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Co m p lé t é p a r le CNE BAR TOLOME J / 4 ° R E

PREAMBULE
Ce fichier des « Chants de la Légion étrangère »
a été créé exclusivement pour vous, cadres et légionnaires
des régiments et détachements étrangers.

Complémentaire du carnet et du CD de chants diffusé en 1998,


il regroupe l’essentiel des chants appartenant au patrimoine de la Légion
et constitue en quelque sorte un répertoire officiel – quoique non exhaustif –
des chants légionnaires.

Il vise à relancer le chant au sein de la Légion étrangère en facilitant


son apprentissage par la juxtaposition sur un simple fichier des paroles et du son.
Car le chant est un élan et un stimulant, car il est aussi et surtout
la première manifestation de la cohésion du groupe, de la solidarité
de la communauté légionnaire. Il concrétise l’esprit de corps et est le lien
qui unit tous les hommes de l’unité dont il reflète l’âme.

AVERTISSEMENT
S’il doit être transmis au sein des régiments et détachements étrangers
au plus grand nombre possible de cadres et légionnaires,
ce fichier ne doit - sous aucun prétexte –
être diffusé à l’extérieur de l’institution Légion étrangère.
Outil d’apprentissage interne par ordinateur,
il n’a certainement pas vocation à remplacer les cassettes,
CD ou autres supports de chants qui sont de leur côté mis à la vente
et doivent faire l’objet d’une déclaration auprès de la SACEM.

MODE D’EMPLOI
Sur la page répertoire, chaque titre de chant est précédé
d’une icône représentant une grenade Légion.
Pour aller à la page du chant souhaité,
cliquer sur la grenade.

Outre le texte reprenant les paroles du chant recherché,


chaque page de chant est dotée des accessoires suivants :

● en haut à gauche une icône représentant une flèche,


● permettant de revenir au répertoire global des chants,

● en haut à droite, une icône représentant un haut-parleur


● permettant de déclencher l’enregistrement audio
● du chant correspondant au texte des paroles.
SOMMAIRE
Cliquer sur la grenade en regard du titre choisi

NOUS SOMMES TOUS DES VOLONTAIRES 1°RE KEPI BLANC


LE FANION CLAQUE ET S’ELEVE 1°REG LE SOLEIL BRILLE
RIEN N’EMPECHE 2°REG MASSARI MARIE
ANNE-MARIE DU 2°REI 2°REI QUAND ON A UNE FILLE DANS L’CUIR
ANNE-MARIE DU 3°REI 3°REI DEFILE DU 3°REI
C’EST LE  4  4°RE EN AFRIQUE , MALGRE LE VENT, LA PLUIE
LE FRONT HAUT ET L’ÂME FIERE 5°RE EN ALGERIE
LA COLONNE 1°REC L’EDELWEISS
LA LEGION MARCHE 2°REP LA LUNE EST CLAIRE
SAPEURS, MINEURS ET BATISSEURS 6°REG NOUS SOMMES DE LA LEGION
SOUS LE SOLEIL BRULANT D’AFRIQUE 13°DBLE VENU VOLONTAIRE
SOLDATS DE LA LEGION ETRANGERE DLEM DANS LA BRUME LA ROCAILLE
POUR ETRE LE PREMIER LA PETITE PISTE
LE BOUDIN J’AVAIS UN CAMARADE
ADIEUX VIEILLE EUROPE EHO
AUX LEGIONNAIRES SCHWARZE ROSE
EUGENIE WESTERWALD
IL EST UN MOULIN (français – allemand - anglais) LE GARS PIERRE « LA MARIE »
LA FANION DE LA LEGION SOUVENIR QUI PASSE
LEGIONNAIRE DE L’AFRIQUE CHANT DU 4° ESCADRON
LES CAILLOUX LES OIES SAUVAGES
MONICA ADIEU DIEGO
POUR FAIRE UN VRAI LEGIONNAIRE LES COSAQUES
PREMIER CHANT DU 1°REC ET L’ON EST BIEN CONTENT
SUZANNA LA MINOUSETTE
VERONIKA LE CHANT DES MARAIS
ADIEU, ADIEU LE GENERAL A VENDRE
CHEZ NOUS AU TROISIEME4 LES LANSQUENETS
CONNAISSEZ-VOUS CES HOMMES LILI MARLEEN
CONTRE LES VIETS NON JE NE REGRETTE RIEN
CRAVATE VERTE ET KEPIS BLANC LA MARSEILLAISE
KAMERADEN LA MARSEILLAISE (suite)
NOUS SOMMES TOUS DES VOLONTAIRES

Chant du 1er R.E.

Refrain :

Nous sommes tous des volontaires,


Les gars du 1er étranger,
Notre devise est légendaire,
Honneur Fidélité - Fidélité,
Marchons légionnaires,
Dans la boue, dans le sable brûlant,
Marchons l’âme légère
Et le cœur vaillant,
Marchons légionnaires.

Nous marchons gaiement en cadence,


Malgré le vent, malgré la pluie,
Les meilleurs soldats de la France,
Sont là devant vous, les voici.

II

Partout où le combat fait rage,


L’on voit le 1er étranger,
Exemple d’héroïsme de courage,
Se couvrir de glorieux lauriers.

III

Gardons dans le fond de nos âmes,


Le souvenir de nos aînés,
Et pour la grenade à sept flammes,
Loyal près à tout sacrifier.
LE FANION CLAQUE ET S’ÉLÈVE

Chant du 1er R.E.G.


Refrain :
Soit fier de ton passé, confiant dans l’avenir,
Pour être le premier il te fallait vieillir !
II
Le fanion claque et s’élève
Au-dessus du pont romain.
Légionnaire marche sans trêve
Sur les pas de nos anciens
Les médailles sonnent sur le tablier,
Sur l’épaule brille la hache du pionnier.
Honneur fidélité.
Premier régiment étranger de génie
Grenade à sept flamme sur ta cuirasse brille.
Honneur fidélité.
II
En sondant, les baïonnettes
Chantent toutes le même refrain,
Il faut faire place nette
Déminer tout le terrain.
Les grappins soulèvent des mines piégées,
Il faut avancer au mépris du danger.
Honneur fidélité.
Premier régiment étranger de génie
Grenade à sept flamme sur ta cuirasse brille.
Honneur fidélité.
III
Une seule devise aux lèvres :
Legio patria nostra.
Le lance-flammes ouvre la portière
Légionnaire tu serviras.
Quand le vert et rouge de ton fanion surgit
C’est la débandade dans les rangs ennemis.
Honneur fidélité.
Premier régiment étranger de génie
Sapeur de combat sans crainte et sans répit.
Honneur fidélité.
RIEN N’EMPÊCHE

Chant du 2ème R.E.G.

De la boue des rizières aux plateaux du Tonkin


Honneur, fidélité pour unique refrain
Le feu, l’eau et la terre comme seul univers
Il s’avance et combat, le sapeur légionnaire,
Brisant tous les assauts quand la mitraille explose
Sur cette terre d’Indo où tant d’anciens reposent

Dans le froid, la tourmente, à la mort à la vie


Rien n’empêche le deuxième étranger de génie.

Aujourd’hui la mémoire a sonné le rappel


Nous légionnaires du 2, répondons à l’appel
Ouvrir, tracer la route, c’est pour le régiment
Passer coûte que coûte, voilà notre serment
Foi, vaillance et courage comme seul héritage
Nul obstacle et nul homme pour nous faire barrage

Dans le froid, la tourmente, à la mort à la vie


Rien n’empêche le deuxième étranger de génie.

Sur les cimes de l’Alpe quand le combat résonne


Du fracas de la foudre et que l’orage tonne
En avant Képis blancs, à nous les grands espaces
En tout lieu, en tout temps, il nous faut faire face
Relever les défis, voilà notre ambition
Ne jamais faire défaut, c’est notre tradition

Dans le froid, la tourmente, à la mort à la vie


Rien n’empêche le deuxième étranger de génie.
ANNE-MARIE DU 2ème REI

Chant du 2ème R.E.I.

Anne-Marie, wo geht die Reise hin,


Anne-Marie, wo geht die Reise hin,
Sie geht in’ s Städteklein
Wo die Soldaten sein.
Ei, ei, ei,
Junge, Junge, Junge Anne-Marie.

II

Anne-Marie, heute wollen wir lustig sein,


Anne-Marie, heute wollen wir lustig sein,
Wir wollen tanzen gehen
Und uns im kreise drehen.
Ei, ei, ei,
Junge, Junge, Junge Anne-Marie.
ANNE-MARIE DU 3ème REI

Chant du 3ème R.E.I.

Refrain

}
Mein Name ist Anne-Marie
Einleder kennt mich schon bis
Ich bin ja die Tochter vom ganzen Bataillon.

