ONSSA - Les Analyses Microbiologique de La Viande Hachée PDF
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Par :
ANNAZ HASSAN & ANNAZ HOUSSAM
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Remerciements
3
LISTE DES ABREVIATIONS
4
Listes des tableaux et figures
5
Figure 20 : Résultats d’ensemencement en profondeur des anaérobies sulfito-
réducteur sur le gélose TSC
Figure 21: Résultats de l’ensemencement en profondeur d’Escherichia coli sur TBX
Figure 22 : Résultats de l’ensemencement en profondeur de FMAT sur gélose PCA :
Liste des tableaux
Tableau I : La composition de la viande hachée
Tableau II : La norme de la conformité de la viande hachée
Tableau III : Les milieux de culture correspondant à chaque microorganisme.
Tableau IV : La durée de conservation de chaque type de milieu de culture.
Tableau V : Contrôle de qualité des milieux de culture préparés
Tableau VI : Nombre de colonies de staphylocoques aureus comptées dans chaque
boite
Tableau VII : Nombre de colonies d’anaérobie sulfito-réducteur comptées dans
chaque boite
Tableau VIII : Nombre de colonies d’Escherichia coli comptées dans chaque boite
Tableau IX : Nombre de colonies FMAT comptées dans chaque boite
Tableau X : Récapitulation des résultats des 5 échantillons de la viande hachée.
Tableau XI: Matériels utilisés pendant les différentes manipulations.
Tableau XII : Etapes de préparation des différents milieux de cultures.
6
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………………………1
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE…………………………………………………………………….3
I-PRESENTATION GENERALE DE L’ETABLISSEMENT DE STAGE………………4
1-Présentation DE L’ONSSA………………………………………………………………….4
2-Présentation de LRART……………………………………………………………….......4
2.1- Présentation de la section microbiologie alimentaire……………….5
2.1.1- Organisation de la section de microbiologie
alimentaire…………………………………………………………………………………………….5
II-Toxi-infection alimentaire…………………………………………………………………7
1-Caractéristiques de la viande hachée……………………………………………...7
1.1-La composition de la viande hachée………………………………………….8
1.2- Les microorganismes recherchés dans la viande hachée………..8
1.2.1- Les Salmonelles……………………………………………………………....8
1.2.1.1 Description………………………………………………………….8
1.2.1.2- Les symptômes d’infection par la salmonelle….....9
1.2.1.3- Les traitement……………………………………………………9
1.2.2- Les staphylocoques aureus………………………………… …………..9
1.2.2.1- Description…………………………………………………………9
1.2.2.2- Les Symptômes ………………………………………………...10
1.2.2.3- Les traitements………………………………………………..10
1.2.3- Escherichia coli :…………………………………………………………..11
1.2.3.1- Description ………………………………………………………11
1-2-3-2- Les Symptômes………………………………………………..11
1-2-3-3- Les traitements …………………………………………….…12
1.2.4- Les Anaérobies Sulfito-réducteurs………………………………..12
1.2.4.1- Description…………………………………………………….…12
1.2.4.2- Les symptômes …………………………………………………13
1.2.4.3- Les traitements ………………………………………………..13
1-2-5- La Flore Mésophile Aérobie Totale (FMAT)…………………13
1-2-5-1- Description …………………………………………………….13
1.2.5.2- Les symptômes et les traitements…………………….14
2- Les milieux de culture des bactéries……………………………………………..15
2-1- les composants d’un milieu de culture…………………………………...15
2-2- les Types de milieux de culture ……………………………………………..15
2-2-1- Composants……………………………………………………………….…16
7
2-2-2 Consistance…………………………………………………………….…….16
2.2.3-Fonction………………………………………………………………………..16
RESULTATS ET DISCUSSION………………………………………………………………….30
I.Contrôle de qualité des milieux de culture préparés………………………..31
II.Recherche et dénombrement des différents germes………………………...32
8
1. La recherche de salmonelle…………………………………………….32
2. Le dénombrement des staphylocoques aureus……………….34
3. Le Dénombrement des Anaérobies Sulfito-Réducteur…….36
4. Le dénombrement d’Escherichia coli ……………………………..37
5. Le dénombrement des flores mésophile aérobie totaux….39
6. Résultats globale …………………………………………………………….40
CONCLUSION……………………………………………………………………………………..42
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE………………………………………………………..43
ANNEXE ……………………………………………………………………………………………45
9
INTRODUCTION GENERALE
10
Suite à ce travail nous notons que certains bouchers ne respectent pas les
règles d’hygiènes ni les bonnes conditions de conservation de la viande hachée ce
qui confirme l’importance des laboratoire d’analyses microbiologiques. Pour cela
nous recommandons la généralisation et l’augmentation de la fréquence des
contrôles sanitaires.
