Mon Rapport
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Chapitre I : Cadre et Contexte du stage
Le laboratoire effectue des études pour apporter aux projecteurs tous les paramètres dont
ils ont besoin concernant le sol de la fondation, les matériaux, dimensionnement des structures
et l’environnement.
Après la réception des ouvrages, le laboratoire assure le suivi des constructions, leurs
comportements et étudie tous les dispositions à prendre en cas des risques. En général, Le rôle
du Laboratoire ne se limite pas aux essais et aux contrôles. De par son expérience et ses
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connaissances des gîtes à matériaux, il peut conseiller utilement l'entreprise dans le choix, le
traitement, les équipements de chantier.
TANIT est équipé de matériels nécessaires lui permettant de fournir des prestations de
qualité internationale, notamment d’un laboratoire flambant neuf équipé d’appareils modernes
répondant au normes actuelles
A / UNE DIRECTION :
B/ UN SERVICE DE TRANSPORT :
C/ UN SERVICE GEOTECHNIQUE :
Ce service est chargé des études, contrôles et expertises dans les domaines
des fondations et des ouvrages en terre. Il se compose de :
Essais géotechniques.
Essais géomécaniques
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I.2 Présentation du Projet
Durant les trois mois passés a TANIT mon stage s’est déroulés en différentes étapes
notamment :
Premier mois : Cette période fut tout d’abord une période d’adaptation et
d’acquisition des méthodes de fonctionnement du laboratoire, puis une période de
formation sur les essais géotechniques pratiqué fréquemment au sein du laboratoire et
enfin la mise en pratique personnel des différents essais.
Deuxième mois : Durant ce mois j’ai assisté et pratiqué au contrôle de compacité du
bassin industriel à l’aide du gamma-densimètre, j’ai également réalisés des essais
Proctor pour les matériaux destiné au remblais
Dernier mois : Ce dernier mois fut consacré à la rédaction de mon rapport de stage, ce
fut également l’occasion d’assisté a plusieurs éssais tres intéressant tels que : L’essai
de cisaillement rapide, l’essai triaxial ,l’essai à la plaque , l’ essai à la déflexion
L’ouvrage est un bassin industriel fais en remblai de matériau naturel compacté , d’une hauteur
d’environ 15 m destiné à recueillir les déchets d’une laverie minière. Le bassin industriel est
un barrage en remblai de pisolite (matériau naturel), il s’agit d’un barrage homogène qui a la
particularité d’être constitué d’un même matériau à dominance argileuse , relativement
imperméable et muni d’un dispositif de drains dans sa partie aval et d’une protection mécanique
contre l’effet du batillage dans sa partie amont. Le remblai de terre est constitué d’une
succession de couches 50 cm.
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Photo 1 : Bassin industriel
En vue de la réalisation d’un bassin industriel fait à base de matériau naturel une société de la
place à consulté la socciété TANIT INTERNATIONAL CONSULTING pour la mise à
disposition d’une cellule géotechnique en mission de contrôle durant toute la période des
travaux estimée à 6 mois.
La démarche et les objectifs de ce projet tels décrit dans le cahier de charge s’articulent autour
de ces principaux axes :
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Chapitre II : Programme expérimental
L’exécution du remblai en terre compactée comprend deux étapes très importantes lors d’un
contrôle de compacité du barrage en terre qui sont le prélèvement des matériaux et la réalisation
des essais qui fournissent des paramètres indispensable pour le contrôle du remblai
A/ Le prélèvement et la conservation :
Les quantités prélevées d’échantillons sont destinées à des essais d’identification
géotechniques en laboratoire et des observations directes ; ils doivent permettre l’exécution de
l’ensemble de ces essais, ainsi ils doivent être représentatifs du terrain.
Pour cela il faut utiliser de la paraffine, des gaines ou des sacs plastiques pour les garder en
état réel et en teneur en eau d’origine.
Après la mise en conservation des prélèvements, ceux-ci sont placés dans des emballages ;
caisses à carottes, sacs en plastique , boites…
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B/ l’étiquetage et le transport :
A chaque échantillon est jointe une fiche sur laquelle sont portées les informations suivantes :
- nom du chantier, du projet,
- numéro de forage ;
- date de prélèvement ;
- profondeur de prélèvement ;
- approximation de la nature de sol.
