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REPUBLIQUE DU BENIN
FRATERNITE - JUSTICE - TRAVAIL
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
DIRECTION GENERALE UNITE DE GESTION DE LA

DU TRESOR ET DE REFORME DES FINANCES
LA COMPTABILITE PUBLIQUE PUBLIQUES
DIRECTION GENERALE DU TRESOR

ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE
MANUEL DE PROCEDURES DE REDDITION

DES COMPTES ANNUELS DE L’ETAT
Edition 2012
République du Bénin
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M inistère de l ’E conomie et des F inances
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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE
M inistère de l ’E conomie et des F inances
LA COMPTABILITE PUBLIQUE
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DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA
COMPTABILITE PUBLIQUE
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Manuel de procédures de reddition

des comptes annuels de l’Etat
Février 2011
Manuel de procédure de reddition des comptes annuels de l’Etat 1
Introduction
Le manuel de procédures de reddition des comptes annuels de l’Etat
a pour vocation de définir l’ancrage juridique de la reddition desdits
comptes, les normes juridiques, les éléments constitutifs ainsi que
les modalités de cette reddition.
Il existe quatre (04) sortes de comptes annuels de l’Etat que sont :
- le Compte de Gestion (CG) du Budget Général de l’Etat ;
- le Compte Administratif (CA) du Budget Général de l’Etat ;
- le Compte Général de l’Administration des Finances
(CGAF) ;
- le Projet de Loi de Règlement (PLR) définitif du Budget de
l’Etat.
Il a été développé dans le manuel de procédures, les différents
acteurs chargés de l’élaboration de ces comptes ainsi que leurs
rôles et responsabilités en la matière et ceux dévolus aux juges des
comptes, conformément aux dispositions des textes en vigueur dans
les pays de l’UEMOA en général et ceux du Bénin en particulier.
Le présent manuel de procédures est articulé suivant le plan ci-
après :
 Principes généraux
 Présentation du compte de gestion du Budget Général de
l’Etat
 Elaboration du compte de gestion de (l’Etat)
 Eléments constitutifs du compte de gestion de l’Etat
 Dépôt du Compte de gestion à la Chambre des Comptes
 Confection du Compte Général de l’Administration des
Finances
 Elaboration du Projet de Loi de Règlement
 Annexes
Manuel_Reddition_Comptes_Etat_Version_février 2012 DGTCP Version du 14/2/2012

1 Principes généraux
L’article 17 du décret n° 2001-039 du 15 février 2001, portant
Règlement Général sur la Comptabilité Publique dispose que :
«Les comptables publics en deniers et en valeurs sont principaux
ou secondaires. Les comptables principaux rendent leurs comptes
au Juge des comptes. Les comptables secondaires sont ceux dont
les opérations sont centralisées par un comptable principal auquel
ils rendent des comptes de clerc à maître.»
La production du compte de gestion est une obligation d’ordre
public pour tout comptable principal d’un organisme public.
Pour satisfaire à cette obligation vis-à-vis du Juge des comptes
qui peut mettre sa responsabilité personnelle et pécuniaire
en jeu, le comptable principal doit rigoureusement respecter :
 les principes et modalités d’élaboration du compte de
gestion ;
 la procédure de confection du compte de gestion ;
 le calendrier d’élaboration du compte de gestion ;
 les délais de transmission du compte de gestion au Juge des
comptes.
1.1 Moyens actuels

Au niveau des ordonnateurs de l’Etat, le suivi de l’exécution
budgétaire s’effectue au moyen de l’outil informatique « SIGFIP »
qui permet d’éditer les mandats de paiement et les Bordereaux de
transmission de ces mandats.

La Recette Générale des Finances quant à elle utilise l’application

informatique « Aster » (sécurisée) qui traite de la comptabilité
générale, de la comptabilité auxiliaire de la dépense et de la
comptabilité auxiliaire de la recette.
L’interface entre les deux applications est effective.
Un projet en cours permettra à la Direction de la Centralisation
des Comptes de l’Etat d’utiliser « ASTER » et de passer ses
propres écritures de réflexion et d’intégration lui permettant d’éditer
automatiquement le Compte Général de l’Administration des
Finances.
Les classes 1, 2, 6 et 7 pourront, également, être servies
automatiquement après les écritures de réflexion.
1.2 Textes de référence

1.2.1 Fondements législatifs
Ce sont :
- l’ordonnance n°69-5/PR du 13 février 1969 relative au statut
des comptables publics ;
- l’ordonnance n°73-27 du 27 mars 1973 portant modification
des articles 13 et 23 de l’ordonnance 69-5/PR du 13
février 1969 relative au statut des comptables publics ;
- la loi organique n° 86-021 du 26 septembre 1986, relative
aux Lois de Finances ;
- loi n° 90-032 du 11 décembre 1990, portant Constitution de la
République du Bénin ;

5 Manuel de procédure de reddition des comptes annuels de l’Etat
- la directive n° 005/97/CM/UEMOA du 16 décembre 1997,

relative aux Lois de Finances ;
- la directive n° 006/97/CM/UEMOA du 16 décembre 1997
portant Règlement Général sur la Comptabilité Publique ;
- la loi n°2004-07 du 23 octobre 2007, portant composition,
organisation, fonctionnement et attributions de la Cour
Suprême ;
- la loi n° 2004-20 du 17 aout 2007, portant règles de procédures
applicables devant les formations juridictionnelles de la Cour
Suprême.
1.2.2 Fondements réglementaires
Ce sont :
- le décret n°69-48/PR/MEF du 17 février 1969 astreignant les
comptables à la prestation de serment et à la constitution
d’un cautionnement ;
- le décret n°71-187 du 29 septembre 1971 fixant le montant
des cautionnements et des indemnités des comptables et de
divers agents du Trésor ;
- l’arrêt de la Chambre des comptes rendu le 19 mai 1978 ;
- le décret n°99-458 du 22 septembre 1999, portant approbation
de la nomenclature budgétaire de l’Etat adaptée aux normes
de l’UEMOA ;
- le décret n°2000-601 du 29 novembre 2000, portant réforme
des procédures d’exécution du Budget Général de l’Etat ;
- le décret n°2001-039 du 15 février 2001, portant Règlement

Général sur la Comptabilité Publique ;

- le décret n°2008-111 du 12 mars 2008, portant attributions,
organisation et fonctionnement du Ministère de l’Economie et
des Finances.
1.3 Acteurs
Le cadre juridique de reddition des comptes annuels de l’Etat est
régi par la Constitution du 11 décembre 1990, la loi n°2004-07 du 23
octobre 2007 portant composition, organisation et fonctionnement
de la Cour Suprême, ainsi que par les divers textes législatifs et
réglementaires visés ci-dessus.
Il ressort de ces textes que les différents acteurs intervenant dans
le processus de reddition des comptes annuels de l’Etat sont les
suivants :
- la Recette Générale des Finances ;
- la Recette Nationale des Impôts ;
- la Recette Nationale des Douanes ;
- la Direction Générale du Budget ;
- la Direction de la Centralisation des Comptes de l’Etat ;
- et la Chambre des comptes.
1.3.1 Recette Générale des Finances
La Recette Générale des Finances (RGF), aux termes des

dispositions du Décret n°2008-111 du 12 mars 2008, portant

attributions, organisation et fonctionnement du Ministère de
l’Economie et des Finances, est une Direction Technique (article 70)
au sein de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité
Publique (DGTCP) dont les attributions sont énumérées en son
article 67.
Elle est dirigée par le Receveur Général des Finances qui est le
Comptable Principal de l’Etat.
A ce titre, il est chargé aux termes des dispositions de l’arrêté
n°1188/MF/DC/SGM/DA du 14 décembre 1998 portant attributions,
organisation et fonctionnement de la DGTCP de :
 l’exécution des opérations budgétaires de l’Etat dont,
notamment, la liquidation et le paiement sans ordonnancement
préalable des soldes et accessoires courants des Agents
Permanents de l’Etat ;
 l’exécution des opérations hors budget ou opérations de
trésorerie ;
 la tenue de la comptabilité de l’Etat ;
 la reddition du compte de gestion de l’Etat.
Par ailleurs, l’article 42 de l’arrêté précité stipule : « le Receveur
Général des Finances, conformément aux textes en vigueur,
centralise et intègre dans sa comptabilité les opérations
réalisées par la Direction Générale des Impôts et des Domaines
et par la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects ».
En matière d’exécution du budget de l’Etat, le RGF assure :

 le contrôle et la centralisation des recettes fiscales et

douanières encaissées par les comptables des administrations
financières, le recouvrement des recettes non fiscales du
Budget Général, des Comptes Spéciaux et du Fonds National
des Retraites du Bénin ;
 le contrôle de la régularité de la dépense (notamment la qualité
de l’ordonnateur, la validité de la créance et le caractère
libératoire du règlement) et le décaissement de la dépense.
En matière de gestion de la trésorerie, le RGF exécute :
 toutes les opérations portant sur les mouvements de
numéraires ;
 de valeurs mobilisables ;
 de comptes de dépôts, de comptes courants, de comptes
de créances et de dettes à court et moyen termes.
En matière de comptabilité, le RGF tient :
 la comptabilité budgétaire des encaissements et des
décaissements en vue des rapprochements avec la
comptabilité administrative de l’ordonnateur ;
 la comptabilité générale des flux de dépenses et de recettes
du budget de l’Etat, des flux d’actifs financiers et de dettes à
moyen et long termes et des flux de créances et de dettes à
court terme.
En matière de reddition de comptes, le RGF produit :
 la balance générale des opérations ;
 le développement des recettes budgétaires ;

 le développement des dépenses budgétaires,

 le développement des opérations des Comptes Spéciaux du
Trésor et du budget annexe ;
 les états de développement de solde des comptes de tiers ;
les états de rapprochement bancaire.

1.3.2 Recette Nationale des Impôts

Elle est dirigée par le Receveur National des Impôts (RNI). Le RNI
est un comptable secondaire de l’Etat.
Il est chargé du recouvrement, de l’encaissement et de la centralisation
comptable des recettes fiscales de l’Etat. Il produit le développement
des recettes fiscales, l’état nominatif des restes à recouvrer et assure la
conservation des pièces justificatives.
En matière de recouvrement, il est chargé de contrôler l’autorisation de
percevoir la recette, la régularité de la mise en recouvrement des
créances et de la prise en charge :
- des titres de recettes qui lui sont remis par les services
d’assiettes de la Direction Générale des Impôts et des Domaines,
ordonnateurs des recettes fiscales ;
- des créances constatées par un contrat ou autre titre.
Enfin, il est chargé de vérifier la régularité des réductions et
annulations des titres de recettes fiscales.
En matière d’encaissement, il reçoit les règlements qui sont faits par
les contribuables, par versement d’espèces, de chèques ou autres
modalités de paiement définies par les textes en vigueur. Il assure le

reversement des espèces, chèques et autres moyens de paiement

ainsi collectés dans un compte ouvert dans les écritures du Receveur
Général des Finances.
Il centralise les opérations des comptables subordonnés des Impôts,
produit le développement des recettes fiscales qui doit faire ressortir
le montant des autorisations, celui des émissions prises en charge,
des recouvrements et des restes à recouvrer dont il doit en établir la
liste nominative. Il assure la conservation des pièces justificatives.
Enfin, il cosigne avec le Receveur Général des Finances, l’état
de réconciliation des recettes fiscales intitulé «Note d’accord des
recettes fiscales».
1.3.3 Recette Nationale des Douanes
Elle est dirigée par le Receveur National des Douanes (RND).
Le RND est un comptable secondaire de l’Etat.
Il est chargé du recouvrement, de l’encaissement et de la centralisation
comptable des recettes douanières, produit le développement des recettes
douanières et assure la conservation des pièces justificatives.
En matière de recouvrement, il est chargé de contrôler l’autorisation
de percevoir la recette, la régularité de la mise en recouvrement
des créances et de la prise en charge des titres de recettes qui lui
sont remis par les brigades d’assiettes de la Direction Générale des
Douanes et Droits Indirects, ordonnateur des recettes douanières.
Enfin, il est chargé de vérifier la régularité des réductions et
annulations des titres de recettes douanières.
En matière d’encaissement, il reçoit les règlements qui sont faits par
les contribuables, par versement d’espèces, de chèques ou autres

modalités de paiement définies par les textes en vigueur. Il assure le

reversement des espèces, chèques et autres moyens de paiement
ainsi collectés dans un compte ouvert dans les écritures du Receveur
Général des Finances.
Il centralise les opérations des comptables subordonnés des
Douanes et Droits Indirects, produit le développement des recettes
douanières qui doit faire ressortir le montant des autorisations,
celui des émissions prises en charge, des recouvrements et des
restes à recouvrer dont il doit en établir la liste nominative. Il assure
la conservation des pièces justificatives. Enfin, il cosigne avec le
Receveur Général des Finances, l’état de réconciliation des recettes
douanières intitulé «Note d’accord des recettes douanières».
1.3.4 Direction Générale du Budget
Elle est dirigée par un Directeur Général du Budget (DGB). Le
DGB est ordonnateur délégué du Budget Général de l’Etat.
Il assure la mise en œuvre des dépenses du Budget Général
de l’Etat à travers : l’engagement, la liquidation, l’ordonnancement.
En matière de reddition des comptes annuels de l’Etat, il élabore
en fin d’exercice le Compte Administratif (CA). Pour des raisons de
commodités, il a été retenu que seule, la DGB élabore le CA du
Budget Général de l’Etat aux lieux et place de tous les Ordonnateurs
délégués que sont les Directeurs des Ressources Financières et du
matériel (DRFM) des Ministères et Institutions de l’Etat.
1.3.5 Direction de la Centralisation des Comptes de L’Etat
La Direction de la Centralisation des Comptes de l’Etat (DCCE) est
une direction technique (article70 du décret du 12 mars 2008 ci-

dessus cité) de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité

Publique.
Cette Direction aux termes des dispositions des articles 26 et
27 de l’arrêté n°1188 du 14 décembre 1998 portant attributions,
organisation et fonctionnement de la Direction Générale
du Trésor et de la Comptabilité Publique est chargée de :
Article 26
 élaborer le Compte Général de l’Administration Centrale ;
 procéder à l’analyse des résultats ;
 élaborer les agrégats des finances publiques ;
 élaborer le Projet de Loi de Règlement.
Article 27
 mettre en état d’examen les comptes de gestion de l’Etat ;
 transmettre à la Chambre des comptes de la Cour Suprême
les Comptes de gestion de l’Etat.
1.3.6 Chambre des comptes de la Cour Suprême
Aux termes des dispositions de la Loi n°2004-07 du 23 octobre
2007, portant composition, organisation, fonctionnement et
attributions de la Cour Suprême, la Chambre des comptes a les
attributions suivantes :
Article 42 :
La Chambre des comptes de la Cour Suprême juge les comptes
des comptables publics sous réserve de la compétence que les
dispositions de la présente loi attribuent, en premier ressort aux
Chambres des comptes des Cours d’Appel.

