Beggache, Nabil Mouas, Nadir PDF
Beggache, Nabil Mouas, Nadir PDF
Beggache, Nabil Mouas, Nadir PDF
V.1. DEFINITION:
Le profil en travers d’une route est la coupe dans le sens transversal menée
selon un plan perpendiculaire à l’axe de la route projetée.
Un projet routier comporte le dessin d’un grand nombre de profils en travers, Pour
éviter de rapporter sur chacun de leurs dimensions, on établit tout d’abord un profil
unique appelé « profil en travers » contenant toutes les dimensions et tous les détails
constructifs (largeurs des voies, chaussées et autres bandes, pentes des surfaces et
talus, dimensions des couches de la superstructure, etc.…).
La chaussée:
C’est la partie affectée à la circulation des véhicules.
La largeur roulable:
Elle comprend les sur largeurs de la chaussée, la chaussée et la bande d’arrêt.
Plate forme:
C’est la surface de la route située entre les fossés ou les crêtes des talus de remblais,
comprenant la chaussée et les accotements, éventuellement les terres pleins et les
bandes d’arrêts.
L’assiette:
C’est la surface de la route délimitée par les terrassements.
L’emprise:
C’est la surface du terrain naturel affectée à la route et à ses dépendances (talus,
Chemins de désenclavement, exutoires, etc.…) limitée par le domaine public.
Les accotements:
En dehors des agglomérations, les accotements sont dérasés. Ils comportent
Généralement les éléments suivants :
• Une bande de guidage.
• Une bande d’arrêt.
• Une berme extérieure.
Le terre-plein central:
Il s’étend entre les limites géométriques intérieures des chaussées. Il comprend :
32
Chapitre V Profil en travers
Le fossé :
C’est un ouvrage hydraulique destiné à recevoir les eaux de ruissellement provenant
de la route et des talus et les eaux de pluie.
Bande
médiane
Berme BAU BDG BDG BAU Berme
Largeur roulable S
Plate forme
Assiette
Emprise
Le profil en travers type :le profil en travers type est une pièce de base dessinée dans
les projets de nouvelles routes ou l’aménagement de routes existantes.
33
Chapitre V Profil en travers
Il contient tous les éléments constructifs de la future route, dans toutes les situations
(remblais, déblais).
Le profil en travers courant : le profil en travers courant est une pièce de base
dessinée dans les projets à une distance de 20 m.
V.4.APPLICATION AU PROJET :
Après l’étude de trafic, le profil en travers type retenu pour l’évitement sera
composé d’une route de 2× (3×3,5)
Les éléments du profil en travers type sont comme suit :
• Chaussée : 2× (2 × 3,5m)=14m
• Accotement : 1.5 m× 2 =3m
• Plate forme : = 10 (m).
Cette étape a pour but de créer un catalogue qui contiendra les demi-profils en travers type
que nous appliquerons a notre projet.
34
Chapitre V Profil en travers
Les profils types sont stockés dans un fichier sous forme de demi-profil, ce fichier sera
nomme (profil type).
Calcul Projet
Dans la boite de dialogue qui s’affiche, on donne le nom du fichier puis on clique sur
Ouvrir OK
Une fois le fichier est crée, il nous reste plus qu’a créer des demi-profils en travers.
La boite de dialogue qui apparait nous permet de définir les différentes couches de
notre chaussée ainsi la ligne du projet.
Apres avoir choisit le nombre de ligne, on clique sur le profil type et on procède par
création d’un demi-profil type.
On donne un nom T1 et on clique sur créer nouveau
35
Chapitre V Profil en travers
36
Chapitre V Profil en travers
37
Chapitre VI Cubatures
VI.1. INTRODUCTION :
Les cubatures de terrassement, c’est le calcul des volumes des déblais et remblai à
déplacer pour avoir une surface uniforme entre les profils en long ainsi les profils en
travers fixé auparavant.
VI.3.1.Description de la méthode
38
Chapitre VI Cubatures
Pour évitée des calculs très long, on simplifie cette formule en considérant comme
très voisines les deux expressions et (S 1 +S 2 )/2
Ceci donne :
𝑳𝑳𝑳𝑳
V i = × (S 1 +S i+1 )
𝟐𝟐
𝑳𝑳𝑳𝑳
Entre P2 et PF : V2= × (S 2 +0)
𝟐𝟐
𝑳𝑳𝑳𝑳
Entre PF et P3 : V3= × (0+S 3 )
𝟐𝟐
𝑳𝑳𝑳𝑳
Entre P3 et P4 : V4= × (S 3 +S 4 )
𝟐𝟐
Le volume total V :
𝐿𝐿 𝐿𝐿1 +𝐿𝐿2 𝐿𝐿2 +𝐿𝐿3 𝐿𝐿3 +𝐿𝐿4 𝐿𝐿
V=� 1 �.S 1 +� �. S 2 + � � .0 + � � S 3 + � 4 �. S 4
2 2 2 2 2
39
Chapitre VI Cubatures
40
Chapitre VII Etude géotechnique
VII.1) INTRODUCTION :
Un sol est un matériau. il peut être rocheux ou sableux ou argileux ou de toute autre
composition
Analyse granulométrique.
Equivalent de sable.
Limites d’Atterberg.
Essai PROCTOR.
Essai CBR.
Essai Los Angeles.
Essai Micro Deval.
L’indice CBR, issu de l’essai CBR permettra de calculer l’épaisseur de la chaussée
par la méthode dite CBR.
L’essai CBR sera fait à différentes teneurs en eau et énergies de compactage, afin
d’apprécier la stabilité du sol aux accidents lors des terrassements, ces essais seront
précédés d’essai PROCTOR.
La classification des sols rencontrés sera utile et nécessitera la détermination des
limites d’Atterberg.
41
Chapitre VII Etude géotechnique
VII.4.OBJECTIFS:
Les objectifs d’une étude géotechnique sont :
Bénéfice apporté sur les travaux de terrassement.
Sécurité en indiquant la stabilité des talus et des remblais.
Identification des sources d’emprunt des matériaux et la capacité de ses
gisements.
Protection de l’environnement et les ressources naturelles.
VII.5.1.Analyses granulométriques :
Il s’agit du tamisage qui permet par exemple de distinguer les sols fins, les sols
sableux et les sols graveleux, c’est un essai qui a pour objectif de déterminer la
répartition des grains suivant leurs dimensions ou leurs grosseurs.
Les résultats de l’analyse granulométrique sont donnés sous la forme d’une courbe
dite courbe granulométrique.
C’est un essai qui nous permet de mesurer la propreté d’un sable c’est-à-dire
déterminé la quantité d’impureté soit des éléments argileux ultra fins ou des limons.
VII.5.3.3.Limites d’Atterberg :
42
Chapitre VII Etude géotechnique
• But de l’essai : cet essai permet de prévoir le comportement des sols pendant les
opérations de terrassement, en particulier sous l’action de la teneur en eau, il se
fait uniquement sur les éléments fins du sol (caractériser les sols fins).
• Domaine d'application: l’essai s’applique aux sols fins pendant les opérations
de terrassement dans le domaine des travaux publics (assises de chaussées y
compris les couches de forme). Domaine
VII.5.3.4Essai PROCTOR :
• Principe de l’essai :l’essai consiste à mesurer le poids volumique sec d’un sol
dispose en trois couches dans un moule Proctor de volume connu, dans chaque
couche étant compacte avec la dame Proctor, l’essai est répété plusieurs fois et
on varie à chaque fois la teneur en eau de l’échantillon et on fixe l’énergie de
compactage.
• But de l’essai : l’essai Proctor consiste à étudier le comportement d’un sol sous
l’influence de compactage (la réduction de son volume par réduction des vides
d’air) et une teneur en eau c’est-à-dire la détermination de la teneur en eau
optimale et la densité sèche maximale, pour un compactage bien défini.
• Domaine d'utilisation: cet essai est utilisé pour les études de remblai en terre,
en particulier pour les sols de fondations (route, piste d’aérodromes).
43
Chapitre VII Etude géotechnique
Cet essai a pour but de mesurer la résistance à la fragmentation par chocs des
granulats utilisés dans le domaine routier, et leur résistance par frottements réciproques
dans la machine dite « Los Angeles ».