Mein Regiment, mein Heimatland


Meine Mutter hab’ ich nie gekannt
Mein Vater starb schon früh im Feld, ja Feld
Ich bin allein auf dieser Welt. } bis

II

Anne-Marie, das ist mein Nahm’


Den ich vom Regiment bekam
Mein ganzes Leben lasse ich, ja ich
Für’ s Bataillon da sterbe ich. } bis

Ce qui doit être proscrit :


Dans le refrain
Ah ! Ha ! après Anne Marie
Oh ! Oh ! après schon
C’EST LE 4

Chant du 4ème R.E.

Refrain

C’est le 4 en chantant qui s’avance,


Qui s’avance, laisser-le passer.

A travers pierres et dunes


S’en vont les képis blancs
Sous le soleil, clair de lune
Nous marchons en chantant
Vers Bechar ou vers Casa
Dans toutes les directions
Nous repartons au combat
Pour la gloire de la Légion.

II

Sur les pistes des Corbières


Nous partons en mission
Une colonne de bérets verts
S’en va à l’instruction
Vers la Jasse ou vers Bel-Air
Dans toutes les directions
Devenir légionnaires
C’est notre seule ambition.
LE FRONT HAUT ET L’ÂME FIÈRE

Chant du 5ème R.E.

Refrain

Le front haut et l’âme fière


Marchant du pas de nos anciens
Nous suivons dans la poussière
Un glorieux chemin
La boue sombre des rizières
Scella notre destin
Donnant ce nom qui sonne clair
Régiment du tonkin.

Vaillant guerriers de ce régiment


Vous qui luttiez si superbement
En maintenant dans la tourmente
L’Honneur et la Fidélité
Vos successeurs ont serré les rangs
Donné leur cœur et versé leur sang
En combattant sans épouvante
Pour le 5ème étranger.

II

Toujours plus haut flotte fièrement


Le beau drapeau de ce régiment
Jetant au vent notre devise
D’Honneur et de Fidélité
Et dans l’écrin des plis glorieux
Tout le Tonkin revit à nos yeux
En le voyant que chacun dise
C’est le 5ème étranger.
LA COLONNE

Chant du 1er R.E.C.

Une colonne de la Légion étrangère


S’avance dans le bled en Syrie,
La tête de la colonne est formée
Par l’Premier étranger de Cavalerie. } bis
Les Druses s’avancent à la bataille,
En avant, légionnaires à l’ennemi,
Le plus brave au combat comme toujours,
C’est l’Premier étranger de Cavalerie. } bis
Un légionnaire tombe, frappé d’une balle,
Adieu mes parents, mes amis,
Toutes mes fautes je les ai expiées,
Au premier étranger d’Cavalerie. } bis
Sur sa tombe, une simple croix s’élève,
Sur laquelle ces seuls mots sont inscrits
Il a servi honnête et fidèle,
Au premier étranger d’Cavalerie } bis
Ce qu’il faut faire :
Au quatrième couplet, à la reprise (bis) deux derniers vers, accentuer mélodieusement vers le haut le mot
fidèle et terminer en double voix par :
Au premier Etranger d’ Cavalerie.

Ce qui doit être proscrit :


Dans les premiers, deuxième et troisième couplets, accentuer mélodieusement vers le haut et
respectivement les mots formée, toujours, expiées.
LA LEGION MARCHE

Chant du 2ème R.E.P.

Refrain

Nous sommes les hommes des troupes d’assaut,


Soldats de la vieille Légion,
Demain brandissant nos drapeaux,
En vainqueur nous défilerons,
Nous n’avons pas seulement des armes,
Mais le diable marche avec nous,
Ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, car nos aimés de la Légion,
Se battant las-bas, nous emboîtons le pas.

La Légion marche vers le front,


En marchant nous suivons,
Héritiers de ses traditions,
Nous sommes avec elle.

II

Pour ce destin de chevalier,


Honneur, Fidélité,
Nous sommes fiers d’appartenir
Au 2e R.E.P.
SAPEURS, MINEURS ET BÂTISSEURS

Chant du 6ème R.E.G.

Refrain

Sapeurs, mineurs et bâtisseurs


A l’assaut, légionnaires du « 6 »
Et de la force des vainqueurs
Portons très haut notre devise
Parfois détruire, souvent construire,
Toujours servir avec honneur et fidélité.

6ème Etranger d’infanterie


nous sommes tous tes héritiers
Syrie, Liban et Tunisie
Partout les combats sans pitié
Par le sang versé rendirent gloire
Au vieux régiment du levant
A nos anciens chantons la gloire
Et reprenons d’un même élan.

II

6ème Etranger de génie Légion


Dans les combats les plus violents,
En première ligne nous serons mis
Comme pionniers en défilant
Et pour la gloire de la Légion
Nous remplirons avec ardeur,
Dans le respect des traditions
Notre mission de constructeur.
SOUS LE SOLEIL BRÛLANT D’AFRIQUE

Chant de la 13ème D.B.L.E.

Refrain

Vive la Légion étrangère


Et quand défilent les Képis blancs
Si leur allure n’est pas légère,
Ils portent tous tête haute et fière,
Et s’élançant dans la fournaise,
Le cœur joyeux, jamais tremblant,
Au son de notre Marseillaise,
Savent combattre les Képis blancs.

Sous le soleil brûlant d’Afrique


Cochinchine, Madagascar,
Une phalange magnifique,
A fait flotter nos étendards,
Sa devise honneur et vaillance,
Forme des soldats valeureux,
Son drapeau, celui de le France,
Est un emblème des plus glorieux.

II

C’est une chose d’importance,


La discipline à la Légion,
L’amour du chef l’obéissance,
Sont de plus pure tradition,
Et pour notre France chérie,
Tous ces étrangers bravement,
Viennent défendre la patrie,
Avec honneur et dévouement.
SOLDATS DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE

Chant du D.L.E.M.

Soldats de la légion étrangère


Se sont battus
Partout en Algérie :
Beaucoup sont tombés, de braves légionnaires
Pour la Légion, qui est notre Patrie. } bis
II

Comme nos anciens


Nous défendrons l’Algérie
Contre le diable
Et contre les fellaghas
Avec nos drapeaux : honneur, fidélité,
Nous tomberons ou vaincrons au combat. } bis
Ce qui doit être proscrit :
Chanter avec nos armes à la place de avec nos drapeaux.
POUR ÊTRE LE PREMIER

Ancien chant du1er R.E.G.

I
C’est toute notr’(e) histoire : Nous sommes légionnaires,
De nos deux vieux sixièmes, nous somm(es) originaires.
Régiment du Levant, combattants héroïques
Et défenseurs d’Empire, au désert de l’Afrique.

II
Soyer sûr nos grands Anciens, que nous obéirons.
Nous garderons fidèles, la grande Tradition.
Des troup’(es) d’assaut blindés, sapeur de vocation,
Nous servirons toujours au nom de la Légion.

Refrain :

Qu’importe le passé dans notre souvenir !


Pour être le premier, il te fallait vieillir.
Alors ne demand’(e) plus que l’on te donne encore.
Soit toujours plus vaillant quand tu vas à la peine,
Et reçois maintenant ta vraie gloire de toi même.
LE BOUDIN

Refrain

Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin,


Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges, y en a plus, Pour les Belges, y en a plus,
Ce sont des tireurs au cul. } bis
I

Au Tonkin la Légion immortelle


A Tuyen-Quang illustra notre drapeau,
Héros de Camerone et frères modèles
Dormez en paix dans vos tombeaux.

II

Au cours de nos campagnes lointaines,


Affrontant la fièvre et le feu,
Oublions avec nos peines,
La mort qui nous oublie si peu,
Nous, la Légion.

SONNERIE A :

Nous sommes des dégourdis,


Nous sommes des lascars,
Des types pas ordinaires,
Nous avons souvent notre cafard,
Nous sommes des légionnaires.

SONNERIE B :

Nos anciens ont su mourir,


Pour la gloire de la Légion,
Nous saurons bien tous périr,
Suivant la tradition.

Ce qu’il faut faire :


Le Boudin se chante dans l’ordre : refrain, 1er et 2ème couplets.
Entre le refrain et le 1er couplet, et entre les 1er et 2ème couplets peuvent s’intercaler
les sonneries A et B.
ADIEU VIEILLE EUROPE

Refrain

Nous les damnés de la terre entière,


Nous les blessés de toutes les guerres,
Nous ne pouvons pas oublier
Un malheur, une honte, une femme qu’on adorait.
Nous qu’avons l’ sang chaud dans les veines,
Cafard en tête, au cœur les peines,
Pour recevoir, donner des gnons, crénom de nom,
Sans peur, en route pour la Légion.