Article 43 :
La Chambre des comptes assiste le Parlement et le Gouvernement
dans le contrôle de l’exécution des Lois de Finances.
Elle vérifie la régularité des recettes et des dépenses décrites dans
les comptabilités des comptables publics et s’assure à partir de ces
dernières, du bon emploi des crédits, des fonds et valeurs gérés
par les services de l’Etat et par les autres organismes publics.
La Chambre des comptes établit un rapport d’exécution de chaque
Loi de Finances.
2 PRESENTATION du Compte de Gestion dU BUDGET GENERAL DE l’Etat

2.1 Principes et modalités d’élaboration du compte
2.1.1 Principes
Seuls sont présentés au Juge des comptes, les comptes du

comptable principal, celui-ci ayant, préalablement, incorporé dans
sa comptabilité les opérations des comptables qui lui sont rattachés.
C’est le Juge des comptes qui seul peut, donner au comptable

principal, décharge à la fin de chaque gestion et quitus à la sortie
de fonction.
2.1.2 Modalités d’élaboration du compte de gestion de
l’Etat
La préparation du compte de gestion est une tâche qui doit s’effectuer
tout au long de l’année. Le comptable principal doit observer une
méthode rigoureuse de préparation permanente du compte de

gestion qui consiste, notamment à :

 effectuer, en cours d’année, suivant des périodicités
déterminées, des contrôles internes de cohérence des
écritures comptables ;
 effectuer d’un commun accord avec les services de
l’ordonnateur, des rapprochements périodiques (trimestriels)
de manière à éviter les ajustements difficiles de fin d’année ;
 classer au fur et à mesure, les mandats, les titres de recettes,
accompagnés de leurs justifications.
2.2 Dispositif comptable
Dans sa présentation complète, le plan de comptes est le suivant :
 5 classes de compte de bilan :
 Classe 1: résultat et dettes
 Classe 2 : comptes d’immobilisations
 Classe 3 : comptes internes
 Classe 4 : comptes de tiers
 Classe 5 : comptes financiers
 2 classes pour la présentation économique des opérations
d’exécution des Lois de Finances et d’opérations qui
concourent au résultat comptable :
 Classe 6 : comptes de charges
 Classe 7 : comptes de produits
 1 classe pour les comptes spéciaux (comptes de
garantie)

 Classe 8
 1 classe pour la présentation budgétaire des opérations
d’exécution de la Loi de Finances :
 Classe : 9
 1 classe pour les résultats des Lois de Règlement
 Classe 0
2.3 Utilisation des comptes

Le cadre comptable est divisé en deux types de comptes :
 Les comptes d’exécution où les opérations sont décrites, au
jour le jour, par les comptables ;
 Les comptes de présentation (comptes patrimoniaux) où les
opérations sont reclassées, en fin d’année dans la comptabilité
du Directeur de la Centralisation des Comptes de l’Etat par le
système de réflexion.
2.3.1 Comptes d’exécution utilisés toute l’année
 Classe 3
 Classe 4
 Classe 5
 Classe 9
Seul, le Receveur Général des Finances (Comptable Principal de
l’Etat) mouvemente les comptes d’imputations définitives du Budget
Général et des Comptes Spéciaux.
2.3.2 Comptes de présentation
Ils ne jouent qu’en fin de gestion.
Ceux-ci permettent de dégager «le Résultat de type patrimonial»

conformément au Règlement Général sur la Comptabilité Publique.

Ce sont :
 Classe 1
 Classe 2
 Classe 6
 Classe 7
Les comptes de bilan classes 1 et 2 sont repris en totalité en balance
d’entrée du compte de gestion du Receveur Général des Finances
mais ne seront mouvementés au titre de l’année en cours (en débit
ou en crédit) que par le Directeur de la Centralisation des Comptes
de l’Etat.

3 Elaboration du compte de gestion

3.1 Au jour le jour
3.1.1 Comptabilité générale
3.1.1.1 Dépenses budgétaires
Il convient de rappeler que les dépenses après ordonnancement
sont prises en compte au titre du budget de l’année au cours de
laquelle les mandats de paiement sont visés par les comptables
assignataires. Par contre, les dépenses sans ordonnancement sont
prises en charge au titre du budget de l’année au cours de laquelle
elles ont été payées par un comptable public.
La comptabilisation est tenue en fonction de la procédure d’exécution
des dépenses publiques.
Globalement, on constate les écritures suivantes :
a. Les dépenses ordonnancées
Prise en charge :
Débit compte 90, 95, 96 / Crédit compte de tiers cl 4
Paiement :
Débit du compte de tiers ayant reçu l’imputation initiale cl 4 /
Crédit compte cl 5
b. Les dépenses sans ordonnancement préalable
Paiement :
Débit compte 47 ou 362 / Crédit comptes cl 5 ou 361

Régularisation (prise en charge) :

Débit cl 9 / Crédit comptes 47 ou 362
La comptabilité générale est soutenue par une comptabilité auxiliaire
qui est tenue conformément à la nomenclature budgétaire et permet
de suivre la consommation des crédits votés.
Pour permettre la réflexion automatique en comptabilité patrimoniale
des opérations budgétaires imputées en classe 9, le comptable
accompagne les écritures élémentaires enregistrées aux comptes
(de recettes budgétaires, de comptes d’avances, de comptes de
dépenses) de spécifications numériques particulières correspondant
aux divisions des classements des comptes 1, 2, 6 et 7.
Ces spécifications sont précisées dans des nomenclatures
appropriées.
3.1.1.2 Recettes budgétaires
Il convient de rappeler que les recettes sont prises en compte au
titre du budget de l’année au cours de laquelle elles sont encaissées
par un comptable public.
a. Comptabilisation des recettes
Prise en charge s’il y a lieu

Débit classe : 4 / Crédit compte : 398
Actuellement, les recettes fiscales sont prises en charge par les
comptables des administrations financières (RNI et RND). Cependant,
des restes à recouvrer apparaissent globalement mais par année
dans l’annexe des pièces justificatives (états de rapprochement des
recettes de la DGID et de la DGDDI).

Cela s’explique par la dispersion sur le territoire national, des Recettes

des impôts. La centralisation effectuée par les deux Directions
Générales ne peut être à l’heure actuelle que globale (le problème
se pose du fait de la responsabilité des Receveurs des impôts et
des douanes). Toutefois, en tant que comptables assignataires des
opérations de recettes fiscales, le Juge des comptes pourra en son
temps mettre en jeu la responsabilité de ces derniers en cas de
besoin.
Il conviendrait que le Ministère chargé des Finances prenne les
dispositions afin que la pratique du droit constaté soit une réalité au
niveau de ces comptables, ceci conformément aux textes législatifs
et réglementaires en vigueur.
b. Encaissement des recettes
• Numéraire
Débit 531xxx / Crédit 4xxx, 390xxx, 91xxx, 95xxx, 96xxx
• Chèque
- Présentation des chèques à l’encaissement
Débit 5113 / Crédit 488xxx
Débit 488xxx / Crédit 4xxx, 390xxx, 91xxx, 95xxx, 96xxx
- Encaissement des chèques
Débit 512xxx / Crédit 5113
Ces écritures sont suivies également en comptabilité auxiliaire
qui permet de dégager par ligne budgétaire les émissions et les
recouvrements effectifs.

Des spécifications particulières permettront également d’imputer

les recettes sur les divisions des comptes de présentation.
3.1.2 Ajustements obligatoires
Ils portent sur :
3.1.2.1 Au sein des services de la RGF
 Centralisation décadaire des recettes et des dépenses des
comptables non centralisateurs.
 Ajustements mensuels en interne.
Une balance mensuelle doit obligatoirement être éditée chaque fin de
mois c’est-à-dire dans les 5 jours suivants la fin du mois précédent.
Il est procédé au contrôle de la cohérence comptable entre les
comptes de comptabilité générale classes 3 et 4 avec les comptabilités
auxiliaires de recettes et de dépenses.
Ce contrôle exhaustif de la balance devrait permettre de rectifier les
anomalies comptables détectées entre les différentes comptabilités
et de les corriger rapidement.
3.1.2.2 Avec les ordonnateurs
 Ajustement trimestriel avec accord.
Cet ajustement, s’il est réalisé suivant cette périodicité aboutit à
l’établissement des Bordereaux sommaires de dépenses et des
Notes d’accord de recettes. Dans le cas contraire, il intervient en
fin de gestion.
3.2 En fin de gestion

En fin de gestion chaque service de la Recette Générale des
Finances :

 exécute, en comptabilité auxiliaire et générale, les derniers

enregistrements de sa propre comptabilité ;
 intègre toutes les opérations des comptables non centralisateurs
après contrôle, selon la même procédure que précédemment
décrite.
La prise en charge des recettes est effectuée par :
Débit des comptes 390 ou 391 intéressés / Crédit global
compte 910
Dans le même temps, il est procédé au suivi détaillé du compte
910 en comptabilité auxiliaire de la Recette Générale des Finances.
4 Eléments constitutifs du compte de gestion de l’Etat

Le compte de gestion de l’Etat est l’ensemble des documents
justifiant et résumant la totalité des opérations exécutées, par le
Receveur Général des Finances, comptable principal dans le cadre
de la gestion financière de l’Etat.
On distingue deux (02) catégories de compte de gestion :
- le compte de gestion sur chiffres ;
- le compte de gestion sur pièces.
Le compte de gestion sur chiffres présente les résultats d’exécution
des opérations financières de l’Etat entre le 1er janvier et le 31
décembre de l’exercice.
S’agissant du compte de gestion sur pièces, il rassemble l’ensemble
des documents qui permettent au Receveur Général des Finances
de justifier les opérations financières de l’Etat qu’il a exécutées.

L’élaboration du compte de gestion de l’Etat, comme mentionnée plus

haut est une œuvre quotidienne ; ce qui permet l’envoi périodique
des pièces à la Chambre des comptes.
Les pièces sont adressées à la Chambre des comptes de la Cour
Suprême selon les périodicités ci-après :
 le trimestre (ce ne sera possible que lorsque tout le réseau
sera informatisé) ou à défaut ;
 à la clôture de la gestion.
Une partie du compte de gestion de l’Etat est déposée à la
juridiction financière par trimestre en vue de permettre à cette
dernière de rapprocher son contrôle du fait générateur de la recette
ou de la dépense. Les pièces transmises à cette occasion sont les
suivantes :
 les Bordereaux Sommaires de dépenses ;
 les Notes d’accord en ce qui concerne les recettes ;
 les pièces de recettes ;
 les pièces de dépenses.
4.1 Bordereau Sommaire de dépenses

Le Bordereau Sommaire est un état de rapprochement entre le
Receveur Général des Finances et le Directeur Général du Budget
représentant les différents ordonnateurs délégués. Il doit comporter
les informations suivantes :
 les rubriques budgétaires ;
 les crédits ouverts (crédits initiaux, report de crédits et
Fonds de concours) ;
 le montant total des dépenses ordonnancées et acceptées

par le Receveur Général des Finances :

- au cours des trimestres antérieurs ;
- au cours du trimestre.
 le montant total des dépenses ordonnancées et
acceptées.
Le Bordereau Sommaire de dépenses est établi et signé par le
Receveur Général des Finances et contresigné par le Directeur
Général du Budget représentant les différents ordonnateurs
délégués.
4.2 Notes d’accord

A l’instar du Bordereau Sommaire de dépenses, la Note d’accord doit
comporter les informations ci-après :
 les lignes budgétaires ;
 les prévisions de recettes ;
 les montants des émissions de titres pris en charge par
les Receveurs des administrations financières et/ou par
le Receveur Général des Finances :
- au cours des trimestres antérieurs ;
- au cours du trimestre.
 le total des titres de recettes émis et pris en charge ;
 le montant des recettes sans titre ;
 le montant total des recettes.
Les Notes d’accord des recettes sont conjointement signées par
les comptables des administrations financières (RNI et RND) et le
Receveur Général des Finances.

