Resum Finance Publique S4 Par Karim
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avant l’indépendance :
L’apparition des institutions financières publiques au Maroc est liée à l’évolution de la
notion de l’Etat. Ainsi que avant le XXème siècle, le Maroc disposait d’un système
des finances publiques, portant sur
Bit el mal el mouslimine, alimenté à partir des ressources à caractère religieux,
particulièrement la zakat et l'Achour
Le trésor de la dar adyel qui recevait le produit des melks, constitués de
contributions administratives n'ayant aucun caractère religieux;
Le trésor du Sultan, alimenté essentiellement par les dons faits au Sultan
Budget et puissances coloniales. A la fin du siècle dernier, le Maroc faisait l'objet
de convoitises de la part des puissances coloniales européennes. Sous prétexte du
contrôle de la dette, ces puissances ont commencé dès 1904 à percevoir
directement certaines recettes telles que le produit des douanes, les droits de porte
et des marchés afin de s'assurer du service normal de la dette.
Entre 1956 et 1976 :
Après l’indépendance, on assiste à un accroissement des charges publiques (dépenses de
souveraineté et dépenses sociales), alors que sur le plan institutionnel on doit retenir les faits
marquants suivants :
En 1956 création du conseil national consultatif fut crée pour jouer le rôle
parlementaire.
En 1959 création de la Banque du Maroc, et institution des dirhams comme unité
monétaire nationale.
En 1961 nomination du premier Trésorier de nationalité marocaine : Feu
Mohamed Bernoussi
A partir de 1962, les institutions financières vont être consacrées
constitutionnellement.
Depuis 1977 à nos jours :
La situation économique et financière du Maroc devient de plus en plus critique, le déficit
budgétaire et le déficit de la balance de paiement ont atteint des taux record. Devant cette
situation économique, le Maroc est contraint sous les pressions des instances monétaires
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mondiales (FMI et la BIRD) d’appliquer le programme d’ajustement structurel (PAS) à partir
de 1983. Ce programme comportait des mesures à caractère budgétaire, fiscal et économique :
Sur le plan budgétaire :
politique d’austérité par la réduction des dépenses d’investissement et stagnation des
dépenses de fonctionnement.
Réforme de la nomenclature par la normalisation de la codification budgétaire de
tous les ministères
Le renforcement des contrôle exercés par le CGED, la TGR, l’IGF et de la cour des
comptes.
Sur le plan économique:
Rééchelonnement de la dette extérieure.
Libéralisation du commerce extérieur.
Politique de la privatisation.
Dévaluation de la monnaie nationale.
Réforme du système bancaire.
Sur le plan fiscal :
Remplacement de la taxe sur les produits et service par la taxe sur la valeur
ajoutée.
L’IGR vient remplacer plusieurs catégories d’impôts sur le revenu des personnes
physiques. De même que l’IS vient remplacer la T.C.A
La source constitutionnelle :
A travers toutes les constitutions depuis celle de 1962 à celle de 2011, les prérogatives des
pouvoirs publics (gouvernement et parlement) en matière budgétaire sont bien définies ;
ci-dessous les principales dispositions contenues dans la constitution de 2011 :
Article 39 : Tous supportent, en proportion de leurs facultés contributives, les charges
publiques que seule la loi peut, dans les formes prévues par la présente Constitution, créer
et répartir.
Article 40 : Tous supportent solidairement et proportionnellement à leurs moyens, les
charges que requiert le développement du pays, et celles résultant des calamités et des
catastrophes naturelles.
Article 49 : Le conseil des ministres délibère sur les questions et textes suivants : - Les
orientations stratégiques de la politique de l’Etat ; - Les projets de révision de la
constitution ; - Les projets de lois organiques ; - Les orientations générales du projet de loi
de finances ;
Article 148 : La Cour des Comptes assiste le Parlement dans les domaines de contrôle des
finances publiques. Elle répond aux questions et consultations en rapport avec les
fonctions de législation, de contrôle et d’évaluation, exerce par le Parlement et relatives
aux finances publiques.
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d’adopter une gestion moderne qui exige de la pro-action et de l’anticipation et de
rompre avec la gestion fondée sur la réaction face aux événements de l’environnement
national et international.
Les lois de finances : Les lois de finances peuvent être une source de législation on
stipulant des dispositions législatives relatives à l’application de certaines mesures
d’ordre financiers ou par l’apport de règles soit transitoires soit permanente ou même
en modifiant des textes législatifs en vigueur.