Adieu vieille Europe,


Que le diable t’emporte,
Adieu vieux pays,
Pour le ciel si brûlant de l’Algérie.
Adieu souvenir, notre vie va finir,
Il nous faut du soleil, de l’espace,
Pour redorer nos carcasses.

II

Salut camarades,
Donnons-nous l’accolade,
Nous allons, sac au dos, flingue en main,
Faire ensemble le même chemin,
A nous le désert,
Comme au marin la mer,
Il nous faut du soleil, de l’espace,
Pour redorer nos carcasses.

Ce qu’il faut faire :


A la fin du chant, enchaîner immédiatement par le chant « Quand on a une fille dans l’ cuir ».
Cet enchaînement est aujourd’hui devenu traditionnel.
AUX LÉGIONNAIRES

I V

Quand on a bouffé son pognon On vit avec d’autres passions


Ou gâché par un coup d’cochon Que l’ pioupiou qui monte la fraction
Toute sa carrière, D’vant l’ ministère,
On prend ses godasses sur son dos Mieux vaut la brousse du Tonkin
Et l’on file au fond d’un paquebot Que la caserne du biffin
Aux Légionnaires. Pour l’ Légionnaire.

II VI

On y trouve des copains d’ partout Chez nous on devient pas proprio


Y en a d’Vienne, y en a d’Montretout Faut traîner ses godillots
Pas d’ordinaires, Par tout’ la terre,
Des aristos et des marlous Le Pernod, les femmes et l’assaut
Qui se sont donnés rendez-vous Dame, on n’est pas comme il faut
Aux Légionnaires. Aux Légionnaires.

III VII

Y a des avocats, des médecins Quinze ans on fait ce dur métier


Des juges, des marquis, des roussins A moins qu’une ball’ vienn’ prend pitié
D’anciens notaires, De nit’ misère,
Mêm’ des curés qui sans façons Alors l’ chacal aiguise ses crocs,
Baptisent le bon Dieu d’ sacrés noms En disant j’ vas croquer les os
Aux Légionnaires. D’un Légionnaire.

IV VIII

On vit au pays des Bicots, Mais ça n’est pas admis chez nous,
Là où c’ qu’il y a qu’ des bourricots Un copain dit au bord d’not’trou
Des vieilles mouquères Quelqu’bout d’prière,
En France, on ferait bien trop de pétard Deux morceaux d’bois en croix, un nom,
Et l’ bourgeois a peur du cafard Qu’importe si c’nom là c’est pas l’bon :
Du Légionnaire. C’t’un Légionnaire.
EUGÉNIE

Eugénie les larmes aux yeux


Nous venons te dire adieu
Nous partons de bon matin
Par un ciel des plus sereins
Nous partons pour le Mexique
Nous partons la voile au vent
Adieu donc belle Eugénie,
Nous reviendrons dans un an.

II

Ce n’est pas commode du tout


Que de penser à l’amour (1)
Surtout quand il fait grand vent
Par dessus l’ gaillard d’avant
Nous partons pour le Mexique
Nous partons la voile au vent
Adieu donc belle Eugénie,
Nous reviendrons dans un an.

à l’origine : « Que de faire l’amour debout »


IL EST UN MOULIN

(Version française)

Il est un moulin au fond de la vallée


Qui tourne et qui craque sans cesser. } bis
Partout où je m’en vais,
Où je m’en vais,
Par montagnes et forêts, et forêts.
Le moulin enchanté, je le vois toujours
Qui tourne et qui craque sans cesser.
Partout où je m’en vais,
Où je m’en vais,
Par montagnes et forêts, et forêts.
Le moulin enchanté, je le vois toujours
Ses murs, sa vallée, ses forêts.

SCHARTZWALDET TAL (Version allemande)

Es steht eine Mühle im Schwartzälder Tal


Die klappert so leis’ vor sich hin. } bis
Und wo ich geh’ und steh’
Ja geh’ und steh’
Im tal und auf der höh’
Ja auf der Höh’
Ja da liegt mir die Mühle im Sinn’
Die Mühle vom Schwartzälder Tal.

THE WINDMILL (Version anglaise)

There is a windmill at botton of valley


Wich turns and creaks without stopping. } bis
Wherever I am going, l’m going
Over moutains and forests, and forests
That magic windmill is always in my mind
Turning and creaking forever
Wherever I am going, l’m going
Over moutains and forests, and forests
That windmill which sang, I always heard
Its walls, that valley and forest.
LE FANION DE LA LÉGION

Refrain :

As-tu vu le fanion du légionnaire,


As-tu vu le fanion de la Légion,
On nous appelle les fortes têtes,
On a mauvaise réputation,
Mais on s’en fout comme d’une musette,
On est fiers d’être à la Légion, à la Légion,
Et ce qu’ignore le vulgaire,
C’est que du soldat au colon,
Ils ont une âme de mousquetaire,
Les Légionnaires.

Du Tonkin à Casa,
De Beyrouth à Dakar,
De Sidi-bel-Abbès aux sables brûlants de Mekhnès,
La grenade au Képi, sans peur et sans répit,
Lorsque l’un de nous meurt,
Nous reprenons avec ardeur.

II

Quand dégoûté, lassé,


Honteux de son passé,
On rencontre un p’ tit gars
Mourant des rigueurs d’ici-bas,
On lui dit « vient petit,
chez nous chercher l’oubli »,
Sous un soleil de plomb,
Chanter notre plus belle chanson.

Ce qui doit être proscrit :


Dans le refrain, reprendre réputation et reprendre oui au colon après colon.
LÉGIONNAIRE DE L’AFRIQUE

Refrain :

En avant, légionnaire de l’Afrique,


Dédaigneux de la pluie et du vent,
Batailleur et pourtant pacifique,
En avant, légionnaire, en avant,
En avant, en avant.

Le sac au dos, la gourde bien remplie,


Le grand Képis rabattu sur les yeux,
Nous martelons le sol de l’Algérie,
Où sont tombés tous nos communs aïeux.

II

Quand nos chansons font tressaillir l’espace,


Chacun se dit, tous ces joyeux garçons,
C’est l’avenir, la fleur de notre race,
C’est le froment de nos futures maisons.

III

Par les sentiers escaladant les pentes,


Le cœur joyeux où lève une chanson,
Nous combattons l’âme toujours vaillante,
Par le renon de notre vieille Légion.

IV

Ceux qui sont morts, guidant nos randonnées,


De les venger nous avons fait serment,
Et nous ferons que notre renommée,
Restera ce qu’elle fut de tout temps.
LES CAILLOUX

REFRAIN

Y a des cailloux sur toutes les routes ;


Sur toutes les routes y a des chagrins,
Mais pour guérir le moral en déroute,
Y a des filles sur tous les chemins.
Y en a autant qu’il y a de pierres, I
Qu’il y a de fleurs dans les jardins,
Qu’il y a d’oiseaux sur la branches légère, Sous le sac que l’on porte
Y a des filles sur tous les chemins. Qui pèse vingt kilos
Il suffit de trouver On marche comme des cloportes
Celle dont on a rêvé, Et l’on courbe le dos
Ainsi quand on pense à l’amour Mais qu’une jolie fille
Le chemin semble bien plus court. Vienne à passer par là
Y a des cailloux sur toutes les routes Aussitôt nos yeux brillent
Mais aujourd’hui comme demain, Et nous manquons le pas.
Une raison suffit pour qu’on s’en foute A détailler son corps mignon,
Y a des filles sur tous les chemins. On oublie ses durillons.

II III

Qu’elle soit brune ou blonde, Le bon vieux légionnaire


La fille que nous croisons Est un soldat fameux,
C’est la plus belle du monde On peut tout lui faire faire,
Aux yeux du bataillon, Il fait plus qu’il ne peut.
Et pour le deuxième classe Il travers’ ra les flammes
Comme pour le commandant, Mais toujours en chantant,
C’est de l’amour qui passe En pensant à la femme,
Et tout le monde est content. Il a ça dans le sang,
Nous nous r’ dressons dans un frisson Et c’est pourquoi les troubadours
Et nous chantons à l’unisson. Font rimer amour et tambour.
MONICA

Refrain

Au revoir, petite Monica,


Nous partons au combat,
Au revoir, petite Monica,
Que tes yeux ne pleurent pas,
Falléri, fallara, Falléri, fallara,
Je ne suis toujours qu’a toi,
Au revoir, petite Monica,
En tout lieux, je pense à toi.

Monica, ma chère compagne,


Nous partirons bientôt,
Le pays est en campagne,
Pour faire les temps nouveaux,
Nous serons victorieux,
Nous serons victorieux.