En ce qui concerne les recettes du Fonds National des Retraites

du Bénin (FNRB), la Note d’accord est établie par le RGF
et contresignée par le Directeur Général du Budget (DGB).
Les Bordereaux Sommaires de dépenses et les Notes d’accord sont
adressés au Juge des comptes appuyés des pièces justificatives de
recettes et de dépenses.
4.3 Pièces de recettes
Les pièces de recettes sont constituées par :
 les titres de recettes ou ordres de recettes ;
 les pièces portant réduction, annulation, remise gracieuse
ou admission en non-valeur des titres.
4.4 Pièces de dépenses
Les pièces de dépenses sont constituées par :
 les mandats de paiement appuyés des pièces justificatives
des opérations de dépenses conformes à la nomenclature
des pièces justificatives ;
 les pièces de réduction ou d’annulation de mandats.
Les pièces justificatives de recettes et de dépenses sont transmises
sous bordereaux récapitulatifs.
Au cas où ces pièces n’ont pu être déposées trimestriellement, elles
pourront l’être à la clôture de la gestion.
Les pièces de dépenses et de recettes sont répertoriées et classées
par article dans les fiches budgétaires. Les fiches budgétaires sont
regroupées par chapitre.
La fiche budgétaire comporte les informations ci-après :

 la date de l’opération ;
 le numéro d’ordre ;
 le numéro du mandat de paiement ou de l’ordre de recette
;
 le montant des annulations ou des réductions ;
 les dépenses ou recettes nettes cumulées par journée ;
 les dépenses ou recettes nettes cumulées depuis le début
de l’exercice.
Chaque fiche budgétaire de recettes et de dépenses sert de fiche
récapitulative des titres de recettes et des mandats de paiement
correspondants.
4.5 Pièces produites à la clôture de la gestion
Les pièces produites à la clôture de la gestion sont les pièces

générales si les pièces justificatives font l’objet d’envoi trimestriel à
la Chambre des comptes de la Cour Suprême.
Les pièces générales se subdivisent en deux grandes catégories
que sont :
- les pièces administratives relatives aux ordonnateurs
accrédités auprès du Receveur Général des Finances
(RGF) et celles relatives au RGF lui-même ;
- et les pièces de gestion.
4.5.1 Pièces administratives relatives aux
ordonnateurs et au RGF
Il s’agit des pièces établissant la qualité de l’ordonnateur et celle du
RGF, comptable principal de l’Etat. Ces pièces sont les suivantes :

 copie de l’acte de nomination du Directeur Général du

Budget ;
 copie de l’acte de nomination du RGF ;
 copie du procès-verbal de prestation de serment du
RGF ;
 récépissé de cautionnement du RGF ;
 copie du procès-verbal d’installation ou de passation de
service ;
 copie de l’acte de délégation de pouvoirs du RGF ;
 copie de l’acte de déclaration du RGF entrant en fonction
accompagnée, le cas échéant, des réserves éventuelles
et de leur mise à jour ;
 copie des notes d’intérim.
4.5.2 Pièces de gestion
Elles sont, soit budgétaires, soit patrimoniales et comptables, soit
liées aux valeurs inactives.
4.5.2.1 Pièces budgétaires
Il s’agit :
 de la copie de l’acte portant création de régies d’avances
et / ou de recettes.
 de la copie des actes de nomination des régisseurs
d’avances et / ou de recettes ;
 du compte administratif ;
 de la Loi de Finances initiale ou rectificative ;

 des actes modificatifs des autorisations parlementaires ;

 de la balance générale des comptes ;
 des Bordereaux de développement des dépenses ;
 des Bordereaux de développement des recettes ;
 des documents annexes (les arrêtés de virement, de
report de crédits, de Fonds de concours et de transfert
…).
4.5.2.1.1 Compte administratif
Le compte administratif produit par la Direction Générale du Budget,

est la synthèse des dépenses exécutées par les ordonnateurs
délégués. Ce compte est certifié par le Directeur Général du Budget.
Il comporte les informations suivantes :
 la rubrique budgétaire ;
 le libellé ;
 le montant total des crédits (les crédits ouverts, les reports
de crédits, les rétablissements de crédits, les transferts et
les virements de crédits, les Fonds de concours) ;
 le montant des délégations de crédits ;
 le montant des ordonnancements ;
 le montant des ordres de paiement non régularisés ;
 le total des crédits consommés ;
 le montant total des crédits disponibles.

4.5.2.1.2 Lois de Finances initiale et

rectificative
La Loi de Finances Initiale (LFI) et / ou la Lois de Finances Rectificatives

(LFR) permettent de vérifier la concordance entre les documents du
Compte de Gestion de l’Etat, du Compte Général de l’Administration
des Finances (CGAF), du Projet de Loi de Règlement (PLR) et les
autorisations budgétaires votées par l’Assemblée Nationale.
Il convient de préciser que la LFI est le document de base portant les
autorisations votées par l’Assemblée Nationale pour l’année civile
(1er janvier au 31 décembre) en vue de percevoir les recettes et
d’exécuter les dépenses. Par contre, la LFR intervient au cours de
l’année d’exécution de la LFI pour modifier les prévisions budgétaires
initiales et / ou corriger sensiblement la politique budgétaire de
l’Etat.
4.5.2.1.3 Actes modificatifs des
autorisations parlementaires
Conformément aux dispositions de l’article 55 de la Loi Organique

n°86-021 du 26 septembre 1986 relative aux Lois de Finances,
les autorisations parlementaires peuvent être modifiées par
le Gouvernement. Des modifications en plus ou en moins des
autorisations interviennent conformément aux dispositions de la Loi
organique relative aux Lois de Finances.
Les actes modifiant les autorisations initiales ou complémentaires
sont les suivants :
 les décrets portant virements de crédits de chapitre à
chapitre ;

 les arrêtés du Ministre chargé des Finances portant

ouverture de crédit au titre de fonds de concours ;
 les arrêtés du Ministre chargé des Finances portant report
de crédits ;
 les arrêtés du Ministre chargé des Finances portant
transfert de crédits ;
 les arrêtés portant virement de crédits d’article à article ;
 les décisions de rétablissement de crédits.
4.5.2.1.4 Balance générale des comptes
Elle indique, par compte élémentaire de la nomenclature des

comptes de l’Etat :
 le numéro et l’intitulé des comptes par ordre croissant
des numéros des comptes ;
 la balance d’entrée ;
 les opérations de l’année ;
 les opérations d’ordre de fin d’année ;
 la balance de sortie.
Elle est établie après la centralisation des opérations des
comptables secondaires par le Receveur Général des Finances.
Le Receveur Général des Finances, à l’issue des rapprochements
signe la balance, ce qui atteste de la sincérité du compte de gestion.
4.5.2.2 Pièces patrimoniales et comptables
Les développements produits par le Receveur Général des Finances

sont les suivants :

 le développement des recettes du budget général et des comptes

spéciaux.
Ce développement est établi à partir des éléments extraits de la
comptabilité générale (compte 398 ; compte 41) et de la comptabilité
auxiliaire des recettes. Il présente, en les détaillant par ligne
budgétaire :
 les droits constatés ;
 les recouvrements ;
 les restes à recouvrer.
 Le développement des dépenses budgétaires.
Il présente pour chaque compte d’imputation budgétaire,
la ventilation par ministère des mandats de payement. Il
est établi à partir des données de la comptabilité auxiliaire
des dépenses.
Les autres documents joints au compte de gestion servent à ventiler,
à récapituler ou à justifier certaines écritures. Ces documents sont
les suivants :
 les états détaillés des titres de recettes émis ;
 la justification des soldes des comptes des classes 1, 2,
4 et 5. Les états de développement justifiant ces soldes
sont les suivants :
 l’état du passif ;
 l’état de l’actif ;
 l’état des restes à recouvrer ;
 l’état des restes à payer ;

 les relevés des comptes de dépôt ;

 les états de développement des soldes des comptes
de la classe 4 ;
 et les relevés des comptes courants du Trésor
dans les CCP, dans les banques primaires et à la
BCEAO, appuyés des états de rapprochement.
Tous ces relevés sont cosignés du comptable
et des responsables des Institutions bancaires
domiciliataires desdits comptes.
5. Dépôt du compte de gestion à la Chambre des comptes

Le compte de gestion une fois élaboré par le Receveur Général
des Finances est adressé au Juge des comptes pour le contrôle
juridictionnel des comptes. Avant ce dépôt, le compte doit être mis
en état d’examen par le Directeur de la Centralisation des Comptes
de l’Etat.
5.1 Mise en état d’examen du compte de gestion
La mise en état d’examen du compte de gestion a pour objectif
de préparer le jugement du compte par la Chambre des comptes.
Elle constitue un premier niveau de vérification des opérations.
La mise en état d’examen consiste, pour la Direction de
la Centralisation des Comptes de l’Etat, à s’assurer que :
 les documents prévus par la règlementation sont produits ;
 ces documents sont réguliers en la forme ;
 les résultats comptables correspondent aux états de
développement et aux pièces produites.

Les contrôles ci-dessus mentionnés se résument en deux types de

vérification, à savoir :
 les contrôles de forme ;
 les contrôles de fond.
5.1.1 Contrôles de forme
Ils portent essentiellement sur :
 la vérification de la régularité formelle des documents et pièces
du compte de gestion.
 la vérification de la présence effective des documents et
pièces justificatives.
5.1.1.1 Contrôle de la régularité formelle des documents et
pièces
Ce contrôle porte sur les points suivants :

 la vérification des éléments de validité des pièces (les
certifications, les cachets et signatures) ;
 la vérification de la confection des liasses.
5.1.1.1.1 Vérification de la présence des pièces
Le contrôle de la présence effective et exhaustive des pièces est

fonction de la catégorie des pièces. On distingue deux catégories
de pièces en matière de compte de gestion :
 les pièces générales ;
 les pièces justificatives.
Le contrôle de la production de manière exhaustive des pièces
générales visées au 4.5.1 est réalisé au vu de la liste desdites pièces.
Cette liste est généralement préfixée par les autorités administratives
ou de contrôle (Ministre chargé des Finances, Directeur Général du

Trésor et de la Comptabilité Publique ou le Juge des comptes).

S’agissant des pièces justificatives, le contrôle de leur présence
effective s’effectue au vu de l’état d’inventaire (fiche budgétaire)
auquel sont jointes les pièces. Ce contrôle consiste à procéder à un
pointage des pièces au vu de l’état d’inventaire.
5.1.1.1.2 Vérification de la confection des liasses
Les pièces justificatives du compte de gestion sont classées par

ordre croissant des numéros des comptes tels qu’ils se succèdent
sur l’état d’inventaire (fiche budgétaire) sans rappel ni renvoi et à
l’intérieur de chaque compte par ordre chronologique. En ce qui
concerne les chapitres budgétaires, le classement à l’intérieur se
fait par article budgétaire et par ordre chronologique.
Cette suite ininterrompue de documents est alors scindée en liasses
successives d’un poids et de dimensions fixés par la juridiction
financière (iI est recommandé tout de même de faire des liasses
n’excédant pas 4 ou 5 kilos). Selon la masse des justifications des
comptes, une liasse peut contenir des pièces justificatives, soit :
 d’un seul article ;

 de plusieurs articles successifs ;
 ou même de la fin des justifications d’un article, de la totalité
des justifications d’un article, de la totalité des justifications
d’un article suivant et des premières justifications de l’article
venant immédiatement après.
Chaque liasse ainsi constituée est très solidement ficelée. Il est
placé sur la liasse et maintenue par la ficelle, une étiquette à œillets
comportant les renseignements suivants :
 l’appellation et le numéro codique de la Recette Générale des

Finances ;
 l’indication en chiffres de la gestion ;
 l’indication en chiffres du ou des numéros des articles
intéressés ;
 le numéro de la liasse. Celui-ci commence par le chiffre 1
pour les premières pièces de la gestion et se poursuit dans
l’ordre croissant des numéros des comptes, sans adjonction
de numéros bis ou ter ou d’exposant. Le dernier numéro de
la dernière liasse correspond au nombre total des liasses de
l’envoi.
Les états d’inventaire des pièces ou fiches budgétaires doivent
comporter le ou les numéros des liasses.
Les liasses doivent être emballées dans un papier fort sur lequel
une étiquette-adresse est collée de manière à ce que le numéro de
l’article et le numéro de la liasse puissent apparaître sur le champ
inférieur étroit du paquet.
La dernière liasse de l’envoi porte, à côté de son numéro, la mention
«et dernière».
5.1.2 Contrôles de fond
Ces contrôles portent sur :
 la vérification de la bonne transcription du montant des
pièces au niveau des différents documents du compte de
gestion ;
 la vérification de l’exactitude des calculs ;
 la vérification de la cohérence des chiffres entre les documents

comptables et les documents budgétaires ;

 la vérification de la cohérence des chiffres de la partie du
compte de gestion réservée à l’exécution du budget avec le
compte administratif.
5.2 Compte de gestion des valeurs inactives

Dans l’exercice de ses fonctions, le Receveur Général des Finances
ou les autres comptables publics secondaires du Trésor ou ceux des
administrations financières, peuvent être amenés à manipuler des
valeurs, voire des objets appartenant soit à l’Etat (Bons du Trésor
ou Obligations offerts en souscription au public, timbres fiscaux etc.)
soit à des tiers (obligations émises par les correspondants du Trésor
etc.).
Ces valeurs n’expriment aucune créance sur les tiers. A l’égard du
patrimoine de l’Etat elles sont inactives. La comptabilité des valeurs
inactives est en fait «une comptabilité matière des valeurs autres
que les espèces en caisse».
Elle est indépendante de la comptabilité deniers, bien que, le cas
échéant, un mouvement dans l’une puisse correspondre à un
mouvement dans l’autre.
De la même manière, les comptes de gestion en valeurs inactives
sont distincts des comptes de gestion des opérations en deniers.
Le compte de gestion des valeurs inactives comportent deux
parties :
 le compte de gestion sur chiffres ;
 et le compte de gestion sur pièces.

5.2.1 Compte de gestion des valeurs inactives sur chiffres

Il est constitué du tableau d’emploi des valeurs inactives qui est en
fait la balance des comptes des valeurs inactives. Il comporte les
informations suivantes :
 la désignation des comptes ;
 les débits et les crédits subdivisés en :
- balance d’entrée ;
- opérations de l’année ;
- total débit et total crédit ;
- solde débiteur ou créditeur.
5.2.2 Compte de gestion des valeurs inactives sur pièces
Les opérations à justifier sont celles se rapportant aux entrées et aux

sorties des valeurs inactives. Les opérations relatives à la gestion
des valeurs inactives dans la pratique comptable sont justifiées ainsi
qu’il suit :
 les entrées de valeurs inactives par des procès verbaux de
réception ou de reconduction des valeurs inactives ;
 les balances d’entrée et de sortie par les procès verbaux de
récolement ;
 les sorties par les procès verbaux de remise de valeurs et
d’incinération.
Le compte de gestion en valeurs inactives est transmis au Juge des
comptes en même temps que le compte de gestion en deniers.
5.3 Transmission du compte de gestion au Juge des
comptes
L’envoi du compte de gestion au Juge des comptes est effectué par

la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique au

moyen d’une lettre de transmission.
Il est fait ampliation de cette lettre au Ministre chargé des Finances.
Copies desdits comptes de gestion sont adressées à la Direction
de la Centralisation des Comptes de l’Etat pour la poursuite de
l’élaboration des autres comptes annuels de l’Etat liés à la même
gestion à savoir :
- le Compte Général de l’Administration des Finances
(CGAF) ;
- et le Projet de Loi de Règlement définitif du Budget de l’Etat
(PLR).
Des exemplaires du compte de gestion sont conservés par la Recette
Générale des Finances à toutes fins utiles.
6 Compte général de l’administration des finances CGAF)

6.1 Ecritures de fin de gestion chez le Receveur
Général des Finances
Une fois le compte de gestion du Receveur Général des Finances
confectionné et édité en sa totalité, ce dernier procède aux écritures
de fin de gestion ci-après :

90 91
1 500 1 000
95 96
650 350 325 315
A la clôture de la gestion le RGF solde les masses débitrices et créditrices des

comptes budgétaires 90,91, 95 et 96 en passant les écritures ci après:
396 90 91
1 500 1 000 1 500
650 350 1000
325 315
95 96
350 650 315 325
Par ces écritures, les comptes 90,91,95,96 sont soldés dans la

comptabilité du RGF. Théoriquement, au 1er janvier de l'année suivante
aucune écriture n'est passée en balance d'entrée au niveau de ces
comptes.
Seul le compte 396 présente une balance d'entrée chez le RGF.

