Carnetchants
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PREAMBULE
Ce fichier des « Chants de la Légion étrangère »
a été créé exclusivement pour vous, cadres et légionnaires
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au plus grand nombre possible de cadres et légionnaires,
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MODE D’EMPLOI
Sur la page répertoire, chaque titre de chant est précédé
d’une icône représentant une grenade Légion.
Pour aller à la page du chant souhaité,
cliquer sur la grenade.
Refrain :
II
III
II
Refrain
}
Mein Name ist Anne-Marie
Einleder kennt mich schon bis
Ich bin ja die Tochter vom ganzen Bataillon.
II
Refrain
II
Refrain
II
Refrain
II
Refrain
II
Refrain
II
Chant du D.L.E.M.
I
C’est toute notr’(e) histoire : Nous sommes légionnaires,
De nos deux vieux sixièmes, nous somm(es) originaires.
Régiment du Levant, combattants héroïques
Et défenseurs d’Empire, au désert de l’Afrique.
II
Soyer sûr nos grands Anciens, que nous obéirons.
Nous garderons fidèles, la grande Tradition.
Des troup’(es) d’assaut blindés, sapeur de vocation,
Nous servirons toujours au nom de la Légion.
Refrain :
Refrain
II
SONNERIE A :
SONNERIE B :
Refrain
II
Salut camarades,
Donnons-nous l’accolade,
Nous allons, sac au dos, flingue en main,
Faire ensemble le même chemin,
A nous le désert,
Comme au marin la mer,
Il nous faut du soleil, de l’espace,
Pour redorer nos carcasses.
I V
II VI
III VII
IV VIII
On vit au pays des Bicots, Mais ça n’est pas admis chez nous,
Là où c’ qu’il y a qu’ des bourricots Un copain dit au bord d’not’trou
Des vieilles mouquères Quelqu’bout d’prière,
En France, on ferait bien trop de pétard Deux morceaux d’bois en croix, un nom,
Et l’ bourgeois a peur du cafard Qu’importe si c’nom là c’est pas l’bon :
Du Légionnaire. C’t’un Légionnaire.
EUGÉNIE
II
(Version française)
Refrain :
Du Tonkin à Casa,
De Beyrouth à Dakar,
De Sidi-bel-Abbès aux sables brûlants de Mekhnès,
La grenade au Képi, sans peur et sans répit,
Lorsque l’un de nous meurt,
Nous reprenons avec ardeur.
II
Refrain :
II
III
IV
REFRAIN
II III
Refrain
II
Refrain I
II III
Faut être premier dans les revues, Quand nous allons voir les gonzesses,
Les prises d’armes, les défilés, Laissons tomber les Fatimas
Il faut en mettre plein la vue Et ne prenons que les caresses
Aux généraux les plus calés, D’Anne-Marie et Suzanna,
Il ne faut pas que la Marsouille, Car ces femmes savent y faire,
Les tirailleurs ou les Zouzous, On ne peut pas leur faire le coup,
Nous fassent passer pour des nouilles Ce son des femmes de légionnaires,
En se montrant meilleurs que nous. Elles veulent qu’on soit premier partout.
I II
Ah ! les carottes, Ah ! les carottes, Ah ! les djebels, Ah ! les djebels,
Les carottes et les navets ! Les djebels et les pitons,
Qui c’est qui s’ les tape, Qui c’est qui s’ les tape,
Qui c’est qui s’ les tape, Qui c’est qui s’ les tape,
C’est la compagnie montée, C’est la compagnie montée,
Ho, Susanna, les carottes et les navets Ho, Susanna, les djebels et les pitons,
Ho, Susanna ! compagnie montée ! Ho, Susanna ! compagnie montée !
III IV
Ah ! les p’tit’femmes, Ah ! les p’tit’femmes, Ah ! les Latil(*), Ah ! les Latil,
Les p’tit’femmes les fiancées ! Les Latil de la montée,
Qui c’est qui s’ les tape, Qui c’est qui s’ les pousse,
Qui c’est qui s’ les tape, Qui c’est qui s’ les pousse,
C’est la compagnie montée, C’est la compagnie montée,
Ho, Susanna, les femmes les fiancées, Ho, Susanna, les Latil de la montée,
Ho, Susanna ! compagnie montée ! Ho, Susanna ! compagnie montée !
