6 Conducteursenquilibre
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6. Conducteurs en équilibre
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Mohamed Akbi
University M'Hamed Bougara of Boumerdes
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α
l
Q
R
s s S
r
Fig. E21
Solution :
1. La sphère S porte initialement, une charge Q0. Les deux boules sphériques s sont
initialement neutres. Après connexion, chaque boule s prend une charge q, telle que:
66 Mohamed Akbi © Exercices d'électrostatique
q Q 2q + Q Q0
Il en découle: = = =
r R 2r + R 2r + R
Par conséquent,
r r R
q = Q0 ≃ Q0 et Q = Q 0 ≃ Q0
2r + R R 2r + R
r
Il en découle: q ≃ Q
R
Chaque sphère s, portant la charge q, est alors soumise à l'action de trois forces (Fig. E21.1):
− le poids P , vertical et dirigé vers le bas;
− la force électrostatique Fe , horizontale et répulsive;
α
l
T
Q
q q Fe R
s S
P −T
Fig. E21.1
6. Conducteurs en équilibre 67
1 q2
Par conséquent: = mg tg α
4 π ε 0 ( 2l sin α )2
Finalement, on obtient:
sin 3 α
q = 4 π ε 0 mg 4l 2
cos α
R
On en déduit la charge Q de la sphère S: Q ≃ q
r
Application numérique: l = 12 cm; R = 60 cm; r = 6 mm; m = 0,3 g; α = 10°.
−2 2 5, 23 ⋅ 10
−3
1
q=
9 ⋅109
⋅ 0,3 ⋅ 10 −3
⋅ 9,8 ⋅ 4 ⋅ (12 ⋅ 10 ) = 10 [C ] ⇒ q = 10 [ n C ]
−8
0,985
60 ⋅10−2
et Q ≃ 10−8 ⋅ −3
= 10−6 [C ] ⇒ Q = 1 [µ C ]
6 ⋅10
2. On déconnecte le fil de jonction. Les deux pendules sont identiques. Ils portent la même
charge q et sont donc au même potentiel V.
Par application du principe de superposition, on exprime le potentiel au centre de l'un des
pendules:
1 q 1 q
V = +
4 π ε 0 r 4 π ε 0 ( 2 l sin α + 2r )
q 1 1
V = +
4 π ε 0 r 2 l sin α
1 1
V = 9 ⋅109 ⋅10 ⋅10−9 ⇒ V = 17 160 [V ]
6 ⋅10−3 2 ⋅12 ⋅10 −2 sin (10° )
+
68 Mohamed Akbi © Exercices d'électrostatique
Fig. E22
Solution :
q 1 q
∫∫ Σ
E ⋅ dS = E 2π r l =
ε0
⇒ E (r ) =
2πε 0 h r
ur
6. Conducteurs en équilibre 69
dV = − E . dl ⇒ ∫ dV
V1
=− ∫ E .dr
R1
R2 R2
Q 1 Q 1 Q Q R2 q
∫ ( ) ∫ r dr = 2πε h [ ln r ]
R2
V1 − V 2 = u r .dr = R1
= ln =
2πε 0 h R1
r 2πε 0 h R1 0 2πε 0 h R1 C
D’où la capacité:
q 2πε 0 h
C= =
V 1 −V 2 R
ln 2
R1
On en déduit la capacité par unité de longueur du câble:
c = 2πε 0
R
ln 2
R1
Solution :
1 Q0
1. Le potentiel V0 de la sphère conductrice A est : V 0 =
4π ε 0 R1
On en déduit la charge Q0 portée par la sphère conductrice A : Q 0 = 4πε 0 R1V 0
Application numérique: R1 = 9.10-2 m; V0 = 1 800 V.
1
Q0 = 9
⋅ 9 ⋅10−2 ⋅1 800 ⇒ Q 0 = 18 [ nC]
9 ⋅10
2.
2.a. Les conducteurs A et B sont en influence totale (Fig. E23.1)
⇒ Q A = Q 0 = 18 [ nC] et Q intB = −Q A = −Q 0 = − 18 [ nC]
⇒
B
Q ext + Q intB = 0 ⇒
B
Qext = + Q A = +Q 0 = 18 [ nC]
B B
2.b. En présence des charges Qext et Q int , le potentiel de la sphère conductrice A change, il
devient:
1 q 1 Q0 Q0 Q0
VA =
4π ε 0
∑r ⇒ VA = − +
4π ε 0 R1 R 2 R 3
L'influence totale modifie le potentiel d'un conducteur isolé et maintient fixe sa charge
électrique.
