Controle 1 Corrige
Controle 1 Corrige
Controle 1 Corrige
Contrôle 1 de Topologie
Durée : 3h
(a) Donner une condition nécessaire et suffisante sur f pour que d soit une métrique
sur X.
(b) On suppose que (X, d) espace métrique. Montrer que X est complet si et seule-
ment si f (X) est un fermé de Y.
(b) Soient D1 et D2 deux parties denses dans E. Montrer que si D1 est un ouvert de
E alors l’intersection D1 ∩ D2 est dense dans E.
N (f ) =k f k∞ + k f 0 k∞ .
Exercice 5.
(a) Montrer que dans un espace métrique E, si une suite (an ) → a ∈ E, alors
l’ensemble K = {an : n ∈ N} ∪ {a} est une partie compacte de E.
(a) Montrer que chaque fn est une application de K dans K et admet un unique
point fixe xn .
Corrigé
donc
∃ε > 0, ∀n ∈ N∗, ∃(xn, yn) ∈ E 2 tel que d(xn, yn) < 1/n et δ(f (xn), f (yn)) > ε.
La suite (xn ) est une suite d’éléments du compact E, donc par Bolzano-Weierstrass
on peut en extraire une sous suite (xϕ(n) ) telle que :
xϕ(n) → x ∈ E.
yϕ(ψ(n)) → y ∈ E.
(a) Pour que d soit une métrique sur X, il faut et il suffit que d vérifie les trois
assertions (i) (ii) et (iii) suivantes qu’on va vérifier simultanément.
(b) On suppose que l’espace X est complet. Montrons que f (X) est un fermé de Y.
Soit (yn ) = (f (xn )) une suite d’éléments de f (X) telle que yn → y ∈ Y. Montrons
que y ∈ f (X), c’est à dire : il existe x ∈ X : y = f (x).
La suite (yn ) est convergente, elle est donc de Cauchy :
Comme δ(yn , ym ) = d(xn , xm ), la suite (xn ) est donc de Cauchy dans l’espace
complet X, elle est donc convergente dans X. Posons x = lim xn .
on a
δ(f (xn ), f (x)) = d(xn , x) → 0,
Or la suite (f (xn )) est une suite d’éléments du fermé f (X) donc sa limite y est
un élément de f (X), c’est à dire :
∃x ∈ X, y = f (x).
Corrigé Exercice 2.
Corrigé Exercice 3.
Hypothèse : Pour tout x ∈ E, il existe Ux un voisinage ouvert de x et il existe un
réel Mx tels que
∀a ∈ Ux , k f (a) k≤ Mx .
La famille (Ux )x∈E est un recouvrement ouvert du compact E, on peut donc en
extraire un sous recouvrement fini :
[
E= Uxi ,
i=1,...,n
où les xi sont des points de E. En posant M = maxi=1,...,n Mxi , on obtient ainsi
∀a ∈ E, f (a) ≤ M.
Corrigé Exercice 4.
fn (x) = xn .
On a
N (fn ) = 1 + n et k fn k∞ = 1.
La suite (N (fn )/ k fn k∞ ) n’étant pas bornée, donc les deux normes N et k . k∞
ne sont pas équivalentes.
(b) Soit (fn ) une suite de Cauchy de E. Soit ε > 0. Il existe un entier Nε > 0, tel
que
∀n ≥ Nε , ∀p ∈ N on a N (fn+p − fn ) < ε.
Pour de tels indices n et p on a en particulier
Donc, pour chaque t ∈ [0, 1] fixé, la suite (fn (t)) est de Cauchy dans R, elle est
donc convergente. Posons f (t) = lim fn (t).
En faisant tendre p vers +∞ dans (*), on obtient
k f − fn k∞ → 0.
|f (tk ) − f (t)| ≤ |f (tk ) − fn (tk )| + |fn (tk ) − fn (t)| + |fn (t) − f (t)|
≤ 2 k f − fn k∞ +|fn (tk ) − fn (t)|.
D’où la continuité de f.
Montrons maintenant que f ∈ E.
En reprenant la démonstration précédente en considérant fn0 à la place de fn , on
obtient
k fn0 − g k∞ → 0
avec g une fonction continue sur [0, 1].
Or pour tout x ∈ [0, 1], on a
Z x
fn (x) = fn0 (t) dt − fn (0).
0
Corrigé Exercice 5.
(a) On reprend la démonstration présentée dans le cours. Soit (Ui )i∈I un recou-
vrement ouvert de K. Montrons qu’il existe une partie finie J de I telle que
K ⊂ ∪j∈J Uj .
On sait d’abord qu’il existe j0 ∈ I tel que a ∈ Uj0 . Et comme an → a, il existe
un entier N = N (j0 ) tel que
∀n > N, an ∈ Uj0 .
(b) (i) Soit (xk ) une suite d’éléments de X telle que : xk → x ∈ X. Montrons que
f (xk ) → f (x).
Par l’inégalité triangulaire, on a :
δ(f (xk ), f (x)) ≤ δ(f (xk ), fn (xk )) + δ(fn (xk ), fn (x)) + δ(fn (x), f (x)). (∗∗)
Comme l’ensemble K = {xk : k ∈ N} ∪ {x} est compact, on a
εn := sup δ(fn (a), f (a)) → 0,
a∈K
(b) En écrivant :
(c) La suite (xn ) est d’éléments du compact K, on peut donc en extraire une sous
suite (xϕ(n) ) convergente vers un point x de K. On a lorsque n → +∞
De plus, on a
Il en découle que