44
Chapitre VII Etude géotechnique
VII.6.2.L’essai préssiométrique :
NB :
Nous n’ avons pas fait aucun essai géotechnique et nous n’ avons pas reçus aucun
donnée de la part de la direction des travaux publique (DTP) . alors nous avons pris.
Pour des raisons de sécurités, un sol de faible portance .
45
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
VIII.1.INTRODUCTION:
L’estimation d’un projet routier ne se limite pas à son étude géométrique, en effet une fois
la chaussée est réalisée, elle devra résister à toutes les agressions des agents extérieurs et à la
surcharge d’exploitation (action des essieux des véhicules lourds, effets des intempéries,…. .
Pour cela il faudra non seulement assurer à la route de bonnes caractéristiques géométriques
mais aussi de bonnes caractéristiques mécaniques lui permettant de résister à toutes les
charges pendant sa durée de vie.
La qualité de la construction des chaussées joue un rôle primordial, celle ci passe d’abord
par une bonne reconnaissance du sol support et un choix judicieux des matériaux à utiliser, il
est ensuite indispensable que la mise en œuvre de ces matériaux répond conformément aux
exigences préconisées.
• Chaussée souple.
• Chaussée semi - rigide.
• Chaussée rigide.
46
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
a- Couche de surface :
C’est la dernière couche de la chaussée et qui est en contact direct avec les
pneumatiques, elle a pour rôle :
• de résister aux efforts des charges dynamiques et de transmettre les charges
verticales à la base.
• D’imperméabiliser la surface de la chaussée.
Elle comporte deux parties : une couche de roulement et une couche de liaison.
b- Couche de base:
. Elle a pour rôle de résister aux efforts verticaux et de répartir sur la couche de
fondation les pressions qui en résultent. Elle est constituée d’un matériau traité (ou non
traité) de bonnes caractéristiques mécaniques.
c- Couche de fondation:
La couche de fondation constitue avec la couche de base le corps de chaussée.
Son rôle est identique à celui de la couche de base, mais elle est constituée d’un
matériau non traité de moindre qualité et coût.
d- Couche de forme:
La couche de forme est constituée généralement des matériaux disponibles sur
le chantier ou localement, elle sera constituée généralement des matériaux sableux ou
graveleux Propres. Elle a pour rôle d’améliorer et d’uniformiser certains sols fins non
traitée possédant des caractéristiques géotechniques médiocres.
les chaussées semi-rigides ;
• les chaussées rigides.
Ce sont des chaussées constituées d’une dalle en béton. Cette dalle correspond à la fois
à la couche de base et à la couche de surface d’une chaussée souple.
La couche de fondation peut être réalisée en grave traitée aux liants hydrauliques, ou
en grave stabilisée mécaniquement.
Les chaussées rigides sont utilisées pour des constructions à grandes sollicitations de
charges
(cas d’une piste d’aérodrome ou station de service).
47
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
Représente une faible déformabilité. Ces chaussées comportent une couche de base et
quelques fois une couche de fondation traitée aux liants hydrauliques (ciment, laitier
….)
VIII.4.METHODES DE DIMENSIONNEMENT :
Il existe différentes méthodes pour le dimensionnement du corps de chaussée,
parmi les plus connues et les plus utilisés en Algérie on site :
C’est une méthode (Semi-Empirique) qui est basée sur un essai de poinçonnement sur
un échantillon de sol support en compactant des éprouvettes à (90-100) % de
l’optimum Proctor.
Le ICBR retenu est la plus basse obtenue après immersion de cet échantillon .
48
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
Pour que la chaussée tienne, il faut que la contrainte verticale répartie suivant la
théorie de BOUSSINESQ, soit inférieure à une contrainte limite qui est
proportionnelle à l’indice CBR.
100+150 √P
e=
ICBR + 5
• I CBR : indice CBR.
N
100 + √P × [ 75 + 50 × log ( )]
10
e=
ICBR + 5
La notion de l’épaisseur équivalente est introduite pour tenir compte des qualités
mécaniques des différentes couches, et l’épaisseur équivalente d’une couche est égale
à son épaisseur réelle multipliée par un coefficient « a » appelé coefficient
d’équivalence. L’épaisseur équivalente de la chaussée est égale à la somme des
équivalents des couches :
Eeq = � e i (𝒓𝒓é𝒆𝒆𝒆𝒆) × a i
49
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
Le sol doit être classé selon la valeur du CBR du sol support. Les différentes
catégories de sol sont données par le tableau(04) suivant :
50
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
VIII.5.APPLICATION AU PROJET :
Méthode C.B.R :
N
100 + √P × [ 75 + 50 × log ( ) ]
10
E eq =
ICBR + 5
• P : Charge par roue P = 6.5 t (essieu 13 (t)).
• Log : Logarithme décimal.
• Eeq :Epaiseur equivalente.
On a :
51
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
Donc :
2 290
100 + �√6� × � 75 +50. log ( )�
Eeq= 10
= 63.63 (cm) ⇒ 𝐄𝐄𝐄𝐄𝐄𝐄 = 64(cm).
(4+ 5)
Avec :
Eeq = a 1 .e 1 + a 2 .e 2 + a 3 .e 3
Calcule l’épaisseur e3 :
Les résultats des épaisseurs obtenus par cette méthode sont récapitulés dans le tableau suivant
GB 15 1.5 22.5
GC 30 01 30
TOTAL 51 64.5
52
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
Conclusion
Notre structure comporte : 6 BB + 15 GB +30 GC avec une couche de forme de 60
cm en TUF (en deux couche).
12 cm BB 6 cm
22.5 cm GB 15 cm
30 cm GC 30 cm
60 cm TUF 60 cm
Tableau VIII.4: Sur classement avec couche de forme en matériaux non traité (B30)
53
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
Notre projet est de TJMA2018= 7423 v/j/sens (à l’année de mise en service) > 150
N 0 = 7423 v/j/sens.
N pl = PL% × TJMA /sens
N pl = 7423 x 0.35 = 2598.05 pl/j/sens.
D’où :
TPLi = 2598.05 pl/j/sens
NB : En l’absence d’informations précises sur la répartition des poids lourds sur les
différentes voies de circulation, on adoptera la valeur donnée dans le fascicule 1(
règlement B30), page 10 pour les chaussées unidirectionnelles à 2 voies : 90 % du
trafic PL sur la voie lente de droite.
54
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
D’après les résultats qu’on a trouvés, notre trafic est classé en TPL6 (entre 1500 et
3000 PL).
Avec les données citées plus haut, et une classe de sol S2 (TPL6) , le catalogue de
dimensionnement des chaussées neuves préconise une structure de :
8 BB+12 GB+13GB avec une couche de forme de 60 cm (en 02 couches), voir
(fascicule 3, page 11). Tabeau5
55
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
56
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
(1+τ)𝑛𝑛 −1
TCi = TPLi x 365 x
τ
Où:
• τ: Taux d'accroissement géométrique, (pris égal à 0.02 dans le calcul de
dimensionnement).
• N : Durée de vie considérée, (n = 20 ans).
Application numérique :
(1+0.02)20 −1
TCi = = 2338.245 x 365 x
0.02
(1+τ)𝑛𝑛 −1
TCEi = TPLi x 365 x A x
τ
Application numérique :
(1+0.02)20 −1
TCEi = 2338.245 x 365 x 0.6 x
0.02
57
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
Application numérique :
ε z,ad = 22 x 10-3 (1.24 x 107)-0.235 = 473.48 x 10-6
Remarque
• Pour chaque valeur de (TPLi), il correspond une valeur de ε z,ad .
• La vérification ε z < ε z,ad sera surtout à faire dans le cas des chaussées à
matériaux non traité, car c'est le critère prépondérant dans le calcul de
dimensionnement.
Dans le cas des chaussées traitées au bitume hydraulique, la pression sur sol support
sera tellement faible que le critère ε z < ε z,ad sera pratiquement toujours vérifié
58
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
Où :
• ε6 (10°C, 25 Hz) : déformation limite au bout de 106 cycles avec une
probabilité de rupture de 50% à 10°C et 25 Hz (essai de fatigue).