II

Nous repousserons les rouges,


Au-delà de l’Oural,
Nous repousserons les rouges,
Sans faire d’esprit de pitié,
Nous serons victorieux,
Nous serons victorieux.
POUR FAIRE UN VRAI LÉGIONNAIRE

Refrain I

Pour faire un vrai légionnaire, Chacun sait bien qu’un légionnaire


Il n’ suffit pas de boire un coup, Est le premier dans les combats,
Ça tout le monde sait le faire, Que sa bravoure est légendaire
Faut être aussi premier partout. Et qu’au baroud il n’en craint pas,
Or parmi ceux qui lui font tête,
C’est le bistrot qui l’aime le mieux,
Mais seulement pour sa galette
Et pas du tout pour ses beaux yeux.

II III

Faut être premier dans les revues, Quand nous allons voir les gonzesses,
Les prises d’armes, les défilés, Laissons tomber les Fatimas
Il faut en mettre plein la vue Et ne prenons que les caresses
Aux généraux les plus calés, D’Anne-Marie et Suzanna,
Il ne faut pas que la Marsouille, Car ces femmes savent y faire,
Les tirailleurs ou les Zouzous, On ne peut pas leur faire le coup,
Nous fassent passer pour des nouilles Ce son des femmes de légionnaires,
En se montrant meilleurs que nous. Elles veulent qu’on soit premier partout.

Ce qu’il faut faire :


Après chaque couplet : yeux, nous, partout, chanter pom pom pom avant d’attaquer le refrain.
Ce qui doit être proscrit :
Chanter pom pom pom après : le mieux, les Zouzous, le coup.
PREMIER CHANT DU 1er REC

Wir sind die legionäre


Vom ersten Regiment.
Wir brauchen keine Schirme
Wenn heiss die Sonne brennt.

Aber immer mit frohem, Mut, tape-cul


A terre, à cheval, au trop, galop,
Aber immer mit frohem, mut, tape-cul
Ziehen wir der Heimat zu.
Fatma, fatma, schenke den jungen legionäre was ein
Fatma, fatma, schenk den jungen was ein.
SUSANNA

(Chant des compagnies montées)

I II

Ah ! les carottes, Ah ! les carottes, Ah ! les djebels, Ah ! les djebels,
Les carottes et les navets ! Les djebels et les pitons,
Qui c’est qui s’ les tape, Qui c’est qui s’ les tape,
Qui c’est qui s’ les tape, Qui c’est qui s’ les tape,
C’est la compagnie montée, C’est la compagnie montée,
Ho, Susanna, les carottes et les navets Ho, Susanna, les djebels et les pitons,
Ho, Susanna ! compagnie montée ! Ho, Susanna ! compagnie montée !

III IV

Ah ! les p’tit’femmes, Ah ! les p’tit’femmes, Ah ! les Latil(*), Ah ! les Latil,
Les p’tit’femmes les fiancées ! Les Latil de la montée,
Qui c’est qui s’ les tape, Qui c’est qui s’ les pousse,
Qui c’est qui s’ les tape, Qui c’est qui s’ les pousse,
C’est la compagnie montée, C’est la compagnie montée,
Ho, Susanna, les femmes les fiancées, Ho, Susanna, les Latil de la montée,
Ho, Susanna ! compagnie montée ! Ho, Susanna ! compagnie montée !

(*) : Latil, du nom de leur constructeur : camionnettes employées dans les premières
compagnies montées et servant notamment au ravitaillement de l’avant.
VERONIKA

Refrain

A la sortie de la caserne
Y a un vieux moulin,
Deux jolies filles habitent là,
Et chantent soir et matin,
La blonde c’est Véronika,
Et la brune c’est Marie,
Ces jolies filles sont les amours
De toute la compagnie.

Pira la la, pira la la


Pira la la, pira la la

Pira la la la la la la la la

Pira la la, pira la la


Pira la la, pira la la
Véronika Marie.

Pour toi Véronika


Ha ha ha
Pour toi Véronika
Ha ha ha
Pour toi Véronika
Véronika Marie.

Ce qui doit être proscrit :


Chanter allez, allez, allez avant pour toi Véronika.
Bisser Ces jolies filles sont… compagnies.
ADIEU, ADIEU

( Chant du 1/1er REI )

Refrain

En marchant dans le soleil levant,


Tête haute et les cheveux dans le vent
Légionnaire, soit fier de ton bataillon,
Le premier de la Légion.

Adieu, adieu,
O Bel-Abbès, lieu vénéré de nos aïeux,
Nous garderons,
La tradition et combattrons pour la gloire du fanion.

II

Soleil de plomb,
Pas de soulier mais, pleins d’ardeur, nous travaillons,
Et sous la tente,
Malgré la faim et la fatigue tous les légionnaires chantent.

III

Et le jour vient
De commencer le grand périple de nos anciens,
Arrière, ennemis,
Place au premier des régiments étrangers d’infanterie.
CHEZ NOUS AU TROISIÈME

Refrain

Pas de mollesse, restons jeunes (bis).

I IV

Chez nous au troisième, Au revoir Chérie,


Il est un refrain A mon prochain retour,
Notre patron l’aime, Je verrai le fruit,
Autant que le Boudin, De nos amours si court (e)s,
On le répète à chaque instant, « Bonjour, monsieur, comment ça va ?
Pour conserver toujours vingt ans. J’savais pas qu’ t’était mon papa ».

II V

La vie à la caserne, On nous a fait voir,


N’a rien de tentant, Le beau Danube bleu,
En ce qui nous concerne, Le continent noir,
Ça dure jamais longtemps, Les blancs vallons neigeux,
On nous donne des vieux bâtiments, Si la terre jaune me rend morose,
On les retape et on fout le camp. J’ verrai quand même la vie en rose.

III VI

Quand on s’est mariés, S’il en voit sur la terre,


J’étais sous-lieutenant, De toutes les couleurs,
Tu m’a retrouvé, Le vrai légionnaire,
Un beau jour commandant, Y trouve son bonheur,
Je te reviendrai colonel, Il crèvera sur son chemin,
Pour notre troisième lune de miel. Toujours loin du dépôt commun.
CONNAISSEZ-VOUS CES HOMMES

Refrain :

Ai o, Ai o…
Ai o- Ai o- Ai o- Ai o- Ai o- Ai o… } bis
I

Connaissez-vous ces hommes qui marchent là-bas


Ecoutez un peu la chanson de leurs pas
Elle vous dit qu'ils ont martelé bien des routes
Et ça, c'est vrai, il n'y a aucun doute
Du Tonkin à Dakar,
D'Afrique en Norvège
Dans le sable, le vent et la neige
Gloire à la Légion étrangère.

II

Légionnaire de l'Afrique suis tes anciens


De ton allure magnifique va ton chemin
Tête haute sans tourner les yeux,
L'âme légère et le cœur joyeux
Suis ta route sans peur de tomber
Avec honneur et fidélité.
CONTRE LES VIETS

( Chant du 1er BEP )

Refrain

O légionnaires, le combat qui commence,


Met dans nos âmes, enthousiasme et vaillance

Peuvent pleuvoir grenades et gravats,


Notre victoire en aura plus d’éclat. } bis
I

Contre les Viets, contre l’ennemi,


Partout ou le devoir fait signe,
Soldats de France, soldats du pays,
Nous remonterons vers les lignes.

II

Et si la mort nous frappe en chemin,


Si nos doigts sanglants se crispent au sol,
Un dernier rêve : adieu à demain,
Nous souhaiterons faire l’école.

III

Malgré les balles, malgré les obus,


Sous les rafales ou sous les bombes,
Nous avançons vers le même but,
Dédaignant l’appel de la tombe.
CRAVATE VERTE ET KÉPIS BLANC

I III

Cravate verte et képi blanc Cravate verte et képi blanc


Où t’en vas-tu gai légionnaire. Où t’en vas-tu beau légionnaire.
Je vais où le plaisir m’attend, Je vais où le baroud m’attend,
Le ciel est pur, la lune éclaire C’est mon devoir de faire la guerre
Bel Abbès de reflets d’argent. Partout où l’ennemi m’attend,
Et le vin rougeoit dans mon verre Nord ou Sud toujours sur la terre
Comme une joue d’adolescent. Notre drapeau va palpitant,
Loin des locaux disciplinaires, Tout couvert d’exploits légendaires,
Des gardes, des rassemblements, La joie au cœur, la rage aux dents,
Buvant sec, faisant bonne chère Sur la voie tracée par nos pères,
Il s’en va le gai légionnaire, Combats et meurs dur légionnaire,
Cravate verte et képi blanc. Cravate verte et képi blanc.