La Loi de Finances constitue le cadre dans lequel sont inscrites les autorisations budgétaires
qui déterminent, à la fois
la nature
le montant
l’affectation des charges et ressources de l’Etat.
Pour ces trois principaux volets, cette détermination est orientée par le souci d’assurer un
équilibre économique et financier. Les termes de cet équilibre se trouvent balisés aussi bien au
niveau :
des hypothèses de travail qui constituent les bases d’élaboration première du projet de
Loi de Finances ;
que sur le plan de la quantification des autorisations budgétaires sectorielles et
globales
Sur le plan constitutionnel :
Les Constitutions marocaines, depuis la première Constitution promulguée le 17 Rajab
1382 (14 Décembre 1962), ont toujours consacré deux articles au budget. Cependant ; la
constitution de 2011 a consacré trois articles :
Article 75 : « Le parlement vote la loi de finances, déposée par priorité devant la
Chambre des Représentant, dans les conditions prévues par une loi organique. Celle-ci
détermine la nature des informations, documents et données nécessaires pour enrichir les
débats parlementaires sur le projet de loi des finances…… »
Article 76 : Le gouvernement soumet annuellement au Parlement une loi de règlement de
la loi de finances au cours du deuxième exercice qui suit celui de l’exécution de ladite loi
de finances .Cette loi inclut le bilan des budgets d’investissement dont la durée est arrivée
à échéance.
Article 77 : Le Parlement et le gouvernement veuillent à la préservation de l’équilibre des
finances de l’Etat.
Le Gouvernement peut opposer, de manière motivée, l’irrecevabilité à toute proposition
ou amendement formulés par les membres du Parlement lorsque leur adoption aurait pour
conséquence, par rapport à la loi de finances, soit une diminution des ressources
publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique.
Au niveau législatif et réglementaire :
Le Projet de loi organique relative aux lois de finances N°130-13 vient abroger les
dispositions de la loi organique n° 7-98 relative à la loi des finances promulguée par le
dahir n° 1-98-138 du 7 chaabane 1419 (26 novembre 1998).
Ainsi et à titre de comparaison entre le premier article de chaque LOLF:
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Loi organique de la loi de finance LOLF 14-00 :
« La loi de finances prévoit, évalue, énonce et autorise, pour chaque année budgétaire,
l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat, dans les limites d’un équilibre
économique et financier qu’elle définit ».
Loi organique de la loi de finance LOLF 130-13 :
« Les lois de finances déterminent, pour chaque année budgétaire, la nature, le
montant et l'affectation de l'ensemble des ressources et des charges de l'Etat, ainsi que
l'équilibre budgétaire et financier qui en résulte. Elles tiennent compte d'un équilibre
économique défini, ainsi que des objectifs et des résultats des programmes qu'elles
déterminent. »
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Exceptions au principe de l’annualité :
Ces exceptions se présentent comme suit :
Les crédits d’engagement : Les crédits d’engagement sont ouverts au titre des
années suivant l’année budgétaire considérée et s’ajoutent aux crédits de paiement
inscrits au titre de cette dernière année.
Les crédits d’engagement concernent aussi bien les dépenses d’investissement que
les dépenses de fonctionnement, bien que ce soit à des degrés très différents.
Les crédits de report : L’article 46 de la loi organique des finances stipule ce qui
suit :
« Les crédits ouverts au budget général au titre d’une année budgétaire donnée ne
peuvent être reportés sur l’année suivante.
les crédits de paiement disponibles au titre des dépenses d’investissement sont reportés
selon les modalités fixées par voie réglementaire. Ils s’ajoutent aux crédits de
paiement ouverts par la loi de finances de l’année ».
Principe de l’antériorité de l’autorisation :
Consistance du principe
Ce principe consiste dans l’obligation faite à l’appareil exécutif de n’entamer la mise
en oeuvre du budget qu’après son approbation par le pouvoir législatif, ce qui revient
évidemment à conférer à la loi la force qui doit lui revenir.
Support juridique
Le principe de l’antériorité de l’autorisation s’appuie sur l’article premier de la loi
organique des finances qui dispose que :
« la loi de finances…autorise, pour chaque année budgétaire, l’ensemble des
ressources et des charges de l’Etat,…. »
Principe de l’unité
Consistance du principe
Le principe de l’unité du budget répond à l’exigence de l’appareil législatif de voir
l’ensemble des recettes et des dépenses de l’Etat groupées dans un document unique
de façon à lui permettre d’avoir une vision précise et globale de la situation des
finances publiques.