• kne : facteur lié au nombre cumulé d'essieux équivalents supporté par la
chaussée.
• kθ : facteur lié à la température.
• kr : facteur lié au risque et aux dispersions.
• kc : facteur lié au calage des résultats du modèle de calcul avec comportement
observé sur chaussées.
Tel que :
TCEi b E(10 ℃,10Hz )
kne =� � kθ =� kr = 10-tbδ
10 6 E(θeq ,10Hz )
D’où :
Avec :
59
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
C 2
δ =�𝑆𝑆𝑆𝑆 2 + � × 𝑆𝑆ℎ�
b
Avec :
Zone climatique
Température I et II III IV
équivalentes 20 25 30
60
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
r% 2 3 5 7 10 12 15
T -2.054 -1.881 -1.645 -1.520 -1.282 -1.175 1.036
r% 20 23 25 30 35 40 50
T -0.842 -0.739 -0.674 -0.524 -0.385 -0.253 0
Application numérique :
−0.146
𝟏𝟏.𝟐𝟐𝟐𝟐 𝐱𝐱 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟕𝟕
kne =� � = 0.692 => kne = 0.692
10 6
12500
kθ =� = 1.33 => kθ = 1.33
7000
C 2
δ =�𝑆𝑆𝑆𝑆 2 + � × 𝑆𝑆ℎ�
b
0.02 2
δ =�0.452 + �− × 3� = 0.609 => δ = 0.609
0.146
kr = 10-tbδ
61
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
D’ou :
εt,ad = 100.10-6 x 0.609 x 1.33 x 0.65 x 1.3 = 68.45 . 10-6
62
Chapitre VIII Dimensionnement du corps de chaussée
VIII.7 CONCLUSION :
D’après les résultats obtenues on remarque que la méthode dite du CBR qui s
donne un Corps de chaussée un peu plus large que la méthode dite du catalogue des
structures.
Nous proposons d’appliquer la méthode du catalogue puisqu’elle fait appel aux
spécifies géologiques et climatique du pays et tient compte des ressources local des
matériaux disponible.
63
Chapitre IX assainissement
IX.1. INTRODUCTION :
Dans ce chapitre, nous traitons le phénomène d'interaction entre l'eau et la route.
Nous essayons d'analyser les sources de provenance de l'eau vers la route, les effets
négatifs de cette eau sur le comportement de la route et les moyens que l'ingénieur doit
prévoir pour préserver à la route un niveau minimal de fonctionnement.
Les eaux de ruissellement proviennent, soit des bassins versants extérieurs à la
route, soit de l'enceinte routière proprement dite (voie de circulation, accotements,
talus, ...).
La route peut constituer un obstacle préjudiciable à l’écoulement naturel et
réciproquement, celui-ci peut générer des dommages à la route.
Les ouvrages hydrauliques de rétablissement des écoulements naturels devront donc
être correctement dimensionnés pour limiter les risques :
IX.2.OBJECTIF DE L’ASSAINISSEMENT :
L’assainissement des routes doit remplir les objectifs suivants :
• Assurer l’évacuation rapide des eaux tombant et s’écoulant directement sur le
revêtement de la chaussée (danger d’aquaplaning).
• Le maintien de bonne condition de viabilité.
• Réduction du coût d’entretien.
• Eviter les problèmes d’érosions.
• Assurer l’évacuation des eaux d’infiltration à travers de corps de la chaussée.
(Danger de ramollissement du terrain sous jacent et effet de gel).
• Evacuation des eaux s’infiltrant dans le terrain en amant de la plate- forme
(danger de diminution de l’importance de celle-ci et l’effet de gel).
• Garantir la stabilité de l’ouvrage pour toute se durée de vie.
64
Chapitre IX assainissement
Bassin versant :
C’est un secteur géographique qui est limité par les lignes de crêtes ou lignes de
rencontre des versants vers le haut, où la surface totale de la zone susceptible
d’alimenter en eau pluviale, d’une façon naturelle, une canalisation en un point
considéré.
Sacs:
Ouvrage placé sur les canalisations pour permettre l’introduction des eaux
superficielles.
Les sacs sont fréquemment équipés d’un dépotoir, destiné à retenir des déchets
solides qui peuvent être entraîné par les eaux superficielles.
65
Chapitre IX assainissement
Fossés de crêtes :
Un fossé de crête est un fossé creusé parallèlement à la route pour faciliter
l'écoulement des eaux.
Outil construit afin de prévenir l’érosion du terrain ou cours des puits.
Descente d’eau :
Elle Draine l’eau collectée sur les fossés de crêtes.
Le regard:
Il est constitué d’un puits vertical, muni d’un tampon en fonte ou en béton armé, dont
le rôle est d’assurer pour le réseau des fonctions de raccordement des conduites, de
ventilation et d’entretien entre autres et aussi à résister aux charges roulantes et aux
poussées des terres.
la période de retour :
la période de retour, T en années, d'un événement n'est autre que l'inverse de la
probabilité de son occurrence au cours d'une année. Cette probabilité est donc égale à
l /T. le choix de la période de dépend de l'importance de l'écoulement intercepté par
l'ouvrage, du type d'ouvrage projeté et du niveau d'aménagement adopté pour la route
étudiée.
Remarque :
• Les buses seront dimensionnées pour une période de retour 10 ans.
• Les ponceaux (dalots) seront dimensionnés pour une période de retour 50 ans.
• Les ponts dimensionnées pour une période de retour 100 ans.
IX.4.ASSAINISSEMENT DE LA CHAUSSEE :
La détermination du débouché à donner aux ouvrages tels que dalots, ponceaux, ponts,
etc, dépend du débit de crue qui est calculé d’après les mêmes considérations.
Les ouvrages sous chaussée les plus utilisés pour l’évacuation des petits débits sont les
dalots et buses à section circulaire.
Parmi les ouvrages destinés à l’écoulement des eaux, on peut citer ces deux
catégories :
• Les réseaux de canalisation longitudinaux (fossés, cuvettes, caniveaux).
• Ouvrages transversaux et ouvrages de raccordement (regards, décente d’eau,
tête de collecteur et dalot)
Les ouvrages d'assainissement doivent être conçus dans le but d'assainir la
chaussée et l'emprise de la route dans les meilleures conditions possibles et avec un
moindre coût.
66
Chapitre IX assainissement
Ces fossés sont prévus au pied du talus de déblai afin de drainer la plate-forme et les
talus vers les exutoires.
Ils sont en terre et de section trapézoïdale, ils seront bétonnés lorsque la pente en profil
en long dépasse les 3 %(combiné à la nature des sols en places).
Descentes d'eau :
Lorsque la hauteur des remblais dans les sections d autoroute dépasse les 2,50 m, les
eaux de ruissellement de la chaussée sont évacuées par des descentes d'eau. Elles sont
espacées généralement tous les 50 m lorsque la pente en profil en long est supérieure à
1%. Lorsque la pente est inférieure à 1 %, leur espacement est varie entre 30 m et 40 m
67
Chapitre IX assainissement
68
Chapitre IX assainissement
Qa = Qs
La condition de calcul :
69
Chapitre IX assainissement
IX.5.3.Intensité de la pluie :
La détermination de l’intensité de la pluie, comprend différentes étapes de
calcul qui sont :
Pjmoy
Pj = .exp(u. ln(cv 2 + 1)
cv 2 +1
70
Chapitre IX assainissement
- Remarque
• Les buses seront dimensionnées pour une période de retour 10 ans.
• Les ponceaux (dalots) seront dimensionnés pour une période de retour 50 ans.
• Les ponts dimensionnées pour une période de retour 100 ans.
Pour une durée de (t=15mn=0.25h), La fréquence d’averse est donnée par la formule
suivante :
tc b
P t (%) = Pj(%) . ( )
24
Avec : t=0.25 h, b=0.37
• Pj : Hauteur de la pluie journalière maximale (mm).
• b : Exposant climatique.
• Pt : pluie journalière maximale annuelle.
