Les Ports Maritimes
Les Ports Maritimes
Les Ports Maritimes
Généralités
D’offrir un plan d’eau abrité et aménagé en vue de permettre aux navires d’effectuer leurs
opérations de chargement et de déchargement ; ce plan d’eau est divisé en bassins bordés
de quais.
De disposer de terre-pleins supportant les installations destinées aux multiples activités qui
prépare ou qui suivent ces opérations.
Les besoins en types d’organisation très différents (moyens de manutention, de pré et post
acheminement…) selon les cargaisons et l’environnement économique (approvisionnement des
entreprises locales en matières premières…) expliquent la spécialisation des ports
Du fait de la massification des flux de marchandise, les ports doivent accueillir des navires de plus en
plus gros ( les maxi-porte-conteneurs dépassent 300m de long et 45m de large et approchent les
15m de tirant d’eau), ils doivent donc adapter la longueur de leurs quais, taille de leurs portiques et
la profondeur de leurs bassins pour répondre à ces nouvelles contraintes.
La desserte du port
La qualité des dessertes d’un port (la profondeur, facilité, intermodalité…) est un élément clé de son
attractivité. Certains ports ont même développé une politique de ports avancé afin d’étendre leur
hinterland
Les quais : terre-plein ou plateforme aménagé en arrière des bassins pour l’accostage des
navires.
Les môles : terre-plein ou plate-forme aménagés entre deux bassins pour l’accostage du
navire.
Quais et môles supportent l’aménagement matériel et l’outillage du port (grues, élévateurs,
ponts roulants, portiques, hangars, magasins, ateliers routes, voies ferrées, parkings…)
Les grands ports sont des zones réservées à l’entretien des navires : moyens de mise à sec (formes de
radoub) et poste de réparation à flot (quais de réparation, docks flottants équipés de grues…)
Le pilote : il est chargé de diriger le navire à l’entrée des ports en rades. C’est un marin dont les actes
sont des actes de commerce. Le pilotage est obligatoire.
Le remorqueur : c’est un petit navire (de petite taille mais de forte puissance) utilisé pour faciliter ls
manœuvres d’accostage ou de départ d’un navire. L’usage du remorquage n’est pas obligatoire et
tend même à diminuer.
Le lamaneur : non obligatoire, il fournit assistance pour l’amarrage et le déhalage des navires.
L’emballeur maritime : il est spécialisé dans l’emballage maritime qui doit protéger la marchandise de
conditions de transport difficile et répondre aux différentes réglementations d’importation.
Le transitaire : c’est le représentant du chargeur, il est chargé d’assurer les opérations douanières
associées à l’embarquement ou au débarquement de la marchandise, il agit alors en tant que
mandataire ; quant à l’organisation du transport, s’il agit en tant que mandataire, il applique les
ordres du chargeur, s’il agit en tant que commissionnaire de transport, il organise le transport de la
marchandise.
Le courtier maritime : depuis le 1er janvier 2003, la charge de courtier maritime n’existe plus, les
opérations dont les courtiers maritimes avaient le monopole sont aujourd’hui faites librement par
l’armateur ou son agent représentant ou confiées à un organisateur (commissionnaire…)
La douane : elle contrôle le caractère légal des marchandises exportés ou importés et les opérations
fiscales liées à ces opérations. L’efficacité des services des douanes et en particulier leurs capacités à
Le transport maritime est un vecteur essentiel du commerce international : pour 2013, 9,6 milliards
de tonnes, soit 90% du fret mondial transporté. Depuis 1980, son taux de croissance annuel moyen
est de 5% en volume (3,8% de 2012 à 2013).
Trafic maritime mondial, par région géographique, 2013 (part en pourcentage du tonnage)
Asie Amériques Europe Océanie Afrique
Chargement 41 22 17 11 9
Déchargement 58 15 21 1 5
II- Le chargeur
Le chargeur est celui qui confie à l’armateur une marchandise à acheminer d’un port à un autre
contre paiement du fret. Le chargeur peut être l’expéditeur réel de la marchandise, un
commissionnaire de transport ou un transitaire agissant pour le compte de l’expéditeur réel.
A- Les vracs
Ils comprennent essentiellement les hydrocarbures et leurs dérivés, certains produits chimiques et
certains produits alimentaires (vin….)
Les plus courant sont les charbons, les minerais, le ciment, les engrais, les céréales…
Cette catégorie regroupe les marchandises conditionnées préalablement à leur transport maritime.