11
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
12
I- PRESENTATION GENERALE DE L’ETABLISSEMENT DE
STAGE
1- Présentation de L’ONSSA
Cet office a été créé pour remplir plusieurs fonctions parmi ces fonctions, nous
allons citer quelques-unes:
- Adopter des techniques récentes au niveau des différents laboratoires
d’analyses répondant aux exigences des normes internationales comme NM
ISO 9001, NM ISO 17020, NM ISO 17025…etc.
- Les laboratoires sont soumis aux audites fréquentes afin que la démarche de
travails soit uniforme dans tous ces laboratoires et obéisse aux normes
nationales et internationales.
- Des contrôles de qualités des différents produits d’origines animales ou
végétales sont effectuées et au terme des accréditations sont délivrées pour
des produits locaux destinés à la consommation locale ou à l’exportation.
2- PRESENTATION DE LRART:
Comme il fait partie d’ONSSA, ses axes de travail sont identiques à ceux
d’autres laboratoires régionaux. Par ailleurs, les lignes directives suivies sont
similaires à celles décrites lors de la description ci-dessous de l’ONSSA.
Nous signalons que LRART est composé de trois sections dont chacune
effectue des analyses bien particulières :
a) Section santé :
Dans le cadre de la surveillance des épidémies liées à des maladies
contagieuses d’origine animales, des analyses en sérologie et en biologie
moléculaire sont effectuées par cette section
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2.1 - Présentation de la section microbiologie alimentaire :
La section est dirigé par un responsable dit chef de section qui est compètent
dans la matière, qui a sous sa direction :
- Des techniciens qui effectuent la maintenance des différents appareils du
laboratoire.
- Des analystes qui effectuent les différentes analyses microbiologiques
14
La zone sale La zone propre
15
II. Toxi-infection alimentaire
On parle d’intoxication ou toxi-infection alimentaire lorsqu’une personne
ingère un aliment contaminé par un micro-organisme pathogène, comme les
champignons et les bactéries.
C’est sur le dernier aliment que nous avons focalisé notre travail.
17
Par ailleurs, l’Homme sera contaminé en ingérant un aliment souillé par
cette bactérie ou après avoir un contact avec des animaux ou des humains
infectés, le manque d’hygiène est le facteur principal de la propagation de
salmonelle.
Salmonelle
La réhydratation est le premier soin qui doit être utilisé. Pour les cas
graves, il faut exiger une antibiothérapie.
18
1.2.2- Les staphylocoques aureus
1.2.2.1- Description :
Staphylocoque
aureus
sous forme de
cocci
Organisation en
amas
19
1.2.2.3- Les traitements :
Escherichia
Coli
20
1.2.3.3- Les traitements :
1.2.4.1- Description :
21
1.2.4.2- Les symptômes :
La plupart des personnes qui sont infectées par les Anaérobies sulfito-
réducteur se rétablissent sans recevoir des traitements, dans les cas les plus graves
la prise des antibiotiques.
Figure 6 : Flore mésophile aérobie totale sur le gélose PCA (photo personnelle)
22
1.2.5.2- Les symptômes et les traitements:
Ces germes n’ont pas d’effets directs sur la santé, ils permettent d'évaluer le nombre
d'UFC présente dans un produit.
Pour pouvoir dénombrer ces types de bactéries dans les échantillons de la viande
hachée, il faut bien les faires pousser dans des milieux de culture à l’exigence de
chaque bactérie.
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2- Les milieux de culture des bactéries
Un milieu de culture est un support nutritif qui permet la multiplication et la
croissance des microorganismes bactériens, afin de les identifier et les dénombrer.
En principe le milieu de culture renferme les composants indispensables à la
multiplication rapide et en grand nombre des germes. Et parfois des composants qui
permettront de privilégier un genre bactérien ou une famille spécifique par rapport
aux autres.