Le potentiel de la sphère conductrice B s'écrit:
1 Q Bext 1 Q0
VB = =
4π ε 0 R 3 4π ε 0 R 3
B B
2.c. En présence des charges Qext et Q int , le potentiel de la sphère conductrice A change, il
devient:
1 q 1 Q0 Q0 Q0
VA =
4π ε 0
∑ r
⇒ VA = − +
4π ε 0 R1 R 2 R 3
L'influence totale modifie le potentiel d'un conducteur isolé et maintient fixe sa charge
électrique.
B
R2
+ Q0 + Q0 R3
R1
A O
− Q0 u
r
•M
Fig. E23.1
1 Q Bext 1 Q0
Le potentiel de la sphère conductrice B s'écrit: V B = =
4π ε 0 R 3 4π ε 0 R 3
Applications numériques: R1 = 9.10-2 m; R2 = 10.10-2 m; R3 = 11.10-2 m; Q0 = 18 nC;
ε0 = 8,85.10-12 F.m-1.
dV = − E ⋅ dl ⇒ ∫ dV
V1
=− ∫ E ⋅ dr
R1
R
1 1 Q0
R2 R2
Q 1 Q 1 Q 1 2 Q0
V1 − V 2 = 0
4πε 0 ∫ (
R1
r 2 )
u ⋅ dr = 0
4πε 0 ∫
R1
r 2
dr = 0
4πε 0 − r = 4πε
R1 0
− =
R1 R 2 C
D’où la capacité:
Q0 R R
C= = 4πε 0 1 2 ⇒ C = 0,1 [ nF ]
V 1 −V 2 R2 − R 1
2.e. Lorsque l'on relie les deux sphères à l'aide d'un fil métallique, celles-ci forment alors un
B
conducteur unique dont les charges intérieures Q 'int et Q 'A se neutralisent mutuellement.
Par conséquent toute la charge électrique se répartit sur la surface extérieure de la sphère B et
a pour valeur:
B
Q 'B = +Q 'ext = + Q 'A = +Q 0 = 18 [ n C ]
Le potentiel de la sphère conductrice A change, il devient:
1 0 0 Q0 1 Q0
V 'A = − + =
4π ε 0 R1 R 2 R 3 4π ε 0 R 3
1 Q0
Le potentiel de la sphère conductrice B s'écrit : V 'B =
4π ε 0 R 3
V 'A = V 'B = 1 472, 72 [V ] car le potentiel d'un conducteur unique est constant.
3.
3.a. Les conducteurs A et B sont en influence totale (Fig. E23.2)
⇒ B
Q ''int = −Q "A = −Q 0 = − 18 [ n C ]
La sphère conductrice B est portée à un potentiel V1 positif; en outre, elle est soumise à
l'influence de la sphère A ⇒ Il apparaît sur sa surface extérieure une charge Q ''ext
B
positive.
B
La valeur de la charge Q ''ext est donnée par:
B
Q ''ext = 4 π ε 0 R 3V 1 ⇒ B
Q ''ext = 33 [ n C ]
La charge totale portée par la sphère B est égale à:
Q ''B = Q ''int ext
B + Q ''B = −18 + 33 ⇒ Q ''B = 15 [ nC ]
6. Conducteurs en équilibre 73
B
R2
B
+ Q '' ext + Q0 R3
R1
A O u
− Q0 r V1
•M
Sol
Fig. E23.2
B B
3.b. En présence des charges Q ''ext et Q ''int , le potentiel de la sphère conductrice A change,
il devient:
1 q 1 Q 0 Q 0 Q ''ext B
V ''A =
4π ε 0
∑ r
⇒ V "A = −
4π ε 0 R1 R 2
+
R3
B
R2
B
+ Q "' ext R3
R1
A O
− Q1 u
+ Q1 r
•M
Fig. E23.3
74 Mohamed Akbi © Exercices d'électrostatique
∫∫ ∑1
E ⋅ dS = 0 ⇒ E ( r ) = 0
– R1 < r < R2 :
Lorsque A est relié au sol par un fil fin de capacité négligeable, un champ électrique existe
entre les armatures A et B, car leur différence de potentiel V A −V B = −V B n'est pas nulle.
R2
∆V =V B −V A = − ∫ E ⋅ dr = V B > 0 ⇒ E ⋅ dr < 0
R1
Il en découle que le champ électrique est dirigé vers les potentiels décroissants, c'est-à-dire de
B vers A.
Choisissons maintenant une surface de Gauss Σ2 située dans l'espace interconducteur (Σ2
comprise entre A et B); l'application du théorème de Gauss permet d'écrire:
Q
∫∫ E ⋅ dS = − ∫∫ E dS u r ⋅ n = − ∫∫ E dS = −E S = 1 ⇒ Q1 < 0 ,
∑2 ∑2 ∑2 ε0
Donc, le conducteur A se charge négativement.