Elles correspondent à un transport à un transport maritime entre deux pôles éloignés (liaisons EST-
OUEST : Europe-Amérique, Europe- Asie, Asie –Amérique ; liaison NORD-SUD : Europe-Afrique…).
L’interlining consiste à assurer des correspondances entre des grandes lignes, avec transbordement
des de navire à navire. Une telle correspondance entre une liaison EST-OUEST et ne liaison ORD- SUD
permet de multiplier les possibilités de desserte.
Les lignes directes qui mettent en rapport deux zones économiques distinctes,
Les lignes pendulaires qui mettent en relation trois zones économique situées dans trois
continents différents,
Des lignes « tour du monde » qui assurent une rotation autour du globe en desservant
toujours les même ports dans le même ordre.
Ils consistent à approvisionner les grandes lignes à partir de ports secondaires. Le feedering est
articulé autour de grands ports (hubs) capable de concentrer les flux considérables provenant de
navire de forte capacité (les navires-mères ou motherships) qui assurent les grandes lignes de
transport de conteneurs. Les navires-mères sont approvisionnés par des navires-nourriciers ou
feeders.
Ils correspondent à la desserte à fréquence élevées de ports proches (par exemple : liaison trans-
manche, trans-méditéranée,…)
ils assurent la mise en liaison de ports joignables en suivant une côte. Cette activité est encouragée
pour résoudre les problèmes de congestion des axes routiers.
Ils consistent à répondre à des demandes ponctuelles ( pointe de trafic, trafics saisonniers, transport
de matières premières en vrac et en grandes quantité : pétrole, charbon, minerais, céréales…)
II- LA CONTENEURISATION
La location des conteneurs
Les armements fournissent des conteneurs aux clients qui n’en possèdent pas en propre moyennant
un loyer.
L’empotage
On appelle empotage le remplissage du conteneur et dépotage son vidage. Le conteneur peut être
positionné chez le client qui procède lui-même à l’empotage, il sera acheminé au port soit par le
client (on parle alors de « merchant haulage ») soit par l’armateur ( on parle alors de « carrier
haulage »). L’empotage peut également être réalisé dans l’enceinte portuaire par le transporteur ou
un de ses substitués.
Le groupage
Il existe deux façons pour un chargeur de conteneuriser ses envois. Il peut opérer par conteneur
complets (on parle de « full container load » FCL) ou recourir à un service de groupage (less than
container load LCL) lorsque la cargaison est insuffisante pour justifier l’usage d’un conteneur
complet.
Le service de groupage consiste à rassembler des cargaisons de plusieurs chargeurs pour remplir un
conteneur. Ces services de groupage peuvent être proposés par les armateurs eux-mêmes ou par les
opérateurs spécialisés :les NVOCC
Le transporteur peut proposer une prise en charge à domicile avec une livraison à domicile
(intégration verticale). Le trajet complet sera couvert par un titre unique. Le chargeur n’a alors qu’un
seul interlocuteur.
On parle de transport à la demande lorsqu’un chargeur affrète un navire pour une opération
ponctuelle.
On parle d’utilisation d’une ligne régulière lorsqu’un chargeur remet du fret à un service maritime à
itinéraire fixe et fréquente déterminée.
2- L’armateur
L’armateur est celui qui équipe un navire et recrute l’équipage qu’il en soit propriétaire ou non.
L’armateur privé a pratiquement disparu aujourd’hui au profit de puissantes compagnies le plus
souvent constituées sous formes de sociétés anonymes. Quelques compagnie seulement assurent
l’essentiel du transport maritime et ont développé entre elles des accords de coopération.
3- L’affréteur
a- Définition
L’affrètement est un contrat par lequel un affréteur se réserve l’utilisation d’un navire ou de ses
capacités en tout ou en partie.
b- Le contrat
On distingue :
I-PORT DE LOME
L’agent consignataire crée la prévision d’escale dans le GUCE avec toutes les informations
nécessaires sur le navire et d’autres comme l’arrivée prévisionnelle (ETA) consultable par tous les
utilisateurs.
a- Dépôt du manifeste
L’agent consignataire introduit le manifeste des cargaisons dans le GUCE ou le transmet par interface
informatique. Après validation ce manifeste est transmis automatiquement par interface au SI
douanier SYDONIA World. Apres validation de son intégration par sydonia world, le manifeste est
transmis électroniquement à toutes les structures citées ci-dessous :
Il n’est donc pas souhaitable d’imprimer une version papier du manifeste. Tous les acteurs qui sont
censés le recevoir l’obtiennent électroniquement.
b- Amendement au manifeste
Si un amendement au manifeste est nécessaire (modification d’un B/L) , cet amendement doit être
fait par l’intermédiaire de l’agent consignataire dans le GUCE. Il doit adresser un courrier à la douane
avec des pièces justificatives, scanner et charger le tout dans le GUCE. L’amendement est soumis à
l’accord de la douane dans le GUCE qui mettra également à jour SYDONIA World.