• tc : Temps de concentration (heure).
c) Temps de concentration :
La durée ‘t’ de l’averse qui produit le débit maximum Q étant prise égale au
temps de concentration. Dépendant des caractéristiques du bassin drainé, le temps de
concentration est estimé respectivement d’après Ventura, Passini, Giandothi, comme
suit :
La formule de VENTURA :
- La formule de PASSINI :
3
2 - Lorsque 5km² ≤ A < 25 km² : A .L
tc = 0,108
P
La formule de GIADOTTI :
d) L’intensité de l’averse :
IX.6.APPLICATION AU PROJET :
IX.6.1-Données pluviométrique :
IX.6.2-Calcul pluviométrique :
Pendant 10 ans :
U= 1.282 C v = 0.38 PJ =60.35 mm
60.35 2 +1)
Pj(10%)= √0.38 2 .𝑒𝑒 1.282�ln (0.38
+1
PJ(10%)=90.27 mm
Pendant 50 ans :
U= 2.057 C v = 0.38 PJ =60.35 mm
60.35 2 +1)
Pj(2%)= .𝑒𝑒 2.057�ln (0.38
√0.38 2 +1
PJ(2%)= 120.08 mm
PJ(1%)= 132.60 mm
𝑷𝑷𝑷𝑷
On a I=
𝟐𝟐𝟐𝟐
Qa = K.I.C.A
Telle que :
total _ _ _ _ _ _ 1.671
74
Chapitre IX assainissement
Avec :
• S m : surface mouillée : Sm = h x (b + n.h)
• P m : périmètre mouillé : Pm = b + 2 h√𝟏𝟏 + 𝒏𝒏𝟐𝟐
• R h : rayon hydraulique : R h = Sm /Pm
• P : pente du talus : P = tg𝜶𝜶 = h/e = 1/n
P m = b+2B
Avec : B = √ℎ2 + 𝑒𝑒 2 = √ℎ2 + 𝑛𝑛2 . ℎ2 =h.√1 + 𝑛𝑛2
Pm = b+ 2 h.√𝟏𝟏 + 𝒏𝒏𝟐𝟐
75
Chapitre IX assainissement
𝒉𝒉.(𝒃𝒃+𝒏𝒏.𝒉𝒉)
R h = S m /P m =
𝒃𝒃+𝟐𝟐𝒉𝒉�𝟏𝟏+𝒏𝒏𝟐𝟐
𝟐𝟐/𝟑𝟑
𝒉𝒉.(𝒃𝒃+(𝒏𝒏.𝒉𝒉))
1/2
Q s = (K st .I ).h. (b+n. h).� �
𝒃𝒃+𝟐𝟐𝒉𝒉�𝟏𝟏+𝒏𝒏𝟐𝟐
Le bassin versant est constitué de trois éléments qui sont : la chaussée, l’accotement et
le talus. Le débit rapporté par la chaussée, l’accotement et le talus est pris pour un cas
défavorable.
On considère la présence de ces trois éléments pour une section de 100m. Le talus est
pris pour une largeur défavorable de 10m on a :
Q a = Q c + Q A +Q t
Avec :
A c = 7×100.10-4=0.07 ha
Surface de l’accotement
A A =1.5×100.10-4=0.015 ha
A t =10×100.10-4=0.1 ha
A=A c +A A +A t = 0.07+0.015+0.1=0.185 ha
𝒕𝒕
I t = I. ( 𝒄𝒄 )B
𝟐𝟐𝟐𝟐
Chaussée : 0.067.
Talus : 0.011.
90.27(10%)
I= = 3.76
24 0.16 −0.63
Pour BV : � B = 0.37 − 1 = − 0.63 => 𝐈𝐈𝐭𝐭 = 3.76 ( ) = 88.33mm
24
t c = 0.16h
77
Chapitre IX assainissement
ℎ.(𝑏𝑏+𝑛𝑛.ℎ 2/3
On a Q a =Q s = (K st . I1/2 .h.(b+n. h).� �
𝑏𝑏+2ℎ√1+𝑛𝑛 2
Application:
Q a =0.0180 m3/s K st =k =70 I=4%
ℎ(𝑛𝑛ℎ + 𝑏𝑏)
𝑄𝑄𝑄𝑄 = 𝐾𝐾. 𝐼𝐼1/2 × ℎ(𝑛𝑛ℎ + 𝑏𝑏) × [ ]2/3
𝑏𝑏 + 2ℎ√1 + 𝑛𝑛2
H = 0.4 m.
78
Chapitre IX assainissement
Verification:
D’où :
R h : Rayon hydraulique (R h =S m /P m )
Exemple de calcul :
D’ou :
2�
8 2 3 x Qa
R =
3
1� 1
K ST x J 2 xπ
2
Avec :
• Sm : surface mouillée = 1/2 .π. R2
• Pm : périmètre mouillé = π . R
• R h : rayon hydraulique = Sm /Pm = R/2
• Kst = 80 (buses préfabriquées).
• J : la pente de pose qui vérifie la condition de limitation de la vitesse
maximale d’écoulement à 4 m/s. Pour notre cas, on a J = 2.5%.
On calcule R :
2�
8 2 3 x 1.82
R =3
1� 1
80 x 0.025 2 x 3.14
2
80
Chapitre IX assainissement
-Pour la chaussée :
C=0.95 P=2.5% I(2%)=5.00 mm/h A=0.07 h
𝐴𝐴 0.07
T c = 0.127� t c =0.127� =0.021h
𝑃𝑃 2.5
𝑡𝑡 0.181 -0.63
I t =I.( 𝑐𝑐 )b-1 =5.00. ( ) =108.68 mm/h
24 24
-Pour l’ accoutrement :
C=0.4 P=4% I(2%)=5.00 mm/h A=0.015 ha
𝐴𝐴 0.015
T c = 0.127� t c =0.127� =0.0078 h
𝑃𝑃 4
𝑡𝑡 0.0078 -0.63
I t =I.( 𝑐𝑐 )b-1 =5.00. ( ) = 787.92 mm/h
24 24
81
Chapitre IX assainissement
-Pour le talus :
C=0.25 P=66% I(2%)=5.00 mm/h A=0.1 ha
𝐴𝐴 0.1
T c = 0.127� t c =0.127� =0.0049 h
𝑃𝑃 66
𝑡𝑡 0.0049 -0.63
I t =I.( 𝑐𝑐 )b-1 =5.00. ( ) = 1056.04 mm/h
24 24
Avec :
• Sm : surface mouillée : Sm = 0.8 H x B
• Pm : périmètre mouillé : Pm =1.6H + B
• R h : rayon hydraulique : R h = Sm /Pm
• Kst = 70 (béton).
• J = 2.5%
Qa =2.716 m3/s
𝐁𝐁 = 𝟐𝟐. 𝟎𝟎𝟎𝟎 𝐦𝐦
Par un calcul itératif, on trouve �
𝐇𝐇 = 𝟏𝟏. 𝟓𝟓 𝐦𝐦
82
Chapitre IX assainissement
Vérification :
0.8 x 1.5x 2 2/3
Qs = 70 x ( ) x 0.0251/2 × 0.8 x1.5x2 = 14.48 m3/s.
1.6 x 1.5+2
Remarque :
Comme les dimensions du dalot calculées sont très petites, un ouvrage constitué de
buses ça seras plus pratique.
Le débit d’apport qu’on va prendre est celui de la période de retour de 10 ans, et
égale à 2.716 m3/s.
On calcule R :
2�
8 2 3 x 2.716
R =
3
1� 1
80 x 0.025 2 x 3.14
2
IX.7 CONCLUSION
On conclue avec un tableau récapitulatif des ouvrages d’évacuation des eaux et
leur dimensionnement sur tout le tronçon de notre projet.
Bassin versant Localisation Type d’ouvrage Dimensions
BV1 PK0+970 Buse 1× ∅=1.00 m
BV2 PK2+250 Buse 1× ∅=1.00 m
BV3 PK2+490 Buse 1× ∅=1.00 m
BV4 PK3+220 Dalot 2 × 1.5 m
BV4 PK3+450 Buse 1× ∅=1.00 m
BV4 PK3+630 Buse 1× ∅=1.00 m
83
Chapitre X échangeur
X.1. INTRODUCTION :
Le bon fonctionnement d’un échangeur doit prendre en compte les points suivants :
L'adaptation au site (environnement, etc.), et aux conditions d’utilisation (trafic, etc.).