Le stockage et le transport doivent se faire d’une façon à ne pas détériorer les emballages et
les étiquetages. Les échantillons intacts, doivent s’acheminés rapidement au laboratoire.
Une fois réceptionnés au laboratoire, les échantillons sont, soit sous forme de carottes de roches
et/ou de sols, paraffinés ou non paraffinés, soit sous forme de sols et/ou de débris et éclats de
roches portés en sacs et boites. Les échantillons sont préparés selon la norme NF P18-553
A / LE BUT :
Cet essai est définie le mode opératoire de préparation d’un échantillon pour essai afin d’avoir
une quantité représentative de l’échantillon globale ou de l’échantillon pour laboratoire.
B/ PRINCIPE :
La préparation s’effectue par deux manières différentes :Par quartage : elle est utilisable
lorsqu’il s’agit d’une quantité importante de matériaux (au delà de 50 Kg).
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C. MODE OPERATOIRE :
Par quartage :
Brasser le matériau et constituer un tas homogène, étalé sur une
surface lisse
séparer le tas étalé en quatre parties à peu près égales suivant deux
axes perpendiculaires et prélever deux parties opposées.
Si la quantité obtenue est importante, on prend ces eux parties et on
refait l’opération.
A l’aide de l’échantillonneur :
Verser le matériau à l’aide de la pelle dans le diviseur.
Si la quantité obtenue de chaque bac est importante, on
recommence l’opération avec le matériau d’un des deux bacs jusqu’à
arriver à la masse demandée pour l’essai.
II.3 Lavage :
Les échantillons doivent être lavés avant de subir les différents essais
d’identification. Il faut noter l’importance de cette phase de lavage cruciale lors de la
préparation du sol aux essais. En effet, un échantillon mal lavé nous induira en erreur lors
de l’interprétation des analyses.
Les échantillons prélevés et pesés en fonction du type d’essai à réaliser, sont pesés afin de
déterminer leur teneur en eau. On les place ensuite dans une étuve à 105° C pendant une heure
s’il s’agit d’un matériau peu sensible à la chaleur, ou dans une étuve à 50° C pendant deux
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heures si le matériau est sensible à la chaleur (s’il contient des matières organiques par
exemple).
Le matériau est ensuite lavé à l’eau et brossé sur des tamis dont l’ouverture dépend
du type d’essai à effectuer.
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Echantillon réceptionné au
laboratoire
Prélevé Prélevé en
sous forme sacs, boîtes,
de carotte etc.
Détermination
Echantillon
de la quantité
paraffiné nécessaire aux
essais
Séparation par
quartage
Pesage et
répartition des
échantillons
suivant le type
d’essai
Pesage
(détermination
de la masse
Essais humide)
mécaniques
Etuvage
Essais
d’identification
Lavage
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II.4 Réalisation des essais
Dans cette partie nous allons présenter les différents essais nécessaires pour l’identification et
la caractérisation mécanique du matériau destiné ( pisolite ) au remblai du bassin
Teneur en eau
Analyse granulométrique
Masse Volumique des grains solides
Limites d’Atterberg
Essai au Bleu de méthylène
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II.4.1. .Détermination de la Teneur en eau NF P 94-05
A/ Cadre Normatif
La teneur en eau d'un matériau est le rapport du poids d'eau contenu dans ce matériau au poids
du même matériau sec. Cette essai est régit par la norme Français homologuée mis en en
œuvre le 20 septembre 1995
B/ Protocole simplifié
w = 100*(Mw/MD)
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MESURES DE LA TENEUR EN EAU Prises d'essais
Essai Essai 1 Essai 2
Nom de la Tarre L17 P
B/ Protocole Simplifié
L’essai a pour but de déterminer en poids, la distribution des particules des
sols suivant leurs dimensions. L’analyse granulométrique des matériaux étudiés est effectuée
par le tamisage sous l’eau(voie humide), selon la norme NA 2607). Le principe de cette
méthode est de séparer par lavage les grains agglomérés d’un échantillon de masse connue du
matériau, puis les
fractionner, au moyen d’une série de tamis ; et enfin peser successivement après séchage la
quantité du matériau retenue sur chaque tamis (refus sur un tamis). lavage du matériau a été
réalisé manuellement.
