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Lionel Groetaers
INTRODUCTION
Parmi tous les types d’entreprises qui existent, nous avons été intéressés par
les agences de voyages belges. Alors que le secteur du voyage devient
accessible à un public de plus en plus large, nous nous sommes demandé si
toutes les agences ont établi des stratégies de fidélisation et si oui,
lesquelles. Nous nous sommes également posé la question de savoir si ces
stratégies – si elles existent – correspondent à ce qu’on peut trouver dans les
livres de théorie. En effet, dans le but d’aider les entreprises dans le
processus de fidélisation, de nombreux auteurs, tels que Philip Kotler et
Julien Lévy, se sont attelés à la tâche de rédiger les pratiques à suivre pour
fidéliser une clientèle. Mais cette théorie est-elle applicable au secteur du
voyage ? Ce mémoire a pour but de répondre à ces questions et nous verrons
qu’une étude de cas peut révéler quelques surprises…
1.1. Définitions
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« Perte de client, de substance ou d’autres éléments non forcément matériels » (Le
Dictionnaire en ligne 2017).
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2014 : 601). L’organisation doit, dès lors, moins dépenser pour s’occuper des
services pour ses clients.
Par ailleurs, si l’entreprise arrive à répondre aux attentes des clients, ceux-ci
seront alors satisfaits. Cela conditionnera la probabilité de rachat et donc, de
fidélité de la clientèle (Kotler, Keller, Manceau 2015 : 147). Mais attention :
si, dans leur ouvrage Marketing Management, Kotler et Dubois
reconnaissent que la fidélisation implique une forte satisfaction, cette
dernière n’entraîne pas forcément la fidélisation d’un client (1997 : 452). En
effet, ce dernier peut avoir envie de tester d’autres produits ou services chez
les concurrents malgré le fait qu’il ait été satisfait de son achat. Cependant,
un sentiment d’insatisfaction empêchera assurément une fidélité si
l’entreprise ne prend pas en compte ce mécontentement. Par exemple, une
plainte doit être réglée par le service après-vente. Parmi les clients qui
déposent une réclamation, entre 54 et 70% d’entre eux achèteront de
nouveau auprès de l’entreprise si leur problème a été résolu. Ce pourcentage
va jusqu’à 95% si ce problème a été réglé rapidement (Kotler, Keller,
Manceau 2015 : 175). De plus, un client qui aura expérimenté un service
après-vente efficace en parlera à plus ou moins cinq personnes de son
entourage alors que si son problème n’a pas été solutionné (ou trop
lentement), il en parlera à onze personnes environ (Kotler, Keller, Manceau
2015 : 175). La satisfaction est donc la base de la fidélisation sans pour
autant garantir la fidélité de tous les clients.
Maintenant que nous connaissons les facteurs de fidélité les plus importants
(qualité, service après-vente, satisfaction et attachement), nous pouvons
analyser la façon dont les stratégies de fidélisation sont mises en place pour
exploiter ces facteurs.
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Selon Lévy dans son ouvrage Tout le marketing à l’ère numérique, toute
stratégie de fidélisation doit contenir les « 3 R » (2014 : 568). Ainsi, il
explique que, pour fidéliser les clients, premièrement, il est nécessaire de
créer une « romance », c’est-à-dire raconter une histoire afin que le client
s’attache à la marque. Deuxièmement, il faut de la « reconnaissance » ; les
clients doivent se retrouver dans la marque et sentir que les offres sont
personnalisées pour eux. Il faut donc avoir identifié leurs besoins au
préalable. Enfin, une « récompense » est à prévoir pour, comme le nom
l’indique, récompenser les clients de leur fidélité (Lévy 2014 : 568). Comme
nous le verrons plus loin, ces « 3 R » se retrouvent dans le marketing
relationnel. Celui-ci, grâce à ses techniques, permet de développer l’activité
par client et de fidéliser celui-ci dans le temps (Lévy 2014 : 521). Plus
précisément, le marketing relationnel est :
fait qu’une entreprise doit poursuivre une philosophie basée sur le « capital
humain », c’est-à-dire qu’elle cherche à avoir de « bons employés » qui
permettront une certaine stabilité, tant au niveau du personnel qu’au niveau
des clients (1996 : 103). En effet, si l’on veut établir une relation durable
avec de « bons clients », des employés fiables et un faible taux de
renouvellement du personnel sont indispensables.