Sa configuration générale et sa conception de détail doit être correctes.
L’utilisation d’un échangeur comme solution aux problèmes des carrefours doit être
pleinement justifiée ; cependant certaines situations semblent l’exiger :
• Croisement de deux routes à un débit de trafic important, comme Autoroute-
Autoroute ou Autoroute- Route.
• Carrefour dont la capacité est insuffisante congestionne une ou toutes les
approches.
• Carrefour dont le taux d’accidents graves est disproportionné et pour lequel on
ne trouve aucune solution.
• Carrefour ou la topographie empêche un aménagement conforme aux normes
de tout autre type de carrefour
X.2.REGLES DE CONCEPTION :
La conception est l’étape la plus importante d’un projet puisqu’elle tient compte du
prix de revient comparativement aux avantages distribués à moyen et long terme.
Pour diminuer son prix de revient on évite :
• Le passage sur terrain agricole.
• Le passage au voisinage sur des habitations et des maisons publiques.
• Le passage sur les oueds ou leur voisinage pour ne pas avoir d’ouvrage d’art à
construire et de murs de soutènement.
• Les longs alignements droits.
• Les terrassements importants.
• Les sections à forte déclivité.
• Les sites en courbures à faibles rayons.
84
Chapitre X échangeur
Diffuseur: quand il raccorde une voie rapide au réseau de voies urbain classique.
Mixte: quand il assure en plans des échanges avec voirie locale.
Echangeurs majeurs :
85
Chapitre X échangeur
Echangeur mineur :
Il est utilisé pour les raccordements d’une autoroute « route principale » et une route
ordinaire « route secondaire », les schémas concernent par le raccordement sont :
• Losange.
• Demi-trèfle.
• La trempette.
Le losange:
Il permet une distribution symétrique des échanges, mais nécessite une emprise dans
les 4 quadrants et crée des cisaillements sur la route secondaire.
Avantage :
• Bretelles directes ce qui permet de pratiquer une grande vitesse.
• Un schéma simple.
• Construction moins coûteuse par rapport aux autres schémas.
• Permettre une déviation suivant les diagonal, pour le passage de convoie
exceptionnel par exemple.
Inconvénients :
• L’emprise « il occupe quatre quadrants ».
• Subsistent des cisaillements sur la route secondaire qui exige un aménagement de
carrefour.
Tout échangeur, quelque soit son importance, sa classe ou sa forme est constitué d’un
assemblage de trois éléments qui sont :
86
Chapitre X échangeur
A -Le Pont :
Le fait qu’on parle d’échangeur « qui n’est rien d’autre qu’un carrefour dénivelé
implique impérativement une dénivellation de courant qui est assurée par le passage
supérieur, ce passage supérieur est un ouvrage d’art désigne pont.
Le nombre d’ouvrage d’art « pont » dans un échangeur est en étroite relation avec
C- Les Bretelles :
Ce Sont des voies qui se détachent et se raccordent entre les deux routes qui se
croissent, chaque bretelle se termine à une de ces extrémités par une voie de
décélération et l’autre par une voie d’accélération
87
Chapitre X échangeur
X.7.APPLICATION AU PROJET :
Terrain :
• Le terrain devant recevoir le futur échangeur est très accidenté, sa nature
géologique et très varie.
• Des files électriques, ce qui implique le déplacement du réseau électrique.
• Des hangars, ce qui signifie la démolition et l’indemnisation des propriétaires.
• Des puits, ce qui signifie le comblement dans le cas ou il est hors service, si non
il y’a lieu d’indemniser les propriétaires.
•
Types de routes à raccorder :
L’échangeur à concevoir doit assurer un raccordement entre La RN 25 et la
pénétrante CW128(2×2voies).
88
Chapitre X échangeur
La vitesse de base des bretelles doit s’approcher de la vitesse de base des routes
qu’elles relient. Mais souvent à cause des facteurs, comme les contraintes du site et
certaines configurations de bretelles et des facteurs économiques, il faut se tenir à des
vitesses de base inférieures. Le tableau ci-contre inspiré du « B40 » nous donne la
vitesse dans les bretelles à partir de la vitesse de base de la route .
Tracé :
Valeur limite sur la bretelle pour une vitesse = 50 (Km/h).
R max = 300 (m)
R min = 100 (m)
Analyse :
L’échangeur a deux types :
89
Chapitre X échangeur
Après l’analyse deux types d’échangeur à proposer, on a trouvé que l’échangeur le plus
avantageux c’est l’échangeur de type Bifurcation.
Donc la solution adoptée est :Bifurcation.
90
Chapitre X échangeur
X.7.5-Profil en long
X.7.5.1.Rayons saillants
Ils sont déterminés par la distance d’arrêt sur un obstacle pour les vitesses pratiquées dans
les bretelles. Il est calculé par la formule suivante :
Sont déterminés principalement par la condition de confort. Il est calculé par la formule
suivante :
𝑑𝑑12 × 𝑉𝑉𝑟𝑟
𝑅𝑅′ 𝑉𝑉𝑉𝑉 =
1.5 + 0.35 𝑑𝑑1 × (𝑉𝑉𝑟𝑟 )
X.7.5.3 Déclivités
Sur tout le tracé des bretelles on ne doit pas avoir de déclivité supérieure à :
X.7.5.4 Dévers
Il doit être le même pour la partie commune des chaussées on évitant les dévers supérieurs
a 5% en particulier dans les petits rayons.
Et dans le tableau qui suit les valeurs limites des rayons qui doivent être appliqué sur
l’échangeur :
Vitesse de référence ( km /h) 50
91
Chapitre XI signalisation
XI.1.INTODUCTION :
Elle doit être uniforme, continue et homogène afin de ne pas fatiguer l’attention de
l’usager par une utilisation abusive de signaux.
On distingue :
92
Chapitre XI signalisation
Elle se fait à l’aide de panneaux, qui transmettent un message visuel grâce à leur
emplacement, leur type, leur couleur et leur forme, on distingue :
• Signalisation avancée.
• Signalisation de position.
• Signalisation de direction.
a) Signaux de danger :
Ces signaux annoncent les différents dangers de la route, et imposent aux usagés de la
route une vigilance particulière, leur forme est triangulaire, et ils sont placé à 150m
avant l’obstacle
• Signaux d’indication
• Signaux de direction
• Signaux de localisation
• Signaux divers
93
Chapitre XI signalisation
Se sont toutes les marques peinte sur la chaussée indiquent les différentes parties de la
route ainsi que les voies affectées au multiple sens de circulation. La signalisation
horizontale est destinée à régler la circulation, guider et avertir les usagers de la route.
Elle est employée soit seul, soit en complément à d’autre moyens de signalisation.
Toutes les marques de signalisation horizontale sont de couleur blanche, sauf celle qui
indique un emplacement de stationnement. Ces derniers peuvent être bleu et celle
utilisée pour une signalisation temporaire sont de couleur jaune.
Dans le cadre de notre étude tout en respectant les critères énoncés ainsi que la
réglementation routière algérienne, les différents types des panneaux de signalisation
utilisés pour notre projet sont les suivant :
94
Chapitre XI signalisation
BOGHENI
95
Chapitre XI signalisation
XI.6.3.Signaux d’interdiction
60
Dépassement interdit Vitesse limité
VI.7.CONCLUSION :
Nous avons vue dans ce chapitre les différentes catégorie et les types de signalisations
ainsi leur importance dans la réalisation de tout projet routier, mais malgré toutes les
dispositions prises lors de la réalisation, il y aura toujours des risques pour les usagers
si les normes ne sont pas respectées.
96
Chapitre XII Eclairage et équipements de la route
XII.1. ECLAIRAGE
XII.1.1-INTRODUCTION
XII.1.2-CATEGORIES D’ECLAIRAGE :
97
Chapitre XII Eclairage et équipements de la route
p l
s
TPC
98
Chapitre XII Eclairage et équipements de la route
XII.1.4-APPLICATION AU PROJET :
XII.1.5. CONCLUSION :
L’éclairage permet de garantir aux usagers de la voie de circuler de nuit avec une
sécurité et un confort aussi élevé que possible.