(*) : Latil, du nom de leur constructeur : camionnettes employées dans les premières
compagnies montées et servant notamment au ravitaillement de l’avant.
VERONIKA
Refrain
A la sortie de la caserne
Y a un vieux moulin,
Deux jolies filles habitent là,
Et chantent soir et matin,
La blonde c’est Véronika,
Et la brune c’est Marie,
Ces jolies filles sont les amours
De toute la compagnie.
Pira la la la la la la la la
Refrain
Adieu, adieu,
O Bel-Abbès, lieu vénéré de nos aïeux,
Nous garderons,
La tradition et combattrons pour la gloire du fanion.
II
Soleil de plomb,
Pas de soulier mais, pleins d’ardeur, nous travaillons,
Et sous la tente,
Malgré la faim et la fatigue tous les légionnaires chantent.
III
Et le jour vient
De commencer le grand périple de nos anciens,
Arrière, ennemis,
Place au premier des régiments étrangers d’infanterie.
CHEZ NOUS AU TROISIÈME
Refrain
I IV
II V
III VI
Refrain :
Ai o, Ai o…
Ai o- Ai o- Ai o- Ai o- Ai o- Ai o… } bis
I
II
Refrain
II
III
I III
II IV
Kameraden, wir haben die Welt geseh’n, Paris und den heiligen Ort
Wir haben die Seelen ins Meer gekotzt, bei Australien da liegen sie noch
Kameraden, die Welt ist so wunderschön, was gibt es für uns noch zu seh’n
Als in Hamburg an der Elbe, gleich hinter dem Ozean
Ein Mädel von Sankt Pauli, ein Mädel von der Reeperbahn
In Rio de Janeiro, in einer winzig kleinen Hafenbar
Sass ein braungebrannter Gaucho mit schwarzbraunem Haar
Ja, um Dolorès zu vergessen, die seine liebste war gewesen
Sprach er zu Don Philippo, ho, ho, dem alten Spelunkenwirt
Caramba, caracho, ein Whisky, caramba, caracho, ein gin
Verflucht, Sacramento, Dolorès, Dolorès und alles ist wieder hin
Amigo, ho, ho, wir triken kein Bier und kein Wein
Amigo, ho, ho, wir saufen den Whisky nur allein
Caramba, caracho, ein Whisky, caramba, caracho, ein gin
Verflucht, Sacramento, Dolorès, Dolorès und alles ist wieder hin
und alles ist wieder hin.
KÉPIS BLANC
II
III
IV
Refrain
}
De la bataille, de la bataille,
Légionnaire nous ne reviendrons pas, bis
Là-bas les ennemis t’attendent,
Sois fier, nous allons au combat !
I
Le soleil brille, préparez-vous
Et qui sait si demain pour nous autres il luira.
Déjà les moteurs tournent
Vite, équipez-vous !
Nous volons, nous volons
Aujourd’hui vers l’ennemi !
Refrain
}
Sautons ensemble, sautons ensemble,
Légionnaire nous ne reviendrons pas,
bis
Là-bas les ennemis t’attendent,
Sois fier, nous allons au combat !
II
Refrain
}
Où le bon parfum du miel
Et le conifère embaument, bis
L’air pur est clair comme un cristal.
II
Refrain :
Refrain
I
}
En avant troisième régiment Venus d’Europe, venus d’Afrique,
En avant, toujours en avant ! A l’appel d’un destin mystérieux,
Par les bois et les monts, bis
Moissonnons sous le ciel asiatique,
Les rizières, les pitons, Palmes d’or et lauriers prestigieux,
En avant souriant. Ceux de la Somme, de la Champagne,
Phalange à l’allure altière, Des monts d’Artois, des djebels marocains,
Au courage légendaire, Nous on laissé la gloire pour campagne,
Digne et fière de son histoire, A nous d’être dignes de nos anciens.
Voici le troisième régiment
Troisième des légionnaires II
Mais premier au trois fourragères Au long des routes de l’Indochine
Suivant son drapeau tissé de gloire Ou refleurit la douce liberté
Sur le chemin de la victoire. Quand nous chantons "valeur et discipline"
L’écho répond " Honneur – Fidélité "
}
En avant troisième régiment Par les rizières, par les montagnes,
En avant, toujours en avant ! Quand se sont promenés nos Képis blancs
Par les bois et les monts, bis Partout renaît la paix dans les campagnes
Les rizières, les pitons, Et le sourire aux lèvres des enfants.
