La Gestion de Production Synthese
La Gestion de Production Synthese
La Gestion de Production Synthese
Définitions
Le système de production.
La production continue
La production discontinue
C’est la fabrication de produits finis par lots homogènes. On rencontre ce type de production
dans les industries qui offrent différents produits finis, cependant fabriquées dans une chaîne
de production unique. Tous ne pouvant être fabriqués simultanément, on lance à tour de rôle
une fabrication par lot suivie du stockage. Le cycle de production dans un tel cas peut avoir la
configuration suivante : durant les deux premiers jours de chaque semaine, on réalise la
fabrication du produit A. Le troisième et le quatrième jour, les outils de travail et les machines
sont nettoyés, réglés puis on lance la fabrication du produit B et ainsi de suite.
Les nomenclatures
Une nomenclature est une liste hiérarchisée et quantifiée des articles entrant dans la
composition d’un article-parent. L’article-parent est le composé, les autres étant les
composants. On appelle lien de nomenclature, l’ensemble composé-composant (figure).
Chaque lien est caractérisé par un coefficient indiquant la quantité de composant dans le
composé.
Lien de nomenclature
Gammes opératoires
Flux poussés
Les avantages de la production à flux poussés :
- elle permet la planification de la production
- elle minimise les ruptures de stock
- elle permet de prévoir les décisions d’ajustement temporaire des capacités de
production (chômage partiel, heures supplémentaires …)
Les inconvénients de la production à flux poussé
- Risque majeur de sur-stockage de produits en cours et de produits finis
Flux tirés
Dans la production à flux tirés, le déclenchement d'une production d’un composant ou d’une
étape de fabrication d'un produit ne peut se faire que s'il y a une demande effective des centres
de production demandeurs de la référence ou par l'étape suivante dans la gamme d’opérations.
Ce modèle de gestion des flux consiste à déterminer les quantités à produire ou à assembler à
partir de la demande (commandes fermes) de manière à la satisfaire immédiatement.
L'objectif principal de ce type de gestion est de supprimer les coûts engendrés par la
possession de stocks.
-
Les inconvénients de la production à flux tirés
- le nombre de techniques, qui demandent une étude préalable les afin de déterminer
celle qui est la plus appropriée au besoin.
- Certaines mises en œuvre mal conduites peuvent déboucher sur l’augmentation des
stocks ainsi que de certains coûts de production.
Flux tendus :
Dans le but d’éviter des stocks trop importants et même arriver à « stock zéro », la gestion à
flux tendus s’est développée. La fabrication n’est jamais anticipée, ni planifiée. Elle est
déclenchée par une demande du centre qui utilise ce composant ou du client qui souhaite le
produit. Cette gestion à flux tendus conduit au « juste à temps » (JAT). Il s’agit de produire
juste au moment de la commande ou de la vente, et produire juste la quantité demandée.
Flux synchrones :
Le MRP
Ces deux types de demandes exigent un traitement totalement différent exprimé par le
principe d’Orlicky :
Les besoins indépendants ne peuvent être qu’estimés par des prévisions, alors que les
besoins dépendants peuvent et doivent être calculés.
➤ MRP2 – 1979
Dans MRP2, également appelée « management des ressources de production », c’est
l’intégration de la planification financière et comptable. Celle-ci est réalisée grâce à une
boucle de validation des priorités de fabrication.
MRP2 permet de répondre donc à :
• Avec quelle priorité ?
• À quel prix ?
Pour atteindre ces objectifs, le MRP suit un schéma général qui se présente comme suit :
- Niveau 1 : Le plan industriel et commercial: le PIC.
- Niveau 2 : Le plan directeur de production : le PDP.
- Niveau 3 : Le calcul des besoins en composants : le CBC.
La méthode Kanban :
Kanban est un mot japonais qui signifie étiquette. La méthode Kanban a été créée par Taiichi
Ohno chez Toyota dès 1958. Le Kanban a pour but de définir les modalités de mise en route
d’une production à flux tiré. L'objectif principal de cette méthode est d'éviter la surproduction
en permettant de produire le produit demandé, au moment de la sollicitation de la demande et
dans la quantité exacte requise.
Kanban c’est l’étiquette attachée à un bac ou récipient appelé container. Il se présente
généralement sous la forme d’un rectangle de carton de petite taille. Sur cette carte, sont
précisées, un certain nombre d’informations plus ou moins variables d'une entreprise à une
autre mais on retrouvera à minima les informations suivantes :
· La référence de la pièce fabriquée
· La quantité à produire (capacité du container)
· L'adresse ou la référence du poste amont fournisseur
· L'adresse ou la référence du poste aval demandeur ou client.