2.2.1. CRM
A l’ère du Big Data, les informations sur les clients ne manquent pas. Ces
données permettant aux entreprises de connaître leurs clients constituent une
condition nécessaire pour mettre en œuvre une stratégie relationnelle. En
effet, l’analyse de ces données permettra de « proposer la bonne offre, au
bon client, au bon moment et sur le bon canal » (Jallat et al. 2014 : 127).
Cette mise en place de systèmes de gestion plus ou moins personnalisés de
la relation commerciale qu'une marque souhaite entretenir avec ses clients
est appelée gestion de la relation client (GRC ou CRM de l’expression
anglaise Customer Relationship Management). Plus précisément, elle
consiste à :
Par contre, pour les clients qui utilisent internet, les programmes de
fidélisation se sont multipliés. Premièrement, un site web relationnel est un
levier de fidélisation. Si un client trouve que le site d’une entreprise est
facile d’utilisation, c’est-à-dire qu’il est ergonomique, que le client y a
trouvé les informations qu’il cherchait et que ce site permet une certaine
interaction avec cette entreprise, le client aura tendance à rester fidèle à
celle-ci (Jallat et al. 2014 : 353). Deuxièmement, la newsletter est de plus en
plus utilisée. Elle permet la « diffusion d’une information riche et illustrée »
et une réaction immédiate du client car celui-ci peut être atteint n’importe
quand (Jallat et al. 2014 : 398). Troisièmement, il y a les réseaux sociaux.
Ceux-ci permettent plus d’échanges interactifs entre la marque et ses clients,
ainsi qu’entre les clients eux-mêmes. Grâce aux réseaux sociaux, il est
possible d’aller un pas plus loin que les sites internet traditionnels (Lévy
2014 : 549). Cependant, il ne faut pas sous-estimer le coût de la gestion de
ces plateformes. La gestion des réseaux sociaux n’est pas gratuite,
contrairement à ce que l’on pourrait penser. Il faut, par exemple, payer la
réalisation des contenus (vidéos, photos, etc.), le community manager, etc.
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Pour finir, il est important de remercier les clients fidèles via des
récompenses, comme nous l’avons vu plutôt, mais cela peut aussi
simplement se faire via un support numérique, tel qu’un e-mail ou un post
sur Facebook, qui remercie le client pour sa fidélité (Cayan 2014). Les
entreprises peuvent également profiter de ce support pour réaliser une
enquête de satisfaction client dans le but d’améliorer ses services, et donc de
favoriser la fidélisation de la clientèle.
Toujours selon Reichheld, parmi les mesures de la fidélité les plus souvent
utilisées, se trouve le taux de rétention des clients. Ce taux indique la
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Si les indicateurs montrent une forte fidélité, cela prouve que l’entreprise
réussit à créer de la valeur pour les clients. En effet, nous avons vu
précédemment que la base d’une stratégie de fidélisation est d’offrir aux
clients une valeur supérieure à celle des concurrents. En observant le
comportement des clients et leur fidélité ou non, il est donc directement
possible de savoir si l’entreprise leur apporte une valeur supérieure ou non
par rapport à la concurrence (Reichheld 1996 : 19).
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Pour rappel, les questions auxquelles ce mémoire tente de répondre sont les
suivantes : les agences de voyages belges ont-elles toutes des stratégies de
fidélisation ? Si oui, quelles sont-elles et correspondent-elles à la théorie ?
Sur base de l’exploration théorique réalisée dans la première partie de ce
mémoire, nous pouvons formuler des hypothèses de réponse à ces questions.
Dans cette partie, nous débuterons par une présentation générale des deux
agences, le type de clientèle qu’elles visent ainsi que leur valeur ajoutée
pour les clients. Nous déterminerons si oui ou non ces deux agences ont une
stratégie de fidélisation de la clientèle et, si tel est le cas, nous la
comparerons avec les stratégies évoquées dans la première partie afin de,
finalement, confirmer ou infirmer nos hypothèses de réponse aux questions
auxquelles ce mémoire tente de répondre.
3.1. Présentation
2
Annexe 1 : Logo de l’agence Voyages Copine.