II IV

Cravate verte et képi blanc Cravate verte et képi blanc


Où t’en vas-tu beau légionnaire. Où t’en vas-tu beau légionnaire.
Je vais où ma belle m’attend, Je vais où le bon Dieu m’attend,
Elle est fidèle elle est sincère, Au paradis vers la lumière
Elle est ma joie et mon tourment. Constellée de nuages blancs,
Lorsque dans mes bras je la serre, Sur le seuil le bon vieux saint-Pierre
Je suis heureux tout bêtement. Tenant en mains ses clés d’argent
Mon amour n’est pas un mystère, Dira de sa voix bébonnaire
Et son cœur tout neuf me le rend. Aux anges blonds et souriants
Plus heureux qu’un bon milliardaire, Pour l’honneur du grand légionnaire
Il s’en va le beau légionnaire, Demain tenue réglementaire
Cravate verte et képi blanc. Étole verte et nimbe blanc.
KAMERADEN

Kameraden, wir haben die Welt geseh’n, Paris und den heiligen Ort
Wir haben die Seelen ins Meer gekotzt, bei Australien da liegen sie noch
Kameraden, die Welt ist so wunderschön, was gibt es für uns noch zu seh’n
Als in Hamburg an der Elbe, gleich hinter dem Ozean
Ein Mädel von Sankt Pauli, ein Mädel von der Reeperbahn
In Rio de Janeiro, in einer winzig kleinen Hafenbar
Sass ein braungebrannter Gaucho mit schwarzbraunem Haar
Ja, um Dolorès zu vergessen, die seine liebste war gewesen
Sprach er zu Don Philippo, ho, ho, dem alten Spelunkenwirt
Caramba, caracho, ein Whisky, caramba, caracho, ein gin
Verflucht, Sacramento, Dolorès, Dolorès und alles ist wieder hin
Amigo, ho, ho, wir triken kein Bier und kein Wein
Amigo, ho, ho, wir saufen den Whisky nur allein
Caramba, caracho, ein Whisky, caramba, caracho, ein gin
Verflucht, Sacramento, Dolorès, Dolorès und alles ist wieder hin
und alles ist wieder hin.
KÉPIS BLANC

Puisqu’il nous faut vivre et lutter dans la souffrance


Le jour est venu où nous imposerons au front
La force de nos âmes
La force de nos cœurs et de nos bras
Foulant la boue sombre
Vont les Képis blancs.

II

La rue appartient à celui qui y descend


La rue appartient au drapeau des Képis blancs
Autour de nos la haine
Autour de nous les dogmes que l’on abat
Foulant la boue sombre
Vont les Képis blancs.

III

Combien sont tombés au hasard d’un clair matin


De nos camarades qui souriaient au destin
Nous tomberons en route
Nous tomberons ou vaincrons au combat
Foulant la boue sombre
Vont les Képis blancs.

IV

La vie ne sourit qu’aux plus forts, aux plus vaillants


L’ardeur, la fierté, la jeunesse sont dans nos rangs,
Pour nos combats, nos luttes
Honneur, Fidélité sur nos drapeaux
Foulant la boue sombre
Vont les Képis blancs.
LE SOLEIL BRILLE

( Chant des paras Légion )

Refrain

}
De la bataille, de la bataille,
Légionnaire nous ne reviendrons pas, bis
Là-bas les ennemis t’attendent,
Sois fier, nous allons au combat !

I
Le soleil brille, préparez-vous
Et qui sait si demain pour nous autres il luira.
Déjà les moteurs tournent
Vite, équipez-vous !
Nous volons, nous volons
Aujourd’hui vers l’ennemi !

Refrain

}
Sautons ensemble, sautons ensemble,
Légionnaire nous ne reviendrons pas,
bis
Là-bas les ennemis t’attendent,
Sois fier, nous allons au combat !

II

Dans le tonnerre de nos moteurs,


Vite une pensée pour ceux qui nous sont chers !
Debout légionnaire, c’est le signal du saut,
La porte est ouverte, serre les dents et va-t’en.

Ce qui doit être proscrit :


Pom-pom-pom-pom après De la bataille et après sautons ensemble.
MASSARI MARIE

Refrain

Je veux revoir mon vieux Transvaal,


Ma ferme au toit de chaume,

}
Où le bon parfum du miel
Et le conifère embaument, bis
L’air pur est clair comme un cristal.

Massari Marie est si loin de mon cœur,


Et je crois en son amour,
Car c’est entre ses mains
Que j’ai remis mon bonheur,
Et je veux la revoir un jour.

II

Lorsque j’étais petit, je croyais qu’un démon


Viendrait me ravir à ma maison,
Mais lorsque je fus grand,
Ce fut une horrible guerre,
Qui m’emmena loin de mes terres.
QUAND ON A UNE FILLE DANS L’CUIR

Refrain :

Quand on a une fille dans l’ cuir


Et que la vie vous dégoûte
On s’engage sous le fanion
Vert et rouge de la Légion
Et sac au dos on prend la route ;
Quand on a une fille dans l’ cuir…

Met du pinard dans ton bidon


Et tes ennuis dans ta musette,
C’est au cafard qu’on fait la guerre
Quand on est dans la légion…
Quand on a une fille dans l’ cuir…
Quand on a une fille dans l’ cuir !

Ce qu’il faut faire :


Ce chant peut être enchaîné après « Adieu vieille Europe ». Cet enchaînement est devenu aujourd’hui
traditionnel.
Chanter Pom-pom-pom-pom après quand on est de la Légion dans l’unique couplet.
Ce qui doit être proscrit :
Chanter « quand on a les flics au cul » à la place de « Quand on a une fille dans l’ cuir »
DÉFILE DU 3ème REI

Refrain
I

}
En avant troisième régiment Venus d’Europe, venus d’Afrique,
En avant, toujours en avant ! A l’appel d’un destin mystérieux,
Par les bois et les monts, bis
Moissonnons sous le ciel asiatique,
Les rizières, les pitons, Palmes d’or et lauriers prestigieux,
En avant souriant. Ceux de la Somme, de la Champagne,
Phalange à l’allure altière, Des monts d’Artois, des djebels marocains,
Au courage légendaire, Nous on laissé la gloire pour campagne,
Digne et fière de son histoire, A nous d’être dignes de nos anciens.
Voici le troisième régiment
Troisième des légionnaires II
Mais premier au trois fourragères Au long des routes de l’Indochine
Suivant son drapeau tissé de gloire Ou refleurit la douce liberté
Sur le chemin de la victoire. Quand nous chantons "valeur et discipline"
L’écho répond " Honneur – Fidélité "

}
En avant troisième régiment Par les rizières, par les montagnes,
En avant, toujours en avant ! Quand se sont promenés nos Képis blancs
Par les bois et les monts, bis Partout renaît la paix dans les campagnes
Les rizières, les pitons, Et le sourire aux lèvres des enfants.
En avant souriant.
III
Tournons les pages de notre histoire
Ecartons les plis de notre drapeau
Nous y verrons palpiter la mémoire
De nos anciens et de tous nos héros.
De Camerone suivant la flamme
Qui vient briller jusqu'à Phu Tong Hoa
Indomptable qu’elle luise en notre âme
Et nul de nous jamais ne faillira.
EN AFRIQUE, MALGRÉ LE VENT, LA PLUIE

Refrain

Dans le ciel brille l’étoile qui lui rappelle son enfance


Adieux mon pays, adieux mon pays, jamais je ne t’oublierai
Heili, heilo Heili heilo, hei tralalalala la la
Heili, heilo Heili heilo, hei tralalalala

En Afrique malgré le vent, la pluie,


Guette la sentinelle sur le piton,
Mais son cœur est au pays chéri,
Quitté pour voir des horizons lointains,
Ses yeux ont aperçu l’ennemi qui s’approche
Qui s’approche !
L’alerte est sonnée, les souvenir s’envolent
Maintenant au combat.

Ce qu’il faut faire :


Après avoir chanter une fois le refrain, siffler Heili, heilo... tralalala et reprendre
en chantant Dans le ciel… oublierai pour terminer le chant.
Ce qui doit être proscrit :
Dans le refrain
Heili, heilo après adieu nos pays.
EN ALGÉRIE

En Algérie, dans le djebel,


Un légionnaire monte la garde
Auprès de son camarade,
Touché à mort par une balle rebelle.

II

Camarade, toi mon pays,


Je vous quitte sans regret,
Volontaire, j’ai bien servi,
Avec honneur et fidélité.

III

Un légionnaire quand il tombe,


Quand il a fermé les yeux,
Il repose en Algérie,
Dans le djebel une croix le dit.
L’EDELWEISS

Refrain

Oui, oui, oui

}
C’était un Edelweiss, un gentil Edelweiss
Qui nous guidait là-haut bis
Pour un dernier assaut.