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Photo 6 : Analyse granulométrique
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Poids Sec Initial en (g) = 3613,8
Analyse granulométrique par voie humide (par tamisage)
Ouverture Tamis en (mm) : 50 40 31,5 25 20 16 12,5 10 8 6,3 5 4 3,15 2,5 2 1,25 0,63 0,4 0,16 0,08
Masse Refus Cumulé en (g) : 0,0 0,0 229,8 355,0 416,8 462,5 509,2 571,1 631,8 763,3 1002,7 1687,4 1962,7 2092,9 2176,2 2289,0 2389,2 2441,5 2546,5 2583,7
Refus Cumulés en (%) : 0,0 0,0 6,4 9,8 11,5 12,8 14,1 15,8 17,5 21,1 27,7 46,7 54,3 57,9 60,2 63,3 66,1 67,6 70,5 71,5
Tamisats Cumulés en (%) : 100 100,0 93,6 90,2 88,5 87,2 85,9 84,2 82,5 78,9 72,3 53,3 45,7 42,1 39,8 36,7 33,9 32,4 29,5 28,5
Tableau 2 : Analyse granulométrique
Cette essai est régit par la norme Français homologuée mis en en œuvre le 20
septembre 1991
B/ Protocole simplifié
La masse des particules solides est obtenue par pesage, le volume est mesuré au pycnomètre.
L’échantillon de sol est séché à l’étuve puis pesé. Le volume des particules est déterminée à
l’aide d’un pycnomètre en substituant l’eau de masse volumique aux particules solides
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Photo 6 : Mesure du poids volumique
Volume absolu des grains solides (cm3) VS = (Vpyc - PT + P pyc+sol )/ rw 11,26 9,48
A/ Cadre Normatif
C'est l’un des essais d’identification les plus importants. Les limites d’Atterberg sont réalisées
selon les recommandations de la norme (NF P 94-051).
B/ Protocole simplifié
Les limites d’Atterberg sont les teneurs en eau pondérales correspondantes à des
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états particuliers d’un sol on distingue :
- La limite de plasticité (Wp) est teneur en eau d’un sol remanié au point de
transition entre les états plastique et solide, on recherche la teneur en eau pour
laquelle un rouleau de sol, de dimension fixée et confectionné manuellement se
fissure, L’essai est effectué conformément aux recommandations de la norme (NF P 94-051).
On forme une boulette à partir de la pâte préparée, on roule la boulette sur une plaque lisse à
la main de façon à obtenir un rouleau de 3mm de diamètre et 10 à 15 cm de long La limite de
plasticité est la teneur en eau pour laquelle le rouleau se brise lorsqu'on atteint le diamètre de
3 ± 0,5 mm.
IP =WL – WP
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LIMITES DE LIQUIDITE
LIMITE DE PLASTICITE
Nombre de coups 16 17 22 25 29
N° de la tare 6A 6A 6E 6F B1 4F 4A
Poids de la tare (g) 9,34 9,351 9,347 9,463 9,3 7,40 7,387
Poids humide (g) 25,649 23,77 29,23 30,93 29,19 9,819 9,41
Poids sec (g) 17,491 18,933 22,683 23,924 22,781 9,286 8,97
Poids de l'eau (g) 8,2 4,8 6,55 7,009 6,41 0,533 0,441
Teneur en eau (%) 100,06 50,5 49,1 48,5 47,5 28,3 27,8
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II.4. 5.Essai au bleu de méthylènne (VBS) NF EN 933-9
A/ Cadre normatif
Il s'agit aussi d'un paramètre permettant de caractérise l'argilosité d'un sol. L’essai est
effectué selon la norme (933-9). Son application est récente. Ce paramètre noté VBS (valeur
de bleu du sol), représente la quantité de bleu de méthylène pouvant s'adsorber sur les
surfaces externes et internes des particules argileuses contenues dans la fraction du sol
considéré c’est donc une grandeur directement liée à la surface spécifique du sol
B/ Protocole simplifié.