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Connections3 est également une agence de voyages belge. Elle est, par
contre, plus grande que Voyages Copine : l’agence emploie environ 200
personnes et possède 30 bureaux répartis sur tout le territoire belge (Anvers,
Bruxelles, Gand, Liège, Louvain-la-Neuve, Ostende, Zaventem, etc.). Son
siège se trouve à Vilvorde. L’agence existe depuis 30 ans et est la plus
importante organisation de voyages en Belgique. Son slogan « Connect to
the real world » résume sa mission qui est de permettre aux clients de
« pouvoir vivre le monde et partager [leurs] expériences avec les autres » ;
ils doivent pouvoir « repousser [leurs] limites en repoussant les frontières, et
réaliser [leurs] rêves ».4
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Annexe 2 : Logo de l’agence Connections.
4
La mission de Connections est peinte sur un des murs de la réception de l’agence à
Vilvorde.
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Vols vendus sans autres services.
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appeler ses clients. Elle est passée du ‘vous’ au ‘tu’ avec tous ses clients. »
Les gens sont donc attachés à cette personne. De plus, ils bénéficient d’un
accueil personnalisé lors de leurs visites à l’agence car le personnel les
connaît bien. Chez Connections, au moins la moitié du personnel travaille
dans cette agence depuis 10 ou 20 ans. Cette stabilité du personnel est
clairement un facteur de fidélité de la clientèle. Le client a ses habitudes et
s’il est bien reçu à l’agence, et qu’il est satisfait, il reviendra. Comme nous
l’avons vu dans la théorie, un client satisfait est un client qui sera
probablement plus fidèle. En revanche, lorsque les employés sont installés
dans une routine, il y a également des inconvénients. « C’est plus compliqué
de faire changer les mentalités », explique David Ruydant, « les employés
sont plus réfractaires aux changements, cela leur demanderait de sortir de
leur zone de confort et ça implique une remise en question ». Nous
reviendrons sur ceci plus tard.
ne pouvait pas le faire ». Par exemple, c’est seulement depuis cette année
2017 que Connections est capable d’envoyer des mails personnalisés aux
clients en fonction, par exemple, de leur préférence de destination de
voyage. Autrement, toujours jusqu’à maintenant, 90% des newsletters
envoyées sont les mêmes pour tous les clients de l’agence. Ce manque de
personnalisation ne favorise pas une relation proche avec le client. Voyages
Copine envoie également des newsletters mais jusqu’à présent, celles-ci
sont envoyées à tous les profils, excepté business, sans distinction. « La
structure actuelle ne permet pas pour le moment d’envoyer des newsletters
plus personnalisées », raconte Ruydant, « on n’a pas les budgets suffisants
et nécessaires pour avoir de tels outils ». La volonté de l’agence pour un
futur proche est d’arriver à segmenter correctement sa base de données afin
que les clients reçoivent des offres qui leur correspondent le mieux possible.
Pour ce qui a trait aux supports numériques, les deux agences possèdent,
comme nous le savons déjà, un site internet. Il est possible d’y retrouver la
plupart des voyages proposés par les deux agences mais, comme mentionné
plus tôt, pour Voyages Copine, il n’est pas possible de réserver en ligne.
Quant à Connections, il n’est possible de réserver qu’un vol sec, un hôtel ou
un citytrip mais pas un voyage personnalisé. Les clients hyperconnectés
d’aujourd’hui pourraient se diriger vers une autre agence s’ils considèrent
que le site de Voyages Copine ou de Connections n’offre pas assez de
fonctionnalités.
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Site internet qui publie l’évaluation de consommateurs à propos de leurs expériences avec
les business en ligne enregistrés sur ce site.
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apparaît à nouveau car il est rassuré de partir avec une agence. Il y a donc
deux pics dans le cycle d’achat d’un client d’une agence de voyages : 30 ans
et 50 ans. Etant donné que le client a tendance à apparaître, disparaître et
réapparaître, il est difficile de le fidéliser.
Enfin, un autre problème lié à l’ère du numérique est que l’internet rend
complexe le suivi de la fidélité des clients. Par exemple, chez Connections,
chaque fois qu’un client commande en ligne, il devient un nouveau client.