2-1- les composants d’un milieu de culture :
En général, Un milieu de culture minimum comportant les éléments
chimiques strictement nécessaires à la croissance bactérienne, il contient :
Une source de carbone et d’énergie généralement le glucose.
Une source de Potassium et de phosphore : KH2PO4
Une source d’Azote et de Soufre : (NH4)2 SO4
Une source de Magnésium : MgCL2
Une source de Calcium : CaCL2
Une source de fer on emploie le citrate de fer (le citrate maintient le Fer en
solution)
Une source d’oligoélément : sels de Cu, Zn, Co, Ni
Une source d’eau : on utilise l’eau distillée stérile.
Un tampon PH : il maintient un ph correct voire optimum : KH2PO4
En absence de l’un de ces composants, les bactéries ne se développent pas, car elles
ne peuvent pas synthétiser ces produits.
2-2- les Types de milieux de culture :
Il existe une grande variété de milieu de culture en rapport avec la
diversité des exigences nutritives des microorganismes, la différence peut
concernes la composition, la consistance et la fonction.
24
2-2-1- Composants
Selon les composants des milieux de culture, on peut distinguer :
- Les milieux synthétiques :
2-3-1- contrôle de pH :
26
PROBLEMATIQUE
Sous la direction de LRART, des contrôles sanitaires sont effectués auprès des
boucheries de différentes zones de Tanger afin de les sensibiliser sur les règles
d’hygiène et le risque sanitaire d’une contamination bactérienne.
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OBJECTIF
Suite à une augmentation incessante de cas de gastro-entérites dans certaines
régions de Tanger, les autorités sanitaires ont jugé utile et même impératif de
renforcer les contrôles sanitaires de certains catégories d’aliment à grande
consommation comme le poisson et la viande hachée.
Ces aliments sont facilement périssables et vulnérables au manque des
conditions d’hygiène, aux mauvaises conditions de conservation, de transport et
stockage non adapté.
LRART faisant partie de l’ONSSA a mené des compagnes durant le mois de
Mars et avril a fin d’évaluer la qualité hygiénique de la viande hachée. Ceci en
dénombrant les principaux micro-organismes suivants : salmonelle, staphylocoque
aureus, Escherichia coli, les anaérobies sulfito-réducteur, et la flore mésophile
aérobie totale, fortement impliqués dans les gastro-entérites.
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MATERIEL ET METHODES
29
Dans ce chapitre expérimentale, nous allons vous présenter grossièrement, en
premier lieu la méthode de préparation des milieux de culture des bactéries
recherchées à savoir la salmonelle, FMAT, ASR, E. coli et Staphylococcus aureus. En
deuxième lieu l’échantillonnage, puis la préparation de la suspension mère et les
dilutions décimales et dernièrement nous exposerons la méthodologie suivie pour
la culture et le dénombrement de chaque bactérie.
Quand le milieu est prêt à utiliser on peut soit le couler dans des boites de pétri
ou le laisser dans les flacons puis le stocker dans les réfrigérateurs pendant des
durées variables :
30
Tableau IV: La durée de conservation de chaque type de milieu de culture
Durée de conservation
Nature de Milieu Milieu préparé en flacon Milieu préparé en boite
EPT 6mois(à 2-8°C) -----------------------
Bouillon MKTTn 1mois à l’abri de la lumière ------------------------
(à 2-8°C)
Bouillon RVS 6mois à l’abri de la lumière ------------------------
(à 2-8°C)
Gélose PCA 6mois (2 à 25°C) 1mois (à 2-8°C)
Gélose TBX 1mois à l’abri de la lumière 15j à l’abri de la lumière
(à 2-8°C) (à 2-8°C)
Gélose TSC 6mois (à 2-8°C) ------------------------
-
Gélose XLD ------------------------ 8jours (à 2-8°C)
Gélose HEKTOEN ------------------------ 14jours (à 2-8°C)
Gélose Baird-Parker 6 mois (à 2-8°C) 5jours (à 2-8°C)
2. Echantillonnage
Il faut effectuer cette étape dans des conditions aseptiques totale en utilisant
des sachets plastiques stériles ou des flacons stériles pour éviter toute
surcontamination qui faussera les résultats des analyses effectuées.
