QCM1 Corrige. - Microbio Biologie Immunol PDF
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N° du Domaine Nombre de
QCM questions
1 Microbiologie 14
1 Biologie médicale 8
1 Immunologie 8
1 Pharmacologie 10
2 Maladies Infectieuses et 68
tropicales
2 Parasitologie 30
3 Santé mère enfant 13
3 Médecine interne dans les pays 18
en développement
4 Santé publique 13
Epidémiologie 10
4 Biostatistiques 13
4 Management 10
Total 215
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I. MICROBIOLOGIE - BIOLOGIE - IMMUNOLOGIE - PHARMACOLOGIE
2
7. Staphylococcus aureus peut être responsable d' une intoxication alimentaire sévère.
Lequel parmi les mécanismes suivants est alors en cause ?
A - pénicillinase
B - entérotoxine
C - leucocidine
D - haemolysine
E - coagulase
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12. Parmi les germes entériques suivants, l'un d'eux est responsable de dysenterie ; lequel ?
A - Giardia intestinalis
B - Shigella spp
C - Klebsiella spp
D - Vibrio cholerae
E - E.coli entérotoxinogène
13. Les endotoxines, comme les lipopolysaccharides LPS, qui sont libérés par les bactéries au
cours de l’infection , sont :
A - inflammatogènes, pyrogènes et à tropisme vasculaire
B - pyrogènes et à tropisme vasculaire et cardiaque
C - inflammatogènes et à tropisme endocrinien (surrénales, cellules bêta pancréatiques)
D – à l’origine du choc septique.
1. Quelle est l'interprétation correcte de la numération formule sanguine suivante réalisée chez
un adulte ?
GB: 5450/mm3 ; PN: 3600 ; PE: 50 ; PB: 50 ; Lymphocytes: 1600 ; Monocytes: 150
A - hypereosinophilie
B - syndrome mononucleosique
C - polynucleose neutrophile
D - neutropénie
E - hyperlymphocytose
F - NFS normale
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3. la vitesse de sédimentation ou VS (cocher les propositions exactes)
A. est un marqueur d’inflammation à très haute sensibilité et spécificité (>90%)
B. qui est spécifique des infections bactériennes
C. qui varie rapidement en fonction du degré de l’inflammation
D. qui est de moindre valeur que la CRP pour suivre l’évolution d’une infection
E. qui est élevée dans les maladies de système
F. qui peut être faussée en cas d’anémie ou hyypoprotidémie
6. Insuffisance rénale : elle fait souvent partie du tableau des infections suivantes :
A. leptospirose
B. paludisme simple à P falciparum
C. pneumonie à pneumocoque (non bactériémique)
D. paludisme à P malariae
E. pyélonéphrite
F. dengue
G. choc septique
COM : les IgM témoignent d’une infection récente et d’une primo infection ; si le délai de 5
jours est habituellement suffisant dans les maladies virales (dengue par ex.) leur détection
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peut n’être obtenue que vers le 7è 10è jour dans d’autres maladies (leptospirose par ex.). Il
n’existe pas de séro-diagnostic pour toutes les infections (tuberculose par ex). Une sensibilité
> 90% est exigée pour un « bon » test sérologique.
IMMUNOLOGIE
3. lymphocytes CD4
A. leur nombre / mm3 témoigne du niveau de l’immunité cellulaire
B. un chiffre normal de CD4 se situe entre 2000 et 5000 / mm3
C. en dessous de 200 CD4, il s’agit d’une immunodépression marquée
D. un niveau < 100 / mm3 est incompatible avec la vie
E. l’abaissement des CD4 est spécifique de l’infection à VIH
F. le nombre de CD4 est plus élevé chez l’enfant < 1 an que chez le grand enfant ou
l’adulte
COM : chez un sujet non immunodéprimé le taux de CD4 se situe entre 800 et 1500
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E. malnutrition
F. rougeole
G. traitement prolongée par AINS
6. La sérothérapie
A. peut être utilisée dans toute maladies infectieuse à condition d’être précoce
B. est surtout utile dans les toxi-infections sévères
C. peut être utilisée dans des intoxications ou envenimations
D. est contrindiquée chez le nouveau né et la femme enceinte
E. ne doit pas être associée à la vaccination
F. fait appel à des sérums immuns, riches en anticorps d’origine animale ou humaine
G. les sérums d’origine humaine présentent un risque de transmission virale
COM : la sérothérapie n’est pas utilisée/utilisable pour toutes les infections ; on peut utiliser
des anticorps anti-venins de serpent ou anti-digoxine par ex. en cas d’intoxication à pronostic
vital ; grossesse et âge ne sont pas des contrindications ; elle peut être associée à la
vaccination (ex. tétanos, diphtérie, hépatite B à la naissance.