XII.2.1.INTRODUCNTION:
Après avoir fini la partie conception d’un projet routier (étude géotechnique,
géométrique et le dimensionnement du corps de chaussée), maintenant c’est le tour de
rendre le parcoure de tout en long de la route plus sécurisé et cela avec l’aide des
équipements de la route qui permettent pour certains d’améliorer la sécurité, pour
d’autres d’informer et de guider l’automobiliste.
Les paragraphes qui suivent décrivent brièvement les principaux types
d’équipement.
Figure XII.1 : Séparateur en béton de type GBA Figure XII.2 : Glissières métalliques.
99
Chapitre XIII environnement
XIII.1.INTRODUCTION :
L'analyse des effets du projet sur l'environnement est la phase centrale de toute
étude d'impact. Cette analyse est faite par superposition des actions du projet sur les
milieux affectés et projection des effets possibles sur les caractéristiques de ces
milieux. Et cela se fait conformément au décret n° 90-78 du 27 février 1978,
stipulant qu’une telle étude doit comprendre :
La réalisation de CW 128 (pont noir vers boghni, engendrera des effets des
conséquences sur l'environnement aussi bien positifs que négatifs.
Cependant, il existe comme certain effet positif due à la construction d’une route,
qu’il faut optimisée au maximum
Les réseaux routiers peuvent modifier les écoulements et la qualité des eaux
de surface et des eaux souterraines, entrainant parfois un risque accru
d’inondation, d’érosion et de dépôts.
100
Chapitre XIII environnement
• Les tronçons qui sont à l’origine d'une défiguration du paysage pour la raison :
de l'installation de la route en remblai à l'intérieur d'une zone ou le terrain
naturel qui sera clairement visible d'une distance éloignée.
L’impact sur la sécurité
• Installés des passerelles au niveau des centre qui générent les mouvements de
foules
• Installés des trottoirs tout le long de la route
la destruction touche en général les bâtis qui ont été construits sans la
permission du service d’urbanisme de la commune ainsi que par le plan directeur
d’architecture et d’urbanisme, et aussi la destruction de certaine structure de faible
valeur tell que les clôtures qui gênent la route
101
Chapitre XIII environnement
XIII.4. CONCLUSION :
Notre projet n’a pas un grand impact sur l’environnement. Car il traverse une
région montagneuse sans aucune agglomération ni de terrain agricole. Donc il ne
nécessite pas de dispositif spécial sur ce point, telle que : les passerelles ou la
destruction de structure existante.
L’impact sur les réseaux hydraulique naturelle reste assez important d’où la
réalisation d’ouvrage d’évacuation, telle que : dalot et ouvrage buse.
102
CONCLUSION GENERALE
Au cours de ce travail, nous avons essayé de respecter toutes les contraintes et les
normes existantes en considération, le confort, la sécurité des usagers, l’économie et
l’environnement.
Cette étude (pénétrante nord de Bouira ) nous a permis de chercher des solutions à tous
les problèmes techniques qui peuvent se présenter lors d’une étude d’un projet routier,
pour cette raison nous avons :
Tout d’abord fait une étude de la cinématique des véhicules, ainsi qu’une étude du
trafic capacité de la route)
Ensuite nous avons dimensionné la chaussée, présenté le logiciel piste 5et déterminé
les caractéristiques géométriques à savoir le tracé en plan, le profil en long et le profil
en travers.
De même nous avons étudié l’assainissement, le terrassement les ouvrages d’arts,
l’aménagement des carrefours et échangeurs.
Enfin, nous avons vu les dispositifs de signalisation et éclairage et fait une étude
d’impact sur l’environnement.
Tout cela en application avec le règlement algérien (B40) et les données suivantes :
La Vitesse de référence : Vr = 80 Km/h
• Le trafic moyenne journalier : TMJA = 5970 V/J
• Pourcentage du poids lourds :PL = 35 ℅
• Taux de croissance annuel : τ = 0.2℅
• L’horizon : n = 20 ans
• Indice de portance californien du terrain naturel : ICBR = 4
En employant ces données, tout en respectant le règlement algérien (B40) on a aboutit
aux caractéristiques suivantes :
• Une chaussée de 2×2voies, de 3.5 m chacune.
• Un accotement de 1.5 m par chaque coté
• Une couche de roulement (BB) de 6 cm ;
• Une couche de base (GB) de 15 cm ;
• Une couche de fondation (GC) de 30 cm
• VD = 624899 m3 ; VR = 2924044 m3
Pour conclure notre travail, On notera qu’une chaussée construite doit vérifier
quelques critères supplémentaires à savoir :
Un module élevé (bonne résistance mécanique ou bonne capacité à faire effet
de dalle).
Une bonne résistance à la fatigue (une bonne résistance à la flexion et à la
traction dues aux passages de véhicules)
Une bonne résistance à l’orniérage (la chaussée doit résister aux effets du
trafic).
103
Ce projet a été une opportunité pour nous de concrétiser nos connaissances théoriques
acquises pendant notre cycle de formation à l’université MOLOUD MAMMERI de
Tizi-Ouzou .IL était aussi une grande occasion pour saisir le déroulement d’un projet
d’ouvrage d’art en général, et un projet routier en particulier. Son élaboration à
nécessité la maitrise de l’outil informatique en l’occurrence les logiciels : PISTE5 et
L’AUTOCAD.
PISTE 5 : pour le calcul géométrique (tracé en plan –profil en long – profil en
travers et cubatures) .
AUTOCAD : pour le dessin des planches.
ALIZE III : pour le dimensionnement du corps de chaussée.
104
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU
Présenté par :
Dirigé par :
Mr. BEGGACHE NABIL
Mr. MOUAS Nadir
Mme OUKID
PRESENTATION DE PROJET
• I.1. Introduction.
ETUDE DE TRAFIC
• II.1. Introduction.
TRACE EN PLAN
III.1. Introduction.
PROFIL EN LONG
IV.1. Définition.
IV.2. Règles à respecter dans le tracé du la
ligne rouge.
IV.4. Déclivités.
PROFIL EN TRAVERS
• V.1. Définition.
CUBATURES
• VI.1. Introduction.
• VI.2. Définition.
ETUDE GEOTECHNIQUE
• VII.1. Introduction.
• VII.4. objectifs.
DIMENSINNEMENT DU CORPS DE
CHAUSSEE
• VIII.1. Introduction.
• VIII.6. Conclusion.
CHAPITRE
(IX)
ASSAINISSEMENT
• IX.1. Introduction .
•
• IX.2.objectifs de l’assainissement.
• IX .4 .Assainissement de la chaussée .
• IX.6 Conclusion
CHAPITRE
(X)
CHOIX ET CONCEPTION
D’ECHANGEUR
X.1. Introduction.
SIGNALISATION
• XI.1.Introduction.
• XI.2.Objectif de la signalisation routière.
• XI.3.Types de signalisation.
• XI.4.Les critères de conception de la
signalisation.
• XI.5.Type de signalisation
• XI.6 Application
• XI.7. Conclusion.
CHAPITRE
(XIII)
ECLAIRAGE ET EQUIPEMENTS
DE LA ROUTE
• XII.1. Eclairage
• XII.1.1.Introduction
• XII.1.2.Catégories d’éclairages.
• XII.1.3.Paramètres de l’implantation des
luminaires.
• XII.1.4.Application au projet.
• XII.1.5. Conclusion
• XII.2. Equipements de la route
• XII.2.1. Introduction
• XII.2.2. Barrières de sécurité
CHAPITRE
(XIII)
• XIII.1. Introduction.
impacts négatifs .
• XIII.4. conclusion.