L’air pur de la montagne


Nous rend fiers et joyeux
Gravissant la rocaille nous grimpons jusqu’aux cieux
Il s’agit de savoir si l’ennemi dangereux
N’a pas bien avant nous déjà
Pris le point précieux.

II

Grâce à notre courage nous sommes arrivés


De l’ennemi plus de trace nous sommes victorieux
Mais avant de partir ne serait-ce pas plus gai
D’orner de ce joli bouquet nos lourds casques d’acier.

Ce qu’il faut faire :


Chanter oui, oui, oui avant d’attaquer le refrain proprement dit..
LA LUNE EST CLAIRE

La lune est claire, la ville dort,


J’ai rendez-vous avec celle que j’adore.
Mais la Légion s’en va,
Oui s’en va,
Par au baroud, baroud,
Jeannine je reviendrai
Sans aucun doute.

II

Mais la mitraille autour de moi,


Elle ne respecte pas la loi.
Les légionnaires les plus vaillants
Tombent sous le feu, le feu
Mais ton amour Jeannine m’a protégé.
NOUS SOMMES DE LA LÉGION

Nous sommes de la Légion,


Si loin de nos pays.
Vers le front nous marcherons,
Pour vaincre l’ennemi.

}
Avec nos armes,
Nos cœurs et notre vie, bis
Nous défendrons le France,
Contre l’ennemi.

II

En tête de not’ colonne


Un drapeau claque au vent,
C’est celui de la Légion,
Qui flotte dans le vent,

}
C’est pour la France,
Pour notre vieille Légion, bis
Tous les jours nous nous avancerons,
Même si nous tombons.
VENU VOLONTAIRE

Venu volontaire, recherchant la guerre,


Perdu dans la nuit,
Marchant, on oublie.
Nous combattrons,
Nous les légionnaires,
Nous vaincrons
Partout et sans recours.
Sans attendre,
La mission remplie,
Nous partons
Ecoutant le tambour.

II

Septième compagnie toujours la première


A bien combattu
Et vient aujourd’hui
Se préparer
A une autre guerre
Pour parer
Les coups de l’ennemi.
Pour la gloire
La Légion étrangère
Nous donnerons
Aujourd’hui notre vie.
DANS LA BRUME LA ROCAILLE

}
Dans la brume la rocaille
Légionnaire tu combats bis
Malgré l’ennemi, la mitraille
Légionnaire tu vaincras.

II

}
Tu luttes pour la France
Sous la flamme Légion bis
Tu tombera pour la défendre
De toutes ses traditions.

III

}
Ancien, toi qui reposes
Regarde et souviens-toi bis
Qu’ la première compagnie dispose
De la même force que toi.
LA PETITE PISTE

Refrain :

}
O porteur
Et askari bis
Aillo, aillo-ay Safari..

Combien d’ fois a - t’on parcouru


Cette petite piste
Traversant la lande herbus
Lorsque le jour se lève
En écoutant le rythme
De la chanson intime.

II

Et quand un jour nous partirons


Pour le dernier voyage
Chante-nous cette chanson
Comme un dernier hommage
Et s’il ne pleure personne
Que Dieu nous le pardonne.

Ce qui doit être proscrit :


Dans le refrain
Ay ! entre Aillo et Aillo-Ay Safari.
J’AVAIS UN CAMARADE

( Version française )

I
J’avais un camarade, de meilleur, il n’en est pas,
Il n’en est pas,
Dans la paix en dans la guerre
Nous allions comme deux frères
Marchant d’un même pas. } bis

II
Mais une balle siffle, qui de nous sera frappé,
Sera frappé ?
Le voilà qui tombe à terre
Il est dans la poussière
Mon cœur est déchiré. } bis

III
Ma main il veut ma prendre, mais je charge mon fusil
Oui mon fusil,
Adieu donc, adieu mon frère
Dans le ciel et sur la terre
Soyons toujours unis. } bis

ICH HATTE EINEN KAMARADEN


( Version allemande )

I II
Ich hatte einen Kamaraden Eine Kugel kam geflogen
Einen besseren findst du nicht Gilt sie mir oder gilt sie dir
Die Trommel schlug zum Streite Ihn hat es wegerissen
Er ging an meiner Seite Er liegt vor meinen Füssen
In gleichen Schritt und Tritt Als wärs ein stück von mir
In gleichen Schritt und Tritt Als wärs ein stück von mir

III
Will ihm die Hand noch reichen
Derweill ich eben lad’
Kann ich dir die Hand nicht geben
Bleib dir am ewigen Leben
Mein guter Kamarad
Mein guter Kamarad
EHO

(Trompettes d/Aida)
I
Eho ! voici passer la Légion étrangère
Au drapeau couvert de la gloire de son passé
Eho ! voici passer la Légion centenaire
Fière de sa devise Honneur et Fidélité.
Arrête toi petit
Regarde bien ceci
Jamais tu ne verras meilleurs soldats la, la...

II
Eho ! voici passer ces soldats légendaires
Héritiers fameux des plus braves de tous les guerriers
Eho ! voici passer ceux qu'on dit mercenaires
Mais dont le courage n'a jamais été égalé.
Arrête toi pékin
Ôte toi du chemin
Tu n'as jamais vu ça, met chapeau bas la, la...

III
Eho ! voici passer le glorieux troisième
Le plus beau de tous les régiments du monde entier
Eho ! voici passer le régiment qu'on aime
En avant troisième, en avant toujours le premier.
Arrête toi soldat
Regarde ces gars-là
Essaie de faire comme eux, si tu le peux la, la...

Ce qu’il faut faire :


A la fin du chant, se reporter au premier couplet qui doit être chanté doucement.
SCHWARZE ROSE

Refrain

Schwarze Rose von Oran


Küss' noch einmal deinen Legionä'
Schwarze Rose von Oran
Vielleicht siehst du ihn nicht mehr
Schwarze Rose, Schwarze Rose
Küss noch einmal deinen Legionä'
Schwarze Rose, schwarze Rose
Vielleicht siehst du ihn nicht mehr.

lm Hafen kehr'n die Legionäre


Bei der schwarzen Rose ein
Sie pfeiffen auf Geld und Ruhm und Ehre
Denn schon bald kann alles anders sein.

II

Dein Leben gehört den Legionären


Denn du kennst den grossen Schmerz
Du weisst dass sie niemals wiederkehren
Darum schenkst du den Jungen auch dein Herz.
WESTERWALD

Refrain

0, du schöner Westerwald
Ueber deine Hohen pfeift der Wind so kalt
Jedoch der kleinste Sonnenschein
Dringt tief ins Herz hinein.

Heute wollen wir's probier'n


Einen neuen Marsch marschier'n
Durch den schönen Westerwald
Ei, da pfeift der Wind so kalt.

Il

Und die Liesel und der Hans


Geh'n Sonntags gern zum Tanz,
Weil dos Tanzen Freude macht
Und dos Herz im Leibe lacht.

III

Ist dos Tanzen dann vorbei


Gibt’s gewöhnlich Keilerei
Und dem Bursch, den dos nicht freut
Jo, man sagt, der hot kein' Schneid.
LE GARS PIERRE
(LA MARIE)

Refrain :

T'en fais pas la Marie t'es jolie,


T'en fais pas la Marie j' reviendrai,
Nous aurons du bonheur plein la vie,
T'en fais pas la Marie j' reviendrai.

I II

Le Gars Pierre est parti à la guerre Mais les mois et les années passèrent,
Le matin d'un beau jour de printemps, La Marie a pleuré bien souvent
Il avait une allure si fière En songeant aux beaux jours de naguère,
Qu'il partit comme un homme en chantant. Et surtout quand revient le printemps.

III IV

Le gars Pierre est rev'nu de la guerre, La Marie qui était si jolie,


Toujours jeune et joyeux comme avant, A perdu sa beauté de vingt ans,
Sans chagrin ni blessure légère, Quand on pleure, on vieillit, c'est la vie,
C'est un gars vigoureux maintenant. Ses grands yeux sont tout gris à présent.

V VI

Le gars Pierre est parti à la ville, La Marie qui était si jolie


Mais il ne reviendra jamais plus, N'a pas pu oublier son amant.
Il y a tant de filles, de belles filles, C'est pour ça qu'elle a perdu la vie,
La Marie pour lui n'existe plus. Elle s'est noyée dans le vieil étang.
SOUVENIR QUI PASSE

Souvenir qui passe,


La vieille caserne oubliée,
Le camp la remplace
Avec ses feux à la veillée,
Dans la brume grise
La sentinelle demeure
Oui, oui, oui
La sentinelle demeure

Amis, il faut que nous marchions


Plus loin, toujours plus loin,
Le soleil dore les moissons bercées
Par le vent de juin,
Le vent de juin.