6.2 Ecritures de fin de gestion chez le Directeur de la

Centralisation des Comptes de l’Etat
A la réception des écritures, le DCCE passe les écritures suivantes:
90 91 95
1 500 1 000 650 350
96 396
325 315 1 000 1 500
350 650
315 325
A l'issue de ces écritures les comptes de la classe 9 retrouvent leur position

dans la comptabilité du DCCE
A partir de cet instant, le DCCE pourra, par paramétrage, effectuer

les écritures de réflexion et de détermination des résultats.
6.2.1 Ecritures de réflexion
Les écritures du budget annexe (FNRB) et des deux budgets
autonomes (Caisse Autonome d’Amortissement et Fonds Routier)
concourent au Bénin également à la tenue de la comptabilité
patrimoniale.
Les opérations de recettes et de dépenses enregistrées dans les

comptes de la classe 9 sont réfléchies en fin de gestion dans les

comptes 1, 2, 6 et 7 par le compte 99.
6.2.1.1 Réflexion des écritures de recettes
Les opérations des recettes précédemment enregistrées dans les
comptes de la classe 9 (91, 95 et 96) sont considérées comme des
droits au comptant et réfléchies en fin de gestion dans les comptes
des classes 1 et 7 par le compte 99.
99 7 1
1 000 350 75
450
125
6.2.1.2 Réflexion des écritures de dépenses

Les opérations des dépenses enregistrées dans les comptes de la
classe 9 (90, 95 et 96) sont réfléchies en fin de gestion dans les
comptes des classes 1, 2 et 6 par le compte 99.
99 6 1
1 500 900 200

2
400


6.2.2 Détermination des résultats

Le résultat de type patrimonial est égal à la différence entre les
produits (classe 7) et les charges (classe 6) de l’année (produits et
charges obtenus par le mécanisme de réflexion), quelle que soit la
date d’encaissement ou de décaissement.
Classe 6 « 117 » classe 7
6.3 Compte Général de l’Administration des Finances :

synthèse de la comptabilité de l’Etat au titre d’une
année
Conformément aux dispositions de l’article 23 du décret n°2001-039

du 15 janvier 2001 portant Règlement Général sur la Comptabilité
Publique, la DCCE intègre dans sa comptabilité les écritures de tous
les comptables publics.
Le Compte Général de l’Administration des Finances (CGAF) est
soumis à l’examen de la Chambre des comptes de la Cour Suprême
et est produit à l’Assemblée Nationale à l’appui du Projet de Loi de
Règlement (PLR).
Les Comptes de l’Etat sont dressés chaque année par le Ministre
chargé des Finances. Le Compte Général de l’Administration des
Finances comprend plusieurs catégories de documents de synthèse
comptable, auxquels s’ajoute un Rapport de présentation.

Le CGAF
Les
Le Rapport de La Balance générale Les Documents
Développements
présentation des comptes annexes
budgétaires
6.3.1 Rapport de présentation

Etabli par la Direction de la Centralisation des Comptes de l’Etat,
le Rapport de présentation décrit et commente l’organisation du
système comptable de l’Etat, l’exécution de la Loi de Finances, les
résultats d’exécution, les comptes patrimoniaux et le financement
de la gestion.
L’intérêt du Rapport de présentation est de présenter les comptes
de l’Etat sous une forme directement accessible aux personnes non
spécialistes.
Le Rapport de présentation réunit en un document unique :
• le rappel du cadre et des principes généraux de la
comptabilité de l’Etat ;
• le commentaire des réalisations ;
• l’analyse des résultats dégagés ;
• les documents de synthèse prévus par le plan comptable :
bilan et compte de résultat ;
• le tableau d’exécution des lois de finances et le tableau
d’articulation des différents soldes dégagés par la

comptabilité de l’Etat.
6.3.2 Balance générale des comptes de l’Etat
Elément principal du CGAF, la Balance générale des comptes de
l’Etat a la contexture suivante :
(4)
Balance de
(2) (3)
(1) sortie au 31
Opérations Opérations de
Comptes Balance décembre,
de l’année en fin d’année et
d’entrée somme
cours d’inventaire
algébrique de
(1), (2) et (3)
N° Intitulé D C D C D C D C
TOTAL
5.3.3 Développements budgétaires

Développements budgétaires
Le développement
Le développement des Le développement des opérations Le développement
recettes budgétaires des dépenses budgét- constatées aux des comptes de
(Budget général aires (Budget général
comptes spéciaux du résultat
de l’Etat) de l’Etat)
Trésor
6.3.3.1 Développement des recettes budgétaires

Le développement des recettes budgétaires comprend trois (3)
séries de tableaux :
- résultats généraux ;
- développement par ligne de recette, faisant apparaître
les droits constatés et les produits budgétisés ;

- recettes constatées par les Administrations Financières

(Direction Générale des Impôts et des Domaines,
Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects
et Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité
Publique).
Ces tableaux ont pour objet d’analyser les recettes du Budget
Général de l’Etat, à l’exclusion par conséquent de celles affectées
directement aux comptes spéciaux du Trésor.
6.3.3.2 Développement des dépenses budgétaires
Il fait apparaître par ministère et par institution de l’Etat et par
chapitre, le montant des dépenses ordinaires et des dépenses en
capital des services civils, et des services militaires (Budget Général
de l’Etat).
6.3.3.3 Développement des opérations constatées aux comptes

spéciaux du Trésor
Il présente les recettes et les dépenses de chaque compte spécial.
Le compte spécial est une exception au principe de la non affectation
des recettes et au principe de l’unité budgétaire. Il permet d’affecter
des recettes à certaines dépenses. Les comptes spéciaux du Trésor
sont : les comptes d’affectation spéciale, les comptes de prêts, les
comptes d’avances, les comptes de commerce, les comptes de
règlement avec les gouvernements étrangers et les comptes de
garantie et d’avals.
L’état de développement des recettes et des dépenses des comptes
spéciaux du Trésor comprend deux parties :

a. Résultats généraux
Cette partie fait apparaître, pour chaque catégorie de comptes
spéciaux du Trésor et pour chaque compte spécial, les droits
constatés et les recouvrements (en matière de recettes) et les
mandats ordonnancés et acceptés (en matière de dépenses).
b. Développement par ligne de recettes et de dépenses
Cette partie présente le détail des mêmes éléments, par ligne de
recettes et de dépenses, pour chaque compte spécial.
6.3.3.4 Développement des comptes de résultat
Le Compte Général de l’Administration Centrale encore appelé
Compte Général de l’Administration des Finances fait ressortir
trois (3) types de résultats comptables, ainsi que le Besoin de
Financement.
COMPTE GENERAL DE L’ADMINISTRATION
DES FINANCES
Résultat
budgétaire Résultat patrimonial Besoin de financement
Résultat d’exécution des Solde à transporter au compte

lois de finances de permanent des découverts
l’année du Trésor
Résultat budgétaire :
Le résultat budgétaire est composé du résultat des lois de finances
de l’année et du solde à transporter aux découverts du Trésor.
a1. Résultat de l’exécution des lois de finances de l’année

Le résultat de l’exécution des lois de finances de l’année ou résultat

d’exécution budgétaire est le solde des opérations enregistrées aux
comptes 90 « Imputations définitives des dépenses budgétaires», 91
« Imputations définitives des recettes budgétaires », 95 « Imputations
définitives des opérations du Fonds National de Retraites du
Bénin » et 96 « Imputations définitives des Comptes Spéciaux du
Trésor». Il est viré au compte 98 « Résultat d’exécution de la Loi
de Finances ». Il s’agit de la somme algébrique entre l’ensemble
des recettes définitivement imputées au Budget Général de l’Etat et
l’ensemble des dépenses ordonnancées et acceptées se rapportant
à une même gestion budgétaire.
98 : Résultat d’exécution des lois de finances
DEBIT (DEPENSES) CREDIT (RECETTES)
90 91
95 95
96 96
Le résultat d’exécution des lois de finances s’obtient de la manière

suivante :
 Pour les opérations de recettes :
Débit : 91 « Recettes du Budget Général de l’Etat » (masses
créditrices) ;
95 « Recettes des budgets annexes » (soldes
créditeurs) ;

96 « Recettes des comptes spéciaux du Trésor (soldes

créditeurs)
Crédit : 98 « Résultat d’exécution de la Loi de Finances »
 Pour les opérations de dépenses
Débit : 98 « Résultat d’exécution de la Loi de Finances »
Crédit : 901 « Dépenses ordinaires » (masses débitrices)
902 « Dépenses en capital » (masses débitrices)
95 « Dépenses des budgets annexes (soldes des comptes
débiteurs)
96 « Dépenses des comptes spéciaux du Trésor (soldes
des comptes débiteurs).
Il est à noter que les comptes d’exécution de la Loi de Finances
(classe 9) sont ainsi soldés.
Le résultat de l’exécution des lois de finances peut être excédentaire
ou déficitaire.
Au début de l’année, le DCCE reprend en balance d’entrée le solde
viré au compte 98.
a2. Solde à transporter au compte permanent des découverts du
Trésor
La loi organique n°86-021 du 26 septembre 1986 relative aux Lois de
Finances prévoit la détermination d’un résultat, appelé « Découvert
du Trésor », constitué par le solde des opérations suivantes :
 opérations du Budget Général de l’Etat ;
 opérations des comptes spéciaux clos dans l’année ;

 opérations des comptes spéciaux systématiquement soldés

en fin d’année ;
 opérations ayant un caractère de pertes et profits (classes 1,
2, 4 et 5).
Au Bénin, les opérations du budget annexe et des autres budgets
(Caisse Autonome d’Amortissement, Fonds Routier) participent à la
détermination du résultat.
Ce résultat peut être également obtenu par la correction du résultat
d’exécution de la Loi de Finances (compte 98) par l’addition :
• des soldes des comptes spéciaux du Trésor clos :
opérations des années antérieures (sauf ceux non
transportés au compte permanent des Découverts du
Trésor) ;
• des pertes et profits sur emprunts ;
• des créances admises en surséance ;
• des pertes et profits divers à transporter au compte
permanent des Découverts du Trésor.
et la soustraction :
• du solde des comptes spéciaux du Trésor non encore
clôturés ;
• des soldes des comptes spéciaux du Trésor clos non
transportés au compte permanent des découverts du Trésor.
Les Découverts à transporter au compte permanent des découverts
du Trésor sont inscrits en écriture simple, au compte 01 « Résultat
des budgets non réglés », puis transportés, après le vote de la Loi

de Règlement, au compte 02 « Découverts du Trésor ».

Les résultats des comptes spéciaux du Trésor non encore clôturés
sont inscrits au compte 03 « Comptes Spéciaux du Trésor » et
présentent le solde global des opérations imputées à chaque compte
spécial depuis sa création. Ce compte joue le rôle de « Report à
nouveau » des comptes spéciaux.
a. Résultat de type patrimonial
Ce résultat procède d’une application du principe de la
comptabilisation des droits constatés. Ce résultat est calculé en
termes d’enrichissement et d’appauvrissement de l’Etat.
Le résultat de type patrimonial est égal à la différence entre les
produits (classe 7) et les charges (classe 6) de l’année (produits
et charges obtenus par le mécanisme de réflexion réalisée par le
Directeur de la Centralisation des Comptes de l’Etat), quelle que soit
la date d’encaissement ou de décaissement.
Dans le cadre de la détermination comptable : ce résultat est dégagé
en classe 1 (au compte 117 : résultat de l’année), après virement à
cette classe des charges et des produits comptabilisés dans les
classes 6 et 7.
Les comptes des classes 6 et 7 sont soldés par le virement au compte
117 « résultat de l’année » ventilé selon l’origine des opérations qui
se sont déroulées dans l’année budgétaire.
• résultats des budgets des ministères et des institutions
de l’Etat ;
• résultat des budgets annexes ; (FNRB) ;
• résultat des autres budgets (CAA, FR).

• résultats des comptes spéciaux du Trésor (comptes

spéciaux du Trésor soldés en fin d’année et comptes
spéciaux du Trésor non encore clôturés) ;
Ce résultat est déterminé au compte 117 de la manière suivante :
• Opérations de charges :
Débit : 117 « Résultat de l’année »
Crédit : « Comptes de la classe 6 »
• Opérations de produits :
Débit : « Comptes de la classe 7 »
Crédit : 117«Résultat de l’année »
Il est à noter que les comptes de la classe 6 et les comptes de la
classe 7 se trouvent ainsi soldés.
Le résultat de type patrimonial, compte 117 est repris en balance
d’entrée au compte 112 « Report à nouveau » de manières différentes,
selon que le résultat patrimonial est excédentaire ou déficitaire:
Deux cas peuvent se présenter :
1er cas : le résultat patrimonial est excédentaire
Débit : 117 « Résultat de l’année »
Crédit : 112 « Report à nouveau excédentaire»
2ème cas : Le résultat patrimonial est déficitaire
Débit : 112 « Report à nouveau déficitaire »
Crédit : 117 « Résultat de l’année »
b. Besoin de Financement

Le résultat d’exécution des lois de finances a un caractère

budgétaire : il confronte le montant des recettes et des dépenses
budgétaires d’un exercice.
Par ailleurs, la comptabilité de l’Etat décrit la gestion de la trésorerie
et traduit les conditions dans lesquelles, au 31 décembre, se réalise
l’équilibre de financement compte tenu de toutes les opérations
budgétaires ou non budgétaires exécutées entre le 1er janvier et le
31 décembre.
Par conséquent, le Besoin de Financement est calculé sur base
caisse et représente la différence entre le montant des encaissements
et des décaissements effectifs enregistrés au cours de l’année
budgétaire concernée (cf la contexture du tableau du Besoin de
Financement en annexe 2C).
6.3.4 Documents annexes
Les documents annexes comprennent :
• le compte de résultat ;
• le bilan de l’Etat ;
• les autres documents annexes.
7 Projet de Loi de Règlement (PLR)

Le cycle budgétaire commence par le vote de la Loi de Finances
Initiale par le Parlement (pouvoir législatif). Ce cycle doit être bouclé
par le Parlement qui vote la Loi de Règlement. Par ce vote, le
pouvoir législatif contrôle l’exécution qui a été faite par l’exécutif des
autorisations qu’il a données.
Produite par l’exécutif, appréciée par la Chambre des comptes
de la Cour Suprême et votée par le législatif, la Loi de Règlement
consacre la fin de l’exécution de la Loi de Finances de l’année.