Support juridique
Le support juridique du principe de l’unité consiste dans l’article premier de la loi
organique des finances qui dispose ce qui suit :
« La loi de finances prévoit, évalue, énonce et autorise, pour chaque année budgétaire,
l’ensemble des charges et ressources de l’Etat,…. ».
Les articles 11 et 12 de cette même loi organique se sont attachés à présenter
l’énumération respective de ces ressources et charges.
Article 11 : « Les ressources de l’Etat comprennent :
les impôts et taxes ;
Le produit des amendes ;
Les rémunérations des services rendus et les redevances ;
Les fonds de concours, dons et legs ;
Les revenus du domaine ;
Le produit de cession des biens meubles et immeubles ;
Le produit des emprunts ;- Les produits divers. »
Le produit des exploitations et des participations financières de l’Etat ainsi que la
part de l’Etat dans les bénéfices des établissements publics ;
Les remboursements de prêts et avances et les intérêts y afférents ;
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Article 12: « Les charges de l’Etat comprennent :
les dépenses du budget général ;
les dépenses des budgets des services de l’Etat Gérés de Manière Autonome ;
les dépenses des comptes spéciaux du Trésor. »
Principe de l’universalité
Consistance du principe :
Ce principe ne diffère pas beaucoup, en ce qui concerne ses objectifs, du principe de
l’unité tout en n’en étant pas totalement synonyme puisqu’il comporte des contraintes
additionnelles par rapport à ce dernier.
Support juridique du principe
Le support juridique du principe de l’universalité est constitué par l’article 9 de la loi
organique des finances qui stipule dans son premier paragraphe ce qui suit : « Il est
fait recette du montant intégral des produits, sans contraction entre les recettes et les
dépenses, l’ensemble des recettes assurant l’exécution de l’ensemble des dépenses ».
Exceptions au principe de l’universalité
Les exceptions à ce principe consistent principalement dans :
les budgets annexes
Les Services de l’Etat Gérés de Manière Autonome (SEGMA)
Les Comptes Spéciaux du Trésor
Les contributions pour le financement de dépenses d’intérêt public
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Principe de l’équilibre :
Consistance du principe
En vertu du principe de l’équilibre, le volume des charges doit être équivalent à
celui des ressources.
Toutefois, jusqu’à une date relativement récente, le respect de ce principe est demeuré
un objectif théorique en raison de l’accroissement du rôle de l’Etat particulièrement
après la deuxième guerre mondiale et l’élargissement du champ de ses interventions
avec l’aggravation des charges financières publiques qui en découle.
Support juridique
Le législateur a accordé un intérêt particulier à ce principe, en le stipulant dans le
premier article de la loi organique des finances. Toutefois, la formulation que la
réalisation de l’équilibre stricto sensu ne revêt pas un caractère obligatoire et qu’il
convient, dans chaque loi de finances, de définir la nature de l’équilibre économique et
financier dans lequel s’insère cette loi.
Principe de la sincérité
Ce principe confirme la volonté des pouvoirs publics de renforcer la transparence
budgétaires. Le projet de loi organique de la loi des finances n°130-13 a adopté ce
principe en stipulant en son article n°10 : «Les lois de finances présentent de façon sincère
l'ensemble des charges et des ressources de l'Etat. La sincérité des ressources et des
charges s'apprécie compte tenu des données disponibles au moment de leur établissement
et des prévisions qui peuvent raisonnablement en découler. ».
La phase exploratoire
Organes contribuant à la préparation du budget au sein du Ministère des
Finances.
Les différentes Directions du Ministère participent, chacune selon le domaine de sa
compétence et sous la supervision directe du Ministre, à l’élaboration des éléments de
cet exposé. C’est ainsi notamment que :
la Direction des Etudes et des Prévisions Financières s’occupe du suivi des
principales tendances de la conjoncture économique nationale et internationale
et de ses perspectives d’évolution.
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l’Administration des Douanes et Impôts Indirects et la Direction Générale des
Impôts traitent des recettes dont elles ont respectivement la charge ;s les
premiers mois de l’année et qui est marqué par les étapes suivantes :
la Direction des Entreprises Publiques et de la Privatisation se charge de
l’établissement des prévisions de recettes et de dépenses découlant pour le
budget de l’Etat de l’activité des établissements et entreprises publics ainsi que
des opérations éventuelles de privatisation ;
la Direction du Budget s’occupe des prévisions de dépenses liées aux budgets
de fonctionnement et d’investissement ainsi que des prévisions de recettes ne
relevant pas de la compétence des autres Directions ;
La Direction du Trésor et des Finances Extérieures prend en charge :
o les éléments d’information relatifs à la dette publique ;
o les contributions des organismes financiers à la couverture du budget.
o Elle assure la centralisation des données émanant des autres Directions en
vue de procéder à l’élaboration du tableau des charges et ressources du
Trésor destiné à donner un aperçu global de la situation du Trésor et des
conditions de l’équilibre budgétaire découlant des données fournies.