L'essai consiste à introduire progressivement de bleu de méthylène dans une
suspension de sol maintenue en agitation on prélève périodiquement une goutte de la
suspension que l'on dépose sur un papier chromatographique (papier filtre normalisé), dès
qu’une auréole bleutée se développe autour de la tache ainsi formée
On peut considérer que l'adsorption du bleu de méthylène sur les particules d’argile est
terminée. En effet, c’est l’excès de bleu de méthylène qui apparaît dans l'auréole.
C/Résultats
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Le VBS s’exprime :
VBs = ( V / M ) * 100
Vbs
Valeur de bleu de méthylène 8,20 8,33
L’essai nous permet d’affirmer que notre échantillon est très argileux
II.4.2 Les essais mécanique
IV.3.1 Essai Proctor Modifié :
A / Cadre Normatif
L'essai Proctor est un essai de compactage exécuté en laboratoire qui a pour but de
déterminer l'influence de la teneur en eau (W, exprimée en %) d'un matériau sur sa
compactibilité (exprimée par la masse volumique sèche en g/cm3 ou en kg/m3) l’essai est
effectue selon la norme (NF P 94-093), ces valeurs sont utilisés pour l’essai de compacité
précisement la masse volumique sèche Yd
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B/ Protocole simplifié
. Le compactage de l’échantillon de sol est réalisé dans un moule modifié, avec une dame
normalisée et modifié, et selon la norme (NF P 94-093). La teneur en eau et le poids
spécifique sec après compactage du sol sont mesurés
Le moule choisi pour l’opération de compactage est de type CBR, caractérisé par :
-ø moule : 152 mm
-H: 152 mm sans rehausse
-H disque d’espacement : 35 mm
-H utile : 116 mm
-Vmoule CBR : 2 122 cm3
Préparation des éprouvettes :
-Une quantité importante de l’ordre de matériau a été mise à l‘étuve à une température normalisée
de 105° pendant 24h suivant la norme (NF P 94 – 061 – 2) Cette condition de température et de
temps de séchage a pour objectif de faire sortir et d‘évacuer la phase liquide des deux matériaux ,
Après séchage, le matériau est tamisé à 5 mm de diamètre dans le but d’avoir un mélange homogène
et d’éviter la formation des grumeaux, ensuite il est homogénéisé
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-Placer le disque d’espacement au fond moule CBR lorsqu’il est utilisé ;
-Placer éventuellement un papier sur le disque d’espacement du moule CBR pour faciliter le
démoulage ;
-Introduire la quantité de matériau pour que la hauteur de la première couche après
compactage soit légèrement supérieure au tiers de la hauteur de moule (5,5 Kg par Proctor) ;
- Compacté cette couche avec la dame correspondante
-Après compactage de la dernière couche, retirer la rehausse, le matériau doit alors dépasser
du moule d’une hauteur d’un centimètre au maximum. Cet excédent est arasé soigneusement
au niveau du moule en opérant radialement du centre vers le périphérique du moule.
-peser l’ensemble du moule avec le matériau,
Pour chaque éprouvette compactée, on a calculé :
-la teneur en eau
-la densité sèche de matériau
II.5 Conclusion
Ce chapitre a été consacré à la présentation des techniques expérimentales qui seront
mises en œuvre pour réaliser notre programme expérimental.
Les essais présenté sont les essais d’identification qui nous ont permis de déterminer
que notre sol est très argileux, et l’essais mécanique tels que l’essai de Proctor qui nous a
permis de déterminer la densité sèche maximale Yopm et teneur optimale Wopm nécessaire
au contrôle de compacité aborder dans les chapitres suivants.
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Chapitre III : Notions de Compactage
III.1 Introduction
Dans le génie civil on peut distinguer deux principaux domaines d’application du compactage
:
Dans ce qui suit, nous aborderons l’ensemble des aspects liés aux objectifs assainis au
compactage des sols.
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roulent sur lui. Or ce tassement n’est que la traduction d’une diminution de volumes des
matériaux, diminution qui est le résultat d’un compactage spontané et lent qui réduit le
volume des interstices du sol constituant le remblai de la tranchée.