L’élaboration du Projet de Loi de Règlement est une obligation

d’ordre législatif. Cette obligation tire son fondement de l’article 99
de la Constitution du 11 décembre 1990, les articles 48 et 49 de la
Loi Organique n° 86-021 du 26 septembre 1986 relative aux Lois
de Finances et les articles 44 et 90 de la Directive n° 05/97/CM/
UEMOA du 16 décembre 1997 relative aux Lois de Finances.
Au regard de ces textes, la Loi de Règlement est une Loi de Finances,
c’est également un acte législatif qui remplit cinq grandes fonctions
répertoriées dans le tableau ci-dessous :
Loi de Règlement
ratifie les approuve

autorise le ouvertures
les
transfert approuve les de crédits
par décrets
dépassements
constate le du résultat de différences
résultat de d’avances de crédits
l’année au compte entre les
l’année permanent des résultant
résultats et les
Découverts du prévisions de circonstances
Trésor de force
majeure
7.1. Contenu du projet de Loi de Règlement

Le Projet de Loi de Règlement est constitué de :
• l’exposé général des motifs ;
• l’exposé des motifs par article ;
• la présentation du Projet de Loi de Règlement proprement
dit, article par article.
a. Exposé général des motifs

Il présente une étude d’ensemble de la gestion budgétaire replacée
dans son contexte économique à travers d’une part, la situation
économique qui a prévalu au cours de l’exécution du Budget de
l’Etat concerné et d’autre part, sur le développement de la situation
budgétaire qui porte sur les prévisions, l’exécution et la détermination
des différents résultats de la Loi de Finances.
b. Exposé des motifs par article
Il présente un commentaire justificatif, explicatif sur le contenu de
chaque article du Projet de Loi de Règlement, relatif notamment aux
éléments de la situation budgétaire.
c. Présentation du Projet de Loi de Règlement proprement dit
Il s’agit du Projet de Loi de Règlement définitif du Budget de l’Etat,
relatif à la gestion budgétaire concernée. Ce document, présenté
article par article, est appuyé d’annexes explicatives et de différents
tableaux portant sur :
• la situation prévisionnelle des ressources et des charges de
la Loi de Finances ;
• la situation d’exécution des ressources et des charges de la
Loi de Finances ;
• le niveau d’exécution, des recettes et des dépenses, du
budget des Ministères et Institutions de la république ;
• le niveau d’exécution des recettes des administrations
financières (Impôts, Douanes et Trésor) ;
• le niveau d’exécution des dépenses en capital ;

• le niveau d’exécution, des recettes et des dépenses, des

budgets respectifs du Fonds National des Retraites du
Bénin, de la Caisse Autonome d’Amortissement et du Fonds
Routier.
En définitive, le Projet de Loi de Règlement présente en ses derniers
articles, le résultat d’exécution de la Loi de Finances, le résultat de
type patrimonial et le solde à transporter au compte permanent des
Découverts du Trésor, ainsi que les ouvertures et les annulations de
crédits.
7.2. Transmission du projet de Loi de Règlement au Juge

des comptes
Suite à l’élaboration du Compte Général de l’Administration des

Finances et du Projet de Loi de Règlement par la Direction de la
Centralisation des Comptes de l’Etat et après la signature du Compte
Général de l’Administration des Finances par le Ministre chargé
des Finances, le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité
Publique opère la saisine du Juge des comptes au moyen d’une
lettre de transmission de ces documents à la Chambre des comptes
de la Cour Suprême.
7.3. Production du rapport définitif sur l’exécution de

la Loi de Finances et de la Déclaration Générale de
Conformité
Si la production du Projet de Loi de Règlement est précédée de
l’élaboration du Compte Général de l’Administration des Finances, sa
transmission à l’Assemblée Nationale (Parlement) est subordonnée
à la production du Rapport définitif sur l’exécution de la Loi de

Finances et la Déclaration Générale de Conformité, aux termes

des dispositions des articles 49 de la loi Organique n°86-021 du 26
septembre relative aux lois de Finances et de celles de l’article 37
de la Directive n° 05/97/CM/UEMOA du 16 décembre 1997 relative
aux Lois de Finances.
Au Bénin, la production du Rapport sur l’exécution de la Loi de
Finances et la déclaration de conformité relèvent des attributions de
la Chambre des comptes de la Cour Suprême.
A cet effet, les dispositions des articles 149 et 150 de la loi n° 2004-
20 du 17 août 2007 portant règles de procédures applicables devant
les formations juridictionnelles de la Cour Suprême, stipule que
« le contrôle par la Chambre de l’exécution des Lois de Finances
a pour objet de permettre au Parlement d’apprécier l’action du
Gouvernement en matière de gestion des opérations financières de
l’Etat et au Ministre chargé des Finances de prendre les mesures qui
s’imposent au vu des observations de la Chambre des comptes.
Le rapport établi doit rendre compte de l’exécution de ces opérations.
Il donne une vue d’ensemble de la situation financière de l’Etat au
terme de la gestion contrôlée ».
« Le contrôle de l’exécution de la Loi de Finances consiste à
déterminer et à analyser les résultats des opérations financières de
l’Etat et à en examiner la régularité et la sincérité.
Les opérations financières de l’Etat comprennent toutes les
opérations du budget général, des Comptes Spéciaux du Trésor,
des budgets annexes et des opérations de trésorerie.
Le résultat d’exécution des opérations du Budget Général est
déterminé sur la base des recettes encaissées et centralisées par
les comptables principaux et des dépenses ordonnancées sur les

gestions courantes ou sur les gestions antérieures mais qui sont
payées au titre de la gestion sous contrôle.
Le solde des opérations des comptes spéciaux du Trésor et des
budgets annexes est arrêté sur la base des états d’encaissement et
de décaissement annexés au Compte Général de l’Administration
des Finances.
Le solde des opérations de trésorerie est arrêté à partir de la balance
générale des comptes du Trésor conformément au plan comptable
de l’Etat » (confère article 150 de la Loi n°2004-20 du 17 août
2007.
La Chambre des comptes de la Cour Suprême à l’issue des
différents contrôles effectués sur le Projet de Loi de Règlement, le
Compte Général de l’Administration des Finances et le Compte de
Gestion établit un rapport intitulé « rapport provisoire sur l’exécution
de la Loi de Finances » comportant diverses observations. Ledit
rapport provisoire est adressé au Ministre chargé des Finances
et éventuellement, aux administrations concernées pour les
observations en application du principe de la contradiction : audi
alteram partem.
A cet effet, l’article 152 de la loi n° 2004-20 du 17 août 2007
portant règles de procédures applicables devant les formations
juridictionnelles de la Cour Suprême, prescrit que « chaque
administration est alors tenue de répondre par écrit aux observations
des magistrats dans un délai de quinze (15) jours ; à l’expiration
de ce délai, la Chambre des comptes examine, en présence des
représentants des administrations interrogés si elle le juge opportun,
le rapport des magistrats ainsi que les réponses écrites et les
observations orales complémentaires apportées à leurs questions.

Au terme de cet examen, la Chambre des comptes se réunit
en séance pour délibérer et arrêter définitivement le rapport.
La Déclaration Générale de Conformité entre les comptes individuels
des comptables et les comptes généraux de l’Etat, ainsi que les
annexes relatives aux lois de finances sont arrêtées par la Chambre
des comptes à partir des documents établis à cet effet par les
services du Trésor et ceux des ordonnateurs.
La Chambre des comptes peut à cette occasion procéder à une
vérification préalable des registres des ordonnateurs et des
comptables. »
Il en résulte que le Ministre chargé des Finances adresse par
document intitulé « Mémoire en réplique aux observations de la Chambre
des comptes », les réponses relatives aux différentes observations
contenues dans le rapport provisoire ceci dans un délai de quinze
(15) jours après la réception dudit rapport (cf article 110 de la loi
n°2004-20 du 17 août 2007 portant règles de procédures applicables
devant les formations juridictionnelles de la Cour Suprême).
Suite au Mémoire en réplique, la Chambre des comptes adopte le
rapport définitif sur l’exécution de la Loi de Finances et la Déclaration
Générale de Conformité.
Ledit rapport accompagné de la Déclaration Générale de Conformité
est adressé au Ministre chargé des Finances, qui à son tour, introduit
en Conseil des Ministres par une communication, le projet de décret
portant transmission à l’Assemblée Nationale du Projet de Loi de
Règlement (PLR) définitif du Budget de l’Etat.
Ce projet de décret est appuyé du Projet de Loi de Règlement (PLR),
du Compte Général de l’Administration des Finances (CGAF) et

du Rapport définitif sur l’exécution de la Loi de Finances (RELF).
7.4 Transmission du projet de Loi de Règlement à

l’Assemblée Nationale
Après adoption par le Conseil des Ministres du décret portant

transmission à l’Assemblée Nationale, du Projet de Loi de Règlement,
ledit projet accompagné du Compte Général de l’Administration des
Finances et du rapport définitif sur l’exécution de la Loi de Finances,
est transmis à l’Assemblée Nationale en vue du vote de la Loi de
Règlement. A cet effet, conformément aux dispositions de l’article
44 de la Directive n° 05/97/CM/UEMOA du 16 décembre 1997
relative aux Lois de Finances, « le Projet de Loi de Règlement est
déposé et distribué aux députés au plus tard à la fin de l’année qui
suit l’année considérée ».
La discussion parlementaire sur le Projet de Loi de Règlement ainsi
déposé peut aboutir à un vote positif ou négatif du Projet de Loi
de Règlement. Le vote positif du Projet de Loi de Règlement règle
définitivement le budget de l’Etat. Par contre, le vote négatif du
Projet de Loi de Règlement oblige le Gouvernement à proposer des
corrections par voie d’amendements ou prendre des engagements
pour l’avenir.
Conclusion
Le présent manuel de procédures de reddition des comptes
annuels de l’Etat marque le début de la formalisation de toutes les
procédures et activités relatives, au respect des exigences liées à
l’obligation légale qui est faite au comptable public, de rendre compte
de l’exécution du budget voté par le Parlement à travers la Loi de

Finances.
Il fournit un cadre formel d’exécution des opérations comptables et
répond aux principes de la tenue de la comptabilité de l’Etat tels
que prévus par les textes en vigueur. Globalement, il identifie et
responsabilise les principaux acteurs.
Cependant, il n’y est pas retracé la définition précise de tous les
postes de travail et les attributions y afférentes. Cet objectif est visé
pour être atteint par l’Administration du Trésor dans les éditions et
mises à jour prochaines.
Ces mises à jour sont d’autant plus importantes et nécessaires pour
des raisons suivantes :
- le document va perdre son efficacité s’il n’était pas
régulièrement mis à jour ;
- l’internalisation et la mise en œuvre des nouvelles directives
de l’UEMOA l’imposent à tous les acteurs nationaux et
internationaux au sein de l’UEMOA, dans le cadre de
l’uniformisation et de l’harmonisation des procédures
comptables, en vue de faciliter la surveillance multilatérale et
d’améliorer la gestion des finances publiques au niveau de
tous les Etats membres.
A la lumière de ce qui précède, il n’en demeure pas moins que
ce manuel reste un outil de gestion, de référence et de formation
pour l’élaboration et la reddition des comptes annuels de l’Etat en
République du Bénin.
Il appelle donc le respect et l’application des procédures qui y sont

décrites, pour garantir l’efficacité du système de gestion comptable

de la DGTCP et prévenir les irrégularités, négligences ou erreurs
d’exécution et de compréhension qui pourraient entraver la reddition
des comptes annuels de l’Etat dans les délais légaux./.
8 Annexe 1
8.1 Annexe 1 A : Structure du cadre comptable
Elle traduit une volonté certaine de rapprochement avec le plan
comptable général SYSCOA
Les comptes de bilan (classes 1 à 5) retracent les éléments du
patrimoine de l’Etat avec les particularités suivantes :
En classe 2 «Comptes d’immobilisations» les comptes 20 et 21 ne
comprennent que les flux d’investissements.
En classe 3, rendue disponible par la non comptabilisation des stocks,
est consacrée aux seules opérations entre comptables publics de
l’Etat (dont ceux des budgets annexes) et des écritures relatives
à la comptabilisation des droits constatés, Ces comptes internes,
destinés à se solder, les uns, en principe systématiquement, en fin
d’année, les autres dans l’hypothèse d’une consolidation du secteur
public «Etat» n’affectent pas la situation active ou passive de l’Etat.
Les ventilations non strictement budgétaires des opérations
relatives aux lois de finances annuelles sont présentées dans les
classes 6 «Comptes de charges» et 7 «Comptes de produits» Ces
ventilations sont réalisées à partir des nomenclatures budgétaires.
La législation budgétaire actuelle (Loi organique, Loi de Finances)
trouve son application en classe 9 où est décrite l’exécution de la
Loi de Finances, dans la présentation des documents budgétaires