La viande hachée a été achetée de différentes boucheries de Tanger comme
pour tout client, c’est-à-dire sans précautions particulières. C’est un test à l’aveugle
pour le boucher. Une fois arrivé au laboratoire de LRART, la suspension mère ainsi
que les dilutions nécessaires ont été préparées à partir des différents échantillons.
31
3. Préparation de la suspension mère et des dilutions
décimales
Il faut assurer toutes les conditions d’hygiène de lieu de de manipulation
(travaillant sous des hottes à flux laminaire ou à coté de Bec bunsen et lavage des
supports de travails avec les détergents) et un personnel utilisant des gants stériles
en se lavant les mains avec de l’alcool.
Ces précautions sont prises pour ne dénombrer que les microorganismes
présents dans l’échantillon.
32
3.2- Préparation des dilutions
Dans le cas où la charge microbienne est très élevée, il faut préparer des
dilutions décimales, la figure ci-dessous illustre la manière de procéder pour la
solution 10 , 1 ml de la suspension mère à 10 est ajouté à 9 ml de diluant qui est
le peptone-sel
33
Trois dilutions ont été utilisées à savoir . La procédure
d’ensemencement est illustrée dans la figure ci-dessus. De ce fait, 1ml de la
dilution a été prélevé séparément et déposé dans une boite de pétri stérile, puis
15 ml de gélose PCA a été versé au-dessus. C’est pour cela nous parlons
d’ensemencement en profondeur. L’inoculum est mélangé soigneusement avec
le milieu de culture puis laissés de solidifier. Après solidification les boites ont
été incubées à +30°C durant 72h.
34
Figure 11 : Technique d’ensemencement en profondeur pour le dénombrement des ASR
(Préparée par PowerPoint)
35
Figure 12 : Etapes d’enrichissement de la salmonelle (Préparée par Powerpoint)
Pour cette étape, comme illustré dans la figure 12, 0,1 ml de la culture
pré-enrichie a été prélevé et déposé dans un tube de 10ml de bouillon RVS
puis incubé pendant 24h à 41,5°C, 1 ml a été prélevé de la culture pré-enrichie,
ajouté dans un tube de 10 ml de MKTTn puis incubé pendant 24h à 37°C.
Apres incubation, à l’aide d’une anse stérile, une goutte a été prélevé des deux
milieux séparément puis ensemencé sous forme de strie dans des boites de pétri qui
referment soit le milieu XLD soit le milieu HEKTOEN, les boites seront ensuite
incubées à 37°C pendant 24h.
36
4.4.4- Identification par la galerie API 20E
La galerie API Permet la confirmation des colonies suspectes qui apparaissent
sur la gélose sont bien de la salmonelle ou non.
Limite de remplissage
37
Figure 15 : Dénombrement de Staphylococcus aureus par ensemencement en
surface (Préparée par Powerpoint)
38
RESULTATS ET DISCUSSION
39
Dans ce dernier chapitre, nous allons présenter en premier lieu les résultats
de contrôle de qualité des milieux de culture que nous avons préparé.
Et en deuxième lieu les résultats de dénombrement des différents germes
présents dans les échantillons de la viande hachée.
A la suite, nous allons comparer les valeurs obtenues avec les normes en
vigueur pour chaque germe dans cet aliment précisément.
A partir de notre tableau ci-dessus, nous notons que les différents milieux
préparés, soit en solution ou solide, ils sont conformes aux normes et peuvent servir
pour la culture des germes appropriés. En effet leur aspect, pH, couleur et stérilité
sont correctes. Ce que nous pouvons dire c’est que la préparation des milieux de
cultures, nécessite un travail soigné.
A souligné que la préparation est faite dans une salle réservée uniquement à
la préparation des milieux de culture et aucun échantillon ne s’y trouve. Ceci fait
partie du système marche en avant adopté par LRART.
40
II. Recherche et dénombrement des différents germes
Dans cette partie nous allons dénombrer 5 types des germes à savoir
salmonelle, staphylocoque aureus, les anaérobies sulfito-réducteur, Escherichia coli
et la flore mésophile aérobie totale. Nous allons les présenter selon l’ordre
d’importance dans les analyses.
Pour rappel nous avons travaillé sur 5 échantillons de viande hachée achetés
de 5 bouchers différents et les échantillons respectivement prennent la
numérotation suivante : E1, E2, E3, E4, E5.
