyens de transport
Marche à pied, vélo sur terrain plat, train (avion possible sur avis médical)
Loisirs
Pas d’efforts physiques, de stress, ne pas dépasser le seuil du pouls, vacances détentes,
pas plus de 1000m en montagne, et centre de secours+spécialiste à côté du lieu de séjour.
Facteurs favorisants
Circonstances favorisantes :
-tabagisme, prise d’oetroprogrestatifs.
-post-partum, postopératoire d’une chirurgie.
-alitement.
-insuffisance cardiaque. Circonstances favorisantes :
-longs voyages les jambes pliées.
-compressions locales : tumorale, hémodynamique (syndrome du défilé thoraco brachial).
-trouble de la coagulation congénital (déficit en prot S ou C, anti thrombine III ) ou acquis
( maladies auto immunes).
Examen clinique
Douleurs dans une jambe, et de difficulté à la marche.
augmentation du volume de la jambe
augmentation de la chaleur cutanée
diminution du ballottement du mollet, cordon douloureux correspondant au trajet de la
veine thrombosée.
Examens complémentaires
écho doppler veineux des membres inférieurs : visualise la veine thrombosée, et préciser
le siége exacte de la thrombose. Plus les caillots sont hauts situés plus le risque d’embolie
pulmonaire est important.
la phlébographie des membres inférieurs est rarement appliquée.
ECG, une analyse des gaz du sang artériel et une radio du thorax pour rechercher des
signes d’embolies pulmonaire.
Traitement
Repos au lit, levé autorisé rapidement dès que le patient est muni de bas de contention et
que l’anti coagulation est efficace.
Le traitement anticoagulant HBPM, relayée rapidement par les anti vitamines K (AVK)
-dosage de l’héparinémie anti-Xa comprise entre 0 ,5 et 1 UI/mL pour la surveillance du
traitement par héparine.
-dès la 48°heure, on débute les AVK, dont la dose est ajustée pour obtenir un INR entre 2 et
3, le traitement AVK est maintenu pour une durée de 3 à 6 mois.