SOMMAIRE
Introduction général.…………………………………...…………………………...01
II.1.Introduction ………………………………………………………………………04
II.2.Analyse du trafic ………..………………………………………………………..04
III.1.Introduction……………………………………………………………….…..…12
IV.1.Définition……………….………………………………………..…………….25
IV.4.Déclivités…………………..……………………………………………………26
V.1.Définition……………………………………………………………………..…32
VI.1.Introduction ………………….………………………………………………..38
VII.1.Introduction………………………………………………………………….41
VII.4.Objectifs …………………………………………………………………….42
VIII.1.Introduction……………………………………………………………...…46
Chapitre IX – Assainissement
IX.1.Introduction ……………………………………………………………………64
IX.7. Conclusion……………………………………………………...……………….83
Chapitre X – Echangeur
X.1.Introduction………………………………………………………………………84
Chapitre XI - Signalisation
XI.1. Introduction……………………………………………………………………92
XI.6. Application………….…………………………………………………………94
XII.1 Eclairage
XII.1.1.Introduction ……………………………………………………………….97
Equipements de la route
1
Chapitre I présentation du projet
.I.1. INTRODUCTION :
Dans le cadre du développement de l’infrastructure de base de la wilaya de
Tizi-Ouzou et pour dynamiser les échanges interrégionaux, le schéma directeur routier
national a prévu une pénétrante Nord-sud, de la ville de Tizi-Ouzou (RN25) à la ville
de boghni (RN30)
L’intensification du trafic routier assure la liaison entre pont noire (RN25) et
la ville de boghni (RN30), nécessite un aménagement en axe autoroutier
Notre travail consiste à étudier un tronçon de la dite pénétrante, en respectant
le couloir établit et approuvé par la direction des travaux publiques de Tizi-Ouzou
Itinéraire Du Projet :
Le point de départ de notre tracé se situe au niveau de pont noir (PK 0+000) à
proximité de l’échangeur de la rocade entre (RN25) et le CW128 (figure I.1).
Nous avons essayé d’adapter l’axe à l’allure du chemin de Wilaya CW128 qui
mène de pont noir (RN25)vers la ville de boghni (RN30) de façon à permettre d’ évités
la chaussée existante .
2
Chapitre I présentation du projet
3
Chapitre II Etude du trafic
II.1 INTRODUCTION :
II.2.1.Les comptages :
On distingue ceux qui sont permanents et ceux qui sont temporaires. Les
comptages permanents sont réalisés en certains points choisis pour leur
4
Chapitre II Etude du trafic
représentativité sur les routes les plus importantes : réseau autoroutier, réseau
routier national et le chemin de Wilaya les plus circulés.
Les comptages temporaires s’effectuent une fois par an durant un mois pendant la
période ou le trafic est intense sur les restes des réseaux routiers à l’aide de postes
de comptages tournant.
Ils sont réalisés par les agents qui relèvent la composition du trafic pour
compléter les indicateurs fournis par les comptages automatiques. Les comptages
manuels permettent de connaître le pourcentage de poids lourds et les transports en
communs. Les trafics sont exprimés en moyenne journalière annuelle (T.J.M.A).
Il est plus souvent opportun de compléter les informations recueillies à travers des
comptages par des données relatives à la nature de trafic et à l’orientation des flux, on
peut recourir en fonction du besoin, à diverse méthodes, lorsque l’enquête est effectuée
sur tous les accès à une zone prédéterminée (une agglomération entière, une ville ou
seulement un quartier) on parle d’enquête cordon.
Cette méthode permet en particulier de recenser les flux de trafic interzonaux, en
définissant leur origine et destination.
Il existe plusieurs types d’enquêtes :
5
Chapitre II Etude du trafic
Cette méthode permet d’avoir des résultats sans aucune gêne de la circulation,
par contre, le relevé des numéros est sujet à un risque d’erreur non négligeable.
a- Trafic normal :
C’est un trafic existant sur l’ancien aménagement sans prendre en considération le
trafic du nouveau projet.
b- Trafic induit :
C’est un trafic qui résulte de nouveau déplacement des personnes vers d’autres
déviations.
c- Trafic dévié :
C’est le trafic qui résulte :
Des nouveaux déplacements des personnes qui s’effectuent et qui en raison de
la mauvaise qualité de l’ancien aménagement routier ne s’effectuaient pas
antérieurement ou s’effectuaient vers d’autres destinations.
Une augmentation de production et de vente grâce à l’abaissement des couts de
production et de vente due une facilitée apportée par le nouvel aménagement
routier.
6
Chapitre II Etude du trafic
d- Trafic total :
C’est la somme du trafic induit et du trafic dévié.
La formule qui donne le trafic journalier moyen annuel à l’année horizon est :
7
Chapitre II Etude du trafic
Environnement E1 E2 E3
Route à bonne caractéristique 2-3 4-6 8-16
Route étroite 3-6 6-12 16-24
Tableau II.1 Coefficient d’équivalence.
Le débit de pointe horaire normale est une fraction du trafic effectif a l’horizon,
il et exprimé en unité de véhicule particulier (uvp) et donné par la formule suivante :
Q= (1 /n) .Teff
Le débit horaire maximal accepté par voie est déterminé par application de la
formule :
Qadm = K1.K2. Cth
Catégorie
Environnement 1 2 3 4 5
E1 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00
E2 0,99 0,99 0,99 0,98 0,98
E3 0,91 0,95 0,97 0,98 0,98
Tableau II.3 Valeurs de K 2 .
Capacité théorique (uvp /h)
Route à 2 voies de 3 ,5m 1500 à 2000
Route à 3 voies de 3 ,5m 2400 à 3200
Route à 2 chaussées séparées 1500 à 1800
Tableau II.4 : Valeurs de la capacité théorique C th .
8
Chapitre II Etude du trafic
n = S. Q/Q adm
Avec :
9
Chapitre II Etude du trafic
Q= (1 /n) .Teff
Avec : (1 /n) : coefficient de pointe horaire pris est égale a 0 ,12.
Q= 0,12 × 30333 = 3640(uvp/h).
Donc: Q= 3640 (uvp/h).
TJMA 2007 TJMA 2018 TJMA 2038 Teff 2038 Q 2038 Q adm Nbre des
(v /j) (v /j) (v /j) (uvp/h) (uvp/h) (uvp/h) voies par
sens
5970 7423 11030 30333 3640 1515 2
11
Chapitre III Trace en plan
III.1.INTRODUCTION :
La droite est l’élément géométrique le plus simple, mais les grands alignements
droits sont déconseillés.
Une longueur maximale Lmax est prise égale à la distance parcourue pendant
soixante (60) secondes.
12
Chapitre III Trace en plan
Lmax = 60 × VB
3.6
Quant à La longueur minimale (courbe même sens) elle ne doit pas être inférieure à
la distance parcourue avec la vitesse de base durant un temps d’adaptation qui est
égale à 5 secondes.
VB
Lmin = 5 ×
3.6
Il est bien de rappeler que pour une route de catégorie donnée, il n’y a aucun
rayon inferieur a RHm (rayon minimum absolue), on utilise alors autant que possible
des valeurs supérieures ou égale a RHm.
Trois éléments interviennent pour limiter les courbures :
Stabilité des véhicules en courbe.
Visibilité en courbe.
Inscription des véhicules longs dans les courbes de rayon faible.
a-Stabilité en courbe :
VB 2
RHm=
127.(ft +d)
NB :
• « d » ne doit pas être trop grand (risque de glissement à faible vitesse par temps
pluvieux ou verglas)
• « d » ne doit pas être trop faible pour assurer un bon écoulement des eaux et la
stabilité du véhicule .
Ceci nous conduit à la série de couples (R, d).
Au devers maximum correspond le rayon minimum absolu RHm .
Selon le reglement B40 d max est fixé comme suit :
Conséquences :
C’est le rayon minimum pour lequel la stabilité du véhicule est assurée, il ne faut
jamais descendre au-dessous de cette valeur, et il est défini comme étant le rayon de
devers maximal.
VB 2
RHm=
127.(𝐟𝐟𝐭𝐭+dmax )
14
Chapitre III Trace en plan
VB 2 +20
RHn=
127.(ft+dmax )
C’est le rayon au dévers minimal, au-delà duquel les chaussées sont déversées
vers l’intérieur du virage et tel que l’accélération centrifuge résiduelle à la vitesse V B
serait équivalente à celle subit par le véhicule circulant à la même vitesse en
alignement droit. Dévers associé d min = 2.5%.
VB 2
RHd=
127×2×dmin
V B : vitesse de base.