Cadre de référence
Dans cette phase de préparation du budget, il faut scruter les perspectives d’évolution des
ressources et des charges.
Des propositions sont formulées dans le sens de la compression des dépenses et/ou
l’augmentation des recettes en vue de réduire le gap de financement et contenir le taux du
déficit global du Trésor. Ce travail se base sur différents cadres de référence qui
déterminent les orientations de la politique gouvernementale, dont notamment :
les Discours et Messages de Sa Majesté le Roi
Les orientations générales du Plan de Développement Economique et Social ;
Les déclarations du Premier Ministre devant le Parlement.
Les délibérations gouvernementales et la lettre d’orientation du Premier
Ministre
A cette étape, des délibérations intenses ont lieu au sein du Gouvernement pour aboutir à
un consensus sur les orientations à insérer dans la lettre d’orientation que le Premier
Ministre aura à diffuser auprès de l’ensemble des Ministres pour expliciter les éléments à
prendre en compte lors de l’établissement de leurs propositions.
Phase de la préparation administrative et des Arbitrages :
Élaboration des propositions au sein des Ministères
Les conférences budgétaires entre la Direction du Budget et les Ministères
L’arbitrage : les points litigieux, quand ils existent, sont soumis en premier lieu à
un arbitrage entre le ministre des finances et le ministre concerné.
La mise en forme du projet de Loi de Finances
Phase de l’approbation gouvernementale
L’approbation gouvernementale est prononcée sur deux étapes à savoir :
Approbation du Conseil de Gouvernement
Approbation du Conseil des Ministres
Phase parlementaire
Le calendrier du vote du projet de loi de finances tel qu’il est précisé dans les articles 33 et
34 de la loi organique des finances se présente comme suit selon deux cas de figure : cas
où le projet est approuvé et cas où il ne l’est pas.
cas où le projet est approuvé :
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22 Octobre : c'est-à-dire 70 jours avant la fin de l’année en cours :
Dépôt du projet de loi de finances sur le bureau de l’une des deux Chambres du
Parlement ;
Transmission immédiate de ce projet à la commission des finances relevant de la
Chambre auprès de laquelle le projet a été déposé
21 Novembre : c'est-à-dire 30 jours après la date du dépôt du projet :
Vote du projet de loi de finances tel qu’amendé le cas échéant par la première
Chambre ;
Soumission du projet à la seconde Chambre.
20 Décembre : c'est-à-dire dans un délai de 30 jours après le dépôt du projet auprès de
la seconde Chambre :
Vote du projet de loi de finances par la seconde Chambre.
21-31 Décembre :
Cas où le projet comporte des amendements proposés par la seconde Chambre et
approuvés par le gouvernement, ce projet est soumis à nouveau à la première
Chambre pour le vote des amendements ;
Vote des amendements par la première Chambre ;
Promulgation de la loi de Finances ;
Cas où le projet adopté par la première Chambre est voté tel quel par la seconde
Chambre :
Soumission du projet à la procédure de promulgation.
Cas de non adoption du projet de loi de finances après une seule lecture par chacune des
deux Chambres
déclaration de l’urgence par le gouvernement et provocation de la réunion d’une
commission mixte paritaire, composée de représentants des deux Chambres en vue de
proposer un texte commun sur les dispositions en suspens ;
adoption du texte commun relatif à ces dispositions dans un délai de sept jours au
maximum après la saisine de la commission par le gouvernement.
A partir de là, deux cas de figure peuvent être envisagés :
Cas où la commission mixte paritaire arrive à élaborer un texte accepté par le
Gouvernement :
le gouvernement soumet le texte élaboré aux deux Chambres en vue de son adoption
dans un délai n’excédant pas trois jours. Seuls les amendements acceptés par le
Gouvernement sont alors recevables.
Cas où la commission mixte paritaire n’arrive pas à adopter un texte commun ou cas
où le texte commun élaboré n’est pas adopté par les deux Chambres.
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Dans l’un ou l’autre de ces deux cas, le gouvernement soumet à la Chambre des
Représentants le projet de loi de finances intégrant les amendements qu’il aurai accepté
dans le cadre des discussions parlementaires.
Bon Courage
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