En avant, serrons les rangs,


Que retentisse ce chant, oui!
Un chant de guerre et de victoire
Qui monte
Plein d'espoir.

Avançons sans répit


Sous le vent, sous la pluie,
La chanson sur les lèvres,
Calme la fièvre } bis.

Si le sac est trop lourd,


Si les membres sont gourds,
Serrons les dents les gars,
Et à Dieu va } bis.

}
A – près – la - bataille inhumaine
Vient un long. repos, bis
Secoue ta peine
Pavillon haut } bis.
CHANT DU 4ème ESCADRON

Dans les djebels ou sur les routes,


Va le quatrième escadron,
Qui est, vous !'savez sans doute,
L'escadron de tradition.

II

Des anciens il a la devise:


Courage, honneur, fidélité,
Le danger, il le méprise,
Comme jadis à Messifré.

III

Algérie, Syrie, Indochine,


Druses, Viets ou bien fellagha,
L'escadron leur brise l'échine,
Il l'a fait à Rachaya.

IV

Légionnaire du quatrième,
Sois donc fier de ton escadron,
Reste digne de son emblème,
Pour la gloire de la Légion.
LES OIES SAUVAGES

I
Les oies sauvages vers le Nord
Leurs cris dans la nuit montent
Gare au voyage car la Mort
Nous guette par le monde. } bis
Il
Au bout de la nuit qui descend
Voyagent grises escadres
L'orage gronde et l'on entend
La rumeur des batailles, } bis
III
En avant vole grise armée
Et cingle aux mers lointaines
Tu reviendras mais nous qui sait
Où le destin nous mène. } bis
IV
Wildgänze rauschen durch die Nacht
Mit schrillen Schrei nach Norden
Uns steht die Fahrt habt acht habt acht
Die Weil ist voller Morden, } bis
V
Pour la victoire de la Légion
Avançons dans la guerre
Murmurez nous si nous tombons
La dernière prière. } bis
ADIEU DIÉGO

Refrain

Car c'est demain


Que nous partons plein d'espérance
Revoir enfin
Le doux pays de notre enfance
C'est bien joli
De faire trente mois aux colonies
Mois le pays natal
Ça vaut bien mieux qu' Madagascar
Et c'est normal.

Adieu Diégo nous n'irons plus


A Tanembo le soir venu
Pour y chiquer une anisette
Avec cinq sous de cacahuètes
NA NA NA NA

Il

Adieu Taverne et ses ramates


Nouvel Hôtel et son bordel
Et chez Pauline pour sa musique
Et l'on s'en fout car c'est demain
NA NA NA NA

III

Pour nous la France c'est beaucoup mieux


On peut se foire sucer le nœud
Tandis qu'ici à Tanembo
On peut pas s' faire sucer le poireau
NA NA NA NA

Et c'est normal :
Pays d' chacals!
Chacals de brousse ! brousse à chaussure, chaussure à clous, clou de girofle, gyrophare
bleu, bleu de méthyléne, laine de verre, verre à dents, dents de cheval, cheval de course,
course à peids, pied à terre …….
LES COSAQUES

Nous aimons vivre dans les bois


Aller coucher sur la dure
La forêt nous dit de ses mille voix
Lance-toi dans la grande aventure. } bis
La la la la la la la la la la la la la la
La la la la la. Hé !

II
Nous aimons vivre sur nos chevaux
Dans les plaines du Caucase
Emportés par de rapides galops
Nous allons plus vite que Pégase. } bis
La la la la la la la la la la la la la la
La la la la la. Hé !

III
Nous aimons vivre dans la nuit
Et coucher sous les étoiles
La nuit claire nous dit de ses mille feux
Sois gai lorsque le ciel est sans voile. } bis
La la la la la la la la la la la la la la
La la la la la. Hé !
ET L'ON EST BIEN CONTENT

Et l'on est bien content d' travailler pour Jésus


D'sauver les âmes perdues à l'armée du salut
Avec une belle casquette et un joli chapeau
Voilà ce qu'il nous faut "

(et en avant les chœurs)

La République nous appelle


Va falloir faire partir le train
Fermez bien toutes les portières
Ne tripatouillez pas les freins

Couché sur le ballast


La tête sur l'aiguillage
C'est à la lampisterie
Que je veux finir ma vie
Ma victime du rail
En victime du rail

Quand on a les flics au cul...

(sur l'air de : Quand on a une fille dans l' cuir)


LA MINOUSETTE

Et avez-vous connu Jean-Pierre la minousette } bis


C'était le fils de Fatima, l'ami Jean-Pierre
C'était le fils de la Fatma, ah, ah, ah,

Et un jour il se maria, la minousette ah } bis


Avec la fille de la Fatma, l'ami Jean-Pierre
Avec la fille de la Fatma, ah, ah, ah !

Et la première fois qu'il baisa la minousette ah ! } bis


L'ami Jean-Pierre l'avait comme ça la minousette
L'ami Jean-Pierre l'avait comme ça, ah, ah, ah, ah !

Et à une heure du matin la minousette ah ! } bis

Et à deux heures du matin…

Et à trois heures du matin…

Et à six heures du matin…

Et à quarante huit heures de là…


LE CHANT DES MARAIS

I II

Loin vers l'infini s'étendent Dans ce camp morne et sauvage


De grands prés marécageux Entouré de murs de fer
Et là-bas, nul oiseau ne chante Il nous semble vivre en cage
Sur les arbres secs et creux Au milieu d'un grand désert
O terre de détresse, 0 terre de détresse
Où nous devons sans cesse Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher Piocher, piocher

III IV

Bruits de pas et bruits des armes Mais un jour dans notre vie
Sentinelles jours et nuits Le printemps refleurira
Et du sang, des cris, des larmes Liberté, liberté chérie
La mort pour celui qui fuit Je dirai « tu es à moi ».
0 terre de détresse 0 terre enfin libre
Où nous devons sans cesse Où nous pourrons revivre
Piocher, piocher Aimer, aimer.
LE GENERAL A VENDRE

De bon matin, je me suis levé, c'était dimanche Quand il n'était que commandant
A la carriol' j'ai attelé la jument blanche L'épopée napoléonienne
Pour m'en aller au marché Quand il n'était que capitaine
Car au chef lieu du Comté Et puis la guerre de cent ans
Parait qu'il y avait des Généraux à vendre Quand il n'était que lieutenant
Mais le soleil écrasait tant la route blanche Les croisades et Pépin le Bref
La jument paressait si souvent sous les branches Quand il n'était que sergent-chef
Que lorsque je fus rendu Et les éléphants d'Annibal
On n' m'avait pas attendu Quand il n'était que caporal
Et tous les généraux étaient vendus Les Thermopiles, Léonidas
Pourtant là-bas tout au fond du champ de foire Quand il n'était que l ère classe
Par un coup de chance il en restait encore un Et Rhamsès Il, la première guerre
Il n'était pas couvert de gloire Quand sa mère était cantinière
Mais avec un coup de ripolin Et le général au petit matin
Il pouvait faire encore très bien Déroulait le fil de son immense histoire
J' l'ai échangé contre un cageot de pommes pas mûres Puis il s'endormait sur sa botte de foin
Quatre choux fleurs et une tartine de confiture Et nous sans parler nous rêvions de gloire
Tout ça pour un général c'était vraiment pas trop mal Il est resté comme ça chez nous jusqu'à l'automne
Et puIs je l'ai chargé dans la voiture Sans travailler, sans trouver la vie monotone
A la maison on m'a fait des reproches amers Ça nous a même étonnés
Encore une fois parait que j' m'étais laissé faire D'apprendre par le curé
Un général dans c'était là ça valait beaucoup moins que ça Qu'il avait fait deux jumeaux à la bonne
Mais puisque c'était fait tant pis pour moi " Et puis voilà que par un beau matin de décembre
Et puis les gosses ont eu peur de sa moustache Il est entré sans même frapper dans ma chambre
Elle était rousse et ça les faisait pleurer Il venait de lire dans le journal
On lui a coupé d'un côté Qu'on le nommait Maréchal
Mais le chien s'est mis à aboyer Alors il nous quittait c'était fatal
Alors on a laissé l'autre moitié Je l'ai reconduit en carriole jusqu'à la ville
Il ne faisait rien pour pas salir son beau costume On m'a rendu mes choux fleurs et mes cageots
De temps en temps il épluchait quelques légumes Puis sans émotion inutile sans pleur et sans dire un mot
Ou réparait l'escabeau On s'est quittés en vrais héros
Ou débouchait !'lavabo A la maison la vie a repris sans aventure
Mais il n' savait pas jouer du piano Y'a plus personne pour nous chiper les confitures
Pourtant certains soirs, certains soirs d'été Le général au bistrot avait planté un drapeau
Le général s'asseyait sur la paille Pour la patrie j'ai payé la facture
Et les yeux perdus dans !'immensité Je ne suis plus jamais retourné au marché
Il nous racontait ses batailles Mais quelquefois dans le ciel de la nuit d'été
Il nous parlait des Dardanelles On voit briller cinq étoiles et ça nous fait un peu mal
Quand il n'était que colonel
Et de la campagne d'Orient Oh ! N'achetez jamais un général!
LES LANSQUENETS

Ce monde vétuste et sans joie, foi la la


Croulera demain devant notre foi, foi la la

}
Et nos marches guerrières
Feront frémir la terre bis
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets.