Cela veut dire que si le client vient ensuite en agence pour un autre voyage,
l’employé qui le recevra ne pourra pas savoir si ce client a déjà réservé des
voyages en ligne avec l’agence avant ou non. Ce problème d’ordre
technique rend difficile l’élaboration d’une stratégie de fidélisation. Il faut
d’abord avoir une vue d’ensemble sur l’activité du client avant d’essayer de
le fidéliser. De plus, les agences de voyages travaillent beaucoup avec des
partenaires tiers pour ses services tels que la réservation d’un hôtel ou la
location d’une voiture. Ainsi, Connections entretient un partenariat avec le
site Booking.com. Sur le site de l’agence, lorsque l’on recherche un hôtel,
on réserve via Booking.com. Cependant, même si Connections reçoit une
commission quand l’un de ses clients a trouvé un hôtel via le site partenaire,
l’agence ne sait pas quel client a fait cette réservation. Il est donc très
difficile de construire une relation avec ce dernier. Ce problème ne se pose
pas pour les agences qui ne font que de la vente en ligne. Celles-ci ont un
système qui enregistre « qui regarde quoi et quand » sur leurs sites internet
afin, ensuite, d’envoyer du contenu personnalisé aux clients. C’est plus
compliqué, cependant, pour les agences de voyages qui ont des bureaux. En
effet, dans un bureau, les employés ne peuvent pas encoder toutes les
données concernant un client qui s’est rendu sur place. Il faudrait que les
employés notent eux-mêmes ce par quoi le client était intéressé pendant la
discussion, quels sont ses intérêts, etc. Sur internet, les recherches effectuées
et les données encodées par les clients sont directement enregistrées. Par
ailleurs, chez Connections, une adresse e-mail enregistrée équivaut à un
client. Dès lors, lorsqu’un client change d’adresse e-mail, il devient un
nouveau client dans la base de données. Ceci empêche également une vue
d’ensemble sur le client.
Etant donné que les deux agences n’ont pas encore de systèmes de
fidélisation établis, elles ne peuvent en mesurer les résultats. Nous avons vu
que Connections ne dispose pas encore d’une vue globale de ses clients qui
lui permettrait de savoir s’ils sont vraiment fidèles ou non. Quant à l’agence
Voyages Copine, elle ne possède pas encore non plus les outils pour, par
exemple, mesurer le chiffre d’affaires rapporté par les clients fidèles. « On
ne sait, pour le moment, savoir où sont nos clients fidèles que pour certains
produits mais pas pour tous », explique Ruydant. Actuellement, tant que le
chiffre d’affaires de Voyages Copine et Connections continue d’augmenter,
les deux agences n’accordent pas d’importance à la part de ce chiffre
d’affaires rapportée par les clients fidèles.
4.6. Recommandations
Il est clair, cependant, qu’il n’est pas possible d’atteindre tous les clients par
le biais d’internet. C’est pour ça que, malgré le fait que l’agence
Connections ait connu un échec avec l’envoi de brochures par la poste, nous
lui conseillons tout de même d’envoyer ne fût-ce qu’un flyer aux clients qui
ne sont pas atteignables via internet. Cet envoi permettra de rappeler aux
clients que l’agence existe et leur redonnera peut-être le goût du voyage s’ils
ne sont plus partis en vacances depuis longtemps.
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Citée dans l’article « Les Belges et internet : l’analyse complète » de D. Malengreau
(s.d.).
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Vu le temps nécessaire pour construire une bonne relation avec ses clients,
spécialement dans le domaine du voyage, les résultats mettront du temps à
apparaître. Il faudra donc être patient. Cependant, les deux agences peuvent
être sûres que si elles investissent mieux dans la fidélisation de leur
clientèle, elles finiront par en être récompensées.
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CONCLUSION GENERALE
Ces observations ne veulent pas dire que ce décalage avec la théorie vaut
pour toutes les agences de voyages en général, ni même non plus pour
toutes les agences belges. Mais nous pouvons, en tout cas, affirmer que la
pratique peut être difficile à mettre en place dans certains secteurs tels que
celui du voyage. Ce mémoire ouvre la porte à une nouvelle étude qui
pourrait consister en l’analyse de la fidélisation de la clientèle dans d’autres
agences belges afin de déterminer si les conclusions tirées à propos de
Voyages Copine et Connections sont valables pour toute la Belgique ou
non.
i
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BE/Valeur-AJoutee.aspx, consulté le 24 février 2017.
ii
ANNEXES
Sur CD joint au mémoire : entretien avec David Ruydant (version audio et version retranscrite),
responsable Marketing - Internet - Coordination de l’agence Voyages Copine, 31 mars 2017.
Sur CD joint au mémoire : entretien avec Stein Gullentops (version audio et version retranscrite),
e-commerce manager de l’agence Connections, 11 mai 2017.