En avant souriant.
III
Tournons les pages de notre histoire
Ecartons les plis de notre drapeau
Nous y verrons palpiter la mémoire
De nos anciens et de tous nos héros.
De Camerone suivant la flamme
Qui vient briller jusqu'à Phu Tong Hoa
Indomptable qu’elle luise en notre âme
Et nul de nous jamais ne faillira.
EN AFRIQUE, MALGRÉ LE VENT, LA PLUIE
Refrain
II
III
Refrain
}
C’était un Edelweiss, un gentil Edelweiss
Qui nous guidait là-haut bis
Pour un dernier assaut.
II
II
}
Avec nos armes,
Nos cœurs et notre vie, bis
Nous défendrons le France,
Contre l’ennemi.
II
}
C’est pour la France,
Pour notre vieille Légion, bis
Tous les jours nous nous avancerons,
Même si nous tombons.
VENU VOLONTAIRE
II
}
Dans la brume la rocaille
Légionnaire tu combats bis
Malgré l’ennemi, la mitraille
Légionnaire tu vaincras.
II
}
Tu luttes pour la France
Sous la flamme Légion bis
Tu tombera pour la défendre
De toutes ses traditions.
III
}
Ancien, toi qui reposes
Regarde et souviens-toi bis
Qu’ la première compagnie dispose
De la même force que toi.
LA PETITE PISTE
Refrain :
}
O porteur
Et askari bis
Aillo, aillo-ay Safari..
II
( Version française )
I
J’avais un camarade, de meilleur, il n’en est pas,
Il n’en est pas,
Dans la paix en dans la guerre
Nous allions comme deux frères
Marchant d’un même pas. } bis
II
Mais une balle siffle, qui de nous sera frappé,
Sera frappé ?
Le voilà qui tombe à terre
Il est dans la poussière
Mon cœur est déchiré. } bis
III
Ma main il veut ma prendre, mais je charge mon fusil
Oui mon fusil,
Adieu donc, adieu mon frère
Dans le ciel et sur la terre
Soyons toujours unis. } bis
I II
Ich hatte einen Kamaraden Eine Kugel kam geflogen
Einen besseren findst du nicht Gilt sie mir oder gilt sie dir
Die Trommel schlug zum Streite Ihn hat es wegerissen
Er ging an meiner Seite Er liegt vor meinen Füssen
In gleichen Schritt und Tritt Als wärs ein stück von mir
In gleichen Schritt und Tritt Als wärs ein stück von mir
III
Will ihm die Hand noch reichen
Derweill ich eben lad’
Kann ich dir die Hand nicht geben
Bleib dir am ewigen Leben
Mein guter Kamarad
Mein guter Kamarad
EHO
(Trompettes d/Aida)
I
Eho ! voici passer la Légion étrangère
Au drapeau couvert de la gloire de son passé
Eho ! voici passer la Légion centenaire
Fière de sa devise Honneur et Fidélité.
Arrête toi petit
Regarde bien ceci
Jamais tu ne verras meilleurs soldats la, la...
II
Eho ! voici passer ces soldats légendaires
Héritiers fameux des plus braves de tous les guerriers
Eho ! voici passer ceux qu'on dit mercenaires
Mais dont le courage n'a jamais été égalé.
Arrête toi pékin
Ôte toi du chemin
Tu n'as jamais vu ça, met chapeau bas la, la...
III
Eho ! voici passer le glorieux troisième
Le plus beau de tous les régiments du monde entier
Eho ! voici passer le régiment qu'on aime
En avant troisième, en avant toujours le premier.
Arrête toi soldat
Regarde ces gars-là
Essaie de faire comme eux, si tu le peux la, la...
Refrain
II
Refrain
0, du schöner Westerwald
Ueber deine Hohen pfeift der Wind so kalt
Jedoch der kleinste Sonnenschein
Dringt tief ins Herz hinein.
Il
III
Refrain :
I II
Le Gars Pierre est parti à la guerre Mais les mois et les années passèrent,
Le matin d'un beau jour de printemps, La Marie a pleuré bien souvent
Il avait une allure si fière En songeant aux beaux jours de naguère,
Qu'il partit comme un homme en chantant. Et surtout quand revient le printemps.