III.4.1.2 Suppression des tassements :
Le premier objectif que va donc poursuivre l’ingénieur, c’est de substituer à ce compactage
lent, qui conduit dans le temps à des désordres, une opération volontaire effectuée avant mise
en service de l’ouvrage, et qui met le matériau dans un état suffisamment serré pour qu’un
resserrement ultérieur soit impossible ou peu probable. A la limite, si cette opération
volontaire réduisait le volume des interstices à 0, tout tassement serait évidemment
rigoureusement impossible. Mais pour éviter, en pratique, que le matériau tasse, il n’est pas
nécessaire, d’atteindre un tel état, du reste totalement utopique ; nous verrons qu’une
densification modérée est suffisante.
Cette dernière affirmation est évidemment inexacte si le tassement différentiel est égal au
tassement absolu, car une partie tasse et que l’autre est indéformable. Le cas le plus frappant
est celui de remblai adjacent.
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Photo : Objectfs du compactage
Couche
Plate-
de
forme Noyau Corps
forme Assises Enrobé
Type d’ouvrage pour de de
Remblai de de de
Objectifs ouvrages barrage barrage
routes chaussée chaussée
et en terre en terre
ou voies
bâtiments
ferrées
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Minimisation ou
surpression des P S S P P P S
tassements
Suppression des
tassements E E
différentiels
Amélioration
des
S P E E E P E
caractéristiques
mécaniques
Diminution de la
M M S P E
perméabilité
Diminution de
S S
l’attrition
E : objectif essentiel ; P: objectif principal ;
S: objectif secondaire ; M: objectif accessoire
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Figure 2 : 1’Influence de l'énergie de compactage
L’analyse de la figure offre des informations complémentaires à savoir : Une
augmentation de l’énergie de compactage à gauche de l’optimum Proctor de teneur en
eau conduit à une augmentation de la résistance. Une augmentation de l’énergie de
compactage à droite de l’optimum Proctor de teneur en eau peut entrainer un gain ou
une perte de résistance. Pour une même énergie compactage et une même densité ,le
compactage du coté sec donne une résistance plus élevé que le coté humide.
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Figure 3 : Influence de la nature du sol sur le compactage
La teneur en eau joue un rôle important dans la conduite du compactage et suivant sa valeur,
on obtient des résultats plus ou moins satisfaisants pour une même dépense d’énergie. Lors
d’un essai de compactage, si l’on fait varier la teneur en eau de l’échantillon et que l’on
représente graphiquement la variation du poids volumique sec γd en fonction de la teneur en
eau ω, on obtient une courbe en cloche. Cette influence peut être expliquée par l’effet
d’attraction des forces capillaires qui constitue une résistance au réarrangement des grains.
Pour étudier comment la teneur en eau influe sur le compactage d’une terre, Proctor a
imaginé de procéder au tassement mécanique d’un échantillon, toujours de même façon, en
modifiant seulement le degré d’humidité. . Ayant tamisé, puis disposé la terre par couches
égales dans un cylindre de dimensions bien définies, il tasse chaque couche à l’aide d’un
pilon, toujours de même poids, tombant toujours de la même hauteur, un même nombre de
fois n. En faisant varier la teneur en eau.
En particulier si, sur un graphique (fig. I. 3), on porte en ordonnées les valeurs de la densité
apparente d et en abscisses les valeurs de la teneur en eau ω on obtient, pour un nombre
déterminé n de corps de pilon, une courbe de compactage passant par un maximum, dont
l’abscisse est ωopt.
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Figure 4 : Courbe de compactage (H.VARLET, 1966)
III.5.5 Teneur en eau des matériaux fins :
Il convient que les matériaux d'emprunt aient une teneur en eau proche de celle de
l'optimum Proctor normal. Mais, avant même de connaître cette valeur, on peut indiquer que
lorsque les teneurs en eau sont inférieures à 10 ou supérieures à 40, les matériaux ont des
caractéristiques médiocres et il peut être délicat de les utiliser comme emprunts
Partons d’un sol absolument sec dans la nature, les terres possèdent, au départ, une certaine
teneur en eau, de structure bien déterminée, caractérisée par une densité γdo ; l’ajout de l’eau
permettra de suivre les propriétés de la courbe de compactage.
