GILL JOSEPH, Le Concile de Florence
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P. 393-410.INTRODUCTION
‘Aptis Je concile de Florence, la Réforme était inévitable. Une telle
assertion est une provocation a la discussion plus que T'exposé d'un fait,
car personne ne peut dire ce qui se serait produit durant les trois quarts de
sidcle qui séparent ces deux événements, si le premier n'avait jamais eu liew,
Tl est toutefois certain que le concile de Florence a changt le cours de
histoire. Avant, un cri montait de toutes parts # Réforme de la téte et des,
‘membres », réforme a réaliser par un concile général, qui, en ce qui concerne
fa foi, Phérésie et la réforme, était considéré comme supérieur au pape.
‘Aprés, bien que la nécessité d'une réforme se fit toujours sentir, on la réclama
‘moins haut, et la définition de Florence sur la primauté du pape avait porté
‘un coup mortel au conciliarisme. Pourtant le concile de Bale avait promulgué
plusieurs décrets de réforme, et celui de Florence n’en promulgua pas un seul.
Prés dun sidcle devait s'écouler avant la réunion d’un nouveau concile,
fet A ce moment-li, la réforme que Bale ou Florence aurait pu accompli,
zit sur le point de se transformer en une révolte contre Rome : ce serait la
Réforme de Luther.
Le concile de Florence a q’autres titres pour demeuret mémorable : ce
far la dernitre et la plus grande tentative faite pour unis les Eelises séparées
POrient et d’Occident, entreprise d'une imposante grandeur. Elle
‘eavisageait union de I'Bglise latine avec tous les chrétiens @?Orient : Grecs,
Russes, Arméniens, Coptes, Ethiopiens, Chaldéens, Maronites, Nestoriens.
Etla tentative réussit, bien que le résultat fit long feu, care décret d’union
de juillet 1439 portait les signatures des Grecs et des Latins; de méme les
délégués arméniens et autres avaient eux aussi accepté ce décret completé
et adapté & leur cas particulier. Une petite différence dans les événements,
qui suivirent aurait pu tout changer. Si, par exemple, la bataille de Varna
avait donné aux armes chrétiennes une victoire au lieu d'une défuite, Punion
aurait pu subsister, Constantinople ne jamais tomber aux mains des Turcs,
et Pévolution des relations ecclésiastiques entre les deux mondes étre trés
différente. Mais Varna fat une défaite, et Constantinople fut prise par les
‘Turcs. Dis lors, I'union réalisée, mais encore si instable, était condamnée.
Cela n’implique pourtant pas la totale inutilité de ce concile, qui est 'un
des conciles généraux reconnus par Eglise occidentale. Le décret d’union
‘avec les Grecs demeure la définition de certaines vérités théologiques et la
‘norme doctrinale qui sert de guide aux esprits — et tous les chrétiens, ob
‘qu'il soient, sont du nombre — qui espérent la fin du schisme. Il a déja
&é utilisé en tant que tel pour Punion avec Rome d’Eglises de rite oriental,2 INTRODUCTION
par exemple celle des Ruthines (1596), ou des Roumains (1700), unions
réalisées sur la base des principes énoncés a Florence.
Un événement de importance du concile de Florence mérite une
étude plus approfondie que celle dont il a fait Pobjet jusqu’ici. Le présent
ouvrage est une tentative visant & combler cette lacune. Quelques analyses
‘savantes sur certains aspects particuliers du concile, et dautres plus géné-
rales, quoique assez superfcilles, ont déja été faites. Mais 18 méme oi ils,
Sefforsaient utiliser toutes les sources quiils avaient & leur disposition
— chose fort rare —, les auteurs travallaient, faute d?éditions critiques, sans
aucune certitude quant a Pauthenticité des textes des principales sources, et
la plupart des sources secondsires n’avaient pas encore été publides. Ces
inconvénients ont été en grande partie éliminés erie a initiative de feu le
Pére Georg Hofmann, S. J., qui, il y a environ vingt ans, imagina d’éditer
dans une collection intitulée Concilium Florentinum : Documenta et Scriptores,
tune nouvelle édition critique des documents déja publiés et d'y joindre
tout ce qui pouvait exister dans les archives sur la question : sermons,
dissertations théologiques, journaux, en un mot tout ce qui pouvaitcontribuer
& une meilleure compréhension de Phistoire et de la théologie du concile,
Crest parce que cette collection est presque terminge que nous avons eu.
Paudace de nous embarquer dans ce livre, nous fiant aux connaissances
{que nous avons acquises en collaborant a cette entreprise, et aux ressources
que le travail de nos collégues mettait & notre disposition.
‘Les principaux documents pour Phistoire comme pour la théologie du
concile de Florence sont au nombre de trois: Les Actes grecs, ce qu’on
appelle les Actes latins, et les Mémoires rédigés par Sylvestre Syropoulos. Les
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