III IV
V VI
}
A – près – la - bataille inhumaine
Vient un long. repos, bis
Secoue ta peine
Pavillon haut } bis.
CHANT DU 4ème ESCADRON
II
III
IV
Légionnaire du quatrième,
Sois donc fier de ton escadron,
Reste digne de son emblème,
Pour la gloire de la Légion.
LES OIES SAUVAGES
I
Les oies sauvages vers le Nord
Leurs cris dans la nuit montent
Gare au voyage car la Mort
Nous guette par le monde. } bis
Il
Au bout de la nuit qui descend
Voyagent grises escadres
L'orage gronde et l'on entend
La rumeur des batailles, } bis
III
En avant vole grise armée
Et cingle aux mers lointaines
Tu reviendras mais nous qui sait
Où le destin nous mène. } bis
IV
Wildgänze rauschen durch die Nacht
Mit schrillen Schrei nach Norden
Uns steht die Fahrt habt acht habt acht
Die Weil ist voller Morden, } bis
V
Pour la victoire de la Légion
Avançons dans la guerre
Murmurez nous si nous tombons
La dernière prière. } bis
ADIEU DIÉGO
Refrain
Il
III
Et c'est normal :
Pays d' chacals!
Chacals de brousse ! brousse à chaussure, chaussure à clous, clou de girofle, gyrophare
bleu, bleu de méthyléne, laine de verre, verre à dents, dents de cheval, cheval de course,
course à peids, pied à terre …….
LES COSAQUES
II
Nous aimons vivre sur nos chevaux
Dans les plaines du Caucase
Emportés par de rapides galops
Nous allons plus vite que Pégase. } bis
La la la la la la la la la la la la la la
La la la la la. Hé !
III
Nous aimons vivre dans la nuit
Et coucher sous les étoiles
La nuit claire nous dit de ses mille feux
Sois gai lorsque le ciel est sans voile. } bis
La la la la la la la la la la la la la la
La la la la la. Hé !
ET L'ON EST BIEN CONTENT
I II
III IV
Bruits de pas et bruits des armes Mais un jour dans notre vie
Sentinelles jours et nuits Le printemps refleurira
Et du sang, des cris, des larmes Liberté, liberté chérie
La mort pour celui qui fuit Je dirai « tu es à moi ».
0 terre de détresse 0 terre enfin libre
Où nous devons sans cesse Où nous pourrons revivre
Piocher, piocher Aimer, aimer.
LE GENERAL A VENDRE
De bon matin, je me suis levé, c'était dimanche Quand il n'était que commandant
A la carriol' j'ai attelé la jument blanche L'épopée napoléonienne
Pour m'en aller au marché Quand il n'était que capitaine
Car au chef lieu du Comté Et puis la guerre de cent ans
Parait qu'il y avait des Généraux à vendre Quand il n'était que lieutenant
Mais le soleil écrasait tant la route blanche Les croisades et Pépin le Bref
La jument paressait si souvent sous les branches Quand il n'était que sergent-chef
Que lorsque je fus rendu Et les éléphants d'Annibal
On n' m'avait pas attendu Quand il n'était que caporal
Et tous les généraux étaient vendus Les Thermopiles, Léonidas
Pourtant là-bas tout au fond du champ de foire Quand il n'était que l ère classe
Par un coup de chance il en restait encore un Et Rhamsès Il, la première guerre
Il n'était pas couvert de gloire Quand sa mère était cantinière
Mais avec un coup de ripolin Et le général au petit matin
Il pouvait faire encore très bien Déroulait le fil de son immense histoire
J' l'ai échangé contre un cageot de pommes pas mûres Puis il s'endormait sur sa botte de foin
Quatre choux fleurs et une tartine de confiture Et nous sans parler nous rêvions de gloire
Tout ça pour un général c'était vraiment pas trop mal Il est resté comme ça chez nous jusqu'à l'automne
Et puIs je l'ai chargé dans la voiture Sans travailler, sans trouver la vie monotone
A la maison on m'a fait des reproches amers Ça nous a même étonnés
Encore une fois parait que j' m'étais laissé faire D'apprendre par le curé
Un général dans c'était là ça valait beaucoup moins que ça Qu'il avait fait deux jumeaux à la bonne