et selon les concepts prévus par les textes (notamment la

comptabilisation des encaissements de l’année et la détermination
du résultat traditionnel à inscrire dans le Projet de Loi de Règlement).
Classe 1 : Comptes de résultats et de dettes
Elle enregistre les résultats, l’ensemble des dettes à long terme de
l’Etat, les dons et les legs.
Classe 2 : comptes d’immobilisations
Elle comprend les immobilisations, les prêts, les dotations,
participations et créances rattachées, ainsi que les avances et
autres immobilisations de l’Etat.
Classe 3 : Comptes internes
La classe 3 décrit les opérations spécifiques de l’Etat et comprend
2 sortes de comptes :
 les comptes décrivant les relations avec les services non
personnalisés de l’Etat et entre comptables de l’Etat (comptes
36 à 39)
 les comptes relatifs à la comptabilisation des droits constatés
(compte 398)
La particularité essentielle de ces comptes internes est
qu’ils n’affectent pas la situation active ou passive de l’Etat.
Le compte 36 particulièrement (les comptes 361 « Avances aux
régisseurs ») décrivent les relations comptables avec les services
non personnalisés de L’Etat qu’il s’agisse d’opérations courantes
réglées par compte courant ou d’avances consenties par le Trésor.
En revanche, les établissements, collectivités ou entreprises publics

qui possèdent une personnalité morale distincte de celle de l’Etat

sont considérés comme des tiers (classe 4)
Les comptes de liaison internes (compte 39) retracent, d’une part
les transferts comptables opérés soit entre comptables du trésor,
soit entre receveurs des administrations financières et comptables
centralisateurs.
L’intégration au jour le jour, dans la comptabilité des comptables
centralisateurs, des opérations des comptables non centralisateurs
est effectuée par le compte 390.30.
Deux comptes de liaison, les comptes 394 et 396 jouent dans les
conditions suivantes :
Le compte 394 pour réaliser l’équilibre des opérations de reprise de
balance d’entrée
Le compte 396 pour incorporer dans les écritures du DCCE les
opérations nécessaires à la détermination des résultats et à
l’apurement de certains comptes et pour réaliser l’équilibre des
opérations reprises en balance d’entrée.
Classe 4 : les comptes de tiers
Les comptes de la classe 4 enregistrent les créances et les dettes
liées à des opérations non exclusivement financières faites en
général à court terme. Il s’agit pour l’essentiel de dettes exigibles
par des particuliers Comptes de dette (comptes 402, 405, 406,
407) par les dépôts des correspondants (comptes 42, 43,44, 45…),
de créances exigibles sur des redevables de produits budgétaires
(compte 41).
Les opérations des comptes 40 sont décrites par type de paiement

et par nature de dépense.

Le compte 41 Redevables exprime la créance de l’Etat sur les
produits budgétaires.
Les comptes divisionnaires correspondant à la nature des produits
sont ventilés en sous-comptes distinguant les créances échues
dans l’année et celles échues au cours des années précédentes et
antérieures.
Les correspondants du trésor (421, 432, 433, 440,441, 442), ont
été classés au premier degré en fonction des critères souvent
juridiques.
Les comptes supérieurs à 3 chiffres indiquent soit l’agent lui-même
pour les organismes à caractère financier les plus importants soit un
groupe d’agents administratifs en ce qui concerne les collectivités
ou les autres correspondants.
Les comptes 421 «Fonds particuliers» indique soit une entité soit
d’un groupe d’agents.
Les Comptes 432, 433, retracent un groupe d’agents administratifs.
Alors que les comptes 440 à 442 regroupent les autres correspondants
ayant une autonomie financière.
Les relations financières entre les Etats étrangers et l’Etat
sont retracées dans les comptes 45 opérations à l’étranger.
Les comptes 422 retracent des dépôts divers au titre soit de
consignation de caution et autres produits.
Au compte 46 «Débiteurs et créditeurs divers» ont été regroupés.
une partie des comptes débiteurs (décaissements à régulariser,
débiteurs divers) ainsi que divers comptes de tiers créditeurs

(sommes à restituer, recouvrements effectués pour le compte

d’organismes divers, sommes d’origines diverses provisoirement
consignées, provisions versées par des tiers, dépenses en instance
de règlement, sommes d’origines diverses revenant soit à des
agents de l’Etat soit à des particuliers).
Compte 461 «Décaissements à régulariser» créances résultant de
règlements effectués par le Trésor à charge de remboursement par
des tiers.
Compte 466 «Tiers créditeurs divers» comprend une variété
de sommes plus ou moins importantes dont le Trésor se trouve
temporairement débiteur.
Le compte 47 «Comptes transitoires ou d’attente «enregistre
d’une part, les imputations provisoires de dépenses. Comptes
470 (règlements par ordre de paiement ou sans ordonnancement
préalable) et d’autre part les imputations provisoires de recettes
comptes, 475, 476.
Les comptes 470 sont apurés par ordonnancement règlementaire
périodique qui précisera l’imputation budgétaire définitive. Le solde
débiteur est justifié par un état de solde détaillé des dépenses non
régularisées de l’année.
Aux comptes 475 et 476 «Imputation provisoire de recettes» sont
imputées, provisoirement, des sommes reçues qui, pour des raisons
juridiques ou comptables, n’ont pu être imputées définitivement.
Le compte 478 «Bons du Trésor à moins d’un an» retrace les
émissions de bons du Trésor remboursables à court terme.
Classe 5 : comptes de trésorerie

Les comptes de trésorerie enregistrent les mouvements de valeurs

en espèces, chèques, virements, ainsi que les opérations faites
avec les banques, établissements financiers et assimilés.
Classe 6 : Comptes de charges par nature
Elle enregistre les charges par nature relatives aux opérations
budgétaires de l’année qui se rapportent :
• à l’exploitation normale et courante ;
• à la gestion financière ;
• aux opérations exceptionnelles.
Les dépenses budgétaires décrites en classe 9 sont réfléchies à la
classe 6.
Classe 7 : Comptes de produits par nature
Elle enregistre les produits par nature qui concernent toutes les
opérations budgétaires de l’année se rapportant :
• à l’exploitation normale et courante ;
• à la gestion financière ;
• aux opérations exceptionnelles.
Les recettes budgétaires décrites en classe 9 sont réfléchies à la
classe 7.
Classe 8 :
Une classe de libre utilisation.
Classe 9 : Compte de la comptabilité analytique budgétaire
Elle permet de décrire, au jour le jour, les opérations d’exécution de la

Loi de Finances. En fin de gestion, elle décrit le résultat d’exécution

de la Loi de Finances et la réflexion dans les comptes 1, 2,6 et 7.
Classe 0 : Comptes des résultats des Lois de Règlement et comptes
d’ordre.
Elle présente les comptes d’ordre et les résultats des Lois de
Règlement.
8.2 Annexe 1 B : Bordereau de transmission des Mandats

Exercice :
Ministèreou Institution Bordereaudemandats

Expéditeur: BordereauN°: Destinataire:
Date:
Nombrededossiers
TotalduBordereau:

N°dumandat
Créancier Objet Imputation Montant Visé Nonvisé
oudel'état


COMPTEADMINISTRATIFGESTION:
67
(EnFCFA)
Modification de crédits intervenues en:
Crédits consommés (en FCFA)
(gestion)
TOTAL DES
Crédits Reports de Taux Solde
Nomenclature CREDITS (en
Libellés (2) ouverts 2010 Transferts et crédits de année Fonds de OP non d'exécution (en FCFA)
Budgétaire virements CFA)
(en FCFA) (3) antérieures sur concours Régularisés Total (10) =8+9 (11) =(10/(7) (12) =(7)-(10)
de crédits (7)=3+4+5+6 Mandats
année en cours (6) de (9)
(4)
(5) paiement
(8)
Section:

Manuel_Reddition_Comptes_Etat_Version_février 2012

8.3 Annexe 1 C : Compte Administratif

TOTAL:MinistèreouInstitution
DGTCP Version du
Section:

Manuel de procédure de reddition des comptes annuels de l’Etat
14/2/2012
8.4 Annexe 1 D : Bordereau Sommaire d’état de rapprochement des dépenses
ordonnancées et acceptées du Budget des Institutions et Ministères
BORDEREAUDEDEVELOPPEMENTDESDEPENSESDUBUDGETGENERALDEL'ETAT

Périodedu: 01/01/20xx Au 31/12/20xx
Gestion: 20xx
M.E.FͲDGBͲSI

Code Libellé(2) Dotation Mandats Délégation Total OPnon Délégation Crédits Crédits Miseen
(1) (3) Ordonnancés Ordonnancée Dépenses. régularisé Engagement Consommés Disponibles règlement(11) Crédits
(4) (5) Ordonnancées (7) (8) (9)=6+7 parrapportau Disponibles
(6) crédit parrapport
consommé auTotal
(10) Ordonnancé
(12)
13


24

14

DGTCP Version du
61
62

62

68
SIGFIP:SystèmeIntégrédeGestiondesFinancesPubliques
14/2/2012

8.5 Annexe 1 E : Bordereau de développement des dépenses du Budget 69
Général de l’Etat
BORDEREAUDEDEVELOPPEMENTDESDEPENSESDUBUDGETGENERALDEL'ETAT

Périodedu: 01/01/20xx Au 31/12/20xx
Gestion: 20xx
M.E.FͲDGBͲSI

Code Libellé(2) Dotation Mandats Délégation Total OPnon Délégation Crédits Crédits Miseen
(1) (3) Ordonnancés Ordonnancée Dépenses. régularisé Engagement Consommés Disponibles règlement(11) Crédits
(4) (5) Ordonnancées (7) (8) (9)=6+7 parrapportau Disponibles
(6) crédit parrapport
consommé auTotal
(10) Ordonnancé
(12)
13

24

14

61
DGTCP Version du
62

62

SIGFIP:SystèmeIntégrédeGestiondesFinancesPubliques

14/2/2012
8.6 Annexe 1 F : Fiche budgétaire pour l’enliassage des

mandats
Modèle fiche budgétaire servant de soutien à l’enliassage des mandats
Exercice :
Ministère ou Institution
Prévisions budgétaires
n° : :
Chapitre+ Montants
N° de Montant du Montant Total
Date imputation trimestres
mandat mandat cumulé général
cl6 antérieurs

Total
Antérieurs
trimestre
+ trimestre


8.7 Annexe 1 G : Bordereau

ExerciceS: ommaire des dépenses
Exercice :
MinistèreouInstitution N° Libellé
Montantdesdépensesordonnancées, Montantdes
Montant Montantdes Totaldes
acceptés salaires
totaldes crédits dépenses
Chapitresbudgétaires crédits des du régulariséspar
délégués ordonnancées
trimestres trimestre total mandatde
ouverts exécutés etacceptées
antérieurs encours paiement
1 2 3 4 5 6 7 8(8=5+6+7)


8.8 Annexe 1 H : Situation du recouvrement des recettes du Trésor
(En F CFA)
Art Par Lig Rubriques Prévisions Recouvrements Gestion: Recouvrement Taux(%)
antérieurs Prévisions Recouvrements Ecarts au31
décembre

Totaldesrecettesdel’Administrationdu
Trésor
RECETTESRECOUVREESPARLADGTCPPOURLADGID


DGTCP Version du

TotalrecouvrementDGTCPpourlaDGID
Cotonou, le
72
Le Receveur Général des Finances,
14/2/2012
73
$11(;(,127(6'
$&&25'685/(66200(69(56((6$875(6253$5/$'*,'$87,75('(/
$11((ಹಹಹ
(En F CFA)
RESTESA TOTAL
CODE RECOUVRER PRISEEN
EMISSIONEXERCICECOURANT RECOUVREMENT RESTEA
BUDGETAIRE EXERCICE CHARGE
RECOUVRER
ANTE EXERC……..
EXERC……..
TOT.EMISS
PRISEEN
DECLARVALIDEE DEGREV EXERC COURANT ANTERIEUR TOTAL
Art Par Lig A CHARGE J=FͲI
B D COURANT G H I=G+H
C
E=(B+C)ͲD


TOTALGENERAL

TOTAL DES SOMMES VERSEES AU TRESOR PAR LA DGID : …………………………………….
RECETTES MP3 ET CD2 : …………………………………….
RECOUVREMENT DGDDI POUR COMPTE DGID : ……….……………………………
RECOUVREMENT DGTCP POUR COMPTE DGID : …………………………………….
DGTCP Version du
TOTAL RECOUVREMENT DGID AU TITRE DE L’ANNEE …… …………………………………..
Cotonou, le
Vu pour accord
Le Receveur Général des Finances, Le Receveur National

des Impôts,
14/2/2012
$11(;(-127(6'
$&&25'685/(66200(69(56((6$875(6253$5/$'*'',$87,75('(/
$11((ಹಹ
(En F CFA)
CODE
EMISSIONS RECOUVREMENTS RESTESARECOUVRER
BUDGETAIRE RUBRIQUES PREVISIONS
Art Par Lig EXERC.ANTE. EXERC.COUR. TOTAL

Cotonou, le
DGTCP Version du
Vu pour accord,
Le Receveur Général des Finances, Le Receveur National

des Douanes,
74
14/2/2012
75
$11(;(.%25'(5($86<17+(6('('(9(/233(0(17'(65(&(77(6%8'*(7$,5(6$8'(&(0%5(;;
,0327ದ'28$1(6ದ75(625
(EN F CFA)
CODE
EMISSIONS RECOUVREMENTS
BUDGETAIRE
RESTESA
LIBELLES PREVISIONS RESTESA
EXERCICE EXERCICES EXERCICE RECOUVRER
Art Par Lig REC TOTAL TOTAL
COURANT ANTE COURANT
EX.ANTE.