1. La recherche de salmonelle
A partir de nos résultats, nous notons 2 points essentiels : l’apparition des
colonies sur les boites de pétri des 2 milieux XLD et HEKTOEN, ceci pour les
échantillons E1, E2, E3 et E5.
Colonie jaune
Colonie rouge
XLD HEKTOEN
Figure 16 : Résultats de l’isolement de salmonelle sur XLD et HEKTOEN des échantillons
E1, E2, E3 et E5.
Ces Colonies ne sont pas caractéristiques de salmonelle car leur couleur est
jaune sur XLD et rouge sur HEKTOEN.
41
Colonie jaune (Non
Caractéristique)
Colonie verte à
centre noire
(Caractéristique)
XLD HEKTOEN
Figure 17 : Résultats de l’isolement de salmonelle sur XLD et HEKTOEN de l’échantillons
E4
La galerie API est composée de 7 Lots, dans chaque lot peut exister 2 à 3
microtubes. À retenir que chaque microtube de chaque lot est identifié par une
numéro qui sera utilisée pour l’exploitation de la galerie API 20E. Selon la coloration
obtenue dans les microtubes, nous déduisons si le test est positif ou négatif :
- La coloration de chaque microtube est identique à celle trouvé dans le tableau de
référence d’API donc la coloration est positive et nous accordons le signe + et
inversement pour un test négatif.
42
L’association des tests positifs se résumera à l’addition des numéros affectés
à chaque microtube pour déduire chaque chiffre.
Pour l’obtention du code de la bactérie suspecte, il suffit d’aligner les chiffres
obtenus de chaque lot en allant de gauche à droite.
Pour notre galerie api nous avons obtenu le code 6170511 ce dernier signifie
que les colonies appartiennent à une autre bactérie.
En conclusion, au moment que l’échantillon E4 ne renferme pas de salmonelle
nous pouvons dire que nos 5 échantillons de la viande hachée sont conformes selon
[6] qui exige l’absence absolue des germes de salmonelle.
2. Le dénombrement des staphylocoques aureus
L’observation de nos boites des différents échantillons montre la présence des
colonies caractéristiques de staphylocoque aureus. Elles sont des colonies à centres
noir entourées d’une zone d’éclaircissement, leur nombre est plus élevée, nous
passons au dénombrement correspondant à chaque dilution.
Colonie à centre noir entourée d’une zone
d’éclaircissement caractéristique de
staphylocoque aureus
43
Tableau VI : Nombre de colonies de staphylocoques aureus comptées dans chaque boite
Echantillons
staphylocoque
aureus E1 E2 E3 E4 E5
=
,
Avec
N : nombre de microorganismes par g d’échantillon
Σ C : est la somme des colonies comptées sur la boite retenue de la première et la
deuxième dilution.
V : est le volume d’inoculum appliqué à chaque boite en ml.
d : est le taux de dilution correspondant à la première dilution retenue.
44
En se basant sur cette norme nous pouvons dire que les échantillons E4 et E5
sont non conformes donc non consommables, par contre les échantillons E1, E2 et E3
sont acceptables tout en restant conformes et consommables.
3. Le Dénombrement des Anaérobies Sulfito-Réducteur
Dans les tubes de différents échantillons nous remarquons la présence des
colonies entourées d’un halo noir caractéristiques de bactérie d’anaérobie sufito
réducteur. Leur nombre est plus élevée, nous passons au dénombrement
correspondant à chaque dilution.
Echantillons
Anaérobie sulfito
réducteur E1 E2 E3 E4 E5
45
=
,
Avec
N : nombre de microorganismes par g d’échantillon
Σ C : est la somme des colonies comptées sur la boite retenue de la première et la
deuxième dilution.
V : est le volume d’inoculum appliqué à chaque boite en ml.
d : est le taux de dilution correspondant à la première dilution retenue.
46
Le tableau suivant montre le nombre des colonies caractéristique
d’Escherichia coli correspondant à chaque échantillon de la viande hachée :
Tableau VIII : Nombre de colonies d’Escherichia coli comptées dans chaque boite
=
,
Avec
N : nombre de microorganismes par g d’échantillon
Σ C : est la somme des colonies comptées sur la boite retenue de la première et la
deuxième dilution.
V : est le volume d’inoculum appliqué à chaque boite en ml.
d : est le taux de dilution correspondant à la première dilution retenue.