Mais puisque c'était fait tant pis pour moi " Et puis voilà que par un beau matin de décembre
Et puis les gosses ont eu peur de sa moustache Il est entré sans même frapper dans ma chambre
Elle était rousse et ça les faisait pleurer Il venait de lire dans le journal
On lui a coupé d'un côté Qu'on le nommait Maréchal
Mais le chien s'est mis à aboyer Alors il nous quittait c'était fatal
Alors on a laissé l'autre moitié Je l'ai reconduit en carriole jusqu'à la ville
Il ne faisait rien pour pas salir son beau costume On m'a rendu mes choux fleurs et mes cageots
De temps en temps il épluchait quelques légumes Puis sans émotion inutile sans pleur et sans dire un mot
Ou réparait l'escabeau On s'est quittés en vrais héros
Ou débouchait !'lavabo A la maison la vie a repris sans aventure
Mais il n' savait pas jouer du piano Y'a plus personne pour nous chiper les confitures
Pourtant certains soirs, certains soirs d'été Le général au bistrot avait planté un drapeau
Le général s'asseyait sur la paille Pour la patrie j'ai payé la facture
Et les yeux perdus dans !'immensité Je ne suis plus jamais retourné au marché
Il nous racontait ses batailles Mais quelquefois dans le ciel de la nuit d'été
Il nous parlait des Dardanelles On voit briller cinq étoiles et ça nous fait un peu mal
Quand il n'était que colonel
Et de la campagne d'Orient Oh ! N'achetez jamais un général!
LES LANSQUENETS
}
Et nos marches guerrières
Feront frémir la terre bis
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets.
Il
}
(bis) Qu'ils freinent donc s'ils l'osent
Notre ascension grandiose bis
Que rythment les hauts tambours des Lansquenets.
III
}
Et à l'heure dernière
Nous quitterons la terre bis
Au rythme des hauts tambours de Lansquenets.
IV
}
Et même s'ils ont la taille
Nous livrerons bataille bis
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets.
LILI MARLEEN
(Version française) (Version allemande)
I I
Près de la caserne quand le jour s'enfuit Vor der Kaserne, vor dem grossen Tor
La vieille lanterne soudain s'allume et luit Stand eine Laterne und steht sie noch davor
C'est dans ce coin là que le soir So wolIn wir da uns wiederseh'n
On s'attendait remplis d'espoir Bei der Laterne woll’n wir steh'n
Tous deux Lili Marleen. } bis Wie einst Lili Marleen. } bis
II II
Et dans la nuit sombre nos corps enlacés Unsere beiden Schatten, sah'n wie Einer aus
Ne faisaient qu'une ombre lorsque je t'embrassais Dass wir lieb uns hatten, dos sah man gleich daraus,
Nous échangions ingénument Und alle Leute soll’n es seh'n
Joue contre joue bien des serments Wenn wir bei der Laterne steh'n
Tous deux Lili Marleen. } bis Wie einst Lili Marleen. } bis
III III
Le temps passe vite lorsqu'on est deux Schon ruft der Posten, sie blasen Zapfenstreich,
Il faut qu'on se quitte voici le couvre-feu Es kann drei Tage kosten, Kamerad ich komm'
Te souviens tu de nos regrets sogleich,
Lorsqu'il fallait nous séparer D'rum sag'mir schnell ouf wiederseh'n
Dis-moi Lili Marleen ? } bis Bei der Laterne woll’n wir steh'n,
Wie einst Lili Marleen. } bis
IV IV
Cette tendre histoire de nos chers vingt ans Aus dem stillen Raume, aus der Erde Grund,
Chante en nos mémoires malgré les jours, les ans Hebt sich wie im Traume, ja dein verliebter Mund,
Il me semble entendre la voix Und wenn sich die späten Nebel dreh'n
Et je te serre dans mes bras. Werden wir vor der Laterne steh'n
Lili Lili Marleen. } bis Wie einst Lili Marleen. } bis
NON, JE NE REGRETTE RIEN
II
1 2
Allons ! Enfants de la Patrie ! Que veut cette horde d'esclaves,
Le jour de gloire est arrivé ! De traîtres, de rois conjurés ?