DGTCP Version du
TOTAL
14/2/2012
8.12 Annexe 1 L : Liste nominative des restes à recouvrer

de l’Administration du Trésor au 31 décembre
20xx(En F CFA)
Raison sociale Reste à recouvrer
Total

8.13 Annexe 1 M : Tableau de réconciliation des

opérations de recettes - comptabilité générale de
l’Etat - bordereau synthèse des recettes gestion
20xx (En F CFA)
Balance Générale Bordereau Synthèse des
Libellés des comptes de Recettes Budgétaires
l’Etat de l’Etat

1 - Opérations imputées au:

1-1 - Recettes fiscales du Budget général de l’Etat:
* 91071 : Recettes fiscales

1-2 - Recettes non fiscales du Budget général de l’Etat:

* 91072: recettes non fiscales (Trésor - Impôts -

Douanes)
* 91076 : Recettes exceptionnelles
* 91074 : Dons programmes
* 91012 : Dons projets
* 91017 : Tirages sur emprunts projets
* 91026 : Cession des participations

1-3 Recettes des Comptes Spéciaux du Trésor

* 967151 - Recettes Programme SYDONIA

2- OPERATIONS INSCRITES AU BSR

2-1 Art 12 : Dons Projets et legs
2-2 Art 17 : Autres Emprunts
2-3 Art 26 : Produit de cession des actifs
2-4 Art 71 : Recettes fiscales
2-5 Art 72 : Recettes non fiscales
2-6 Art 74 : Dons programmes
2-7 Art 76 : Recettes exceptionnelles
2-8 Art 77 : Recettes pour compte SYDONIA

TOTAL GENERAL 0 0
Cotonou, le …………………………….
Le Receveur Général des Finances,

8.14 Annexe 1 N : Tableau analytique des recettes des

douanes (Budget Général de l’ Etat : gestion 20xx)
(en F CFA)
Opérations des
Libellés
Douanes
1 - RECETTES FISCALES - DOUANES
11 - Imputées au budget général de l’Etat

* 910.71 - Recettes fiscales

12 - Imputées aux comptes hors budget
* 466174- TVA à l’importation à répartir (Hormis Budget National)
* 466302- Taxe de voirie (part des collectivités)
* 46631- Taxe de voirie (part du Fonds Routier)
* 46631- Taxe sur hydrocarbure (Fonds Routier)
* 466223 - Remise douanière (part DGDDI)
* 466402 - Taxe de voirie ( part DGDDI)
* 967151 - Redevance Informatique
* 967151 - TVA à l’importation (Part de SYDONIA)

Sous total 1:
2 - RECETTES NON FISCALES IMPUTEES AU BUDGET

* 910.72 - Recettes non fiscales: Fonds de garantie
* 910.72 - Recettes non fiscales: ventes dépôts
* 91072- taxe sur la pollution
* 910.72 - Recettes non fiscales: amendes et confiscations
Sous total 2:
3 - RECETTES NON FISCALES IMPUTEES AUX COMPTES HORS BUDGET
* 4423 - ORTB : taxes radiophoniques et télévisuelles
* 4661771 - taxe sur la pollution

Sous total 3:
4-RECOUVREMENT DE DGDDI POUR COMPTE DGID

* 91071 - Acompte d’impôt sur le bénéfice
* 91071 - Acompte forfaitaire spécial
* 91071 - Impôt général sur le revenu
* 91071 - Droits d’accises
Sous total 4:

Total général: 0

8.15 Annexe 1 O : Tableau analytique des recettes des impôts

(En F CFA)
(Budget Général de l’ Etat : gestion 20xx)
Libellés Opérations
des Impôts

1 - RECETTES FISCALES - IMPOTS:
11 - Imputées au budget général de l’Etat:
* 910.71 - Recettes fiscales
* 910.71 - Recettes fiscales: majorations
* 910.71 - Recettes fiscales: pénalités

12 - Imputées aux comptes hors budget:

* 466173- TVA à répartir (Hormis Budget National)

Sous Total 1:

2 - RECETTES NON FISCALES - IMPOTS
21 - Imputées au budget général de l’Etat:
* 910.72 - Recettes non fiscales : loyers d’immeubles
* 910.72 - Recettes non fiscales : aliénation du domaine mobilier
* 910.72 - Recettes non fiscales : Redevance Forestière
* 910.72 - Recettes non fiscales : Direction Transp. Terrestre
* 910.72 - Recettes non fiscales: aliénation d’immeuble
* 910.72 - Redevances minières

Sous Total 2:

22 - Imputées aux comptes hors budget

* 4216 - Complément allocation fonctionnement Cabinet MDEF: majorations
* 4216 - Complément allocation fonctionnement Cabinet MDEF: pénalités
* 4661783 - Redevances minières à répartir
* 4423 - ORTB : taxes radiophoniques et télévisuelles
Sous total 3:

* 91071 - Recouvrement de DGDDI pour compte DGID
* 91071 - Recouvrement de DGTCP pour compte DGID
(hormis les pénalités, la taxe radio et la TVA)
Sous total 4:

Total général 0

8.16 Annexe 1 P : Détermination de la situation

de trésorerie de l’Etat au 31
décembre
(En F CFA)
N°
INTITULE MONTANT
COMPTES
Traites et obligations des receveurs

511112 des Impôts
5113 Chèques à l’encaissement
512.XXX Comptes à la banque centrale
513.XXX Comptes courants postaux
515.XXX Comptes dans les banques primaires

Numéraires chez les comptables du
531.XXX Trésor
58 XXX Comptes de mouvement de fonds
Total général 0

8.17 Annexe 1 Q : Etat de réconciliation des opérations de la comptabilité

générale et de la comptabilité auxiliaire des dépenses (Budget Général de
l’ Etat : gestion 20xxx)
(En F CFA)
Balance Bordereau
Générale Sommaire
Libellés des des dépenses
Comptes de ordonnancées et
l’Etat comptabilisées

1 - Opérations imputées au:
* 901.XXX - Dépenses ordinaires du Budget général de l’Etat:
* 902.XXX - Dépenses en capital du Budget général de l’Etat:
* 951.XXX - Dépenses FNRB
* 967.XXX - Dépenses sur Comptes Spéciaux du Trésor

-Dépenses ordonnancées et comptabilisées

* Dépenses ord. Comptabilisées niveau RGF
* Dépenses ord. Comptabilisées niveau RFD
* Dépenses ord. Comptabilisées niveau RFPDCG

Sous total 1 : 0 0

2 - Dépenses sans ordonnancement

- MP3 et CD2
-Arrérages de pensions

Sous total 2 : 0 0

3 - Opérations non enregistrées en Compt. Auxiliaire

* Crédits délégués non intégrés dans SIGFiP 0

Sous total 3: 0 0

Total général: 0 0
Source: Service de la Comptabilité Publique
* Balance Générale des Comptes et
Bordereau Sommaire des dépenses
ordonnancées et comptabilisées

$11(;(5(7$7'(5$3352&+(0(17
ETAT DE RAPPROCHEMENT AU
INSTITUTION FINANCIERE : BCEAO/ intitulé du compte
COMPTE XXXX - Compte auxiliaire : XXXX
Date d'édition :
SITUATION DANS LES SITUATION DANS LES LIVRES DE LA
DATE D'OPERA- LIVRES DU TRESOR BCEAO (EN F CFA)
NATURE DE L'OPERATION DATE DE REGULARISATION
TION (EN F CFA)
DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT
SOLDE AU
TOTAL PARTIEL
NOUVEAU SOLDE CALCULE
TOTAUX
DGTCP Version du
Cotonou, le
POUR LE RECEVEUR GENERAL DES FINANCES

ET POUR ORDRE,
LE CHEF DU SERVICE DE LA TRESORERIE,
82
14/2/2012
83
$11(;(6(7$7'(65(67(6'(623
MinistèreouInstitution

Montant
Bordereaude Numéro Date MontantOP Montant Restesà
Imputation Objet Bénéficiaire reliquat
versTrésor OP règlement SIGFIP régularisé régulariser
reversé


DGTCP Version du

Finduvolume Totalgénéral Totalgénéral Totalgénéral
14/2/2012
9 Annexe 2
9.1Annexe 2 A : Exécution de la Loi de Finances
Opérations Recettes Dépenses Solde
A-opérations à caractère définitif total:I+III total: I+II+III

I- Budget Général de l’Etat total:1+2+3 total: I+II

1-Budget des institutions et ministères total: a total c+d

a-Recettes des régies
b-BIAC
c-Dépenses ordinaires hors arriérés
d-Dépenses en capital

2- Budget annexe total: FNRB total: FNRB
Fonds National des Retraites du Bénin

3- Autres budgets total: a+b total: a+b
a- Caisse Autonome
d’Amortissement
b- Fonds Routier

II- Variation nette des arriérés II

III- Compte d’affectation spéciale total des CS
Compte SYDONIA

B- opérations à caractère temporaire total: I+II total: I+II

I- Comptes de prêts
II- Comptes d’avance

Total A+B

C-Solde hors ressources extérieures affectées au financement des
dépenses en capital

Ressources extérieures
a- Prêts projets
b- Dons projets

Total A+B+C

Résultat d’exécution après intégration des ressources extérieures
9.2 Annexe 2 B : Résultat de l’exécution de la Loi de 9.2

9.2 Annexe 2 B : Résultat de l’exécution de la Loi de Finances

Prévisions Réalisations
Opérations Ressources Charges Recettes Dépenses Solde
A-opérations à caractère
total:I+III total: I+II+III
définitif

I- Budget Général de l’Etat total:1+2+3 total: I+II

1-budget des institutions et
total: a total c+d
ministères

a-recettes des régies
b-BIAC
c-dépenses ordinaires hors arriérés
d- dépenses en capital

2- budget annexe total: FNRB total: FNRB
Fonds National des Retraites

du Bénin

3- autres budgets total:a+b total: a+b
a- Caisse Autonome

d’Amortissement
b- fonds routier

II variation nette des arriérés II

III compte d’affectation spéciale total des CS
compte SYDONIA

B- Opérations à caractère
total: I+II total: I+II
temporaire

I- comptes de prêts
II- comptes d’avance

Total A+B

C-Solde hors ressources extérieures affectées au financement des dépenses en capital

Ressources extérieures
a- prêts projets
b-dons projets

Total A+B+C

Résultat d’exécution après
intégration des ressources
extérieures

9.3 Annexe 2 C : Détermination du Besoin de

financementExercice :
Besoin de
Opérations Encaissements Décaissements
financement
1 2 3 4=2-3
Recettes fiscales
Recettes non fiscales
Emprunts
Règlement avec les
gouvernements étrangers
Autres tiers débiteurs
Tiers créditeurs
Recettes FNRB
Opérations caisse autonome
d’amortissement
Opérations fonds routier
Opérations à caractère temporaire
Aides budgétaires

TOTAL ENCAISSEMENTS

Créanciers bons de caisse
Créanciers réglés par virement
Dépenses payées sans
ordonnancement
Préalable à régulariser
Imputation provisoire sur
crédits délégués
chez le comptable centralisateur

TOTAL DECAISSEMENTS

TOTAL GENERAL

BESOIN DE FINANCEMENT
si décaissements(3) est supérieur à encaissements(2) mettre signe -

9.4 Annexe 2 D : Exécution du budget du Fonds National

des Retraites du Bénin
Rubriques Prévisions Réalisations

Montant Taux
Recettes N-1 N N-1 N N-1 N

Versements des
retenues et parts
contributives

Validation des
services

Total général
recettes (R)
Dépenses

Dépenses de
fonctionnement

Arrérages de
pensions

Total général

dépenses (D)
Résultat R-D

9.5 Annexe 2 E : Exécution du budget de la Caisse

Autonome d’Amortissement
Rubriques Prévisions Réalisations

Réalisations taux
Recettes N-1 N N-1 N N-1 N
1- prêts rétrocédés
2- bonification prêts
3- commissions d’aval
4- loyers
5- ressources
exceptionnelles du
budget
6- divers
Total général recettes

(R)
Dépenses

dépenses de

fonctionnement

Total général dépenses

(D)
Résultat R-D

9.6 Annexe 2 F : Exécution du budget du Fonds Routier
Réalisations
Rubriques Prévisions Montant Taux
Recettes

1-taxes sur ponts bascules
2-taxes sur pont de Porto Novo
3-taxes sur pont du Mono/Sazué
4-taxes de péage (Diho) Savé
5-recettes diverses
6-taxe de péage d’Ekpè
7-taxe de péage de Ouidah
Total général recettes (R)

Dépenses

1- fonctionnement des services du fonds
2- équipement socio-administratif du

fonds
3- dotation de la D. R.O.A.
4- travaux d’entretien routier
5- autres dépenses

Total général dépenses (D)
Résultat R-D

9.7 Annexe 2 G : Compte de Résultat Patrimonial

Charges Produits
Charges de fonctionnement Produits de fonctionnement

courantes courants
N° N°
Libellé Montant Libellé Montant
cpte cpte

61 dépenses de personnel 71 recettes fiscales

recettes non
62 achat de biens et services 72
fiscales

subventions
63 73 transferts reçus
d’exploitation

dons et
64 autres transferts courants 74
programmes

Total
Total 61+62+63+64 = I
71+72+73+74 = I

Charges courantes

financières

65 intérêts et frais financiers

Total 65 = II

Produits
Charges exceptionnelles
exceptionnels

produits
66 charges exceptionnelles 76
exceptionnels

Total 66 = III Total 76 = II

Total produits =
Total charges = I + II +III
I + II

Résultat Résultat
Total Général Total Général

Total Général
Le Total général « Charges » doit obligatoirement être égal au Total général

« Produits », pour cela on doit prendre le montant le plus élevé des rubriques, total
« produits » ou total « charges ».
La rubrique la plus élevée des deux est portée directement à Total général de sa
colonne. Ensuite, il convient de soustraire le montant le moins élevé, la différence
entre les deux correspond au résultat.
Conséquences
- Si les produits sont supérieurs aux charges, le résultat doit se retrouver dans la
colonne résultat des charges. Le montant des charges étant inférieur aux produits
le résultat est bénéficiaire et sera repris au bilan au cpte 117 en balance d’entrée au
crédit du compte 117.
- Si les charges sont supérieures aux produits, le résultat doit se retrouver dans
la colonne résultat des produits. Le montant des produits étant inférieur à celui
des charges, le résultat est déficitaire et sera repris au bilan au cpte 117 (mais avec
un signe - devant), en balance d’entrée il sera repris au débit du compte 117 sans
signe.*

$11(;(*%,/$1'(/
(7$7$8'(&(0%5(ಹ
8.1 ANNEXE 2 G : BILAN DE L'ETAT AU 31 DECEMBRE …..
(En francs CFA)
ACTIF Brut 20xx PASSIF Brut 20xx
Actif immobilisé Situation nette (1)
21 Immobilisations incorporelles 112 Report à nouveau