Emp: 57
Mag: Neptune Origine: Assemblage 21
Distination: Peinture 03
Article: PEI1089 Heure de livraison: 9h00
Date : 23/05/2013
Kanban N° 43
Qte dispo: 1999
Qte/Cont : 20
Contenant: BAC PEI
Le Kanban générique est basé sur le même principe que le Kanban spécifique mais permet
de gérer la fabrication de produits contenant un grand nombre de références différentes. A la
différence du Kanban spécifique qui nous donne des informations tant relatives aux
caractéristiques du produit à réaliser qu'à sa quantité, le Kanban générique ne fournit qu'une
autorisation de produire pour le poste amont
Le Kanban Spécifique : le Kanban spécifique fournies plus des informations sur les
caractéristiques de produits.
- Dimensionnement de Kanban
Il s'agit de déterminer le nombre de Kanban à mettre en place pour chaque type de produit en
fonction de sa consommation par le processus de production, de son délai d'obtention, de la
capacité des container ainsi que d'un facteur variable déterminé en fonction de performance
de l'entreprise afin de pallier les éventuels aléas de production. Une formule permet de donner
une approximation du nombre de Kanban à utiliser dans un processus de fabrication :
D (TA TB ) ( 1 X )
K
Q
Cette formule est néanmoins très aléatoire d'une entreprise à une autre. Elle dépend largement
du facteur X (que l'on devra chercher à minimiser) en améliorant principalement les éléments
suivant :
La méthode OPT :
La méthode OPT (Optimized Production Technology) est une méthode de gestion des flux de
production. Elle est essentiellement basée sur l’identification et l’élimination des goulots
d’étranglements, source de stocks inutiles (mudas) dans la chaîne de fabrication. Le but de
cette méthode est de faire passer un flux tendu maximum à travers toute la chaîne, sans créer
des stocks supplémentaires.
Un goulet ou goulot peut être une machine, un atelier ou autre ressource de production dont la
capacité réelle ne permet pas d’absorber la charge de travail fourni dans les délais impartis.
Dans la chaîne de fabrication, les machines et ateliers n’ont pas forcément la même
capacité de production à l’heure. La vitesse de travail et le rendement varient selon les
postes et les tâches d’un pôle à l’autre.
La méthode OPT est l’approche de gestion qui propose de travailler sur les goulets de
la chaîne de fabrication.
L’OPT permet de faire un meilleur équilibrage des flux sur toute la chaîne logistique ;
Les goulots sont des postes critiques qu’il convient de suivre attentivement. La
capacité limitée d’un goulot conditionne la taille du flux qui traverse toute la chaîne.
Un retard sur un goulot se répercute directement sur le délai de fabrication ou de
livraison
La méthode SMED a été pour la première fois mise au point par Shigeo Shingo à l’usine
Toyota. Les temps de changement des outils avec arrêt de travail sont des temps improductifs
et coûtent chère à l’industrie. Réduire systématiquement ces derniers procure donc :
o Un gain de temps : opérer les changements d’outils en unité de temps d’un seul
chiffre (1 à 9 minutes) ;
o Un gain de productivité : flexibiliser les machines et postes de travail. C'est-à-dire,
améliorer leur capacité à changer rapidement de fabrication, réduire l'arrêt pour le
changement des outils et si possible l’éliminer ;
o Un gain d’argent : réduire la taille de lot minimale. En effet, si les temps de
changement de série deviennent nuls, on peut alors envisager une fabrication à l'unité
sans augmenter les coûts. Moins de dépense pour le changement d’outils et plus de
production en unité.
- calcul des dates au plus tôt et au plus tard ainsi que les marges de chaque tâche,
Diagramme de Gantt :
Le diagramme de Gantt est un outil utilisé (souvent en complément d'un réseau PERT) établi
et les choix qu'il impose. Le diagramme de Gantt, couramment utilisé en gestion de projet, est
l'un des outils les plus efficaces pour représenter visuellement l'état d'avancement des
différentes activités (tâches) qui constituent un projet. La colonne de gauche du diagramme
énumère toutes les tâches à effectuer, tandis que la ligne d'en-tête représente les unités de
temps les plus adaptées au projet (jours, semaines, mois etc.). Chaque tâche est matérialisée
par une barre horizontale, dont la position et la longueur représentent la date de début, la
durée et la date de fin. Ce diagramme permet donc de visualiser d'un seul coup d'œil :
En résumé, un diagramme de Gantt répertorie toutes les tâches à accomplir pour mener le
projet à bien, et indique la date à laquelle ces tâches doivent être effectuées (le planning).