Cet amendement doit être fait après le dépôt du manifeste sans l’accord de la douane expose les
contrevenants aux sanctions prévues dans la législation douanière.
Le CAD se présente chez l’agent consignataire avec le B/L original (connaissement maritime). Une
fois l’échange connaissement réalisé et la facture du consignataire payée à ses caisses, l’agent
consignataire donne le bon à délivrer dans le GUCE et émet sa facture à 0.
Cette étape peut être réalisée dès le dépôt du manifeste par le consignataire, avant même le
déchargement.
Pour les conteneurs, le CAD doit informer le consignataire du mode de livraison choisi : sortie du
conteneur plein du port ou dépotage dans l’enceinte du port (au TP3 ou CFS). S’il y’a ensuite
changement du mode de livraison le consignataire doit modifier le BAD.
Le manutentionnaire saisit la fin des opérations de déchargement et le GUCE génère l’état des
différences au déchargement, consultable par la douane, le consignataire et le manutentionnaire. Le
consignataire effectue ensuite les amendements au manifeste tel qu’expliqué à en A. étape 2.
Le dégroupage de B/L (éclatement) est nécessaire si la marchandise d’un seul et même B/L doit faire
l’objet de plusieurs déclarations ou traitements différents (ex : déclaration d’import pour une partie
de la marchandise tandis que l’autre doit être déclaré en transit)
Le CAD introduit une demande de dégroupage dans le GUCE qui sera soumise à l’accord de la
doune.si la douane l’accorde, le B/L original « disparait » au profit de plusieurs sous-B/L qui suivront
alors le traitement d’un B/L clssique.
a- Déclaration en douane
Le CAD effectue sa déclaration en douane dans sydonia world. Après validation elle est transmise au
au GUCE.
Après examen par la douane, la déclaration est liquidée et les informations de la liquidation sont
transmises au GUCE, ce qui inclut la facture reprenant le montant total des droits et taxes.
Le GUCE transmet les informations de la liquidation aux structures émettrices qui sont alors en
mesure d’émettre leur facture .
Une demande de transfert doit être faite par écrit à l’adresse du chef division des opérations
douanières de Lomé port.
Si la douane accepte la demande, une déclaration de type DS7 doit ensuite être saisie.la liste
prévisionnelle de dépotage (LPD) doit ensuite être saisie dans le GUCE. Vous avez le choix de
dégrouper ou non votre B/L lors de la saisie de la LPD, comme expliqué en étape 5. Par exemple si un
conteneur contient des marchandises appartenant à différents importateurs, il est recommandé de
segmenter la marchandise en dégroupant le B/L lors de la saisie de la LPD.
Seules les factures du PAL , du manutentionnaire et de la douane pour le scanner sont exigées à ce
stade.
Cette procédure a changé en 2018. Il n’est plus nécessaire de se connecter au GUCE pour créer la
LPD. De même il sera possible de faire un transfert après dégroupage, ce qui n’est pas possible
auparavant.
La DSO, également nommée BEP par la douane ou plus communément sous-palan, est une
procédure d’exception utilisée pour des cas divers : conteneurs réfrigérés, marchandises
dangereuses ou exonérations longue à obtenir. Nous ne la recommandons que pour des cas
exceptionnels .les conteneurs réfrigérés peuvent suivre la procédure classique.
Une demande de BEP doit être faite par écrit à l’adresse du chef division des opérations douanières
de Lomé port. Une déclaration de type DS5 doit ensuite être saisie.
Si la douane accepte la demande et liquide la DS5, la DSO doit être saisie dans le GUCE . Seules les
factures du PAL et du manutentionnaire sont exigées par une déclaration en bonne et due forme.
Le CAD doit se déplacer chez les acteurs qui n’ont pas intégré leur facturation au DFU ou chez
ANTASER si le BESC n’a pas été émis à l’origine.
Une fois toutes les factures prêtes, le DFU prend le statut « émis » et une notification est envoyée
par e-mail au CAD avec un fichier PDF joint récapitulant les factures à payer. Le CAD paie le DFU dans
une banque de son choix.