(Progiciels, Brevets, etc.)
117 Résultats de l'année
22 Sols - Sous-sols
117.1 Résultat des opérations du Budget Général
23 Immeubles 12 Dons projets et legs
24 Meubles
Dette financière (2)
25 Equipements militaires
15 Emprunts projets multilatéraux
26 Prêts / Participation - Cautionnements
16 Tirages sur emprunts programmes
27 Transfert en capital
17 Tirages sur autres emprunts - Extérieurs (CAA)
29 Prêts et avances
Total I (1 + 2)
Total Actif immobilisé
Autres dettes
Actif circulant
36 Services non personnalisés de l'Etat
36 Avances aux Régies
39 Transfert de recettes
39 Transfert de dépenses
40 Dépenses en instance de règlement
41 Redevables
42 Déposants
42 Déposants
43 Correspondants, Coll. et Etablissements locaux
44 Autres correspondants du Trésor
44 Autres correspondants du Trésor
45 Opérations avec l'étranger
45 Opérations avec l'étranger
46 Débiteurs divers :
Décaissements à régulariser 46 Débiteurs et créditeurs divers
47 Comptes transitoires ou d'attente 47 Comptes transitoires ou d'attente créditeurs
48 Comptes de régularisation Total II
51 Banques, Etablissements financiers et assimilés

51 Banques, Etablissements financiers et assimilés
53 Caisse
58 Mouvements entre comptes financiers
58 Mouvements entre comptes financiers
Total Actif circulant
TOTAL GENERAL : TOTAL GENERAL :

Observations importantes

10 Annexe 3 : Projet de Loi de Règlement

AVANT PROPOS
I SITUATION ECONOMIQUE
Introduction
1 Environnement international
2 Environnement sous –régional
3 Situation économique nationale
4 Actions budgétaire et fiscale pour l’année ……
Conclusion
II SITUATION BUDGETAIRE : PREVISIONS ET RESULTATS
2.1 Prévision de la loi de Finances, gestion ……
2.2 Exécution de la loi de Finances, gestion ……
2.2.1 Niveau d’exécution des opérations par rapport aux
prévisions ou exécution de la loi de Finances, gestion …….
2.2.2 Synthèse de l’exécution de la loi de Finances, gestion
…….
2.3 Résultat d’exécution de la loi de Finances, gestion ……..
2.4 Eléments d’appréciation de l’exécution de la loi de Finances,
gestion ……
2.5 Résultat de type patrimonial
2.6 Solde à transporter au compte permanent des Découverts
du Trésor
2.7 Besoin de Financement
2.7.1 Détermination du Besoin de Financement
2.7.2 Couverture du Besoin de Financement
2.8 Ouvertures et annulations de crédits demandées dans le
Projet de Loi de Règlement
2.8.1 Mesures règlementaires

2.8.2 Modifications de crédits demandées dans le Projet de

Loi de Règlement
EXPOSE DES MOTIFS PAR ARTICLE

PROJET DE LOI DE REGLEMENT
TABLEAUX JOINTS AU PROJET DE LOI DE REGLEMENT
ANNEXES JOINTS AU PROJET DE LA LOI DE REGLEMENT

TABLE DES MATIERES

Introduction.............................................................................................................................................................................................................................................................. 1
1 Principes généraux.......................................................................................................................................................................................................... 2
1.1 Moyens actuels......................................................................................................................................................................................................... 2
1.2 Textes de référence. ........................................................................................................................................................................................... 3
1.2.1 Fondements législatifs...................................................................................................................................................... 3
1.2.2 Fondements réglementaires...................................................................................................................................... 4
1.3 Acteurs ........................................................................................................................................................................... 5
1.3.1 Recette Générale des Finances................................................................................................................................ 5
1.3.2 Recette Nationale des Impôts................................................................................................................................... 9
1.3.3 Recette Nationale des Douanes.............................................................................................................................. 9
1.3.4 Direction Générale du Budget...................................................................................................................... 10
1.3.5 Direction de la Centralisation des Comptes de L’Etat..................................................................... 10
1.3.6 Chambre des comptes de la Cour Suprême............................................................................................. 11
2 PRESENTATION du Compte de Gestion dU BUDGET

GENERAL DE l’Etat...................................................................................................................................................................................................................................... 12
2.1 Principes et modalités d’élaboration du compte............................................................................. 12
2.1.1 Principes ..................................................................................................................................... 12
2.1.2 Modalités d’élaboration du compte de gestion de l’Etat............................................................ 12

2.2 Dispositif comptable...................................................................................................................................................... 13
2.3 Utilisation des comptes. ............................................................................................................................................. 14
2.3.1 Comptes d’exécution utilisés toute l’année.............................................................................................. 14
2.3.2 Comptes de présentation........................................................................................................................................... 14
3 Elaboration du compte de gestion.......................................................................................... 16

3.1 Au jour le jour......................................................................................................................................................................................................... 16
3.1.1 Comptabilité générale................................................................................................................................................... 16
3.1.1.1 Dépenses budgétaires............................................................................................................................................ 16

3.1.1.2 Recettes budgétaires............................................................................................................................................... 17

3.1.2 Ajustements obligatoires............................................................................................................................................ 17
3.1.2.1 Au sein des services de la RGF......................................................................................................... 19
3.1.2.2 Avec les ordonnateurs............................................................................................................................. 19
3.2 En fin de gestion................................................................................................................................................................. 19
4 Eléments constitutifs du compte de gestion de

l’Etat . ........................................................................................................................................................................................................................ 21
4.1 Bordereau Sommaire de dépenses................................................................................................................. 21
4.2 Notes d’accord...................................................................................................................................................................... 22
4.3 Pièces de recettes.............................................................................................................................................................. 23
4.4 Pièces de dépenses.......................................................................................................................................................... 23
4.5 Pièces produites à la clôture de la gestion............................................................................................ 24
4.5.1 Pièces administratives relatives aux ordonnateurs et au RGF............................................... 24
4.5.2 Pièces de gestion............................................................................................................................................................. 25
4.5.2.1 Pièces budgétaires............................................................................................................................................. 25
4.5.2.1.1 Compte administratif.......................................................................................................................... 26
4.5.2.1.2 Lois de Finances initiale et rectificative ..................................................................... 27
4.5.2.1.3 Actes modificatifs des autorisations parlementaires............................... 27
4.5.2.1.4 Balance générale des comptes................................................................................................ 28
4.5.2.2 Pièces patrimoniales et comptables............................................................................................... 28
5. Dépôt du compte de gestion à la Chambre des

comptes . ........................................................................................................................................................................................................................ 30
5.1 Mise en état d’examen du compte de gestion.................................................................................... 30
5.1.1 Contrôles de forme........................................................................................................................................................... 31
5.1.1.1 Contrôle de la régularité formelle des documents et pièces................................... 31
5.1.1.1.1 Vérification de la présence des pièces..................................................................................... 31
5.1.1.1.2 Vérification de la confection des liasses. ............................................................................... 32

5.1.2 Contrôles de fond............................................................................................................................................................... 33

5.2 Compte de gestion des valeurs inactives. ................................................................................................ 34
5.2.1 Compte de gestion des valeurs inactives sur chiffres. ............................................................ 35
5.2.2 Compte de gestion des valeurs inactives sur pièces................................................................ 35
5.3 Transmission du compte de gestion au Juge des comptes................................................... 35
6 Compte général de l’administration des finances

(CGAF) . ........................................................................................................................................................................................................................ 36
6.1 Ecritures de fin de gestion chez le Receveur Général des Finances. ..................................... 36
6.2 Ecritures de fin de gestion chez le Directeur de la Centralisation des Comptes
de l’Etat . ................................................................................................................................................................................ 38
6.3 Compte Général de l’Administration des Finances : synthèse de la comptabilité
de l’Etat au titre d’une année............................................................................................................................. 40
6.3.1 Rapport de présentation............................................................................................................................................. 41
6.3.2 Balance générale des comptes de l’Etat...................................................................................................... 42
6.3.3 Développements budgétaires................................................................................................................................ 42
6.3.3.1 Développement des recettes budgétaires. ........................................................................................ 42
6.3.3.2 Développement des dépenses budgétaires......................................................................... 43
6.3.3.3 Développement des opérations constatées aux comptes spéciaux
. ..................................................................................................................................................... du Trésor43
6.3.3.4 Développement des comptes de résultat. ............................................................................ 44
6.3.4 Documents annexes......................................................................................................................................................... 50
7 Projet de Loi de Règlement (PLR)...................................................................................... 50

7.1. Contenu du projet de Loi de Règlement. .................................................................................................. 51
7.2. Transmission du projet de Loi de Règlement au Juge des comptes. ............................ 53
7.3. Production du rapport définitif sur l’exécution de la Loi de Finances et de la
Déclaration Générale de Conformité.......................................................................................................... 53
7.4 Transmission du projet de Loi de Règlement à l’Assemblée Nationale.................... 57
Conclusion . ........................................................................................................................................................................................................................ 57
8 Annexe 1................................................................................................................................................................................................................ 59
8.1 Annexe 1 A : Structure du cadre comptable. ........................................................................................ 59
8.2 Annexe 1 B : Bordereau de transmission des Mandats............................................................. 65
8.3 Annexe 1 C : Compte Administratif. ............................................................................................................... 66
8.4 Annexe 1 D : Bordereau Sommaire d’état de rapprochement des dépenses
ordonnancées et acceptées du Budget des Institutions et Ministères. ................................... 67
8.5 Annexe 1 E : Bordereau de développement des dépenses du Budget Général
de l’Etat . ................................................................................................................................................................................ 68
8.6 Annexe 1 F : Fiche budgétaire pour l’enliassage des mandats. ........................................ 69
8.7 Annexe 1 G : Bordereau Sommaire des dépenses.......................................................................... 70
8.8 Annexe 1 H : Situation du recouvrement des recettes du Trésor.................................... 71
8.9 Annexe 1 I : Notes d’accord sur les sommes versées au Trésor par la DGID au
titre de l’année ……….......................................................................................................................................................... 72
8.10 Annexe 1 J : Notes d’accord sur les sommes versées au Trésor par la DGDDI au
titre de l’année ……….......................................................................................................................................................... 73
8.11 Annexe 1 K : Bordereau synthèse de développement des recettes budgétaires
au 31 décembre 20xx (Impôt – Douanes – Trésor)....................................................................... 74
8.12 Annexe 1 L : Liste nominative des restes à recouvrer de l’Administration du
Trésor au 31 décembre 20xx................................................................................................................................ 75
8.13 Annexe 1 M : Tableau de réconciliation des opérations de recettes -
comptabilité générale de l’Etat - bordereau synthèse des recettes gestion
20xx . ................................................................................................................................................................................ 76
8.14 Annexe 1 N : Tableau analytique des recettes des douanes (Budget Général de
l’ Etat : gestion 20xx)................................................................................................................................................... 77
8.15 Annexe 1 O : Tableau analytique des recettes des impôts (Budget Général de
l’ Etat : gestion 20xx)...................................................................................................................................................... 78
8.16 Annexe 1 P : Détermination de la situation de trésorerie de l’Etat au 31
décembre. ................................................................................................................................................................................ 79
8.17 Annexe 1 Q : Etat de réconciliation des opérations de la comptabilité générale
et de la comptabilité auxiliaire des dépenses (Budget Général de l’ Etat :
gestion 20xxx)............................................................................................................................................ 80

8.18 Annexe 1 R : Etat de rapprochement............................................................................................ 81

8.19 Annexe 1 S : Etat des restes OP........................................................................................................................... 82
9 Annexe 2................................................................................................................................................................................................................ 83
9.1 Annexe 2 A : Exécution de la Loi de Finances. ..................................................................................... 83
9.2 Annexe 2 B : Résultat de l’exécution de la Loi de Finances............................................ 84
9.3 Annexe 2 C : Détermination du Besoin de financement.................................................. 85
9.4 Annexe 2 D : Exécution du budget du Fonds National des Retraites du Bénin............................. 86
9.5 Annexe 2 E : Exécution du budget de la Caisse Autonome d’Amortissement.......................... 87
9.6 Annexe 2 F : Exécution du budget du Fonds Routier.................................................................... 88
9.7 Annexe 2 G : Compte de Résultat Patrimonial.................................................................................... 89
9.8 Annexe 2 G : Bilan de l’Etat au 31 décembre …... ............................................................................... 91
10 Annexe 3 : Projet de Loi de Règlement.............................................................. 92

IAFAG-BENIN : 95 95 98 33 / 66 74 64 76

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MANUEL DE PROCEDURES DE REDDITION

Manuel de procédures de reddition

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1.1 Moyens actuels

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La Recette Générale des Finances quant à elle utilise l’application

1.2 Textes de référence

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- la directive n° 005/97/CM/UEMOA du 16 décembre 1997,

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Général sur la Comptabilité Publique ;

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dispositions du Décret n°2008-111 du 12 mars 2008, portant

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 le contrôle et la centralisation des recettes fiscales et

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 le développement des dépenses budgétaires,

1.3.2 Recette Nationale des Impôts

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reversement des espèces, chèques et autres moyens de paiement

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modalités de paiement définies par les textes en vigueur. Il assure le

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dessus cité) de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité

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2 PRESENTATION du Compte de Gestion dU BUDGET GENERAL DE l’Etat

Seuls sont présentés au Juge des comptes, les comptes du

C’est le Juge des comptes qui seul peut, donner au comptable

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gestion qui consiste, notamment à :

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2.3 Utilisation des comptes

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conformément au Règlement Général sur la Comptabilité Publique.

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3 Elaboration du compte de gestion

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Régularisation (prise en charge) :

Prise en charge s’il y a lieu

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Cela s’explique par la dispersion sur le territoire national, des Recettes

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Des spécifications particulières permettront également d’imputer

3.2 En fin de gestion

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 exécute, en comptabilité auxiliaire et générale, les derniers

4 Eléments constitutifs du compte de gestion de l’Etat

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L’élaboration du compte de gestion de l’Etat, comme mentionnée plus

4.1 Bordereau Sommaire de dépenses

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par le Receveur Général des Finances :

4.2 Notes d’accord

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