Il

Que nous font injures et horions, foi la la


Un jour viendra où les traîtres paieront, foi la la

}
(bis) Qu'ils freinent donc s'ils l'osent
Notre ascension grandiose bis
Que rythment les hauts tambours des Lansquenets.

III

Nous luttons pour un idéal, foi la la


Pour un ordre nouveau et impérial, foi la la

}
Et à l'heure dernière
Nous quitterons la terre bis
Au rythme des hauts tambours de Lansquenets.

IV

De nous tous serons les vainqueurs, foi la la


Et nous marcherons de tout notre cœur, foi la la

}
Et même s'ils ont la taille
Nous livrerons bataille bis
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets.
LILI MARLEEN
(Version française) (Version allemande)

I I

Près de la caserne quand le jour s'enfuit Vor der Kaserne, vor dem grossen Tor
La vieille lanterne soudain s'allume et luit Stand eine Laterne und steht sie noch davor
C'est dans ce coin là que le soir So wolIn wir da uns wiederseh'n
On s'attendait remplis d'espoir Bei der Laterne woll’n wir steh'n
Tous deux Lili Marleen. } bis Wie einst Lili Marleen. } bis

II II

Et dans la nuit sombre nos corps enlacés Unsere beiden Schatten, sah'n wie Einer aus
Ne faisaient qu'une ombre lorsque je t'embrassais Dass wir lieb uns hatten, dos sah man gleich daraus,
Nous échangions ingénument Und alle Leute soll’n es seh'n
Joue contre joue bien des serments Wenn wir bei der Laterne steh'n
Tous deux Lili Marleen. } bis Wie einst Lili Marleen. } bis

III III

Le temps passe vite lorsqu'on est deux Schon ruft der Posten, sie blasen Zapfenstreich,
Il faut qu'on se quitte voici le couvre-feu Es kann drei Tage kosten, Kamerad ich komm'
Te souviens tu de nos regrets sogleich,
Lorsqu'il fallait nous séparer D'rum sag'mir schnell ouf wiederseh'n
Dis-moi Lili Marleen ? } bis Bei der Laterne woll’n wir steh'n,
Wie einst Lili Marleen. } bis

IV IV

Cette tendre histoire de nos chers vingt ans Aus dem stillen Raume, aus der Erde Grund,
Chante en nos mémoires malgré les jours, les ans Hebt sich wie im Traume, ja dein verliebter Mund,
Il me semble entendre la voix Und wenn sich die späten Nebel dreh'n
Et je te serre dans mes bras. Werden wir vor der Laterne steh'n
Lili Lili Marleen. } bis Wie einst Lili Marleen. } bis
NON, JE NE REGRETTE RIEN

Avec mes souvenirs


J'ai allumé le feu.
Mes chagrins, mes désirs
Je n'ai plus besoin d'eux.
Balayés les amours
Avec leurs trémolos.
Balayés pour toujours
Je repars à zéro.

Non, rien de rien


Non, je ne regrette rien.
Ni le bien qu'on m'a fait ni le mal,
Tout ça m'est bien égal.
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.
C'est payé,
Balayé,
Oublié,
Je me fous du passé.

II

Non, rien de rien


Non, je ne regrette rien.
Ni le bien qu'on m'a fait ni le mal,
Tout ça m'est bien égal.
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.
Car ma vie,
Car mes joies,
Aujourd'hui,
Ça commence avec toi.
LA MARSEILLAISE

REFRAIN REFRAIN (bis)


Aux armes, citoyens ! Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons ! Formons nos bataillons !
Marchez, marchez ! Marchons, marchons !
Qu'un sang impur... Qu'un sang impur...
Abreuve vos sillons ! Abreuve nos sillons !

1 2
Allons ! Enfants de la Patrie ! Que veut cette horde d'esclaves,
Le jour de gloire est arrivé ! De traîtres, de rois conjurés ?
Contre nous de la tyrannie, Pour qui ces ignobles entraves,
L'étendard sanglant est levé ! } bis Ces fers dès longtemps préparés ? } bis
Entendez-vous dans les campagnes Français ! Pour nous, ah ! Quel outrage !
Mugir ces féroces soldats ? Quels transports il doit exciter ;
Ils viennent jusque dans vos bras C'est nous qu'on ose méditer
Égorger vos fils, vos compagnes. De rendre à l'antique esclavage !
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.
3 4
Quoi ! Des cohortes étrangères Tremblez, tyrans et vous, perfides,
Feraient la loi dans nos foyers ! L'opprobre de tous les partis !
Quoi ! Des phalanges mercenaires Tremblez ! Vos projets parricides
Terrasseraient nos fiers guerriers ! } bis Vont enfin recevoir leur prix. } bis
Dieu ! Nos mains seraient enchaînées ! Tout est soldat pour vous combattre.
Nos fronts sous le joug se ploieraient ! S'ils tombent, nos jeunes héros,
De vils despotes deviendraient La terre en produira de nouveaux
Les maîtres de nos destinées ! Contre vous tout prêt à se battre.
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.
5 6
Français, en guerriers magnanimes Amour sacré de la Patrie
Portons ou retenons nos coups ! Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Épargnons ces tristes victimes, Liberté ! Liberté chérie,
A regret, s'armant contre nous ! } bis Combats avec tes défenseurs ! } bis
Mais ce despote sanguinaire ! Sous nos drapeaux que la Victoire
Mais ces complices de Bouillé ! Accoure à tes mâles accents !
Tous ces tigres qui, sans pitié, Que tes ennemis expirants
Déchirent le sein de leur mère ! Voient ton triomphe et notre gloire !
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.
LA MARSEILLAISE (suite)

7 8
Peuple français, connais ta gloire ; Nous avons de la tyrannie
Couronné par l'Égalité, Repoussé les derniers efforts ;
Quel triomphe, quelle victoire, De nos climats, elle est bannie ;
D'avoir conquis la Liberté ! } bis Chez les Français les rois sont morts. } bis
Le Dieu qui lance le tonnerre Vive à jamais la République !
Et qui commande aux éléments, Anathème à la royauté !
Pour exterminer les tyrans, Que ce refrain, partout porté,
Se sert de ton bras sur la terre. Brave des rois la politique.
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.
9 10
La France que l'Europe admire Foulant aux pieds les droits de l'Homme,
A reconquis la Liberté Les soldatesques légions
Et chaque citoyen respire Des premiers habitants de Rome
Sous les lois de l'Égalité ; } bis Asservirent les nations. } bis
Un jour son image chérie Un projet plus grand et plus sage
S'étendra sur tout l'univers. Nous engage dans les combats
Peuples, vous briserez vos fers Et le Français n'arme son bras
Et vous aurez une Patrie ! Que pour détruire l'esclavage.
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.
11 12
Oui ! Déjà d'insolents despotes O vous ! Que la gloire environne,
Et la bande des émigrés Citoyens, illustres guerriers,
Faisant la guerre aux Sans-Culottes Craignez, dans les champs de Bellone,
Par nos armes sont altérés ; } bis Craignez de flétrir vos lauriers ! } bis
Vainement leur espoir se fonde Aux noirs soupçons inaccessibles
Sur le fanatisme irrité, Envers vos chefs, vos généraux,
Le signe de la Liberté Ne quittez jamais vos drapeaux,
Fera bientôt le tour du monde. Et vous resterez invincibles.
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.
COUPLETS ENFANTS
1 2
Nous entrerons dans la carrière, Enfants, que l'Honneur, la Patrie
Quand nos aînés n'y seront plus ; Fassent l'objet de tous nos vœux !
Nous y trouverons leur poussière Ayons toujours l'âme nourrie
Et la trace de leurs vertus. } bis Des feux qu'ils inspirent tous deux. } bis
Bien moins jaloux de leur survivre Soyons unis ! Tout est possible ;
Que de partager leur cercueil Nos vils ennemis tomberont,
Nous aurons le sublime orgueil Alors les Français cesseront
De les venger ou de les suivre. De chanter ce refrain terrible :
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.

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