47
-si le nombre de colonies de bactérie/g est >500 colonies/g, l’échantillon est non
conforme.
En se basant sur cette norme nous pouvons dire que les échantillons E3 et E5
sont non conformes donc non consommables, par contre les échantillons E1, E2 et E4
sont acceptables tout restant conformes et consommables.
5. Le dénombrement des flores mésophile aérobie totaux :
Dans les boites de différents échantillons on remarque la présence des
colonies de plusieurs formes et différents couleurs nous passons au dénombrement
de toutes les colonies présente dans chaque boite.
=
,
48
Avec
N : nombre de microorganismes par g d’échantillon
Σ C : est la somme des colonies comptées sur la boite retenue de la première et la
deuxième dilution.
V : est le volume d’inoculum appliqué à chaque boite en ml.
d : est le taux de dilution correspondant à la première dilution retenue.
49
D’après ce tableau récapitulatif nous notons la non-conformité des
échantillons 3, 4, et 5 c’est-à-dire leur viande hachée est inconsommable et doit être
détruite, par contre les échantillons 1 et 2 sont conforme et leur viande hachée peut
être consommée sans risque.
Vue l’origine de contamination par les Staphylocoques aureus qui provoquent
les infections dermiques, il est recommandé au bouchers 4 et 5 de se faire soigner,
se laver les mains avant chaque contact de la viande hachée et porter les gants.
La contamination par Escherichia coli et Anaérobie sulfito-réducteur de
certains échantillons révèle surtout le manque d’hygiène et les mauvaises
conditions de conservation de la viande hachée.
50
Conclusion
51
Référence Bibliographique
1 - Organisation mondiale de la santé, 2015
2 - Delmas G et Coll, BEH, 2006
3 - Gerald Moy, Ewen C. D.Todd , Elsevier, 2014
4 - Daniel TOME, 2008
5 - Bronze, M.S., and Greenfield, R.A (Ed.). (2005)
6 – La norme N°5214 de la conformité d’analyse microbiologique.
7 – Heithoff DM, SHIMP WR, 2012
8 - Ryan, K. J., & Ray, C. G. (Eds.) (2004)
9 - Patrick Murray, ASM Press 2007
10 - CDC-Matthew J. Arduino, DRPH
11 - Flower VG, Allen KB JAMA 2013
12 - James B, Kaper Harry L, 2004
13 - Duncan A.J Carman R.J, Bacteriol .1993
14 - JP Euzéby, 2000
15 - Collins M.D Lawson P.A Bacteriol 1994
16 -Washinton JA, Baron’s medical microbiology, 1996
17- ISO/TS 11133-1 : Microbiologie des aliments-Lignes directrices pour la
préparation et la production des milieux de culture _ Partie 1 : lignes directrices
générales d'assurance qualité pour la préparation des milieux de culture en
laboratoire
18 - ISO/TS 11133-2 : Microbiologie des aliments-Guide pour la préparation et la
production des milieux de culture _ Partie 2 : guide général pour les essais de
performance des milieux de culture.
19 - ISO 6887-1 Microbiologie des aliments-Guide pour la préparation de la
suspension mère
20 - ISO 4833 : Microbiologie des aliments-Méthode horizontale pour le
dénombrement des micro-organismes _ Technique par comptage des colonies à
30°C.
21 - ISO 6579 : Microbiologie des aliments – Méthode horizontale pour la
recherche des Salmonella spp.
52
22 - ISO 6888-1 : Microbiologie des aliments-Méthode horizontale pour le
dénombrement des staphylocoques à coagulase positive (Staphylococcus aureus et
autres espèces) _ Partie 1 : Technique utilisant le milieu gélosé de Baird-Parker.
53
ANNEXE
Annexe I : Matériels utilisés pendant les manipulations
Tableau : Matériels utilisés pendant les différentes manipulations :
54
Annexe II : Préparation de Milieux de culture
Tableau : Etapes de préparation des différents milieux de cultures
Autoc
Milieu de
Préparation du milieu lavag Contrôle de Qualité
Culture
e
55
complète, Apres autoclavage refroidir le
milieu à une température comprise entre
44C° et 47C° puis ajouter le supplément
antimicrobien cyclosérine et verser 15ml
du milieu dans des tubes stériles.
56