Si le rayon est très grand, la route conserve son profil en toit et le devers est
négatif pour l’un des sens de circulation ; le rayon min qui permet cette disposition est
le rayon min non déversé (RHnd).
VB 2
RHnd=
127×0,035
Pour: Cat 1-2
VB 2
RHm=
127.(f''- 0,03)
Avec :
f’’ : coefficient de frottement transversal.
f’’= 0.07 cat 3
f’’= 0.075 cat 4 -5
Pour notre projet est situé dans un environnement E 2 , et classé en catégorie C 2 avec
une vitesse de base V B =80 Km /h, le règlement (B40) préconise les rayons suivant :
Vitesse (km/h) VB 80
b- visibilité en courbe :
Pour assurer une bonne visibilité en courbe, on opte pour l’augmentation de rayon de
virage .
Un long véhicule à 2 essieux, circulant dans un virage, balaye en plan une bande de
chaussée plus large que celle qui correspond à la largeur de son propre gabarit.
Pour éviter qu’une partie de sa carrosserie n’empiète sur la voie adjacente, on
donne à la voie parcourue par ce véhicule une sur-largeur S par rapport à sa largeur
normale en alignement donnée par la formule suivante :
S = L2/ 2R
16
Chapitre III Trace en plan
Le fait que le tracé soit constitué d’alignement et d’arc ne suffit pas, il faut donc
prévoir des raccordements à courbure progressif, qui permettent d’éviter la variation
brusque de la courbe lors du passage d’un alignement à un cercle ou entre deux
courbes circulaires et ça pour assurer :
• La stabilité transversale du véhicule.
• Confort des passagers du véhicule.
• Transition de la forme de la chaussée.
• Un tracé élégant, souple, fluide, optiquement et esthétiquement satisfaisant.
Parmi les courbes mathématiques connues, nous avons retenu les trois courbes
suivantes :
Parabole cubique : est définie par l’équation suivante : y = c.x3, elle est utilisée
en raison de sa courbure vite atteinte (utilisée surtout dans le tracé de chemin de
fer).
Clothoïde : est une spirale, dont le rayon de courbure décroît d’une façon
continue dès l’origine où il est infini jusqu’au point asymptotique où il est nul,
la courbure de la clothoïde est linéaire par rapport à la longueur de l’arc.
K = C.L
On pose: 1/C = A² => L.R = A²
Eléments de la Clothoïde:
- R: rayon de cercle.
- L: longueur de la branche de Clothoïde.
- A: paramètre de la Clothoïde.
17
Chapitre III Trace en plan
- KA : origine de la Clothoïde.
- KE : extrémité de la Clothoïde.
- ΔR : ripage.
- 𝝉𝝉: angle des tangentes.
- TC : tangente courte.
- TL : tangente langue.
- S : angle polaire.
- SL: corde KE – KA.
- M : centre du cercle d’abscisse X.
- XM : abscisse du centre du cercle de M à partir de KA.
- YM : ordonnée du centre du cercle M à partir de KA
.
R > A ≥ R/3
V2B V2B
L≥ ( - ∆d)
18 127.R
R : rayon en (m).
∆d : variation de dévers.
Condition de gauchissement :
La demi chaussée extérieur au virage de C.R est une surface gauche qui imprime un
mouvement de balancement au véhicule .le raccordement doit assurer à la voieun
aspect satisfaisant en particulier dans les zones de variation des dévers.
A cet effet on limite la pente relative de profil en long du bord de la chaussée déversé
et de son axe de tel sorte que ∆p < 0,5/V B .
L ≥l. ∆d. V B
• L : longueur de raccordement.
• l : largeur de la chaussée.
• ∆d : variation de dévers.
Remarque :
La vérification des deux conditions de gauchissement et au confort dynamique, peut
ce faire à l’aide d’une seule condition qui sert à limiter pendant le temps de parcours
du raccordement, la variation par unité de temps, du dévers de la demi-chaussée
extérieure au virage. Cette variation est limitée à 2%.
5
L≥ ∆d.VB
36
Pour le cas de notre projet la vitesse de base est du 80 km/h ; le tableau suivant illustre
l’ensemble de la caractéristique des différents éléments.
19
Chapitre III Trace en plan
Nous allons procéder à la conception du projet avec le logiciel PISTE 5 en suivant les
étapes suivantes :
III.5.1-Construction de terrain :
a-construction du fichier fond de plan :
-ouvrir piste en clique sur fichier nouveau
-choisir fond de plan TPL (seg) ok
Une boite de dialogue va apparaitre, donner un nom au nouveau fichier (ex : terrain), puis
ouvrir et confirmer la création du nouveau fichier
III.5.2. chargement du fichier géométrique :
Fichier lire on aura le nom donne au point topographique
Ouvrir, on aura un nuage de point
Maintenant il nous reste à exploiter le fichier ouvert pour tracer notre axe en plan
III.5.3. Triangulation du terrain :
Elle permet de construire un modèle surfacique du terrain à partir du fichier géométrique
précédent.
Calcul trianguler ok triangulation effectuée
Calcul courbe de niveau (nombre de pas), ok
Calcul point hauts et bas
20
Chapitre III Trace en plan
21
Chapitre III Trace en plan
22
Chapitre III Trace en plan
23
Chapitre III Trace en plan
24
Chapitre IV Profil en long
IV.1. DEFINITION :
Le profil en long est une coupe verticale passant par l’axe de la route,
développée et représentée sur un plan à une certaine échelle. C’est en général une
succession d’alignements droits (rampes et pentes) raccordés par des courbes
circulaires.
25
Chapitre IV Profil en long
IV.4. DECLIVITES:
La déclivité d’une route est la tangente des segments de profil en long avec
l’horizontal. Elle prend le nom de pente pour les descentes et le nom rampe pour les
montées.
IV.4.1.Déclivité minimum :
IV.4.2.Déclivité maximum :
26
Chapitre IV Profil en long
des obstacles et des distances d’arrêt et de visibilité. Leur conception doit satisfaire les
condition suivantes :
Condition de confort.
Condition de visibilité.
a- Condition de confort :
D’ou :
Rv ≥ 0, 30 V2 (cat 1-2).
Rv≥ 0, 23 V2 (cat 3-4-5).
Tel que :
Rv : c’est le rayon vertical (m).
V : vitesse de référence (km /h).
b- Condition de visibilité :
Elle intervient seulement dans les raccordements des points hauts comme
condition supplémentaire à celle de condition confort.
Il faut deux véhicules circulent en sens opposes puissent s’apercevoir a une distance
double de la distance d’arrêt minimum.
Le rayon de raccordement est donne par la formule suivante :
d2
RV ≥ ≈ 0,27 D2
2.( h𝟎𝟎 + h1 + 2.�h0 . h1 )
27
Chapitre IV Profil en long
La visibilité du jour dans le cas de raccordement dans les points bas n’est pas
déterminante c’est pendant la nuit qu’il faut s’assurer que les phares du véhicules
devront éclairer un tronçon suffisamment long pour que le conducteur puisse percevoir
un obstacle, la visibilité est assurée pour un rayon satisfaisant la relation :
d21
R'V =
(1.5 + 0,035 × d1 )
Visualisation de l’axe :
Fichier projet piste ouvrir (on cherche notre axe « axe projeté »
ouvrir on aura le terrain avec les profils
28
Chapitre IV Profil en long
L »axe longitudinalement :
-Point :
29
Chapitre IV Profil en long
2eme point
-Droites :
-Parabole (cercle) :
-Dessiner l’axe :
30
Chapitre IV Profil en long
31
BIBLIOGRAPHIE
À mes grand-mère.
À mes frères samir et mouhamed.
A tout mas famille
A tout les amis
À mon binôme nadir ainsi que leurs familles.
Nabil.
Dédicaces
À tous mes amis avec qui j’ai partagé des moments précieux.
NADIR
REMERCIEMENTS
Louange à ALLAH le saint tout puissant miséricordieux de nous avoir
donné la force et le courage de mener à bien ce modeste travail.
Nous voudrons remercier les membres du jury pour l’intérêt qu’ils ont
porté à notre travail, et qu’ils nous feront l’honneur de présider et d’examiner ce
modeste travail.