TR s3 n1
TR s3 n1
TR s3 n1
Sujet 19 :
Matière :
Physiologie et métabolisme : M. Tomaszewski
Pathologie : Mme Poittevin
EDNH Marseille
06/01/2020
Tableau des matières :
Conclusion.................................................................................................................................7 pages
Est-ce que la pilule peut contrer ces syndromes et aider aux performances ? La pilule est donc prise en
première raison pour éviter la gestation, mais elle est aussi utilisée afin de régulariser les règles et réduire
les symptômes mais aussi lors de compétitions, on peut prescrire des doses plus élever en œstrogène et
progestérone afin de retarder les règles ou les stimuler plutôt afin de ne pas être préoccupé pendant la
compétition. Cependant, ingérer des quantités d'hormones élevées au corps peut modifier les fonctions
du système endocrinien en diminuant la production de testostérone et de DHEA. La testostérone jouerait
un rôle majeur dans la régulation de l’humeur autant chez l’homme que la femme. La plupart des femmes
disent en début de prise de pilule avoir un changement d’humeur négatif.
Maintenant au niveau de la performance, la plupart des femmes ne trouvent pas de changement de la
performance en fonction de la période du cycle, une enquête a été faite : 63% des femmes ne trouvent
aucun changement, cependant 11% des athlètes de loisir, 59% des athlètes élites trouvent que leurs
performances sont altérées et 17% pour les Olympiens.
Ensuite une étude cette fois-ci, fut faite et 48% des femmes montrent aucun changement, 30% ont une
diminution des performances et 13% avait une augmentation. Et une autre étude, faite sur des femmes
ne prenant pas de contraceptif oral, montre que 69% des femmes avait une diminution.
Ensuite, le type de sport anaérobie et aérobie ne différencie pas, la performance ne serait pas affectée,
les études montreraient une légère diminution le VO2 max cependant ces résultats restent mitigés. Mais
ce qui reste certain, c’est que lors de la phase lutéale la température corporelle augmente, si une femme
s’entraine en plus de cela dans un environnement chaud et humide, elles peuvent être plus sensibles au
stress thermique, avec une augmentation de la respiration, même si les performances ne sont pas
affectées, l’effort peut paraître plus difficile. Cependant la perte de sang est supérieure à 80 ml (11% des
femmes) ce qui peut affecter la capacité d’exercice pendant les règles. Pour ce qu’il s’agit de la force, la
contraception ne changerait pas la performance et serait identique que sans contraceptif soit avec un gain
de force et de muscle pendant la phase folliculaire que pendant la phase lutéale.
Enfin, pendant la phase lutéale, le taux de blessures augmente en raison du taux d’œstrogène qui
augmente et augmente la laxité des articulations et ligaments. Cependant, le risque de blessure par
rapport aux hommes reste davantage élevé lorsqu’il s’agit de sport à sauts mais ceci peut être expliqué
par les mécanismes d’atterrissage entre homme et femme qui ne sont pas les mêmes.
Pour finir, la phase menstruelle peut donc déranger d’un point de vue psychologique avec le souci de ne
pas savoir la date, de fortes douleurs et perte pour cela la pilule peut donc aider psychologiquement pour
régulariser la phase menstruelle, limiter la douleur et les pertes et moins ressentir les changements
d’humeur du aux règles.
Pour conclure, on ne peut pas affirmer si le cycle menstruel et la contraception agissent véritablement sur
la performance de la femme, trop de facteurs entrent en jeu tel que la motivation, le moral, les objectifs,
etc. On le remarque davantage sur le ressenti des femmes, en fonction de leur catégorie (élite, loisir, etc)
leur opinons change en fonction des objectifs. Une sportive de haut niveau qui connaît ses performances
et cherche toujours plus remarquera davantage ses variations de performance plutôt qu'une femme
sportive mais qui s’en soucie peu.
Cependant, le cycle menstruel apporte un réel changement physiologique qui peut être plus ou moins
intense en fonction de la femme, tel que la perte de sang et le changement de température corporelle qui
influe donc sur la performance. La phase folliculaire est la meilleure phase pour un entrainement anaérobie
(gain de force) et récupérer plus rapidement mais avec un plus fort risque de blessure alors que pendant
la phase lutéale, la température augmente ce qui fatigue davantage le corps et peut donc rendre un
exercice aérobic plus difficile et un gain de force moins important.
La contraception ne peut donc pas limiter ses effets car le cycle menstruel étant toujours actif (seule la
croissance du follicule étant stoppée grâce à la rétroaction négative), les hormones sont donc toujours
autant présentes mais elle peut limiter ses effets.
Annexe :
Figure 1 et 2 : gynandco, explication du taux d’hormones et leur rôle lors des différentes phases du cycle
menstruelles.
Figure 3 et 4 : graphique sur les gains de force lors de la phase lutéale et folliculaire.
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