7. l’immunité spécifique acquise (vis à vis d’un virus par exemple) fait intervenir
principalement les cellules effectrices suivantes :
A. les polynucléaires basophiles
B. les polynucléaires neutrophiles
C. les lymphocytes B
D. les lymphocytes T
E. les lymphocytes NK
F. les polynucléaires éosinophiles
G. les macrophages
H. les hépatocytes
I. les cellules adipeuses
8. la cytotoxicité
A. est un mécanisme de défense participant à l’immunité cellulaire
B. qui détruit la cellule porteuse de l’antigène
C. est un mécanisme non spécifique de l’antigène
D. est médiée par des cytokines
E. est médiée par les anticorps
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F. participe au mécanisme de rejet de greffe ou d’auto-immunité
PHARMACOLOGIE
1. Médicaments génériques :
A - Ce sont tous les médicaments figurant sur la liste des médicaments essentiels.
B - Ils sont désignés par leur dénomination commerciale internationale (DCI)
C - Ils ne sont pas commercialisés.
D - Ils sont aussi efficaces et moins chers que les médicaments de marque.
E - Ils ne sont plus protégés par des brevets et peuvent être produits sans licence.
F - Ils sont moins efficaces parce que moins chers que les médicaments de marque.
2. Médicaments essentiels :
A – ce sont exclusivement des médicaments génériques
B - ce sont des médicaments destinés aux maladies les plus répandues.
C - la liste des médicaments essentiels peut varier d’un pays à l’autre selon le niveau de
soins, l’épidémiologie, et les ressources du pays.
D – ils sont en nombre limité et fixé par l'OMS.
E – ils sont sélectionnés régulièrement par des experts indépendants sur leur rapport
coût / efficacité / tolérance
3. Parmi les antiseptiques suivants, lequel / lesquels sont recommandés pour l’asepsie de la
peau avant un acte invasif :
A - Polyvidone iodée
B - Eau oxygénée
C - Cétrimide (ammonium quaternaire)
D - Alcool à 70°
E - Chloramine (dérivé chloré)
F – Chlorhexidine
G – le mieux est une association, par ex. chlorhexidine suivie de polyvidone
COM : l’eau oxygénée n’est pas un antiseptique ; les ammonium quaternaires peuvent être
mal tolérés ; l’alcool a un effet trop bref ; la chloramine sert à désinfecter l’eau ; il ne faut pas
mélanger deux antiseptiques (ce qui annule souvent leurs effets)
4. Parmi les antiseptiques suivants, quels sont ceux qui sont recommandés pour l’asepsie des
muqueuses ?
A - Polyvidone iodée diluée
B - Cétrimide (ammonium quaternaire)
C - Eau oxygénée
D - Chlorhexidine
E - Chloramine (dérivé chloré)
F - Alcool à 70°
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5. Antibiotique 1 (AB)
A. C’est à l’origine une molécule de nature biologique produite par un micro-organisme
B. Qui à la différence des antiseptiques, est relativement peu toxique pour l’homme
C. Qui a un effet destructeur spécifique sur les bactéries exclusivement (ni les virus, ni les
champignons, ni les parasites)
D. Qui agit par le biais des cytokines
E. Qui est capable de détruire un nombre limité de bactéries pathogènes pour l’homme
F. Tous les AB partagent le même mécanisme d’action sur la bactérie
G. Réduisent ou annulent la multiplication bactérienne sans tuer véritablement la bactérie,
cette dernière action revenant à l’immunité
H. Tous les antibiotiques sont susceptibles d’induire des mécanismes adaptatifs de
résistance chez les bactéries
6. Antibiotique 2
A. On exprime la puissance d’un AB par sa CMI
B. La CMI peut être calculée pour chaque type d’antibiotique vis à vis de chaque famille
de bactéries
C. Elle peut être mesurée simplement par l’antibiogramme grâce à la méthode des disques
en mesurant le diamètre d’inhibition en culture sur gélose
D. Sa mesure nécessite des techniques complexes
E. La CMI d’un AB vis à vis d’un germe donné est stable dans le temps et dans l’espac
7. Antibiotiques 3
A. L’absorption digestive des AB est variable selon les personnes
B. La diffusion des AB est variable selon les tissus
C. L’os, le SNC, l’œil, la prostate, la peau sont des organes mal pénétrés par les AB
D. L’association de 2 AB produit toujours un renforcement mutuel et augmente leur
puissance et leur diffusion
E. En cas d’infection sévère, c’est toujours une association d’AB qui est recommandée
COM : la proposition C est exacte sauf la peau ; D : il existe des effets antagonistes, la
synergie antibiotique n’est donc pas la règle même si elle existe (pénicilline et aminosides sont
synergiques par ex.) ; l’association d’AB n’est pas dictée par la sévérité de l’infection mais par
le germe visé : ex. monothérapie en cas de méningococcémie, association en cas de
tuberculose
8. Antibiotiques 4
A. Les quinolones et les cyclines sont contrindiquées chez l’enfant
B. Une majorité d’ AB courants est contrindiquée en cas de grossesse sauf les
betalactamines et les macrolides
C. La marge ou index thérapeutique est la différence entre le seuil d’activité et le seuil
toxique
D. La marge ou index thérapeutique des aminosides est large
E. Aminosides et quinolones ont une faible puissance et vitesse de bactéricidie
F. Les cephalosporines ont un large spectre antibactérien
G. Chloramphénicol et macrolides sont bactériostatiques
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E. utiliser systématiquement des AB en prévention après une intervention chirurgicale
F. utiliser fréquemment des AB en association
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