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Figure. courbe de compactage (disposition théorique) (H.VARLET, 1966)
Toute courbe de compactage, obtenue avec une même énergie de compactage partira du
point A (γdo), d’après les essais de Proctor, que la courbe passera d’abord par un maximum
M, puis ira en décroissant. Or, dans sa partie descendante elle ne pourra que venir se
raccorder à la courbe des densités sèches de saturation, puisqu’on augmentant la teneur en
eau on atteint fatalement cet état limite. Il en résulte que toutes les courbes de compactage
partiront d’un même point A, auront un maximum M, d’autant plus élevé évidemment que
l’énergie de compactage sera plus forte, et admettront une même branche descendante
(courbe des densités sèches de saturation) pour les fortes teneurs en eau.
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Figure : courbe de compactage (aspect réel) (P.I.DELLIOU.2000)
III.5.6 Teneur En Eau Optimale :
Chaque courbe de compactage passe en M par un maximum de densité sèche γd max, pour
une teneur en eau γdmax que déterminent les essais.
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Figure. I. 7.comportement des courbes inférieures d'un remblai (H.VARLET 1966)
Si l’on continue d’ajouter de nouvelles couches de terre sur le barrage, le point représentatif
N ne pourra plus se déplacer qu’en. Remontant la courbe S, jusqu’en N4 par exemple. Mais
entre N3 et N4 nous aurons chargé une terre saturée d’eau et nous assisterons au phénomène
de la consolidation : la teneur en eau doit, en particulier, tomber de la valeur p2 à la valeur
p4, ce qui n’est possible qu’après une expulsion d’eau correspondante. Cette expulsion
demandera, comme on sait, un temps pendant lequel l’eau interstitielle sera mise en
surpression p et la résistance au cisaillement diminuée, ainsi que le rappelle la relation :
= + −.
Finalement l’état N4 ne sera attient que quand la consolidation de la terre sera terminée et ceci
nécessitera parfois de nombreux mois après la fin des travaux.
Menons l’horizontale passant par le point N4 : elle coupe la courbe S’en G. Dans l’état G,
la structure de la terre est la même qu’en N4 et, en particulier, la résistance nominale à la
pénétration est identique (valeur Ps). Or, pour aboutir en G pendant la construction, sous la
charge croissante des terres, il suffit de partir du point D situé, à l’aplomb de G, sur
l’horizontale du point N2. Ainsi pour obtenir une même structure finale, avec même densité
sèche et même résistance Ps, tout en évitant les dangers des états transitoires de la
consolidation, il est indiqué d’adopter le point D plutôt que le point N2.
Le lieu du point D donne une courbe dite courbe limite de consolidation. Au moment de la
mise en place des couches de terre, on devra adopter une teneur en eau qui, après
compactage, donne un point représentatif situé à gauche ou au plus sur cette courbe. En fait,
on prendra ce point sur la courbe même, car on a besoin de la plus forte teneur en possible
pour faciliter le compactage.
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III.6 CONCLUSION :
Cette contribution bibliographique a mis en évidence l’ensemble des aspects liés au
compactage des sols, objectif de compactage, l’influence de plusieurs paramètres comme
énergie de compactage, nature de sol et la teneur en eau en vue du compactage.
IV.1 Introduction
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concassés), les couches de forme et les matériaux de terrassement.
IV.2.2.1.1Principe de fonctionnement
A/ Mesure de la Densité
La source de Césium 137 (Cs 137) émet des photons gamma qui atteignent les détecteurs en
quantité relative à la densité du matériau traversé.
DIFFUSION : La source Cs 137 et les détecteurs GM restent en surface.
Mesure non destructive avec une profondeur d’action de 6 cm (90%).
Méthode conseillée pour les bétons bitumineux.
ABSORPTION : La source Cs 137 est descendue à la profondeur souhaitée dans l’avant trou
préalablement effectué dans le matériau à tester.
Le TROXLER 3440 Plus permet l’auscultation jusqu’à 30 cm, par intervalles de 5 ou 2,5
cm.
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une série de collision avec les atomes d’hydrogène contenus dans le matériau, ils sont
thermalisés puis comptés par le détecteur.
Le TROXLER 3440 Plus permet l’insertion d’un facteur correctif pou compenser
l’hydrogène non contenu dans l’eau interstitielle.