Contre nous de la tyrannie, Pour qui ces ignobles entraves,
L'étendard sanglant est levé ! } bis Ces fers dès longtemps préparés ? } bis
Entendez-vous dans les campagnes Français ! Pour nous, ah ! Quel outrage !
Mugir ces féroces soldats ? Quels transports il doit exciter ;
Ils viennent jusque dans vos bras C'est nous qu'on ose méditer
Égorger vos fils, vos compagnes. De rendre à l'antique esclavage !
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.
3 4
Quoi ! Des cohortes étrangères Tremblez, tyrans et vous, perfides,
Feraient la loi dans nos foyers ! L'opprobre de tous les partis !
Quoi ! Des phalanges mercenaires Tremblez ! Vos projets parricides
Terrasseraient nos fiers guerriers ! } bis Vont enfin recevoir leur prix. } bis
Dieu ! Nos mains seraient enchaînées ! Tout est soldat pour vous combattre.
Nos fronts sous le joug se ploieraient ! S'ils tombent, nos jeunes héros,
De vils despotes deviendraient La terre en produira de nouveaux
Les maîtres de nos destinées ! Contre vous tout prêt à se battre.
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.
5 6
Français, en guerriers magnanimes Amour sacré de la Patrie
Portons ou retenons nos coups ! Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Épargnons ces tristes victimes, Liberté ! Liberté chérie,
A regret, s'armant contre nous ! } bis Combats avec tes défenseurs ! } bis
Mais ce despote sanguinaire ! Sous nos drapeaux que la Victoire
Mais ces complices de Bouillé ! Accoure à tes mâles accents !
Tous ces tigres qui, sans pitié, Que tes ennemis expirants
Déchirent le sein de leur mère ! Voient ton triomphe et notre gloire !
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.
LA MARSEILLAISE (suite)
7 8
Peuple français, connais ta gloire ; Nous avons de la tyrannie
Couronné par l'Égalité, Repoussé les derniers efforts ;
Quel triomphe, quelle victoire, De nos climats, elle est bannie ;
D'avoir conquis la Liberté ! } bis Chez les Français les rois sont morts. } bis
Le Dieu qui lance le tonnerre Vive à jamais la République !
Et qui commande aux éléments, Anathème à la royauté !
Pour exterminer les tyrans, Que ce refrain, partout porté,
Se sert de ton bras sur la terre. Brave des rois la politique.
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.
9 10
La France que l'Europe admire Foulant aux pieds les droits de l'Homme,
A reconquis la Liberté Les soldatesques légions
Et chaque citoyen respire Des premiers habitants de Rome
Sous les lois de l'Égalité ; } bis Asservirent les nations. } bis
Un jour son image chérie Un projet plus grand et plus sage
S'étendra sur tout l'univers. Nous engage dans les combats
Peuples, vous briserez vos fers Et le Français n'arme son bras
Et vous aurez une Patrie ! Que pour détruire l'esclavage.
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.
11 12
Oui ! Déjà d'insolents despotes O vous ! Que la gloire environne,
Et la bande des émigrés Citoyens, illustres guerriers,
Faisant la guerre aux Sans-Culottes Craignez, dans les champs de Bellone,
Par nos armes sont altérés ; } bis Craignez de flétrir vos lauriers ! } bis
Vainement leur espoir se fonde Aux noirs soupçons inaccessibles
Sur le fanatisme irrité, Envers vos chefs, vos généraux,
Le signe de la Liberté Ne quittez jamais vos drapeaux,
Fera bientôt le tour du monde. Et vous resterez invincibles.
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.
COUPLETS ENFANTS
1 2
Nous entrerons dans la carrière, Enfants, que l'Honneur, la Patrie
Quand nos aînés n'y seront plus ; Fassent l'objet de tous nos vœux !
Nous y trouverons leur poussière Ayons toujours l'âme nourrie
Et la trace de leurs vertus. } bis Des feux qu'ils inspirent tous deux. } bis
Bien moins jaloux de leur survivre Soyons unis ! Tout est possible ;
Que de partager leur cercueil Nos vils ennemis tomberont,
Nous aurons le sublime orgueil Alors les Français cesseront
De les venger ou de les suivre. De chanter ce refrain terrible :
Aux armes, citoyens ! Etc. Aux armes, citoyens ! Etc.