D'après ce qui précède, on obtient:
1 Q1
E =− u r ; le champ électrique E ( r ) est dirigé de B vers A.
4π ε 0 r 2
– R2 < r < R3 :
Choisissons cette fois ci, une surface de Gauss sphérique Σ3 de rayon R2 < r < R3 ;
l'application du théorème de Gauss permet d'écrire:
Q −Q
∫∫ E ⋅dS = 0 0 = 0 ⇒ E ( r ) = 0
Σ3
ε0
– R3 < r :
Choisissons encore une surface de Gauss sphérique Σ4 de rayon r > R3; l'application du
théorème de Gauss permet d'écrire:
Q "'ext Q B" + Q1 Q B" + Q1
∫∫ E ⋅ dS =
Σ4
B
ε0
=
ε0
⇒ E 4π r 2 =
ε0
Finalement, on obtient:
1 Q B" + Q1
E (r ) = ur
4π ε 0 r 2
6. Conducteurs en équilibre 75
Pour déterminer la charge Q1, on exprime la circulation du vecteur champ électrique E ext le
long d'une ligne de champ entre un point M situé sur le conducteur B et un point situé à
l'infini:
∞ ∞
1 Q B" + Q1
∆V =V ( ∞ ) −V ( R 3 ) = − ∫ E ⋅dr = − ∫ dr
R3 R3
4π ε 0 r 2
∞
1 1 1 Q B" + Q1
=
4π ε 0
(Q + Q1 ) = −
"
B
r R3 4π ε 0 R 3
R
"' 1 1
2
Q1 1 1
+V B =+ Q1 − = −
4π ε 0 r R1 4π ε 0 R1 R 2
Q1 R 2 − R 1
On obtient: V B"' =
4π ε 0 R1R 2
Q1 R 2 − R 1
Puisque Q1 < 0, on peut écrire: V B"' = −
4π ε 0 R1R 2
On en déduit l'expression de la charge Q1 portée par la sphère A:
Q B" R1R 2
Q1 = −
R1R 2 + R 3 ( R 2 − R1 )
(10 − 9 ) ⋅10−2
⇒ V B = 133, 7 [V ]
"' −9 9 "'
V B = 13,366 ⋅10 ⋅ 9 ⋅10 ⋅ −4
9 ⋅ 10 ⋅ 10
Q B" + Q1 1 9 ⋅109
Vérification: V B"' = ⇒ V B
"'
= 1, 634 ⋅ 10 −9
⋅ −2
"'
⇒ V B = 133, 7 [V ]
4π ε 0 R3 11 ⋅10
76 Mohamed Akbi © Exercices d'électrostatique
Solution :
1. Le potentiel de la sphère S1 s'écrit:
1 q 1 Q1 Q 2
V1 =
4π ε 0
∑r ⇒ V1 = +
4π ε 0 R1 a
1 1
V1 = Q1 + Q 2 = p11 Q1 + p12 Q 2
4πε 0 R1 4πε 0a
1 1
V2 = Q1 + Q 2 = p 21 Q1 + p 22 Q 2
4πε 0a 4πε 0 R 2
1 1
V 1 Q1 V 1 4πε 0 R1 4πε 0 a Q1
V = [ P ] Q ; soit: = 1 1
2 2 V 2 Q 2
4πε 0 a 4πε 0 R 2
6. Conducteurs en équilibre 77
3. Les deux sphères conductrices S1 et S2, en influence mutuelle, sont portées respectivement
aux potentiels V1 et V2. On obtient l'état d'équilibre du système:
V 1 = p11 Q1 + p12 Q 2
V 2 = p 21 Q1 + p 22 Q 2
La correspondance entre les potentiels et les charges peut être représentée dans l'écriture
matricielle, comme suit:
1 1
V 1 Q1 V 1 a Q1
1 R1
V = [ P ] Q ; soit: =
2 2 V
2 4π ε 0 1 1 Q2
a R 2
La matrice [C ] des coefficients d'influence est l'inverse de la matrice [ P ] . Cette matrice est
inversible, car son déterminant est non nul.
Calcul du déterminant ∆:
1 1
1 R1 a 1 1 1 1 a 2 − R 1R 2
2 ≠0
∆= = 2 − 2
= 2
4π ε 0 1 1 ( 4π ε 0 ) R 1 R 2 a ( 4 π ε 0 ) a R 1R 2
a R2
V a
Fig. E25
Solution :