IV.2.2.2.1 But
Le densitomètre à membrane sert à mesurer les masses ou poids volumiques apparents des
sols (humide γ, ou sec γd) en place avant foisonnement, ou encore après tassement ou
compactage
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Photo 12: Densitomètre a membrane
Pour réaliser l’essai il faut un massif de réaction supérieur à 8Tonnes, un 6x4 chargé fait
l’affaire.
Un vérin (A), qui prend appuis sous le massif de réaction (camion chargé). Ce vérin est
équipé d’une pompe hydraulique qui est permet de mettre en charge le
système. Un manomètre est généralement intégré à la pompe afin de voir la charge qu'on
applique.
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Une plaque ( C ) , qui sert à appliquer la charge du massif de réaction sur une surface connue
et uniforme.
Une pointe, à l'intérieur de la plaque permet de vérifier que ce n'est pas la plaque qui se
déforme.
Une partie mobile, qui est la liaison entre la plaque et le comparateur. De part
l'enfoncement de la plaque, la poutre va tourner autour d'un axe de rotation.
Une partie fixe ( B ), en appuis sur la plate-forme, qui sert de support pour le comparateur.
Cette partie est en liaison avec la partie mobile via un axe de rotation.
….
A B
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Photo 12 : Poutre de benkelman
C D
B/ Procédure de l’essai
Pour réaliser cet essai, on procède à deux cycles de chargement à vitesse constante (80 daN/s)
sur une plaque rigide de 60cm de diamètre.
Les résultats sont calculés sur place, puis repris dans un bureau afin de tracer un graphique de
l'essai.
Avant la mise en place de la plaque, une fine couche de sable est répandu sous l’emplacement
de la plaque. Le sable permet de s’assurer que la charge s’applique sur toute la surface de la
plaque.
Le vérin de 200 KN, lève le massif réaction (6x4), effectue deux cycles successif de
chargement :
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On peut retenir la déformation du premier chargement (à 0,25MPa) pour calculer EV1.
Résultats
W Opt (%) 18,2
Ds Max
3 1,97
(T/m )
Troxler (la jauge) : la jauge est l’instrument portable contenant la source radioactive ;
Le bloc standard de référence qui permet d’étalonner l’appareil de mesure ;
La tige de forage est utilisée pour forer des trous afin de prendre les mesures ;
Un marteau qui permet introduire la tige dans la couche ;
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Un extracteur permettant l’extraction de la tige.
B/ Principe de de mesure
Avant d’effectue les mesures on procède a un étalonnage sur le bloc standard.
Les paramètres de compacité ρdOPM et wOPM connues grâce à l’essai Proctor ,le contrôle
peut être réalisé on introduit la densité sèche du laboratoire dans le Troxler , à l’aide du
marteau et la tige de forage on effectue un forage de 30 cm dans la couche de remblais ,dès
lors la source d’emission des photons gamma est introduite dans le forage, la durée
d’emission des photons gamma est de quinze seconde, le délai écoulé on procède à la lecture
des références recherchés :
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Photo 13 : Prise de mesure
Photo 14 : Lecture des résultats
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D’après les valeurs de l’indice de compactage nous pouvons conclure que le compactage est
tres bon car le cahier de charge exige des valeurs comprises entre 90 % et 100 %
IV.4 Conclusion
Tout au long de ce chapitre nous avons parcouru les différentes procédures de réalisation d’un
contrôle de compacité et nous avons aborder un cas pratique de contrôle à l’aide d’un Troxler
3440plus
CONCLUSION GENERALE
Le travail présenté dans ce rapport s’inscrit dans la thématique portant sur l’étude du
comportement des sols non saturés compactés utilisés dans les ouvrages en terre tels que les
remblais constituant le corps du bassin.
A l’issue de ce travail, nous pouvons tirer les principales conclusions, tout d’abord avec :
l’identification géotechnique de ces matériaux s’appuie essentiellement sur des données
relatives à la granulométrie, aux limites d’Atterberg, la valeur de bleu de methylène, ces
analyses nous ont permis de certifié que notre matériau (pisolite) est une argile, ensuite que le
contrôle compactage joue un rôle indispensable dans la stabilité de l’ouvrage.
Enfin ce stage fut enrichissant tant sur le plan personnel qu’académique, durant ces trois mois
nous avons pu mettre en en pratique les connaissances acquises tout au long de notre cursus.
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